Mon histoire est sans doute un peu longue pour les canons de l'exercice, mais je l'ai écrite d'une traite ce soir et tiens à vous la faire partager. C'est aussi pour faire plaisir à Bouya...
Double traque
3H du matin, Stéphanie se retourna pour vérifier qu’elle n’était pas suivie. Son cœur se serra car elle aperçu à travers la fente de son niqab une silhouette sortir d’un immeuble à environ 150 m de l’endroit où elle se trouvait. Et la silhouette commença à se diriger vers elle. Se remettant dans le sens de la marche, Stéphanie entreprit de faire les pas les plus grands que lui permettaient ses chaussures à haut talon et la chaîne reliant ses deux chevilles. Et il lui fallait faire attention car avec les mains menottées dans le dos et en cas de chute elle ne pourrait se protéger. Dans le silence de la nuit, le bruit de chaîne que produisait chacun de ses pas prit une résonnance qui l’effraya, semblant dire à tout le monde « cette femme est enchaînée sous ses voiles ». Et c’était la vérité.
Une vingtaine de minutes plus tôt, Stéphanie était sortie de chez elle dans un accoutrement qui l’excitait au plus haut point. Au début du processus qui l’avait amené ainsi enchaînée dans la rue, Stéphanie s’était admirée dans la grande glace qu’elle avait fait installer dans son sous-sol avec pour seuls habits des chaussures à haut talon avec bride et la ceinture de chasteté en métal qu’elle portait cadenassée depuis le matin même. Puis Stéphanie avait placé deux pinces, une sur chaque têton, reliées par une chaîne. Stéphanie avait ensuite cadenassé sur ses chevilles des entraves métalliques reliées elles aussi par une chaîne d’une trentaine de centimètres. Puis, après s’être à nouveau admirée dans la glace, elle avait enfilé un jilbab deux pièces en tissu soyeux composé d’une large jupe descendant jusqu’à ses pieds et d’une grande cape avec un trou pour passer sa tête et deux petits trous avec une bordure menue d’un élastique pour ses poignets. Elle se transformait en Niqabi. Elle enfila ensuite un masque noir en élasthanne doté lui aussi de trois trous, un pour la bouche et deux plus petits pour les yeux. Une fois le masque correctement positionné, elle prit son baîllon préféré appelé en anglais « panel gag », une muselière en vérité, comportant une grosse boule derrière un panneau de cuir et plusieurs courroies de cuir.
Elle ouvrit grande la bouche car la boule était de bonne taille et boucla les unes après les autres les courroies de cuir, d’abord celle partant du milieu du panneau qu’elle boucla bien serrée derrière sa nuque, puis celles qui partant des coins supérieurs et se rejoignant sur le front devaient être tirées bien droite pour se boucler derrière sa tête, enfin les deux courroies partant des coins bas du panneau qu’elle devait croiser sous son menton avant de leur faire faire le tour de son cou pour les boucler derrière celui-ci. Après quelques ajustements, Stéphanie fut satisfaite du résultat. Elle essaya de dire fort « au secours » mais n’entendit qu’un faible grommellement incompréhensible.
Stéphanie prit ensuite une laisse constituée d’une chaîne en métal continuée par une poignée. Sur l’anneau en métal reliant la poignée à la chaîne Stéphanie avait cadenassé ses menottes en cuir qui, ouvertes, attendaient ses poignets. Stéphanie mit la chaîne autour de son cou refermant sur elle le mousqueton qui était à son bout. Ainsi, si l’on tirait sur la chaîne, celle-ci se resserrait sur son cou. Elle adorait cette sensation et pour l’avoir expérimenté savait que ce dispositif était bien moins dangereux qu’un nœud coulant : dès que la tension diminuait sur la chaîne la sensation d’étranglement cessait.
Stéphanie vérifia l’emplacement où se situait les menottes derrière son dos, puis saisit un niqab ce voile islamique intégral, ne laissant qu’une fente pour les yeux maintenue étroite en son milieu par un court lien. Ce qui était pratique avec son harnachement, c’est qu’elle pouvait passer les liens du niqab sous les courroies de la muselière avant de les nouer pour qu’ils ne puissent bouger, car le point faible du niqab était sa propension à glisser. Mais pour l’avoir déjà expérimenté lors de précédentes séances de self-bondage, elle savait qu’ainsi noué le niqab ne bougerait pas.
Stéphanie s’observa avec attention dans la glace. Avec le masque, la muselière et le niqab elle ne voyait que le brun de ses yeux qui brulaient de désir. Vérifiant qu’elle avait bien devant elle sur la table deux cadenas dont les clés étaient placées à côté, elle enfila ses gants noirs de Niqabi et entreprit de mettre la première menotte. Disposant encore de ses deux mains c’était plus facile. Elle la boucla sur le cran le plus serré et plaça un cadenas qui empêchait tout débouclage. Elle eut plus de mal avec son deuxième poignet, la très longue partie arrière de son voile venant se prendre dans la menotte, se coincer dans la boucle. Enfin elle arriva à ses fins et poussa un soupir de soulagement quand elle entendit le second cadenas se verouiller. Elle était en sueur mais bel et bien les mains menottée dans le dos, dans l’incapacité de se délivrer seule sans les clés de ses cadenas.
Stéphanie s’admira dans la glace, vérifiant que tout était bien en place, que le long voile du niqab qui formait un grand triangle dans son dos depuis ses épaules jusqu’au bas de ses fesses cachait bien ses mains menottées dans le dos. A part une légère bosse, rien n’était visible et de nuit, personne ne pourrait se douter de ce qu’elle vivait. Stéphanie fit glisser entre se ses doigts le tissu satiné de sa longue cape dont elle admira la teinte chocolat qui luisait sous les néons de son sous-sol. C’était parfait. Pour combler son besoin de soumission et de perversité, il lui fallait sortir désormais. Stéphanie fit quelque pas dans le sous-sol et fut déçue de constater que la chaîne reliant ses chevilles faisait trop de bruit. En faisant des pas plus lentement et plus amples, elle observa que le cliquetis était plus discret. C’est qu’elle n’avait pas envie de recommencer tout le processus. Et à Dijon à 3H du matin, il n’y a personne pour écouter des cliquetis de chaîne.
Stéphanie sortit de son garage dont elle avait entrebâillé la porte, non sans avoir observé les immeubles surplombant sa maison. Tout était noir, tout le monde dormait. Rassurée elle gagna à pas lent et pour s’habituer la grille donnant sur la rue dont elle avait également entrebâillé la porte. Le cliquetis de la chaîne lui sembla supportable et elle sentit avec bonheur la fraîcheur de la nuit percer le nylon de sa tenue. Stéphanie essaya de se défaire de ses menottes, ultime vérification, et constata qu’elle en était incapable. Amenant ses poignets vers le bas elle sentit une tension autour de son cou qui cessa dès qu’elle remonta ses poignets menottés dans son dos. Tout était parfait. S’avançant sur le seuil du portail, regardant à droite puis à gauche dans la rue elle ne vit personne. Tout était calme. Après s’être dit qu’elle était vraiment folle, Stéphanie prit une grande respiration sous son voile et s’engagea dans la rue. Alea jacta est.
Tout était tranquille dans la nuit, rien ne bougeait et seul le léger cliquetis de sa chaîne à chaque pas troublait le silence. Stéphanie se sentit vivre à 200%, profitant de toutes les sensations qu’elle s’était imposée, le gros bâillon balle dans sa bouche qui la faisait baver et la forçait à déglutir régulièrement, la diffuse morsure des pinces sur ses seins avec leur chaîne se balançant, le frottement du nylon de son jilbab sur sa peau éveillée par la fraicheur nocturne, ces contraintes aux chevilles, poignets et autour du cou. Quel pied ! Personne devant. Stéphanie se retourna : personne derrière. Stéphanie poussa dans on bâillon un soupir de soulagement : elle faisait cela pour se mettre en danger, être vue, mais avait trop peur que cela se produise. Et si elle était prise à partie par un groupe de jeunes, qu’ils soient fascistes ou islamistes ? Elle n’avait que sa ceinture de chasteté cadenassée -et donc les clés étaient restées chez elle- pour la protéger. Et depuis 2011 le port du voile intégrale était interdit en public. Si une patrouille de police passait ? Normalement il n’y en avait plus à cette heure avancée de la nuit, mais sait-on jamais.
Tous les sens en éveil Stéphanie continua sa progression : dans le tour du pâté de maisons et d’immeuble qu’elle prévoyait, elle arrivait au premier angle du triangle que formait son parcours. Une voiture était arrêtée au feu rouge sur la rue venant de sa droite. Stéphanie tourna à gauche pour commencer le deuxième côté du triangle, espérant très fort que la voiture ne prendrait pas la même rue qu’elle. Ses vœux furent exaucés : lorsque le feu passa au vert pour elle, la voiture continua tout droit. Ses occupants l’avaient-ils vu ? Elle n’en savait rien. Stéphanie continua dans cette rue plus calme et moins éclairée, profitant de chaque instant. Soudain Stéphanie poussa un grognement : dans le noir elle avait trébuché sur une partie du sol légèrement accidentée, la chaîne s’était tendue et elle avait faillit tomber. Elle réussit à rétablir la situation sans trop savoir comment. Le cœur battant elle s’arrêta une minute pour reprendre son souffle et ses esprits. Il lui faudrait faire plus attention.
Stéphanie repartit. Après deux bonnes minutes de marche tranquille, elle arrivait à la seconde intersection. Le côté suivant du triangle était la rue la plus passante de son parcours, une avenue. Elle entendit des bruits de voix. Stéphanie se figea et vint se coller dans l’ombre contre le mur d’un immeuble. Elle vit à cinquante mètres passer un groupe de jeunes. Très occupés par leur discussion (et certainement légèrement éméchés) ils ne jetèrent aucun coup d’œil dans sa direction et disparurent à la vue de Stéphanie. Ils empruntaient le troisième coté du triangle qu’elle devait suivre pour rentrer chez elle. Si Stéphanie était arrivée à l’angle de la rue 30 secondes plus tôt elle n’aurait pu les éviter… C’est les jambes flageolantes que Stéphanie aborda ce carrefour, lentement, tous les sens en éveil, les muscles tendus dans les limites permises par ses chaînes. Personne. Avec un nouveau soupir de soulagement Stéphanie se mit à suivre le trottoir mieux éclairé de cette artère. Elle vit avec bonheur de nombreuses camionnettes stationnées de son côté de l’avenue. Elles la cachaient partiellement, et Stéphanie apprécia car deux voitures passèrent tous phares allumés, la croisant et continuant leur route comme si de rien n’était. Stéphanie arrivait au troisième angle, celui qui lui permettait de rejoindre sa rue, sa maison. Il fallait juste qu’elle ne croise aucun voisin qui serait évidemment intrigué de voir une femme intégralement voilée pénétrer dans sa propriété. Mais sa rue était tranquille et 50 m plus loin Stéphanie était devant son portail, légèrement entrebâillé.
Stéphanie était presque déçue de devoir déjà rentrer. La quinzaine de minutes qu’elle venait de vivre était si excitante. Stéphanie réfléchit : les contraintes qu’elle s’était imposée la gênait, et c’était leur but, mais elle n’avait mal nulle part. Elle n’était pas fatiguée. Et si elle repartait pour un tour ? Rien qu’en émettant cette nouvelle folie Stéphanie se sentit frissonner : de plaisir. Et elle repartit dans la rue.
Et c’est alors qu’elle avait parcouru environ 300 mètres qu’elle aperçu en se retournant cette silhouette sortie d’un immeuble de sa rue. Après avoir accéléré le pas autant que possible sur 50 mètres Stéphanie se retourna. La silhouette s’était bien rapprochée et c’était visiblement un homme de belle stature. Le souffle court Stéphanie reprit sa marche. Elle aurait voulu courir mais ses chevilles entravées ne lui donnaient pas cette possibilité. Se maudissant d’avoir décidé ce deuxième tour Stéphanie vit à 30 mètres un immeuble qu’elle reconnut pour posséder un passage couvert d’une dizaine de mètres de profondeur menant à une cour intérieur. Elle se dit que si elle rejoignait ce passage elle serait sauvée. Plus que 15 mètres, plus que 5, et au moment de s’engouffrer dans le passage elle sentit une main agripper son bras gauche. La tenant fermement, son poursuivant lui fit faire encore quelques mètres sous le porche puis la retourna en la plaquant de dos contre le mur.
C’était un jeune homme avec un visage agréable, la peau mate et les cheveux noirs, visiblement d’origine maghrébine :
« Alors ma sœur, ou vas-tu comme cela à cette heure ? C’est la deuxième fois que tu passes dans la rue, je t’ai observé. Et quel est ce bruit de chaîne ? ». Stéphanie se sentit devenir toute rouge et baissa la tête. Faute de réponse le jeune homme la secoua légèrement et Stéphanie dut bouger son pied droit à la recherche d’un nouvel équilibre, faisant à nouveau tinter sa chaîne. Sans mot dire et la tenant toujours, le jeune homme se pencha, souleva la jupe de Stéphanie et poussa un juron en arabe. Se relevant le regard brillant il dit à Stéphanie « que Dieu me pardonne » et il souleva le voile du Niqab. Nouveau juron en découvrant le masque et la muselière, la chaîne autour du cou.
« Tu n’es pas musulmane ? ». Stéphanie fit non de la tête en sentant les sanglots monter à sa gorge.
« Tu n’es qu’une bourgeoise perverse qui aime les sensations fortes ?». Stéphanie hocha la tête et se mit à sangloter.
« Tu te moques de l’Islam. » Stéphanie secoua la tête en essayant de grommeler un « non » convaincant derrière son bâillon. « Si, tu te moques de l’Islam et tu vas être punie pour cela ». Lâchant Stéphanie, le jeune homme enleva son ceinturon puis ressaisissant Stéphanie par le bras la força à se mettre à genoux sur la macadam. Dans l’obscurité du passage qu’elle avait imaginé comme un refuge Stéphanie et son poursuivant étaient en réalité à l’abri de tous. « La tête contre le sol ! ». Interloquée Stéphanie ne réagit pas.
« Tu as dû voir à la télévision, les musulmans prient en se mettant à genoux et mettent la tête contre le sol : la tête contre le sol ». Tremblante et maladroite sans l’aide de ses mains Stéphanie écarta ses genoux dans la limite de ce que la chaîne lui permettait et bascula lentement son buste vers l’avant jusqu’à ce que le haut de sa tête touche un peu rudement le sol. « Parfait » entendit Stéphanie. Et tout de suite après elle sentit une cinglement sur sa fesse droite, puis un sur sa fesse gauche et encore sur la fesse droite, puis la gauche… Au premier coup Stéphanie émit un cri de stupeur, complètement étouffé par son bâillon, tout comme les plaintes et gémissements qui suivirent. Les coups cessèrent.
« Efficace ce bâillon. Cela va être parfait pour ta seconde série de 10 coups. » Toujours la tête contre le sol Stéphanie essaya de dire non mais fut interrompue par un premier cinglement, un deuxième, un troisième. Il y eut bien 10 coups, Stéphanie eut l’esprit de les compter avant de se remettre à sangloter, les fesses brûlantes du traitement qui venaient de leur être infligées.
« Bon maintenant il faut que je réfléchisse à la suite. Reste la tête contre le sol si tu ne veux pas une nouvelle série de coups ». Tremblante, Stéphanie resta dans sa position, se contentant de secouer la tête en signe de dénégation.
Stéphanie ne voyait que les pieds de son tourmenteur. Celui-ci repartit vers la rue en lui disant de ne pas bouger, qu’il allait revenir. Les genoux martyrisés par des petits cailloux, tremblante de tout son corps, les fesses encore douloureuses, Stéphanie attendit. Au bout de deux minutes le jeune homme revint.
« Bon, finalement j’ai décidé que j’allais bientôt te laisser repartir, je crois que tu auras compris avec cette punition ». Stéphanie décolla légèrement la tête du sol pour approuver : elle n’était pas prête de recommencer. Le jeune homme avec un grand sourire aida Stéphanie à se remettre sur pied puis l’emmena au bout du passage vers la rue. Là il la plaqua contre le mur et commença par lui malaxer les seins, puis caressa son entrejambe, jouant avec la plaque de sa ceinture de chasteté qui protégeait son intimité. La morsure des pinces arracha un nouveau gémissement de douleur à Stéphanie qui ne pouvait que se laisser faire. Plaquée contre le mur elle subissait les attouchements de ce jeune homme entreprenant. En d’autres circonstances elle aurait sans doute trouvé cela plaisant, d’autant qu’il était plutôt beau gosse. Elle en était là dans ses pensées lorsque dans un dernier mouvement il vint l’embrasser à pleine bouche sur le bâillon, à travers son voile, avant de s’écarter d’elle et de partir à grandes enjambées, laissant Stéphanie interloquée. Après la violence des premières minutes, la suite plus étonnante puis cette fuite étaient incompréhensibles.
Encore toute commotionnée, Stéphanie se mit en route avec précaution vers sa maison, bien décidée à ne pas accomplir entièrement ce maudit second tour. Elle fut surprise de constater qu’au début de sa rue une lumière bleue clignotante était apparue puis grossissait. Encore sous le choc de ce qu’elle venait de vivre, elle mit quelques secondes à réaliser que c’était un véhicule de police. Merde pensa-t-elle, il ne manquait plus que cela. Stéphanie fit à nouveau demi-tour, cherchant à nouveau le refuge vers le passage d’où elle venait. Mais la voiture fut à sa hauteur avant qu’elle n’y parvint. Un bruit de frein, des portes qui s’ouvrent, « C’est bien elle ! Arrêtez-vous Madame ! », Le cœur à nouveau battant à tout rompre, Stéphanie n’obtempéra pas, tentant un nouveau demi-tour qu’elle savait vain. Au bout de quelques mètres elle sentit une nouvelle poigne forte s’abattre sur ses épaules. Fermement maintenue par un policer et accompagnée par deux autres Stéphanie fut reconduite vers le début du passage dans un nouveau tintement de ses chaînes. Ce n’était pas possible…
« Alors, on ne sait pas que le port du voile intégrale est interdit, qu’il faut obtempérer quand la police vous dit de vous arrêter ! Et c’est quoi ce bruit de chaîne, on joue au fantôme ?». Tout en secouant la tête Stéphanie ne put s’empêcher de se remettre à sangloter. C ‘était vraiment trop injuste, quel salaud ce mec, c’est lui qui avait prévenu la police, c’est sûr se disait Stéphanie. Toujours ferment maintenue, Stéphanie dut subir une nouvelle levée de sa jupe, suivie des mêmes exclamations de surprise : « Merde, elle est enchaînée ! Qui vous a fait cela ? Pourquoi ne répondez-vous pas, vous êtes muette ? ». Par réflexe Stéphanie fit non de la tête tout en pensant qu’elle aurait dû dire oui . Mais qu’est-ce que cela aurait changé ? Un des policiers souleva son niqab « Elle est également bâillonnée ! ». Le policier saisit son arme et la braqua sur Stéphanie en disant « Les mains en l’air et tournez-vous ». Toujours sanglotant Stéphanie fit la seule chose qu’elle pouvait faire, se tourner dans son cliquetis de chaîne en montant de quelques centimètres ses mains toujours menottées dans le dos. Elle sentit une main soulever le pan arrière de son niqab « Te bile pas, elle est également menottée dans le dos » fit la première voix. Stéphanie fut à nouveau retournée sans ménagement. « C’est vous qui vous êtes fait cela ? » demanda à nouveau celui qui semblait être le chef. Stéphanie fit oui de la tête. « J’imagine que vous n’avez pas vos papiers sur vous ? » Stéphanie secoua doucement la tête. « Bon, et bien ce sera une nuit au poste avec contrôle d’identité suivez-nous. Bon, le côté pratique c’est que l’on a pas à vous menotter, vous l’avez déjà fait pour nous ». Sous les rires des trois hommes, résignée, la tête basse, Stéphanie suivit les policiers vers leur voiture, un grand Scenic. Au moment où ils rejoignaient la voiture une radio se mit à grésiller : « Intervention demandée Cité du soleil, tout de suite ». « Ok, bien reçu. On y va. Bon les gars il faut y aller. Mais que fait-on de notre niqabi ? Si on se pointe là-bas avec une femme voilée dans l’habitacle, cela va être l’émeute» « On a qu’à l’installer dans le coffre comme on l’avait fait avec cette petite frappe, il y a trois mois » suggéra le troisième homme dont Stéphanie n’avait pas encore entendu la voix. « Bonne idée, allez on fait fissa ».
Malgré ses dénégations Stéphanie fut rudement amenée vers le coffre, maintenue fermement pendant que le hayon arrière s’ouvrait. On la fit s’asseoir sans ménagement sur ses fesses encore cuisantes et pendant qu’un policier lui maintenait les deux jambes serrées l’une contre l’autre, un autre avec une corde à la main s’empressa de solidariser les deux chevilles ensemble, croisées, laissant un grand bout de corde disponible. Puis Stéphanie fut basculée sur le côté puis sur le ventre pendant qu’on lui maintenait les jambes pliées. Le contact de ses seins pincés avec le plateau du coffre fit gémir Stéphanie mais les policiers qui ignoraient ce détail n’en tinrent aucun comptes et s’assurèrent qu’elle était bien en travers. « Allez, on sécurise madame ». Stéphanie sentit une corde se tendre au niveau de ses cuisses et une autre vers le haut du dos, provoquant une nouvel élancement au niveau de ses seins. Bien qu’elle ne puisse voir ce qui se passait, Stéphanie qui possédait le même véhicule visualisa en un flash les anneaux de fixation installés dans son coffre. Elle ne s’en était jamais Servi. Les policiers si. Essayant de faire abstraction de la souffrance que lui causaient ses seins, Stéphanie essaya de bouger ? En vain, sauf pour ce qui était de ses jambes, dressées à la verticale contre la paroi du coffre. « La petite dame nous rappelle qu’il y a encore ses jambes à attacher ». Stéphanie essaya de faire non de la tête mais c’était peine perdue. Elle sentit que l’on tirait sur ses jambes, ramenées fermement vers ses fesses. Une traction ? Stéphanie essaya de déplier ses jambes qui ne bougèrent pas d’un pouce. « D’habitude on attache pas la corde à l’habitacle mais là sur vos poignets ou votre cou il y avait un risque d’étranglement. Soyez sage et tout se passera bien. » Sur ces mots le policier tira le cache du coffre avant de fermer le hayon arrière, plongeant Stéphanie dans la stupeur et dans le noir. Le véhicule démarra et Stéphanie se mit à ressentir tous les cahots de la route. Elle n’arrivait pas à y croire ; pour avoir voulu jouer la niqabi soumise, la voici qui était bâillonnée et ligotée dans un strict hogtie dans la coffre d’une voiture de police après avoir été mise à genoux et cravachée durement par un beau jeune homme qui l’avait caressé et embrassé dans sa tenue de soumise avant de la livrer à la police. Elle qui recherchait des sensations fortes, elle avait été servie, et la nuit n’était pas finie…