La Prédatrice (roman feuilleton)

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moimoi2
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Re: La Prédatrice (roman feuilleton)

Message par moimoi2 »

Hello ! Alors je suis en train de rattraper mon retard de lecture (peu de temps en ce moment). Je préfère commenter lorsque je suis à jour. J'essaierai de le faire assez rapidement ;)

Une fois on a eu un problème avec une personne (par rapport à ses histoires et autre) mais ne t'en fait pas, tu es trèèèsss différent de celle-ci ^^.

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Joss
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Ce que je déteste : Le SM pur et dur et toute sa quincaillerie de cuir, métal ou latex, ses rituels quand il sont rigides genre Maître-soumise, le manque d'humour, de second degré... Sinon il a des choses que je n'aime pas dans la vie de tous les jours, la liste serait longue... Mais bien plus courte que celle des choses que j'aime!
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Re: La Prédatrice (roman feuilleton)

Message par Joss »

Galbatorix a écrit : 12 nov. 2018, 12:16 Ni l'un ni l'autre Joss! C'est dur à expliquer ....
Disons que tu peux aimer une chose, aimer la voir ou aimer la faire mais pas aimer l'entendre ou la lire. Si ce que je raconte a le moindre sens ....
Mais ce ne sont que mes goûts personnels insignifiants hahaha
J'apprécie ton roman malgré tout et ne remets en aucun cas en question sa présence sur JDL!
Peace!
Ne vois surtout aucun reproche dans la question que je t'avais posée, j'aime bien connaître les ressentis, les avis mais je ne me permettrai pas de juger ceux qui m'en font part!

La prédatrice 17)

Finalement, je ne suis pas si mécontente de moi…et je m’endors, ficelée…

10 - LUNDI
Le jour est à peine levé, je me réveille… ficelée. C’est un effet bizarre d’émerger du sommeil sans comprendre tout de suite pourquoi bras et jambes ne fonctionnent plus. J’ai bien dormi malgré ma réclusion, je me demande si ce n’était que de la verveine… J’ai rêvé, la Valentine me courrait après avec son martinet mais au moins j’étais libre, je suis une bonne joggeuse, elle ne m’aurait pas rattrapée. Justement elle se réveille… Et c’est reparti : pelotage des seins puis elle me monte dessus, m’embrasse fougueusement, explore ma bouche avec sa langue « Tiens, elle n’a plus peur que je la morde ? » Juchée sur moi, jambes écartées, elle frotte son ventre contre ma main droite, de sa main elle dirige mes doigts vers son sexe « OK, on y va ! » Je la caresse, elle me lèche le visage, le cou, les seins, me mordille…et elle jouit ! « Bonjour ma chérie ! Tu sais que je t’aime toi ! Toi t’y as déjà baisé avec une fille, j’en suis sûre ! » Elle me regarde affectueusement, son visage est serein, elle n’a plus ce regard étrange, ses yeux brûlants qu’elle avait hier quand elle a entrepris de me corriger.

Elle me décroche du lit, défait mes chevilles : « Allez, tu vas aux cabinets puis à la douche, je te rejoins. Je trottine comme hier, WC puis douche, elle me lave, je suis toujours liée. Etrange impression ces cordes trempées autour de moi. Elle est nue avec moi, elle me savonne avec ses mains, puis me rince, me sèche et me parfume. « Je vais changer tes ficelles maintenant, tiens-toi bien droite ! » Mes mains sont repassées derrière mon dos, croisées et bien liées ensemble, elle fait beaucoup de tours et de nœuds : « Là, ne comptes plus te délivrer ! » Ensuite elle entreprend de remplacer les cordes mouillées par des sèches. Je me dis : " Elle doit en avoir du métrage ! " Elle me montre un bout de tissu rouge : « Regarde Sarah, une jolie culotte pour toi, elle se noue sur les côtés, c’est bien plus pratique pour la mettre et l’enlever à une nana bien ficelée comme toi. Tu vois, je prends soin de ta pudeur, ma fille ! » Elle me la met, elle n’est pas bien grande, ni devant, ni derrière… « Que tu es mimi ! Allez viens prendre le petit-déj : Il y a du café, du thé, du chocolat, des croissants, du pain grillé, du beurre, de la confiture, du miel… A moins que tu préfères du salé ? » Elle s’habille et m’accompagne à la cuisine. J’opte pour le café, un croissant et deux tartines beurrées et confiturées. « Tu as bon appétit, cela fait plaisir, c’est plus facile avec toi qu’avec les autres ! - Les autres ? - T’y es pas ma première mais t’es ma préférée ! Je crois que pourrai t’y faire tout ce que j’ai envie, on va bien s’amuser toutes les deux ! »

Avec l’aperçu d’hier, je suis plutôt inquiète au sujet des amusements annoncés… « Elles sont où les autres maintenant ? - Au saloir bien sûr ! Ha-ha-ha !!! J’en ai aussi au congel, c’est plus moderne… ! Allez te fais pas de bile, je suis pas si méchante, seulement un peu cinglée… T’as fini ? Allez viens, j’ai envie ! » Nouvelle partie de jambes en l’air, direct sur le carrelage, elle s’est juste mis un coussin sous les fesses, dos calé au mur, elle m’assoit devant elle, relie nos intimités, elle m’a mis un plug avec une boule à l’arrière afin que je ressente mieux nos mouvement quand elle tressaute énergiquement, cramponnée à mes seins. Pas désagréable mais elle va m’arracher les tétons si elle continue ! Rassasiée, elle me pose sur une chaise : « Je finis de te préparer mais je suis désolée chérie, je ne peux pas rester tout le temps avec toi, j’ai aussi du boulot à faire ». Elle me coiffe soigneusement, me maquille les yeux puis m’installe sur le lit, resserre mes chevilles repliées en arrière, me remet le bâillon et un dildo à l’avant, le plug à l’arrière et elle attache le tout dans l’entrejambe jusqu’aux poignets. Ma nouvelle jolie culotte n’en mène pas large…. Deux cordes me relient en oblique aux pieds du lit. « Là ! Tu risques plus de tomber ! Je prends bien soin de toi, n’est-ce pas ? » Elle part, je l’entends ouvrir puis fermer une porte de la maison. Quel boulot ? Pas de bruit. Ah si, par moment il me semble entendre un bruit de scanner ou de photocopieuse. Cela m’intrigue.

Deux, trois heures… Bien attachée, sécurisée, aucun espoir d’évasion maintenant… « Cela doit faire 24 heures que je suis ligotée… !» Pour ne pas s’ankyloser, je m’efforce de remuer mes membres et tourner mes mains, mes bras peuvent glisser un tout petit peu contre mon dos, je fais frotter mes jambes dans l’étroit espace que leurs laissent les cordes. Je me trémousse du bassin aussi en contractant le périnée et l’anus sous l’effet lascif des sex-toys. « Après tout, si ça m’aide à passer le temps… ». Je m’excite mais je m’énerve aussi de me sentir toujours prisonnière, je ressens une sorte d’exaspération qui monte. Tout d’un coup, mon corps se met à vibrer puis à se tortiller convulsivement dans tous les sens. J’ai une crise de colère, mon corps et mon esprit se révoltent contre cet enfermement permanent : « Je suis forte, musclée, je pèse 65 kg et je reste coincée par moins d'un kilo de ficelles de coton ! Et ça n’en finit jamais ! J’ai des bras, des jambes, je les sens toujours et je ne peux plus m’en servir ! Je veux sortir de ce carcan ! J’en ai marre ! Marre ! Marre ! » Je gémis et mord frénétiquement dans mon bâillon, je suis en transe, quasiment hystérique. Mais je ne réussis qu’à perdre son souffle, mon agitation retombe, à cause du bâillon je mets longtemps à reprendre ma respiration. « Qu’est-ce qu’il m’arrive ? Je suis peut-être en train de devenir folle ? »

La femme vient me chercher pour le repas, elle me fait aller à la cuisine en sautillant : « Ça m’a donné une bonne idée quand t’y as essayé de te carapater hier : Comme ça, j’ai pas à te trimbaler ! Tiens d’ailleurs, après midi tu pourras faire un peu de sport, ça t’éviteras de rouiller sur le lit ! » Après le repas : « Petite sieste amoureuse, après on ira dehors ». Nouvelle séance, elle me prend comme la première fois, de dos, sur le lit. Me laisse reposer une heure puis revient avec une cravache : « Allez, debout, tu vas me montrer si tu sautes aussi bien qu’hier ! Tu connais le chemin. » Je rechigne mais les coups de cravache sur les fesses ne me laissent pas le choix, je pars vers l’extérieur et j’arrive sur la terrasse. Je vois les cordes enlevées ce matin pendre à l’étendoir. « Allez ma chérie, cinq fois le tour de la piscine ! » Le carrelage est brûlant, mes chevilles sont très serrées, mes seins balancent, pas facile de maintenir l’équilibre… J’essaie de ralentir mais la cravache sévit. J’écume de rage mais que faire ? Je m’essouffle, mes pieds sont en feu… « Allez, encore deux tours ! » Tout d’un coup, elle me saisit par la taille et me balance dans la piscine ! Je tombe au fond, je pousse avec les pieds et ma tête sort de l’eau. Je suis bonne nageuse mais entravée comme je suis… Je n’ai pas pied, je m’enfonce à nouveau, apnée, j’atteins le fond, nouvelle poussée, je ressors la tête, ce manège dure cinq ou six fois et la folle sur le bord me regarde, éclate de rire tout en se déshabillant ! Puis elle saute à l’eau, m’enlace et nage avec moi en me tenant de face. « Ma petite sirène que j’ai pêchée, que c’est bon d’être dans l’eau avec toi, viens ! » Elle m’amène là où il y a pied, elle m’embrasse fougueusement, m’enserre et ses mains descendent sur les fesses, qu’elle empoigne, malaxe, puis elle tire sur mes cordes dans la raie, me fait des petites pressions sur le plug, Je réagis par des tortillements, elle me dit « Je me demandais si t’y étais vaginale ou clitoridienne mais je vois que tu es aussi anale, tu es une femme à tout faire et je t’y fais tout ! Tu voudrais pas mais ficelée comme t’y es, t’as pas le choix, t’aimes bien finalement, hein ?… » Je ne peux masquer une moue, un demi sourire, de fait, toute deux nues, ce contact de face n’est pas si désagréable, c’est bien mieux que de devoir cavaler sous sa férule ! Elle me tourne, me prend les seins, malaxe mes cuisses, même jeu devant que derrière… « Ah j’aime mieux quand elle douce comme ça… Hé ho, je ne vais pas faire mon syndrome de Stockholm, moi ! ».


A suivre ...

rugbyman

Re: La Prédatrice (roman feuilleton)

Message par rugbyman »

Si j'étais une femme, j'aimerais bien vivre l'experience qu'est en train de vivre Sara….

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Joss
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Ce que j'adore : Entendre jouir une femme... Et "Les liens d'amour" : J'ai toujours aimé attacher mes chéries et savoir leur faire aimer de l'être ou de m'attacher... Donc j'aime le ligotage, qu'il soit amoureux, ludique ou esthétique. Toujours avec douceur, cordes en coton et bâillons souples, recherche du plaisir partagé avant tout.
Ce que je déteste : Le SM pur et dur et toute sa quincaillerie de cuir, métal ou latex, ses rituels quand il sont rigides genre Maître-soumise, le manque d'humour, de second degré... Sinon il a des choses que je n'aime pas dans la vie de tous les jours, la liste serait longue... Mais bien plus courte que celle des choses que j'aime!
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Re: La Prédatrice (roman feuilleton)

Message par Joss »

rugbyman a écrit : 16 nov. 2018, 03:56 Si j'étais une femme, j'aimerais bien vivre l'experience qu'est en train de vivre Sara….
Je n'aurais pas cru que cette histoire fasse autant rêver !

La prédatrice 18)

Au bout d’une heure de grands mamours aquatiques, elle me sort de l’eau et m’attache sur un transat, au soleil, me passe de la crème solaire et dit : « Faut que tes ficelles sèchent, je reviendrai t’y tourner toutes les demi-heures, tu vas avoir un joli bronzage ! Un joli bronzage de ficelée ! Ha-ha ! » Je comprends, avec mon bondage fait de cercles généreusement et savamment disposés sur tout son corps, ça va me laisser des striures étranges*…Je soupire… « Enfin, il n’y rien à faire… Bon, j’y ai eu droit à la piscine avec un bon bain… Super… ! » Mouillées, les cordes se sont relâchées, pas assez pour pouvoir me libérer mais je suis plus à l’aise. Hélas, avec le séchage, elles se resserrent progressivement et je sens leur pression augmenter, me comprimer à nouveau… Elle est venue me tourner plusieurs fois, maintenant le soleil passe derrière la haie, « Heureusement, je commençais à cuire ! ».

J’entends une voiture arriver de l’autre côté (Je commence à bien concevoir disposition et orientation de la maison, ce sera utile de la retrouver pour l’enquête). Le mari est donc revenu « d’où ? », le couple arrive sur la terrasse. « Tu vois elle a sauté, couru, nagé, bronzé, elle passe de superbes vacances grâce à nous, et en plus je la nourris et la baise gratis ! Quelle veinarde ! Ce soir après manger on la ressortira et tu m’aideras pour lui faire le cochon pendu, elle va bien aimer ! » Aie ! Qu’est-ce qu’elle va encore inventer… Le repas est bon, je n’ai plus été pliée en quatre sur la chaise. L’homme toujours aussi taiseux « mais au moins il est bon cuisinier. » Il dira quand même : « Pas fini, faut que j’y retourne demain, je dois y être à 14 heures. »

Après le repas, retour à l’extérieur, petite pause, ils fument, on me fait boire un bon verre de cognac puis je les vois aller accrocher le palan à une sorte de pergola en bois située tout près de la piscine. « Aie-aie-aie ! », je me remémore la pendaison de la veille, on me trimbale au dessous, on me remet le bâillon. Puis on me détache les bras, enfin, pas tout à fait, j’essaie de lutter mais ils me maintiennent. Mains liées par devant et attachées juste au dessus des genoux. J’ai compris… Accrochée par les chevilles, soulevée, je pendouille. Ma tête part en arrière. C’est ça, le cochon pendu, c’est moi. Bien sûr je me doute de qu’il va m’arriver, le Bernard tient sa caméra et la Valentine me rentre dedans avec un de ses gadgets en érection. Je passe les détails sauf qu’un autre amusement va suivre : sortie de moi, elle me pousse et je fais balançoire. Comble du raffinement, je fais aussi bilboquet : elle pointe son engin vers mon sexe qui revient. Un coup ça rentre, un coup ça rate, ça fait mal où ça passe et où ça passe pas. Elle prend dans sa main un machin plus petit, au tour du cul maintenant ! C’est pire ! Elle essaie le doublé, tant qu’à faire ! Je râle, je grogne, je secoue la tête tant je me sens humiliée et elle éclate de rire ! Puis ça s’arrête et elle me fait tourner pour vriller les sangles qui me tiennent en l’air. Elle relâche et je tournoie, dans un sens puis dans l’autre ! Ça plus le cognac, je sais plus où je suis, j’ai le vertige… Eux ont plongé dans la piscine et me regardent en rigolant. Ils me lancent de l’eau et se font des mamours pendant que je pivote encore, stupidement suspendue par les pieds. J’ai la haine !

Enfin je suis délivrée, mes mains décrochées des genoux, je suis balancée à la flotte ! D’un coup de rein je réussis un beau plongeon, mains en avant. Cette fois je peux nager, un peu à la chien-chien mais je nage assez bien et je fais quelques tours de piscine pendant qu’ils se fricotent. Quel réconfort ! En m’accroupissant dans l’eau j’en profite pour bien laver et masser mon intimité endolorie par les « jeux de madame ». Sortie de l’eau, fixée sur le transat, le temps que mes cordes sèchent. Je les ai entendus rentrer en parlant bas dans la pièce que je ne connais pas, probablement le séjour. Je pense que c’est là qu’ils travaillent de temps en temps ou au moins trafiquent quelque chose. J’aimerais bien savoir…
En attendant, malgré quelques moustiques, je profite de la douce nuit et d’un beau clair de pleine lune. Je note que l’on n’entend presque rien de cette maison, quel calme ! Parfois un lointain bruit de moto ou un aboiement de chien. Elle doit être bien isolée. Je me dis : « Pendant les… hum… vacances, l’enquête continue : situer la maison devrait être assez facile… Il faut que j’en sache plus sur leurs activités, hors séquestrations… Les mots “rouiller sur le lit”, pour languir, probablement… Elle n’a pas un fort accent, d’où tient-elle cette façon de parler ? Ses mots vernaculaires traduisent une origine modeste mais elle a quand même une certaine classe, porte de beaux vêtements notamment sa lingerie, elle ne commande pas ses culottes sur les sites chinois…»

Il est déjà tard, elle revient me chercher « Ça va ? — Mouais, comme un lundi… — Pipi, caca ? — Non merci, ça ira, j’ai uriné dans la piscine — Ah-ah ! Moi aussi, c’est bon de pisser dans l’eau ! (Donc c’est pas SA piscine !) Alors viens au lit, j’ai vu que tu t’es frottée… » Elle me fait rentrer, me soutient avec une main aux fesses, un doigt bien placé mais j’ai encore mal… En passant je vois de la lumière sous la porte de la pièce mystérieuse, j’entends taper sur un clavier. « Il ne dort pas avec vous votre mari ? — Ça te regarde pas ! — Pourtant ça avait l’air d’aller dans la piscine… — Il a du boulot et des soucis… Et moi je te veux toute pour moi ! Seule avec toi ! Tu viens me sucer ? — NON ! Je préfère le bâillon ! Vous m’avez fait trop mal, je ne suis pas un objet, merde ! Je suis vivante ! Je suis un être humain, vous le savez ?! »

Elle ne répond rien, elle m’allonge sur le dos et attache mes mains au cadre du lit, au dessus de ma tête. Puis elle libère mes jambes, les lie à nouveau, écartées et bien repliées. Sa tête plonge entre mes cuisses, ses mains caressent mon ventre, l’intérieur de mes cuisses puis ma toison, la lissant vers le haut. Ses mains passent ensuite sous mes fesses et les maintiennent soulevées. Elle me lèche de partout, langue de chat sur le minou. Moulinets, petits suçons ; pianote, pousse sur la porte du bas, rentre dans celle du haut, toilette les côtés, aspire et comprime mon clitoris… Elle sait t’y faire ! Ah ça fait du bien tout ça, c’est plus du bilboquet à la hussarde ! Mon excitation croit, mon ventre ondule, je tire sur mes bras, comme chez Anicka mon immobilisation accroit mon excitation… Sanglots de plaisir… Je culmine violemment dans de fougueux soubresauts, je me sens vidée, d’autant que ma journée n’a pas été de tout repos !
Avant de dormir, la crème intime, la verveine, puis elle me rattache les jambes étirées au bas du lit, je ne suis finalement liée que des mains et des chevilles, je peux me tourner, pas de bâillon, presque une liberté… Enfin, pas un carcan en tout cas. Elle m’entoure de ses bras et ses jambes, me fais des bises autour de l’oreille, sur la joue. C’est un amour cette femme, quand elle veut… Mouaisss… Jusqu’à la prochaine furia … ! N’empêche je suis fière de ma petite révolte, loin d’être punie j’ai eu droit à un gros câlin bien agréable, je m’endors…

A suivre ...

* Inspiré par : https://www.deviantart.com/pyperhaylie/ ... -767215032

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Joss
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Re: La Prédatrice (roman feuilleton)

Message par Joss »

Et voilà, ça continue pour la pauvre Sarah, même s'il y a des prouesses aquatiques qu'elle apprécie dans sa séquestration...

La prédatrice 19)

11- MARDI
Grasse matinée, je suis réveillée avant elle, je grogne car j’ai besoin d’uriner… J’entends la voiture partir, quelle heure est-il ? Enfin, elle se bouge, ouf, pas de perte de temps en câlineries, j’ai trop besoin. WC, douche, parfum, tout comme la veille sauf que la culotte est bleue, bon je ne relaterai plus les intendances hygiéniques, cela pourrait être…lassant. Petit déj, l’horloge de la cuisine indique 9 h 30, il a dû partir avant 9 heures… J’ai toujours les mains liées devant, j’ai pu manger toute seule pour une fois. Retour à la chambre, saucissonnage de bas en haut, bien dru, bien serré, mes mains sur mon sexe. Elle n’oublie pas le bâillon ni le petit bouchon de derrière, toujours retenu par le crotchrope. Elle amoncelle tout un tas de coussins au milieu du lit et me met dessus, sur le ventre, bien entendu ! Chevilles accrochée au bout du lit, la tête plongée dans les draps je ne vois rien venir mais elle est sympa : elle place la psyché devant mes yeux, la règle dans la bonne direction, merci pour le rétro ! Je la vois m’escalader munie de sa fichue cravache, repliant ses jambes elle introduit notre connexion intime, utilise mes liens du dos comme rênes et c’est parti pour le rodéo ! Et ça commence fort : coups de cravache sur mes mollets, mes cuisses, mes épaules : « Yaah !!! Galope ! Galope ! Remue ton cul, y’a que ça que tu peux bouger ! » Oui, ça va, je connais ta chanson…

Galoper se résume effectivement à bouger mon cul : me cabrer, relâcher, me cabrer, relâcher…Soulever le buste, retomber… Avec l’hystérique à croupetons sur mes fesses, ce n’est pas de tout repos ! Je m’essouffle, je perds ma respiration, elle s’en aperçoit et ôte mon bâillon, je peux haleter librement, ouf ! « Plus vite ! Plus vite » et les coups pleuvent ! « Toi, si un jour je te chope, je te rentre ta cravache dans le fondement ! Toute entière !!! » Elle pousse aussi sur le plug, petits allez-retours secs et simultanés, en cadence. Sous moi, mes mains essaient de retenir le mouvement de son olisbos mais ça ne sert à rien, au contraire, elles sont entrainées dans le mouvement et c’est mon clitoris qui en bénéficie. Alors je me fais du bien… Anale, vaginale et clitoridienne, là c’est tout à la fois, comment ne pas monter au sommet ? Sans bâillon, je pousse un mugissement, elle aussi, deux secondes après. « Ha-ha ! Battue sur le fil mais y’a pas photo ! » Je le pense mais elle le dit : « Bravo ! T’y as gagné la course ! » (Normal, la tête du cheval arrive toujours avant le cavalier, non ?)

Retour au calme dans le lit, elle m’a mise en sureté reliant ma nuque à mes genoux et mes chevilles aux fesses, en chien de fusil, remis le bâillon. Je pense : « Il est parti avant 9 heures pour arriver à 14 heures, bon il a dû prendre le temps de manger mais ça lui fait bien 3 ou 4 heures de route… » Au moins deux heures passent et ma transe d’hier matin me reprend, malgré mon confinement, mouvements saccadés et anarchiques, secouer la tête dans tous les sens, je tape des pieds, je trépigne, je tressaute sur le lit… Révolte intérieure aussi, je pense aux prisons aux grilles solides et murs épais d’où des détenus arrivent pourtant à s’évader, aux contorsionnistes dans les cirques qui arrivent à sortir de cages aux lourds barreaux de fer… Et moi je suis maintenue immobile par de vulgaires ficelles sans rien pouvoir faire ! Ruades, spasmes, gémissements, sanglots, tout cela en vain, lutte futile… Tout d’un coup, je sens des mains sur moi : « Calme-toi ma chérie ! Ma jolie Sarah, mon amour ! Tu vas t’y faire du mal, calme-toi ! »

Elle pose sur moi un regard attendri : « Calme-toi, tu vas venir manger et après la sieste on fera des choses sympas ! » Ma crise retombe mais j’halète, elle enlève le bâillon. Elle me décroche du lit, enlève les liens qui me replient et m’amène sur une chaise de la cuisine. Il est encore un peu tôt pour manger et je la regarde préparer le repas, toujours saucissonnée, les mains sur mes cuisses, enfin calmée, je lui dis, ironique : « Je peux vous aider ? — Hi-hi, que non, tu ne peux pas, tu ne peux rien faire du tout ma poulette ! » C’est vrai que je suis une poulette… Une poulette ficelée comme une dinde depuis deux jours, on ne m’avait jamais parlé de cette éventualité dans ma formation de policière ! Oh, si j’étais seule, j’aurais tôt fait de bondir, attraper un couteau et couper mes liens… Mais ma ravisseuse est là, inutile d’y penser. Pour le repas mes mains sont décrochées, liées ensemble bien entendu, pas trop pratique pour découper les aliments, elle le fait pour moi, elle veille à ne pas laisser un couteau à ma portée. « Et si je lui rentrais dans le lard avec ma fourchette ? » Jambes serrées et avant-bras encore attachés au dessus des seins, non, c’est voué à l’échec, et après, craignons le pire !

Petite sieste après le repas, sur un confortable matelas de plage, dans un coin d’ombre de la terrasse. En mini-bikini panthère, elle entreprend de me passer les mains dans le dos, pour cela elle me remet une attache autour de la taille, me mets sur le côté, à califourchon sur moi, me bloque entre ses cuisses, détache mes poignets, fait glisser un bras vers l’arrière, me retourne, passe l’autre bras, me met à plat ventre et rattache mes poignets méthodiquement. « Elle a suivi un entrainement ou une formation avec un commando de kidnappeurs ou quoi ? En tout cas, sa technique de bondageuse est implacable ! » D’ailleurs elle continue son ouvrage en disant : « Tu as vu ? T’y as déjà les marques d’hier ! Super, je te remets les cordes aux mêmes endroits ! On croira que t’y as bronzé avec les zèbres ! » …Soupir… Je reste un bon moment à plat ventre, bien liée mais sans bâillon, elle assise à côté de moi, de temps en temps elle me pince les fesses. Elle me chatouille aussi mais je ne suis pas trop réceptive… Alors elle pose ses pieds sur mon dos et fait des mots fléchés. Pauvre femme blanche, capturée, dénudée, ligotée et dominée par la reine de la jungle… Quel beau tableau nous faisons ! Nouveau soupir …

« Allez viens ! » Elle me remet debout et m’amène près de la piscine : « Tiens-toi là, à ce montant de la pergola, ne tombe pas, je reviens. » Ha, je sens que je vais avoir droit à une nouvelle fantaisie, elle a parlé de choses sympas, mais bon ? Pour moi ou pour elle ? Elle revient avec du matériel : une paire de palmes, de la corde de nylon, un double dildo, du lubrifiant, un plug… Mais je l’ai toujours mon plug ! Je vérifie avec mes mains. Elle le voit et me dit en souriant : « C’est pour moi, moi aussi je suis anale, ma chérie ! Il faut bien boucher nos trous, ça nous évitera de couler…» (Pas nouvelle celle-là !) Elle se l’enfile après avoir ôté son maillot, chausse les palmes, nous branche ensemble puis prend la corde et m’attache à elle au niveau de la taille, en serrant bien ! Elle prend une autre corde, la double, l’accroche dans mon dos, passe entre mes cuisses, puis entre les siennes, remonte, tire un coup sec « Oups ! » la passe derrière elle, revient par le même chemin, nouveau coup sec et nœuds dans mon dos. Elle donne quelque coup de reins pour vérifier la solidité. «Tu vois, c’est tout le contraire d’une ceinture de chasteté ! Nous sommes sœurs siamoises maintenant, ça te plait, hein ? — Heu… On va pouvoir nager comme ça ? — Bien sûr ! ». Elle recule, je la suis, forcément, nous arrivons au bord, elle m’enserre de ses bras, fléchit les jambes, moi aussi… « Hop !!! » D’une grande détente nous sautons en arrière (enfin, pour elle), j’ai accompagné son élan craignant de me fracasser le coccyx sur la margelle. Ça passe largement, nous plongeons debout, rapidement elle se met sur le dos, agite les palmes et nage papillon nous voilà parties en croisière amoureuse. Un tour de piscine et elle passe en dos crawlé, encore un tour, elle se tourne et plonge au fond, à peine le temps de voir venir pour ne pas boire la tasse. Station sous l’eau où elle me regarde malicieusement faire des bulles, je n’ai pas eu le temps de remplir mes poumons mais elle remonte rapidement. Surface, de l’air, je suis admirative, je ne peux rien bouger, bloquée sur elle et elle me trimbale comme un rémora !

C’est une excellente sportive, elle a dû faire nageuse sauveteuse ! Encore quelques tours, quelques plongeons, tourbillons et nage sous l’eau, maintenant elle me laisse le temps de préparer mes apnées. Je suis fascinée par son aisance, il faudra faire breveter cette ceinture natatoire ! Après le sport, le sexe, et aussi la danse ! Du ventre, bien lascive, elle nous a amenées là où le fond remonte, de l’eau jusqu’aux hanches. Equipées comme nous le sommes, nous ne pouvons que danser en cadence, elle entoure ma tête de ses bras, m’embrasse et mène le rythme. Dommage que le Bernard soit parti, j’aurais bien demandé que l’on me garde une copie de la vidéo ! Je sens le va-et-vient du godemiché, le frottement des cordes sur le plug, celui de ses seins sur les miens. Cette fois nous sommes à égalité, enfin presque, je suis attachée mais je bouge ce que je dois bouger sans besoin de cravache ! Pas question de retenir mon plaisir ! Et nous en avons du plaisir, plusieurs fois nos têtes se cabrent en arrière, en même temps ou alternativement, qu’importe, entre femmes et avec cet appareil pas de crainte de débandade prématurée ! Nous restons ensuite immobiles, la tête à peine hors de l’eau, ses bras m’enlaçant. Oui, super sympa cet exercice, autant que tu voudras Valentine !

A suivre ...

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fredchl
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Re: La Prédatrice (roman feuilleton)

Message par fredchl »

Je me demande ou cette enquête va mener notre fliquette parce qu'en ce moment, elle semble vivre une révélation quelque peu BDSM ! :lol:

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Mad Hatter
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Re: La Prédatrice (roman feuilleton)

Message par Mad Hatter »

Amusant de voir la geolière s'adapter pour ne pas perdre sa prisonnière.
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Joss
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Ce que je déteste : Le SM pur et dur et toute sa quincaillerie de cuir, métal ou latex, ses rituels quand il sont rigides genre Maître-soumise, le manque d'humour, de second degré... Sinon il a des choses que je n'aime pas dans la vie de tous les jours, la liste serait longue... Mais bien plus courte que celle des choses que j'aime!
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Re: La Prédatrice (roman feuilleton)

Message par Joss »

Mad Hatter a écrit : 23 nov. 2018, 18:17 Amusant de voir la geolière s'adapter pour ne pas perdre sa prisonnière.
Je pense que c'est quand même la prisonnière qui fait le plus d'efforts d'adaptation !

La prédatrice 20)


Au bout d’un moment elle nous sépare et nous débranche, m’aide à sortir de l’eau. « On refait une petite course pour nous sécher ? Allez, sans cravache et à égalité. » Elle prend un des bouts de corde et s’attache les chevilles ! « Allez, on y va ! Deux fois le tour de la terrasse ! Pars la première !» Je commence ma course à pieds joints, rapidement elle me rattrape, faut dire qu’elle a ses bras pour s’équilibrer et des jambes très musclées. Elle arrive derrière moi et me pousse au cul, c’est bien le cas de le dire puisqu’elle appuie sur mon plug. Finalement, ce n’est pas si désagréable ce petit bouchon en forme de sucette dans mon anus… Elle a gardé le sien, d’ailleurs ! Et nous sautons, au moment de virer de bord je vacille et elle me rattrape avec son bras, nous repartons dans l’autre sens. Mine de rien, j’enregistre les lieux, la maison de plain pied, peut être il y a des garages ou des caves dessous à cause de la pente. Toiture à pans coupés. Derrière les hautes haies qui entourent la terrasse sur deux côtés, à travers des branches écartées, j’ai pu apercevoir des collines boisées de chênes verts, ça sent aussi le pin. D’après le soleil, la façade est exposée nord-ouest, les haies servent probablement de pare-vent. La façade principale doit être à l’opposé mais je n’ai jamais rien pu voir de l’autre côté. Nous arrivons sur le côté ou il n’y a pas de haie : je vois un terrain arboré mal entretenu, un accès pour les voitures : c’est sûrement par là qu’ils m’ont amenée. J’aurais aimé pousser un peu plus loin mais Valentine me fait retourner.

Retour à la séance de bronzage zébré. « Bronzage in bondage ! » Ce serait une mode à lancer, tiens… Maintenant qu’il se fait des démonstrations de shibari dans les jardins publics… Elle me met sur le matelas, tête à l’ombre, corps au soleil. Je peux me tourner comme je veux même s’il me faut me tortiller pour me replacer au milieu. Elle rentre. Elle n’a pas peur que je m’échappe ? J’imagine la scène de faire des kilomètres à pieds joints et la tête des gens en me voyant débouler, nue, sautillante et ficelée de partout… Elle revient avec une sorte de sonnaille qu’elle m’accroche au cou : « Comme ça, si tu veux sauter toute seule, je saurai où t’y es ! ». Je soupire puis je ris : « Pas bête ! — Si, un peu bête pour toi, ma petite biquette ! Hi-hi-hi… » Elle retourne à l’intérieur, elle est dans la pièce, probablement le séjour, où ils travaillent (A quoi ?), la fenêtre est ouverte mais le rideau est tiré, il est opaque, rien à voir mais un peu à entendre : ronronnement de photocopieuse et bruit de clavier…. De temps en temps je bouge ou je me tourne : « Bling ! Bling ! Bling ! » J’entends la bergère éclater de rire à l’intérieur, elle doit être fière de sa trouvaille… Je somnole sur le ventre et je sens le soleil darder sur mes fesses… Faudrait pas que j’attrape un coup de soleil là, avec tout ce qu’elles endurent ces derniers temps ! Je me retourne « Bling-bling ! — Hi-hi ! — Grrrrrr… » Moins confortable sur le dos avec mes mains croisées derrière… Sur un côté ? « Blin-bling ! » Oui, comme ça je protège mon dos. Je pense à Fabienne et à Charles : Ils doivent être morts d’inquiétude à mon sujet, s’ils savaient que je lézarde et me dore au soleil…

OK, tout n’est pas rose quand même dans ma situation : Je suis séquestrée, toujours attachée et abondamment abusée…Je l’ai un peu cherché quand même, je m’y étais préparée. Cela a été bien pire pour les autres victimes même si j’ai parfois ma dose de brutalité… Maintenant que je ne vois plus trop de possibilité d’évasion (mais sait-on jamais…), les mots d’ordre sont : résister, patienter, espérer. Continuer l’enquête : observer, écouter, noter, enregistrer. Je suis une espionne infiltrée chez l’ennemi en quelque sorte. Je profite de la situation, je dirais même. Je me remémore : « Elle passe de superbes vacances, je la nourris et la baise gratis… » Oui bon, superbes, c’est un peu exagéré… Je me dis quand même : « Ce serait bien de vivre avec une femme comme ça, si elle était pas cinglée, parfois brutale et si elle m’attachais pas tout le temps. Parce qu’elle sait partager le plaisir, peut être douce et aimable, elle a de l’humour et de l’imagination. Et moi, ça me dérangerais pas d’être attachée de temps en temps pour faire l’amour, je sais que j’aime ça, je l’ai compris avec Anicka. Et puis cette séance de nage acrobatique avec danse érotique, c’était… Ouah ! Sidérant ! » … Stop ! Inutile de penser comme ça, je dois sortir d’ici et la faire coffrer, ce sera bien son tour. Elle revient, il doit être 18 heures ou un peu plus. « Sarah, ma fée clochette : un petit bain, un peu d’amour, un apéro avant de manger ? Je mettrai une table dehors, il fait de plus en plus doux le soir maintenant » Elle me prend en poids avec ma clochette qui sonne et un gros plouf ensemble, elle m’aide à nager en me tenant par mes liens des avants bras, moi je fais des ondulations avec mes jambes.

L’amour ensuite : elle me détache les jambes puis les rattache séparément, bien repliées, les anglophones bondageurs disent en frog-tie, en grenouille si on veut… Elle me pose au bout du matelas, me bâillonne, s’allonge devant moi, se met le double sexe et me dit : « Allez, viens ma bichette, viens manger ta banane ! » J’y vais, c’est parti, j’avance au dessus de ses jambes en me dandinant, c’est plus près de ramper que de marcher, ça va pas très vite mais c’est ça le jeu et ma sonnaille tintinnabule… Tableau charmant, n’est-ce pas ? J’arrive près du cochonnet, elle l’incline et c’est moi qui rentre, enfin qui me met autour, comme une grande, sans me faire prier. Je suis un peu essoufflée et je secoue la tête, sonnailles à la volée, elle me décloche : « Ah, ça te casse la tête là, ta bonne idée, hi-hi » Le calme revenu, elle ondule des hanches et je la suis, je commence à bien connaitre son tempo… Au bout de quelques minutes, elle ressort et inverse la position, elle me met sur le ventre, soulève mon arrière-train, c’est bien d’avoir des cordes partout, ça fait de bonnes poignées… Elle est à genoux derrière moi, entre mes jambes. Elle s’y connait en positions quand même, j’en découvre tous les jours, je me demande si tout ça est bien dans le Kamasoutra. Je devrais tout bien noter et éditer un manuel « Le kamasoutra du bondage », en collaboration avec Maitresse Anicka, Éditions de la Musardine… Ecrite par une espionne en mission chez une allumée de la baise attachée, ça serait le must ! En attendant elle me tient bien et me fait tanguer du cul avec impétuosité, j’ai juste à suivre docilement, elle est allumée à donf aujourd’hui ! Hop, culmen, elle juste après, je crois qu’elle m’attend avant de se lâcher. Elle s’en va presque aussitôt alors que je reste éreintée sur le matelas, les fesses encore pointées vers le ciel. Quelle énergie ! Revient dix minutes après, elle sort une table de jardin et deux chaises. Retour aux mains devant, même technique de blocage entre ses cuisses, déplie mes jambes et les remet ensemble, m’assied, enlève mon bâillon. « J’ai préparé des mojitos, je vais les chercher. » Elle revient avec deux grands verres bien pleins. C’est frais, c’est bon ! Je lui demande : « Pourquoi m’avoir remis le bâillon ? — Mais pour que tu gardes les bulles du champagne ma chérie ! Et puis tu peux mordre dedans ! » Je souris, l’expression est imagée, je me demande : « Est-ce que l’on jouit plus longtemps ou plus fort quand on ne peut pas crier ? »

Bon repas, elle aussi est bonne cuisinière, on bavarde un peu mais dès que j’essaie d’en savoir un peu plus, elle reste muette ou élude : « Vous avez une superbe maison ! — Oui, oui… — Elle a l’air loin de partout, quel calme ! — Oui, oui… » Bon, inutile de lui demander son tel… Après le repas, installées sur les transats nous regardons les étoiles puis la lune se lever, elle encore presque pleine. Nous buvons la verveine. Elle m’a mis du répulsif contre les moustiques, ça sent fort mais c’est mieux que les piqûres. Elle prend de plus en plus soin de moi, je trouve. On se couche, elle me met sur le dos, mains en arrière comme hier, au centre du lit, elle détache mes jambes. « Tiens, c’est encore mon tour… ? » Elle s’allonge sur moi, tête bêche « Ah, d’accord !» Nous nous suçons mutuellement, elle part avant moi cette fois mais elle finit l’ouvrage… Elle me rattache les chevilles et me dit « Bonne nuit, Sarah ! — Bonne nuit Valentine ! » Je lui ai rendu son souhait, elle en a l’air très contente ! Je suis un peu hypocrite car j’ai bien compris que le mieux pour moi est d’entrer dans son jeu, ses jeux, plutôt. Avant de m’endormir, je fais le bilan de la journée, tout ce que j’ai noté. Puis ce que nous avons fait : mais j’ai joui combien de fois aujourd’hui !? Je deviens érotomane ! Elle est contagieuse !!!

A suivre ...

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Mad Hatter
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Re: La Prédatrice (roman feuilleton)

Message par Mad Hatter »

:idea: Elle aurait toujours pu bloquer la sonaille contre son cou en rentrant la tête. :-)
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Ce que je déteste : Le SM pur et dur et toute sa quincaillerie de cuir, métal ou latex, ses rituels quand il sont rigides genre Maître-soumise, le manque d'humour, de second degré... Sinon il a des choses que je n'aime pas dans la vie de tous les jours, la liste serait longue... Mais bien plus courte que celle des choses que j'aime!
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Re: La Prédatrice (roman feuilleton)

Message par Joss »

Mad Hatter a écrit : 28 nov. 2018, 01:56 :idea: Elle aurait toujours pu bloquer la sonaille contre son cou en rentrant la tête. :-)
Pour s'enfuir sans faire de bruit? Ce n'est déjà pas si commode de se déplacer toute ficelée! Et puis tout dépend de la longueur du collier de la clarine...


L prédatrice 20)

12 – MERCREDI
Tout comme les jours précédents ça commence par une douche ensemble, de plus en plus coquine car elle se colle contre moi face à face et me savonne lascivement, et elle me demande de lui faire de même puisque j’ai les mains devant, par devant puis le dos. J’ai l’impression d’être l’esclave de la reine Cléopâtre ! Petit déjeuner dans les cordes mouillées car ayant décidé de m’attacher ensuite mains au dos, elle préfère quand même que je me débrouille seule pour manger plutôt que de me donner la becquée. Changement des cordes et de position. Comme chaque jour, nouvelle culotte à nouer, nouvelle couleur mais c’est sans importance. Elle me la met soi-disant pour me protéger des frottements des cordes d’entrejambe mais pour ses intrusions, elle est vite poussée sur le côté… Plug… Bâillon… Bien ligotée de partout… Ah, une nouvelle fête va suivre ! Amoncellement de coussins sur le lit, cavalcade donc… Elle pose un appareil ressemblant à un gros micro avec son fil sur les coussins, elle le branche dans une prise, elle l’allume, il vrombit. Comme j’ai les mains au dos, je ne peux me câliner moi-même, elle pense à tout cette chaude Cléopâtre ! Mais je crois bien qu’elle pense aussi à elle-même et que mes mains ne devront pas rester inactives. Elle m’installe sur les coussins, met l’engin frétillant à la bonne place, la psyché est toujours là pour l’instruction de la monture. Me voilà montée, justement … Et enfoncée… Pas de cravache ? Non !? Ah, quand même, un martinet de velours… Oh qu’elle est sympa, ça fait comme des petites gifles mais pas la morsure vive de sa baguette pas magique du tout. Enfin, cravache ou martinet, je sais qu’il va me falloir cravacher ! C’est parti pour le prix d’Amérique ! Cataclop ! En bas, en haut, monter, descendre, cabrer l’échine, ruades, mes pieds ne sont pas attachés au lit, et mes talons cognent dans son dos, elle flagelle mes cuisses. Quand je descends je ressens le vibro, quand je monte ce sont plutôt les bouche-trous qui rentrent : intéressantes sensations d’aller- retour... Elle a attiré mes doigts vers son clito, tout comme je le prévoyais. En tout cas, la baise à la Valentine c’est vraiment de la muscu, mine de rien, je vais me faire de super abdos, fessiers et adducteurs pareils ! Oui, pour les bras, c’est pas ça du tout… « T’es bonne ! T’es bonne ! Plus vite ! » Ça finit comme d’hab, nous n’avons pas loupé le coche…

La course terminée, elle me fait sortir en sautillant, le temps devient chaud, nous prenons un petit bain puis elle m’amène prés d’un des montant en bois de la pergola, elle a pris plusieurs rouleaux de cordes de l’étendoir, elles n’ont pas encore séché. « Là tu seras bien et t’y pourras pas t’agiter ! » Elle entreprend de me fixer au montant, en commençant par en bas afin que je sois bien droite. Elle fait de nombreux tours jusqu’à mes épaules, me voilà complètement immobilisée. Elle retourne à ses occupations derrière le rideau de la fenêtre ouverte. Me voilà abandonnée, liée au poteau de torture comme chez les indiens du Far-West. Je ne peux que tourner la tête ou gratter le bois derrière moi. Les cordes sèchent, se tendent, particulièrement celles qui me serrent contre le poteau. C’est assez angoissant comme torture car je ne sais pas quand va s’arrêter la contraction : « J’espère que ça ne va pas m’étouffer ? » Il souffle un vent chaud, au bout d’une bonne heure tout semble sec, et moi je suis bien raide, figée comme une statue, telle une cariatide soutenant son chapiteau ! Pas grand-chose d’autre à faire que de regarder les alentours, les petits oiseaux qui volètent et viennent trottiner sur la terrasse, cherchant les miettes des repas. Des geckos qui se promènent sur la façade. Des papillons gambadent…Plus de distractions que dans la chambre, finalement, je me dis…

Sauf que le plus « divertissant » en zoologie, restait à venir : tout d’un coup je sens de légers chatouillis : sur mes mollets, dans mon dos et même entre mes fesses… Des chatouillis qui se déplacent ! Bloquée comme je suis, je ne peux rien voir quand tout à coup il y a des chatouillis qui arrivent sur mes cuisses et là, je vois : d’énormes fourmis noires* qui se baladent sur moi, démarche saccadée, elles m’envahissent, elles explorent tout mon corps… L’horreur, je ne peux rien bouger, elles vont me dévorer ! « Mmmmhhh ! Mmmmhhh ! Mmmmhhh !!! » Je lance les plus forts gémissements que je peux en direction de la fenêtre où Valentine travaille. Ouf ! Elle m’a entendue et arrive au bout d’un moment : « Qu’est qui t’arrive ? Pourquoi tu roules des yeux comme ça ? » Elle avise les fourmis et se tord de rire…. « Ma pauvre chérie ! Pour une fois que je te laissais bien tranquille !!! Ah-ah-ah ! Ça je l’avais pas prévu ! » Elle regarde de près et dit : « Elles ne te mordent pas : elles se promènent, elles font l’inspection, une jolie fille comme toi ça vaut la visite ! Oh, elles viennent près de ta chatte… Ah j’ai compris ! Elles viennent boire ! Tes cordes et ta culotte sont encore mouillées... Tu dois en avoir aussi dans tes fesses ? » Effectivement, ça fourmille là aussi… Plein le cul ! « Ma Sarah, tu es devenue une fontaine à fourmis ! Elle pince mes seins et dit : « Dommage que tu n’aies pas de lait, elles viendraient aussi là ! »

Tout d’un coup, je vois un éclair de malice dans ses yeux et elle rentre en courant dans la maison. « Aie-aie-aie ! Que va-t-elle encore inventer ?! » Elle revient avec la caméra, un appareil photo et un pot… de miel ! « Oh noooon !!! » Avec son doigt elle m’en enduit les mamelons et puis elle dégage mon sexe « Nooon ! Nooon !!! Pas ça ! Pas làààà ! Pitié ! Nooon !!! » Mais avec mon bâillon cela donne : « Mmohhh-Mmêmhhh-Mmmmihh-Mhhouhhh !!! » Elle rit de plus belle ! J’ai beau supplier des yeux, rien à faire, elle tartine ma vulve et mon clitoris. Et les fourmis rappliquent, tranquillement, elles se refilent la bonne adresse et bientôt ça grouille… C’est insoutenable ! Elles ne me mordent pas, effectivement, mais je sens toutes ces petites bestioles qui s’agitent sur et dans toutes mes parties sensibles ! Je balance ma tête dans tous les sens, je ne peux rien faire pour les chasser ! Tout ce que j’arrive à faire c’est contracter et relâcher mes muscles d’en bas, ça joue sur le plug, de l’excitation se mêle à la répulsion « Mmmmhhh !!! Mmmmhhh !!! » La sadique filme en riant ma terrible torture, fait des photos, plans rapprochés, macro… Je finis par me calmer puisque je ne ressens rien de douloureux, je domine ma répugnance mais que c’est extravagant comme épreuve et comme sensations … « Allez ma chérie, appelle moi quand tes petites copines auront fini leur repas, nous on pourra passer à table ! » Elle repart… Je me dis : « Et si elles s’arrêtent pas quand elles auront fini le miel ? Si elles commencent à me dévorer par là où c’est si sensible… » Je regarde celles autour de mes tétons, elles se sont mises en rond, tête contre tête et elles lapent en avançant méthodiquement… Et… je suis bien surprise de voir que mes seins pointent !

*Camponotus vagus, fourmis vivant dans les arbres et le bois mort, ne sont pas agressives, Sarah ne risque rien…
Pour vous faire une idée : https://images-wixmp-ed30a86b8c4ca88777 ... c16c9b.jpg

A suivre ...

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