La suite !...
Partie 5 :
Le brouhaha ambiant fit lentement sortir le garçon de sa torpeur, la bouche sèche, nauséeux, comme si il s’était pris une grosse cuite.
Il voulut s’étirer mais se rendit compte que la grande blonde avait profité de son inconscience pour l’entraver soigneusement d’une large langue de cuir qui lui maintenait les poignets en croix dans le dos, attachés à un savant harnais tressé, emprisonnant sa cage thoracique, suffisamment lâche pour lui permettre de respirer.
Une boule d’angoisse lui noua l’estomac, inquiet à l’idée de ce que préparaient les femmes qui devisaient gaiement en fumant un cigarillo devant leurs assiettes repoussées sur la table.
Inquiétude exacerbée en croisant le regard glacial de Mirl qui le fixait, s’étant aperçue que Brice était réveillé.
Elle recula sa chaise tandis que Helke détaillait la punition de
Naïg furieuse, d’après Abra, d’être écartée de leur partie.
La robe courte en vinyle noir de la jeune femme crissa tandis qu’elle s’approchait en chaloupant des hanches, perchée sur de hautes cuissardes assorties.
Lui tapota doucement la joue de sa main gantée en criant à la cantonade, d’une voix légèrement avinée :
- C’est pour qui le petit chéri de ces dames, hein, il est pour qui le petit prisonnier ?...
La réponse suave de sa supérieure jetée négligemment doucha les ardeurs de la grande blonde :
- Tu verras... Nous allons tirer au sort... Je change les règles du jeu...
Un concert de protestations monta d’Abra et Mirl :
- Pardon ?... Tu avais promis qu’il m’était réservé !
- Je te préviens Helke : Il est hors de question que je me tape un mec ! Quelle horreur !...
Brice se rendit compte qu’il n’était plus seul.
Agenouillés à l’écart et soigneusement entravés comme lui, totalement nus, il reconnut Eulalie et un second garçon, Bjorg, un danois aux long cheveux blonds.
Mirl retourna se planter face à la brune, goguenarde :
- Remarque, moi, je m’en fiche, garçon ou fille, peu importe, ils me plaisent tous les deux !...
- Hé bien choisis le blond ! Moi, je m’arrangerai de la fille !...
Elles se toisèrent du regard, la blonde confirmant avec un sourire ironique :
- D’accord ! On va tirer au sort !...
Abra se leva de table, moulée d’une combinaison en cuir dont elle fouilla tranquillement les poches avec un regard aigu en direction d’Helke :
- Tu ne me feras pas le coup de la dernière fois !...
Les dés roulèrent sur la table.
- Qui tire la première ?... Demanda Helke.
Les voix fusèrent :
- Moi !
- Non, non ! Moi d’abord !...
Mirl jeta sa main gantée et déroba les deux cubes taillés dans du bois noirci avant Abra qui prévint d’une main menaçante en fixant la grande blonde :
- Si tu choisis Eulalie, j’éplucherai le dos des mecs toute la semaine pour m’assurer que vous n’ayez rien à croquer samedi prochain !...
Mirl se pencha sur elle en faisant rouler les dès dans sa paume droite :
- Tu as tort : Je ne connais rien de meilleur qu’une bien raide dans le cul !...
- Tu devrais plutôt l’avaler : Au moins, ça te boucherait ta grande gueule !... Riposta la brune.
Helke se leva à son tour.
Elle vint se planter entre les trois captif et s’adressa au deux femmes :
- De un à quatre désignera Bjorg, cinq à huit pour mademoiselle et neuf à douze pour l’insolent !...
La brune protesta en grimaçant :
- Comme par hasard ! Je fais toujours des petits nombre !...
- Mais non ! Tu est de mauvaise foi ! Rétorqua Helke.
- Et si on tombe sur le même captif ?...
- Le plus grand nombre l’emporte...
Mirl continuait de rouler les dés, se détournant pour fixer Brice avec un petit sourire :
- Tu vas me porter chance !...
Elle lança sa main, libérant les cubes cascadant sur la table.
Son sourire s’évanouit immédiatement :
- Quatre et trois ! Ce n’est pas possible !...
- Mirl ! Tu le fais exprès !...
Abra ramassa les dés, fusilla sa complice du regard qui jeta d’un ton moqueur en se détournant :
- Si tu choppes le blond, tu pourras toujours jouer au 421 !...
- Dans tes rêves !...
La brune poussa un rugissement heureux et dressa son majeur tendu vers la grande blonde :
- Prends celui-là bien profond ! Six et deux !...
Mirl la toisa :
- Que tu est vulgaire !...
Helke revint à la table :
- A mon tour...
Les dés ricochèrent sur la table, suivi du ton moqueur de la jeune femme qui présenta les deux faces :
- Double-six ! L’insolent est pour moi !...
- Tu as triché !...
Les dés claquèrent sur la table.
Mirl avait déjà mis ses mains en avant :
- Hé ! Calme-toi ! Je plaisantais !...
- Cela vaudrait mieux ! Je n’ai jamais fait allusion à tes cartes trafiquées ! Si Naïg l’apprenait...
- Parce tu crois qu’elle est mieux, elle !... Se défendit la blonde.
Helke eut un petit rire sarcastique :
- On finira par tout savoir de vos petites combines !...
Elle vint à Brice et fit voler la couverture au sol, ordonnant avec un geste de la main :
- Allons, l’insolent ! Viens me prouver que tu peux-être un excellent étalon !...
Il décida brusquement d’essayer de lui faire regretter ses paroles.
Parce qu’il avait soudain l’impression, d’être un vulgaire reproducteur, un jouet sexuel, pire, le gigolo, la petite pute qui montait lentement l’escalier, suivi de près par sa cliente.
- Tourne à gauche, la chambre est la dernière au bout du couloir...
Brice réfléchissait déjà à la meilleure méthode pour humilier la dirigeante du domaine.
C’était d’autant plus important qu’elle était la supérieur hiérarchique des autres gardiennes, celle qui commandait.
Au niveau sexe, ses petites règles ne faisaient plus loi...
Mais il allait falloir la jouer serré parce que la supérieure risquait de le prendre fort mal.
Elle lui claqua les fesses d’une main, poussant la porte de l’autre en ordonnant :
- Entre !...
La chambre occupait un vaste espace située au dessus de la partie du salon, le conduit de cheminée grimpant contre l’un des murs, un tableau représentant l’île vue de la mer.
Le garçon se demanda si Helke l’aurait peint.
Un grand lit à baldaquin prolongé d’une banquette capitonnée de velours mauve et fermé par de longs voiles blancs mousseux occupait l’autre partie de la chambre, une longue commode s’étirant d’un côté, une armoire comportant pas moins de huit porte dressant sa masse à l’opposé.
Une chaise de bois noir était posée face au lit, à une certaine distance du mur pour permettre de tourner autour, semblant préparée à l’avance.
La dirigeante tira un nœud dans son dos qui lui libéra les mains, lui désigna d’un geste lent :
- Assieds-toi...
Chose incongrue, un petit frigo était rencogné au bout de la commode, la blonde allant l’ouvrir pour en sortir une bouteille de champagne, attrapant deux coupes retournées sur une étagère fixée au-dessus.
Le claquement du bouchon fit sursauter Brice malgré lui, la regardant remplir les verres en cristal avant de venir lui en tendre une :
- A notre nuit... Qu’elle soit jouissive...
Il masqua un petit sourire narquois, songeant qu’il ferait justement tout pour que ce soit le contraire.
Prudent, il la laissa prendre une gorgée.
Souvenir d’un certain verre de vin saupoudré aux neuroleptiques, scrutant le fond de la coupe pour déceler un dépôt suspect.
La blonde se posa sur la banquette, se penchant sur lui pour lui soulever le menton de sa main gantée, l’obligeant à fixer son regard mordoré :
- Bois !...
Elle ajouta, sarcastique :
- Rassure-toi, ton verre est clean, je ne passe pas mon temps à droguer mes prisonniers...
Le champagne frais lui chatouilla agréablement la gorge.
Helke le débarrassa de sa coupe vidée à moitié, allant les poser sur une desserte.
Le cordon fermant sa robe crissa, libéré d’un geste, faisant glisser les bretelles sur ses épaules.
Le tissu glissa à ses pieds, révélant la guêpière de satin noir et les lacets serpentant sur ses cuisses pour retenir ses bas noirs.
Brice loucha quelque peu sur la peau laiteuse, sentit sa détermination faiblir lorsqu’elle fit demi-tour, présentant le côté face, sa poitrine orgueilleuse pointant fermement dans sa direction, et la ligne fine de duvet blond se perdant entre ses cuisses musclées.
Elle attrapa un foulard ample posé sur la table de nuit, vint s’asseoir directement sur lui, jambes passées de chaque côtés.
Brice respira les effluves de son parfum léger, mélange de fleurs accompagné d’une pointe de menthe.
Le foulard l’aveugla :
- Perdre la vue t’obligera à te concentrer sur les sons et le toucher... Cela exacerbera ton excitation...
Le garçon eut l’impression que la température de la pièce augmentait peu à peu.
Ce ne fut que frôlements de peau, caresses de ses mains, la pointe de ses seins venant s’appuyer lorsqu’elle se penchait sur lui, aussi agaçant que le balayage de ses cheveux raides qui ne cessaient de crisser contre le corps offert tandis qu’elle s’activait tranquillement, lentement et agilement.
Les cordes étaient douces, s’enroulant telles de fines lianes, son bras droit ramené en premier sur l’arrière, maintenu contre le bois dur dont il perçut le contact.
Son bras gauche subit le même sort, à l’opposé.
Brice capta le contact de la main vérifiant la tension calculée.
Elle s’enleva pour s’éloigner au pas feutré de ses escarpins.
Lui approcha la coupe glacée contre les lèvres :
- Prends une gorgée...
La langue des cheveux blonds balaya sa cuisse qu’elle repoussa à l’équerre, une longueur de corde lui immobilisant la cheville au barreau de bois, répétant l’opération pour l’autre jambe.
Il sentit encore un lacis de coton glisser sur son torse à la manière d’un long serpent voluptueux, l’obligeant à se plaquer contre le dossier.
L’entendit aller s’asseoir sur la banquette, suivi d’un discret crissement, semblant écrire sur une feuille de papier.
Brice perdit la notion du temps.
Tenta de se concentrer sur des pensées neutres, excité à l’idée d’être totalement à sa merci.
Il devina qu’elle devait changer de position, décroisant et recroisant ses longues jambes l’une sur l’autre accompagné du frottement de ses bas nylon.
Le contact de la main sur sa peau le fit brusquement sursauter, parce qu’il avait réussi à s’évader en pensée.
Il y eut encore le lent travail inverse pour le défaire de ses liens, tout aussi lascif et érotique pour dégager les nœuds et dérouler la corde.
Puis ce fut un long massage des mains gantées caressant sa peau.
Brice réalisa presque horrifié que malgré sa décision de contrer le plaisir de la blonde, elle était en train de gagner la partie sans le savoir, se sentant durcir au niveau du bas ventre.
Il devait se reprendre !...
Helke se sépara à nouveau, la coupe de champagne revenant frôler ses lèvres :
- Tu est un amour... Aucun prisonnier ne s’est jamais laissé aller en confiance comme tu le fais...
Il but une gorgée de champagne, rétorqua d’un ton sec :
- Vous ne me laissez pas vraiment le choix !...
- Refuser serait idiot de ta part... Et terriblement inconscient...
Il haussa des épaules.
Ajouta, bravache :
- Profitez donc, cela ne durera peut-être pas !...
La langue de cheveux blonds vint lui frôler l’épaule, agrippé d’une main autoritaire pour l’obliger à dévier la tête dans sa direction, fusillé d’un regard glacial qu’il ne put voir à cause de son bandeau :
- Voudrais tu te jouer de mon autorité ?... Connais-tu les conséquences de ce petit jeu idiot ?...
Elle relâcha la touffe de cheveux, lui caressa l’épaule de sa main gantée :
- Certains y ont joué leur peau... Alors, ne me titille pas...
Brice dut encore boire une autre gorgée.
Demanda en prenant un ton le plus dégagé possible pour ne rien laisser deviner du trouble qui l’envahissait :
- C’est juste votre trip de dessiner les prisonniers ?...
- Peut-être...
-Et ça va durer encore longtemps ?...
- Pourquoi ?... Tu souhaiterais rejoindre ta geôle ?... Assortie d’une option de ma part qui fera que Naïg t’épluchera consciencieusement la peau du dos !...
- Ne croyez pas que je vais vous faciliter la tâche !...
Un grand rire lui répondit :
- Je m’en doutais déjà... Tu luttes contre tes sentiments depuis ton arrivée dans cette chambre...
Les deux mains vinrent glisser tendrement sur sa peau, d’un mouvement lascif, caressant son torse, descendant lentement vers son entre-jambe.
Souffla d’un ton rauque à son oreille :
- Moi aussi, je vais te mener la vie dure !...
Elle l’attrapa brusquement sous les aisselles.
L’envoya rouler d’un mouvement souple au milieu du lit :
- Je n’en ai pas encore fini avec toi !...
Le corps de la femme vint peser sur la couette soyeuse, près de lui.
Elle le retourna comme elle l’aurait fait d’un fétu de paille, Brice se retrouvant le nez enfoncé dans les oreillers.
Helke lui souleva la jambe gauche, une corde s’enroulant autour de sa cuisse, rejoignant son mollet ceint de cinq ou six tours.
Elle rejoignit le gros orteil du pied, l’enroulant d’un tour de corde, collant l’orteil droit en l’enroulant de la même manière, la longueur de corde entourant la jambe droite d’une manière parfaitement parallèle.
Une rivière.
Le garçon se concentrait au maximum sur le mouvement d’une cascade qui aurait dévalé un cours d’eau.
Il savait que l’eau donne envie d’uriner.
Et donc, d’éviter de bander...
Pendant ce temps, une autre corde plus fine se déroulait sur ses bras, les joignant, un lacis lui croisant les poignets l’un sur l’autre.
Une autre corde vint parfaire le travail, joignant les poignets à ses chevilles, collés peau contre peau.
C’était à la fois inconfortable, sans être douloureux.
Helke se retira du lit.
Il l’entendit rapprocher la chaise.
Le crissement du nylon de ses bas en croisant les jambes, suivi de celui, régulier, du crayon griffant le papier.
La rivière. Penser à la rivière...
Le crayonnage s’éternisa, à son grand soulagement.
Il perçut le crissement des bas de soie lorsqu’elle quitta la chaise qui fut repoussée, suivi, à nouveau, de son poids lorsqu’elle revint se poser au bord du lit.
Il tressaillit sous la caresse douce se promenant lentement sur son dos, d’une paume lente et sensuelle:
- Le dessin, cela suffit pour le moment... Il est temps de récompenser ta patience...
Si Helke avait pu deviner sa pensée...
Elle l’aurait cravaché au sang pour l’exemple...
La corde liant ses chevilles aux poignets se déroula.
Elle mettait plus de nervosité à ses gestes.
Plus rapide, semblant subitement atteinte d’une fièvre provoquée par le moment passé à le croquer sous son fusain.
La blonde retira progressivement la pression entravant les chevilles et les poignets, massés longuement d’une main experte, expliquant en même temps :
- La station prolongée accentue la difficulté du sang à circuler... Si tu sens des fourmillements, cela est normal, et va s’atténuer...
Tu parles !... Les fourmis, c’était elle qui devait les ressentir...
Rien qu’à la vitesse dont elle enroulait les cordes, minutieuse, pour les envoyer sur la chaise, d’après le bruit mat qu’il percevait à cause de son bandeau.
D’après les sons, elle retira lentement ses escarpins, l’un après l’autre.
Le corps pesa d’avantage contre lui, la langue de cheveux blonds venant lui chatouiller la peau tandis qu’elle se refermait sur lui, ses bras se refermant sur ses épaules :
- Cela t’a plu ?...
- C’était d’un chiant...
Brice sentit qu’elle marquait le contre-coup.
Le corps vint peser d’avantage contre sa hanche :
- Soit tu veux provoquer mon courroux... Soit tu testes ma patience... Comment dois-je le prendre ?...
- A votre avis ?...
Son ton moqueur n’eut aucun écho.
Elle se détacha lentement, soupirante.
Il se sentit attrapé par une cuisse et l’épaule pour se retrouver basculé sur le dos.
Avant que la blonde n’arrache le bandeau d’un geste sec.
La lumière crue le fit cligner des yeux, le visage oblong venant se pencher sur lui, occultant la puissance de la lampe :
- Ôserais-tu me répéter ce que tu viens de dire ?...
Se retrouver sous les feux du regard mordoré rivés aux siens, ou flambait une once de goguenardise, le rendit méfiant, se doutant qu’il devait peser ses mots.
Autrement, ce serait sa fête...
Pensa trouver la feinte :
- Ces dessins, c’est pour la princesse ?...
Elle secoua doucement la tête, faisant voltiger ses mèches blondes.
Négative.
Merde !.. C’était raté...
Le visage d’Helke se referma en un masque impassible, lui agrippant durement les poignets qu’elle lui remonta au-dessus de la tête, sur les oreillers :
- Ta punition sera à la hauteur de ton affront, petit français...
Elle resta à le fixer un long moment, yeux dans les yeux, souffla finalement d’une voix suave :
- Je te vois venir... Tu veux jouer avec moi... Chercher la faille, le moyen... Trouver notre point faible pour t’en servir et t’évader... N’est-ce pas ?...
Brice bloqua sa respiration.
Sentit une coulée glacée parcourir son échine.
Elle s’abaissa encore, lèvres contre lèvres :
- Ou tu ploies... Tu cèdes... Et tu ne le regretteras pas...
Lui aspira tendrement les lèvres, d’un court baiser langoureux, son souffle lui chatouillant la peau :
- Sinon tu défie mon autorité... Avec les risques que cela comporte... A toi de choisir, Brice... A toi de choisir...
La blonde le chevaucha d’un geste souple, s’avança d’un coup de rein pour se placer sur ses hanches cuisses écartées de chaque côté, ondulant lentement en un va-et-vient lascif.
Excitant.
Sauf pour Brice qui avait senti le vent tourner.
Le meilleur des anti-priapisme.
Et puis il y avait la rivière...
Yeux clos, Brice se concentrait au maximum.
Faisant pousser un cri déçu à sa cavalière qui stoppa net ses mouvements alanguis :
- Ah d’accord !... Si c’est comme cela !...
Son captif retint un sourire chafouin en sentant le poids s’évanouir avec la voltige de la crinière sauvage, pouvant admirer la somptueuse chute de reins tandis qu’elle lui tournait le dos.
La brusque volte face l’inquiéta, accompagné du claquement.
Helke enfilait une paire de gants en latex.
En deux pas elle fut sur lui, attrapant une seringue posée sur la table de nuit, au passage.
Ses ruades désespérées coïncidèrent avec l’aiguille plantée dans la hanche, maintenu fermement :
- Tu veux jouer ?... Alors jouons !...
Brice sentit un puissant vertige le terrasser, tentant vainement encore de lutter.
- Calme-toi... Cela ne sers plus à rien, maintenant...
Il eut l’impression de plonger dans un puits sans fond.
A suivre...
Bonne lécture, et a vos commentaires !...