Fantaisie fantasmatique (histoire inédite d'Anne)

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Bouya2

Fantaisie fantasmatique (histoire inédite d'Anne)

Message par Bouya2 »

Voici l'histoire d'Anne du jour. J'ai plusieurs choses à préciser à propos de son sujet.
Déjà, c'est une histoire inédite. Elle n'a jamais été publiée jusqu'à aujourd'hui.
Ensuite, c'est l'histoire sans chapitres la plus longue qu'Anne ait écrite. Sur un document Word, elle prend 10 pages !
Et enfin, malgré sa taille, cette histoire n'est pas achevée. Sa fin n'a jamais été écrite.
Ah, au fait, ça m'a pris 20 minutes pour refaire la mise-en-page de l'histoire pour la transposer sur le forum.
Bonne lecture !

Fantaisie fantasmatique – 2011/03/13

Nous avons été invités, mon copain et moi, à participer à un jeu amusant le week-end dernier. Paniquant aussi mais c'était le but.
Il s'agissait d'un jeu de rôle imaginé par un de ses amis qui l'avait invité dans une grosse villa de la région de Namur. Deux autres filles étaient invitées, que je ne connaissais pas. Mais il m'a semblé évident, quand j'ai vu les autres, que nos mensurations n'étaient pas étrangères à la sélection. Il fallait des nanas sportives aimant le jeu et l'adrénaline.
- Donc, si je compte bien, il y aura les deux autres filles, ton copain, nous deux… cela fait cinq.
- Oui. Plus les propriétaires et peut-être l'un ou l'autre membre du personnel. Je ne connais pas cet endroit.
Nous retrouvons les autres à la gare, comme convenu. Les deux filles sont là. Nous faisons connaissance et embarquons dans la voiture.
Lætitia est une jolie black de 22 ans très sportive aux cheveux courts organisés en boucles folles. Son sourire éclatant rend magique sa voix cristalline. Svelte, ses jambes sont longues et fuselées. Elle mesure 1m70 et fait du 90D comme moi sauf que je mesure presque 1m80. Sa peau est plutôt cuivrée que foncée. Moi, je suis blonde aux longs cheveux et aux yeux verts. Je me suis déjà décrite dans les autres histoires. Et Sophie, 24 ans, est une superbe blonde aux magnifiques cheveux courts organisés en bouclettes à l'apparence désordonnée. Ses yeux bleus clairs ressortent sur son teint halé. Elle doit mesurer 1m75 environ et a de longues jambes. Elle est svelte mais à l'œil, sa poitrine doit être du 95. Elle a l'allure d'une vraie sportive.
Très sexy, Lætitia porte une étroite minijupe de cuir noir légèrement fendue sur les côtés avec d'une jolie ceinture dorée et un chemisier satiné noir. Elle a négligemment laissé les premiers boutons ouverts mettant sa généreuse poitrine très en valeur. Elle chausse des bottes blanches serrantes à talons aiguilles.
Pour sa part, Sophie a opté pour une mini robe claire, à volants et courtes manches bouffantes ornée de petites fleurs. C'est une robe claire qui présente l'ambiguïté d'être à la fois particulièrement sexy et très "innocente ingénue". Elle ne couvre que le tiers de la cuisse, et de plus elle est profondément décolletée. La jeune femme chausse de petits escarpins à talons aiguilles.
Et de mon côté, j'ai choisi de m'habiller de cuir sombre. Mon copain trouvait que la jupe que je portais la veille était trop courte, que tous les mecs ne regardaient que mes cuisses, et que je devrais m'habiller différemment aujourd'hui… mais j'avoue avoir un côté contrariant. Cette jupe faisait 35 centimètres et il est vrai que c'est déjà très court. Il ne fallait pas m'en dire plus pour que je choisisse celle-ci encore plus courte. Elle est faite d'un cuir très fin, moulante et jolie comme tout, mais c'est vraiment la plus courte de toute ma garde robe. C'est un modèle de 27 centimètres et ce n'est pas une taille basse ! Cela a fait un choc à mon copain quand il m'a vue ! La veste de cuir que je porte ouverte descend à peine moins bas que la jupe. Je porte une sorte de tee-shirt blanc très moulant fait d'un fin tissu synthétique très élastique et d'aspect satiné, qui fait ressortir mes formes aussi nettement que si j'étais nue.
Chemin faisant, mon copain en profite pour nous expliquer le contexte. Nous sommes supposés être dans une sorte d'auberge bizarre où se réunit une secte aux rites sulfureux. Nous devons naturellement à bien être sur nos gardes car il se passe souvent de drôles de choses dans le coin. On entend des cris la nuit et des gens disparaissent parfois mystérieusement. On parlerait même de traite des banches… Bref, cela campe l'ambiance. Les propriétaires de l'endroit où nous nous rendons sont un couple de pratiquants de bondage. C'est comme cela que l'ami de mon copain a fait leur connaissance.
La villa est isolée, et de plus, il faut faire un trajet assez long dans une propriété arborée d'aspect plutôt sauvage. Je dirais que la villa se trouve à 500 mètres de la route, mais elle en est totalement invisible. Le mot "villa" est abusif, la bâtisse est imposante : trois étages, sombre d'aspect, elle doit avoir plus d'un siècle. Deux grands dobermans noirs viennent immédiatement aboyer près de la voiture alors que nous ne sommes pas encore arrêtés. Nous échangeons un regard un peu inquiet. Moi, je refuse de descendre avec ces monstres dehors. Lætitia et Sophie sont d'accord.
Nous entendons un cou de sifflet et les deux chiens se taisent et s'en vont immédiatement. Une splendide asiatique vient nous accueillir aussitôt rejointe par un homme d'une cinquantaine d'années aux cheveux gris, habillé comme un majordome. La tenue de l'homme m'étonne.
- N'ayez pas peur. Vous pouvez descendre. Les chiens sont impressionnants mais ils ne sont pas méchants. Dit l'asiatique.
Elle peut avoir 30 ans et s'appelle Stéphanie. Ses formes très féminines sont mises en valeur par son pantalon satiné noir à taille basse aussi moulant qu'une seconde peau. De nombreux boutons dorés ferment son court gilet décolleté sans manches. Je dirais que sa poitrine correspond à un joli 85C, ce qui est rare chez les asiatiques. A l'œil, je dirais 1m70 et 50Kg. A voir à quel point ce gilet est moulant, il semble fait du même tissu que le pantalon. A mieux y regarder, je crois que ces boutons sont une sorte de trompe l'œil et que le matériau est du spandex satiné. Les splendides bottes de cuir noir à talons aiguilles qu'elle chausse sont serrantes et lui arrivent aux genoux. Je note qu'elle se tient très droite, ce qui fait ressortir sa poitrine. Son pas est décidé et ses talons martèlent le sol pendant qu'elle nous guide. Elle a noué ses cheveux noirs en une queue de cheval en point d'interrogation ondulant jusqu'à ses coudes. Ses magnifiques grands yeux marrons, très légèrement bridés, lui donnent un regard quasi hypnotique. Elle s'exprime aisément mais avec une charmante pointe d'accent exotique. A voir la manière dont elle se déplace, la jeune femme est manifestement très sportive.
Le majordome s'avère être le propriétaire de l'endroit et Stéphanie, son épouse, a la fonction de satisfaire nos désirs.
Stéphanie nous montre nos chambres. Mon copain et moi en occuperons une, et une seconde est attribuée à Sophie et Lætitia. Notre chambre est grande et le mobilier est ancien. Un magnifique grand lit à baldaquin se trouve contre le mur. Un splendide tapis épais recouvre un parquet ancien. Nous échangeons un regard, mon copain et moi. Il est clair que nous n'allons pas nous ennuyer ici ! La chambre des filles est juste à côté. Un grand lit simple se trouve de chaque côté de la pièce. Un petit salon trône à droite en entrant et un petit bureau prend la lumière près de la fenêtre.
Nous y déposons nos valises, puis Stéphanie nous fait visiter l'endroit.
La chambre du garçon qui doit encore arriver se trouve à l'étage supérieur. Elle est sombre, mais le mobilier est très joli. Il a droit à un lit ancien est très moelleux.
De retour à notre étage, elle désigne une porte comme étant celle de sa chambre. Sa garde robe est entre ouverte et je repère un bâillon boule rouge vif pendu à l'intérieur. Juste avant qu'elle ne ferme l'armoire, je reconnais des cordes rangées juste à côté. Brusquement, tandis que Stéphanie nous montre les splendides moulures du plafond, je regarde l'asiatique.
- On dirait que vous avez êtes préparée à des soirées mouvementées, dis-je en désignant l'armoire.
- C'est parfois utile, dit-elle. En Asie, c'est très fréquent, vous savez.
- Oui, l'asiatique est très soumise, c'est un fait connu. Dit Alain.
- Nous ne sommes pas toutes soumises, répond-elle avec un sourire. Avec un peu d'application j'arriverais peut-être même à faire quelques jolis nœuds.
- Allons donc.
Elle s'approche de lui et sourit, sensuelle.
- Si vous n'êtes pas sage, je vous ferai peut-être une démonstration.
La visite et les présentations s'achèvent. Mon copain est parti chercher son ami. Ils ont projeté de manger un morceau en ville et de revenir ensuite nous rejoindre.
Vers 20 heures, Sophie se rend dans le salon au rez-de-chaussée pour voir la collection de vidéos, et je suis Lætitia dans sa chambre où nous discutons chiffons. La belle black saisit promptement quelque chose dans sa valise et disparaît dans la salle de bains en me demandant d'attendre. Quelques instants plus tard, elle réapparaît fièrement vêtue d'un petit bikini de latex doré.
- Ça rend les mecs complètement fous, dit-elle en souriant.
- Pin-up ! Tu verrais si j'étais un homme.
- Que ferais-tu ? Dit-elle en se collant ingénument à moi, les bras derrière le dos, sa poitrine contre la mienne.
Nous rions et je la laisse à son rangement.
Nous savions que le jeu était lancé, aussi m'étais-je enfermée dans ma chambre. C'est que, seule dans la chambre, mon homme étant parti, je me méfie. J'avais mis la TV et rêvais un peu, allongée sur le lit.
J'entendais légèrement la TV de Lætitia à travers le mur. Des grognements entrecoupés de petits jappements étaient audibles avec un fond musical et des voix. Elle regarde manifestement le documentaire animalier.
Un regard à la ronde. Il faut bien admettre que le mobilier en bois ancien crée une atmosphère de château hanté. On se croirait revenus deux bons siècles dans le passé. Mes hauts talons qui cliquettent sur le parquet entre les tapis donne la touche féminine dans la pièce. Je me vois dans le miroir de la commode. Un autre grand miroir se trouve au mur face au lit. La seule fenêtre est très petite et masquée par d'épaisses tentures de velours foncé. Toute la pièce est foncée d'ailleurs, le mobilier comme les décorations. J'entends la lourde porte de la chambre de Lætitia se fermer. Le bruit de fond de sa TV toujours en marche reste audible.
Dans cette atmosphère de film d'horreur, je dois avouer que je me sens plus trop à l'aise. Prête à parier que c'est pareil pour Lætitia, je décide d'aller lui tenir compagnie. Je me dirige en souriant vers la porte, à la pensée que si mon copain tarde trop, nous pourrions partager le même lit.
Passant devant le miroir proche de la porte, je me vois et songe que ma tenue n'est pas adaptée à l'atmosphère d'époque dégagée par la bâtisse. La tenue moulante que j'arbore et ma jupe de cuir ultra courte serait plutôt sortie d'un épisode de "chapeau melon et bottes de cuir".
Je tourne la clé dans la serrure et la porte s'ouvre sur le majordome impassible qui passe justement dans le couloir et porte avec ses gants blancs un plateau métallique couvert d'une cloche. Je ris intérieurement en pensant qu'il semble aussi être sorti d'un épisode de la série. Je m'arrête devant la porte de Lætitia et je frappe. N'obtenant pas de réponse, j'actionne la poignée et comme la porte s'ouvre, j'entends une voix grave. - N'entrez pas là, Mademoiselle. Votre amie est sortie. Je tourne la tête. C'est le majordome qui s'était retourné pour me prévenir.
- Oh, merci… Je vais éteindre sa TV.
- Laissez cela, Mademoiselle, je vais m'en occuper.
Mais c'est trop tard, j'ai poussé la porte et entre dans la chambre. Il fait sombre, seule la petite lampe murale étant restée allumée. Mes yeux s'habituent graduellement à l'obscurité et je constate avec étonnement que la TV est éteinte. Je fais un pas en parcourant la pièce du regard. Un mouvement attire mon attention et stupéfaite, je découvre subitement Lætitia à mes pieds, toujours vêtue de son minuscule bikini en latex et des ses petits escarpins à talons aiguilles, assise au beau milieu de sa chambre, se tortillant silencieusement sur le tapis. Elle a été ligotée très solidement et avec beaucoup de minutie. L'énorme bâillon boule blanc qui la rend muette est tellement enfoncé dans sa bouche qu'il y disparaît presque totalement. Les cordes sont terriblement serrées et la tension due à la position de ses bras met son petit soutien-gorge à rude épreuve. Je note qu'elle n'est pas parvenue à se lever malgré tous ses efforts. On n'a pas lésiné sur les cordes pour l'immobiliser la belle black. Ses jambes ont été soigneusement attachées et de plus ses bras sont fermement maintenus contre son corps par des cordes blanches étroitement serrées à la taille et sous ses seins. La coupe de son bikini est effectivement des plus provocantes. Son soutien est très tendu et peine à contenir sa poitrine mais le matériau semble élastique. Les bretelles sont très fines et la coupe échancrée. Le petit slip, également très serré, est fixé par un petit lacet élastique.
La belle est en sueur et toute échevelée. Cela doit faire un moment qu'elle lutte en vain contre ses liens. Je comprends que les bruits étaient les tentatives de Lætitia pour appeler et non le documentaire. Me voyant, elle souffle et se tortille de plus belle. Elle secoue vigoureusement la tête mais sans arriver à articuler quoi que ce soit. C'est incroyable. Elle a été surprise, bâillonnée et soigneusement ligotée alors que je me trouvais dans la chambre voisine. Elle a du se débattre comme une furie et je n'ai pourtant rien remarqué ! Quelqu'un ici a drôlement le truc pour réduire une nana au silence et la ficeler complètement sans bruit. A peine revenue de ma surprise, je me précipite vers elle. Je dois la libérer de ces liens et savoir ce qui se passe.
Soudain, une brusque poussée me fait tomber à plat ventre sur le lit. Mon ravisseur est aussitôt à califourchon sur mon dos et pèse de tout son poids, coinçant mes bras contre mon corps. Avant que je ne sois revenue de ma surprise un énorme bâillon boule est profondément enfoncé dans ma bouche et il est déjà occupé à boucler soigneusement la sangle. Il enfonce rudement ma tête dans l'oreiller de manière à pouvoir serrer le bâillon aussi étroitement que possible.
Je commence seulement à m'agiter et à résister mais c'est trop tard. Je n'ai pas même poussé un seul cri. Pas eu le temps ! Trop surprise. Mes jambes s'agitent frénétiquement mais je suis écrasée sous son poids. Il attrape mes bras et passe une corde autour. Tendant ce lien, il rapproche doucement mes coudes. Mais il est fou ce type ! Sans relâcher son étreinte, et malgré ma résistance farouche, il attache mes coudes ensemble et passe la corde autour de ma poitrine au-dessus de mes seins. C'est sûr, cette corde ne glissera pas.
Il recule un peu et s'assied sur mes cuisses et saisit mes poignets. Je secoue la tête en poussant des couinements étouffés. Je prends alors conscience que mon ravisseur n'est autre que le majordome ! Il m'attache soigneusement les poignets ensemble, en prenant son temps. Je ne peux rien faire du tout. Précautionneux, il termine le lien en faisant le nœud entre mes coudes, totalement hors d'atteinte.
Puis il se lève un instant et capture au vol une de mes chevilles, puis l'autre. Il les croise et entreprend de les attacher très rigoureusement en serrant étroitement le lien. Il procède sans un mot. On n'entend que mes grognements étouffés en plus des grincements du sommier malmené par notre lutte.
Ce n'est pas possible, le souffle court, affolée je comprends qu'il est en train de me capturer sans bruit et sans effort apparent. Sur le temps de faire ce constat il a déjà attaché mes jambes sous les genoux et termine le nœud d'une traction sèche.
Il fait ensuite de même au-dessus des genoux et je ne peux que constater ma totale impuissance. Il me happe de ses mains puissantes, et me met debout face à lui. Il me fait tourner comme un jouet et inspecte son œuvre.
- Parfait, murmure-il pour lui-même. Et d'une brusque bourrade me fait tomber sur le lit.
Paniquée, croyant tomber par terre, j'ai hurlé et ai tenté de me rattraper, mais le cri a été totalement étouffé et je suis tombée silencieusement comme une masse, rebondissant lourdement sur le matelas.
Il reprend son plateau et les liens restants, m'adresse un large sourire et quitte la pièce en m'abandonnant là ! Hébétée, incrédule, je me tortille un moment sur le lit. J'entends alors la voix de mon copain dans le couloir au moment où le majordome va fermer la porte. J'essaie de hurler mais sans pouvoir produire le moindre son. Le majordome lui répond.
- Non Monsieur, les demoiselles sont sorties. Mais elles ne devraient plus tarder maintenant.
- Bien, si vous les voyez, appelez-nous.
- Certainement Monsieur.
Le temps de reprendre un peu mes esprits et je finis par m'asseoir sur le lit. Je tente d'appeler et de remuer, mais l'énorme bâillon emplit complètement ma bouche et est serré au dernier degré. Il m'a vraiment garrottée avec une rigueur implacable. Chaque lien est d'une efficacité invraisemblable. Je ne peux presque plus bouger ! Lætitia me perd rien de ma lutte, elle-même occupée à tenter sans succès de se déplacer sur le sol.
Le matelas est fort moelleux et j'y enfonce profondément, ce qui rend mes mouvements encore plus difficiles. Finalement, assise sur le bord du lit, je constate que mes reptations on complètement retroussé ma jupe déjà très courte. De plus je bave abondamment et je suis toute échevelée. Mon image dans le miroir est écarlate et ma poitrine se soulève au rythme de ma respiration haletante.
Mais que veut ce type ? Il ne participe pourtant pas à notre jeu. Un jeu de rôle n'est pas forcément de bondage. Je suis réellement effrayée à présent. Personne n'est au courant de notre situation.
A la troisième tentative, j'arrive enfin à me mettre debout. Difficile de conserver son équilibre quand on est aussi strictement ligotée. Je sautille de mon mieux vers la porte. A chaque bond je vois sauter ma poitrine, mais du même coup ma jupe commence à se remettre en place. Je commence prudemment à sautiller lentement vers Lætitia. Si je tombais je ne pourrais probablement pas me relever seule. Il faut qu'elle me libère avant le retour du majordome.
Soudain, des mains puissantes me saisissent. Je suis soulevée du sol et jetée comme un sac sur le lit de Lætitia. C'est le majordome qui est revenu. Il ferme prestement la porte et revient inspecter les liens de Lætitia. Il contrôle son bâillon. Elle roule des yeux de biche affolée. Je note qu'elle bave aussi abondamment que moi.
- Parfait ! Dit-il dans un souffle, comme pour lui-même.
Il se détourne de Lætitia et se penche sur moi.
- Celle-ci doit être mieux préparée, constate-t-il à voix basse.
Il fait glisser ma jupe et me l'enlève rapidement. Puis il détache mes bras tout en les coinçant fermement, et sans me laisser la moindre opportunité de lui échapper, il m'enlève mon teeshirt. Je ne porte plus qu'un minuscule slip satiné. Il contemple ma poitrine un instant avant de me rouler sur le ventre et de m'attacher à nouveau les poignets derrière le dos. Mais je constate alarmée que cette fois-ci, il me ligote bien plus méticuleusement. Il attache mes poignets à ma taille, et mes coudes au mon torse. Il passe plusieurs tours de corde au-dessus et au-dessous de mes seins nus alternativement et termine en passant entre eux selon un motif croisé. Chaque corde rend le ligotage plus rigoureux. Je suis quasiment nue aux mains de cet inconnu qui me manipule comme un vulgaire gibier. La scène m'est réfléchie dans un grand miroir face au lit, et impuissante, j'assiste à mon ligotage réduite au rôle de simple spectatrice.
Il m'a assise sur le lit, penchée en avant et il entreprend de m'attacher les coudes ensemble. Je vois Lætitia assise devant moi, qui assiste médusée à mon ligotage, aussi impuissante que moi.
C'est très serré et il prend tout son temps pour m'attacher également les bras au-dessus puis au-dessous des coudes. A présent mes coudes sont joints !
- Voilà qui est mieux, dit-il tout bas. Voyons cela.
Il me laisse soudainement tomber en arrière et je me trouve appuyée contre lui. Il passe un bras de chaque côté de mon corps et il soupèse mes seins à pleines mains. Je me crispe en poussant une exclamation étouffée.
- Ha ha ! s'esclaffe-t-il à mon sursaut.
Il continue de tâter en connaisseur.
- Fermes, très bonne consistance ! Fort jolie poitrine, mademoiselle !
Je m'agite et grogne sourdement en penchant la tête comme si je pouvais le mordre.
- Oooooh ! Vous êtes une petite sauvage, mais j'ai de quoi vous dompter.
Il se retire et m'allonge sur le lit. Il attache une corde à mes chevilles, et d'une traction me met en hogtie. Il passe la corde entre mes poignets et la tend graduellement. Impuissante je sens mes jambes se plier de plus en plus jusqu'au moment où je sens mes talons du bout des doigts. Une dernière traction et je ne peux vraiment plus remuer. Il remonte le but de corde restant jusqu'à mes coudes et y fait un nœud très serré.
Et comme si cela ne suffisait pas, il utilise une nouvelle corde pour enserrer mes chevilles et mes cuisses. Il fait plusieurs tours collant littéralement mes pieds à mes fesses.
- Voilà, dit-il. Vous ne devriez plus trop bouger…
Il me roule sur le flanc, m'exposant totalement, et caresse les pointes de mes seins.
- … ni trop parler je crois, ajoute-t-il en souriant.
Ce qui devait être un hurlement strident est étouffé par le bâillon et se mue en une furtive série de gloussements sourds.
- Parfait, murmure-t-il en se levant.
Il se dirige vers Lætitia qui a assisté avec effarement à mon déshabillage et au ligotage extrême qui a suivi.
- A votre tour à présent.
Je me tortille sur le lit pendant que j'entends Lætitia pousser des gloussements étouffés. Plusieurs tentatives me sont nécessaires avant de parvenir à me rouler sur le ventre. Il manipule la jeune femme comme un fétu mais je ne vois rien car il est entre nous. Bientôt il se relève. Je découvre qu'il a ligoté Lætitia très exactement de la même manière que moi. C'est ultra tendu et les chevilles sont également attachées à ses cuisses. Le majordome empoigne la jeune femme aussi facilement que s'il s'agissait d'une vulgaire poupée, et va la déposer sur l'autre lit.
Lætitia s'agite et secoue frénétiquement la tête et les pieds, elle roule légèrement sur elle-même mais c'est tout ce qu'elle peut faire. Elle est magnifique ! Ce minuscule bikini doré trop tendu et ces cordes blanches tendues sur sa peau cuivrée ! Et ce bâillon profondément enfoncé dans sa bouche grande ouverte la fait baver sur le tapis. Ses yeux lancent des éclairs.
Un bruit attire mon attention. La porte vient de s'ouvrir laissant entrer Stéphanie. Elle affiche un large sourire. Elle est habillée tout différemment à présent. Cette fois, elle porte une étroite jupe de cuir fin, moulante, qui lui arrive au-dessus du genou, tenue par une large ceinture de cuir noir à grande boucle dorée, et un chemisier très moulant blanc à dentelles dont la boutonnière est tendue par sa forte poitrine. Ses bottes sont en cuir et dotées de talons aiguilles
- Bonsoir mesdemoiselles, je viens faire un peu de baby-sitting, annonce-t-elle d'une voix suave.
Elle marche lentement et s'assied confortablement près de moi, sur le lit, en croisant lentement les jambes. Après avoir contemplé un instant la lutte silencieuse de Laetitia, elle s'adresse à son mari.
- J'ai mis les garçons au lit, chacun dans sa chambre, dit-elle.
- Pas de problème ?
- Pas le moindre, ils n'y ont rien compris. Je n'ai pris aucun risque, on ne les entendra pas de sitôt. Je me suis bien appliquée en ficelant ces deux colis, c'est vraiment du solide. Ils ont bien tenté de résister mais j'ai procédé comme toi avec les filles, ils n'ont pas émis un seul son.
- Parfait ! Mais où est la troisième ?
- En bas, au salon.
- Bien… je vais aller l'inviter.
Il ramasse quelques cordes et un bâillon boule qu'il glisse dans ses poches, et il quitte la chambre en silence.
Stéphanie revient vers moi et me roule sur le lit. Sur le flanc gauche, puis sur le droit.
- J'aurais été très surprise de vous trouver libres, mes chéries. Mon mari aime bien jouer avec nos pensionnaires féminines quand elles sont mignonnes. Moi, je me contente de tenir les mâles éloignés pendant ce temps.
Elle passe la main sur ma joue et caresse pensivement mon bâillon du doigt. Puis elle approche son visage à quelques centimètres du mien et dit tout bas :
- J'ai pris le temps de bien faire les choses avec votre compagnon. Très mignon. Il était nu quand je l'ai surpris. A présent, il est bâillonné aussi soigneusement que vous. C'est ce que j'ai fait en premier. Par contre, il est ligoté plus rigoureusement encore. J'ai mis beaucoup d'énergie à tendre fermement tous ses liens et j'ai pris plaisir à serrer chaque nœud très minutieusement. Je l'ai laissé se débrouiller sur son lit et il essaye de remuer et d'appeler. Comme cela, il a eu sa démonstration…
Je la regarde avec stupéfaction.
- Voyez plutôt… ajoute-t-elle en sortant un petit appareil photo numérique.
Elle presse quelques touches et me montre sur l'écran une succession de photos de mon copain. Il apparaît normal et souriant sur la première, mais sur les suivantes on le voit totalement nu, complètement ligoté et bâillonné, occupé à se tortiller sur le lit défait. On le voit dans un hogtie extraordinairement serré, lutant énergiquement contre l'énorme bâillon boule impitoyablement serré qui lui emplit la bouche.
Elle a pris des photos sous différents angles, et je note l'excitation manifeste du garçon. Elle me fait un large sourire.
- Bien membré, ce garçon ! Juste quelques petites caresses et le voilà avec une magnifique érection !
Je la regarde ranger son appareil.
- J'ai fait pareil avec l'autre garçon. Sauf que lui, j'ai du le déshabiller. Ce n'était pas un problème, aucun des deux ne connaît quoi que ce soit aux arts martiaux.
Elle nous regarde en souriant.
- Pas la peine d'essayer de me répondre, vous êtes trop solidement bâillonnées pour cela.
Elle s'allonge sur le lit. Elle appuie sa tête sur les paumes de ses mains et balance lentement les pieds.
- Je vous avais dit qu'il avait été catcheur ? Minaude-t-elle en souriant. Il n'a pas son pareil pour ligoter rapidement et solidement une nana, et vous admettrez qu'il sait faire des nœuds drôlement efficaces. Il faut dire qu'il a l'habitude.
Elle se lève et marche dans la pièce. Elle s'arrête près de Lætitia, solidement campée sur ses jambes et la regarde se tortiller. Elle se penche et passe délicatement l'index sur les bretelles du soutien-gorge de la belle black.
- Ce bikini vous met magnifiquement en valeur, commente-t-elle calmement de sa voix enjôleuse.
Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvre et Sophie est brusquement poussée à l'intérieur. Le majordome la suit, hilare. La jeune femme est rouge et toute ébouriffée, le souffle court.
- Voilà, j'ai du user de toute ma persuasion pour qu'elle se mette à l'aise. Mais finalement… il faut bien dire que cela valait la peine !
Il lance la petite robe que portait Sophie comme un vulgaire chiffon qui vient atterrir sur le lit, à côté de moi.
- Je lui ai confisqué cela.
- Ooooh ! Elle est magnifique ! S'exclame l'asiatique en contemplant Sophie.
Sophie est nue à part son minuscule string et ses jolis souliers à talons aiguilles. Ses bras sont solidement maintenus derrière son dos par des cordes étroitement serrées et l'énorme bâillon boule profondément enfoncé et qui lui déforme la bouche muselle parfaitement la belle. Ses bras sont également rigoureusement maintenus contre sa taille par plusieurs tours de jolie corde blanche organisés comme une ceinture. D'autres cordes, manifestement étroitement serrées, ont été méthodiquement ajustées juste dessus et dessous sa poitrine, forçant les seins de la malheureuse à ressortir. De plus, j'observe qu'une corde minutieusement tendue est croisée plusieurs fois exactement entre ses splendides seins nus, les séparant de la manière la plus provocante.
- gmmmghmhf… ghhmmgf… gmrghh…
La tentative de Sophie crier se traduit par une ridicule série de petits gargouillements étouffés tandis qu'elle gesticule avec énergie en tentant de donner des coups de pieds à la ronde. Le cliquetis de ses talons aiguilles sur le sol produit plus de bruit que la demoiselle tant son bâillon a été efficacement serré.
Cette lutte effrénée fait joliment sautiller ses seins et secoue sa magnifique chevelure en cadence. Stéphanie qui s'est levée va lentement se camper devant Sophie en souriant largement, tout en restant hors de portée des ruades.
- Oooh dis, elle est vraiment craquante ! Laisse-moi m'occuper d'elle.
- Je t'en prie… Mais moi, je préfère la jolie blonde, là.
Je m'aperçois que c'est moi qu'il désigne à sa compagne.
- Elle est vachement sportive et souple, mais mise en valeur comme en ce moment, elle se résume pour moi à une plantureuse paire de seins fermes fièrement dressés, de magnifiques fesses saillantes et cette cascade blonde qui ondule en permanence… Tu sais qu'elle serait parvenue à se sauver. J'ai été obligé de la ligoter à nouveau par deux fois !
Il me roule sur le flanc, pour me présenter à sa compagne comme un simple objet. L'Asiatique quitte Sophie du regard un instant et me fixe avec intensité. - Et bien mon chéri, on dirait que la troisième fois était la bonne et que tu as fait valoir tes droits de mâle dominant. Elle est calmée maintenant ! Mes yeux s'écarquillent brusquement et je pousse un gloussement étouffé en sursautant quand sa grosse main vient soudainement se poser sur mon sein offert et entreprend de le caresser doucement en flattant le téton au passage.
Le majordome est visiblement pleinement satisfait de m'avoir réduite à la plus complète impuissance. Mes ridicules soubresauts saccadés et muets ne dérangent nullement mon ravisseur. Je secoue la tête avec frénésie, luttant farouchement contre mon bâillon, en sentant une main me caresser le bas-ventre et descendre doucement vers mon petit string. Pendant que je me fais posément peloter sous toutes les coutures sur le lit voisin tandis que Stéphanie s'avance avec un large sourire vers Sophie qui sautille toujours d'un pied sur l'autre.
L’asiatique tient des cordes à la main, et d'une série de petits coups précis portés sur les fesses de Sophie, pousse la jeune femme vers la chaise voisine sur laquelle elle la fait asseoir. Implacable, la belle asiatique entreprend aussitôt d'attacher scrupuleusement les jambes de la jeune femme hébétée. Stéphanie y va rondement et Sophie se retrouve très rapidement totalement ligotée sur la chaise. La malheureuse émet des gloussements en agitant la tête et tirant sur ses liens avec incrédulité.
- Beau travail, Stéphanie. Tu peux aller tenir compagnie aux garçons. Je veillerai au confort de nos jolies invitées pendant ce temps.
Stéphanie sourit largement et quitte la pièce et nous entendons son pas s'éloigner vers les chambres des garçons.
- Bonne soirée, les filles. Si quelque chose ne va pas, appelez-moi sans hésiter. Rit-elle dans le couloir.
Le majordome se relève et se dirige d'un pas lent vers Lætitia.

rocame
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Re: Fantaisie fantasmatique (histoire inédite d'Anne)

Message par rocame »

Longue histoire, mais très intéressante ! Et Anne est une fois de plus rudement ligotée pour notre plus grand plaisir........

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