Petite histoire D un jour

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elias_
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Re: Petite histoire D un jour

Message par elias_ »

C'est lorsque le métal se referme sur mes poignets que mes yeux s'ouvrent. Mon sommeil était pourtant léger, mais elle avait réussi à manoeuvrer sans me troubler. Je bascule sur le dos, allongé sur mes mains. La faible lueur qui transperce les rideaux m'indique qu'il est autour de 8h du matin.
Toujours cette déesse, cette fois libre, à mes côtés. Ou plutôt sur moi, entièrement nue, et s'affairant à démméler les cordes qui étaient au pied du lit, et que j'avais négligemment jeté la quelques heures plus tôt.
Très vite, ses mains s'activent, viennent faire jouer une corde autour de mes bras, les collant à mon buste. Elle n'est pas sûre d'elle, mais compense cela par des serrage durs, et des tours supplémentaires formant des bandes blanches.
Une seconde corde fixe mes coudes à mon ventre. Je sens que, malgré le fait d'avoir mes mains avec un jeu de liberté, je ne peux me libérer seul de ce ligotage. Et celui ci ne se termine pas encore.

Je sens mes chevilles se rapprocher, jusqu'à n'avoir plus aucun degré de liberté. Elle effleure mes orteils, je ne peux que retracter les jambes par reflexe.
Fort de ce constat là, elle glisse la dernière corde entre mes chevilles, et la fait passer par le dessous du lit, jusqu'à la faire remonter à mon torse, qu'elle lie à l'aide d'un noeud plus efficace qu'esthétique.
Me voila le corps tiraillé et à sa merci, ce qui, pour le moment, n'est clairement pas pour me déplaire.
Elle tente de paraitre assurée, mais la pénombre cache mal le début de gêne et ses hésitations à prendre la main.

Elle se pose à cheval sur moi, glisse des doigts hésitants sur ma peau, me tirant des premiers frissons. Elle caresse mes pectoraux, redescends vers le bas ventre. Sa bouche viens se poser sur la mienne, me mordille la lèvre.
Au fur et à mesure, elle commence à prendre de l'assurance, jouant avec ma sensibilité sur certains endroits, enduisant d'huile d'autre. Très rapidement, chacun de mes zones érogènes sont identifiées et en feu.

Elle passe ses mains huilées sur la plante de mes pieds, remontent le long de mes jambes. Elle tourne autour de mon sexe, attisant toutes les sensations sans pourtant vouloir toucher ce qui se dresse pourtant devant elle. Sa poitrine joue contre la mienne, sa bouche trouve de plus en plus de frissons sur mon corps.

Elle me baillonne. Elle a anticipé mes mots. Je la vois regagner toujours plus de confiance. Je me sens comme fou, prisonnier de ses envies. Elle voit mon désir, ressent le feu de mes mouvements de bassins, dans l'espoir d'attirer son corps sur le mien. Mais elle tient bon, une lueur presque perverse qui commence à s'allumer dans son regard.


J'ai chaud.

Soudain ses yeux s'illuminent. Une idée.

Sa main descend sur son sexe. Elle est rayonnante, à cheval sur moi, les cheveux tombant, sauvages, sur son visage. Elle commence à se caresser, se chercher, se chauffer. Ses murmures de plaisirs se font des gémissements insistants. Elle dodeline de la tête, la balançant en arrière lorsque les vagues de plaisirs se font de plus en plus intense. Je n'en peux plus, je ne peux pas rester plus longtemps devant ce spectacle sans rien faire. J'ai envie d'elle, j'ai envie de ce feu qui brule autour de nous. Elle ne me touche plus, ne pense qu'à elle, sauf dans les regards qu'elle me lance, dominatrice de mes émotions.
Soudain, elle s'arrête, et sans reprendre son souffle, pose son bandeau sur mes yeux.
Je gémis dans mon baillon, tente sans succès, de bouger, de la désarconner.
Elle me controle.

Ses gemissements reprennent, de plus en plus fort. Je comprends qu'elle continue son manège, mais me prive de la vue. Ses cris de plaisirs sont le seul retour que j'ai de ces mouvements de bassin qui agitent mon corps. C'est d'une frustration extrême. A portée de main, elle jouis sur moi sans même daigner me laisser regarder. Pire qu'une torture de sentir ces ondes d'un orgasme violent me traverser le corps sans pouvoir y répondre.
Elle s'effondre sur moi. Sa peau brule la mienne.

Quelques minutes d'attente, des heures pour moi, et elle se relève. Je sais ce qu'il se passe avant même d'entendre le bruit de l'appareil photo se déclencher. C'est de bonne guerre, mais je tente malgré moi de me dissimuler. Aucune chance.

Enfin, elle s'allonge tout près, et me caresse en douceur la totalité de mon corps. Je n'en peux plus, presque à la limite d'un état second, ou mon corps n'est qu'un désir bloqué par ces cordes. Je ne veux plus de ces cordes. Je ne veux qu'elle, je ne peux pas tenir plus. Elle joue avec la base de mon sexe, reviens sur mon bas ventre. Embrasse, griffe, mordille. Je n'en peux plus. Cela doit se terminer maintenant. Qu'elle me délivre de tout ça. Et pourtant...

nonobound
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Re: Petite histoire D un jour

Message par nonobound »

bon retour parmi nous elias :)
avec cette suite délicieuse mdr

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elias_
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Re: Petite histoire D un jour

Message par elias_ »

Une petite reprise. Je sais pas du tout ce que ca donne, j'ai tout écris d'un coup, aucune idée de ce que ca vaut. Je prends toute critique ^^.
Et ceci, est, evidemment, une histoire totalement fictive. J'voulais surtout aborder un point de vue différent, si j'me suis perdu dans mes pensées, hésitez pas à me le dire :D

Cela fait au moins vingt minutes que je n'ai plus signe d'elle. Plus de bruit, plus de mouvements.
Ce bandeau est insupportable. Je n'avais jamais connu une telle envie de recouvrer la vue. Les menottes se sont resserrées aux maximum, mordent mes poignets, s'ajoutent à la quantité de sensations contradictoires. Le feu de mon corps, la rage de mon esprit, les contraintes de mes muscles. Seul le baillon retiré plus tôt m'offre une certaine liberté.
Mais je n'ose prononcer un mot. Je sais que je ne peux pas maitriser ce qu'il se passe.

Depuis toujours, la vie que j'avais était calée. Peu de place pour l'inattendue, et surtout pour l’incontrôlable. Cette incapacité chronique de ne rien lacher dans mes sentiments, dans ma vie personnelle ou professionnelle était connue, mais impossible à contrer. Pas d'alcool, pour toujours être à 100% de mes capacités, très peu de moyen de se libérer, excepté le sport, et, de ce fait, une remise en question permanente de mes choix, de mes chemins, et de mes désirs.
Cette rencontre en forêt était complètement surréaliste, et m'a poussé à lacher un peu de lest. Et la situation dans laquelle je suis actuellement est en totale contradiction avec ce que je suis.

Est ce cette sensation de délivrance que j'attendais ? Ce fait, réel, que je ne contrôle plus rien? Ni ce que je ressens, ni ce que je peux faire.
J'étais attiré par les cordes pour cette relation particulière qu'aurait l'attacheur avec celle qu'il attache. Cet accord mutuel de laisser la maitrise à quelqu'un d'autre que soi. Dans mon cas, mes désirs étaient de contenter une personne qui se plierai à ma volonté, tout comme je me plierai, indirectement, à la sienne, dans les limites qu'elle se serait fixée.
L'autre sens, je n'y avais jamais réellement pensé. Ou surtout, on ne m'avait jamais imposé ce choix.
Et surtout, est ce pour me déplaire? Je n'ai pas le luxe de me poser la question. Je suis bloqué.

Mon souffle ralentit petit à petit. Les cordes qui m'enserrent n'ont pratiquement pas bougé suite à mes assauts répétés pour me libérer, je n'ai plus la force de retenter. Qu'importe ce que je veux faire, je suis prisonnier. Mes pensées s'apaisent.
Un doigt vient parcourir mes épaules. Je n'avais pas senti son retour. Un baiser glacé fait frissonner mon corps. Mais pour la première fois, mes mains ne tentent pas de briser les liens.
Les caresses reprennent alors, et je ressens la différence, comparé à quelques minutes plus tôt. La où elle me cherchait, et voulait se venger de moi, elle n'est désormais qu'à l'écoute de mes frissons.

Tout son corps s'active sur le mien, conduit par mes soubresauts. J'ai l'impression que chaque centimètre de ma peau est comme cent fois plus stimulé qu'avant. Que chaque pression fais monter mon désir, que tout baiser enflamme mes sens, que chacune des griffures m'arrache un gémissement incontrôlé.
Mon sexe est empoigné, et très rapidement stimulé. Je sens qu'elle se met sur moi. Ses coups de bassins sont lents, et chaque vibration de son corps me fait tendre mes muscles à leur maximum. C'est fou comme l'homme est faible.

Le rythme s'accélère, la cadence augmente. Je souhaite me redresser, je ne peux pas. Je voudrai caresser sa peau, cela m'est impossible.
Je le ressens au plus profond de moi, cet orgasme qui monte, et qui me déchires les entrailles. Ma tête s'enfonce dans l'oreiller, les couleurs explosent dans ma tête, tandis qu'un râle s'extirpe de ma bouche.
Je suis comme assommé. Je n'ai rien contrôlé.

nonobound
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Re: Petite histoire D un jour

Message par nonobound »

c'est une bonne reprise bien qu'un peu courte mdr

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fredchl
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Re: Petite histoire D un jour

Message par fredchl »

Un beau texte très bien écrit ! Je ne suis pourtant pas trop fan des textes narratifs sans aucun dialogue, habituellement, mais la, j'ai tout dévoré pour suivre le cheminement de ses pensées jusqu' à la fin. :bravo:

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elias_
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Re: Petite histoire D un jour

Message par elias_ »

Merci pour les premiers retours :D
Du coup l'inspiration est venue assez directement, à voir ce que ca donne ^^

La lumière transperçait les rideaux au moment ou les menottes tombaient sur le matelas.
Je sentait également mes bras se détendre lorsque la corde me libérait de sa morsure.
Ce moment était comme en dehors de l'espace temps. Presque absurde. D'une soirée ou on ne se connaissait pas, nous venions de partager une nuit soumis aux désirs de l'autre.
Il s'installait alors ici une timidité presque étrange, lorsque nous étions enfin libre de toute contrainte tout les deux. Comme deux enfants ayant fini de jouer, un simple sourire s'affichait sur notre visage, alors que nos yeux avaient du mal à se trouver.
Je remarquait rapidement que mes poignets allaient mettre une bonne semaine à retrouver un état normal. Dans l'action, je ne m'était pas rendu compte de la force qui étaient appliquées dessus.
C'est lové l'un contre l'autre, sans un mot, que nous rattrapions le sommeil échappé.

J'ouvre les yeux. Je ne prends pas la peine de vérifier à côté de moi, je sais qu'elle n'est pas dans le lit. 2h00, donc toujours debout pour son travail.
J'étouffe un baillement et m'étire.
Mes yeux sont habitués à la pénombre, je ne ressens même pas l'envie d'allumer la lumière, tant chaque chose est à sa place dans cette chambre. Et dire que je me croyais maniaque...
Je sors de la chambre que nous avons investi lors du départ de sa colocatrice, deux mois plus tôt. Emmenager cinq semaines après notre première rencontre, il fallait oser, mais nous l'avions fait.
Au départ, ça avait été presque du même acabit que la première soirée. Complicité, compréhension, chaleur torride. Rien à jeter.
Mais alors que j'étais bien installé dans une grande entreprise, dans un poste qui me donnait responsabilité et travail, je n'étais rien à côté de ce qu'elle devait subir, en pression, en investissement. Le fait d'avoir sa boite exacerbait certains trait de son comportement.
Ainsi, rapidement, je passais mes soirées seule.
Mais putain j'étais fier de l'avoir prêt de moi.
Le seul inconvénient (parce que oui, la voir rarement n'en était pas un, tant cotoyer une femme passionée par ce qu'elle faisait était tellement plus enrichissant) était que nous n'avions plus de moment d'insouciance comme auparavant.
Même les instants ou les cordes sortaient du placard étaient chronométrés. Etreinte, contrainte, plaisir. Mais avec le reveil a portée de vue. La tête ne suivait plus l'abandon observé par le passé.

Je pousse la porte, et plisse mes yeux devant la lumière du salon.
Presque recroquevillée sur sa chaise, vétue de ma chemise (c'est quoi ce délire avec mes chemises, sérieux!?), son visage baissé était recouvert de ses cheveux, tandis que sa main devait laisser à découvert des ongles à ronger.
Je passe ma main dans mes cheveux, tandis qu'elle se lève, ayant senti ma présence. C'est son dernier jour de tour de table, soit le moment ou elle va savoir si les fonds dont elle a besoin pour continuer vont être donné par les investisseurs américains. Mais cela lui sera précisé par son associé dans 4h. Comment dormir dans ce cas la?

Je m'agenouille près d'elle et lui prends les mains. Ses yeux étaient rougis par la fatigue et le stress. Sa peau était froide, et accentuaient les tremblements de ses doigts.


-Ca ne sert à rien. Tu ne peux rien faire?

Elle soupire, retire ses mains des miennes pour les passer dans ses cheveux.

-Je... je sais... Mais je n'arrive pas à dormir.


Je me redresse, récupère mon portable et mets une musique au hasard.
Quelques notes de Goldman, "Fermer les yeux". Quel choix judicieux. La lumière s'éteint doucement

Et puis cette ombre au fond de l'ombre. Et puis ces deux mains qui se nouent

Mes doigts parcourent sa nuque. Elle ne sait pas si elle en a envie. Elle sait qu'elle ne veut avoir la tête qu'à cela. Mais elle va vite comprendre que je vais savoir mieux qu'elle.
Une corde se noue autour de son poignet droit. Un frisson. Une promesse. Elle se fixe sur le pied arrière droit de la chaise.
La seconde devient rapidement symétrique.

Longues secondes inertes. Le corps à l'abandon. Gestes lents, cigarettes. Puis s'essuyer le front.

Je me pose face à elle, à genoux. C'est pourtant elle qui se trouve ligotée. Mes mains parcourent ses jambes, du bas de son boxer jusqu'à ses chevilles. Un baiser s'y dépose, les lèvres remontent jusqu'à ses genoux.
Deux tours de cordes, et les voila solidaires des pieds de la chaise.

Tu peux prendre ses lèvres. Tu peux goûter sa peau . Décider de ses gestes. Même dicter ses mots...

Ce baiser qu'on se donne à la puissance d'un premier jour, et le gout d'un vécu, d'une compréhension, d'une complicité. D'une fusion. Puis un regard.

Soumettre à tes plaisirs, Tant que le compte est bon. Arracher des sourires. Même changer son nom.

Je me dirige vers le scotch. Je ne trouve pas cela esthétique, mais je ne veux pas qu'elle puisse murmurer quoi que ce soit. Je ne veux pas qu'elle puisse tenter de demander, de questionner. J'en découpe des bandes, lui emplit la bouche d'un tissu, et la scelle désormais complétement.

Ses yeux montrent sa surprise. Elle bouge, légérement, pour que sa tête comprennent qu'elle n'a pas de chance de libération. Je lui montre une dernière fois la pendule. 2h14.

Maître d'une apparence Possédant de si peu D'un vide, d'une absence Dès qu'elle ferme les yeux

Sur la fin du solo de Mickael Jones, je lui appose le bandeau.
lui faire perdre ses repères. Qu'elle n'ait en tête qu'elle, son corps, le mien. PLus rien d'autre ne doit exister, puisqu'elle ne doit plus rien controler. Plus même ses sensations.
Le silence a fait place dans l'appartement. Mes doigts vinrent ouvrir les boutons de la chemise, et se poser sur cette peau, d'une douceur insolente. Ils glissèrent dessus, jouèrent avec. La réaction ne se fit pas attendre. Un début de rire étonné sortit du baillon, tandis que son corps commençait a se contorsionner.

J'appuie mes chatouilles, sur les côtes, le nombril. Je descend sur le haut des cuisses, revient de manière aléatoire sur différents endroits. Ses mouvements pour se libérer ne sont plus feins. Elle tire, se balance, tente de hurler, tout en gardant une respiration saccadée par le nez. Chaque seconde semble s'étirer quand on est dans sa position, et je prends un plaisir presque sadique. Je veux qu'elle ne sache plus comment elle s'appelle. Qu'elle s'abandonne au moins pour cette nuit.

Je bascule la chaise en arrière, la faisant reposer sur le dos. Ses pieds surrelevés sont à ma hauteur. J'aime cette partie du corps ou toutes sensations est décuplée. Et c'est encore plus vrai chez elle.
Mes doigts, mes ongles, ma langue. Tout cela glisse sur ses plantes, remontent à ses orteils, redescendent sur les dessus. Elle tente de les cacher, des les plisser, même de me donner des coups, et les hurlements qui sortent du baillon me font imaginer le nombre de plaintes du voisinage si je n'avais pas mis un tape efficace.
Après prêt de 10 minutes, je la laisse reprendre ses esprits. Elle rit encore nerveusement, la tête contre le sol, protegeant au maximum ses parties sensibles du mieux qu'elle peut, dans l'attente.

Je la remet assise. Le soutien gorge qui lui restait se dégrafe et laisse apparaitre sa poitrine, encore vierge de toute caresse.
Mes cordes vinrent faire le tour, laissant deux bandes fines au dessus et en dessous, les rendant encore plus tendus que d'habitude.
Ma langue titille le bout de son sein, le suçote, joue avec. Puis mes mains vinrent s'ajouter au bal, glisser vers ses cuisses, ses jambes, remonter aux endroits les plus sensibles.

De longues minutes, à l'écoute de ses sensations, à me nourrir de ses gémissement d'excitations, ses mouvements pour guider les miens, ses rejets de tête en arrière pour retirer les cheveux qui venaient troubler le cheminement de mes doigts.
Mais cela est trop tôt. Mes doigts fretillent encore, et vinrent glisser sur ses côtes sans prévenir.

La chaleur monte vite, j'alterne de plus rapidement entre chatouilles, morsures, caresses, baisers. Mes doigts jouent sur ses plantes de pieds, mais savent également guider le plaisir de son bas ventre. Ma bouche la couvre de baiser, jouent avec ses sens, glisse, goute. Son corps tout entier vibre de différentes manières, pour différentes raisons.

Je continue avec elle comme cela pendant plus de quarante minutes. Je la sens épuisée, frustrée, à fleur de peau tant tout ce qu'elle a ressenti était rapproché et intense.
Me posant à genoux face à elle, après l'avoir remise assise une enième fois, je m'applique pour que ma langue viennent libérer tout ce qui avait été emmagasiné, dans un orgasme visuellement puissant.
Je ne sais pas si cela était mémorable pour elle, mais je pense que pendant tout ce temps, plus rien n'existait à part elle et moi. Et c'est ce que je voulais lui faire vivre. La détachant, je la porte jusqu'au lit, où, j'espère, elle pourra profiter d'un peu de sommeil.

nonobound
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Re: Petite histoire D un jour

Message par nonobound »

joli suite toute en douceur :)

j'espère que tu en as d'autres :) :)

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fredchl
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Re: Petite histoire D un jour

Message par fredchl »

Une manière extrêmement sensuelle de liberer sa partenaire du stress professionnel ! :bravo:
J'écouterai Jones et Goldman d'une autre oreille dorénavant... :-)

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Mad Hatter
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Re: Petite histoire D un jour

Message par Mad Hatter »

Je t'aime quand ton grand oeil verse
Une eau chaude comme le sang ;
Quand, malgré ma main qui te berce,
Ton angoisse, trop lourde, perce
Comme un râle d'agonisant.

J'aspire, volupté divine !
Hymne profond, délicieux !
Tous les sanglots de ta poitrine,
Et crois que ton coeur s'illumine
Des perles que versent tes yeux !

http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassi ... riste.html

:cry: Tu m'as mis la larme à l'œil. :admire: C'est très beau ce que tu as écris Elias_ :admire:

Merci à Fredchl d'avoir attiré mon attention sur cette perle. Image
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
Jervis Tetch dans L'asile d'Arkham


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les synonymes de fou sont intéressants Image

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elias_
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Re: Petite histoire D un jour

Message par elias_ »

Mad Hatter a écrit :
:cry: Tu m'as mis la larme à l'œil. :admire: C'est très beau ce que tu as écris Elias_ :admire:
Venant de la part de quelqu'un qui post toujours des choses fines et intelligente, le compliment ne peut être que meilleur. Merci à vous trois :timide: :timide: :timide:

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