Le destin des soeurs Rigdon

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Yopo1

Re: Le destin des soeurs Rigdon

Message par Yopo1 »

Merci de nous offrir la suite au lendemain de Noël.

Toujours aussi délicieux de chapitre en chapitre. Cette histoire mériterai d'être illustrée. Les scènes que tu décris sont de vrai tableaux.

Je t'encourage à prendre le temps d'écrire la suite, tout en espérant la lire au plus vite...

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Malys
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Re: Le destin des soeurs Rigdon

Message par Malys »

C'est vraiment bien écrit, bravo^^

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Gwenboyfriend
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Re: Le destin des soeurs Rigdon

Message par Gwenboyfriend »

Où Fergie se révolte

Ligotée et bâillonnée sur la roue à aubes, Fergie attend sans illusions le retour de ses tortionnaires.
Depuis combien de temps est elle ainsi entravée ? Suffisamment pour que la chaleur, un temps bienfaisante, du soleil sèche les cordes qui l’immobilisent jusqu'à ce qu’elles pénètrent sa tendre chair.
Malgré la douleur, ou à cause d’elle, la captive sombre dans une douce inconscience. Elle est réveillée par la voix de Mona au dessus d’elle.
- Alors ma chérie, tu t’es bien reposée ?
Fergie a appris à reconnaître la férocité dissimulée sous l’apparente douceur de la criminelle. Mais cela ne lui permet que de mesurer son impuissance. Mona essuie tendrement les larmes de sa victime. Son sourire cruel dément la bonté de ce geste.
- Nous allons retirer ton bâillon mais je t'interdis de prononcer la moindre parole. C’est bien compris.
La jeune femme cligne des yeux pour montrer son assentiment. Le bâillon est retiré.
- Nous allons commencer gentiment par, disons, dix tours.
Un « NON ! » inutile et désespéré jaillit de la bouche de la captive. Réalisant son erreur la jeune femme se tait et implore du regard sa tortionnaire qui ne dissimule pas qu’elle est ravie de la faute de sa victime.
- Tu étais prévenue. Nous allons passer à quinze tours. Si tu ouvres encore une fois la bouche sans y être invitée, je te remets ton bâillon.

Docilement, la prisonnière garde le silence. La vanne est ouverte, la roue commence à tourner. Fergie aspire goulûment l'air malgré les cordes qui la brûlent quand elle gonfle sa poitrine. Elle est plongée dans la rivière, elle expulse l’air de ses poumons. Le temps semble se dilater. Elle est enfin à l’air libre. Aspire une nouvelle bouffée d'air. Bien que l'eau ait relâché la pression de ses liens, les cordes continuent de pénétrer et de blesser sa chair. Elle entend les voix de ses tortionnaires qui crient le chiffre « un » juste avant qu’elle replonge. Elle devine qu’elles comptent les tours de roue. Elle s’efforce de ne pas les écouter pour éviter de penser au nombre de passages qui la séparent de la fin de son supplice. Elle veut se concentrer sur sa respiration. Mais comment ne pas entendre ? Comment ne pas compter le nombre de rotations à venir ? Encore douze... Onze... Dix. Elle doit tenir. Inspirer à l’air libre. Expirer dans l’eau. Ignorer la brûlure des liens; le ton joyeux des femmes qui comptent le nombre de tours passés. « Douze ». Elle a entendu douze. Plus que trois passages et cette torture s’achèvera… Plus que deux… Le dernier passage. Enfin ! En entendant « Quinze », Elle pleure de soulagement.

Mais la roue n'interrompt pas son mouvement. Elle continue d'entraîner Fergie vers la rivière. La jeune femme réussit à aspirer une bouffée d'air avant d'être avalée une nouvelle fois par le cours d'eau. A sa sortie, elle entend un nouveau chiffre, « seize ». Elle comprend que son supplice va continuer. Que la comtesse et Mona se sont jouées d'elle. Des larmes de rage et de désespoir coulent sur ses joues et se mêlent à l'eau dans laquelle l'infortunée jeune femme est plongée une nouvelle fois.

Alors que la roue poursuit son infernale trajectoire, les pensées se bousculent dans la tête de la captive impuissante.

...C'est injuste.... ....Inspirer... ...c'est INJUSTE... ...Expirer... ...ça va s'arrêter... ...ça continue... ... ça continue...

...28... ...Inspirer... ...Expirer... ...29... ...Inspirer... ...Expirer... ...30... ...Inspirer... ...Expirer... ...ça doit s'arrêter... ...31...

...32... ...ne pas supplier... ... 33... ...ne pas supplier... ...34... ...NE PAS SUPPLIER!!!...

Dans son désespoir, Fergie, puise un dernier regain d'énergie. A chaque passage à l'air libre. Elle insulte ses tortionnaires. Les traite de monstre. Au risque de sacrifier le peu d'air qui va lui permettre de supporter le passage dans l'eau. Ses cris couvrent le décompte des rotation mais indiffèrent ses tortureuses. Epuisée, désespérée, elle cesse de crier. C'est à peine si elle entend le cinquante lancé triomphalement par les spectatrices de ce triste spectacle. Elle ne s'étonne plus que la roue continue sa course infernale. Elle ne pense plus qu'au rythme de sa respiration et sombre dans un état de semi conscience dans lequel elle croit entendre la vanne se fermer. L'écoulement de l'eau cesse. La roue ralentit. Arrête de tourner.

Fergie est libérée de la planche. Les liens de ses jambes sont détachés. Elle est à genoux. Elle s’efforce de reprendre son souffle. Mona caresse ses cheveux.
- Bravo ma chérie, tu as tenu soixante tours. Mais ce n'était pas très gentil de nous insulter.
La captive sent le regard brûlant de la comtesse.
- Alors, nous sommes des monstres?
Un reste de colère et de rage pousse Fergie à l’imprudence et elle ose répondre « OUI ». Un lourd silence succède à sa réponse. Jusqu'à ce que la comtesse prenne la parole.
- Tu es une idiote, une idiote têtue et insolente. Il est temps que tu retrouves ton bâillon.
Sans qu’elle puisse s’y opposer, Fergie sent la boule de cuir s’enfoncer dans sa bouche et la sangle se serrer au dernier cran.
- Mona, tu la ramèneras au château quand elle sera capable de marcher. Je compte sur toi pour imaginer un nouveau supplice qui lui rappellera sa condition.
Elle se tourne ensuite vers la captive.
- Quand nous nous reverrons. Je n’aurai qu’une question à te poser. J’espère pour toi que tu donneras la bonne réponse.
Sur ces mots, elle s’en va suivie de ses assistantes.

Seule avec Mona, Fergie réalise qu'elle a une chance de s'échapper. L’eau a desserré les liens de ses poignets et de ses bras. Sa geôlière est occupée à rassembler ses affaires. La captive réussit à faire glisser discrètement les cordes le long de ses membres.

Enfin libre de ses mouvements, elle se jette sur Mona.
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Gwenboyfriend
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Re: Le destin des soeurs Rigdon

Message par Gwenboyfriend »

Yopo1 a écrit :Cette histoire mériterai d'être illustrée.
Malheureusement, je dessine très mal. Mon rêve serait de travailler avec un dessinateur ou une dessinatrice qui mettrait en image mes délires. :)
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Re: Le destin des soeurs Rigdon

Message par Mad Hatter »

Le bondage est partout dans ce monde :miam:
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Re: Le destin des soeurs Rigdon

Message par Gwenboyfriend »

Mad Hatter a écrit :Le bondage est partout dans ce monde :miam:
Bon appétit
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Gwenboyfriend
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Re: Le destin des soeurs Rigdon

Message par Gwenboyfriend »

ploc ! ploc! pour Fergie


Nue, ligotée et bâillonnée, Fergie a retrouvé l'obscurité et la fraîcheur des cachots.

Le combat contre Mona a été de courte durée. La captive était trop épuisée par son supplice pour avoir une chance de triompher. Mona l’a facilement maîtrisée. Après avoir enchaîné ses poignets et ses chevilles, elle l'a contrainte à s'agenouiler puis se courber face contre terre. Elle lui a alors durement fouetté les fesses avec sa cravache. Elle ne s’est arrêtée qu’en entendant les gémissements de Fergie à travers le bâillon et en voyant couler ses larmes de rage et de douleur. Elle lui a ordonné de se lever. Ce que la captive gênée par ses entraves a fait avec difficulté. Mona a ensuite fixé une chaîne au collier d'acier de sa victime puis l'a conduite jusqu'au cachot où elle se trouve à présent.

Fergie fait face à un lourd seau de bois. Ce seau est suspendu à une corde qui passe dans une poulie pendue au plafond. L'autre extrémité de la corde est nouée aux cheveux de la captive. Ses bras sont attachés et plaqués contre son dos par des liens qui entourent sa poitrine et son torse. Ses poignets sont liés à un anneau fixé à un poteau derrière ses fesses. Ses cuisses sont attachées l'une contre l'autre et reliées à un deuxième anneau du même poteau. Ses chevilles ligotées de la même façon sont liées à un troisième anneau dans le sol.

La captive en équilibre instable oscille régulièrement de l'avant vers l'arrière malgré ses efforts pour se maintenir droite. A chaque oscillation, elle sent une traction exercée par le seau sur ses cheveux. La position est loin d'être confortable. Pourtant par rapport à ce qu'elle a déjà subi cela lui semble presque acceptable. Bien sûr, elle est nue, bâillonnée et les cordes pénètrent sa chair mais cela demeure supportable.

Serait-il possible que cela devienne une habitude ? La nudité, les bâillons, la brûlure des cordes et du fouet ? Elle ne veut pas le croire.

Elle entend la porte du cachot s'ouvrir dans son dos. Elle reconnaît les pas de Mona.
- J'espère que tu t'es bien reposée ma chérie parce que le prochain supplice va être éprouvant.
Le regard de Fergie exprime la terreur et l'incompréhension. Mona rit cruellement.
- Tu croyais que c'était ça, ton supplice ? Tu es vraiment naïve. Cela commence seulement.
Mona s'approche d'un robinet dans le mur qu'elle tourne jusqu'à ce que de l'eau commence à s'écouler depuis un tuyau au dessus du seau. L'infortunée captive comprend ce qui attend. L'eau coule lentement mais au bout de quelques minutes la jeune femme sent la traction sur ses cheveux augmenter. Sa tortionnaire ferme le robinet et vérifie la tension de la chevelure de sa victime. Satisfaite, elle retourne au robinet et le tourne jusqu'à ce que les gouttes d'eau tombent une à une dans le seau.
- Comme tu le vois, cela va être long et douloureux. Je reviendrai dans quelques heures. J’espère pour toi que tu sauras te montrer raisonnable.
Mona examine les liens de la prisonnière et prise d'une inspiration soudaine, relie les cordes des bras et du torse de Fergie à l'anneau auquel sont déjà liés les poignets de la jeune femme. Ensuite, elle sort du cachot.

Ploc ! Ploc ! Ploc ! Ploc ! PLOC !!!!
Ce bruit terrifiant et incessant résonne dans la tête de Fergie depuis des heures. Quel est le poids d'une goutte d'eau ? Infime. Pourtant à chaque goutte, elle a l'impression que ses talons se soulèvent davantage, que les cordes se resserrent autour de ses cuisses, de ses bras, de son torse. Que la traction sur ses cheveux est plus forte.

Ploc! ploc!
Les heures passent, ce bruit incessant va la rendre folle. Le seau est de plus en plus lourd. Les orteils de la captive effleurent à peine le sol. Ses liens qui brûlent sa chair ne peuvent pas se serrer davantage. La traction sur sa chevelure augmente à chaque instant. Elle qui était si fière de ses cheveux longs. Elle se promet de les couper si elle échappe un jour à ses ravisseuses.

Ploc ! Ploc !
Le son de la chute des gouttes d'eau lui rappelle combien ce jour peut être loin. Des larmes coulent sur son visage bâillonné.

Ploc! Ploc...

La porte s'ouvre. Mona entre, accompagnée de la comtesse et suivie de deux soubrettes.
Les deux femmes s'installent confortablement sur les sièges portés par les servantes. Elles allument une cigarette qu'elles fument tranquillement en observant leur victime dont le regard les supplie de mettre fin à son supplice.
La comtesse fume sa cigarette jusqu'au bout puis se lève et se dirige vers la prisonnière. Elle applique l'extrémité de sa cravache sous le menton de l'infortunée jeune femme
- Je pourrais te regarder pendant des heures mais nous avons du travail. Es tu prête à me donner la formule? Enlève son bâillon Mona, qu'elle puisse répondre.
Le bâillon retiré, Fergie n'arrive pas à parler
- Elle n'a pas l'air décidée. Remet lui son bâillon.
La captive terrifiée, sait qu’elle ne pourra pas en supporter davantage.
- Non !!! Je vais vous donner la formule.
- Très bien. Mona, prépare la et conduit la jusqu'à mes appartements.

Mona coupe la corde à laquelle le seau est attachée. Au grand soulagement de sa proie. Soulagement écourté par le fait que ses liens sont remplacés par des chaînes autour de ses chevilles et de ses poignets. Un collier métallique à son cou et une ceinture d'acier à sa taille lui rappellent qu'elle est toujours une captive. Ses mains enchaînées devant elle sont reliées à la ceinture de fer. Résignée, elle n'essaie pas de résister. Jusqu'à ce que sa tourmenteuse lui montre une boule de mousse.
- Oh non! Ne me bâillonnez plus, s'il vous plait.
- Ce qui me plait, c'est de te bâillonner.

Fergie sent la mousse envahir sa bouche. Une bande fine de tissu est est introduite entre ses lèvres et nouée sur sa nuque. Mona applique enfin une large bande de sparadrap sur la bouche de sa victime. Elle s'assure que la bande collante adhère bien à la peau de la captive en passant ses mains tendrement sur ses joues.
- Tu vois, ce n'était pas la peine de faire tant d'histoires. Tu es si belle quand tu es bâillonnée. Et puis sois sincère, je suis certaine que tu te sentirais nue sans ton bâillon et tes chaînes.
Elle sourit.
- En fait, tu serais nue sans ton bâillon et tes chaînes. Il ne manque qu'une laisse.
Elle fixe une corde au collier de sa victime et l'entraîne dans les couloirs sans s'inquiéter de ses larmes d'humiliation.

Dans les appartements de la comtesse, Fergie est enchaînée à un pupitre sur lequel est posé un bloc de papiers. Mona lui tend un crayon. La prisonnière le prend et écrit la fausse formule qui lui a été fournie par les services secrets avant son enlèvement.
La comtesse la lit, sourit étrangement, saisit sa cravache et frappe calmement les fesses de la prisonnière toujours enchaînée au pupitre qui ne peut rien faire pour y échapper ou se protéger.
Fergie,terrifiée, ne comprend pas la raison de cette punition. Elle est sûre de ne pas s’être trompée en écrivant la formule. Les coups cessent enfin. Mona interroge sa maîtresse du regard.
- Je t'expliquerai plus tard. En attendant enferme cette idiote dans un cachot.
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Re: Le destin des soeurs Rigdon

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Un joli supplice de la goute revisité.
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Re: Le destin des soeurs Rigdon

Message par Gwenboyfriend »

Où Kathryn apprend son nouveau travail

C'est le premier jour de « travail » de Kathryn dans le bâtiment des services secrets.
Ses chevilles sont enchaînés. Ses poignets, dans son dos, sont enfermés dans des anneaux métalliques reliés l’un à l’autre grâce à une chaîne qui coulisse dans une anse sertie sur la ceinture de fer qui enserre sa taille. Sa tête est recouverte d'une cage d'acier spécialement adaptée à la forme de son crâne. Une bande de métal, appliquée sur sa bouche et munie d'un ergot qui appuie sur son menton, empêche tout mouvement des lèvres. La cage est fermée sur la nuque par un cadenas dont seule Marlène à la clef.
- C'est pour t'éviter de parler à tort et à travers et aussi pour déjouer les exigences de certains hommes. Tu n'imagines pas les pervers qu'il y a dans ce bâtiment. Je vais aussi te mettre une ceinture de chasteté. Comme tu es nue, cela protégera ta vertu. A présent, je t'amène à ton superviseur.
Tenue en laisse par son collier métallique, Kathryn est conduite dans une salle de tri où attend un homme assis à un pupitre.
- C'est la nouvelle ?
- Oui. Prenez en soin.
Marlène s'en va laissant la malheureuse jeune femme seule avec le superviseur.

- Ton travail est simple. Quand un document secret doit être transmis d'un bureau à un autre une des lumières sur ce tableau d'affichage indique le numéro du bureau où tu dois aller le chercher. Tu n'as pas le droit d'utiliser les ascenseurs. Quand tu arrives au bureau. Tu sonnes à la porte. Ne prend pas cet air effaré. La chaîne de tes poignets peut coulisser à l'intérieur de l'anneau fixé à ta ceinture. Si tu colles bien ta main gauche contre tes fesses tu peux suffisamment avancer la main droite pour appuyer sur la sonnette. Le demandeur ouvre la porte et tu peux rentrer. Le document est dans un tube métallique qu'il dépose dans tes mains. Tu te rends ensuite au bureau du destinataire. Tu sonnes de la même façon. A ce moment, tu dois te débrouiller pour tenir le tube d'une seule main. Le destinataire t’ouvre et prend le tube. A ton retour, je note le temps que tu as mis à accomplir ton travail. En fin de journée, Marlène vient te chercher et nous déterminons ta punition en fonction de ta diligence et des remarques qu’on nous fait sur ton travail. Chaque homme ou femme que tu rencontres peut noter le nom qui figure sur ton collier et se plaindre de toi. Je te conseille donc de te montrer docile. Maintenant, reste debout au fond de la pièce sans t'appuyer contre le mur.

Kathryn obéit. Au bout de quelques minutes, une lumière s'allume. La captive doit se mettre en marche. Le bureau est deux étages plus haut. Les marches de l'escalier sont hautes et peu adaptées à des pieds enchaînées. Des hommes ou des femmes la dépassent. Au mieux, ils ne s'occupent pas d'elle. Mais la plupart en profite pour lui donner une tape sur les fesses. Epuisée, humiliée, couverte de sueur la malheureuse jeune femme arrive devant le bureau. Elle déplace ses mains et du bout de l'index réussit à atteindre la sonnette. La porte s'ouvre. Elle entre. Un homme jeune est assis au bureau.
- Et bien ce n'est pas trop tôt.
L'homme la détaille.
- Tu es nouvelle.
Kathryn hoche la tête affirmativement.
- Vient t'asseoir ici.
L'homme désigne ses genoux. La captive obéit. Elle doit supporter les caresses de l'homme pendant plusieurs minutes. Elle commence à comprendre l'utilité de la ceinture de chasteté. L'homme la laisse enfin partir après avoir glissé le tube contenant le document entre ses mains.
La prisonnière reprend sa marche. Elle doit descendre de quatre étages. Ce qui s'avère aussi difficile et douloureux que l'ascension. D'autant plus qu'à présent, elle doit faire attention à ne pas laisser tomber le tube entre ses doigts. Elle atteint le nouveau bureau. Pour sonner une de ses mains doit lâcher le tube et elle doit appuyer sur la sonnette avec l'autre. Elle tire de toutes ses forces sur la chaîne de ses poignets pour atteindre la sonnette. La porte s'ouvre. De nouveau, un homme lui reproche son retard. De nouveau, elle doit s'asseoir sur ses genoux et se laisser peloter. L’individu embrasse ses épaules, ses seins. La jeune femme ne peut pas réprimer un frisson de dégoût. Il s’en rend compte. Cesse ses caresses. Kathryn craint le pire. Il la chasse d’un geste. La prisonnière quitte le bureau, heureuse que "l’incident" n’aille pas plus loin.
Jusqu'à ce que l'homme décroche son téléphone. L'infortunée jeune femme comprend que son "insolence" aura des suites.
Elle remonte péniblement l’escalier jusqu’à l’étage du superviseur. Elle regarde la pendule en entrant dans la salle. Il s’est écoulé une heure depuis qu’elle est partie effectuée sa première livraison.
- Tu t’es amusée en route. J’ai quatre demandes en attente. Et déjà une plainte à ton sujet. Quand on te caresse ou t’embrasse, tu dois être flattée pas dégoûtée. Nous réglerons ça ce soir quand tu auras fini ton travail. Voici la liste des bureaux où tu dois aller. Retiens là et ne reviens que quand tu as effectué les quatre livraisons.

Kathryn repart à travers les escaliers. Ce qui suit n’est qu’une triste répétition de ce qu’elle a connu à l’occasion de sa première livraison. Elle constate que les femmes aiment autant la caresser que les hommes. A chaque fois qu’elle revient en salle de tri de nouveaux numéros de bureau l’attendent. Et elle doit reprendre ses livraisons.

Les heures passent. Les bureaux se vident. Les lumières déclinent. Les couloirs sont déserts. En arrivant au bureau de tri, Kathryn espère qu'elle a en a enfin fini avec ses infernales livraisons. L'obscurité et la froideur de sa cellule lui paraissent agréables par rapport à ce qu'elle a vécu aujourd'hui.

Quand elle entre dans la salle de tri, Marlène et le superviseur l'attendent.

Les épreuves de la captive sont loin d'être finies.
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Gwenboyfriend
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Re: Le destin des soeurs Rigdon

Message par Gwenboyfriend »

Où Kathryn se fait réprimander

Kathryn fait face au pupitre du superviseur attend son verdict et celui de Marlène sur la première journée de ce qu’ils osent appeler son travail. Si elle pouvait s'exprimer, Kathryn dirait qu'il s'agit d'esclavage. Mais son bâillon lui évite d'émettre une opinion qui ne pourrait qu'agacer les deux personnes qui lui font face.

Marlène lève la tête et regarde sa victime. Ses yeux expriment de la colère mais surtout du plaisir. Elle sait qu’elle va « devoir » punir l’infortunée jeune femme et s’en réjouit par avance.
- Tu ne fais vraiment aucun effort. Pour commencer, tu as mis trop longtemps à faire chaque livraison et le superviseur a dû faire appel à une autre prisonnière.
Kathryn tente de protester à travers son bâillon. Elle s’arrête quand Marlène pose l’extrémité de sa cravache entre ses seins.
- Si je te bâillonne, ce n’est pas pour que tu m’interrompes avec tes bredouillements ridicules. Je sais ce que tu vas me dire. Les hommes et les femmes dans les bureaux t’ont retardée en te caressant en te prenant sur les genoux. Ce n’est pas une excuse. Si tu sais que tu es en retard tu n’as qu’à marcher plus vite.
Kathryn agite ses pieds enchaînés.
- Je t’ai dit de ne pas m’interrompre. Qu’est-ce que tu cherches en faisant résonner tes chaînes ? Trouver une nouvelle excuse ? Tes chevilles sont entravées ? Et alors, tu fais davantage de pas. C’est tout. Si tu le souhaites, tu peux reprendre ton entraînement au tapis de course.
Kathryn, terrifiée, hoche négativement la tête.
- Dans ce cas fais un effort et marche plus vite. Une autre excuse pour ton retard ?
La captive bafouille dans son bâillon.
- Mmpfffscalier
- Et cette insolente a le culot de répondre. En plus, tes bredouillis sont incompréhensible.
Le superviseur intervient.
- Je crois qu’elle veut dire qu’elle a du mal avec les escaliers. Elle préférerait sans doute utiliser l’ascenseur.
- C'est ce que tu voulais dire?
Kathryn baisse la tête en signe d'approbation.
- Premièrement, les ascenseurs sont réservées aux personnes importantes pas aux petites garces désobéissantes. Deuxièmement, la chaîne de tes poignets n’est pas assez longue pour que tu puisses atteindre les boutons les plus hauts. Troisièmement, tu mérites d'être punie pour ton insolence. Mais nous réglerons ça plus tard
Kathryn, effrayée, humiliée, baisse la tête. Mona continue sa réprimande.
- Malheureusement, ce n’est pas tout. Plusieurs personnes se plaignent. Commençons par les bureaux. Tu n’as pas caché ta réticence à être caressée par leurs occupants et tu as hésité avant de t’asseoir sur leurs genoux. Tu devrais être fière de leur réaction et le leur montrer. De même dans les couloirs et les escaliers. Tu pousse des petits cris que ton bâillon n’étouffe pas quand tu reçois une tape sur les fesses. Et tu as même essayé d’en éviter. Il est difficile d’être plus insolente. Mais tu y arrives. Plusieurs personnes t’ont ordonné de t’arrêter et tu as continué ton chemin en faisant semblant de ne pas entendre.
- Je lui avais pourtant dit de se montrer docile.
- C’est manifestement un mot dont le sens lui échappe. Il est temps qu’elle reçoive ses punitions.

Marlène fixe une chaîne au collier de la captive et l’entraîne dans les couloirs. Elle marche à grands pas sans tenir compte des chevilles enchaînées de sa victime qui s’efforce de suivre le rythme qui lui est ainsi imposé. Au bout de dix minutes de marche forcée, Marlène se tourne vers la prisonnière.
- Tu vois bien que quand tu veux, tu peux marcher vite. Les escaliers à présent.
Kathryn est entraînée par sa tortionnaire vers un escalier et doit à nouveau suivre le rythme qu’elle lui impose pour monter chaque marche. Malgré ses efforts, elle échoue et contraint Marlène à ralentir le rythme. Celle-ci ne cache pas son mécontentement. D’autant plus que la captive n’est guère plus habile à descendre les escaliers.
- Tu es vraiment trop maladroite. Je vais faire rajouter un maillon à la chaîne de tes pieds. Tu es contente j’espère.
Kathryn hoche la tête pour montrer une reconnaissance qu’elle est loin d’éprouver. Mais elle a trop peur de la réaction de sa tourmenteuse si elle faisait état de sa réticence.
- Toutefois tu recevras dix coups de baguette chaque matin tant que tu auras besoin de ce maillon supplémentaire. Allons dans ton cachot à présent.

Une fois dans le cachot Marlène enchaîne les poignets de la captive à des chaînes pendues au plafond puis appuie sur un bouton. Les entraves s’élèvent jusqu’à ce que seuls les orteils de sa victime effleurent le sol. Deux jeunes femmes entrent alors dans le cachot et se placent de part et d’autre de la prisonnière ainsi suspendue.
- Je te présente Olga et Clara. Ce sont elles qui t’administreront ta punition chaque soir. Soit indulgente si elles sont un peu maladroites. Ce sont des novices.
Elle s’adresse ensuite aux deux débutantes.
- Mesdemoiselles, je sais qu’il s’agit de votre première victime. Je vous invite donc à apprécier cet instant en lui administrant chacune vingt coups de baguette sur ses magnifiques fesses.
Les novices ne se font pas prier et frappent avec régularité le postérieur de la malheureuse captive. Elles prennent leur temps et assènent chaque coup de baguette l’une après l’autre. Elles s’arrêtent au bout de dix coups chacune pour profiter du visage en larmes de leur victime. Puis reprennent leur sinistre tâche. Vingt nouveaux coups s’abattent sur le fessier de la prisonnière. Ses tortionnaires prennent de plus en plus d’assurance. A l’enthousiasme de la première volée succède le goût de faire durer leur plaisir. Elles laissent passer un temps plus long entre certains coups. Kathryn attend dans l’angoisse l’instant où la baguette s’abattra se préparant à la douleur et toujours surprise par elle.
Enfin la deuxième volée prend fin. Marlène examine le travail de ses élèves et les félicite pour l’habileté dont elles ont fait preuve.
- Je vous laisse quelques instants. Profitez en pour lui donner à manger et à boire.

La captive est détachée du plafond. Ses mains sont à nouveaux enchaînées dans son dos. Les novices retirent son bâillon et lui donnent à manger en posant une assiette de nourriture et une écuelle d’eau sur le sol. Kathryn est obligée de s’agenouiller et de se pencher pour pouvoir les atteindre exposant ses fesses rougies par les coups au regard de ses tourmenteuses. Celle-ci ne résistent pas au plaisir de frapper le postérieur ainsi offert avec leurs baguettes. Kathryn les supplie d’arrêter et retrouve son bâillon avant qu’une nouvelle volée s’abatte sur elle.

- Mesdemoiselles, voyons !
Marlène qui est revenue gronde gentiment les deux novices qui s’excusent de leur enthousiasme.
- Ce n’est rien. Rappelez vous simplement qu’il faut économiser vos coups et le derrière de cette petite garce.
Elle s’adresse ensuite à Kathryn, toujours à genoux, les fesses brûlantes.
- Tu pensais à quoi en t’exposant ainsi ? Tu les provoquais en espérant que je les punisse pour leur désobéissance ou que j’adoucisse ton sort ? Tu as eu ce que tu méritais. Estime toi heureuse que je ne t’administre pas une nouvelle fessée. Je t’enlève ton bâillon pour que tu puisses finir de boire et de manger.

Après avoir fini sa maigre pitance, la captive, à nouveau bâillonnée, est enchaînée au mur et lavée sous une douche froide et violente. Elle est enfin conduite vers un bat-flanc accroché au mur. Contrainte de s’allonger sur l’inconfortable planche de bois, elle est soigneusement enchaînée par les novices. Son collier, sa ceinture métallique, les chaînes de ses chevilles sont reliés à l’infâme lit de fortune. Pour faire bonnes mesure une bande d’acier est fixée à ses cuisses et reliée au bat-flanc. Marlène caresse le front de la prisonnière qui peut à peine bouger.
- La journée a été dure et celle de demain le sera encore plus. Repose-toi, ma chérie.
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Don't struggle, it's no use !

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