L'héritage des soeurs Rigdon

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stephanie
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par stephanie »

Bravo et merci pour ce récit, malgré quelques incohérences ; après leur entrée dans le wagon, comment nos deux héroïnes peuvent-elles tenir à genoux une fois mise dans un hogtie sévère ? Mais cela n'enlève rien à l'intérêt du récit qui m'a captivé.
Bises,
Stéphanie

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Gwenboyfriend
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par Gwenboyfriend »

Merci pour vos messages et remarques. Au cas il y aurait un doute les aventures des soeurs Rigdon ne sont pas terminées et continuent tout de suite.

Piégées

Leur joie est de courte durée. Le train a à peine disparu qu’elles sentent deux mains fermes saisir leurs bras pour les ramener dans leur dos. Des cordes enserrent leurs poignets. Puis leurs bras au-dessus des coudes. Leur surprise est si grande qu’elles n’ont pas eu le temps de réagir avant d’être ainsi maîtrisées et ligotées.

Les mains qui les retenaient les lâchent. Elles envisagent un instant de fuir. Mais où iraient-elles ? Dans la nuit. Dans un lieu inconnu. Autant faire face à leurs adversaires. Elles se retournent et font face à deux hommes souriants.
- Il s’agit certainement d’un malentendu. Vous deviez nous permettre de nous échapper.
- Il n’y a aucun malentendu.

Les jeunes femmes reconnaissent la voix de la servante dans leur dos qui les contourne pour leur faire face.
- C’était plus simple de vous libérer que de vous transporter. Surtout seule.
Elle s’adresse ensuite aux deux hommes.
- Où est mon argent ?
L’homme lui tend une enveloppe.
- La voiture vous attend. Le chauffeur vous emmènera où vous le désirez.
- Je préfère me passer du chauffeur. Je suis certaine qu’il sera ravi de tenir compagnie à ces deux idiotes.

Les deux sœurs ne peuvent s’empêcher de réagir.
- Vous êtes ignoble.
La fausse servante s’adresse au deux hommes.
- Qu’est-ce que vous attendez pour les bâillonner.

Les deux hommes ne se font pas prier et enfoncent une boule de tissu dans la bouche des deux infortunées jeunes femmes puis nouent sur leur nuque une bande étroite de tissu qui s’enfonce entre leurs lèvres et leur évite la tentation de recracher l’infâme pelote. Une autre bande beaucoup plus large qui recouvre le bas de leur visage du nez au menton achève de composer ce terrifiant tableau.

Les deux individus n’en restent pas là et ajoutent quelques cordes qui unissent les poignets et la taille des deux soeurs ainsi que leurs bras et leur torse au-dessous des seins. Ils serrent les liens de toutes leurs forces sans s’inquiéter des gémissements de douleur et de protestation de leurs victimes qui échangent un douloureux regard quand elles admettent qu’elles sont à nouveau des captives.

Leur fausse sauveuse s’approche d’elles. Caresse leur bâillon.
- Sincèrement les filles, c’est comme ça que vous êtes les plus belles. Vous êtes faites pour être ligotées et bâillonnées.

Humiliées, les prisonnières retiennent leurs larmes de rage et de désespoir pendant que la perfide jeune femme s’éloigne vers sa voiture, s’installe et démarre, abandonnant ses crédules victimes à leur mystérieux sort.

Le chauffeur dont n’a pas voulu la fausse servante s’approche du groupe.
- C’est donc elles les invitées du patron. Il s’embête pas. Elles sont plutôt canon. On pourrait peut-être jouer un peu avec.
Les captives poussent des cris de protestations que leurs bâillons transforment en de ridicules et inutiles gémissements.

L’individu s’approche.
- Continuez comme ça, les filles, c’est excitant.
- On n’a pas le temps de jouer. Le patron nous attend.
- Dommage.
- Va à la voiture et installe-toi au volant. Tu as besoin de te calmer.

L’individu obéit. Ses complices prennent chacun par le bras une des prisonnières pour les conduire à la voiture. Conscientes de la futilité de toute tentative de fuite ou de résistance, les jeunes femmes obéissent.

Kathryn retient un cri de protestation quand elle sent la main de l’homme quitter son bras pour se poser sur ses fesses.
Fergie qui est un peu en arrière voit le geste de l’ignoble individu. Elle espère un instant que celui qui semble être le chef et qui a rappelé le chauffeur à l’ordre va intervenir et calmer son complice. Elle déchante quand elle sent la main de son gardien se poser sur son postérieur.

- Vous êtes des jeunes femmes dociles. C’est bien.
- Je crois plutôt qu’elles ont compris qu’elles n’avaient pas le choix.
- Qu’est-ce-que ça peut faire. Du moment qu’elles obéissent.
Les deux sœurs humiliées par ces propos marquent un temps d’arrêt. Une simple tape sur les fesses suffit à les rappeler à l’ordre et les convaincre qu’en effet, elles n’ont pas d’autre choix qu’obéir et continuer d’avancer.

Le groupe a atteint la voiture. Les captives espèrent que cela va marquer une pause dans leurs épreuves. Elles se trompent.
- Puisqu’elles n’auront plus besoin de marcher autant achever de les ligoter.
Les infects individus, attachent les cuisses et les chevilles de leurs victimes avec un grand soin. Prenant manifestement plaisir au contact de leur peau. Ils les installent ensuite à l’arrière de la voiture puis s’assoient à leurs côtés.

Le chauffeur furieux se tourne vers eux.
- Vous avez besoin d’être tous les deux à l’arrière.
- C’est suffisamment large. Et ce sera plus facile pour les surveiller.
- Pour les peloter, oui. Elles sont incapables de se libérer.
- Bon ça suffit. Démarre. On échangera nos places quand on sera à mi-chemin. On te laissera même les deux pour toi tout seul.

Satisfait de la proposition, le chauffeur démarre. Au grand désespoir des captives qui avaient un instant espéré que le désaccord des trois hommes leur rende service.
Elles ont bientôt un autre sujet de préoccupation quand les individus commencent à caresser leurs cuisses en glissant les mains sous leur robe.
Bien qu’elles sachent que c’est inutile, et même que cela peut exciter leurs tourmenteurs, elles se débattent dans leurs liens, protestent à travers leurs bâillons. Evidemment sans résultat.

Elles ne réussissent qu’à faire glisser le haut de leur robe le long de leurs épaules. Ce qui n’échappe pas à leurs tourmenteurs qui achèvent de dégager le vêtement jusqu’à ce qu’ils soient arrêtés par les liens qui enserrent le torse des deux sœurs.

Leur poitrine totalement dénudée, les cris des jeunes femmes redoublent mais continuent à ne ressembler qu’à de dérisoires gémissements pour le plus grand plaisir des deux ignobles individus dont l’attitude devient de plus en plus indécente.

Et provoque une nouvelle réaction du chauffeur.
- J’ai l’impression que vous vous amusez bien.
- Occupe-toi de la route. Ton tour viendra.

L’homme arrête le véhicule et se range sur le bas-côté.
- Je crois qu’il est déjà là.
- Tu penses que tu vas pouvoir venir à bout de nous deux.
- Si vous êtes deux contre moi, qui va surveiller les prisonnières pendant ce temps?
- Tu l’as dit. Elles sont incapables de se libérer.

Les trois hommes descendent du véhicule et commencent à se battre. Conscientes qu’il s’agit pour elles d’une occasion inespérée, Kathryn et Fergie cherchent un moyen de se libérer. Mais ne voient aucun objet tranchant susceptible de les aider. En désespoir de cause, elles se mettent dos à dos. Kathryn tente de dénouer les liens des poignets de Fergie. Mais constate que les nœuds sont trop serrés et qu’elle est incapable de les défaire avec ses mains attachées. Fergie tente à son tour de libérer sa soeur et fait, hélas, le même constat.

Pendant ce temps, le combat s’est achevé à l’avantage du chauffeur qui a réussi à éliminer ses deux adversaires. L’homme s’installe dans le véhicule. Et se tourne vers les prisonnières.

- Ces crétins se croyaient malins parce qu’ils étaient deux contre un. Ils auraient dû se rappeler que je suis un ancien boxeur.

L’homme sourit.
- Je connais un endroit tranquille pas très loin. On va pouvoir s’amuser tous les trois.
Affolés les deux jeunes femmes protestent à nouveau dans leurs bâillons. Supplient l’homme du regard.
- Continuez comme ça. J’aime vous voir gigoter et vous entendre gémir.

La voiture démarre quitte le bas-côté, abandonnant les complices du chauffeur toujours inconscients.

Sur le siège arrière, enfin conscientes de l'inutilité de leurs efforts, les soeurs Rigdon cessent de se débattre dans leurs liens et de supplier dans leur bâillon. Seuls leurs yeux brillants dans l'obscurité du véhicule trahissent leur désespoir face au nouveau tour de leur cruel destin.
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fredchl
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par fredchl »

Moi qui voyais les deux soeurs délivrées par le chauffeur ! Ben non ! Je crois que cela ne sera pas le cas ! les pauvres ! :lol:

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Gwenboyfriend
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par Gwenboyfriend »

Le chalet

Au volant, le criminel sourit à l’idée des plaisirs que vont lui offrir les deux infortunées jeunes femmes ligotées et bâillonnées à l’arrière du véhicule.

Kathryn et Fergie se regardent. Elles réalisent qu’elles sont seules avec cet ignoble individu. Que personne ne sait où il se rend. Que c’est peut-être une chance de s’échapper si elles arrivent à le convaincre de les libérer de leurs liens.

Kathryn remarque que l’homme les observe dans le rétroviseur de la voiture. Elle retourne son regard, tentant d’y mettre des sentiments différents, de lui faire croire qu’elle le trouve séduisant. Elle tente de parler à travers son bâillon.

- Gnnppfafvant.
- Tu veux passer à l’avant ?
La jeune femme hoche la tête affirmativement.
- Tu veux que je te retire ton bâillon ?
Nouveau hochement de tête.
- Et tu te montreras gentille avec moi.
Kathryn répond favorablement aux propositions de l’homme. Lui fait comprendre qu’elle obéira à tous ses désirs.

Pourvu qu’il la détache.

L’individu sourit.
- Tu me prend pour un imbécile. Je sais que ta sœur et toi ne pensez qu’à vous enfuir. Mais je vais t’accorder quelque chose. Je vais t’installer à l’avant.

L’homme arrête la voiture, se gare sur le côté et ouvre la porte arrière. Kathryn regrette sa tentative de le séduire et tente de le frapper avec ses deux pieds ligotés. Elle échoue.

L’homme saisit les chevilles de la jeune femme et la tire vers lui.
- Et bien, tu ne veux plus prendre du bon temps avec moi.
La jeune femme est incapable de s’opposer à la traction exercée par l’ignoble individu qui l’amène jusqu’à lui et la hisse sur son épaule le temps de la faire passer sur le siège avant.

Fergie, horrifiée, assiste impuissante au transfert de sa sœur.

L’homme assoit sa victime sur le siège et passe une main tendre sur le visage bâillonné de la jeune femme.
- Tu es bien installée, ma chérie.
Malgré son bâillon, Kathryn tente de protester. Mais ne réussit qu’à émettre un balbutiement qui amuse beaucoup son tourmenteur. Qui s’installe au volant, redémarre la voiture et reprend la route.

- Tu sais ce que j’aime avec cette voiture ?
Kathryn regarde devant elle, refuse de croiser le regard de l’homme. Elle frémit quand l’individu pose la main sur sa cuisse.
- On peut la conduire d’une seule main.

Les caresses de son tourmenteur se font plus pressantes. Kathryn le regarde, le supplie à travers son bâillon.
- Continue comme ça, tu es trop excitante. Je suis désolé de ne pas pouvoir en faire plus mais je dois me concentrer sur la route.

A l’arrière, Fergie assiste au supplice de sa sœur. Cherchant un moyen de l’aider. Mais que peut-elle faire, ligotée et bâillonnée comme elle l’est.
En désespoir de cause, elle pousse des gémissements de plus en plus bruyants à travers son bâillon. Elle croise le regard de l’individu dans le rétroviseur.
- Qu’est-ce qui se passe, tu es jalouse.

Fergie approuve avec des mouvements de tête. Peu importe ce qu’il pense d’elle. Pourvu qu’elle détourne l’attention de cet homme vers elle et qu’il oublie sa sœur. Ne serait-ce qu’un instant.
- Vous êtes trop amusantes toutes les deux. Je crois que ça va me plaire.

Kathryn est désespérée. Elle et Fergie en sont réduites à faire semblant de vouloir séduire l’homme qui les a enlevées tout en étant ligotées et bâillonnées.

- Rassurez-vous les filles. Nous sommes presque arrivés.
Les captives ne voient rien de rassurant à cette perspective mais sont bien incapables d’exprimer un avis.

La voiture avance dans un chemin de terre à l’écart de la route. S’enfonce dans les bois. Arrive face à un grand chalet. L’homme coupe le moteur. Descend de la voiture. Ouvre la portière avant et saisit les pieds de Kathryn qui tente de le frapper.
- Décidément, tu ne sais pas ce que tu veux ma mignonne.

L’individu tire la malheureuse jeune femme et la prend dans ses bras
- Tu ne trouves pas que c’est romantique. Je te porte pour franchir le seuil de notre demeure.
-…
- Comme si tu étais ma fiancée. Ça te plait, j’espère.
L’homme et sa « fiancée » franchissent le seuil de leur « demeure ».

Restée seule, Fergie s’acharne sur la portière avec ses mains liées. Elle réussit à l’ouvrir. Elle éprouve pendant un court instant un fort sentiment de satisfaction. Trop court quand elle réalise qu’elle n’est pas plus avancée. Que fera-t-elle une fois dehors ?

Ses chevilles et ses cuisses sont étroitement attachées. Elle pourra tout juste ramper.
Elle tente de regarder à l’extérieur et aperçoit une hache posée à côté d’un tas de bois. Si elle peut l’atteindre avant le retour de leur ravisseur, elle pourra se libérer et peut-être l’assommer. Elle se laisse tomber hors de l’automobile et commence à ramper vers la hache. Honteuse d’espérer que l’homme va prendre tout son temps avec sa sœur.

Pendant ce temps l’homme a descendu Kathryn dans un sous-sol. La jeune femme voit des chaînes accrochées au mur. L’individu sourit face à son regard effaré.

- Tu n’es pas la première à visiter ces lieux. Je ne vais pas seulement m’amuser avec ta sœur et toi. Je vais vous garder prisonnières dans ce sous-sol pendant cinq jours. Le patron nous paye très cher pour vous amener jusqu’à lui mais un autre me paye encore plus cher pour qu’on ne vous trouve pas avant cette échéance. Vous allez donc rester ici et ensuite…
Le regard de Kathryn exprime un espoir fou.
L’homme éclate de rire.
- Non je ne vous libérerai pas. J’avais pensé le faire avant de vous voir. Mais à présent, j’ai une meilleure idée. Je vais vous vendre à un commerçant très particulier. Et avec l’argent que vous allez me rapporter, je vais pouvoir disparaître.

L’homme détache les jambes de Kathryn et la conduit jusqu’au mur. Il enchaîne les chevilles de la jeune femme à des chaînes fixées au sol. Il détache ensuite ses bras et les enserre dans les chaînes fixées au mur. Il enferme la taille de la captive dans une ceinture d’acier reliée au même mur. Un collier d’acier relié de la même façon achève d’entraver la prisonnière. Il arrache ensuite ce qui reste de la robe de la jeune femme.

- Tu n’en as plus besoin et elle est déchirée. Ce que tu peux être belle.

L’homme se penche et embrasse l’épaule de la captive qui malgré sa situation ne peut retenir un mouvement de dégoût. L’homme recule.
- Tu devrais éviter ce genre de réaction. Tu n’es pas vraiment en position de faire la mijaurée. Je vais m’occuper de ta sœur et nous reprendrons notre petit jeu. Je voulais t’enlever ton bâillon mais tu ne le mérites pas.

L’individu remonte l’escalier.

Restée seule, Kathryn tire désespérément sur ses chaînes mais ne peut que constater qu’elles sont solidement fixées. Elle n’a aucune chance de s’échapper
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par Mad Hatter »

Pas de pitié pour les sœurs de Rigdon, rien ne leur sera épargné.
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par fredchl »

Si fergie arrive à atteindre la hache et à se libérer, la suite peut jouer en leur faveur, mais je m'attends à un retournement de situation.... :o

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Gwenboyfriend
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par Gwenboyfriend »

Le sous-sol

Fergie rampe péniblement vers la hache. Son avancée lui semble interminable. Elle guette le retour de leur ravisseur. Elle craint et espère qu’il prenne son temps avec sa sœur. Ses liens la brûlent mais elle ne renonce pas. Avance centimètre par centimètre.

Enfin elle atteint la hache et commence à frotter les liens de ses poignets contre le tranchant. Cela lui parait incroyablement lent. Brusquement la corde cède. Ses mains sont libres.

Elle tranche les attaches de ses cuisses et de ses chevilles. Elle est libre. Elle se débarrasse en hâte de son bâillon et se dirige vers l’angle du chalet. La hache à la main. Décidée à frapper l’homme quand il apparaîtra pour venir la chercher. Elle entend la porte s’ouvrir. Le pas de l’individu qui s’approche. Elle lève la hache.

Et sent un objet dur s’enfoncer dans son dos.

- A ta place, je lâcherais cette hache.
Fergie comprend qu’elle n’a pas le choix. Elle obéit et laisse tomber son arme improvisée. Elle se retourne et se trouve face à la servante qui s’adresse à l’homme.

- Tu devrais être plus prudent. Cette petite garce se préparait à te fendre le crâne.
- Mais tu étais là pour me protéger.
- J’aurais pu être en retard. Trouve une corde pour attacher cette idiote.
- Ce n’est pas nécessaire. On va l’enchaîner au sous-sol
- Ce n’est pas nécessaire mais c’est amusant et cela lui servira de leçon. Mets tes mains dans dos toi.

Fergie obéit. Ses adversaires lui attachent les poignets et les bras.
- Le bâillon à présent.
Le compagnon de la servante réagit.
- Cela peut attendre.
- Cette petite garce doit apprendre que nous ne plaisantons pas. On va utiliser ce qui reste de sa robe.

Fergie n’essaie même pas de protester. Certaine que cela ne ferait que renforcer la détermination de ses adversaires. Sa robe arrachée sert à fabriquer une boule de tissu enfoncée dans sa bouche et le ruban qui la maintient entre ses lèvres.

La femme satisfaite de son travail donne une légère tape sur les fesses de la captive.
- Allons rejoindre ta sœur à présent.

Dans le sous-sol, Kathryn commence à espérer un retournement de situation. L’homme est long à revenir. Se pourrait-il que Fergie ait réussi à s’échapper et qu’il la recherche. Si elle parvient à regagner la route sans qu’il la rattrape, elle pourra amener des secours.

Kathryn entend la trappe s’ouvrir et, continuant d’espérer contre toute raison, guette la personne qui va apparaître.

C’est sa sœur. Nue, ligotée, bâillonnée. Comme a-t-elle pu imaginer qu’elle échapperait à leur ravisseur. Derrière elle se trouve la servante.
- On dirait que tu as compris, ma chérie. Les hommes que mon ami a assommés, au fait il s’appelle Steve, seront persuadés qu’il vous a embarquées pour abuser de vous et vont le chercher dans des motels ou des endroits sordides. Pas ici. Pas dans cette cave. Ils n’imagineront jamais que nous avions prévu de vous enlever dès le début.

Elle pousse Fergie contre le mur, la libère de ses cordes et l’enchaîne de la même façon que sa sœur.
- Comme je suis de bonne humeur, je vais vous retirer vos bâillons pour que nous puissions discuter entre amies. Mon nom, c’est Jenny.

Fergie parle la première.
- Pourquoi nous avoir enlevées deux fois.
C’est Kathryn qui répond.
- Apparemment, nous sommes au centre d’un complot. Entre la Baronne et l’homme qui a payé Jenny et Steve pour nous enlever et nous amener dans un lieu précis avant cinq jours. Mais une troisième personne les a payées pour que nous ne soyons pas dans ce lieu au terme du délai. Une personne qui ne sera même pas soupçonnés puisque c’est le chauffeur fou de désir qui nous aura fait disparaître.
- Mais ils rechercheront le chauffeur.
- Et ils ne le trouveront pas.

Leur ravisseur est revenu mais il n’a plus rien de commun avec le chauffeur. Il embrasse Jenny.
- Va te changer mon amour.
Fergie ose poser la question.
- Que ferez-vous de nous dans cinq jours ?
C’est de nouveau Kathryn qui répond.
- Il va nous vendre comme esclaves.
- Et si on nous retrouve ?
L’homme répond immédiatement
- Dans cinq jours vous n’aurez plus aucune valeur pour ceux qui nous emploient. Personne ne vous cherchera. Bon. Assez discuté, il est temps que vous retrouviez vos bâillons.

Les deux sœurs supplient.
- Non, ne nous bâillonnez pas.
- Cessez de jouer les gamines. Je ne vois pas comment vous pourriez m’en empêcher.

Steve enfonce une boule de tissu dans la bouche de Kathryn. Ensuite pour la maintenir il glisse un large tube de cuir dur entre ses lèvres et ses dents. Il fixe le tube par une chaine étroite cadenassée sur la nuque de la captive. Il agit de même avec Fergie puis recule pour évaluer son travail.
- Je pense que vous allez vous tenir tranquilles en notre absence.

Steve remonte par l'escalier disparait aux yeux des prisonnières qui entendent le bruit de la trappe qui s'abat.

Mais au lieu d'un silence qui semblerait bienfaisant dans leur situation, elles entendent la discussion de leurs ravisseurs.
- On devrait remettre le tapis au-dessus de la trappe. Pour le cas où on aurait des visiteurs.
- Et déplacer le bureau dessus. Pour éviter qu'ils soient tentés de le soulever.
- Bonne idée.

Les malheureuses jeunes femmes entendent le bruit du meuble déplacé qui enlève toute chance qu'on repère le lieu de leur détention.
- On n'aurait peut-être dû les prévenir que depuis le sous-sol on entend tout ce qui se dit dans le chalet.
- Maintenant, elles le savent.
- Si quelqu'un approche du chalet, elles vont tenter d'appeler au secours.
- Avec leurs bâillons ? Elles peuvent toujours essayer. Personne ne les entendra. De toute façon qui pourrait venir ici ?
- A part les rats.

Kathryn et Fergie échangent un regard terrifié. Des rats.
- On a oublié de leur parler des rats.
- Cela les distraira un peu.

Jenny s'adresse alors directement aux prisonnières terrifiées par les propos échangés par leurs ravisseurs.
- Agitez vos chaînes de temps en temps, les filles. Le bruit fait fuit les rats... Au début.
- Par contre, évitez de gémir dans vos bâillons. Ça les attire.

La remarque de Steve s'accompagne d'un cruel éclat de rire qui achève de désespérer les prisonnières. Ce que n'arrange pas la phrase suivante.
- Parfait, la trappe est entièrement recouverte par le tapis et le bureau. Personne ne soupçonnerait qu'il y a un sous-sol dessous.
- Et encore moins deux idiotes bâillonnées et enchaînées à l'intérieur.

Les captives entendent les pas de leurs ravisseurs s'éloigner, la porte du chalet s'ouvrir puis se fermer. Elles entendent même la clef tourner dans la serrure.
Elles sont seules.

Bien qu'elles soient conscientes de la futilité de leurs efforts, elles tirent de toutes leurs forces sur leurs chaînes. Comme si elles étaient capables de les arracher du mur.
Elles ne réussissent qu'à constater qu'elles sont solidement fixées au mur. A s'épuiser dans de vains efforts.

Toutes à leur inutile lutte, elles oublient les cruels conseils de leurs geôliers et poussent des cris étouffés par leurs bâillons. Le résultat ne se fait pas attendre. Dans la lumière blafarde de leur cellule quelques rats commencent à se rassembler. Les prisonnières ne les remarquent pas. Elles continuent de tirer vainement sur leurs chaînes de gémir dans leur bâillon.

Jusqu'à ce que Fergie sente le contact d'un de ces terrifiants animaux contre son orteil. Son sanglot se transforme en un cri d'horreur. Profitant de la petite « liberté » de mouvement que lui laisse sa chaîne, elle réussit à repousser l'horrible bête d'un coup de pied.

Et à attirer l'attention de Kathryn qui se souvenant du conseil de leurs ravisseurs agite bruyamment ses chaînes, tente de crier plutôt que sangloter dans son bâillon. Fergie suit son exemple. Le bruit des chaînes et les cris, pourtant ridiculement étouffés par leur bâillon semblent avoir un résultat et les rats refluent avant de disparaitre.

Pour combien de temps ?

Les captives songent qu'elles aimeraient avoir la même aisance à s'échapper que ses vils animaux. Leurs vains efforts, leur « lutte » contre les rats les ont épuisées. Elles échangent un long regard où s'exprime leur désarroi. Puis baissent la tête.

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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par fredchl »

L'histoire se complique pour nos deux prisonnières : Je pensais que le chauffeur et la servante n'étaient que deux simples pions mais je m’aperçois qu'il n'en est rien...
Que va-t-il se passer ensuite... Le mystère demeure... :bravo:

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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par Mad Hatter »

Ce ne sont pas des monstres la preuve, ils ont laissé la lumière allumée. :lol: :cartes:
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

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Une visite

Depuis combien de temps Kathryn et Fergie sont-elles dans ce sous-sol ?
Nues, enchaînées, bâillonnées.
Elles ne le savent plus. Elles osent à peine se regarder.
Se voir dans le même état est trop douloureux.
Elles guettent par instant le retour des rats, prêtes à suivre le conseil cynique de leurs ravisseurs et à agiter leurs chaînes.

Elles gardent la tête basse, autant que le permet le collier autour de leur cou. Elles devinent que leurs pensées suivent le même chemin. Depuis leur première capture, ce sont les périodes où elles ont vécu sans entraves qui leur ont semblé anormales. Comme si les cordes, les chaînes et les bâillons faisaient partie de leur vie.
Elles ne sont que des pions dans des jeux qui les dépassent. Des pions sans alliés ni protecteur. Objets des joueurs qui les manipulent, les échangent au gré de leurs besoins ou de leurs envies.
A présent, le dernier ravisseur va les vendre. Évaluer leur valeur marchande. Négocier un prix. Cette dernière humiliation est logique, inévitable.
Elles sont incapables de se libérer. Personne ne viendra à leur secours.

Elles entendent le bruit de la porte du chalet. Jenny et Steve sont de retour. C'est presque un soulagement. Ils vont s'occuper de leurs prisonnières. Qui vont cesser de remuer ces pensées moroses.

Mais ce ne sont pas Jenny et Steve. Ce sont deux voix d'hommes. Elles comprennent que l'un d'entre est le gardien du domaine où se trouve le chalet. Elles ne comprennent pas qui est l'autre. Pas tout de suite.
- Normalement, je ne dois ouvrir qu'en cas d'urgence : vol, risque d'incendie. Je le fais exceptionnellement parce que votre patron est un homme important.
- Il sera se montrer reconnaissant si nous retrouvons ses nièces grâce à vous.

Ses nièces ? Alors ce ne sont pas elles que cet homme recherche. Elles n'ont aucune famille. Elles ont passé toute leur enfance dans un orphelinat. Ignorant même qui était leur mère.
- Comment ont- elles disparues ?
- Il ne les a jamais vues, leur mère s'est enfuie avec l'ainée alors qu'elle était enceinte de la seconde.

Kathryn et Fergie se regardent. Cela pourrait-il être elles ?

- Que s'est-il passé ?
-  une affaire de famille compliquée. Je préférerais que nous fouillions ce chalet à la recherche d'une trace de leur passage.
- Bien sûr. Mais comment êtes-vous certain qu'elles sont passées ici ?
- La voiture de l'homme qui les a enlevées avait un mouchard. Et elle s'est arrêtée ici un long moment avant de repartir.

A présent, les captives sont certaines que c'est d'elles qu'il s'agit. Le salut est à leur portée. Elles doivent trouver une solution. Mais que peuvent-elles faire ? A part tirer sur leurs chaînes. Crier, ou plutôt gémir, en espérant se faire entendre malgré leurs bâillons. Pourtant, elles n’essaient même pas. Fascinées par la conversation au-dessus d'elles. L'espoir de mieux comprendre leurs origines.

- Pourquoi ne pas continuer à traquer la voiture ?
- Mon assistant s’en occupe mais cet arrêt m’étonne. Le mouchard n'est pas très précis. Et ce chalet est une des rares habitations dans les environs. Autant commencer par lui.

Il a raison, pensent les captives. C’est ce qu’il fallait faire. Il faut qu’il voit la trappe, qu’il descende au sous-sol. Le gardien doit savoir qu’elle existe. Mais il ne semble pas y penser. Elles cherchent autour d’elles un moyen d’attirer l’attention. Tirent sur leurs chaînes, tentent d’expulser leur bâillon. En vain.

La conversation continue
- Si elles ont disparu avec leur mère depuis tant d’années, pourquoi les rechercher seulement maintenant ?
- Je vous l’ai dit, une affaire de famille et d’héritage compliquée. Cela fait plusieurs mois que je les recherche. Cela n'a pas été facile. Il semble que se faire kidnapper soit devenu une habitude chez elles. En fait, elles sont très douées pour ça.

C'est donc ainsi qu'elles sont vues. Les victimes idéales.

- Mais vous les aviez retrouvées.
- Prisonnières d'une criminelle notoire : la Comtesse.
- J’en ai entendu parler. Je croyais qu’elle n’était plus considérée comme une criminelle.
- Vous avez raison, c’est à présent une femme d’affaire libre d’exercer son activité principale, le kidnapping, dans la mesure où cela ne trouble pas l’ordre public.
- Dans ce cas, il vous suffisait de négocier.
- Dans cette affaire, la Comtesse est alliée à une autre criminelle, pardon, ex-criminelle, la Baronne, dont une des activités est la captation d’héritage. Et elle n’avait aucun intérêt à nous restituer ses prisonnières. En fait, nous sommes plutôt en concurrence dans cette histoire.

Kathryn et Fergie se regardent. Elles seraient concernées par un héritage. C’est plutôt ironique étant donné leur situation actuelle. En tout cas, cet homme est leur seul espoir. Elles doivent attirer son attention.

Alors, elles tentent leur chance. Font tinter leurs chaînes. Crient à travers leur bâillon. Tout en écoutant la suite de la conversation.

- Et le meilleur est à venir. J'avais engagé trois hommes et une femme pour les sauver des griffes de la Baronne. La femme est partie après les avoir libérées. Et ces trois crétins ne trouvent rien de mieux à faire que les ligoter et les bâillonner.
- Vous le leur aviez demandé ?
- Je leur avais dit de prendre soin d'elles. Ils ont interprété ça comme un code. Ou c'est elles qui inspirent ce genre de réactions.
- Vous m’intéressez, je crois que j’aimerais rencontrer ces jeunes femmes.
- Moi aussi, j’en ai plus qu’assez de courir après elles.

Dans le sous-sol, les captives continuent de tenter d'attirer l'attention des hommes au- dessus d'elles. Pourquoi ne les entendent-ils pas ?

- Mais même ligotées et bâillonnées, ils auraient dû vous les amener.
- Ces trois abrutis se sont battus entre eux.
- Pour des femmes qu’ils avaient à leur merci ?
- Apparemment, ils avaient envie de s’amuser avec elles et ils n’étaient pas d’accord entre eux pour savoir qui aurait la priorité.
- Décidément, ces femmes semblent douées pour attiser les passions.
- Le pire, c'est que le chauffeur a gagné et emmené ces deux idiotes pendant que j'attendais pour rien au lieu de rendez-vous. Si je n'avais pas mis le mouchard, je ne saurais même pas par où commencer.

Kathryn et Fergie cessent de se débattre dans leurs chaînes. De crier dans leurs bâillons. Les deux hommes n'entendent rien. Ceux ou celles qui ont construit ce sous-sol ont montré une imagination perverse et diabolique. Elles entendent tout ce qui se dit et personne ne peut les entendre.

- Je ne veux pas vous décourager. Mais elles n'ont pas l'air d'être là.
- Il n'y a pas un sous-sol ?
- Si. Vous voulez qu'on vérifie ?
- S'ils vous plait.

Les deux sœurs se regardent folles d'espoir. Elles vont être sauvées. Cet homme va les trouver, les libérer de leur chaînes, les débarrasser de leurs bâillons. Elles guettent l'instant où la trappe va s'ouvrir. Où les voix vont s'approcher.

Mais la trappe ne s'ouvre pas. Les voix s'éloignent. Jusqu'à devenir inaudibles. Puis disparaître. Les captives n'osent pas comprendre. Admettre l'évidence. Il y a deux sous-sols. Un caché, le leur. Un autre destiné aux visiteurs éventuels.

Le retour des voix humaines désabusées achève de les convaincre.
- Il ne me reste plus qu’à espérer qu’elles sont dans la voiture et que le mouchard ne tombera pas en panne.
- Vous finirez par les retrouver.

Bien qu’elles soient conscientes que c’est inutile, Kathryn et Fergie recommencent à tenter d’appeler malgré leurs bâillons de tirer sur leur chaîne. Mais ce qu’elles entendent achève de les décourager.
- Il me reste moins de cinq jours pour les retrouver. Si je ne réussis pas leur héritage sera vendu et dispersé. Perdu, dirait leur oncle.

Les visiteurs sortent, la porte se referme. Les sœurs Rigdon sont à nouveau seules et n’ont plus qu’à attendre le retour de leurs ravisseurs.
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Don't struggle, it's no use !

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