L'héritage des soeurs Rigdon

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Gwenboyfriend
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par Gwenboyfriend »

Transfert

Encadrées par leurs nouveaux propriétaires, Kathryn et Fergie avancent dans le tunnel, ignorantes de ce qui les attend à destination. Leurs geôliers avancent d'un pas ferme et soutenu sans s'inquiéter du fait que les chaînes des chevilles de leurs prisonnières puissent les gêner pour avancer.

Ni que leur bâillon ne leur permette que de respirer par le nez.

Heureusement, l'entraînement rigoureux que la Comtesse a imposé dans le passé aux captives leur permet de suivre leurs ravisseurs sans trop de mal. C'est à peine si elles sentent parfois l'extrémité d'une cravache effleurer leur postérieur où qu'elles craignent un instant de trébucher en s'emmêlant dans leurs entraves.
Crainte d’autant plus fondée qu'il serait difficile de stopper leur chute avec leurs poignets enchaînés dans leur dos et reliés par un chaîne au collier qui enserre leur cou.
Des inconvénients auxquels les leçons de la Comtesse leur ont appris de s'accommoder et dont elles se félicitent aujourd'hui d'avoir bénéficié.

C'est alors que cette pensée les heurte dans toute son horreur.
Comment peuvent-elles se féliciter de savoir marcher en ayant les chevilles enchaînées ?
D'avoir les bras entravés dans leur dos sans que cela les gêne ?
De savoir respirer sans problème en étant bâillonnées ?
Et d'être de surcroit capables de garder la tête et le corps bien droit pour la plus grande satisfaction de leurs maîtres et maîtresses ?

Sans compter le fait d'être menées en laisse et prêtes à recevoir quelques coups de cravache à la moindre maladresse.

Clairement, l'enseignement de la Comtesse a porté ses fruits. Elles sont devenues de parfaites esclaves qui ne songent qu'au plaisir de leur maître ou de leur maîtresse. Qui peuvent être volées ou vendues comme des objets ou au mieux comme des animaux de compagnie sans que cela ne gêne personne. Même pas elles qui tout en remuant ces tristes pensées continuent d'avancer au même rythme, de rester bien droites dans leur corps et dans leur tête. Et de réguler leur respiration pour compenser la présence du bâillon.

Leur douloureuse situation est soulignée par la conversation entre Kelly et Bob qui les tiennent en laisse.
- Je ne pensais pas qu'on allait avancer aussi vite avec deux prisonnières entravées.
- Elles ont été éduquées par la Comtesse. Elles savent obéir et elles ont l'habitude d'être enchaînées et bâillonnées. Il suffisait de leur apprendre que nous ne sommes pas plus indulgents que leur précédente maîtresse. Une fois qu'elles ont compris cela devient facile.
- On ne devrait pas s'arrêter un instant pour leur permettre de se reposer.
- Qu'est-ce qui te prend ? Tu as pitié d'elles.
- Non. Tu me connais. Je ne voudrais pas qu'elles trébuchent et nous retardent.
- Nicky et Tina nous préviendraient si elles montraient des signes de fatigue.

Tina en profite pour se manifester.
- Pas de souci de ce côté là. Elles arrivent à suivre votre rythme. C'est même frustrant. On effleure juste leurs fesses de temps en temps pour leur rappeler qu'on est là et qu'elles ne doivent pas ralentir.

Cette conversation, qui confirme à quel point elles sont devenues soumises, trouble les captives qui pour la première fois depuis que la marche a commencé trébuchent dans leurs chaînes.

Bien qu'ils sentent le changement de rythme dans l'avancée de leurs victimes et qu'ils devinent au son des chaînes qu'elles ont un problème, Kelly et Bob ne ralentissent pas. Ravis de l'occasion de rappeler aux deux soeurs qu'aucune erreur ou maladresse n'est acceptée.

Dans le même esprit, Tina et Nicky assènent quelques coups de cravache sur le postérieur des captives dont les gémissements de supplication sont cruellement ignorés.

Au prix de douloureux efforts, Kathryn et Fergie réussissent à rétablir une marche normale et régulière.

C'est alors que Bob décide de s'arrêter.
- Vous avez mérité une pause.

Les jeunes femmes sont irritées par le sentiment de reconnaissance qu'elles éprouvent vis à vis ce celui qui est en fait leur tourmenteur. Sont-elles capables de cesser de se comporter comme des esclaves ?

Leur humeur ne s'améliore pas quand leur maître leur donne à chacune une petite tape sur les fesses. Pas pour les punir. Pour les féliciter. Elles doivent pourtant ravaler leurs larmes de rages pour éviter que la caresse ne devienne une fessée.

La marche reprend au bout de quelques instants sans autres incidents. Les captives ont remarqué que le sol est régulier. Ce tunnel a dû servir pour faire transiter de nombreuses esclaves.

Ce que confirment les propos de Bob.
- Je n'avais plus utilisé le tunnel depuis le rétablissement du commerce des esclaves.
- On ne peut toujours pas le pratiquer ouvertement.
- Il ne faut pas troubler l'ordre public. Mais ça le rend encore plus amusant. Transporter une prisonnière en cachant qu'elle est ligotée et bâillonnée. C'est un vrai plaisir.
- Et les piéger pour les réduire en esclavage. C'est aussi amusant.
- Les occasions ne manquent pas dès qu'elles sont privées de protecteur. Comme les deux idiotes qui nous accompagnent.

Fergie et Kathryn croyaient que plus rien ne pouvait les blesser. Du moins moralement. Elles constatent qu'elles se trompaient. Être ainsi traitées d'idiotes les humilie cruellement. À tel point qu'elles marquent un temps d'arrêt dans leur avancée. Suffisant pour que leur laisse se tende un instant et qu'elles reçoivent un coup de cravache bien appuyé.

- Je crois que tu les as vexées.
- Ce n'est pas une raison pour se comporter comme des gamines et ne plus avancer. Mais peut-être ont elles envie de tâter de mon fouet.

Les captives protestent dans leur bâillon et se remettent en marche.

- Voilà qui est mieux. Rassurez-vous, nous allons bientôt changer de moyen de transport. Cela vous permettra d'achever de vous dégourdir les jambes. Vous en aviez besoin après tout ce temps enchaînées dans le sous-sol.

Les deux sœurs ne sont guère rassurées. Quel peut être ce moyen de transport qui leur permettra de se dégourdir les jambes.

Elles n'ont pas longtemps à attendre pour le découvrir. Le tunnel débouche sur ce qui ressemble à une voie de chemin de fer souterraine. Il n'y a pas de wagon sur les rails. Juste une sorte de chariot sans attelage avec quatre sièges à l'arrière et deux vélos à l'avant. Des vélos sans roues et dont les pédales sont reliées à un système de chaînes qui s'enfonce sous le sol du chariot.

- Nous avons effectué tout le chemin à pied pour l'aller mais ce n'est pas nécessaire pour le retour puisque vous êtes là. Nous allons vous libérer de vos chaînes. Cela vous fait plaisir j'espère.

Les poignets et les chevilles des captives sont libérés. Les jeunes femmes ont le réflexe ridicule de lever la main vers leur bâillon pour le dénouer.
Un coup de cravache soigneusement appliqué les rappelle à l'ordre.

- Si nous ne vous retirons pas vos bâillons, c'est que ce n'est pas nécessaire. Cessez donc d'y toucher dès que vous avez les mains libres.

- Heureusement cela n'arrive pas souvent.
- Quoi donc ?
- Qu'elles aient les mains libres.

Les quatre esclavagistes éclatent d'un rire cruel pendant que les captives, obéissantes et soumises, attendent, immobiles les bras le long du corps, de connaître la prochaine avanie qui leur est destinée.

Elles n'ont pas à attendre longtemps.

Bob désigne les étranges bicyclettes.
- Qu'est ce que vous attendez pour vous installer ?

Kathryn et Fergie comprennent qu'elles n'ont pas d'autres choix que celui d'obéir et s'assoient sur la selle, posent leurs pieds sur les pédales puis se penchent en avant pour saisir le guidon.

Aussitôt leurs geôliers s'activent autour d'elles. Des courroies enserrent leurs poignets sur le guidon. D'autres fixent leurs pieds aux pédales. Une dernière sangle accrochée à la selle passe autour de leur taille.
L'ensemble est orienté de façon à ce que leur postérieur soit particulièrement bien exposé.
Kelly s'approche d'elles.
- Je suppose que vous avez compris.

Les captives, toujours bâillonnées hochent la tête pour montrer leur assentiment.
- Parfait. Dès que je me serai installée avec mes amis, vous pourrez commencer à pédaler.

Les jeunes femmes manifestent leur incrédulité par des marmonnements dans leur bâillon et des hochements de tête négatifs et frénétiques. Comment sauront-elles que la jeune femme s'est installée?

- Je vous aurais crues moins empotées. Il reste quelques leçons que la Comtesse ne vous a pas appris. Je vous donnerai l'ordre d'avancer. Un dernier détail, contrairement à un vélo classique, cette merveilleuse machine cesse d'avancer dès que vous cessez de pédaler. Il vaut mieux ne pas vous interrompre si vous ne voulez pas goûter de nos cravaches.

Le regard incrédule des jeunes femmes ravit leur tourmenteuse qui avant de s'installer assène une tape du plat de la main à chacune d'entre elles.

Les captives reçoivent l'ordre d'avancer et commencent à appuyer sur les pédales.
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fredchl
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par fredchl »

Une belle suite dans la continuité.
Je trouvais bizarre au départ, que devenues esclaves, Kathryn et Fergie n'aient pas à tâter du fouet... A partir d'un moment, il faut monter d'un cran, la cravache devient trop... simplissime
J'ai pensé qu'elle allaient devenir Pony-girl et je trouve l'idée des vélos transformés pour trainer le chariot vraiment originale !...
J'ai hâte de voir ce que la suite des aventures de nos deux esclaves leur réservent... Vont-elles finir la tête coincée dans un carcan ?... :bandeau:
Un petit texte qui nous tiens en haleine, en tout cas... :bravo:

eric
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par eric »

Quel plaisir de lire cette histoire. Chaque nouveau chapitre nous apporte une nouveauté et on ne lasse pas car l'intrigue reste complète.
En tout cas, un grand bravo :bravo: pour ce partage.
Merci

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Mad Hatter
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par Mad Hatter »

fredchl a écrit :Je trouvais bizarre au départ, que devenues esclaves, Kathryn et Fergie n'aient pas à tâter du fouet... A partir d'un moment, il faut monter d'un cran, la cravache devient trop... simplissime
Surtout pas, le fouet doit rester un outil de punition exceptionnel, pour des fautes graves ! :shock: Euh, :?: je ne viens pas dedonner un conseil en termes de torture ? :inconscient:
Batman : Il me semble que vous avez bel et bien détruit sa personalité, docteur.
Docteur : Nous devons parfois démonter afin de reconstruire Batman.
C'est ça la psychiatrie.
« L'asile d'Arkham » Grant Morrison

:? Ça me donne des frissons, mais très beau récit, assez terrifiant, d'imaginer le ^pouvoir de l'accoutumance.
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fredchl
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par fredchl »

Mad Hatter a écrit :
fredchl a écrit :Je trouvais bizarre au départ, que devenues esclaves, Kathryn et Fergie n'aient pas à tâter du fouet... A partir d'un moment, il faut monter d'un cran, la cravache devient trop... simplissime
Surtout pas, le fouet doit rester un outil de punition exceptionnel, pour des fautes graves ! :shock: Euh, :?: je ne viens pas dedonner un conseil en termes de torture ? :inconscient:
Batman : Il me semble que vous avez bel et bien détruit sa personalité, docteur.
Docteur : Nous devons parfois démonter afin de reconstruire Batman.
C'est ça la psychiatrie.
« L'asile d'Arkham » Grant Morrison

:? Ça me donne des frissons, mais très beau récit, assez terrifiant, d'imaginer le ^pouvoir de l'accoutumance.
Le fouet pourrait servir pour une grâve punition, c'est vrai, mais ça peut être aussi un moment d'amusement pour leurs geoliers qui pourraient faire claquer la mêche au ras des oreilles ou des fesses, juste pour le plaisir de leur faire monter l'adrénaline... :bandeau:
En ce qui concerne les tortures, le panel reste large... :-)

Je me demande si cela ne finira pas par l'apparition du syndrome de Stockholm, pour ma part, quoique nous en sommes encore loin...

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Gwenboyfriend
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par Gwenboyfriend »

Merci pour vos encouragements, les remarques de Fredchi et Mad sur l'usage du fouet m'ont inspiré pour ce nouvel épisode. J'espère qu'il leur et qu'il vous plaira

A bicyclette

Au bout de quelques tours de pédalier, Kathryn et Fergie constatent que l'horrible machine avance facilement et régulièrement. Cela pourrait même être un exercice physique agréable.

Si elles n'étaient pas fixées à l'appareil par des courroies terriblement serrées.
Si elles n'étaient pas bâillonnées.
Si elles savaient combien de temps va durer cet exercice.
Et si elles ne sentaient pas le regard vicieux de leur maître et maîtresses posée sur leurs fesses.
Prêts à les frapper ou à les caresser.
Sans qu'elles sachent laquelle des deux options elles craignent le plus.

Elles s'efforcent de chasser ces pensées de leur esprit et des concentrer sur le mouvement de leurs jambes. Malheureusement leur fatigue et les épreuves subies les jours derniers finissent par les rattraper et elles ont des difficultés à continuer d'appuyer sur les pédales.
Elles n’osent pas s'interrompre mais ne peuvent pas éviter de ralentir et constatent que le moindre retard dans leurs efforts a des impacts immédiats sur la progression de la machine. Hélas, leurs tortionnaires le remarquent aussi.

La voix de Bob s’élève.
- Je crois que nous avons été trop indulgents avec ces demoiselles.

Les demoiselles en question entendent le son du fouet qui se déroule dans la main de l’esclavagiste.

Terrifiées elles appuient de toutes leurs forces sur les pédales dans l’espoir d’échapper à l’horrible châtiment.
Mais Bob leur enlève toute illusion.
- Kelly, je crois que tu trouveras un autre fouet sous ton siège.

Il s’adresse ensuite aux prisonnières qui redoublent pourtant d’effort.
- Ne ralentissez plus. A moins que vous ne souhaitiez que votre punition se prolonge.

Les deux sœurs supplient à travers leurs bâillons. Tentent d’accélérer encore leur mouvement.

Bob et Kelly les observent. Ravis du résultat de leur menace. Ils échangent un regard. Sourient.

A l’avant, les captives n’ont aucun moyen de voir les actions de leurs tourmenteurs. Elles ne peuvent que continuer à pédaler comme des forcenées.

Elles ne voient pas les mains qui se lèvent, les fouets qui se déploient. Mais elles entendent le son de la lanière juste avant qu’elle ne touche leur postérieur généreusement exposé.

La brûlure et la surprise arrachent un cri de douleur aux prisonnières. Cri réprimé par leur bâillon qui contribue à rendre l’outrage encore plus douloureux.

Malgré elles, elles marquent un temps d’arrêt. L’avancée du chariot s’interrompt aussitôt. Terrifiées, elles s’empressent de recommencer à pédaler.
Trop tard.

- Qui vous a autorisées à vous interrompre !

Les fouets s’abattent une nouvelle fois. Les captives, qui ont compris la leçon, n’interrompent plus leurs efforts. Ce qui ne leur évite pas de recevoir un troisième coup de fouet.

Elles protestent à travers leurs bâillons, devant ce qui leur semble une injustice.
C’est une erreur.
- Vous avez encore quelques petites choses à apprendre. Par exemple que c’est nous qui décidons quand commence et finit une punition.

Les fouets s’abattent une quatrième fois. Malgré leur souffrance Kathryn et Fergie continuent de pédaler et retiennent autant qu’elles le peuvent leur cri de douleur heureusement étouffé par le bâillon.

C’est une nouvelle erreur.
- Vous pouvez crier. Nous aimons vous entendre crier. Du moment que vous ne protestez pas.
- Peut-être qu’un dernier coup les aidera à comprendre

La douloureuse lanière s’abat une cinquième fois sur le postérieur meurtri des infortunées jeunes femmes qui n’essaient plus de retenir un cri devenu grâce à leur bâillon un sanglot ridicule.
- Je crois que cette fois, elles ont compris.

Kelly ajoute cruellement.
- Et ça nous permet de vérifier que leurs bâillons sont bien ajustés. Suffisamment enfoncés pour contrarier leurs cris tout en nous permettant d’avoir le plaisir de les entendre.
- Et leurs fesses sont plutôt embellies par les traces du fouet.

Les captives qui ne perdent aucun mot de ces cruelles et humiliantes paroles continuent de pédaler aussi énergiquement qu’elles le peuvent.

Plusieurs minutes s’écoulent. Kathryn et Fergie réussissent à garder le même rythme et la vitesse du chariot ne diminue plus.
- On dirait qu’elles ont compris la leçon.

En entendant ces mots les deux sœurs croient que si elles réussissent à conserver le même rythme, elles échapperont à une nouvelle punition.

Malheureusement, Nicky ne l’entend pas de cette oreille.
- Est-ce qu’on pourrait s’amuser un peu nous aussi ?
- Bien sûr.

Les prisonnières horrifiées devinent que les fouets changent de main. Elles retiennent des protestations que leurs bâillons étoufferaient et qui amuseraient leurs tourmenteurs. Tout en leur donnant une raison supplémentaire de les punir.

Les captives se souviennent enfin de la règle de base que leur a enseignée la Comtesse : « Ce sont les maîtres et les maîtresses qui décident de ce qui est juste ou injuste. Pas les esclaves ».

Elles continuent de pédaler de toutes leurs forces dans l’espoir de montrer leur soumission et d’éveiller l’indulgence de leurs tourmenteuses.

Nicky et Tina sourient, prennent le fouet en main, observent les efforts de leurs captives. Font durer le plaisir. Puis lancent la lanière du fouet d’un mouvement souple du poignet.

Kathryn et Fergie entendent le bruit du fouet dans l’air puis ressentent une nouvelle brûlure quand il rencontre la chair de leur postérieur. La douleur leur semble plus intense plus longue comme si le coup avait été appliqué avec plus de savoir-faire ou d’habileté.

La voix de Bob confirme cette douloureuse sensation.
- Nicky et toi êtes vraiment les plus habiles.
- Chacun ses talents mon cher. Nous arrivons dans combien de temps ?
- Au rythme où elles avancent une demi-heure.
- Nous avons donc le temps pour asséner les coups suivants.

En entendant ces mots les deux sœurs espèrent qu’elles vont au moins être épargnées pendant quelques minutes. Mais leur illusion est immédiatement démentie par le sifflement du fouet qui précède une nouvelle brûlure.

Elles éprouvent la tentation de cesser d’avancer.
Qu’elles repoussent aussitôt.
La punition n’en serait que plus dure et plus longue.
Elles continuent donc d’appuyer énergiquement sur les pédales.

Conscientes qu’en agissant ainsi elles ne font que se comporter davantage comme des esclaves.

Elles sentent que leurs jambes s’alourdissent, qu’elles ralentissent malgré elles. La brûlure du fouet les rappelle à l’ordre et, malgré leur épuisement, elles redoublent d’efforts.

- Je suis admiratif de la façon dont Nicky et toi arrivez à compléter notre travail en ajoutant les traces de vos coups aux nôtres sans en gâcher le caractère esthétique.

Les captives, qui continuent de s’efforcer de maintenir le même rythme, sont outrées. Comment les coups de fouets qu’elles reçoivent pourraient-ils être esthétiques ?

- C’est ce qui nous différencie d’un simple exécuteur des basses œuvres. Je propose d’ailleurs que nous ne dépassions pas le nombre de coups de fouet que vous avez distribués Kelly et toi. Qu’en pense-tu Nicky ?
- Cela me paraît équitable. Surtout que nous ne sommes plus très loin du terminus.

Bob pose la question essentielle pour les prisonnières.
- Veux-tu dire qu’elles pourraient échapper aux derniers coups si elles étaient suffisamment rapides ?
- Certainement pas, elles auront encore droit au fouet deux fois avant d’être arrivées. Mais je veux être juste envers elles. Si elles font des efforts, ils seront moins douloureux.
- Je reconnais bien là ton sens de la justice.
- Par contre si elles continuent de trainasser, ils pourraient être plus douloureux.

Les captives qui, trop occupées à écouter la discussion de leurs maîtres avaient ralenti malgré elles, redoublent d’efforts.

Trop tard, elles entendent l’insupportable sifflement, devinent le mouvement de la lanière qui s’élève dans les airs. Attendent le contact contre leur peau et la douleur qui s’ensuivra. Cette attente leur paraît insupportablement longue puis insupportablement courte.

Dans un élan désespéré, malgré la douleur, elles s’efforcent d’accélérer de mettre toutes leurs forces dans l’épuisant pédalage de ce lourd et horrible chariot.

Cette fois c’est Nicky qui intervient.
- On dirait que ce dernier coup leur a donné des ailes.
- Oui, c’est agréable de voir des esclaves qui comprennent aussi vite.

Les captives humiliées par ces propos, épuisés par l’infernal effort auquel elles sont soumises voient enfin s’approcher une barrière qui leur promet la fin de cette épreuve.

Elles accélèrent encore dans l’espoir d’en finir avec cet intolérable supplice. D’éviter peut-être le dernier coup.
Vain espoir.
Une nouvelle fois le son de la lanière qui se déploie leur annonce l’arrivée de la brûlure du fouet. Qu’elles reçoivent au moment où elles atteignent la butée qui annonce le terme de cette éprouvante ballade.

Les deux sœurs épuisées cessent de pédaler.
Elles s’attendent à être enfin libérées de ces infâmes vélos.
Elles pensent qu’au moins cette épreuve est terminée qu’elles ne vont plus être fouettées.

C’est alors qu’elles entendent la lanière siffler.
Elles ont à peine le temps de penser que c’est injuste, qu’elles sont arrivées à destination, qu’elles ont montré leur docilité.
Le fouet heurte à nouveau la douce peau de leurs fesses.
Sous l’effet de la douleur et de la surprise, elles poussent un nouveau cri réprimé comme tous les autres par leurs bâillons.

Tina et Nicky s’approchent d’elles et caressent le postérieur endolori de leurs victimes.
- Je sais ce que vous pensez. Nous vous avons menti. Vous ne nous en voulez pas trop, j’espère.

Les captives, toujours sanglées sur leur vélo s’efforcent de montrer dans leur regard la plus grande des soumissions.
- C’est bien, vous êtes de bonnes esclaves.

Tout en prononçant ces paroles Nicky donne une tape sur les fesses meurtries de Kathryn pendant que Tina fait de même avec Fergie. Les jeunes femmes émettent un sanglot perceptible malgré leurs bâillons.
- Que se passe-t-il ? Vous ne voulez pas être des bonnes esclaves ?
Les captives effrayées baissent la tête. Espérant échapper à une nouvelle punition.

Heureusement Kelly intervient.
- Nous ne pouvons pas perdre trop de temps à jouer avec elles. Même si c’est amusant. Il faut les préparer pour le transport en camion.

Kathryn et Fergie ont à peine le temps de s’interroger sur la signification de cette phrase. Elles sont enfin libérées des infernaux vélos, montent sur le quai par un escalier étroit.

L’ordre de Bob jaillit, sans appel.
- Arrêtez-vous. Les bras le long du corps. Ne faites plus un geste.

Les captives se figent, obéissent. Honteuses de leur soumission. Mais incapables d’agir autrement. Elles échangent un regard de compréhension.
- Regardez devant vous.

Elles obéissent, demeurent figées, droites. Attendant la suite des événements.
Bob s’approche, les effleure de l’extrémité de sa cravache qui a remplacé le fouet. Elles retiennent difficilement un frisson de terreur.
- Je vois que les leçons commencent à porter. Les filles, occupez-vous de ces demoiselles.

Les captives devinent que les complices de leur maître s’approchent. Elles sentent le collier métallique entourer leur cou, la laisse toujours accrochée pendre entre leurs seins.
Elles résistent à la tentation de baisser les yeux pour vérifier. Devinant qu’elles n’y gagneraient qu’une nouvelle sanction.
- Croisez vos poignets dans votre dos.
Les prisonnières obéissent encore.
- Plus haut.
Elles plient leur bras et remontent leurs poignets le long de leur dos jusqu’à ce qu’elles sentent le contact des bracelets qui pendent à la chaîne unique.
Il ne reste à leurs geôlières qu’à fermer les bracelets sur les poignets de leurs victimes.

- Le chevilles à présent.
Comprenant l’ordre implicite qui leur est donné, les jeunes femmes serrent leurs jambes permettant aux criminelles d’enchaîner leurs chevilles.

- Parfait. Faites quelques pas à présent.
Les captives obéissent et réalisent avec horreur que les entraves de leurs pieds sont encore plus étroites que les précédentes.

Kathryn a avancé légèrement plus vite que Fergie qui hésite à regarder le postérieur de sa sœur de peur de constater à quel point il doit être mutilé. Elle se décide pourtant et ne voit que des marques superficielles correspondant aux coups reçus mais très éloignées des blessures qu’elle s’attendait à voir.
Elle se demande s’il en est de même pour elle.
Kelly qui a observé la prisonnière intervient.
- Nicky tu veux bien retenir notre amie pour qu’elle constate que sa sœur n’est pas davantage blessée qu’elle.
Fergie, légèrement honteuse, montre son dos vers sa sœur puis lui fait face.
Le regard qu’échangent les captives leur confirme que leur postérieur bien que meurtri n’est pas gravement blessé.
Kelly sourit.
- Vous ne croyez pas qu’on allait abimer des fesses comme les vôtres. Je dirais même que ça les embellit. Vous n'êtes pas d'accord ?

Les captives regardent leur tourmenteuse, terrifiées. Elles n'osent pas montrer leur désaccord sur cette remarque et se contente de baisser la tête pour montrer leur soumission.

- Cela vous donne aussi plus de valeur. Quelques marques de fouets sont l'indice d'un bon dressage.

Cette remarque s’accompagne d’une tape sur le postérieur encore douloureux des prisonnières.

- Assez discuté, les filles il est temps de vous conduire vers votre prochain mode de transport. Nous l’avons conçu spécialement pour vous. Je suis sûre que vous allez l’apprécier.

Les prisonnières obéissent et suivent leurs maître et maîtresses vers ce moyen de transport dont elles devinent qu'il ne sera qu'un nouveau et cruel supplice imaginé par leurs tortionnaires.
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Mad Hatter
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par Mad Hatter »

:domina Délivre-les ? :sage: Ou pas. :twisted:
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fredchl
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par fredchl »

Ouhla ! non, elles ne sont pas prêtes d'êtres délivrées ! Et je vois se profiler à l'horizon un joli voyage en bétaillère !... :-)
J'ai adoré le mode Pony-Girl... Tu t'améliores considérablement en écriture... :bravo:
Vivement la suite de ton récit !...

eric
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par eric »

Pour ma part, j'ai hâte de lire la suite des (més)aventures de ces deux sœurs.
Que va-t-il leur arriver? En tout cas, de nouvelles cordes, je crois :lol:
D'avance merci.

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Gwenboyfriend
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L'adaptation de Gwendoline par just jaeckin
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par Gwenboyfriend »

Merci pour vos messages. C'est agréable de savoir que son récit est apprécié

Nouveau départ

Le groupe se dirige vers un escalier aux marches que les prisonnières estiment un peu trop hautes pour leurs pieds étroitement enchaînés.
Elles s’arrêtent brusquement et tentent de faire comprendre leur inquiétude en marmonnant dans leurs bâillons.
Elles n’obtiennent qu’une nouvelle traction sur leur laisse et l’effleurement de la cravache sur leurs fesses.
Elles continuent pourtant de résister. Emettent des protestations plus fortes malgré leurs bâillons.
- Il semble que vous y preniez goût.
Tout en prononçant ces mots Bob déplie le fouet et le fait claquer.

Malgré leur terreur, les deux sœurs continuent de protester dans leurs bâillons et de refuser d’avancer. Certaines d’être incapables de monter cet escalier avec leurs chevilles entravées.
Impitoyable la main de l’homme s’élève prête à frapper.
Les captives comprennent qu’elles n’ont pas le choix et se mettent en marche dans un cliquetis de chaînes exprimant leur hâte soudaine à obéir.
La main de leur tortionnaire retombe le long de son corps épargnant ses victimes.
- Je serai indulgent pour cette fois mais n’abusez pas de ma bonté.

Kathryn et Fergie arrivées au pied de l’escalier se demandent comment elles vont pouvoir l’escalader. Elles manquent de temps pour réfléchir, la traction de la laisse devient de plus puissante.

Elles tentent de mettre le pied droit sur la première marche et doivent tirer sur la chaîne qui unit leur cheville. Elles manquent de perdre l’équilibre. Heureusement, Bob et Tina les retiennent et les aident à mettre les deux pieds sur la première marche.
- Je crois qu’on va devoir les soutenir. Elles sont trop maladroites.

Kelly sourit
- Tu es trop gentil Bob. Enfin n’en profite pas trop. Toi non plus Tina.

L’ascension de l’escalier se poursuit avec difficulté et répulsion pour les deux captives qui doivent supporter l’assistance et les attouchements de leurs ravisseurs pendant toute leur progression.

Arrivées enfin au sommet, elles souhaiteraient se reposer un instant mais une nouvelle traction sur leur laisse les dissuade et elles doivent suivre leurs maîtresses à l’intérieur d’un immense entrepôt.

Dans le silence du bâtiment, les maillons de leurs chaînes résonnent à chaque pas, semblent se répercuter pour mieux les blesser et les humilier.

Elles sont conduites face une caisse très grande dont le couvercle est ouvert. A l’intérieur de la caisse, elles voient une couchette de deux places équipées de sangles dont l’usage leur paraît hélas évident.

Bob leur sourit cruellement
- Vous allez être bien installées.
Le regarde des captives indique qu’elles ne partagent pas cette opinion.

- Mais d’abord, nous allons devoir changer vos liens pour être sûrs que vous allez vous tenir tranquilles.
Pour la première fois, les deux sœurs sont entièrement libérées de leurs entraves y compris leurs bâillons. Par réflexe, elles remercient leurs geôliers comme le leur a appris la Comtesse.
Ce qui ravit les quatre esclavagistes.
- La Comtesse vous a vraiment bien dressées.

C’en est trop pour les captives qui se jettent sur Bob et Kelly, les frappent, les bousculent. La surprise des criminels est telle que pendant un instant, les jeunes femmes ont l’avantage.

Malheureusement, elles ne songent pas à profiter de ce léger instant pour fuir et s’acharnent sur leurs adversaires. Qui ont tôt fait de les maîtriser sous le regard amusé de Nicky et Tina qui, certaines du résultat de la lutte, n’ont même pas tenté d’intervenir.
Ce que leur reproche Bob.
- Vous auriez pu nous aider.
- Et rater ce spectacle. Certainement pas.
- Je crois qu’une nouvelle punition s’impose.

Kelly intervient.
- Nous sommes en retard et le cargo ne nous attendra pas. Elles ne perdent rien pour attendre. Mais nous devons les équiper maintenant.
- Tu as raison, cela nous laissera le temps d’imaginer un supplice à la hauteur de leur insolence.
Terrifiées, les jeunes femmes profitent du fait qu’elles ne sont pas bâillonnées pour supplier leurs maître et maîtresses. S’excusent de leur audace.

La réponse de Bob est hélas ferme et sans équivoque.
- Je vous conseille de vous taire à moins que vous ne soyez pressées de retrouver votre bâillon. `
Comprenant la stupidité de leurs efforts, les deux sœurs se taisent enfin.
Le torse des captives est alors enfermé dans un harnais dont les sangles passent sur les seins, avec un espace pour les tétons, puis autour de leur taille entre leurs cuisses et autour de leur cou.
Les jeunes femmes impuissantes et soumises reçoivent l’ordre de croiser les bras dans le dos. Elles obéissent et de nouvelles sangles fixées à celles de leur dos bloquent leurs bras dans cette position. Empêchant tout mouvement de leurs membres supérieurs.
- Vous êtes superbes. Votre visage à présent.

Un harnais de cuir est fixé sur la tête des prisonnières. Bloquant leur menton et le bas de leur visage par une large bande en cuir à laquelle est fixé un cône qui s’enfonce dans leur bouche.
- Vous voilà à nouveau réduites au silence. Il ne reste plus qu’à s’occuper de vos jambes.
De nouvelles lanières entourent les cuisses, les mollets et les chevilles des prisonnières. Qui peinent ensuite à se tenir debout. Et qui bien sûr sont incapables de faire le moindre pas.

Les esclavagistes les entourent, manifestement satisfaits de leur ouvrage.
Kathryn et Fergie en équilibre instable s’efforcent de maîtriser les tremblements de leurs jambes. Tentent d’éviter le regard cruel de leur tourmenteur et de leurs tourmenteuses.
- Rassurez-vous. Vous n’aurez pas besoin de marcher pendant les prochaines heures.
- Vous allez même pouvoir vous reposer.

Tina prend alors Kathryn dans ses bras pendant que Nicky fait de même avec Fergie.
Les deux sœurs, telles des fiancées sont portées jusqu’à la caisse et déposées sur la couchette l’une à côté de l’autre. De nouvelles sangles les fixent à l’infâme litière les privant de tout mouvement à l’exception de leur tête.

Ce qui est rapidement et aisément corrigé par une corde attachée au haut de leur couche et nouée à un anneau disposé sur le harnais qui emprisonne leur crâne.

Les captives constatent qu’elles ne peuvent que tourner leur visage l’une vers l’autre et échanger des regards effrayées et désespérées.

Leur terreur s’accroit quand elles voient Kelly qui s’apprête à abaisser le couvercle au-dessus d’elles, les emprisonnant ainsi dans l’horrible caisse.
- Nous avons préféré vous mettre dans un même coffre. Ainsi vous êtes ensemble pour le voyage. C’est plutôt gentil non ?

Les prisonnières ont des difficultés à apprécier la « gentillesse » de leurs tortionnaires.
- Il y aussi de minuscules ampoules à l’intérieur. Avec des petites batteries. Comme ça vous ne serez pas dans le noir. Quand je vois le peu de reconnaissance que vous manifestez, je me demande si vous méritez tous nos efforts.

Les deux sœurs ne peuvent que retourner un regard suppliant à leur tourmenteuse qui sourit cruellement en retour.
- Ne vous inquiétez pour respirer. Il y a de minuscules trous parfaitement disposés dans la caisse. Ainsi vous ne manquerez pas d’air. Et puis n’oubliez pas que cette situation n’est que provisoire. Dans vingt-quatre heures plus personnes ne vous cherchera et il ne sera plus nécessaire de vous cacher.

Sur ces mots la criminelle abat le couvercle au-dessus des captives qui entendent ensuite le bruit d’un loquet et d’un cadenas qui se referme sur elles.

Elles sentent que la caisse est déplacée puis hissée dans un camion. Elles entendent le bruit du moteur qui démarre et devinent que le véhicule s’engage sur la route.
Bien qu’elles sachent que c’est inutile, elles se débattent dans leurs entraves. Et constatent qu’elles n’ont aucun moyen de se libérer.

Dans la faible lumière apportée par les minuscules ampoules, elles échangent un regard douloureux.

Une fois de plus, leurs adversaires triomphent. Personne ne sait où elles se trouvent. Personne ne viendra à leur secours.

Depuis combien d’heures roulent elles ainsi. Malgré elles, elles somnolent. S’endorment presque. Mais elles résistent. Bien qu’elles sachent que c’est inutile, elles souhaitent rester attentives. A la quête du moindre espoir.

Le camion stoppe. Le moteur continue pourtant de tourner. Elles entendent des bribes de conversation. Devinent qu’il se passe quelque chose d’inattendu.

L’arrière du camion s’ouvre. Plusieurs personnes montent. Une voix d’homme. Inconnue.
Les captives se débattent dans leurs entraves, tentent de crier à travers leur bâillon. Mais c’est inutile, les bruits extérieurs couvrent leurs misérables appels.

Pourtant l’espoir revient. Le cadenas est débloqué. Le loquet s’ouvre. Le couvercle se soulève.
Au-dessus des prisonnières apparaît un visage inconnu et souriant.
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Don't struggle, it's no use !

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