L'héritage des soeurs Rigdon

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Gwenboyfriend
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L'héritage des soeurs Rigdon

Message par Gwenboyfriend »

Ce nouveau récit est la suite du "Destin des soeurs Rigdon" (http://www.jeuxdeliens.fr/viewtopic.php?f=12&t=1631)
et on y retrouvera des personnages de "Strip poker" (http://www.jeuxdeliens.fr/viewtopic.php?f=12&t=1709)



L’invitation

Confortablement installée au salon de son hôtel, Fergie songe que sa situation et celle de sa sœur ont bien évolué depuis l’époque où elles étaient les captives de la comtesse.

Etrangement grâce à une autre criminelle : la baronne.

La première rencontre avec cette femme avait pourtant été peu enthousiasmante pour les deux sœurs.
Cela avait commencé par une invitation de la comtesse. C’était Mona qui délivrait les invitations. En compagnie de Marlène depuis que les services secrets et l’organisation de la comtesse n’étaient plus des adversaires.

Dans la pension de famille où elles étaient en semi-liberté, les deux sœurs avaient appris qu’on ne refusait pas une invitation de la comtesse. Surtout quand on avait fait partie de ses prisonnières.

Elles s’étaient donc laissées enchaîner et bâillonner par les deux criminelles sans résister ou protester.
Un collier métallique avait été fixé à leur cou puis relié par une chaîne aux anneaux de leurs poignets afin de maintenir leurs bras pliés dans leur dos.
Mona et Marlène avaient ensuite exhibé chacune un slip sous le nez de leurs victimes. Comprenant l’usage du sous-vêtement, les deux jeunes femmes avaient timidement protesté. Pour la plus grande joie de leurs tourmenteuses.

Comprenant la stupidité de leur attitude, Fergie et sa sœur Kathryn avaient laissé leurs geôlières enfoncer le slip dans leur bouche puis le fixer par une mince bande de tissu qui mordait la commissure de leurs lèvres. Un foulard blanc noué sur leur nuque avait ensuite recouvert leurs lèvres. Leurs tortionnaires avaient alors tendrement passé la main sur les faux plis du tissu pour les éliminer.

Elles avaient achevé leur tâche infâme en enchaînant les chevilles des deux sœurs. Tout cela s’était déroulé sous le regard ravi des hôtes de la pension de famille. Aucun n’était intervenu pour les défendre.

Mona et Marlène avaient ensuite conduit leurs victimes devant le grand miroir du salon pour qu’elles puissent s’admirer.
Fergie était vêtue d’une robe d’été courte qui dégageait ses épaules. Kathryn d’un chemisier et d’une jupe qui s’arrêtait à mi-cuisse. Aucune des deux ne portait de soutien-gorge.
- Reconnaissez que vous êtes encore plus belles enchaînées et bâillonnées. Avait dit Mona.

Les deux sœurs étaient bien sûr incapables de répondre autrement que par des marmonnements. Elles regrettaient seulement d’avoir oublié leur triste situation au point d’avoir acheté ainsi des vêtements qui mettaient leur corps en valeur et dont elles ne doutaient pas qu’elles allaient bientôt être privées.
Mais les criminelles avaient décidé de prendre leur temps et s’étaient contentées de fixer une corde aux colliers de leurs victimes.

Ainsi tenues en laisse, les deux jeunes femmes n’avaient plus qu’à suivre leurs ravisseuses jusqu’à la somptueuse limousine de la comtesse. Ce qu’elles avaient fait sans tenter une résistance qui ne pouvait être que ridicule et inutile. Ce que Marlène avait remarqué. Elle s’était alors adressée à sa complice.
- Tu ne regrettes pas le temps où nos deux amies étaient plus combattives.
- Parfois, mais je me console en songeant qu’il suffit d’un rien pour les contrarier et leur rappeler qu’elles sont à notre merci.
La criminelle avait alors changé de direction pour s’approcher du groupe d’hommes et de femmes que constituaient les pensionnaires de l’établissement.
Comprenant ce qui les attendaient, les sœurs Rigdon avaient résisté à la traction de leur laisse.

Ce qu’espéraient évidemment leurs tourmenteuses. Elles avaient avisé deux hommes âgés accompagnés de leurs épouses. Deux gentils couples toujours aimables envers Fergie et Kathryn. Elles avaient tendu leur cravache aux femmes et un couteau à chacun des hommes.
Comprenant ce qu’on attendait d’eux, les hommes n’avaient pas hésité. Le premier avait tranché les bretelles de la robe de Fergie qui était tombée à ses pieds. La malheureuse jeune femme s’était ainsi retrouvée livrée aux regards dans la splendeur de son corps seulement vêtu d’un string.
- Ce serait injuste que ta sœur soit la seule à exhiber son corps.

En disant ces mots, Le second homme avait arraché la jupe de Kathryn puis tiré sur les pans de son chemisier sans se soucier d’arracher les boutons. Tout au plaisir de découvrir la poitrine de sa victime.
- On n’a pas besoin de couvrir un corps comme le tien.

L’ignoble individu avait alors découpé avec soin le chemisier de la captive, lambeaux par lambeaux jusqu’à ce que le dernier atterrisse sur le sol.
Marlène s’était ensuite adressé aux deux épouses.
- Mesdames, j’espère que vous n’allez pas laisser impunie l’audace de ces deux petites garces qui osent ainsi exciter vos époux.

Comprenant ce qu’on attendait d’elles, les deux femmes n’avaient pas perdu de temps et avaient abattu leurs cravaches sur les fesses des captives. Les fragiles slips n’avaient pas résisté à ce traitement et les deux jeunes femmes s’étaient retrouvées nues exposées aux regards vicieux des pensionnaires.
Ce n’était pas la première fois qu’elles se trouvaient dans cette situation mais depuis que la comtesse les avait autorisées à s’installer dans cette pension de famille, elles avaient le sentiment d’avoir affaire à des personnes gentilles et aimables. Le traitement qu’elles venaient de subir était une triste désillusion.
La traction de la laisse sur leur cou leur avait rappelé qu’elles n’étaient qu’au début de leurs épreuves.

Elles avaient ainsi été contraintes d’avancer au milieu des derniers pensionnaires hommes et femmes dont les mains se promenaient sur leur corps offert à leurs vicieuses caresses. Elles auraient aimé pouvoir abréger ce supplice en accélérant le pas aussi vite que le permettait leurs chevilles enchaînées mais Marlène et Mona ne l’entendaient pas de cette oreille et leur ordonnèrent de marcher lentement.

Pénétrer dans l’imposante limousine puis « s’installer » à genoux sur le plancher du véhicule face à leurs ravisseuses confortablement assises sur les sièges de l’automobile leur avait presque semblé un soulagement.
Le chauffeur avait démarré et engagé la voiture dans la circulation en route pour le château de l’impitoyable comtesse.
Les piétons ou les autres véhicules ne pouvaient pas voir les deux jeunes femmes enchaînées et bâillonnées à travers les vitres teintées de l’automobile. Contrairement aux deux captives qui pouvaient voir la foule d’hommes et de femmes insouciants du destin des prisonnières. Elles n’auraient pas su expliquer pourquoi cela ajoutait à leur douleur mais c’était pourtant le cas.

Presque autant que de voir leurs tourmenteuses discuter tranquillement tout en dégustant un verre de vin et en se délectant de l’impuissance de leurs victimes.
L’automobile était rapidement sortie de la ville et roulait rapidement sur une route de campagne. Les deux sœurs songeaient avec angoisse que chaque tour de roue les rapprochait d’une nouvelle rencontre avec la comtesse quand la voix du chauffeur s’éleva dans l’interphone.
- Un contrôle de police, mesdames.

En entendant ces mots, Kathryn et Fergie reprirent espoir. Ce qui malheureusement n’échappa pas à leurs geôlières.
- Regarde-moi ces deux petites idiotes. Elles croient qu’elles vont être sauvées. Elles ne comprendront donc jamais.
L’automobile s’arrêta, Mona fit coulisser la vitre.
- Un problème monsieur l’agent.
- Bonjour Mona, nous cherchons des criminels qui ont réalisé un hold-up, je voulais m’assurer que tu n’étais pas en danger.
Mona éclata de rire.
- Comme c’est mignon, tu es sans doute la seule personne que je connaisse qui puisse craindre que je sois en danger.
Le policier ne semblait même pas remarquer les deux jeunes femmes nues, enchaînées et bâillonnées à genoux sur le plancher de la limousine. Qui pourtant protestaient à travers leurs bâillons.

Enfin, il tourna la tête vers elles.
- Je vois que tu as des invitées. Ce sont les deux petites garces dont tu m’as parlé.
- Ce sont elles.
- Bien, je vois que tout va bien. Bonne route et amuse toi bien avec ces deux idiotes.
L’homme s’éloigna emportant les derniers espoirs des deux sœurs effrayées à l’idée de la punition qui les attendait.

Mona sourit cruellement
- Vous avez de la chance que la comtesse souhaite que vous ne soyez pas trop bousculées mais tôt ou tard, une occasion se présentera et je me souviendrai de vos efforts ridicules. Pour l’instant, préparez-vous à rencontrer la baronne.

La limousine pénétra dans la cour du château. Les deux sœurs gênées par leurs chaînes descendirent du véhicule avec difficultés. Puis conduites en laisse par leurs geôlières se préparèrent à faire face à la mystérieuse complice de la comtesse.
Dernière modification par Gwenboyfriend le 06 déc. 2016, 13:00, modifié 2 fois.
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eric
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par eric »

Comme d'habitude superbe récit! :bravo:
Je suis très heureux de lire une suite aux aventures des deux soeurs.
Merci pour le partage

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Mad Hatter
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par Mad Hatter »

Elles ne sont pas au bout de leur peine, car le public en voudra toujours plus :twisted: , cela dit pauvres âmes.
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Ou est-ce l'inverse ?
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par Gwenboyfriend »

La Baronne
Kathryn et Fergie traversent le salon pour rejoindre le jardin où elles sont attendues.
Leurs geôlières restent à l’intérieur et les deux sœurs devinent le regard cruel qu’elles posent sur leur corps.
La laisse toujours accrochée à leurs colliers pend entre leurs seins, effleure leur peau.

Un escalier de quelques marches mène au jardin où, quelques mètres plus loin, les attendent la Comtesse et une inconnue dont elles devinent qu’il s’agit de la Baronne. La Comtesse fait un geste de la main.
- Qu’est-ce que vous attendez pour descendre !

Les captives obéissent est descendent maladroitement les marches gênées par leurs pieds nus et enchaînés. Leur démarche hésitante leur vaut d’être réprimandées par la Comtesse.
- C’est incroyable, après tout ce temps, vous n’êtes toujours pas capables de vous déplacer convenablement en étant enchaînées. Vous avez de la chance que je n’ai pas le temps de vous corriger.

Les jeunes femmes arrivent enfin à la hauteur de la table et se préparent à se mettre à genoux comme le veut le protocole face à la Comtesse quand celle-ci les interrompt.
- Restez debout, mon amie la Baronne souhaite vous examiner.

Les captives obéissent et se laissent examiner par l’amie de leur impitoyable maîtresse.
L’examen leur parait long. La Baronne observe longuement un grain de beauté situé sur leur hanche à toutes les deux.
- Cela pourrait être elles, elles ont l’âge qui correspond et la ressemblance est frappante. Vous êtes orphelines c’est bien ça. Vous n’avez que deux ans de différence.

Les jeunes femmes bâillonnées ne savent comment répondre. Ce qui leur vaut un coup de cravache sur les fesses.
- Vous ne savez pas hocher la tête ? Répondez à mes questions ?
Les deux sœurs abaissent la tête en signe d’approbation.
- Vous n’avez aucun souvenir de vos parents.
Elles hochent à nouveau la tête affirmativement.

La Baronne s’adresse alors à la Comtesse.
- Elles sont parfaites. Vous dites qu’elles sont dociles.
- Et obéissantes. Ne craignez-vous pas que d’autres candidates se présentent ?
- Je compte sur vous pour les décourager.

Les captives regardent les deux complices sans comprendre. Inquiètes de ce qui les attend.
L’ordre de la Comtesse jaillit.
- Qu’est-ce que vous faites encore debout.
Les deux jeunes femmes se mettent péniblement à genoux, tête baissée face à la Baronne qui leur caresse les cheveux.
- Vous les avez vraiment bien dressées. Vos résultats sont toujours impressionnants.
- Marlène et Mona sont très efficaces. Si vous le souhaitez, elles peuvent vous accompagner
- C’est une bonne idée, j’accepte avec plaisir.

La Comtesse s’adresse aux deux prisonnières agenouillées.
- Vous allez faire un voyage de quelques jours en train. J’espère que cela vous fait plaisir.
Kathryn et Fergie hochent la tête pour exprimer leur accord. Elles espèrent un instant être libérées de leur chaînes et de leurs bâillons à cette occasion. Espoir vite déçu.
- Ce sera l’occasion de tester sur vous de nouvelles entraves et des façons plus discrètes de vous bâillonner. Non que cela soit gênant. Après tout vous êtes ma propriété. Mais les gens sont tellement étroits d’esprit. Et je vous connais, vous seriez capables d’agir contre vos intérêts.

Désespérées, les captives gardent la tête baissée pour cacher leurs larmes de rage que la Comtesse ne manquerait pas de percevoir comme une marque d'insubordination.
- D'ailleurs pourquoi ne pas les essayer tout de suite.

Comme si elles n'attendaient que ce signal, Mona et Marlène rejoignent leurs complices et déballent un matériel nouveau et original que leurs victimes observent avec angoisse.

Deux paires de bottes très hautes qui montent vraisemblablement jusqu'aux genoux équipées de longs lacets. Chaque paire est relié par un étroit fil de nylon. Deux ceintures d'acier auxquelles est fixée une corde. Deux minuscules jupes fendues en cuir. Deux capes de la même matière. Enfin le plus inquiétant : deux gants uniques ou plutôt deux manchons équipés de lacets et dont l'objectif semble être de recouvrir les bras d'une aisselle à l'autre.

C'est d'ailleurs bien à ça qu'ils servent. Comme le constatent les deux captives impuissantes quand, une fois débarrassées de de leurs chaînes, elles reçoivent l'ordre de croiser leurs bras dans leur dos et de bien entourer l'intérieur de leur coude avec la main. Mona enferme ensuite les bras de Kathryn dans l'infernal manchon et l'ajuste autour des membres de sa victime en serrant les lacets jusqu'à ce que la forme des mains et des doigts de la captive se dessine sous le cuir de l'abject vêtement. Marlène a agi de même avec Fergie.

Les captives sont autorisées à s'asseoir le temps de lacer les bottes sur leurs jambes. Elles doivent ensuite se lever et faire quelques pas pour vérifier l'efficacité de leurs entraves. Juchées sur les talons hauts des bottes et gênées par le fil de nylon quasi invisible mais extrêmement solide qui unit leurs chevilles, les deux jeunes femmes marchent lentement et maladroitement ce qui leur vaut quelques coups de cravache sur les fesses jusqu'à ce qu'elles trouvent enfin un pas régulier qui convienne à leurs maîtresses.

Malheureusement, ce n'est pas encore suffisant.
- Le fait que vos entraves soient nouvelles ne justifie que vous perdiez votre élégance. Qu'est-ce donc que cette façon de marcher tête basse.
Les deux soeurs se regardent terrifiées. Une esclave doit rendre ses maîtresses fières d'elle en gardant un port de tête haut et rigide. Les heures passées à marcher avec les cheveux attachés aux liens de leurs bras le leur ont appris. Elles s'empressent d'obéir et de rectifier leur position.
- Qui vous a autorisées à cesser de marcher.

L'ordre s'accompagne d'un nouveau coup de cravache et les prisonnières reprennent leur marche douloureuse sous l'oeil ravi de leurs tourmenteuses.
Enfin, l'ordre leur est donné de cesser leur épuisante promenade. Le temps de fixer la ceinture d'acier autour de leur taille. Mona et Marlène se saisissent alors de la corde qui pend à la bande métallique et promènent les deux soeurs dans le jardin en marchant d'un pas régulier et dynamique alors que leurs malheureuses prisonnières entravées ne peuvent avancer qu'à petits pas douloureux.

Satisfaites du résultat les criminelles amènent les captives jusqu'au reste de l'infâme matériel. Elles ajustent sur les jeunes femmes la minuscule jupe fendue qui couvre à peine leurs fesses et leur sexe. Puis la cape qui couvre leur dos et leurs bras. Laissant visibles leurs seins libres de tout soutien-gorge ou autre vêtement.

La Baronne s'approche des jeunes femmes et effleure les tétons ainsi découverts.
- Quelle chance pour vous que la mode soit aux poitrines découvertes. Emprisonner les vôtres serait un véritable crime.
- Et ainsi personne ne s'inquiétera de leurs bras cachés sous cette cape. Ni de leurs chevilles entravées dans leurs bottes.
Les criminelles éclatent d'un rire cruel.

- Il reste la question du bâillon. Je pense que nous ne pouvons pas nous en passer.
- Vous avez raison. Ces petites garces ont gardé un fond d'insubordination et appelleraient à l'aide à la première occasion.
- Je suis sûre que c'est que vous aimez chez elles.
- En effet où serait le plaisir si je ne savais pas qu'il demeure un grain de révolte.
- Comment les bâillonner alors.
- J'ai la solution.

Les bâillons actuels des deux soeurs leurs sont retirés. Mona et Marlène exhibent une boule de mousse sous les yeux de leur victimes terrifiées qui gardent les lèvres closes bien qu'elles soient conscientes de la vanité de leurs efforts. La Comtesse et la Baronne pincent le nez des jeunes entêtées contraintes ainsi de laisser le passage à l'abjecte matière qui envahit leur bouche. Une étroite bande de tissu nouée sur leur nuque et insérée entre leurs lèvres retire toute chance d'expulser l'immonde pelote. Un large de bande de sparadrap qui recouvre tout le bas de leur visage achève l'oeuvre infâme des criminelles. Qui y ajoutent une dernière touche en dessinant des lèvres sur le sparadrap. Puis obligent leurs victimes à se faire face.

Les deux soeurs constatent avec désespoir que la bande collée sur leurs visages se confond avec la teinte de leur chair. Que les lèvres dessinées sur leurs bouches paraissent bien réelles et que leurs cheveux longs cachent l'étroite bande de tissu qui maintient le bâillon enfoncé dans leur bouche.
La baronne passe une main sur l'invisible bâillon de Fergie, puis sur celui de Kathryn. Comme pour s'assurer qu'il est bien là.
- C'est incroyable, il est impossible de le distinguer de leur peau, c'est exactement la même teinte.
- J'ai fait fabriquer ce sparadrap spécialement pour elles. Pour qu'il 'adapte parfaitement à leur visage.
- C'est magnifique.

Magnifique n'est pas le terme que choisiraient les captives mais elles ne peuvent évidemment pas exprimer leur avis qui de toutes façons n'intéresse pas leurs ravisseuses.

Ainsi harnachées, les deux soeurs peuvent être promenées dans la rue. Les passants prêteront attention à leurs seins dénudées, à leurs cuisses et leurs fesses à peine cachées par la jupe fendue. Aucun passant ne s'intéressera aux entraves de leurs chevilles et de leurs bras. Ni ne remarquera qu'elles sont bâillonnées.

Quel que soit l'objectif de la Baronne, elles sont incapables de s'y opposer.
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par Mad Hatter »

La Baronne chercherait-elle à faire passer les sœurs Rigdon pour deux disparues de la circulation ?
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par Gwenboyfriend »

Tu devras patienter pour avoir la réponse, Mad. En attendant voici un nouvel épisode

La tutrice

- Je crois qu'il est temps d'aller à notre rendez-vous.
Les paroles de la Baronne sèment le trouble dans l'esprit des captives. De quel rendez-vous est-il question? En quoi sont-elles concernées? Mais ces questions leur semblent dérisoires quand Mona et Marlène saisissent la corde qui pend à leur ceinture métallique et les entraînent vers la sortie.
- Il fait si beau, autant y aller à pied.

Les deux jeunes femmes tentent de résister. Refusent de marcher. Elles ne vont pas sortir ainsi vêtues ou plutôt dévêtues. Exposées aux regards de tous.
Leurs tortionnaires s'approchent d'elles.
- Qu'est ce qui se passe? Vous êtes bien pudiques soudain. Vous n'êtes pas fières de votre corps. Vous trouvez que vos tenues ne le mettent pas assez en valeur.

Le deux soeurs ne savent pas comment répondre. Elles bafouillent dans leur bâillon. Terrifiées par la douceur avec laquelle Mona vient de leur parler. Elles savent par expérience que c'est souvent l'annonce de punitions longues et douloureuses.
Marlène intervient.
- Nous comprenons que les choses vont un peu vite pour vous mais il ne faut pas oublier votre condition. Vous êtes les protégées de la comtesse.

Kathryn et Fergie frémissent en entendant ces mots. Protégées est un cruel euphémisme pour captives, prisonnières ou... esclaves. Mais c'est ce mot qui permet à la comtesse de faire d'elles ce qu'elle désire. Ce que ne fait que rappeler Marlène.
- Et ainsi, vous devez nous obéir sans discuter.
Elle sourit cruellement.
- C'est d'ailleurs à ça que servent vos bâillons. A vous éviter de discuter.

Un nouveau bafouillis sort des lèvres scellés des prisonnières.
- En revanche, ils vous permettent d'émettre des sons agréables à nos oreilles.
Humiliées, les jeunes femmes s'efforcent de ne plus émettre le moindre son.

Mais Marlène n'a pas fini son abject exposé.
- Je récapitule. Les bâillons vous évitent des protestations inutiles. Le manchon qui immobilise vos bras justifie que nous prenions soin de vous. Nous vous laissons l'usage de vos jambes pour que vous puissiez nous suivre. L'entrave entre vos chevilles vous épargne la tentation de courir. Ce qui est préférable parce que vous seriez vite essoufflées avec vos bâillons. La laisse à la ceinture autour de votre taille nous permet de vous guider sans que vous ayez à vous interroger sur ce que vous devez faire. La cape et la jupe sont là pour épargner votre pudeur. Et mettent en valeur des seins qu'il serait ridicule de cacher.

Les captives sont effarées de cet exposé mais ne peuvent que regarder leur interlocutrice qui conclue son discours infâme.
- Et tout ce que vous trouvez à faire pour nous remercier c'est refuser d'avancer. En sachant que c'est inutile et que si vous continuez, nous allons être obligées de vous punir. Vous croyez que ça nous amuse.

Un sourire se dessine sur les lèvres de Marlène et de ses complices.
- Vous avez raison, ça nous amuse. C'est pour ça que la seule attitude intelligente et de nous obéir et d'éviter de nous donner une raison supplémentaire de vous châtier.

La dernière phrase s'accompagne d'une tape sur les fesses qui achève de rappeler aux deux soeurs leur condition. Matées, elles se mettent en marche. Suivent leurs tourmenteuses qui les tiennent en laisse. Sentent derrière elles la Baronne et la Comtesse prêtes à intervenir à la moindre tentative de résistance.

L'étrange groupe rejoint rapidement la sortie de l'hôtel particulier de la Comtesse et débouche sur une avenue large et passante. C'est la première fois que les prisonnières se trouvent promenées dans cette ville ainsi entravées et bâillonnées. Entourées de personnes libres de leurs mouvements et indifférentes à leur sort.

Mais pas à leur tenue.

Elles croisent les regards lubrique de plusieurs hommes. De quelques femmes aussi. D'autres sont chargés de désir. De colère. De jalousie. Elles devinent de la réprobation. Elles entendent des mots tels qu'indécence, impudique, obscène.
Aucune pitié dans les mots ou dans les regards.

Deux policiers, un homme et une femme, se dirigent vers elles. Un instant, elles ont l'espoir fou qu'ils vont intervenir, mettre fin à cet infernale promenade. Mais ils se contentent de saluer la Comtesse et la Baronne.

Les captives tentent d'attirer leur attention. Elles émettent des appels au secours à travers leurs bâillons. Incompréhensibles mais suffisamment audibles pour éveiller l'intérêt de représentants des forces de l'ordre.
- Que se passe-t-il Comtesse? Vos protégées ont l'air nerveuses.
- Je sais. Cela fait pourtant longtemps qu'elles sont sous ma responsabilité mais c'est la première fois que nous les promenons ainsi au grand jour. Et elles sont soumises mais têtues. Et comprennent mal quel est leur intérêt.

Pendant ce temps, la policière a examiné les entraves des deux "protégées".
- Pas d'inquiétudes. La cape cache bien le gant unique. La jupe a bien la taille minimum requise. Le bâillon se confond bien avec le reste du visage.
Elle se penche sur leur chevilles.
- Et le fil de nylon entre leurs pieds est à peine visible.
Elle regarde leur poitrine nue avec un soupçon d'admiration.
- De toutes façons ce ne sont pas leurs liens qui attirent l'attention.

Son collègue reprend la parole
- Elles ne constituent aucun trouble à l'ordre public. Bonne journée Comtesse.
Les policiers reprennent leur chemin. Abandonnant Kathryn et Fergie à leur triste sort.

Les deux soeurs sont terrifiées. Leur tentative ne peut pas rester impunie. Ce que confirme immédiatement la Comtesse.
- Nous règlerons plus tard cette ridicule insubordination.`

La Baronne intervient.
- Allons ma chère. Cette situation est nouvelle pour elles. Leur attitude est ridicule mais je pense qu'elles ont compris que personne ne viendrait à leur secours. Pourquoi ne pas vous montrer indulgente.
- Etant donné qu'elles seront bientôt sous votre responsabilité, je veux bien me montrer clémente et au lieu du fouet, elles ne recevront que quelques coups de cravache. Mais ne soyez pas trop douce avec elles. Ces petites idiotes cachent un fond de révolte sous leur prétendue docilité.
- Ne vous inquiétez pas. Et puis Marlène et Mona seront là pour me conseiller.

Les jeunes femmes ne peuvent pas s'empêcher d'éprouver un sentiment de reconnaissance envers la Baronne pour leur avoir évité le fouet. Elles devinent pourtant qu'il ne s'agit que d'une comédie qui est destinée à les amadouer.

Pour l'immédiat, elles ont d'autres soucis. L'infernale marche a repris et elles ont beaucoup de mal à suivre Mona et Marlène qui marchent rapidement sans s'inquiéter des difficultés qu'éprouvent leurs victimes à les suivre avec leurs pieds entravés.
Les captives résistent à la tentation de protester à travers leurs bâillons. Elles savent que, surtout après leur tentative d'insoumission, elles n'auront droit à aucune indulgence. Elles ne peuvent donc que s'efforcer à suivre le rythme éprouvant qui leur est imposé. En oubliant leur bras douloureusement enfermés dans l'horrible manchon et leurs lèvres scellées par l'invisible bâillon.

Enfin, elles sont conduites vers un immeuble sur lequel est apposé une plaque indiquant qu'il s'agit de la résidence d'un avocat.

La porte s'ouvre. Face aux captives s'étend un long escalier. Elles ne peuvent éviter un mouvement de recul. Les marches sont hautes et l'ascension va être un cauchemar avec leurs bottes serrées jusqu'aux genoux, leur hauts talons et leurs chevilles entravées. Elles implorent leurs tourmenteuses du regard. Qu'elles les libèrent au moins du lien entre leurs pieds.
Malheureusement, ce n'est pas l'avis de Marlène et Mona qui tirent d'un coup sec sur la laisse liée à leur ceinture de métal.
La montée de l'escalier s'avère encore plus douloureuse que les deux soeurs l'imaginaient. Elles ne parviennent à garder leur équilibre que grâce à la Baronne et à la Comtesse qui les soutiennent presque à chaque marche. Tout en en profitant pour les pincer et les caresser.

Epuisées, sanglotant, les captives atteignent enfin le palier. Elles croient que leur épreuve est achevée quand Mona prend la parole.
- Plus qu'un étage.

C'en est trop, Kathryn et Fergie se jettent en arrière, protestent à travers leur bâillon. Elles sentent leur jupe se soulever et une volée de coups de cravache s'abat sur leurs fesses. Assénés par la Comtesse et la Baronne. Leur rappelant que leur seul choix est l'obéissance et la soumission. Elles se remettent en marche à la nouvelle traction sur leur laisse.

- Vous avez raison Comtesse, elles sont dociles mais il demeure en elles une graine de révolte.
- C'est ce qui les rend si amusantes. Mais je vois avec plaisir que vous saurez les mater.
- Je n'ai pas votre habileté mais j'ai tout de même un peu d'expérience.
- Vous êtes trop modeste, chère amie.

Pendant cette douloureuse conversation aux oreilles des prisonnières, le groupe est enfin arrivé au dernier étage. La porte s'ouvre et les jeunes femmes découvrent un homme âgé qui les couve d'un regard libidineux.
Il se lève s'approche et caresse leur poitrine, glisse une main sous leur jupe. Outrée de cette exploration, les captives protestent une nouvelle fois à travers leurs bâillons. Les sons ridicules qu'elles émettent ne font que ravir davantage l'ignoble individu qui cesse enfin ses infâmes attouchements. Au grand soulagement de ses victimes.

- C'est toujours un plaisir de faire affaire avec vous Comtesse. J'ai cru comprendre que vous souhaitiez que la Baronne devienne la tutrice de vos protégées.
Fergie et Kathryn se regardent puis regardent leurs geôlières. Que signifie cela? Pourquoi la Baronne deviendrait elle leur tutrice.
- En effet, ces deux jeunes écervelées doivent accompagner la Baronne dans son pays et la notion de protectrice n'existe pas dans cette contrée. Heureusement, le tutorat peut avoir le même rôle.
- En effet. Et je suis habilité par les deux pays pour valider ce choix.

Pendant que l'avocat remplit les papiers, les deux soeurs se demandent quelle nouvelle infamie se cache derrière ce projet.
- Quand vous aurez signé ces documents, la Baronne sera officiellement votre tutrice. Ce qui signifie que tous les biens dont vous disposez dans son pays seront à sa disposition et qu'elle pourra en disposer comme elle le souhaite.
C'est donc de ça qu'il s'agit pensent les prisonnières. Si ce n'est qu'elles ne disposent d'aucun bien dans quelque pays que ce soit. Mais il n'est pas question qu'elles acceptent de signer un tel document.
La voix de la Comtesse les rappelle à l'ordre.
- Je crains qu'il ne leur soit pas facile de signer ce document.
- En effet et je suppose que vous n'avez pas l'intention de libérer leurs mains et leurs bras.
- Je n'en vois pas l'intérêt.
- Je comprends. Ce n'est pas un problème, il suffit que je note que ces dames sont dans l'impossibilité de signer elles mêmes et que vous le faites à leur place.

Les captives sont outrées. Leur opinion n'a donc aucune valeur. Pourtant l'espoir revient quand l'avocat reprend la parole.
- Je dois toutefois vous demander si vous souhaitez qu'on retire vos bâillons pour que vous puissiez vous exprimer à ce sujet.
Les deux soeurs agitent frénétiquement leur tête pour exprimer qu'en effet, c'est ce qu'elles souhaitent.

L'homme se tourne vers la Comtesse.
- Donnez vous votre accord pour qu'elles puissent s'exprimer.
- Je n'en vois pas l'intérêt. Je m'y oppose donc
- Les bâillons resteront donc en place.

Les prisonnières comprennent qu'une fois de plus leurs tortionnaires ont joué avec elles. Qu'elles n'avaient aucune chance de s'opposer à cette démarche dont elles ignorent le but mais dont elles devinent qu'il s'agit d'une nouvelle duperie.

Les papiers son signés. La baronne pose ses mains sur les épaules des captives.
- Mes chéries vous êtes désormais sous ma protection.
Le regard des "chéries" est loin d'exprimer de la joie.
- J'aurais pensé que cela vous ferait davantage plaisir. Enfin, nous règlerons ça plus tard.
Les captives s'inquiètent un instant de la façon dont cela se règlera mais devinent que d'autres contrariétés les attendent.
- Pour l'instant nous avons un train à prendre.

Les soeurs Rigdon sortent du cabinet, entourées de leurs tourmenteuses, inquiètes du sort qui leur est ainsi promis.
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par Gwenboyfriend »

Un nouveau départ

Le parcours jusqu'à la gare est rapide. Les captives trop inquiètes du sort qui leur est promis ne prennent plus garde aux regards désapprobateurs que posent les passantes sur leur poitrine dénudée ou aux regards intéressés des passants. Aucun ne semble s'inquiéter des bras cachés sous la cape ou du fait qu'elles soient tenues en laisse.

Ainsi conduites par leurs geôlières, elles passent par un accès privé de la gare et parviennent au quai où les attend le train somptueux et personnel de la Baronne. Devinant qu'une fois dans ce train toute chance de salut sera perdue, elles tentent de résister, espèrent attirer l'attention des voyageurs ou d'un employé de la gare mais n'obtiennent que des sourires amusés ou des regards courroucés.

Une tape sur les fesses les rappelle à l'ordre et elles se laissent mener vers le wagon le plus magnifique.

Les marches pour monter dans le wagon sont trop hautes pour les pieds entravés des deux sœurs et qui doivent se laisser hisser par leurs ravisseuses.
Elles sont ensuite conduites dans un confortable salon équipé de tables et de fauteuils et même d'un divan sur lesquels s’installent confortablement les criminelles pendant que leurs victimes restent debout attendant les ordres. Hésitant à se mettre à genoux à cause des bottes qui enserrent leurs jambes.
La comtesse sourit, se lève et se dirige vers elles.

- Nous manquons à tous nos devoirs envers les futures héritières. Il faut les aider à se mettre à l'aise. Puisqu'elles sont incapables de se débrouiller seules.
Les captives s'interrogent un instant sur le sens du mot héritière appliqué à leur cas mais s'inquiètent davantage du ton doucereux de leur maîtresse. Elles devinent qu'il cache une colère dont elles ne parviennent pas à deviner la cause.

Pourtant la comtesse se contente de les débarrasser de leur cape. Découvrant le gant unique dans lequel leurs bras sont douloureusement emprisonnés.
- Il n'est plus utile de cacher ce manchon. Nous sommes entre nous.
- Et ces jupes sont inutiles.
D'un geste souple, les ravisseuses retirent les minuscules jupes des captives qui ne sont plus vêtues que de leurs bottes, de l'infernal gant qui emprisonne leurs bras et du bâillon qui scelle leurs lèvres.
- A présent, il est temps que vous receviez une leçon pour votre insolence.
Au regard ébahi des jeunes femmes, la comtesse comprend qu'elles ignorent ce qu'elle leur reproche.
- Ainsi, vous ne savez pas ce que vous avez fait. C'est encore pire. J'espère pour vous que votre punition vous éclairera.
Sur un geste de la comtesse Mona et Marlène retirent le bâillon des prisonnières qui décident sagement de tester coites pour éviter d'accroitre la juste colère de leur impitoyable maîtresse.

Elles n'ont pas à attendre longtemps pour être à nouveau privées de leur droit à la parole. Un bâillon boule plus élaboré est enfoncé entre leurs lèvres. Il est composé de plusieurs sangles. Une, classique fixée sur la nuque. Deux autres fixées sous leur menton qui remontent sur le haut de leur crâne et sont unies par un anneau d'où part une nouvelle sangle qui rejoint celle fixée sur leur nuque.
Leurs tourmenteuses serrent les sangles de ce harnais au maximum. Bloquant la boule entre leurs lèvres. Ne laissant passer que quelques minuscules gémissements.

Une pression sur les épaules fait comprendre aux deux sœurs qu’elles doivent se mettre à genoux. Elles obéissent avec difficulté, gênées par leurs longues bottes qui constituent à présent leur seul vêtement. A moins de considérer que le manchon qui enserre leurs bras ou le harnais qui emprisonne leur visage soit un vêtement.

Les captives sont contraintes de serrer leurs jambes l’une contre l’autre. Des sangles enserrent leurs chevilles leurs mollets et leurs cuisses. Leur retirant toute chance de se relever.
D’autres sangles sont passées autour de leur torse et du gant unique, bloquant leurs bras dans leur dos.

Kathryn et Fergie échangent un regard désespéré. Tourner la tête est le seul mouvement qui leur est permis. A moins de considérer le fait de se balancer d’avant en arrière soit un mouvement.

Mais c’est encore trop pour leurs geôlières qui attachent les talons de leurs bottes avec une longue corde qu’elles font remonter jusqu’à l’anneau sur le haut du harnais qui emprisonne leur tête puis redescendre jusqu’aux mêmes talons qu’elles enserrent soigneusement avec le lien.

La tête et le corps des prisonnières sont douloureusement tirés en arrière par la corde extrêmement tendue.
- Si on leur faisait une tresse. Ce serait plus joli que leurs cheveux en désordre.

Devinant ce qui les attend, les deux sœurs poussent des gémissements de protestation dont le seul effet est d’enthousiasmer leurs tortionnaires.
Leurs longs et beaux cheveux réunis dans une tresse sont attachés au reste de corde liée aux talons de leurs bottes. Les privant de tout mouvement.

La comtesse sourit.
- Félicitations mesdemoiselles. C’est à peine si ses petites garces peuvent frémir.
Comme pour confirmer ses propos, la Comtesse caresse de l’extrémité de sa cravache les seins de Fergie. Aussitôt imitée par la Baronne qui agit de même avec Kathryn.

Le contact de l’instrument suffit à agiter le corps entravé des prisonnières incapables de retenir leurs gémissements.
Ravie de l’expérience la Comtesse s’adresse aux captives.
- Essayez de hocher la tête à présent.

Les jeunes femmes comprennent alors qu’elles sont punies pour avoir hoché la tête quand l’avocat leur a demandé si elles souhaitaient donner leur accord à leur mise sous tutelle. Comment ont-elles pu oublier un instant que la Comtesse ne pardonnait aucune forme d’insubordination ?
- Je suis sûre que vous regrettez votre entêtement à présent.

Les prisonnières s’agitent, gémissent dans leur bâillon pour montrer qu’elles admettent avoir mal agi.
- Je ne suis pas certaine de bien comprendre ce que vous voulez dire.
La criminelle se tourne vers ses complices.
- Qu’en pensez-vous ? Ce sont des excuses ?

Se prêtant à l’ignoble jeu, la Baronne, Mona et Marlène s’interrogent à leur tour.
- Ce n’est pas certain. Elles sont si indociles.
- Si têtues.
- Et elles s’expriment si mal.

Bien qu’elles sachent qu’il ne s’agit là que d’un jeu cruel, les deux sœurs manifestent leur volonté de s’excuser par leurs gémissements et mouvements maladroits.
La Comtesse se penche vers elle.
- Excuses acceptées, mes chéries.

Kathryn et Fergie ressentent alors un soulagement dont elles devinent la stupidité.
- Je pense même qu’après quelques heures, ou quelques jours, dans cette position vous aurez retrouvé toute votre docilité.
Le regard des captives exprime alors l’incrédulité.
- Allons, vous savez bien qu’il ne suffit pas d’exprimer des regrets pour mettre fin à une punition. Et puis vous êtes si belles ainsi entravées. Ce serait dommage de ne pas en profiter.

La Comtesse s’adresse alors à la Baronne.
- Je dois partir, chère amie. Je laisse Mona et Marlène pour vous assister et s’occuper de ces deux petites pestes.
La criminelle quitte le train après avoir caressé une dernière fois la tête de ses victimes.

La Baronne agite alors une clochette et une servante entre dans le wagon portant un plantureux repas dont l’odeur blesse les narines des captives qui devinent qu’il ne leur est pas destiné.
En effet, leurs tourmenteuses s’installent autour de la table et discutent agréablement. Après avoir toutefois disposé leurs victimes de façon à ce qu’elles soient face à face et à pouvoir de temps en temps les caresser.

Ainsi installées, les deux sœurs sont le miroir l’une de l’autre. Ce qui ne fait qu’accroître leur désespoir et constater leur impuissance.

La servante revient.
- Madame, notre train est autorisé à quitter la gare.
- Parfait, mettons-nous en route.
La Baronne s’adresse ensuite aux captives.
- Ce voyage de quelques nous permettra de faire plus ample connaissance mes chéries.

Le train se met lentement en mouvement emportant les sœurs Rigdon vers un sinistre et mystérieux destin.
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Mad Hatter
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par Mad Hatter »

Pas de pitié face à la moindre résistance qu'est ce que ça serait en cas de rébellion ?
"Et qui êtes-vous, dit le fier seigneur,
Pour que je doive m'incliner si bas ?
Rien qu'un chat d'une autre fourrure,
Et voilà ma vérité vraie.
Fourré d'or ou fourré de rouge,
Un lion, messire, a toujours des griffes,
Et les miennes sont aussi longues et acérées
Qu'acérées et longues les vôtres."
Ainsi parla, parla ainsi,
Le sire de Castamere,
Mais les pluies pleurent en sa tanière,
Et plus personne ne l'entend.
Oui, les pluies pleurent en sa tanière,
Et nulle âme ne l'entend plus.
Les pluies de Castamere
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par Gwenboyfriend »

Evasion

Seules dans le wagon à présent éclairé par une lumière blafarde, Kathryn et Fergie observent le couteau oublié par leurs geôlières sur la table où ces dernières ont pris un savoureux repas dont leurs prisonnières ne pouvaient goûter que le fumet.

Les criminelles ont alors décidé qu'après une journée aussi bien rempli, elles avaient mérité de goûter un peu de repos. Elles ont eu la gentillesse, du moins c'est ainsi qu'elles l'ont présenté à leurs victimes, de les libérer des cordes qui unissaient leurs cheveux et leur harnais aux liens de leurs pieds et de leurs chevilles. Leur permettant de tenir position plus confortable. Ou plutôt moins inconfortable. Parce qu'elles ont laissé aux captives leur bâillon, les sangles qui enserrent leurs jambes et leurs cuisses. Et le terrifiant manchon qui enferme leurs bras et leurs mains d'une aisselle à l'autre.

Depuis qu'elles sont seules, les deux soeurs se sont débattues de toutes leurs forces dans l'espoir de desserrer les infernaux lacets. En vain. Les liens et le cuir du gant semblent d'une solidité à toute épreuve.

Entre-temps, des servantes sont venus débarrasser la table du repas. Indifférentes aux regards suppliants des prisonnières. Ignorant les gémissements qu'elles émettaient à travers leurs bâillons.

Puis elles étaient sorties abandonnant les deux jeunes femmes au milieu du wagon. Au moment de passer le seuil, une des servantes s’était tournée vers elles.
- Ne bougez pas, quelqu’un va venir s’occuper de vous.
- Ce n’est pas gentil de se moquer d’elles. Comment veux-tu qu’elles bougent.
Les deux femmes avaient franchi le seuil du wagon en riant aux éclats.

Restées seules, les deux sœurs avaient échangé un regard désespéré. Elles n’avaient aucune idée du projet de la Baronne mais elles devinaient qu’elles n’y étaient qu’un instrument qui, au mieux, serait rendu à la Comtesse quand il serait devenu inutile.
Chaque tour de roue du train les rapprochait d’un sort pour lequel elles ne nourrissaient aucun enthousiasme.
C’est alors qu’elles avaient aperçu le couteau oublié par une des servantes.

Depuis cet instant, elles ne le quittent pas des yeux comme si leurs regards pouvaient accélérer le glissement de l’objet vers le bord de la table. Glissement imperceptible mais réel grâce aux vibrations du train.

Elles surveillent l’ouverture de la porte du wagon. Effrayée à l’idée qu’une de leurs tourmenteuses revienne et comprenne leur espoir insensé. Peu importe qu’elles ne soient pas responsables de cet oubli. Le simple fait de songer à se libérer est une transgression que Mona et Marlène ne laisseront pas impunie.
Enfin l’instrument de leur liberté tombe de la table et touche le sol avec un bruit mat. C’est alors que les captives prennent conscience de leur stupidité.

Leurs mains enfermées dans le gant unique ne leur permettent pas de se saisir du couteau. Leur bâillon les empêche de se servir de leur bouche.
Fergie s’allonge sur le sol tente de frotter les lacets du gant contre le tranchant de la lame. En vain. Kathryn appuie sa joue contre le manche pour lever légèrement la pointe et permettre à sa sœur de couper les nœuds. Elle n’y parvient pas.

Chacune à son tour, elles prennent le couteau entre leurs pieds prisonniers de leurs bottes et de leurs sangles. Mais cela ne leur est d’aucune aide.
Elles doivent admettre qu’elles sont incapables de se libérer des terrifiantes entraves qu’on leur a imposées.
Résignées, elles se remettent à genoux.

A cet instant la porte du wagon s’ouvre. Une des servantes entre et ramasse le couteau.
- Il me semblait bien que j’avais oublié quelque chose. J’espère qu’il ne vous a pas blessé.
Les prisonnières comprennent qu’une fois de plus, on s’est amusé d’elles. Que les servantes n’ont sans doute rien perdu du spectacle qu’elles offraient.

La servant se penche alors vers elle.
- Vous échapper plus tôt n’aurait servi à rien, vous auriez été reprises en un instant. J’ai laissé ce couteau pour vérifier que vous aviez encore le désir de vous évader. Manifestement, c’est bien le cas.
Les deux sœurs émettent des sons d’approbation et hochent la tête.

- Je vais trancher les lacets de vos gants. Vous vous débrouillerez ensuite toutes seules pour vous débarrasser du reste. J’ai drogué le repas de la Baronne et de ses complices. Elles vont dormir jusqu’au matin. Vous trouverez des vêtements dans le wagon d’à côté. Dans une demi-heure, je tirerai le signal d’alarme. Le train s’arrêtera en pleine campagne. Vous n’aurez que quelques minutes pour sauter du côté gauche. Une voiture vous attendra. Vous avez compris ?

Les jeunes femmes hochent la tête.
- Bien. Ne perdez pas de temps.

Une fois la servante sortie, les deux sœurs se débarrassent activement de leurs entraves et retirent leurs bâillons. Gagnent le wagon d’à côté et trouvent deux robes légères qu’elles enfilent avec soulagement.
Fergie manifeste toutefois une légère inquiétude.
- Tu ne crois pas que c’est une nouvelle duperie de la part de la Baronne.
- Dans quel but.
- Celui de s’amuser avec nous.
- Je ne crois pas, la Baronne veut se servir de nous et le temps lui manque pour jouer ainsi avec nous.
- De toute façon, nous serons bientôt fixées.

A cet instant, le signal d’alarme retentit et le train interrompt sa course. Les portes du wagon s’ouvrent. Les deux sœurs se précipitent à l’extérieur. La voiture est à quelques mètres. Un homme les attend à côté de la portière ouverte. Elles s’attendent à être rattrapées à chaque instant par Mona ou Marlène. C’est alors qu’elles attendent le train redémarrer, prendre de la vitesse, s’éloigner. Elles se retournent. Il n’est plus qu’un point qui disparaît rapidement. Personne ne les poursuit. Personne ne s’est rendu compte de leur fuite. La servante n’a pas menti quand elle a dit que la Baronne et ses complices étaient droguées et qu’elles ne s’éveilleraient pas avant le matin.

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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par fredchl »

Une belle fin d'épisode.
Finalement, leur destin n'aura pas été aussi malveillant que prévu, à moins que leurs geôlières ne les rattrapent...

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