c'est long l'attente
le tournage d'Alisson
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nonobound
- Squatteur(se) de JdL
- Messages : 523
- Inscription : 25 août 2013, 13:45
- Pratique : Oui
- Ligoté(e) :
- Ce que j'adore : et bien ce que j'adore, beaucoup de chose, j'aime aussi bien ressentir les cordes se serrées sur moi, que d'attacher la personne avec qui je pratique occasionnellement.
comme lien j'adore les menottes, le froid au début j'adore, et le fait de se dire que sans la clé on ne peut rien faire - Ce que je déteste : ce que je déteste je ne sais pas encore en fait, vu que je n'ai que très peu d'expérience
- Localisation : Normandie
Re: le tournage d'Alisson
très bientot caro
c'est long l'attente
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caroline
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- Ligoté(e) :
- Ce que j'adore : raconter et lire des histoires
les jeux, les liens serrés, - Ce que je déteste : l'obscénité, la vulgarité, la minoration de la femme
- Localisation : bretagne
Re: le tournage d'Alisson
j'ai fait vite pour écrire la suite, pas vrai? 
mais est elle un peu trop longue par rapport à l'histoire d'alias?
je brode....je brode...
Chapitre 5
Le tournage a repris son cours. Il a repris ses éclairages. J’ai repris mon masque.
Un mois s’est écoulé. Mister Lux a cherché à croiser mon regard. Je suis restée indifférente, de marbre.
« Tu plais au jeune mec des lumières » m’a dit la star.
« Je ne pense qu’à bien vous servir, Madame ». J’ai rosi.
« Je sais que ça brûle en toi ma chérie ». Elle m’a souri.
Mon cœur s’est emballé. Elle sait.
Mais elle ne sait pas tout.
Depuis ma « défaite », je prépare mes 24 heures chrono de servitude.
J’ai visité des sites de ligotage. Je me suis inscrite sur le meilleur : Jeux De Liens. J’ai posté, échangé, lu des histoires, vu des clips.
J’ai reçu des conseils et des adresses. J’ai acheté des accessoires.
Le soir, je m’offrais des sensations hots en les testant. La journée, je me montrais distante, mystérieuse, impassible.
Mister Lux faisait son taf, discrètement, silencieusement, sérieusement. Il me guettait, attendait des signaux que je ne lui donnais pas.
Secoue toi. Secoue moi. Tu es trop timide, trop gentil.
Le tournage s’est terminé. On a fêté ça. Du champagne, des sourires, des applaudissements.
La star m’a serrée dans ses bras : « Je t’adore ma puce. On se reverra. »
Elle a glissé un papier dans ma main et s'en est allée, accompagnée de sa cour. Trop émue, je me suis faufilée par une porte de service pour le lire tranquillement.
« N’aie pas peur de tes rêves. Je serai toujours là pour toi », puis son vrai prénom, un smiley, un dessin d’ampoule (l'éclairage?), ses coordonnées privées et un p.s :
« Tu me raconteras »
Je suis rentrée chez moi avec des larmes de joie. Mes derniers doutes étaient envolés.
C’est le grand jour.
Huit heures.
Je vérifie les deux poches de mon sac Quechua :
Celle des accessoires: des menottes de poignets, une à deux maillons, deux à quatre maillons, des menottes de chevilles avec une longue chaine.
Des foulards, du ruban adhésif. Un rouleau de corde.
Que va t'il utiliser ? Il a peut être son matériel ?
Celle du voyage : un jean slim, une ceinture, deux t-shirts blancs, des converses bleues, deux culottes fines, une blanche, une verte, deux soutifs assortis,des bas top voile noirs, des collants usagés, des socquettes blanches, une jupette liberty, une trousse de toilette et de maquillage.
Je sais…J’en prends toujours trop….Mais on ne sait jamais.
Je me regarde dans le grand miroir sur pied.
Jupe noire, chemisier blanc, queue de cheval, lunettes, escarpins noirs, collants chair, maquillage léger, sac Quechua à l’épaule, sac Liu Jo à la main.
Il va craquer c’est sûr. A moins que je lui fasse peur ?
Huit heures cinquante neuf.
Je suis devant sa porte, l’index sur la sonnette.
Je respire lentement pour me déstresser. J’appuie sur le bouton. J’entends la sonnerie retentir à l’intérieur. Je regarde ma montre.
Neuf heures zéro zéro.
J’attends
Neuf heures et deux minutes.
La porte s’ouvre. Je suis calme. Il est devant moi en peignoir, hirsute, à peine réveillé.
- Il est 9h02, et je me place officiellement à tes ordres pour 24h.
Je lui aurais annoncé que la terre tournait à l’envers qu’il n’aurait pas eu l’air plus surpris. La mâchoire pendante, il est figé. Ne te vexe pas Ali. Il est juste endormi.
- Tu as oublié ? Le tournage est fini….Donc je viens honorer mon engagement. Mais si tu ne veux pas, je m’en vais. Un peu vexée quand même.
Il balbutie des « Wowowow » en se grattant la tête.
- Tu vas me faire entrer, oui ou non?
Limite agacée. Il est à l’ouest ? Il fume ?
Je passe devant lui droite et fière, dépose le sac sur le sol et vais m’asseoir dans le fauteuil club sans qu’il m’y ait invitée.
« Moi qui croyais faire une entrée triomphale »
« Ne te fâche pas. Sois patiente. Mets toi à sa place. Tu ne lui adresses pas la parole ni un regard pendant un mois et tu débarques un matin sans prévenir. »
« Ok ok, mais s’il ne réagit pas vite, je pars. »
Heureusement , j’ai appris à cacher mes états d’âme.
- Café ? Ouf il parle.
Il est en face de moi. Comme l’autre matin dans le bar, le silence pèse sur notre relation. Je vois qu’il réfléchit. Je ne veux plus le guider. C’est lui le décideur. Je suis à ses ordres pendant une journée de servitude.
- Je vais prendre une douche. T'as qu'à laver les tasses en attendant.
Oulala…C’est un ordre ? Quelle fermeté ! Est ce Master Lux ?
J’évite de ricaner, d’exposer ma moquerie et me dirige vers la cuisine en jetant un regard appuyé sur le sac.
Va t’il enfin comprendre et jouer son rôle?
- Attends. Il y a quoi dans le sac?
Enfin ! Il émerge.
J’ouvre la poche des accessoires et marche vers la cuisine. Son visage s’est éclairé.
Mister Lux est de retour. La lumière est revenue.
Neuf heures et dix minutes.
Une journée excitante vient elle de commencer ?
(j'ai encore du retard...je sais..)
mais est elle un peu trop longue par rapport à l'histoire d'alias?
je brode....je brode...
Chapitre 5
Le tournage a repris son cours. Il a repris ses éclairages. J’ai repris mon masque.
Un mois s’est écoulé. Mister Lux a cherché à croiser mon regard. Je suis restée indifférente, de marbre.
« Tu plais au jeune mec des lumières » m’a dit la star.
« Je ne pense qu’à bien vous servir, Madame ». J’ai rosi.
« Je sais que ça brûle en toi ma chérie ». Elle m’a souri.
Mon cœur s’est emballé. Elle sait.
Mais elle ne sait pas tout.
Depuis ma « défaite », je prépare mes 24 heures chrono de servitude.
J’ai visité des sites de ligotage. Je me suis inscrite sur le meilleur : Jeux De Liens. J’ai posté, échangé, lu des histoires, vu des clips.
J’ai reçu des conseils et des adresses. J’ai acheté des accessoires.
Le soir, je m’offrais des sensations hots en les testant. La journée, je me montrais distante, mystérieuse, impassible.
Mister Lux faisait son taf, discrètement, silencieusement, sérieusement. Il me guettait, attendait des signaux que je ne lui donnais pas.
Secoue toi. Secoue moi. Tu es trop timide, trop gentil.
Le tournage s’est terminé. On a fêté ça. Du champagne, des sourires, des applaudissements.
La star m’a serrée dans ses bras : « Je t’adore ma puce. On se reverra. »
Elle a glissé un papier dans ma main et s'en est allée, accompagnée de sa cour. Trop émue, je me suis faufilée par une porte de service pour le lire tranquillement.
« N’aie pas peur de tes rêves. Je serai toujours là pour toi », puis son vrai prénom, un smiley, un dessin d’ampoule (l'éclairage?), ses coordonnées privées et un p.s :
« Tu me raconteras »
Je suis rentrée chez moi avec des larmes de joie. Mes derniers doutes étaient envolés.
C’est le grand jour.
Huit heures.
Je vérifie les deux poches de mon sac Quechua :
Celle des accessoires: des menottes de poignets, une à deux maillons, deux à quatre maillons, des menottes de chevilles avec une longue chaine.
Des foulards, du ruban adhésif. Un rouleau de corde.
Que va t'il utiliser ? Il a peut être son matériel ?
Celle du voyage : un jean slim, une ceinture, deux t-shirts blancs, des converses bleues, deux culottes fines, une blanche, une verte, deux soutifs assortis,des bas top voile noirs, des collants usagés, des socquettes blanches, une jupette liberty, une trousse de toilette et de maquillage.
Je sais…J’en prends toujours trop….Mais on ne sait jamais.
Je me regarde dans le grand miroir sur pied.
Jupe noire, chemisier blanc, queue de cheval, lunettes, escarpins noirs, collants chair, maquillage léger, sac Quechua à l’épaule, sac Liu Jo à la main.
Il va craquer c’est sûr. A moins que je lui fasse peur ?
Huit heures cinquante neuf.
Je suis devant sa porte, l’index sur la sonnette.
Je respire lentement pour me déstresser. J’appuie sur le bouton. J’entends la sonnerie retentir à l’intérieur. Je regarde ma montre.
Neuf heures zéro zéro.
J’attends
Neuf heures et deux minutes.
La porte s’ouvre. Je suis calme. Il est devant moi en peignoir, hirsute, à peine réveillé.
- Il est 9h02, et je me place officiellement à tes ordres pour 24h.
Je lui aurais annoncé que la terre tournait à l’envers qu’il n’aurait pas eu l’air plus surpris. La mâchoire pendante, il est figé. Ne te vexe pas Ali. Il est juste endormi.
- Tu as oublié ? Le tournage est fini….Donc je viens honorer mon engagement. Mais si tu ne veux pas, je m’en vais. Un peu vexée quand même.
Il balbutie des « Wowowow » en se grattant la tête.
- Tu vas me faire entrer, oui ou non?
Limite agacée. Il est à l’ouest ? Il fume ?
Je passe devant lui droite et fière, dépose le sac sur le sol et vais m’asseoir dans le fauteuil club sans qu’il m’y ait invitée.
« Moi qui croyais faire une entrée triomphale »
« Ne te fâche pas. Sois patiente. Mets toi à sa place. Tu ne lui adresses pas la parole ni un regard pendant un mois et tu débarques un matin sans prévenir. »
« Ok ok, mais s’il ne réagit pas vite, je pars. »
Heureusement , j’ai appris à cacher mes états d’âme.
- Café ? Ouf il parle.
Il est en face de moi. Comme l’autre matin dans le bar, le silence pèse sur notre relation. Je vois qu’il réfléchit. Je ne veux plus le guider. C’est lui le décideur. Je suis à ses ordres pendant une journée de servitude.
- Je vais prendre une douche. T'as qu'à laver les tasses en attendant.
Oulala…C’est un ordre ? Quelle fermeté ! Est ce Master Lux ?
J’évite de ricaner, d’exposer ma moquerie et me dirige vers la cuisine en jetant un regard appuyé sur le sac.
Va t’il enfin comprendre et jouer son rôle?
- Attends. Il y a quoi dans le sac?
Enfin ! Il émerge.
J’ouvre la poche des accessoires et marche vers la cuisine. Son visage s’est éclairé.
Mister Lux est de retour. La lumière est revenue.
Neuf heures et dix minutes.
Une journée excitante vient elle de commencer ?
(j'ai encore du retard...je sais..)
Dernière modification par caroline le 16 févr. 2015, 06:30, modifié 3 fois.
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alias
Re: le tournage d'Alisson
J'ai tellement ri ahahah. Mon personnage principal en prend plein la tête, et c'est génial!
Encore, encore!
Et te poses pas trop de questions sur ta façon d'écrire, c'est très, très bien.
Encore, encore!
Et te poses pas trop de questions sur ta façon d'écrire, c'est très, très bien.
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jeana1fr
- Amateur(trice) de JdL
- Messages : 103
- Inscription : 07 nov. 2013, 13:31
- Pratique : Oui
- Ligoté(e) :
- Ce que j'adore : le bondage
le fetish - Ce que je déteste : scato
Re: le tournage d'Alisson
plus que très bon. Génial 
Bravo
PS ben quoi vous ne vous etes jamais réveillé dans le cirage ?
Bravo
PS ben quoi vous ne vous etes jamais réveillé dans le cirage ?
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nonobound
- Squatteur(se) de JdL
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- Inscription : 25 août 2013, 13:45
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comme lien j'adore les menottes, le froid au début j'adore, et le fait de se dire que sans la clé on ne peut rien faire - Ce que je déteste : ce que je déteste je ne sais pas encore en fait, vu que je n'ai que très peu d'expérience
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Re: le tournage d'Alisson
c'était trop court caro lol
la suite
la suite
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caroline
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- Inscription : 25 juil. 2013, 11:38
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- Ce que j'adore : raconter et lire des histoires
les jeux, les liens serrés, - Ce que je déteste : l'obscénité, la vulgarité, la minoration de la femme
- Localisation : bretagne
Re: le tournage d'Alisson
je n'ai pas le rythme d'alias et j'ai pas mal de trucs en cours.
alors je vais souffler un peu
patience .
alors je vais souffler un peu
patience .