Silence

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Bouya2

Silence

Message par Bouya2 »

Bonjour.
Voici ma dernière histoire, restée en suspens pendant 3 mois.
Je sais, ça fait beaucoup de temps. Mais en fait, j'ai enchaîné les grosses périodes de travail et de coupure d'internet. Ce qui m'a beaucoup retardé.
Et en plus, cette histoire est un peu spéciale. J'avoue qu'à la base, elle n'était pas écrite pour être diffusée. Je l'avais fait pour me débarrasser d'un rythme que j'ai en tête depuis 5 mois. Il fallait que je trouve les sons, les ponctuations et les pauses qui correspondaient exactement à ce que j'avais en tête. Ainsi, la sonorité de l'histoire, c'est celle que j'avais en tête. Et ça, ça prend du temps. Par exemple, le passage :
Dans un puissant effort de volonté, Sam s'efforça de saisir assez sa respiration pour doucement et sûrement la ralentir. Sa poitrine se soulevait de moins en moins vite et s'alentissait. Puis elle reprit un rythme normal, pourtant en râlant lourdement.
Ici, j'ai commencé par une allitération en S dense dans la première phrase, puis les sons en S sont de plus en plus espacés, jusqu'à ne laisser qu'une courte allitération en R. Ainsi, j'imite une respiration rapide qui se calme et qui devient de plus en plus profonde en râlant.
En plus, le rythme que j'avais en tête, c'était un mélange très étrange de cette musique, entre 2min50 et 3min40 :
https://www.youtube.com/watch?v=NEKF08t3mW4
Et de ça, entre 3min00 et 3min50 :
https://www.youtube.com/watch?v=yoW6WEnpjJM

Enfin, je ne veux pas vous décourager. Si après cette préface mortellement ennuyeuse, je ne vous ai pas encore fait fuir, bonne lecture ;)

Silence

Un rayon blanc traversait les ténèbres. Dans l'obscurité de la cave, cette faible lumière blanche, qui tombait de l'étroit soupirail, paraissait démesurément brillante. D'autant plus éclatante que les yeux de l'occupante des lieux étaient habitués à l'ombre. Cette faible lueur était à peine suffisante pour que la femme parvienne à distinguer les contours de tous les objets qui l'entouraient.
Ce rayon blanc, par contraste, dans la pénombre, donnait une légère teinte bleutée à ce qu'il atteignait. De même pour la peau de la femme, dont il caressait la poitrine et les épaules. Là où la lumière la caressait, elle arborait une teinte d'albâtre entourée de quelques reflets bleus. Le reste de son corps n'était qu'une silhouette noire rejetée dans l'ombre.
Pourtant, la peau de la femme n'était pas faite pour être noire, blanche ou bleue, ni pour rester à moitié dissimulée dans les ténèbres. Elle était mate, elle aurait dû exposer son brun-doré naturel sous la chaude lumière jaune du Soleil. Et si la femme avait pu quitter la cave, elle se serait rendu avec joie sous les rayons de la vraie lumière du jour.
Elle ne le pouvait pas. Les cordes la mordaient.
Prisonnière, elle était adossée contre un mur, nue, son corps dissimulé uniquement par les ombres de la cave. Les liens passaient autour de ses poignets, au-dessus de ses coudes, et maintenaient ses bras plaqués contre son buste en passant à la fois devant son nombril et derrière ses bras. D'autres cordes l'entouraient, au niveau des chevilles, au-dessus et en-dessous des genoux. Une bande de gros adhésif noir, plaquée sur sur ses lèvres, retenait une bourre de tissu et ses cris de détresse. Elle était assise, le dos plaqué contre un mur, les jambes tendues devant elle. Si la lampe de la cave avait été allumée, grâce à l'absence de vêtements il aurait été possible d'admirer sa peau hâlée, son ventre ni mince ni gros, sa poitrine moyenne, ses yeux marron clair, et ses cheveux frisés noir de jais.
Mais il n'était pas possible d'en examiner plus que ce que dévoilait la mince raie de lumière provenant du soupirail. C'est-à-dire sa silhouette, le contour illuminé de son épaule, de la point de sa poitrine et d'une partie de ses jambes. L'obscurité de la pièce était trop profonde.
Mais cela ne dérangeait pas la captive. Elle était parvenu à s'habituer aux ténèbres. Ce qui la gênait, c'était le silence.

Depuis que son ravisseur la confinait dans cette cave, elle n'avait presque plus jamais rien entendu d'autre que ses propres bruits. Rien d'autre que ses gémissements lorsqu'elle hurlait dans son bâillon, que ses frottements lorsqu'elle se débattait contre les cordes.
En-dehors de cela, il n'y avait que les quelques sons que produisait son geôlier, lorsqu'il venait la nourrir.

Pourtant, tout avait débuté dans un monde dansant, vibrant de sons, et coloré par des lumières festives. Elle avait rencontré son gardien dans une discothèque. Sous les battements de la musique, leurs regards s'étaient croisés au bar. Elle lui avait sourit. Il s'était approché d'elle. Ils avaient essayé de discuter, mais la techno était trop forte. Ils étaient alors sortis, afin de pouvoir parler tranquillement. Il lui avait fait quelques compliments sur son physique. Elle avait minaudé et répondu par la pareille. Il lui avait demandé son nom. Elle avait répondu par le surnom que lui donnait ses amies, Sam.
Elle ne sut jamais si la petite moue de déplaisir qu'avait fait l'homme à ce moment était due au fait qu'elle n'avait pas répondu par son véritable prénom, ou parce que ce surnom pouvait aussi bien s'appliquer aux hommes qu'aux femmes. Mais il s'était rapidement remis à sourire, et avait continué à lui dire des gentillesses.
Pendant quelques minutes, la future prisonnière s'était laissée flatter. Puis elle avait proposé à l'homme de retourner à l'intérieur de la discothèque. Il l'avait alors attrapé par la main, l'avait attiré vers lui, avait passé sa main derrière sa taille et l'avait pressé contre lui. Il lui avait simplement dit « Non, je te ramène chez moi. » Et, amusée, Sam l'avait suivi docilement jusqu'à sa voiture, garée dans un parking un peu éloigné de la boite.
Arrivés au véhicule de l'homme, ce-dernier avait essayé d'embrasser sa conquête du soir. Par jeu, elle l'avait innocemment repoussé. Elle ne pouvait pas deviner ce que cela allait provoquer.
L'homme poussa un hurlement de colère. Apeurée, Sam ne songea que trop tard à s'enfuir. Avec une force titanesque, l'homme l'attrapa par le bras, ouvrit le coffre de la voiture, poussa la femme dedans, et referma le coffre avec un furieux claquement.
Totalement terrifiée, Sam se retrouvait prise au piège dans un monde d'obscurité et de sons. Nulle lumière dans le coffre. Mais beaucoup de bruit. Ceux que faisait une automobile en marche. Le moteur, les cahots sur la route, les freins et occasionnellement le crissement des pneus sur le bitume.
Tout n'était que perceptions que la peur intensifiait.
La désormais kidnappée avait hurlé dans le coffre. Elle tapait des mains contre les parois. Nul ne l'entendait, excepté son ravisseur. Excédé, celui-ci avait garé son véhicule dans une ruelle. Il versa un liquide sur un mouchoir, puis il sortit de la voiture. Il alla ouvrir le coffre. Au moment où il le fit, Sam vit une véritable lumière pour la dernière fois, un lampadaire orangé.
Avant qu'elle ne puisse s'échapper, l'homme plaqua le mouchoir imbibé de chloroforme sur le visage de la captive. Elle sentit l'odeur. La vision de la jeune femme se doubla ; le lampadaire auréolé d'orange devint une tache floue. Puis elle sombra dans les abîmes de l'inconscient, là où il n'y ni son, ni lumière ni odeur.

Alors qu'elle commençait à émerger de son sommeil forcé, le premier des sens qui lui revint fut le toucher. Elle sentait d'abord le froid, sur tout son corps, qui la faisait frissonner et lui donnait la chaire de poule. Mais le froid était strié de chaud à certains endroits, un sensation de chaleur provoquée par le contact et le frottement d'un objet solide et malléable. Elle avait également l'impression que sa langue était immobilisée par une masse douce et humide, et que ses lèvres étaient closes par une plaque collante.
Puis le goût lui revint. Elle sentait un goût qu'elle aurait appelé « textile ».
Ce fut ensuite le tour de l'odorat. Sam avait de lointaines réminiscences du chloroforme, très vite chassées par une odeur de vieille pierre.
Enfin, elle réussit à ouvrir les yeux, et à retrouver la vue. Ce n'était pas très utile. Tout ce qu'il y avait, c'était de vagues formes d'objets, plongés dans l'obscurité, dont parfois une face reflétait une faible lumière bleutée qui tombait du soupirail.
Alors, la prisonnière comprit en un éclair ce qui lui arrivait. Elle comprit que des liens entouraient son corps nu, tandis qu'elle était enfermée dans une cave.
La panique s'empara d'elle. Sa respiration s'accéléra. Elle rua, et tenta de hurler. Mais il n'y avait rien à faire, elle avait été attachée d'une manière trop efficace.
Dans un puissant effort de volonté, Sam s'efforça de saisir assez sa respiration pour doucement et sûrement la ralentir. Sa poitrine se soulevait de moins en moins vite et s'alentissait. Puis elle reprit un rythme normal, pourtant en râlant lourdement.
La jeune femme avait retrouvé le calme, et quatre de ses cinq sens. Avant de prendre une décision, elle voulu attendre de recouvrir son ouïe. Sam voulait écouter les bruits de fond, en espérant que cela lui livrerait des informations sur son environnement. Mais elle n'entendait rien d'autre qu'un silence assourdissant. En bougeant légèrement ses pieds, un petit crissement retentit aux oreilles de la prisonnière. Elle réalisa soudain qu'elle n'était pas sourde, que son ouïe était revenue depuis un moment. Si elle n'entendait que le néant, c'est qu'il n'y avait rien d'autre à entendre.

Une semaine s'était écoulée depuis. Une semaine, dans le noir et le silence. Tout se ressemblait. Les seuls moments où son environnement se transformait était lorsque son ravisseur venait rendre visite à Sam, trois fois par jour. Lors de ces moments, il allumait la lumière. La prisonnière était alors éblouie, puis lorsque ses yeux se réhabituaient à la lumière, le spectacle ne valait pas la douleur causée par l'éblouissement. Elle se trouvait dans une banale cave, avec sa tuyauteries et des objets inutiles posés là.
Chaque fois que son geôlier venait, il apportait à manger et à boire, et il la détachait. Il lui demandait si elle ne ressentait pas des douleurs quelque part, sans doute parce qu'il voulait sans doute la garder en vie ; Sam lui répondait, mais il lui était impossible d'engager une conversation sur un autre sujet. Ensuite, le gardien ressortait de la cave, refermait la porte à clé, et laissait à Sam exactement trois-quarts d'heure de captivité sans lien. La prisonnière avait le droit d'employer ce temps à ce que bon lui semblait : manger, boire, utiliser les toilettes qui se trouvaient dans un coin de la pièce, bouger et faire des exercices pour compenser l'immobilité contrainte la plupart de la journée.
Sam avait essayé de s'enfuir avant que son garde ne ferme la porte, mais celui-ci avait sorti un couteau de sa poche, décourageant instantanément la fugitive. Elle avait également essayé de l'embrasser, se souvenant qu'il l'avait enfermé à cause d'un baiser refusé ; mais cette fois, c'était lui qui l'avait repoussé.
Elle avait également essayé de hurler pour appeler à l'aide. Son monde de silence s'était alors empli de bruit, encore amplifié par l'écho. Mais cela n'avait servi à rien.
Désormais, lors de ses trois pauses quotidiennes, Sam faisait tout ce qu'elle pouvait faire : boire, manger, bouger, utiliser les toilettes.

Lorsque les pauses étaient finies, le geôlier revenait. Après le premier et le deuxième temps de repos de la journée, il attrapait sa prisonnière, et la rattachait, toujours à l'identique, avec les mêmes cordes. Si c'était après la dernière pause, celle du soir, au lieu d'utiliser les cordes, il forçait sa captive à rentrer dans un sac de couchage prévu spécialement pour le bondage, et il l'y sanglait très fermement. Après quoi, corde ou sac, Sam était toujours bâillonnée de la même façon, un bourre de tissu dans la bouche et du scotch noir sur ses lèvres. Ensuite, le geôlier la quittait, éteignait la lumière, sortait de la cave, et fermait la porte à clé. Ainsi, il laissait la prisonnière seule dans son monde de quasi-obscurité et de silence.

Une semaine. Une semaine déjà. Une semaine seulement. Sam n'en pouvait plus de ce rythme. Les ténèbres et l'immobilité, elle avait pu s'y accoutumer. Mais le silence la traumatisait. Encore plus effrayant que le noir. Encore plus que son gardien. Elle n'entendait que ses débattements et ses appels étouffés. Ainsi que sa respiration.
Et c'était cela le plus dur à supporter, le rythme de son souffle. Elle entendait un rythme qu'elle avait du mal à contrôler et auquel elle ne pouvait pas s'échapper. Elle, elle avait conscience de ce rythme. Mais pas son environnement, aucun objet ne bougeait au son des battements de son cœur. Sam n'arrivait plus à supporter le décalage entre ce son régulier et l'immobilité qui régnait dans la cave.

Immobile dans l'immobilité, silencieuse dans le silence, Sam attendait. Elle en était à sa huitième journée de captivité. La deuxième pause approchait. Les venues de son gardien étaient si régulières qu'elle savait désormais d'instinct combien de temps il restait avant chacune.
A l'heure, la porte de la cave s'ouvrit. Le geôlier alluma la lumière. Il posa une assiette de crudités et la bouteille d'eau par terre. Il vint jusqu'à sa prisonnière, et arracha son bâillon d'un coup sec.
Comme d'habitude, il lui posa des questions sur sa santé.
« Pas de douleur dans les extrémités ?
-Des fourmis dans les bras et dans les jambes, répondit-elle.
-C'est normal. Pas de mal au torse, au ventre ou à la tête ?
-Non.
-Pas de problème pour respirer ?
-Non. »
Voyant qu'elle ne souffrait physiquement de rien, son ravisseur la détacha, et quitta la cave.
Sam se rendit compte qu'en plus de ne pas supporter le silence, elle ne supportait plus d'avoir à répondre toujours aux mêmes questions monotones.

Cette pause se déroula comme toutes les autres. Sam but, mangea, bougea et utilisa les toilettes.
Puis son gardien vint la rattacher et la bâillonner.

L'après-midi de la prisonnière se passa dans le silence et l'immobilité. Malgré sa nudité, Sam n'avait pas besoin de bouger pour ne pas avoir froid, elle n'y était pas sensible. L'immobilité la gênait de moins en moins. Mais le silence, pas moyen de s'y habituer.
D'autant plus que la faible lumière bleue du soupirail faisait briller les contours d'un objet, posé sur une étagère. Il s'agissait d'une radio, qui semblait narguer la captive. Lors des pauses, lorsqu'elle n'était pas attachée, elle avait essayé de l'allumer, mais il n'y avait pas de piles dedans. La prisonnière se dit que son gardien devait bien en avoir chez lui.
La troisième pause approchait.

A l'heure, la porte de la cave s'ouvrit. Le geôlier alluma la lumière. Il posa une assiette de crudités et la bouteille d'eau par terre. Il vint jusqu'à sa prisonnière, et arracha son bâillon d'un coup sec.
Comme d'habitude, il lui posa des questions sur sa santé.
« Pas de douleur dans les extrémités ? »
Huit jours de captivité. Trois fois par jour le même scénario et les mêmes questions. Soit, vingt-quatre fois la même séquence qui se répétait. Beaucoup trop pour Sam. Bien que ligotée et soumise au bon vouloir de son gardien, elle n'en pouvait plus de répéter toujours les mêmes réponses. C'est pourquoi, au lieu de dire qu'elle avait des fourmis dans les bras et dans les jambes, elle prononça doucement et timidement :
« Dis-moi quelque chose que je ne connais pas. Donne-moi seulement un peu de son, s'il-te-plaît »
Son geôlier ignora cette réponse peu orthodoxe, et reposa sa question. Sam répliqua alors, avec une voix normale :
« Dis-moi quelque chose que je ne sais pas. Donne-moi un peu de son, pitié. »
Ne voulant pas entrer dans son jeu, le gardien posa sa question une troisième fois. La prisonnière, énervée, fit d'une voix plus forte :
« Dis-moi seulement quelque chose que je n'ai pas déjà entendu ! »
Décontenancé, le ravisseur s'obstina et posa encore la même question.
« Dis-moi quelque chose que je ne sais pas ! JE VEUX DU SON ! »
Le gardien ne s'attendait pas à une révolte de ce genre. Il finit enfin par prononcer une interrogation que Sam n'avait jamais entendu :
« Mais comment veux-tu que je provoque du bruit ici ?
-Met des piles dans la radio ! répliqua la prisonnière
-Non! Ici, je décide de ce qui marche et ce qui ne marche pas, répliqua le geôlier sur un ton cinglant. J'ai décidé que cette radio ne marcherait pas, c'est pour ça que je l'ai descendu à la cave. Et j'ai décidé que tu m'appartiendrais, c'est pour ça que tu es ici aussi. Et maintenant, dis-moi si tu sens une douleur dans tes extrémités.
-DIS MOI QUELQUE CHOSE QUE JE NE SAIS PAS !
-Hors-de-question.
-DONNE MOI DU SON !
-Je commande ici et je ne...
-LES PILES DANS LA RADIO !
-Je refuse de...
-ALLUME CETTE RADIO ! JE VEUX DU SON !
-Mais...
« LA RADIO ! DU SON ! » hurla-t-elle, furieuse

Effrayé par la rébellion soudaine de sa prisonnière, qui s'était montrée si docile jusque-là, le gardien se hâta de quitter la cave. Il avait pensé qu'à force de rester enfermée, elle s'habituerait à sa condition, deviendrait docile, voire développerait le syndrome de Stockholm ; pas qu'elle exploserait au bout de huit jours. Dans sa précipitation à quitter la pièce, il oublia de lui remettre un bâillon.
Il ferma la porte à clé. Il entendit alors Sam hurler de l'autre côté de la porte :
« Aussi longtemps que j'aurais des oreilles, aussi longtemps que je me souviendrais de ce qu'est le bruit, je ne t'appartiendrais pas ! Tu m'entends ? Forcément que tu m'entends, il n'y a pas de parasite sonore ici. Tu m'as privé de ma liberté. Et tu m'as privé de la musique et des bruits du quotidien. Je te hais à cause de ça, et je ne veux pas être ta propriété. Je ne t'appartiens pas, et je ne t'appartiendrais jamais ! Même si pour ça je dois affronter le silence éternel ! »

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voldenuit
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Ce que je déteste : la vulgarité

Re: Silence

Message par voldenuit »

je ne suis pas comme Maître Bad , un fervent adepte du kidnapping , cependant je salue l'effort littéraire , on s'y croirait :bravo:
Mais tout finit toujours par s'arranger .... même mal ...

sam22

Re: Silence

Message par sam22 »

Histoire très bien écrite, j'apprécie!

Harajuku

Re: Silence

Message par Harajuku »

Très bien ! :bravo:

La suite ! :)

dark gentleman

Re: Silence

Message par dark gentleman »

Pour rien au monde je ne voudrais être dans ton cerveau bouya :lol:
Mais c'est très bien écrit, continue.

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Mad Hatter
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Re: Silence

Message par Mad Hatter »

Même si j'ignore comment tu as réussi à trouver dans ta tête une ressemblance dans le tempo avec le débit des paroles, toutes mes félicitations Bouya ça a bien fermenté dans ta tête et c'est délicieux :biere: .
Quand à développer une certaine empathie il faut créer un lien entre le ravisseur et la... ravie :?: pour lui ravir son cœur :police: , bref il faut tisser des liens affectueux, pour plus de détail aller à l'entretien avec un maitre du Maladement Badass
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Ou est-ce l'inverse ?
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Bouya2

Re: Silence

Message par Bouya2 »

Merci de vos lectures et de vos commentaires !

Donc, à la base, je n'avais pas prévu de faire de suite. Quand je dis que cette histoire n'était là vraiment que pour me faire sortir un rythme de la tête, c'était vrai. Et d'ailleurs, ça a fonctionné :D

Mais, puisque sur les deux forums où j'ai posté l'histoire, il y a plusieurs personnes qui me demandent de faire une suite. Alors, je vous annonce que je vais essayer d'en faire une !
J'espère que je ne vais pas avoir besoin de me mettre un autre rythme dans la tête pour l'écrire.
Juste au cas où je doive le faire, voici ma vengeance prématurée : https://www.youtube.com/watch?v=a0VGJYAMMGg Il n'y a pas de raison que je sois le seul à avoir des trucs en tête.

Sam : oh mon dieu ! Tu existes pour de vrai ?

Dark : toi ça te fait rire, mais moi beaucoup moins... En tout cas, content que l'histoire t'ait plu !

Mad : pour le tempo, je me base sur le nombre de son qu'on peut faire traîner (S, L, M, N, R...) et ceux qui sont claquent et qui sont instantanés (D, T, P...). Par exemple, dans le passage où Sam parle de plus en plus fort, j'utilise le mot "radio" dans ce but. R est prolongé par le A mais interrompu brutalement par le D. Ça ressemble plus ou moins à ce que j'avais en tête.
Et sinon, qui te dit que j'ai envie de tisser des liens affectueux ? :boufon:

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caroline
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Re: Silence

Message par caroline »

Comme tout le monde, je dis que c'est très (trop?) bien écrit... :bravo:
Bouya2 a écrit :Ici, j'ai commencé par une allitération en S dense dans la première phrase, puis les sons en S sont de plus en plus espacés, jusqu'à ne laisser qu'une courte allitération en R. Ainsi, j'imite une respiration rapide qui se calme et qui devient de plus en plus profonde en râlant.
Bouya2 a écrit :Mad : pour le tempo, je me base sur le nombre de son qu'on peut faire traîner (S, L, M, N, R...) et ceux qui sont claquent et qui sont instantanés (D, T, P...). Par exemple, dans le passage où Sam parle de plus en plus fort, j'utilise le mot "radio" dans ce but. R est prolongé par le A mais interrompu brutalement par le D. Ça ressemble plus ou moins à ce que j'avais en tête.
ça..euh... je n'ai pas tout compris. :? ..trop intello pour moi, trop technique :oops:

et..pour le fond....c'est ...brrrrr...ça m'a glacée...pas à l'aise...
alors que ton lien du lego movie...c'est le contraire de l'ambiance de ton histoire. :saitpas:

Harajuku

Re: Silence

Message par Harajuku »

caroline a écrit : ton lien du lego movie...c'est le contraire de l'ambiance de ton histoire. :saitpas:
ça je dirais que c'est juste pour qu'on l'ait en tête le reste de la journée. ça a d'ailleurs marché pour moi.

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Mad Hatter
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Re: Silence

Message par Mad Hatter »

Donc tu utilises des gluturales ( G K ...), des labiales et autres. https://www.youtube.com/watch?v=nhmUj9QJ9RM

Ensuite pour le son, je propose le supplice de la goute. :twisted: Elle veut du son, il la veut soumise. http://www.jeuxdeliens.fr/viewtopic.php ... =400#p9686 Image
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