Petite histoire D un jour

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elias_
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Petite histoire D un jour

Message par elias_ »

Première histoire. Je pense sincèrement que la qualité est pas top, J attendrai des commentaires pour m améliorer ;)

De base l orthographe est folklorique, les accents bordéliques, descriptions approximatives ...
C est écrit sur un portable dans le RER, je referai la mise en page et les corrections plus tard
ça donne une idée de l image que J ai du bondage, meme si ca reste tres soft



Chapitre 1 : La rencontre


Le vent détends légèrement les fils des cannes, mais ne fait que bruisser les feuilles des arbres. Un jour et demi que j attendais au bord de l'eau qu'un poisson morde à l'hameçon. Un jour et demi que le détecteur de touche n avait pas osé émettre une seul bip. Et cela me pourrissait parfaitement mon week-end détente.
A quelques kilomètres de chez moi, en banlieue nord de Paris se trouvait ce lac privé, au milieu d une forêt. L endroit était à l'écart de la ville, et n'attirait que les promeneurs dans les chemins balisés.
Il était dix heures du matin, et j'avais déjà envie de partir, au lieu d attendre la fin des 48h déjà payé à Lionel, le propriétaire de l'étang, soit en début de soirée.
Je jette mon portable sur le fauteuil au bord de l'eau, et laisse derrière moi la voiture, la tente et les cannes pour me relaxer et prendre l'air. Le but était de réattaquer le boulot détendu, je vais déjà essayer de ne pas le reprendre frustré.
Je passe à travers les deux fils barbelés qui délimitent le camp. Lionel m a prévenu : pas tellement de chemin balisés, on doit le faire nous même, sans abîmer ce qui pousse.
Après avoir précautionneusement écarté tout un tas de branches, je me baladais tranquillement, et sans trop savoir où j allais.
La forêt était dense, et entourée de champs ( ou de lacs) privés. Pas grand monde ne semblait s'y aventurer.
Les oiseaux gazouillaient, les feuilles tombaient, les lapins gambadaient.. Non mais vraiment y avait que le poisson qui voulait vraiment m emmerder à rester chez lui!

Parmi le beau bordel ambiant dans cette forêt grouillant de faune, je cru voir à travers un buisson pourtant épais, du mouvement!
Tant pis pour le poisson, allons observer un cerf !

Et c était pourtant un tout autre animal qui apparut à mes yeux lorsque je m approchais à pas de loups.
Châtains, dans les 1m70, relativement fine, une jeune femme ajustait maladroitement un bandeau sur ses yeux. Assise par terre, sur une couverture, elle avait une corde enroulée autour de ses chevilles, et des menottes à la main.
Vêtue d un débardeur, d'un short en jean et de ballerines, elle s allongea sur le ventre, et souffla un grand coup. Les menottes vinrent s enrouler autour de la ceinture qui lui enserrait la taille et venaient se refermer sur ses poignets, dans son dos.
L ensemble était très... Étonnant !
En observant plus attentivement, je vit qu'une fine corde avait été suspendue au dessus d'elle, attachée a une branche, et finissait par un noeud emprisonnant une clé, certainement celle de la libération.
La hauteur avait été suffisamment bien dosée pour que cela ne soit pas facile de l'attraper, puisque ses chevilles avaient été attachées croisées, et l'empêchait de se retourner pour se lever. Il fallait donc qu elle se contorsionne sur le ventre afin de l'avoir.
Je tenta ( innocemment) de me rapprocher silencieusement de la jeune femme. Elle semblait rougit par le début l'effort qu elle faisait afin l'attraper une clé qui en plus de balançaient sous le coup des essais pour l'atteindre.
Mais je compris rapidement, en étant suffisamment attentif, qu'autre chose perturbait sa progression pour se liberer.
Une télécommande près d elle, un souffle qui s accélérait bien trop vite, un léger fond de vibration dans L air... Il semblerait que la jolie ( parce qu elle l était, clairement) demoiselle se soit donné un moment de plaisir dans l effort.
D ailleurs, la probable excitation de l instant lui fit rapidement atteindre un état où elle ne tentait plus de prendre la clé, mais de contrôlait son corps, qui s arquait sous les vagues de plaisirs intenses qu elle semblait subir. De légers gémissements vinrent à mon oreille, puis l'instant arriva, tout son corps se contracta, sa bouche s ouvrit pour lâcher un cri de plaisir silencieux, ses jambes se replièrent, laissant tomber ses chaussures, ses mains s'ouvrirent, comme un signe d'impuissance, avant de se relâcher complètement, emportées par un orgasme visuellement puissant.
J'avoue que je trouvais ce spectacle absolument magnifique, malgré mon état de pervers voyeur.
Je n'avais pas trop osé me rapprocher, restant à 8 mètres, prêt d'un arbre, et restait un peu... Béât d admiration devant la situation.
La suite semblait logique. Remise de ses émotions, la jeune femme reparti à L assaut de la clé. Au vu de ses efforts, elle devrait y arriver prochainement, bien que sa respiration haletante semblait prévoir une nouvelle perte de contrôle. C'est un peu comme un compte à rebours, sans quoi il faudrait recommencer encore et encore.
Je m approchait doucement. Pourquoi d'ailleurs ? Mèrdeuuh, Elias tu nous fais quoi la ?

Je devais voir ce spectacle de plus près. Pour l instant, elle semblait trop occuper pour entendre mes pas, déjà bien dissimulés par les bruits de la nature.
Je suis à deux mètres d elle, et en me penchant, je peux attraper le fil qui contient la clé des menottes.

Elle essaye toujours de se redresser, jouant avec ses genoux pour faire monter son bassin, et donc ses mains, pour attraper l objet en question. Le bout de ses doigts le touche d'ailleurs, amplifiant son balancement. Je fais un pas de plus. Je vois cela comme une opportunité.
Une brindille craque sous ma chaussure, faisant raidir la demoiselle.
Elle semble tendre l'oreille. J en profite pour attraper le fil, et le garder en main, hors de sa portée.
Je fléchis les jambes, laissant entendre un second craquement, de mon articulation cette fois, ce qui lui tira une grimace inquiète et lui fit jouer des doigts frénétiquement pour se libérer.
Je toussote exprès, ne lui laissant plus aucun doute sur la présence d'un individu. Elle tourne la tête sur sa droite, comme pour me regarder alors qu elle estaveugle. En même temps, je sens son souffle s accélérer.

⁃ Je crois comprendre..

Ma voix la fit frissonner, et elle arrêta tout mouvement de ses bras.

⁃ je crois que je comprends, vouloir lâcher prise complètement. N être maître D aucun de ses mouvements, etre prisonniere des sensations de son corps sans pouvoir y faire quelque chose. Ne plus rien maîtriser, juste subir.

Elle ne réagissait pas. Seul quelques mouvements de bassins incontrôlés troublaient son immobilisme.
Elle sembla vouloir dire quelque chose, se ravisa, ne laissant échapper qu un souffle.

⁃ Mais le faire à l'extérieur, dans un endroit aussi paumé soit il... Ca témoigne sans doute d'une envie inconsciente de ne pas se laisser la possibilité de se libérer. De tomber sur quelqu'un qui profite. D'un homme mal intentionné...

Elle fit non de la tête, je ne lui laisse pas le temps de continuer.

⁃ J avoue imaginer le plaisir qu on doit avoir en étant maître de sa partenaire . De l'avoir, abandonnée à soi, et diriger la moindre de ses émotions, la moindre sensation....

Elle semble moins concentrée sur ce que je dis, beaucoup plus à refouler ce que les vibrations sous son short semblent l'emmener.

L ensemble était saisissant, et certainement assez unique pour elle. Si peu sûre d elle au depart, à chercher une perte de controle, elle se retrouvait à devoir réfréner un orgasme devant un inconnu.
Elle se mordillait les lèvres, tira sur sa ceinture dans une dernière tentative pour se liberer, puis reposa sa tête contre la couverture, en signe de résignation.

Je déchire un papier, avec un numéro de téléphone inscrit dessus.

Je le glisse entre deux de ses orteils, qui se refermèrent de surprise.
Je me releva, laissant la clé retourner dans son mouvement de balancier, sans un regard en arrière. Le dernier son que j'en eu fut un cri de plaisir, synonyme d un orgasme plus violent que le premier.
Arrive devant mon poste de pêche, je ne revenait toujours pas de ce qu il venait de se dérouler. Irréel....
Tout comme le fait qu en mon absence, deux Cannes avaient eut une touches, s étaient emmêlées, et avaient fait tomber le support à Cannes dans l'eau....
Meme les poissons me mettent la misère...





Chapitre 2 : le rendez vous

⁃ Je m attache assez vite aux gens.

Le silence qui suivit fut la première allusion à ce qu il s'était passé une semaine plus tôt.
Avant cela, un café, puis un restaurant avec une Léa absolument incroyable. Des yeux noirs à faire tomber les mouches ( cette expression n existe pas, mais je n avais pas mieux sur l instant), un visage fin, un sourire charmant... Physiquement, elle était à tomber.
Elle avait troqué son jean contre une robe d été fleurie, et ses ballerines contre des talons
Responsable du développement d un programme algorithmique d intelligence artificielle, dans une start up, elle avait également un humour fin, et un esprit vif.
Limite un peu trop parfaite dans le premier abord.
Quelques jours après notre... Première rencontre dans la forêt, j avais reçu un sms. Simple, sans fioritures. Juste : " salut, moi c est Lea. Ét je ne sais pas par quoi commencer ..."
Après quelques échanges simples et informelles, on se rencontre dans Paris meme, le vendredi soir. Un gros stress avant d y aller, une liste mentale de tout pleins de sujets à aborder pour attenuer le malaise naturel qui s établirai.
Presque comme deux potes, on se raconte nos vies, on discute, àvec une part de séduction non dissimulée.
Ét jusqu à cette phrase, rien ne semblait croire que une scène presque irréel avait eu lieu près d un lac, en pleine partie de pêche.

Elle se gratta la tête, pendant que je buvais un verre d eau... Chacun a ses tics lorsqu ils sont gênés.

⁃ Alors... débuta t elle, par où commencer....

Je la regardai, sans paraître moqueur, ni profiter de son embarras, mais plutot intriguée.

⁃ J ai eu cette envie sur un coup de tête... J ai découvert ce genre de... Pratique via 50 nuances de Grey.... oui je sais, c est une œuvre epouvantable mais voilà, ca m a... Donne envie de découvrir ce genre de sensation, sans L hélicoptère ni les cravaches.
Ses joues devenaient pourpres.

⁃ J ai une amie qui m a conseillé de vivre à fond le truc, pour me liberer un peu de mon boulot qui, tu l as compris, est... Stressant. J ai eu un copain y a quelques temps qui avaient accepté de m attacher au lit, mais... Àvec ou sans lien, ça ne changeait rien... J avais pas de ... Sensation d être...
Elle s empourpra encore plus, tentant maladroitement de trouver ses mots.

⁃ D être vraiment ligotée.... D être livrée à lui... Je sais pas si c est cohérent ce que je raconte
Je sourit en acquiesçant doucement.

⁃ Je comprend L idée.
Elle me sourit timidement.

⁃ La semaine dernière je revenais de chèz cette fameuse amie qui m a donné un attirail pour .... Me décoincer par rapport à ca, je sais pas, et J ai un peu pêté un plomb sur la route du retour. J ai vu cette forêt, je savais que ma colloc était chez moi àvec son mec. Je suis donc sortit, J ai marche une vingtaine de minutes, a L écart des chemins... La suite tu la connais...
Elle prit un verre d'eau, pour retrouver une contenance, tandis que je remerciais le serveur des deux desserts qu il apportait.

⁃ Je me suis senti... Tellement conne! De ce qui aurait pu se passer! J ai mis cinq minutes a enfin me liberer apres ton depart, ét J ai couru à la voiture pour repartir chez moi. Ét... J avoue avoir hésité à te rappeler, te remercier, a cramer ton numéro en même temps que ma fierté. Je savais pas trop quoi en penser ...
⁃ T as eu L air de profiter un peu quand même.

Elle rit, troublée.

⁃ Oui evidemment, mais mélangé à cette peur d avoir quelqu un qui me regardait et qui pouvait ... Tout me faire. C était assez ... Indescriptible ... Les yeux bandés en plus ...

L ambiance semblait s apaiser, et je poussait la discussion dans ce sens, en parlant de ce que J avais pu lui dire à ce moment là. Que je trouvais ce genre de pratique assez séduisante, et que ce qu elle avait fait était... Certes assez insconscient, mais relativement excitant, dans L idée.
On semblait sur la même longueur d onde à ce sujet, ét la soiree se prolongea de deux bonnes heures où on apprit à se connaitre tout les deux. Une soiree charmante, conclut par un énième verre en terrasse, avant que je la raccompagne chez elle.
Elle avait repris de l assurance, et la gêne légitime s était transformée en complicité précoce.
Et c est emplie de cette complicite mutuelle que nous nous embrassames devant la porte de son bâtiment.
Je me perdit quelques secondes dans ses yeux, le temps pour elle de formuler par son regard, puis de vive voix, une proposition pour prolonger la soiree.

L appartement possédait une pièce principale relativement bien rangée. Une grande tele trônait au fond de la pièce, tandis qu un canapé lit était deplié devant.

⁃ voilà ma chambre et la salle à manger en même temps. Ma colloc se prends la seule vraie pièce, a côté. Tu comprends mes envies d intimité quand elle est la. Mais la, elle est en week end.
Elle descend de 5 centimètres quand elle retire ses talons, et me fait face, avec mon mètre 85.
Ses bras entourèrent mon cou au même moment où les miens enserraient sa taille. Un premier baiser, doux, puis un second, plus intense. Ses lèvres trouvent mon cou, ét je sens sa bouche mordre ma peau.
Je recule la tête, et la regarde, presque surpris, et elle m offre alors un magnifique sourire espiègle, ponctué par cette phrase presque murmurée: " c est pas moi...."

Le ton était donné.
Tres vite, ses mains trouvèrent les boutons de ma chemise, qui fut quasiment arraché, tandis que J envoyait valser sur le frigo sa robe.
Une fois tout deux en sous vêtements, L ambiance monta encore D un cran.
Elle me plaqua contre le mur, laissant sa bouche vagabonder contre mon torse, laissant baisers et morsures aux endroits sensibles.
Je lui rends la pareille, puis je nous repousse du mur. Ses jambes s enserrèrent autour de ma taille, et ses bras s enroulèrent autour de mon cou.
Je la plaque au même endroit, puis saisit ses poignets et les cloue d une main au dessus de sa tête.

Un échange de regard, une flamme qui s anime. Elle tente par réflexe de se débattre, puis, presque subrepticement, ses yeux se posent sur le meuble à côté de son lit.
Le message est passé. Je me retourne et la jette littéralement sur le matelas. Tandis qu elle se redresse, J ouvre le premier tiroir. Quatre cordes, deux paires de menottes, un bandeau.
Je saisis une corde de petite taille, me retourne vers elle. Elle cache les mains derrière son dos, inaccessibles.
Pas pour longtemps.

S'en suis une lutte acharné pour lui attacher les mains. Mes mains parcourent son corps, déverrouille le soutien gorge qui laisse dévoiler deux nouveaux points faible. J embrasse, je mordille, je caresse. Mes doigts lui griffent la peau, puis se font plus doux, plus appuyés, ét de concentrent dans les zones qui ne tardent pas à lui tirer des gémissements, au point que D elle meme, elle me tende ses poignets.

D un air victorieux, je fais plusieurs tour autour, ét je les verrouille en passant la cordes entre les deux en faisant un noeud. Je serre, presque trop. Je veux qu elle se sente prisonnière, bien plus que dans sa forêt.
J attrape une autre corde, la lie à ses mains, et la noue a une extrémité de son lit, sous le matelas.
La voilà les bras au dessus de sa tête. Pendant la manœuvre elle laissait vagabonder ses lèvres sur mon torse. Qu elle profite, tant qu elle peut.
Le bandeau noir vient couvrir son regard. Elle souffle sur les cheveux qui lui recouvrent le visage, tente d extirper ses mains de leurs liens, sans succès.
Je me positionne en face d elle, nos deux sexes face à face. Les derniers sous vêtements qui nous restaient on rejoins le reste en atterrissant quelque part dans la cuisine.
Je lui mords doucement son ventre, lui caresse les seins du bout des doigts.
Elle glisse ses pieds vers mon entrejambe, le caressant de la plante et de ses orteils.
Je vois.
La sensation est loin D être désagréable, mais ce n est pas ce que je prévoyais pour elle.
J attrape les deux autres cordes restantes.
Je fais deux tours autour de sa première cheville, et la lie au haut de sa cuisse. Je fais la même chose avec l autre jambe. Elle semble surprise, teste la solidité, se hisse sur la pointe de ses pieds et soulève son bassin.
Je profite pour glisser mes jambes sous ses cuisses.

Le premier coup de bassin la surprends, le second la fait sourire. Mes mains parcourent son corps à la recherche de points sensibles. Je mords, je caresse, j embrasse. Jamais s arrêter, toujours surprendre. Un temps j accélère le rythme, puis je change, allant très lentement. Mes doigts parcourent ses jambes encordés, viennent glisser sur la plante de ses pieds.
Elle étouffe un rire mêlé de plaisir.
La chaleur monte, le plaisir bouillonne du fond du ventre. Je sens son corps se contracter, les muscles se rendre puis... Je L arrête.
Simplement, sans aucune forme de contact, je me recule.
Je sens sa frustration monter, elle étant à deux doigts de L instant de pur plaisir. Elle tente réellement de se détacher, forçant sur les noeuds, gémissant une insulte presque audible qui m est destiné .

Je me relève, la laissant ruer son bassin pour essayer de se liberer.
Restant sourd à ses appels, je m en vais fumer une clope sur son balcon, un pantalon plus tard.
Ét apres L avoir fait suffisamment attendre, je reviens à ma place. Elle me traite d'enfoiré, elle a pas tort.

Je relance les hostilités dans la même position. Cette fois, j écoute son corps, je me cale sur elle. Nos bassins se synchronisent, nos souffles deviennent courts....


Lovés l un contre l autre dans le lit, on reprends nos esprits.
Mes mains passent sur ses marques de cordes présent sur ses jambes.


- C était ... Pas trop mal, estima elle.
- Tu laisses un inconnus chez toi T attacher nue ? T es définitivement irrécupérable!
- Je crois qu avec l épisode de la forêt... Tu es L homme le plus digne de confiance que je connaisse !
- M ouais, répliqua je, J ai quand même hésiter à me barrer àvec la tele !

Elle sourit. Je repris.
- On va dire que c était une bonne introduction ! Pour un premier soir ! Soft, mais pas trop mal.
Elle planta son regard dans le mien.
- A quand la suite ?
Dernière modification par elias_ le 07 août 2016, 14:29, modifié 2 fois.

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fredchl
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Re: Petite histoire D un jour

Message par fredchl »

Un bon texte ! J'ai bien aimé l'expression "Des yeux noirs à faire tomber les mouches" ! :-)

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elias_
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Re: Petite histoire D un jour

Message par elias_ »

:D
Merci, c'était l'inspiration du moment.
Etant relativement habitué à du RP, j'aime bien écrire, mais dés qu'on va passer le cap du Bondage... Je perds un peu mes moyens. Assez difficile d'être du point de vue de l'attacheur tout en essayant de faire comprendre ce que ressent l'attaché... Pis bon c'est que ma première ^^'

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fredchl
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Re: Petite histoire D un jour

Message par fredchl »

Oui, je te rejoins là, écrire des bonnes scenes de bondage, c'est assez difficile.

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elias_
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Re: Petite histoire D un jour

Message par elias_ »

Petite suite, à voir si ça corrige certains défauts ;)


Elle ferme les yeux. Ma bouche remonte du bas de son ventre, jusqu'au creux de son cou, sans la toucher. Ma respiration provoque un frisson sur sa peau.
Elle est nue, d'une beauté à couper le souffle. Dans l'attente de ce que je m'apprête à faire, elle reste calme, allongé sur ses draps blancs. Tout autour, un certain nombre de cordes, l'entourant tel un cadre autour d'un chef d'oeuvre. Les deux paires de menottes, une ceinture en cuir, un oeuf vibrant, voilà pour compléter l'attirail.
Je ne sais pas quoi faire d'elle encore, mais mes mains sont douées d'une volonté propre. Elles prennent une corde, et la laissent trainer sur la poitrine de la jeune femme.
Puis elles saisissent ses épaules, et la tourne sur le ventre. Léa se laisse faire, mettant d'elle même ses mains dans son dos, et rapproche ses jambes.
Ma tête se synchronise enfin avec mon corps. Je glisse la corde autour de ses mains croisées. Je fais un, deux puis trois tours. Je verrouille le tout par un noeud hors de portée. C'est le strict minimum.
De nouveau, le bandeau recouvre ses yeux. Je veux une ambiance particulière pour ce nouvel échange. J'attrape également un foulard qui tronait sur sa chaise. Je forme un baillon, pas forcément le plus efficace, mais je veux qu'elle sente la contrainte. Je souhaite qu'à chaque fois qu'elle veut s'exprimer, elle ne puisse formuler que des gémissements indistincts. Je veux également qu'elle perde toute possibilité d'utiliser ce sens, excepté pour ressortir les sensations de l'instant présent.
La voilà privé de la vue et de la parole. Cela ne me suffit pas. Je prends les boules quiés que je lui ai demandé précédemment. La voila désormais sourde.
Je pose ma main sur son dos. Je sens son coeur s'accélérer. Désormais, plus moyen de faire demi tour.
La ceinture entoura ses bras et son ventre, juste en dessous de sa poitrine. Le cuir souligne parfaitement ses formes. Je la tourne sur le côté. Ses seins pointent vers l'avant, et ses poignets, plaqués dans le bas de son dos, lui donne une cambrure les mettant encore plus en avant.
Je la fais repasser sur le dos, et descend du lit, à la hauteur de ses pieds. Mes mains ne peuvent pas s'empêcher de glisser mes doigts sur ses chevilles, descendant jusqu'à ses orteils. Cela fait trop longtemps qu'ils sont libres désormais.
Je saisis une seconde corde, et ligotent ses jambes. Une troisième vient s'ajouter à ce lien, reliant les poignets a ses chevilles. Ses mains peuvent toucher ses plantes de pieds.
Je regarde ce que je viens de faire. Léa tente de se débattre, légérement, de tester la solidité de ses entraves. Un gémissement vient conclure cette tentative. Il semblerait que cela tienne.
Elle glisse sur le côté, laissant découvrir son corps tendu par les cordes. La contrainte lui va à merveille : le baillon entre ses lèvres fines laisse entrevoir ses dents qui mordent dans le tissu, la ceinture semblent contenir les assauts de ses bras pour se défaire, les cordent mordent joliment sa peau, et leur blanc contraste avec la couleur presque doré de la jeune femme.
Chaque mouvement, chaque touché semble amplifié depuis qu'elle est devenue aveugle et sourde. Dés lors, je goutte à sa peau, je caresse chaque parcelle de son corps.
Une huile de massage vient rejoindre l'attirail que j'ai autour de moi. Je la laisse couler sur la pointe de ses seins. Elle tressaille de surprise. Mes doigts glissent sur elle désormais. Sa peau est tendue à son maximum, traduisant l'excitation qui monte. Elle laisse échapper un gémissement quand j'étale la lotion sur l'ensemble de son ventre, puis de ses jambes.
Mais je souhaite que son corps soit sollicité de toute part.
Je prends l'oeuf dans ma main, et je l'active via la télécommande. Les vibrations commencent immédiatement. Sans ménagement, je le plaque contre son sexe.
Un cri étouffé vient trahir sa surprise. Je le fixe avec une corde, puis je me concentre sur elle désormais.
Allongé sur le côté droit, les mains reliés dans le dos et à ses chevilles, elle commence à rougir de l'excitation que lui offre les vibrations.
Mes mains s'attaquent alors à son corps, enduisant chaque endroit d'huile. Ses hanches, son nombril, ses jambes.
Profitant de l'instant, j'enduis également ses pieds fins. J'en profite pour y glisser quelques baisers, et y laisse passer mes ongles. La sensation de chatouilles couplée à celle dans son intimité donne un gloussement étouffé mêlé à un gémissement de plaisir.
Les premières contractions de plaisir ne tardent plus, tandis que mes mains ont repris leurs ballet sur ses seins. Quelques minutes après, c'est un orgasme qui semble secouer chaque partie de son corps.
Je n'interromps pas encore l'oeuf. Je ne la touche plus, la laissant seule, dans sa bulle. Il n'y a qu'elle, dans l'obscurité, le silence.
Puis je m'allonge sur le côté, face à son corps. Je l'attire à moi, sa poitrine contre la mienne, mes bras entourant son ventre. Je retire également son bandeau, plongeant dans son regard à couper le souffle, pour qu'elle me fasse partager ce deuxième orgasme.

Je lui retire ensuite l'oeuf, puis le baillon, et enfin le lien qui lie ses jambes a ses mains.
Collés l'un a l'autre, nos yeux se ferment, ensembles.
Dernière modification par elias_ le 08 août 2016, 18:51, modifié 1 fois.

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fredchl
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Re: Petite histoire D un jour

Message par fredchl »

Un très bon nouveau passage, sensuel et détaillé ! :bravo:

nonobound
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Re: Petite histoire D un jour

Message par nonobound »

ah mais elias tu m'épates, avec autant de détail si bien écrit ça fait plaisir.

on se sent beaucoup investit et surtout on peut largement imaginé l'histoire comme si nous la vivions

vivement la suite alors :)

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Utten
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Re: Petite histoire D un jour

Message par Utten »

Comme tout ça est bien amené! C'est très très bon. (sauf pour les fautes d'orthographe)(désolé, ça m'a échappé)(ok, ok, je sors...)

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elias_
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Re: Petite histoire D un jour

Message par elias_ »

Merci beaucoup!
Je tente une autre situation, pour en finir avec cette belle soirée!

Après quelques minutes à peine, je la sens se retourner, m'offrant son dos.
Par précaution, je vérifie ses liens, et la bonne circulation de son sang.
Tout semble normal. Je me colle tout contre elle. Je sens ses mains entravés se poser sur mon sexe, et commencer de lentes et très sensuelles caresses. Malgré le peu de liberté dont elle dispose, elle réussit à me monter à un degré d'excitation proche de l'orgasme. La vue que m'offre son corps et ses mouvements restreints n'arrangent rien.

J'apprécie l'effort ! Pourtant je m'écarte d'elle. Je n'en ai pas encore terminé. Elle n'a pas totalement perdu ses repères et ses libertés.
Je la laisse à ses contorsions afin de faire le tour de l'appartement.
Je trouve l'endroit souhaité rapidement, au milieu du salon. Un crochet fixé au plafond, relativement solide, qui devait servir à la fixation des grands lustres de ces vieux bâtiments parisiens. Cela suffira à ce que je veux faire.

Je remet ma chemise et mon pantalon, de telle sorte à pousser l'inégalité dans nos situations respectives.
Elle me regarde, toujours assourdie et baillonnée. Je bouge mes lèvres, faisant semblant de m'adresser à elle. Elle ne comprends pas et tente de me le faire savoir. Je sourit, moqueur, et reçois un grognement en retour.
Elle me regarde, intriguée, lorsque je la prends dans mes bras et que je la dépose, debout, dans ce salon.
Alors qu'on évoluait dans la pénombre, j'allume la lumière principale, ainsi que toute les lampes. Je veux qu'elle se sente visible, observée de partout.
Pour accentuer ce phénomène, le foulard qui recouvrait sa bouche va finalement prendre place sur ses yeux.

Son équilibre est précaire. Ses pieds joins tentent de rester stable. La perte de la vue ne va pas l'aider. Elle bascule rapidement sur un côté. J'attends le dernier moment pour la rattraper, au même instant ou un cri de surprise sort de sa bouche.
Je la remets droit, et la maintien par les épaules le temps de défaire la ceinture qui entourait son torse. Puis je détache ses mains. Elle ne doit pas se sentir libre pour autant.
Je lui réenroule une corde autour de ses poignets, à l'avant cette fois, et avec plus de tours que nécessaire. Une bande de dix centimètres de corde blanche recouvre désormais ses avants bras.
Je les lève au dessus de sa tête, et vient faire passer une seconde corde au crochet.
Le nœud est fait, je recule pour voir mon œuvre.

Aveuglée, ses bras sont au dessus de sa tête. Ses jambes sont dans un équilibre relativement précaire. Je fais une moue déçu. Je suis sûr que je peux faire mieux.
Je reprends le nœud et la corde, et la retends. Je sens que cela se répercute sur ses bras, et forcent ses pieds à monter sur leurs pointes.
Tout ce corps tendu à son maximum... Elle se mordille les lèvres, et se concentre sur son équilibre.

Je la laisse au milieu de cette pièce, et l'observe sous toutes les coutures. J'ai l'impression que ses boules quiés sont d'autant plus contraignantes ici. Elle ne sait pas ou je suis, se dandine sur elle même. De temps en temps, je fais glisser mes doigts par surprise sur son corps, puis me recule, me laissant apprécier son impuissance.

Je la laisse ainsi une dizaine de minute. Au fur et a mesure, j'entends de plus en plus de gemissements etouffé, de respiration forte. La tension est dure, ses muscles commencent à se crisper. Pourtant elle ne dit rien. Son baillon était retiré, mais une quelconque demande serait comme une défaite. Alors elle attends, que je daigne m'occuper d'elle.

Je vais prendre l'appareil reflex que j'avais aperçu en haut d'une armoire.
Il semble en état de fonctionnement. Je me cale a un endroit, et tente une photo de l'ensemble.
Un souvenir de cette belle nuit.

L'idée va être plus intéressante en lui rendant l'ouïe.
Dés le premier clic résonnant dans la pièce, elle se raidit. Elle se tourne vers la source, et sa tête semble faire un non à peine perceptible.
Je me décale sur le côté et en prends une seconde.
Elle tente de ramener ses bras vers elle, pour se protéger de la photo, en vain. Elle me tourne le dos, comme une tentative inutile afin de se cacher.
Peine perdue, je la suis en silence, trouve à chaque fois un nouvel angle.
Je me rapproche d'elle, prends uniquement son visage, sa bouche, ses mains. Je fais en sorte que chacun de ses mouvements d'esquive soient absolument vains. Qu'elle sente l'objectif à quelques centimètres d'elle.
Je retire son bandeau. Ses cheveux sont en batailles, accentuant le regard presque assassin de ses yeux. Elle n'a vraiment pas l'air d'être à l'aise, et me le fait savoir. Mais elle reste toujours silencieuse. Elle ne se plains pas. Elle ne cède pas.
La richesse des photos s'aggrandissent lorsqu'elle décide d'y laisser paraître ses yeux. Géné, en colère, suppliante. Elle semble petit à petit se prendre au jeu. Je détends légérement ses bras. Elle change de position à chaque cliquetis de l'appareil, joue avec moi autant que je joue avec elle. Peut être un peu trop. Je m'arrête.

Elle s'est faite à sa situation. Les photos sont superbes, mais ce n'était pas le but final.
Je la rebaillonne, à son grand étonnement. Mais je veux garder ses regards.
L'oeuf refait surface. Je le cale avec une dernière corde, et je fais monter les vibrations petit à petit. Elle essaye de fuir l'appareil, de cacher ses réactions de plaisirs... Elle n'y arrivera pas. Ses seins tendus, ses joues rougies, son ventre qui se contracte. J'immortalise tout. L'intégralité de cet orgasme coupable, sous le feu des projecteurs.
Elle n'en peut plus. Je la laisse quelques minutes ainsi, puis je la détache complétement.
Elle s'effondre dans mes bras, épuisé.
Je la porte jusqu'au lit. Elle m'enlace tendrement, dépose un baiser dans mon cou. J'entends un soupir de satisfaction. Elle pose son regard sur moi. Cet échange vaut de l'or, tant on semble se comprendre.
Tout son corps semble tendu. Je me décale, l'installe sur le ventre, et commence à masser les parties qui ont soufferts cette nuit, les marques de cordes et de ceintures.
Ses yeux se ferment. Ca valait bien une journée de pêche foirée.

nonobound
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Ce que j'adore : et bien ce que j'adore, beaucoup de chose, j'aime aussi bien ressentir les cordes se serrées sur moi, que d'attacher la personne avec qui je pratique occasionnellement.
comme lien j'adore les menottes, le froid au début j'adore, et le fait de se dire que sans la clé on ne peut rien faire
Ce que je déteste : ce que je déteste je ne sais pas encore en fait, vu que je n'ai que très peu d'expérience
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Re: Petite histoire D un jour

Message par nonobound »

voilà je crois que tu as trouvé le filon elias
c'est vraiment agréable à lire :)

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