Rachel

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Curiosity
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Re: Rachel

Message par Curiosity »

Il se passa un moment assez long pendant lequel, les spectateurs se disputait a savoir qui serait le plus offrant. Les mains gantées de noir se levait légèrement pour signifier l'enchère, et a en croire le duel acharné qui se livra, on la voulait.

Rachel se sentait faible. Elle devait être drogué. Elle ne sentait pas la volonté de se libérer, ni même celle de bouger. Elle tourna, au prix d'un effort, a sa droite, et put voir Lisa. Elle aussi était nue, lèvres scellées. Elle n'était pas encore consciente.

Soudain il y eut de l'agitation devant sa cage. Les enchères étaient finies. Les prétendants partaient vers une autre cage. Sauf un. Il était plutôt grand. Il portait, comme les autres, des vêtements ainsi qu'une cape noire. Son visage était dissimulé derrière un masque. Sans trop savoir comment, Rachel reconnu Dionysos. Il caressa, de sa main gantée de noir, la paroi de la cage. Il y avait dans ce geste une sorte de fascination...

Il adressa un geste sec, et deux hommes virent ouvrir la cage et se saisir de Rachel. Il la sortir de sa prison de verre, mais elle ne put tenir sur ses jambes. Avant d’être enfermée de force dans un sac. Elle ne put entendre que quelques conversations feutrées dans une langue qu'elle ne connaissait pas, et ses yeux se posèrent brièvement sur Lisa reprenant ses esprit.



L'obscurité la replongea dans le sommeil. Son voyage dura longtemps. Ou du moins c'est l'impression qu'elle en avait. Elle s'était une première fois réveillée dans un véhicule, semble il un camion. Elle n'était pas attachée, hormis le bâillon, mais la drogue faisait toujours effet. Elle ne tarda pas a sombrer a nouveau.

La seconde fois elle était clairement dans un jet. Elle était nue, toujours. Mais cette fois ci, allongée sur une table au milieu de celui ci. Des sangles liaient ses chevilles, ses cuisses, ses coudes et ses poignets. Sur le ventre, elle pouvait sentir au creux de ses genoux, au dessus de ses fesses, sur ses omoplates et derrière sa nuques, des sangles la tenir fixée à la table. Sa bouche elle, était occupée par une boule et du ruban adhésif.

Il y avait près d'elle, un homme. Vêtu d'une tenue militaire. Il ne portait aucun drapeau sur ses écussons. La voyant consciente. Il se leva et ouvrit un frigo du quel il sortit une bouteille d'eau. Approchant la bouteille de son visage, il l'ouvrit et Rachel put entendre le plastique du bouchon céder. Elle était neuve.

Alors après avoir posé son index sur ses lèvres en signe de silence. L'homme entreprit de lui ôter son baillon. A peine la boule enlevée, Rachel tenta une question.

« Où sui... »

L'homme la stoppa immédiatement avec une violente claque qui la fit taire sous le choc, et lui posa la main sur le visage, bouchant aussi son nez.

Plus un son ne pouvait sortir d'elle. Il posa la bouteille, sortit un taser et l’actionna non loin du visage de sa captive. L'éclair bleu qui jaillit devant Rachel ne tarda pas à la convaincre de garder le silence. Ce qu'elle fit quand il enleva sa main et entreprit de la faire boire à la paille...
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Mad Hatter
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Re: Rachel

Message par Mad Hatter »

La traite des femmes, l'issue a l'air bien sombre…
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Curiosity
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Re: Rachel

Message par Curiosity »

Le vol dura encore quelques heures, durant lesquelles Rachel fut transférée dans une chaise roulante. Cette fois ci, seules ses mains étaient reliées par des menottes aux accoudoirs, et un bâillon de tape la maintenait au silence. Elle put admirer à travers les vitres du petit aérodrome privé que l’extérieur n'était qu'un paysage désolé, composé uniquement de glace.

Ils la firent passer par un souterrain chauffé jusqu'à arriver dans un grand hall de style Versaillais où l'attendaient deux homme totalement nu à l'exception d'un bâillon scellé de la même manière que le siens durant les enchères.

Tout le trajet précédent s'était fait dans le silence volontaire, maintenant il était clair qu'il était imposé. Ils traversèrent plusieurs couloirs et pièces apparemment destinées à des domestiques pour enfin arriver dans une sorte de loge d'acteur dans laquelle attendait une femme.

Elle aussi portait un bâillon, mais elle n'était pas nue. Elle portait une superbe robe longue noire laissant tous loisir de contempler son dos, ainsi que des escarpin d'une dizaine de centimètres. Elle portait aussi du rouge à lèvres rouge qui ressortait à merveille sur la boule noire de son bâillon. Celui ci d'ailleurs n'était pas verrouillé, elle avait donc tout loisir de l’ôter.

Rachel la trouvait splendide. Les deux hommes se placèrent devant les issues et la belle détacha Rachel.

Ses jambes avaient encore du mal à la porter. Elle n'avait pas marché depuis quelques temps, et elle était épuisée. La femme la fit s’asseoir face à une glace. Elle avait le teint pale. Son maquillage avait coulé et ses yeux semblaient vides. Plaçant un doigt sur ses lèvres la femme, comme l'homme de l'avion lui fit signe de garder le silence avant de lui ôter le tape. Rachel avait compris la leçon la première fois et n’émit pas le moindre son. Tandis que la femme s’essuyait la bave coulant de son bâillon. Elle observa la table face à elle. Il y avait la différents maquillages, de toutes de sortes et de toutes couleurs. Alors, la femme entreprit de la maquiller pendant un long moment. Les yeux, les joues les lèvres et même le haut de ses seins y passèrent. Puis, elle fit signe à l'un des hommes qui lui portant une malle. La femme fouilla dedans tandis que Rachel s'admirait dans la glace. Elle était magnifique, on aurait dit une sirène. Ce n'est que quand le femme revint vers elle qu'elle comprit. Elle tenait dans sa main un soutient gorge coquillage, et ce qui ressemblait à une longue queue de poisson. Elle l'a fit alors se lever et lui plaça le soutient gorge. Puis, avec l'aide de l'un des hommes, elle la fit entrer dans la queue de sirène qu'elle laça à l'arrière immobilisant les longues jambes de Rachel. Une fois cela fait, elle lui glissa un bâillon entre les lèvres et les deux homme la poussèrent vers la sortie. Rachel crut voir en partant un regard d’empathie dans les yeux de sa maquilleuse.

Il passèrent encore quelques couloirs avant de s’arrêter au milieu de l'un d'eux, face à une porte ouverte donnant sur une vitrine. L'un des hommes la souleva la laissant debout sans possibilité de bouger tandis que l'autre se saisissait de quelque chose dans la vitrine. Rachel arrivait a voir de l'autre coté de la vitre un autre couloir sombre bordé d'autres vitrines, mais coté « spectateurs ». Le premier homme lui ôta le bâillon tandis que le deuxième lui plaça sur le visage une sorte de masque transparent lui couvrant le nez et a bouche. Puis elle fut soulevée, et placée dans la vitrine. Elle sentit alors de l'air arriver par le masque. Des mains saisirent ses poignets et ses mains furent attachées à des menottes elles mêmes reliées à une chaîne pendant haut plafond. Rachel ne touchait plus le sol.

La porte se ferma et Rachel en sirène entendit la mécanique se mettre en marche. De l'eau se mit soudain à couler dans la vitrine, la remplissant en moins d'une minute. Rachel fut paniquer à l'idée de se noyer, mais le masque sur son visage lui apporta tout l’oxygène dont elle avait besoin. Rachel était une sirène dans un bocal. Il lui fallu quelques minutes avant de parvenir à garder les yeux ouvert dans l'eau. Et ce n'est que quand les vitrines s'illuminèrent qu'elle put observer l'ampleur de la situation. Tout le couloir était une succession de vitrine où tantôt des femmes tantôt des hommes se trouvaient au milieu d'un décors, prisonniers aux regards de tous. L'homme face à elle lui fit prendre conscience du confort de sa situation. Lui était a genoux, les bras tenu écartés par de lourde chaînes. La tête penchée en avant. L'arrière de vitrine était couvert de chauffages rougit de la chaleur qu'ils émanaient et sur le sable du sol sa sueur perlait à grosse gouttes.
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stephanie
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Re: Rachel

Message par stephanie »

Belle imagination et beau récit : merci.
Bises,
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Re: Rachel

Message par Mad Hatter »

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Curiosity
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Re: Rachel

Message par Curiosity »

Suite a quelques demandes, je vais légèrement poursuivre ce récit.


Des heures passèrent. Rachel était effrayée à l'idée de s'endormir. Qu'adviendrait il d'elle si son masque laissait passer l'eau... L'eau s'était rafraîchit. Elle avait froid. Au bout d'un moment, l'homme dans la vitrine d'en face succomba au sommeil. Il pendait lamentablement au bout de ses chaines... Dix minutes passèrent, puis dix autres, et encore dix autres. Puis du bruit. Difficile dans l'eau d'en discerner l'origine, mais l'image l'y aida. Il y avait une sorte d'inspection des vitrines en cours. Un homme pantalon noir, chemise blanche, cravate, veston et veste noire, examinait chaque présentoirs, un par un. Bientôt ce fut au tour de Rachel. Il s’arrêta face à elle, la fixa quelques instant, puis regardant sa montre, il s'approcha du bord droit de la vitre et glissa sa mains par delà le cadre qui la bordait. Rien ne se passa.

Puis l'homme se retourna et sembla un instant en arrêt face à la vitrine faisant face à Rachel. Il décrocha un téléphone, parla quelques instant visiblement agité et glissa une fois encore sa mains à droite du cadre. D'ici Rachel pouvait voir qu'il pressait un bouton sur le coté du cadre. Presque aussitôt, le fond de la vitrine s'ouvrit et un homme entra. Il saisit le prisonnier par les cheveux, tira sa tête en arrière et frappa fort dans les côtes de celui ci. L'homme se réveillant aussitôt semblait crier de douleur derrière son bâillon. Puis, son tortionnaire se penchât à son oreille et une lueur de terreur traversa les yeux de son captif.

Rachel n'eut pas l'occasion d'en voir plus. L'eau de sa vitrine commençait a baisser, et une fois son visage sortit de l'eau, sa vue fut troublée le temps de s'habituer. Battant des paupières, et sentit deux bras la saisir à bras le corps, tandis que ses mains se trouvaient libres. On la plaça dans un fauteuil roulant, et elle ne put voir qu'une succession de couloirs trouble tandis que ses yeux s'habituaient à la vie hors aquatique.

Elle fut emmener dans une salle sombre où la femme qui l'avait maquillée l'attendait. Cette fois ci plus de belle robe et d'escarpin, mais juste un maillot deux pièces noir. Dans sa bouche, toujours le même bâillon non scellé. Rapidement, la queue de sirène fut ôtée, libérant ses jambes. Ne lui restait elle aussi que son bâillon. La personne qui l'avait amené jusque la fit se le ver Rachel et se plaça devant elle. Il était grand, brun, yeux marron sévères. Ses lèvres serrées ne laissaient échappées aucun son, pas même un souffle. Sur une table proche, il saisit un cadenas, et vint verrouiller le bâillon de Rachel. Puis, il la prit par le bras et la guida vers se qui semblait être une douche. La saisissant ses poignets, il les fit passer dans des menottes fixées sous la pomme de douche, et la laissa la...

Le sentant partir, Rachel se retourna. La salle était relativement sombre, De plus elle avait toujours un peu de mal à s'habituer au changement d’environnement. Elle aurait bien voulu s'essuyer les yeux, mais ses bras tendus au dessus de sa tête l'en empêchait. Au bout d'une poignée de minutes, la femme s'approcha. Cette fois ci son bâillon était verrouillé. Rachel en déduisit que l'homme était parti. Elle entreprit de défaire le soutient gorge de Rachel, puis alluma l'eau. Elle était glacée. Rachel tenta d’y échapper, mais c'était peine perdue. Peu à peu l'eau prit de la température. Jusqu’à en devenir agréable.

Avec tendresse et douceur, la femme la tourna dos à elle, et entreprit de la laver. Le savon avait une odeur fleuri, et les mains de la femme étaient douce. Elle commença par ses épaules, qu'elle massa doucement, puis vertèbre par vertèbre et descendit lentement jusqu'au creux de ses reins. Puis elle glissa sur ses fesses, puis sur ses jambes... Elle remonta doucement jusqu’à passer ses mains sur ses hanche, puis se rapprocha d'elle collant sa poitrine contre son dos. De la, ses bras remontèrent pour aller placer ses mains contre le thorax de Rachel. Elle la serra dans ses bras, sa tête contre la sienne. Tendrement. Rachel sentit tout son corps se détendre. Elle n'avait pas envie de pleurer, elle n'avait pas peur. A cette instant, elle se sentait presque bien. Cette femme dans son dos, qui tendrement la serrait contre elle, lui apporta une légère dose d’éphémère sérénité. Jusqu'alors la fatigue et la peur l'avait empêchée de tenter quelque chose, maintenant seule la fatigue la guettait, et prenait toute la place.

L’étreinte se desserra et les mains de la femme glissèrent sous ses seins, puis sur son ventre. Enfin, elle entreprit soigneusement de lui laver les cheveux. Cela prit quelques temps, mais une fois que cella fut fini, elle plaça Rachel de face, et lui caressa doucement la joue. Bien que ses yeux soient affligés de tristesse, ce fut avec une grande empathie qu'elle s'éloigna laissant Rachel seule...


A suivre...
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nonobound
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Re: Rachel

Message par nonobound »

sympa cette suite, mais on reste encore et toujours sur notre faim ^^

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fredchl
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Re: Rachel

Message par fredchl »

Un bon passage pour une transition en douceur...
En revanche, je serais curieux de savoir pourquoi la "muselée" qui la prépare à chaque fois éprouve une telle empathie pour elle, vu que ça revient deux fois dans le sujet... :?:

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Re: Rachel

Message par Curiosity »

Rachel n'eut pas longtemps à attendre. L'homme entra de nouveau dans la pièce, et vint la libérer des menottes. Cette fois ci, plus de chaise roulante, elle tenait debout, et le garde se contenta de lui lier les mains dans le dos avec une attache en plastique. Il entreprit rapidement de la sécher à l'aide d'une serviette, puis l'amena dans le couloir.

Cette fois ci, Rachel avait les idées assez claires pour étudier son environnement, et s'en souvenir. En sortant, ils avaient pris à droite. Le couloir ressemblait au couloir de service d'un hôtel. Les murs étaient gris, et quelques chariots de ménage attendaient sagement rangés le long du mur. La jeune femme parcourait des yeux ses environs proches à la recherche d'une sortie. Ce qui n'échappa guère au garde qui lui pressa fort le bras en guise d'avertissement. De toute façon, il n'y avait aucune fenêtre, et nue, elle n'irait surement pas loin au milieu de la glace.

Elle fut conduite encore a travers plusieurs couloirs, entrecoupés de portes verrouillées magnétiquement ouvrable à l'aide d'une carte. Finalement, ils arrivèrent dans une petite pièce. Celle ci ressemblait à une chambre au détail près qu'il n'y avait aucun rangement. De plus, outre une table accompagnée d'une unique chaise, l'autre meuble de la pièce était un lit, sans draps ni oreillers.

L'homme, après avoir fermé la porte, la fit asseoir sur la chaise et lui libéra les mains. Il se plaça face a elle.

-"Cette pièce est insonorisée, parlez ou criez à votre guise, personne ne vous y entendra. Un repas va vous être amené. Si vous ne mangez pas, vous serez punie. Vous êtes désormais la propriété du Baron. Aucune loi dans ce pays n'interdit l'esclavage, n’espérez aucune aide extérieur. De plus, si vous tentez de fuir, les autorités locales vous traqueront et vous ramèneront ici. Compris ? "

Rachel, toujours bâillonnée hocha la tête.

-"Bien. De plus, si hors de cette pièce, vous parlez ou émettez un son sans y être autorisée, vous serez punie de la façon que vous avez pu observer dans la vitrine en face de la votre. Si vous plaisez au Baron ou à ses conseillers vous obtiendrez des privilèges, allant du confort à l'autorisation de circuler. Maintenant je vais retirer le cadenas du bâillon, Gardez vos questions, je n'y répondrait pas."

Alors, il entreprit d’ôter la sécurité du bâillon de Rachel et sortit de la pièce, fermant la porte derrière lui. La jeune femme s'embrassa de retirer la boule d'entre ses dents et la jeta sur la table. Elle se leva pour aller vers la porte, mais celle ci ne possédait pas de poignée. Juste un lecteur de carte. Pour la première fois depuis son arrivée, elle se mit à pleurer. Elle s'adossa au mur, entre la porte et la chaise et se laissa lamentablement glisser, éclatant en sanglots.

Elle resta la, assise, en silence, faisant le point sur ce que venait de lui dire l'homme. Esclave, elle était une esclave, au même titre que la plupart des personnes qu'elle avait vu ? Celle qui l'avait maquillée et douchée en était une aussi ? Est ce que Lisa était la aussi ? Beaucoup de question se bousculaient dans sa tête, elle voulait tant les lui poser quand il reviendrait, mais il lui faisait peur. Face à lui, baillon ou pas, elle n'osait parler, même face à la maquilleuse. Elle n'avait surement vu qu'une partie du châtiment qu'avait été réservé à l'homme de la vitrine d'en face, et elle n'osait imaginer ce qu'il lui ferait subir si elle se montrait curieuse.

L'homme, finit par revenir. Il apportait un plateau avec lui.

-"Asseyez vous."

Cela ne ressemblait pas a un ordre, ou du moins ce n'en avait pas l'intonation, mais Rachel optempera. Dans le plateau se trouvait un morceau de pain, un bouteille d'eau et une sorte d'assortiment de légumes. A priori le menu semblait sain. Il souhaitait la garder en forme. Elle n'avait comme seul couvert, Une cuillère en plastique. Elle allait commençait à manger quand elle se rendit compte que le regard de l'homme pesait au dessus de sa tête tel une épée de Damoclès. Après un temps de silence elle parvint à articuler un faible : "Merci".

L'homme acquiesça.

-"Bien, je reviens dans quinze minutes. Ayez fini."

Il sortit. Une fois la porte fermée, Rachel se jeta sur la nourriture. Elle ne s'en était pas préoccupait avant, mais le dernier repas dont elle pouvait se souvenir remontait à vendredi. Elle eut un moment d’arrêt. Combien de temps s'était écoulé depuis. Un jour, deux ? Impossible de savoir... Rellègant ce problème à plus tard, elle entreprit de finir son repas. C'était étonnamment bon, du moins pour le repas d'une prisonnière. Les légumes semblaient frais, le pain était chaud, elle l'eau... Elle décida de la garder pour la nuit. Il n'y avait ni wc, ni évier dans la pièce et une bouteille d'eau serait surement utile.

Quand Hans revint, elle avait décidé de l’appeler Hans pour sa coupe en brosse et son petit accent allemand. Au fond d'elle, mettre un nom sur son visage lui faisait un peu moins peur. Quand il revint il portait un sac noir. Il ferma la porte, avisa avec satisfaction le plateau vide, puis s'approcha du lit au pied du quel il ouvrit le sac. Tout en gardant un œil sur Rachel qui osa une question.

-"Est ce que je pourrai avoir au moins des sous vêtements ?"

-"Vous en avez besoin pour dormir ?"

-"Non, c'est juste que..."

-"Allongez vous la dessus" La coupa t'il.

Il avait ouvert sur le lit, une sorte de fin sac de couchage noir, ou quelque chose d'approchant... S’exécutant, elle s'allongea dessus, et il entreprit alors de remonter la fermeture éclair jusqu’à son cou. Le "sac de couchage" était particulièrement serrés. A l’intérieur ses bras le long du corps ne pouvaient quasiment pas bouger, et la fermeture éclair au niveau de son cou, laissait a peine l'air passer entre l’intérieur du sac, et l’extérieur. Ses jambes elle non plus ne pouvaient s'écartait. Elle était de nouveau immobilisée.

-"Je vais devoir dormir comme ça ?"

Semblant soupirer d'exaspération, Hans alla chercher sur la table le bâillon, et le glissa de nouveau entre ses lèvres, inutile cette fois ci de le verrouiller, les mains de Rachel ne pourrait l'atteindre. Puis, il repris son sac et sortit de la piéce, la lumière s'éteignant juste après que la porte ne claque.

Rachel se trouvait a présent immobilisée, muette et cela pour semble t'il, toute la durée de la nuit.
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fredchl
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Re: Rachel

Message par fredchl »

Une bonne suite encore... J'aime bien l'idée du sac de momification pour passer la nuit !... :-)

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