le tournage d'Alisson

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alias

Re: le tournage d'Alisson

Message par alias »

Voilà le dernier morceau qu'a écrit et qu'écrira Caro.
bonne dernière lecture

Chapitre 11

Quatorze heures et trente minutes.

Drrriiinnng.

Mon corps sursaute. Mon cœur aussi.

- Hé, tu ne vas pas ouvrir alors que je suis dans cette tenue! Je veux bien que tu me voies comme ça, mais je vais pas en faire profiter tes copains jte préviens!

Je l’ai menacé à voix basse.
Son visiteur ne doit pas m’entendre.
Je me tortille pour croiser son regard.
Il y a quelques secondes, j’avais peur d’être forcée.
Maintenant j’ai peur d’être exhibée.
Quel est le pire ?
Je ne sais plus quoi faire, quoi dire, quoi désirer.
Plongée dans l’incertitude…c’est tout.

Driiiiinnng…Driiiiiiinnnggg…. Driiiiiiiinnnnnggg…

La sonnerie vibre dans tout mon corps.
Elle est insistante, impatiente, porteuse de dangers.
Ma détresse est réelle face à l’inconnu. 
Ce n’est plus du jeu.
Mes yeux luisants l’implorent.
Il hésite, réfléchit.
- Une minute ! Il crie vers la porte.
Il libère mes chevilles, tire mes cheveux.
- Debout ! Vite…
Il chuchote. Lui non plus n’est pas tranquille.
Empoignée, les mains dans le dos, je suis obligée de courir.
J’ai du mal à le suivre. Je trébuche sur les marches.
Peut être que je pousse des petits cris de souris.
Il me propulse dans la salle de bains, le dos contre un mur.
Enervé ? Inquiet ?
Brutal. Rapide.
Tout va très vite.
Mes poignets sont libérés, levés et fixés au dessus de ma tête.
Même pas pu les masser.
- Tu bouges pas…

Hébétée.
Aucun son ne sort de ma bouche ouverte.
Il sort et referme la porte.
Pas même un petit sourire complice et désolé.
Je n’y crois pas !

Tu bouges pas ! Tu bouges pas !
Ses paroles tournent en boucle dans ma tête.
Je suis sidérée.
C’est fou.
Comment pourrais je bouger ?
Je lève la tête pour évaluer ma situation.
Les menottes sont enchainées sur la barre blanche supérieure d’un sèche-serviettes.
Impossible de me tourner ou de m’asseoir.
Je peux seulement plier légèrement les jambes ou les bras, mais pas les deux en même temps.
La chainette émet son jingle métallique à chaque mouvement.
Je soupire.
Ali ! Ce n’était pas prévu ça !
Tu n’es plus le centre du monde.


Je baisse les yeux.
La serviette s’est ouverte sur mes cuisses.
Je remue mes fesses et mes hanches pour la remettre en place.
Je ne fais que l’ouvrir un peu plus. Cette fois ce n’est pas calculé.
Désemparée.
J’ai perdu tout contrôle et toute valeur.
Envie de crier, mais ce n’est pas prudent.
Au bord des larmes.
De colère ? D’impuissance ?
Les deux.

Cool ma poule ! dit souvent mon parrain.
Même pas drôle.
Un peu quand même.
Ca fait du bien un gentil petit sourire.
Je voudrais tant prendre des tonnes de joie.

Je respire lentement …Inspiration...Expiration….
Aspiration ? A la liberté, à la jouissance ?
Des échos de conversation détendue et joyeuse traversent la porte.
Grrrrr….
Délaissée, ignorée, méprisée.
Je n’existe pas. Je compte pour du beurre.

- Rrrrhhhaaa…
Sans le décider vraiment, je balance violemment mon pied dans le pare-douche qui fait un bruit d’enfer en rebondissant contre le mur.
Oh mon dieu, Alisson…Qu’as tu fait ?
Affolée.
Heureusement que rien n’est cassé.
Calmée.
Je regrette mon accès de fureur, mon excès de mauvaise humeur.
Il monte l’escalier à toute vitesse.
Qu’est ce que je vais prendre !
Crispée, sans défense, craintive comme une gamine fautive.

Il entre dans la salle de bains. Un ouragan.
Après un « ouf » de soulagement il me regarde en secouant la tête avec cet air dépité de reproche quasi paternel:
« Cette fille. Décidément ingérable…Qu’est ce que je vais faire d’elle ? »
Penaude, pour atténuer ma faute, je le culpabilise à mots feutrés.
- Il est encore là? Mais il va rester combien de temps?
(« tu pourrais t’occuper de moi, méchant ! »)
Un index en travers de ses lèvres, il me sourit.
- Chut… J'essaye de le faire partir le plus vite possible.
En attendant...

Cliiiiccc..cliiiccc
La punition.
Les bracelets resserrés pénètrent ma peau, pressent mes os.
Je grimace. Dés que je remue, j’ai mal. Je me plains.
- C’est trop serré.
J’ai envie de me gratter, de me moucher.
Je renifle.
Je pleurniche.
Il sort.
Quel drôle de jeu !
Pas fun du tout.












Chapitre 12

Quinze heures et quinze minutes

Je n’attends pas longtemps.
Il revient quelques secondes plus tard, une écharpe à la main.
Pour me bander les yeux ?
J’ouvre la bouche pour protester.
-Blleoouupppfffs
Il y enfonce un chiffon roulé en boule.
Qui sent la lessive. Qui remplit ma bouche. 
L’écharpe nouée solidement derrière ma nuque l’y enferme.
- Tu peux me dire pourquoi tu fais tout ce raffut? Tu veux que mon pote monte et te voie ?
Il pose une question à une fille bâillonnée. N’importe quoi !
- Mmmffff alau..onnn…
Je secoue la tête. Je veux recracher ce truc. Rien à faire.
Mes yeux l’engueulent.
Mes borborygmes l’insultent et le supplient.
C’est la première fois que je suis bâillonnée.
Horrible.…Terrifiant...
Privée de ma parole...mon arme préférée.

- uxxahii…aaliii…uxxx
Plus capable d’articuler le mot de passe libérateur « luxali »
Qu il ne veut pas l’entendre.
Son air est faussement navré… « je ne comprends pas ce que tu dis»
Il se moque de moi. Je suis sûre qu’il m’a comprise.
GRrrrrr

Je lui envoie mes pensées, des signaux.
Enlève moi ça de la bouche.
Si mon nez se bouchait, je pourrais m’étouffer
Ne me laisse pas.
Pitié.

Stress de malade.
Il caresse mon visage, insensible à ce que j’exprime.
Il me reluque de la tête aux pieds.
Sa langue tourne sur ses lèvres. Je suis une friandise.
Il s’en lèche les babines.
Un prédateur devant sa proie ?
Vexée. Indignée.

- Evite de refaire du bruit. Les menottes sont serrées au maximum, et il faudrait que j'invente une nouvelle punition si tu désobéis...
A tout à l’heure…

Je secoue la tête, proteste comme je peux.
Il me laisse avec mes peurs, mes douleurs, ma fureur.
Inventer une nouvelle punition ? Je rêve…
C’est lui qui devrait être puni.

Je m’apprête à hurler pour que ma colère transperce le bâillon, mais je me retiens in extremis.

A tout à l’heure ? Ca veut dire quoi ?
Et si son copain monte et qu’ils jouent avec moi ?
De quelle punition parle t ‘il ?
Je suis sûre qu’il la connaît déjà.


Ca craint.
Je ne peux que subir, attendre, trembler, espérer.
Le moindre geste me dénude un peu plus.
Mes jambes sont lourdes.
Je les soulève l’une après l’autre avec précaution pour les détendre.
Des émotions brouillonnes traversent mon cerveau et mon corps.
Excitation… Plaisir d’être liée…Impatience….Danger…?
Je grelotte malgré la tiédeur de la pièce.

Des bruits de pas, des paroles….
La porte du loft grince, puis claque.
Enfin !
Son visiteur est parti ?
Ou est ce un leurre pour me donner des faux espoirs ?
Et lui…est il parti aussi ?
Vont ils revenir en bande ?

Ma parano grandit avec les minutes qui passent.
Des pas dans l’escalier. Mon corps se contracte.
Je ferme les yeux.
J’appréhende la suite.
La porte s’ouvre.
J’ouvre les yeux.
















Chapitre 13

Seize heures

Je craignais le pire.
Il est seul.
La boule d’angoisse fond dans mon ventre.
Soulagée. Vidée.
J’ai eu si peur.

Il enlève mon bâillon. J’aspire tout l’air que je peux.
Le temps d’humecter ma bouche, c’est plus fort que moi :
Je me lâche …

- Tu m'as fait attendre exprès ! Je sais qu'il est parti de puis longtemps. Espèce de vicieux j'ai cru que tu m'avais laissée comme ça et que t'étais parti avec lui faire je sais pas quoi! Et puis, plus jamais tu me bâillonnes! Nan mais oh ç...
Je ne reconnais pas la voix criarde qui sort de ma gorge.
Ma fureur ne le touche pas.
Hyper calme.
Ca me désarçonne.
Il défait mes menottes sans dire un mot.
Je me sens conne.
Je voudrais qu’il réplique pour alimenter ma colère.
Rien !
Je n’ai pas le temps de masser mes poignets endoloris rayés de marques roses et rouges.
Il les remenotte.
Je me laisse faire quand il me fait pivoter, face au mur.
Je ne résiste pas quand les menottes sont fixées à la barre du haut.
Les pointes de mes seins durcissent au contact du métal contre lequel je suis plaquée les bras levés.
Je tords mon cou en arrière pour voir ce qu’il prépare.

- EHhhh !!!
Je ne m’attendais pas à ça.
Il a arraché d’un coup sec la serviette qui me couvrait encore un peu.
Un courant d’air léger souffle sur ma peau, entre mes cuisses.
Ou n’est ce qu’une illusion ?
- Je t'avais prévenue. Les menottes sont serrées au maximum. Il faut que j'invente une autre punition maintenant.

Je suis nue.
Si c’est ça ma punition ce n’est pas si terrible.
Ou a t’il inventé autre chose?

Le front contre le sèche-serviette, les yeux fermés, j’attends son bon vouloir…son mauvais vouloir ?
J’ignore ce qu’il prépare.
J’entends l’eau couler mais je ne vois pas rien malgré mes contorsions.
Veut il me laver ?
Curieusement, je n’ai plus peur. Presque détendue.
Attente exaspérante, mais tellement excitante.
Mon ventre est parcouru de spasmes chauds.

- SPlaasshhh… 
Un coup violent sur mes fesses stoppe mes rêves.
- Aie…
Je me cambre.
Il m’a frappée !
Je ne sais pas avec quoi, mais ça fait mal.
Je serre les dents, le corps collé au sèche-serviettes comme si je voulais m’y enfoncer, les fesses contractées dans l’attente du prochain coup, les doigts serrés sur la chainette des menottes.
- Aie….Aie…Je ne peux retenir les cris aigus qui sortent de ma poitrine à chaque nouvelle frappe…
C’est une serviette mouillée.
Ca fait trois coups…Où va t’il s’arrêter ?

Je respire difficilement. Comme si je faisais une course.
Essoufflée. Haletante.
Je n’aime pas particulièrement avoir mal, mais je suis prête à souffrir encore.
Je l’ai mérité. Je l’ai cherché

Me sentir aussi vulnérable est trippant.
Un bruit sourd sur le carrelage.
Il a jeté la serviette ? Oui …c’est fini.
- Hhhhaaaaarrr….
Un râle rauque de soulagement.
Une pointe de regret ?

Je retiens ma respiration.
Ses doigts tracent des lignes sur mes fesses humides.
Je frissonne, la tête renversée en arrière.
Caresse moi….Ohhhhouiii
Mon désir est si fort que j’ai l’impression de commander ses mains qui courent sur mes cuisses, mes seins, mes reins…
Je transpire.
Sa peau épouse la mienne.
Mon corps s’enflamme, mon ventre s’embrase.
Comme des chatouilles.
Je mouille.
Je ne sais pas si je crie ou si je chante.
Je suis dans un autre monde… Au cinquième ciel ?
Je plane dans des nuages de désirs.
Il m’embrasse dans le cou.
Je frémis, impatiente.
Prends moi, je suis prête.
Un bisou sur ma nuque annonciateur de jouissance…

Et soudain.
L’abandon, le néant.
Il s’écarte de moi sans un mot.
Il quitte la salle de bains.
Coup de théâtre sans éclat.
Anéantie.


- Ohhh..Non…Non..T’as pas le droit. …Salaud…Salaud… 
Je cogne ma tête contre les barres. Plusieurs fois. Tellement frustrée.
Il m’a menottée, dénudée, battue, bâillonnée, caressée, chauffée, excitée…Il a allumé tous mes sens.
Et il me laisse.
Je voudrais me caresser, me faire du bien, ranimer le brasier.
Je n’y arrive pas, malgré les frottements de ma chatte humide contre la barre chaude.
Ce n’est plus qu’un petit feu qui s’éteint progressivement dans une immense déception.

Te plains pas… tu avais peur d’un viol collectif.
Ouais mais maintenant je crains l’ennui…pire…l’indifférence.
Il va revenir…













Chapitre 14

Mais qu’est ce qu’il fait?
L’inquiétude chasse la frustration.
Au moins il est toujours dans le loft.
J’ai entendu ses pas pressés dévaler les marches, puis des bruits métalliques qui me font penser à des chaines.
Il fouille mon sac ? Pourquoi ?
Il remonte l’escalier.
Je me raidis.
Il entre.
Je n’ose pas tourner la tête.
Nue, humide, crispée, exposée, boudeuse, à sa merci.
Et lui qui se tait.

- Tu vas encore me punir?
Il me fallait briser ce silence pesant même pour dire n’importe quoi.
- Tu as fait quelque chose de mal?
Il répond n’importe quoi
- Non...
- Alors, pourquoi je devrais te punir? Non, je vais juste te dire ce que tu as à faire maintenant. Mais avant, je vais te fournir la tenue adéquate.
Adéquate ! Adéquate à quoi ? Ma nudité n’est plus adéquate ?
Perdue dans mes pensées, je réalise à peine qu’il me pelote, me détache et me fait pivoter vers lui.
Il récupère des objets sur le lavabo.
Dans sa main droite, la culotte et le soutif blancs que j’ai mis don sac.
Pas de problème. Je suis jolie aussi en sous vêtements.
Dans sa main gauche, une chaine et les menottes des chevilles.
Ok..Je vois..Comme une prisonnière dans les films américains.
- Enfile ça. Il me tend mes sous-vêtements.
Un coup d’œil sur mes poignets striés, un haussement d’épaules résigné.
J’ajuste ma culotte et mon soutien gorge, petite fille timide et apeurée qui se balance, hésitante, d’un pied sur l’autre en se tordant les mains, prête à sucer son pouce.
Tu as passé l’âge, Ali !
Je me ressaisis.
Ca fait bizarre d’être en sous vêtements.

Il s’agenouille devant moi, son souffle effleure mes cuisses.
Il serre très fort des bracelets froids sur mes chevilles, puis d’autres sur mes poignets…
- Aie….
Il relie le tout avec la chaine. Mes bras sont tendus vers le bas, mes mains sur ma culotte.

- Bien, maintenant que tu es prête, tu vas nettoyer la salle de bain. A cause de toi, j'ai mis de l'eau partout en préparant ta punition. Tu as deux minutes. S'il reste de l'eau par terre, je te punirai à nouveau.
Il est gonflé ! Quelle mauvaise foi !
C’est perdu d’avance. Je le sais. Il le sait.
Je n’y suis pour rien si le sol est trempé.
Mais que puis je faire ?
Lui tirer la langue ? J’ai failli le faire.
Le défier, refuser ? Et aggraver ma punition déjà inévitable.

Tu as accepté la journée de servitude Alisson…
Joue la servante, servile et obéissante.
Ca peut l’exciter.


J’ai du mal à m’agenouiller et à me mettre à quatre pattes.
Utiliser l’éponge est un défi. Même pas de seau où l’essorer.
Essuyer est une mission impossible.
Je fais mine d’essayer. C’est ridiculement inefficace.
J’asperge involontairement mes cuisses, mon ventre.
Je glisse sur mes genoux.
Je sens son regard et ses pensées sur mon corps.
Bande t’il ?
J’accentue discrètement le tortillement de mes fesses.
Chipie !
Bah…je sais ce qui les attend…
- Oups… !
Saisie par la taille, soulevée, manipulée.
Il est derrière moi.
- Sppllassshhh ! Il me fouette à nouveau. Trois fois. Plus forts.
- Houmm ....Je gémis…Trois fois. Ca brûle.
Il arrête. Je reprends mon souffle, appuyée sur mes avant-bras.
Je vais avoir des marques et du mal à m’asseoir.
Tu ne t’attendais pas à ça ?
Bah, pas vraiment.
Tu t’attendais à quoi alors ? Je ne sais pas trop… Des frissons…


- Allez viens, il est temps de redescendre.
Comme si j’avais demandé à monter, à être mise nue, à être allumée, puis éteinte, puis fouettée….
Enchainée comme une criminelle.
Je fais attention en descendant les marches.
Tu regrettes ton défi ?
Euh…Non…Pas vraiment….Pas encore…C’est troublant.
Il me bouscule, tape sur mes fesses pour me faire accélérer.
Il veut quoi au juste ?
Que je tombe ?
Me voir soumise ?
Ok Ok…je vais lui faire ce plaisir et baisser la tête…. …mais bon !

Si il n’y a que ça pour qu’il se sente le mâle supérieur…

Dans le salon, je lève les yeux.
Oh non !
Une chaine pend de la mezzanine.
- Je vais avoir droit à la suspension encore?
- Oui.
- T'as pas peur de me faire à nouveau mal ?
Les menottes coulissent douloureusement sur mes poignets.
Mes yeux dans les siens lui expriment ma peine, ma quête de compassion.
Puis, d’un coup…
Sa bouche écrase mes lèvres, ouvre ma bouche.
Sa langue trouve ma langue, l’enroule, joue avec elle.
Nos salives se mêlent dans des bruits de sussions.
Nos têtes soudées balancent dans tous les sens.
Quel baiser ! Enfin de la tendresse.
Il se colle à moi, me fait reculer.
Les menottes de mes poignets libérés tombent bruyamment sur mes pieds attachés.
Je voudrais enserrer sa taille dans mes jambes.
Je ne peux que mettre mes mains autour de son cou.
Il me repousse.

Encore un râteau. Encore une frustration.
Il me montre une autre paire de menottes.
Il ne pense qu’à m’attacher, à me détacher, à me rattacher…
Qu’est ce qu’il cherche au juste ?
Est ce qu’il pense à moi ? A mon plaisir ?

Moi même je ne sais plus ce que je désire.

- Tu ne veux pas t'arrêter hein...
Il me rattache, c’est sa réponse
Suspendue au bout d’une chaine par des bracelets qui blessent mes poignets, sur la pointe des pieds, les chevilles enchainées, incapable de bouger, à sa merci totale.

- Et si on parlait un peu maintenant?
Il s’est assis dans son fauteuil et me regarde avec un air tranquille
Il est sûr de lui, limite ironique.
Comme un tortionnaire de cinéma qui fait savoir à sa prisonnière qu’il a les moyens de la faire parler.
Va t’il me torturer ? Pour me faire avouer quoi ?


Je n’ai pas eu de question précise.
Je ne réponds pas. Je ne le regarde pas.
Visage figé.
Respiration accélérée que j’essaye de maitriser.
Pression folle que je tente de cacher.
Pour combien de temps ?

Ca bout trop fort en moi.
Je flippe un max….


Seize heures et cinquante minutes.

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caroline
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Ce que je déteste : l'obscénité, la vulgarité, la minoration de la femme
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Re: le tournage d'Alisson

Message par caroline »

« Eh Caro ! Tu recommences à écrire sur JDL..? »
Voilà ce que je viens de lire sur un mail remontant à une quinzaine de jours.
« C’est quoi ce truc ? » me suis je interrogée.

Alors je suis venue ici par curiosité et je me suis souvenue:

Dans une autre vie, j’écrivais des histoires parfois fleuves et toujours remplies de ligotages.
Jusqu’à ce jour exquis où j’ai appris que j’attendais un bébé.

Dans ma nouvelle vie, j’avais oublié aussi qu’il y a longtemps j’avais, à sa demande, envoyé à Alias tous les brouillons que j’avais écrits avant la merveilleuse nouvelle.
« Fais en ce que tu en veux » lui avais je dit. Il les a publiés. C'est sa décision. :calin:

Vous savez quoi ?
J’ai tout lu…comme une découverte.
Et ....
J’ai kiffé ce que j’ai lu, même si j’étais « détachée » :langue: , comme si c’était une autre fille qui avait écrit ça.
Je me suis dit « elle écrit bien, mais elle est trop décalée sur le forum actuel….où personne n’a commenté les publications d’Alias.»
La surprise, c’est que ce désert ne m' a pas affectée.
Au contraire, il m’a fait sourire.

J’ai vraiment changé ! :)

caroline

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Re: le tournage d'Alisson

Message par beaugosse »

Salut Caro, ça fait plaisir de te retrouver, on pensait que tu nous avais quittés pour de bon, en tout cas chapeau pour ton histoire ! :biere:

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caroline
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Re: le tournage d'Alisson

Message par caroline »

Non, je ne vais pas la continuer...pas la finir.. :(
C'est la seule non achevée.
C'était trop génial de l'écrire à 4 mains avec alias.... :bravo:
Il décrivait et moi je ressentais...

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elias_
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Re: le tournage d'Alisson

Message par elias_ »

Malgré la qualité de tout les écrits ici, je pense que c est mon histoire favorite !

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