Lui.

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stephanie
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Ce que je déteste : Les relations uro-scato, la violence non consentie, la vulgarité, les a priori sur les autres.

Re: Lui.

Message par stephanie »

Tu es effectivement fâché(e) avec la grammaire.
Mais le récit est prenant : continue (avec un correcteur d'orthographe).
Stéphanie

Curiosity
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Re: Lui.

Message par Curiosity »

Voici la version corrigée de "lui".

Lui.


La soirée se passait bien, tu étais la, assise, à rire des blagues de ta meilleure amie. Lui était assis en face de toi, de l'autre coté de la grande table qui trônait fièrement au milieu du nouvel appartement de Lea. Tu ne savais pas grand chose sur lui. Il faut dire qu'il ne parlait pas beaucoup, tu avais surpris parfois son regard se poser sur toi, et cela t'avais fait quelque chose. Il n'était pas spécialement beau, il était commun, tu avais même vu à travers sa chemise, qu'il était un peu enrobé même. Mais il y avait quelque chose dans son regard, dans ses immenses mains, dans sa mâchoires constamment serrée. Une puissance brute, animale. Tu t'étais même surprise a fixer ses mains en les imaginant glissant sur ton corps à la fois douces et fortes. Lea, alors que tu l'aidais dans la cuisine te l'avais présenté comme un homme formidable. Elle t'avait rapidement raconté que c'était un homme brisé, avant que son mari n'arrive vous interrompre. Vous n'aviez pas eu l'occasion d'en reparler. Tu avais cherché à déceler chez lui cette fragilité, mais en vain. Le repas fini, tu l'avais retrouvé sur le balcon, en prétextant sortir pour fumer, mais lui n'était là que pour observer la nuit. Tu lui avais parlé, et vous aviez passé un peu de temps ensemble. Il était grand, il t'aurait écrasé d'au moins trois têtes. Il ne te faisait pas face. Il fixait l'obscurité, sa voix vibrant dans les ténèbres. Ses mots, aussi simples furent-ils, résonnaient en toi, son timbre de voix te faisait frémir. Son regard, quand il le posait sur toi, te faisais te sentir nue. Il ne cachait pas un certain intérêt pour toi. Il était terriblement honnête. Malgré ton envie irrépressible tu te retins de poser ces questions qui te brûlaient les lèvres. La soirée avançait et tu te trouvas séparée jusqu'à votre départ. Là, sur le trottoir, il te proposa d'aller prendre un verre dans un bar. Tu déclinas, et, lui proposas plutôt de venir chez toi, car tu n'habitais pas loin. L'ambiance étouffante et bruyante des bars à cette heure ci n'aurait pu qu'empêcher la naissance d'une intimité réciproque. Sur le chemin, vous échangiez des banalités tout en vous dévorant du regard. Et quel regard. Tu pouvais y voir le fauve bondissant contre les barreaux de sa cage. Tu devinais une telle puissance en lui, et cela t'excitais terriblement. Tu entras ton code. Grimpa la volée de marche. Tourna la clef. Entra. A peine tu pivotais que vous vous embrassiez fougueusement. Toute la tension sexuelle accumulée entre vous durant la soirée se déchaîna en cet instant. Il te plaque contre la porte d'entrée et te saisissant par la nuque se colla contre toi. Il était brûlant. Ses mains dégageaient dans ta nuque une telle chaleur, Tu lui saisit les mains, il plaça les tiennes au dessus de ta tête, les tenant d'une main contre la porte. Sa mains sur ta hanche, il continuait de t'embrasser. Soudain, tu sentis que son bras se tendait. Tu dû te mettre sur la pointe des pieds pour ne pas quitter le sol. Tu étais étreinte par cette homme puissant, tu ne pouvais que lui rendre ses baisers, et tu aimais ça. De sa main libre il défit sa cravate et ramena tes mains entre vous deux. Il s’arrêta un bref instant sondant ton regard. Tu acquiesças. D'un geste expert il noua tes mains si solidement que tu ne pouvais pas espérer te délier seule. Deux mots franchirent ses lèvres « ma captive ».
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Curiosity
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Re: Lui.

Message par Curiosity »

La suite :


Tu t’éveillas courbaturée. Ton regard se posa sur la place vide a coté de toi. Tu balaya la pièce des yeux. Elle baignait dans une lumière chaude que diffusait le soleil frappant sur le velux. Il y régnait une sacrée pagaille. Ta robe avait été jetée négligemment sur une chaise. Tes escarpins se boudaient d'un bout à l'autre de la pièce. Et ton string trônait fièrement sur le dessus de ton bureau semblant bien plus intéressé que toi par Freud. Il y avait aussi quelques uns de tes foulards, dont un noué, qui s'étaient appropriés les contours de ton lit. Du goûta un instant le souvenir de cette scène.

Les mains liées il t'avait entraîné dans ta chambre. Il avait fait glisser ta robe le long de tes hanches. T'avais poussé sur le lit. Puis ses lèvres avaient parcourues ton corps. Tu tenta de te redresser pour le toucher. L'embrasser. Mais il avait glissé contre toi. Te planquant contre lui, goûtant tes lèvres pour le plus grand de tes plaisirs. Tu avais profité de ce moment pour défaire, tant bien que mal, uns à uns les boutons de sa chemise, avant qu'il la laisse glisser le long de ses bras. Il avisa a coté de ton lit ton panier de foulard, s'en saisit d'un, et le posa avec une douceur troublante sur tes yeux. Comment pouvait il savoir que cela t’excitait tant ? Le noir se fit, et tu senti ses lèvres parcourir ton corps. Sa langue attisant le feu de tes points érogènes. Tu sentais son souffle, chaud et court d’excitation. Cela te plaisait de te sentir ainsi désirée. Son bras caressa ta cuisse par dessus tes bas pour venir ôter tes talons. Puis un foulard vint lier ta cheville, puis l'autre, puis tes poignets, reliés aux barreaux de ton lit. Il ne t'avais laissé que l'espace de te débattre sans l'espoir de te libérer. Tu étais à lui, et ton corps hurlait à grand cri son bonheur. Tu lui souffla quelques mots : « Bâillonne moi » A peine s'est mots t'avaient ils échappés que tu sentit un foulard noué sceller tes lèvres, condamnant tes échanges à quelques « mmmhh » et autres soupirs de plaisir.Pendant de longues minutes d'extase il avait joué avec toi, découvrant ton corps au rythme de tes sursaut, de tes frissons et de tes gémissements étouffés. Puis sa langue avait glissé entre tes cuisses, caressant ton intimité comme jamais un homme ne l'avait fait. Le plaisir te rendait folle. Il te faisait monter jusqu'au bord de l'orgasme avant de te laisser redescendre dans la frustration la plus totale. Ses doigts ayant rejoint sa langue, tes gémissements, bien que d'ordinaire discrets, franchissaient sans peine le bâillon qu'il t'enleva soudain. Tu t’aperçus alors que bien que t sentait encore les foulards autour de tes chevilles ceux ci n'étaient plus reliés à ton lit. Il dénoua également tes mains, et tu te libéra te ton bandeau. Tu n'étais plus captive, tu étais tigresse. Ta bouche se jeta contre la siennes, et tes ongles se plongèrent dans son dos. Une lutte sauvage et bestiale commença. Il était terriblement fort, même pour sa carrure. Tu ne parvenais pas à passer au dessus de lui. Tes lèvres toujours collées contre les siennes, dans un ardent baisé, ta main glissa sous le traversin pour y saisir la paire de menottes qui te servait dans tes plaisir solitaires. Un bracelet enserra son poignet puis son jumeau alla se fixer autour d'un des barreau du lit. Tu profitas de sa surprise pour glisser sur le coté, et t'extraire a son emprise. C'était à ton tour de jouer. Une seconde paire de menotte vint bloquer son autre poignet, qu'il te céda de bonne grâce, se voyant déjà vaincu, un léger sourire satisfait sur son visage.

« Pourquoi suis-je la seule à être nue ? »

Tu fit glisser son pantalon, dévoilant un simple boxer noir, tentant dans la mesure du possible de contenir l'expression de son désir. Celui ci aussi fut ôté pour ne laisser place qu'a sa peau, nue, et frémissante. Tu ne lui banda pas les yeux, tu souhaitais que son regard ne te quitte pas. Mais tu glissa toutefois ta culotte dans sa bouche que tu ferma avec ce même foulard qui scella tes lèvres quelques instant plus tôt.Il était certes doué, mais tu n'était pas en reste quant à faire d'un homme un être gémissant, bâillon ou non. Tu lui infligea la même frustration, et fit de lui ton jouet une heure durant, avant de denier lui ôter les menottes pour une étreinte brûlante qui tu le savais ne manquerai pas de faire se poser sur toi les regards des voisins fatigué le lendemain.

Tu ouvris la porte de ta chambre. Le salon était vide seule trônait sur la table une feuille de papier. Tu t'en approchait, et put y voir le dessin d'une silhouette féminine, pieds et poings liés. Au dos de la feuille se trouvait une inscription sous un numéro de téléphone. « A bientôt »
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Re: Lui.

Message par Mad Hatter »

J'aime bien.
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Curiosity
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Re: Lui.

Message par Curiosity »

Mad Matter, simple et efficace ^^
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