Le contrat du centre équestre
Publié : 06 avr. 2017, 16:11
Et voilà une autre histoire. Pas de fantasy cette fois ^^. J'espère que ce sera une bonne lecture !
La suite arrivera vite, elle est déjà écrite
-----------------------------------------
Will
- Et maintenant tu vas faire la même chose sans étriers !
En entendant ces paroles, je pestais le temps d'enlever mes pieds des étriers et de remonter ceux-ci sur l'encolure du cheval. Elle en avait de bonnes ! Effectuer le trot assis debout sans l'aide de ces équipements était un exercice encore hors de ma portée. Hors de ma portée et surtout difficile au niveau musculaire. Je voyais déjà le regard amusé de Jessica. Effectivement, cette monitrice d'équitation connaissait mes faiblesses dans ce sport et était au courant que ce genre d'exercice me mettait à rude épreuve.
- Et avec le sourire s'il te plaît ! me lança-t-elle.
Sur le coup, je vous avoue que j'aurais payé cher pour qu'elle se la ferme.
- Je viens à peine de finir la détente et tu veux me tuer tout de suite ? dis-je en faisant semblant de me plaindre. On peut même pas commencer par le trot assis ?
Elle sourit et me répondit :
- Non. On a 2 bonnes heures de cours devant nous et j'aimerais te faire faire de la mise en selle la première heure. Tu as encore des problèmes d'assiette et il faut corriger ça sinon tu garderas cette mauvaise posture longtemps. Et après ce que tu as dit hier sur l'équitation en général, je trouve que je suis gentille ! Aller va bossé jeune homme ! Tu discuteras après une fois que tu seras mort.
Je ne trouvais rien d'autre de mieux que de lui répondre :
- Très bien la vieille !
Vieille est tout relatif. Elle était âgée de seulement de 5 ans de plus que moi soit 25 ans. Elle devait mesurer environ entre 1 mètre 60 et 65 (une naine en fin de compte), elle a les yeux vert et les cheveux de couleur jais. En plus de ça, elle dégageait un air d'autorité. Franchement je plains ses frères. Déjà qu'une fille ça a un sale caractère, mais celles qui travaillent dans le monde du cheval sont encore pires !
Une sonnerie de portable retentit, elle décrocha et revint en arrière vers le pare-botte du manège.
- Tu peux le laisser au pas, j'en ai pas pour longtemps.
Une fois retournée, je ne pu m'empêcher de regarder discrètement ses gambettes bien musclées et moulées dans son pantalon. Ce n'était pas un pantalon bas de gamme qu'elle portait. Oh que non ! Il était de couleur gris claire et avait un effet simili-cuir. Ce genre de pantalon est idéal pour l'hiver et évite d'être trempé s'il pleut. L'hiver était passé depuis longtemps mais un temps de chien s'agitait dehors et je comprenais son choix. Par contre comme la température ne baissait pas sous les 20 degrés, elle s'était munie d'un débardeur blanc lui allant jusqu'à la taille. Ce choix vestimentaire faisait ressortir la couleur de ses cheveux et de ses yeux. Sinon, elle s'était équipée de boots à lacets en cuir et elle laissait ses chaussettes d'équitation bien visibles à la place des minis-chaps. Je détournais le regard avant qu'elle ne s'aperçoive de quelque chose.
(il faut avouer que dans ce sport c'est parfois difficile de ne pas baisser les yeux lorsqu'on est entouré par de belles créatures).
Elle finit sa conversation, raccrocha et se rapprocha vers moi pour continuer le cours (ou à me torturer, à vous de voir). Je vis qu'elle était soucieuse.
- Un problème ?
- Je ne sais pas trop. Aurélie et Pauline ont finis les concours depuis 16h. La sœur de Pauline me demandait si elle était ici, apparemment elle aurait envoyé un message à sa petite sœur comme quoi Pauline et Aurélie allaient à la maison et ensuite au club. Mais dans ce cas, elles auraient dû arrivées bien plus tôt. Elle va appeler Grégoire dans pas longtemps pour savoir si les chevaux sont bien aux prés.
- Les connaissant, elles ont dû discuter bêtement pendant des heures avec leur dada comme toutes les filles ... fis-je légèrement moqueur.
A son regard, je compris qu'elle retenait mes paroles.
- Tu devrais pas bosser au lieu de raconter des conneries ?
-----------------------------------------
Narrateur
Sur une route départementale, un 4*4 tractant un van à chevaux roulait lentement.
- Tu penses qu'il y aura du monde ? demanda le chauffeur. Une femme lui répondit:
- A cette heure là normalement il n'y a presque personne à part la monitrice et un élève de 18 h à 20 h. On est un jour de concours donc le club est déserté. On aura donc le champ libre.
- Je l'espère. On va s'arrêter quelques temps et on ira au club à 8 heures. Il commencera à faire nuit et on aura moins de chance de se faire repérer.
Sa collègue hocha la tête.
Revoyons la scène.
Sur une route départementale, un 4*4 tractant un van à chevaux roulait lentement. Mais où étaient passés les chevaux ? En tout cas, ils n'étaient pas à l'intérieur.
Dans le van, se trouvaient 2 jeunes filles ligotées et bâillonnées. L'une était blonde (Aurélie) et avait les yeux bandés. Elle était dans sa tenue de concours : pantalon et polo blanc avec ses chaussettes noires. Elle était entièrement attachée avec du tape noir qui avait l'air résistant. Son bâillon était simplement constitué : un morceau de tissu bien enfoncé dans sa bouche enroulé de plusieurs tours de tape.
L'autre fille était dans une tenue de voltige, c'est une combinaison en elasthane / polyamide de couleur verte et bleue lui couvrant son corps des chevilles jusqu'au coup. Elle s’appelait Pauline, avait les cheveux cuivrés et les yeux bleus. Elle aussi, avait les yeux bandés mais le bâillon qui l'empêchait de parler n'était pas le même que sa camarade. Une boule enroulée dans de la soie lui couvrait largement ses lèvres. Le tissu était serré à son maximum et la pauvre fille ne pouvait y faire grand chose. Des cordes de soie la ficelaient sérieusement.
Malheureusement pour elles, elles s'étaient retrouvées au moment endroit au mauvais moment. A la fin de leur concours, elles surprirent 3 individus qui volaient tout ce qui était possible de trouver dans les voitures : équipement en cuir, argent liquide, téléphone etc.
Encore plus dommage pour elles, c'était leur voiture qui était vandalisée. De plus, elle était garée à l'écart des autres participants. Avec leur selle, surfaix et autres équipements dans les bras, elles ne purent presque rien faire pour se défendre et appeler à l'aide.
L'urgence de la situation expliquait donc le ligotage sommaire mais pour le moins efficace dans lequel se trouvaient Aurélie et Pauline.
Aurélie, en tenue de CSO (concours de saut d'obstacles) avait les chevilles croisées retenues par plusieurs tours de tape noir ainsi que le haut de ses genoux. Ensuite, ses poignets attachés derrière son dos la gênait à n'en pas douter.
Pauline, la voltigeuse n'en menait pas large non plus. Elle était attachée de la même manière qu'Aurélie mais les fils de soie la serraient bien plus que le tape. Plus elle essayait de se délivrer , plus les nœuds se serraient. Celui ou celle qui voudra la délivrer ne le fera pas facilement.
Mais ce qui pouvait les gêner le plus, c'était peut-être le fait qu'elles soient reliées l'une à l'autre. Effectivement, des étrivières en cuir reliaient les 2 filles au niveau des chevilles et des coudes. Elles qui aimaient avoir de l'équipement de rechange en grande quantité se maudissèrent car il y en avait largement assez pour immobiliser leurs chevilles et coudes. En plus, de longues cordes blanche les reliaient à partir du fessier jusqu'à la taille. Elles étaient donc "collées" l'une à l'autre dos à dos.
Pour plus de confort, leur ravisseurs eurent l'idée d'installer sur le "sol" les couvertures des chevaux pour éviter qu'elles aient trop mal dans le van. Petite précision, les couvertures se refermaient sur elles ce qui ne plaisait pas du tout aux jeunes filles mais ceci permettait aux voleurs de les cacher plus facilement avec tout le bric à brac dans le van. Avec le bruit du moteur de la voiture, leurs gémissements et appels au secours étaient étouffés, c'est pour cette raison que les chauffeurs purent précédemment sortir en toute impunité du concours et quitter la ville sans être inquiétés le moins du monde.
Cela faisait déjà une heure qu'elles étaient dans cette position, elles avaient chaud, transpiraient abondamment et commençaient à avoir soif.
Elles ne le savaient pas encore, mais ils s'arrêteraient dans peu de temps et surtout, ceci n'était que le début de leur calvaire qui durera un week-end entier ...
La suite arrivera vite, elle est déjà écrite
-----------------------------------------
Will
- Et maintenant tu vas faire la même chose sans étriers !
En entendant ces paroles, je pestais le temps d'enlever mes pieds des étriers et de remonter ceux-ci sur l'encolure du cheval. Elle en avait de bonnes ! Effectuer le trot assis debout sans l'aide de ces équipements était un exercice encore hors de ma portée. Hors de ma portée et surtout difficile au niveau musculaire. Je voyais déjà le regard amusé de Jessica. Effectivement, cette monitrice d'équitation connaissait mes faiblesses dans ce sport et était au courant que ce genre d'exercice me mettait à rude épreuve.
- Et avec le sourire s'il te plaît ! me lança-t-elle.
Sur le coup, je vous avoue que j'aurais payé cher pour qu'elle se la ferme.
- Je viens à peine de finir la détente et tu veux me tuer tout de suite ? dis-je en faisant semblant de me plaindre. On peut même pas commencer par le trot assis ?
Elle sourit et me répondit :
- Non. On a 2 bonnes heures de cours devant nous et j'aimerais te faire faire de la mise en selle la première heure. Tu as encore des problèmes d'assiette et il faut corriger ça sinon tu garderas cette mauvaise posture longtemps. Et après ce que tu as dit hier sur l'équitation en général, je trouve que je suis gentille ! Aller va bossé jeune homme ! Tu discuteras après une fois que tu seras mort.
Je ne trouvais rien d'autre de mieux que de lui répondre :
- Très bien la vieille !
Vieille est tout relatif. Elle était âgée de seulement de 5 ans de plus que moi soit 25 ans. Elle devait mesurer environ entre 1 mètre 60 et 65 (une naine en fin de compte), elle a les yeux vert et les cheveux de couleur jais. En plus de ça, elle dégageait un air d'autorité. Franchement je plains ses frères. Déjà qu'une fille ça a un sale caractère, mais celles qui travaillent dans le monde du cheval sont encore pires !
Une sonnerie de portable retentit, elle décrocha et revint en arrière vers le pare-botte du manège.
- Tu peux le laisser au pas, j'en ai pas pour longtemps.
Une fois retournée, je ne pu m'empêcher de regarder discrètement ses gambettes bien musclées et moulées dans son pantalon. Ce n'était pas un pantalon bas de gamme qu'elle portait. Oh que non ! Il était de couleur gris claire et avait un effet simili-cuir. Ce genre de pantalon est idéal pour l'hiver et évite d'être trempé s'il pleut. L'hiver était passé depuis longtemps mais un temps de chien s'agitait dehors et je comprenais son choix. Par contre comme la température ne baissait pas sous les 20 degrés, elle s'était munie d'un débardeur blanc lui allant jusqu'à la taille. Ce choix vestimentaire faisait ressortir la couleur de ses cheveux et de ses yeux. Sinon, elle s'était équipée de boots à lacets en cuir et elle laissait ses chaussettes d'équitation bien visibles à la place des minis-chaps. Je détournais le regard avant qu'elle ne s'aperçoive de quelque chose.
(il faut avouer que dans ce sport c'est parfois difficile de ne pas baisser les yeux lorsqu'on est entouré par de belles créatures).
Elle finit sa conversation, raccrocha et se rapprocha vers moi pour continuer le cours (ou à me torturer, à vous de voir). Je vis qu'elle était soucieuse.
- Un problème ?
- Je ne sais pas trop. Aurélie et Pauline ont finis les concours depuis 16h. La sœur de Pauline me demandait si elle était ici, apparemment elle aurait envoyé un message à sa petite sœur comme quoi Pauline et Aurélie allaient à la maison et ensuite au club. Mais dans ce cas, elles auraient dû arrivées bien plus tôt. Elle va appeler Grégoire dans pas longtemps pour savoir si les chevaux sont bien aux prés.
- Les connaissant, elles ont dû discuter bêtement pendant des heures avec leur dada comme toutes les filles ... fis-je légèrement moqueur.
A son regard, je compris qu'elle retenait mes paroles.
- Tu devrais pas bosser au lieu de raconter des conneries ?
-----------------------------------------
Narrateur
Sur une route départementale, un 4*4 tractant un van à chevaux roulait lentement.
- Tu penses qu'il y aura du monde ? demanda le chauffeur. Une femme lui répondit:
- A cette heure là normalement il n'y a presque personne à part la monitrice et un élève de 18 h à 20 h. On est un jour de concours donc le club est déserté. On aura donc le champ libre.
- Je l'espère. On va s'arrêter quelques temps et on ira au club à 8 heures. Il commencera à faire nuit et on aura moins de chance de se faire repérer.
Sa collègue hocha la tête.
Revoyons la scène.
Sur une route départementale, un 4*4 tractant un van à chevaux roulait lentement. Mais où étaient passés les chevaux ? En tout cas, ils n'étaient pas à l'intérieur.
Dans le van, se trouvaient 2 jeunes filles ligotées et bâillonnées. L'une était blonde (Aurélie) et avait les yeux bandés. Elle était dans sa tenue de concours : pantalon et polo blanc avec ses chaussettes noires. Elle était entièrement attachée avec du tape noir qui avait l'air résistant. Son bâillon était simplement constitué : un morceau de tissu bien enfoncé dans sa bouche enroulé de plusieurs tours de tape.
L'autre fille était dans une tenue de voltige, c'est une combinaison en elasthane / polyamide de couleur verte et bleue lui couvrant son corps des chevilles jusqu'au coup. Elle s’appelait Pauline, avait les cheveux cuivrés et les yeux bleus. Elle aussi, avait les yeux bandés mais le bâillon qui l'empêchait de parler n'était pas le même que sa camarade. Une boule enroulée dans de la soie lui couvrait largement ses lèvres. Le tissu était serré à son maximum et la pauvre fille ne pouvait y faire grand chose. Des cordes de soie la ficelaient sérieusement.
Malheureusement pour elles, elles s'étaient retrouvées au moment endroit au mauvais moment. A la fin de leur concours, elles surprirent 3 individus qui volaient tout ce qui était possible de trouver dans les voitures : équipement en cuir, argent liquide, téléphone etc.
Encore plus dommage pour elles, c'était leur voiture qui était vandalisée. De plus, elle était garée à l'écart des autres participants. Avec leur selle, surfaix et autres équipements dans les bras, elles ne purent presque rien faire pour se défendre et appeler à l'aide.
L'urgence de la situation expliquait donc le ligotage sommaire mais pour le moins efficace dans lequel se trouvaient Aurélie et Pauline.
Aurélie, en tenue de CSO (concours de saut d'obstacles) avait les chevilles croisées retenues par plusieurs tours de tape noir ainsi que le haut de ses genoux. Ensuite, ses poignets attachés derrière son dos la gênait à n'en pas douter.
Pauline, la voltigeuse n'en menait pas large non plus. Elle était attachée de la même manière qu'Aurélie mais les fils de soie la serraient bien plus que le tape. Plus elle essayait de se délivrer , plus les nœuds se serraient. Celui ou celle qui voudra la délivrer ne le fera pas facilement.
Mais ce qui pouvait les gêner le plus, c'était peut-être le fait qu'elles soient reliées l'une à l'autre. Effectivement, des étrivières en cuir reliaient les 2 filles au niveau des chevilles et des coudes. Elles qui aimaient avoir de l'équipement de rechange en grande quantité se maudissèrent car il y en avait largement assez pour immobiliser leurs chevilles et coudes. En plus, de longues cordes blanche les reliaient à partir du fessier jusqu'à la taille. Elles étaient donc "collées" l'une à l'autre dos à dos.
Pour plus de confort, leur ravisseurs eurent l'idée d'installer sur le "sol" les couvertures des chevaux pour éviter qu'elles aient trop mal dans le van. Petite précision, les couvertures se refermaient sur elles ce qui ne plaisait pas du tout aux jeunes filles mais ceci permettait aux voleurs de les cacher plus facilement avec tout le bric à brac dans le van. Avec le bruit du moteur de la voiture, leurs gémissements et appels au secours étaient étouffés, c'est pour cette raison que les chauffeurs purent précédemment sortir en toute impunité du concours et quitter la ville sans être inquiétés le moins du monde.
Cela faisait déjà une heure qu'elles étaient dans cette position, elles avaient chaud, transpiraient abondamment et commençaient à avoir soif.
Elles ne le savaient pas encore, mais ils s'arrêteraient dans peu de temps et surtout, ceci n'était que le début de leur calvaire qui durera un week-end entier ...