Ne pas déranger

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Mad Hatter
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Re: Ne pas déranger

Message par Mad Hatter »

Elle succomba à la tentation. :lol:
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
Jervis Tetch dans L'asile d'Arkham


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BzhBondage

Re: Ne pas déranger

Message par BzhBondage »

Passionnante histoire ! Vivement la suite ! :)

stephanie
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Re: Ne pas déranger

Message par stephanie »

Pourquoi la méchante collègue ?
Moi j'aurais plutôt vue Carole se faire ligoter. Mais sans doute est-ce pour la suite.
Et si l'on pouvait avoir un peu de détails sur la tenue de nos deux femmes de chambre, cela serait encore mieux.
Stéphanie

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fredchl
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Re: Ne pas déranger

Message par fredchl »

Une sympathique petite histoire !
J'aime bien le cadre de l’hôtel, cela change des histoires que j'avais pu lire jusqu'à présent sur le sujet.
Vivement la suite du récit...

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Alexandra_TV
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Re: Ne pas déranger

Message par Alexandra_TV »

Je me demandais si une suite est prévue pour cette histoire ?

Nous avons 3 personnes ligotées qui attendent leurs sorts. :-)

Alexandra

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Utten
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Re: Ne pas déranger

Message par Utten »

Tu as raison: j'ai complètement laissé tomber cette histoire... :oops: Bon, quelque part, ça fait partie du plaisir de rester attaché et d'attendre sans savoir combien de temps, mais là, j'ai juste un peu zappé. Hop! hop! hop! je me remets au boulot! (à court ou moyen terme...)

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Utten
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Re: Ne pas déranger

Message par Utten »

Comme promis, voici la fin de l'histoire:

Carole laissa donc cette petite compagnie sans trop se préoccuper de quoi que ce soit sauf de son propre uniforme, défroisser sa jupe, réajuster son tablier blanc et aussi son col claudine. En passant devant le miroir dans l’entrée, elle remis sa coiffe droite de sorte qu’une fois dans le couloir, rien ne pourrait laisser deviner ce qui s’était passé dans cette chambre.

En se dépêchant un peu, elle mit un tout petit peu plus d’une heure à terminer les chambres, impatiente et soulagée que personne ne soit passé par là dans l’intervalle, ni la gouvernante principale, ni aucune de ses collègues. Juste le couple de retraités de la 402, la grande blonde de la 430 et cet homme très élégant, quelle chambre celui-là? De dos, trop rapidement pour qu’elle puisse le reconnaître, mais quelle classe!

C’est en revenant dans la 411 pour libérer tout le monde qu’elle réalisa: cet homme, dans le couloir, c’était lui, le mari, celui qui était ligoté sur le sofa un peu avant! Et qui visiblement avait réussi à se détacher... Il n’y avait plus dans la chambre que Fanny et la femme, Fanny toujours pliée en deux et bâillonnée, elle n’avait pas bougé. La femme quant à elle était allongée en travers du lit, droite comme un i, complètement immobile et silencieuse, on voyait juste sa poitrine se gonfler et retomber. Quelqu’un l’avait posée là et lui avait bandé les yeux avec un foulard étrange, comme du caoutchouc. De fait, entre le bonnet de bain, ce bandeau et le foulard qui lui recouvrait la bouche, on ne voyait plus que son nez dépasser.

Sans se dépêcher, Carole s’en approcha. Elle allait la détacher la première. Mais c’est à ce moment que Fanny se mit à secouer la tête en gémissant.

- Deux minutes, je m’occupe de toi dès que...

Ses gémissements encore plus fort l’arrêtèrent, si bien qu’elle dut arrêter son mouvement. Carole se pencha donc et fit glisser la boule de sa bouche.

- Il...

Elle s’interrompit deux secondes, la mâchoire ankylosée.

- Il a dit qu’il fallait la laisser comme ça. Il est parti leur commander à manger. Aller, vite, détache-moi maintenant...

Ce qu’elle fit aussi rapidement que possible. Puis toutes deux quittèrent la chambre non sans hésiter. Sans se fâcher non plus. Carole craignait surtout que sa collègue ait mal pris cette petite blague; elle ne put que se réjouir lorsque Fanny se mit à plaisanter en disant qu’elle s’était bien faite avoir... Et de lui expliquer, tout en essayant de défroisser son uniforme, que:

- Ils partent dans deux jours. Ce qui veut dire qu’il ne leur reste plus que demain pour...

- Et?

- Et bien, il voudrait que l’on revienne demain matin pour... (pause) Pour les attacher. Encore.

La bouche en cul de poule, là, Carole ne savait plus quoi dire. D’ailleurs, elle ne dit rien. Ou presque. Parce qu’il était grandement l’heure et si l’on ne les voyait pas toutes les deux au vestiaire rapidement, quelqu’un allait se poser des questions, monter dans les étages et poser beaucoup de questions qui pouvaient devenir embarrassantes. Il valait mieux redescendre sans trop s’interroger.

Retenue au passage par une responsable de la lingerie, Carole manqua de peu Fanny avant qu’elle ne parte, avec autant de questions dans la tête qu’elle en avait en sortant de la chambre, questions qu’elle dut garder pour elle jusqu’au lendemain matin en arrivant au quatrième. A la porte de la 411, elle nota l’affichette qui demandait que le ménage soit fait au plus vite. Fanny n’avait donc pas menti...

Tiens. La voilà qui arrivait, tout sourire à l’autre bout du couloir. Elle marqua le pas devant la chambre mais sans s’arrêter, poursuivant jusqu’à rejoindre Carole qui préparait son chariot.

- Alors, prête?

En un mot Carole laissa ses hésitations s’évanouir et un sourire se dessina sur son visage. Elles frappèrent à la porte de la chambre puis entrèrent. Pas de réponse. Rideaux tirés. La pièce était plongée dans l’obscurité mais on distinguait deux formes. Fanny entrouvrit l’un des rideaux dévoilant le couple assis chacun sur une chaise au milieu de la pièce. L’homme était torse nu, habillé d’un cycliste noir, lisse et brillant, et la femme une sorte de maillot de bain une pièce qui ressemblait plus à une combinaison de plongée qu’autre chose, noire également. Tous deux avaient les poignets menottés dans le dos, les bras qui passaient à travers le dossier de la chaise, et la bouche bâillonnée avec un large morceau d’adhésif.

Surprises, Carole et Fanny se regardaient, ne sachant que faire. L’homme se mit alors à appeler:

- MMmm!! MMmffff!!!

C’est Fanny qui lui ôta la bâillon. La femme elle tournait juste la tête, très calme.

- Je croyais que... Est-ce que quelqu’un d’autre est passé avant nous?

- Oh, non, non, mademoiselle. Ne vous inquiétez pas. Nous vous attendions. Comme convenu.

- Mais...

- Oh, oui, comme ça... C’est juste que ça nous semblait plus amusant, n’est-ce pas chérie?

Sa femme hocha la tête. Si elle avait pu sourire, elle l’aurait fait assurément. Puis elle reporta son regard vers Carole pendant que son mari continuait.

- Si vous êtes d’accord, je vais vous indiquer comment attacher mon épouse et elle vous dira comment m’attacher à mon tour. Ensuite vous pourrez nous bâillonner. Ah! et la clé des menottes se trouve sur la table de chevet. Je v...mmmmMMmmmphphfff!!!

Avant qu’il ait fini, Fanny venait de poser sa main sur ses lèvres pour l’empêcher de parler plus et faisait signe de la tête à sa collègue.

- Elle d’abord.

Et Carole d’arracher le bâillon de la femme qui prit quelques secondes à faire la grimace avant de tourner la tête de côté, affichant un sourire malin.

- Merci Mademoiselle. J’aimerais beaucoup que ce soit vous qui m’attachiez. Quant à mon mari, je suggère que vous le laissiez sur sa chaise et que vous utilisiez ce rouleau d’adhésif noir là-bas. Qu’en penses-tu mon chéri?

A ce moment, Fanny retira sa main. Le mari tournant la tête vers Carole annonça:

- Pour ce qui est de ma femme, je vous prierai de l’allonger par terre devant moi, à plat ventre, en rapprochant aussi près que possible ses poignets et ses chevilles, s’il vous plaît. Vous la bâillonnerez ensuite avec un foulard noué au milieu et un second à plat par dessus. Ca te va mon amour?

Cette dernière malheureusement ne répondait pas: Carole lui avait remis son bâillon. Alors Fanny commença à l’attacher soigneusement, d’abord les chevilles en formant une bande de plus de quinze centimètres avec l’adhésif puis les genoux, en passant l’adhésif très serré au-dessus des mollets et après avoir calé monsieur bien au fond de sa chaise lui attacha les cuisses en faisant passer le scotch par dessous l’assise de nombreuses fois. Elle lui enleva ensuite les menottes pour lui attacher les poignets dans le dos, derrière le dossier et non plus à travers et termina en lui scotchant le buste au dossier de la chaise.

- Est-ce que ça vous va?

La question s’adressait à l’épouse. Carole venait de lui ôter ses menottes et la tenait par le bras. Elle était toujours bâillonnée mais acquiesça de la tête. Lorsqu’on lui ordonna de mettre les mains dans le dos, elle s’exécuta, mains jointes, les doigts croisés. Carole lui enroula toute une corde sur les poignets, formant une bande d’au moins dix centimètres et finit par un noeud bien serré juste au milieu. Puis elle se mit face à elle et lui arracha très délicatement l’adhésif de sur sa bouche puis la fit s’allonger. A plat ventre, la tête posée sur le côté. Elle releva ses jambes et les croisa pour attacher ses chevilles, de sorte que celles-ci formaient comme un X. Avec le restant de corde, un mètre environ, elle tira le plus qu’elle pouvait pour rapprocher poignets et chevilles et noua solidement le brin entre les poignets de la femme.

Simple et efficace. Elle fut bâillonnée comme indiqué avec un foulard noué par le milieu plusieurs fois pour que le noeud soit le plus gros possible, enfoncé dans sa bouche sans grand ménagement. Et comme indiqué, un second foulard posé à plat par dessus, une sorte de pièce de caoutchouc souple, noir et brillant qui lui recouvrait le visage de la base du nez au menton.

Fanny et Carole se retournèrent alors ensemble vers le mari. Celui-ci observait à moitié mais était visiblement plus attentif à ses propres liens et gigotait doucement dans tous les sens. C’est à ce moment qu’elles réalisèrent qu’il n’était pas bâillonné, et que sa femme n’était plus en situation de donner la moindre instruction.

Carole se jeta alors en avant et serra sa main sur sa bouche, provoquant une salve de MMmmphfff et une agitation désespérée.

- Fanny! Vite, trouve quelque chose pour le bâillonner. Tiens, la culotte là par terre!

Elle se baissa, et ramassa la chose qui traînait à côté du lit, une belle culotte blanche satinée que Carole saisit de sa main. Puis laissant glisser l’autre main, elle l’enfonça dans la bouche du mari qui protestait, bien incapable de résister, jusqu’à l’y faire entrer complètement. Et laissa Fanny achever le bâillon avec un rouleau de scotch transparent qu’elle venait de prendre, appliqué soigneusement sur sa bouche et enroulé tout autour de sa tête plusieurs fois. Après qu’elle ait fini, l’homme s’était calmé.

Hésitant un instant - quoi faire maintenant? - elle jeta un dernier regard à la femme par terre, ligotée, les yeux fermés et qui se débattait tranquillement et sans bruit.

- Allez, viens maintenant Fanny, on a du boulot...

Elles sortirent de la chambre, sans oublier de retourner l’affichette: ne pas déranger. C’est malheureusement la dernière fois que Fanny voyait le couple car moins d’une heure avant la fin de son service, elle fut appelée en renfort au 2ème étage. Ce jour-là, elle croisa quand même Carole au vestiaire, juste avant de partir.

- Alors?

Elle n’osait pas en dire plus: trop de monde dans le vestiaire. Carole répondit d’un clin d’oeil:

- Ne t’inquiète pas. J’ai pu tout finir, même la 411.

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fredchl
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Re: Ne pas déranger

Message par fredchl »

Une bonne fin, bien détaillée et divertissante à lire.

Et puis qui sait, le couple reviendra peut-être l'année prochaine... :-)

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Re: Ne pas déranger

Message par Alexandra_TV »

Merci pour cette merveilleuse histoire, et un fin des plus merveilleuses.

J'ai aimé cet histoire du début à la fin.

Alexandra

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Mad Hatter
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Re: Ne pas déranger

Message par Mad Hatter »

Ils étaient assez joueurs.
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