Le destin des soeurs Rigdon

[Mad Hatter]

Combien de temps avant que leur personnalité ne soit entièrement remodelée ?

[Gwenboyfriend]

Deux épisodes

[Gwenboyfriend]

Où Fergie est offerte

Assise sur le bat-flanc de son cachot, Fergie attend la visite de Mona qui doit lui amener à manger. Ses chevilles et ses poignets sont enchaînés. Ses chevilles reliées au mur. Ses poignets à sa ceinture d’acier. Elle est bâillonnée par un bâillon de cuir qui est sanglé sur sa nuque.

Depuis que la comtesse a compris qu’elle n’était pas la chimiste, c’est toujours le même rituel qui se déroule chaque matin. Mona entre en portant le déjeuner le pose sur une petite table devant la détenue, lui retire son bâillon et la laisse déjeuner. Quand elle revient, Fergie, qui doit avoir fini de manger, est libérée des chaînes qui la relient au mur et conduite jusqu’à une douche où elle aspergée d’eau froide et savonnée par sa tortionnaire qui prend tout son temps. Et beaucoup de plaisir à sa tâche quand elle lave les parties les plus intimes de l’anatomie de sa victime.

La captive est ensuite confiée à Sonia, une assistante de Mona, qui la conduit dans une cour où elle peut marcher pendant environ une heure. Il serait plus juste de dire qu’elle doit marcher puisqu’il lui est interdit de s’asseoir, de s’appuyer contre le mur ou même d’interrompre sa marche maladroite, gênée par les entraves de ses chevilles reliées dans son dos aux chaînes de ses poignets.

Sa « promenade » achevée, elle est ramenée au cachot et attend la visite de Sonia qui lui donne le repas du soir puis l’enchaîne sur le bat-flanc de façon à ce qu’elle soit allongée pour dormir. Sonia vient la détacher le matin pour qu’elle puisse s’asseoir avant la visite de Mona.

Cette dernière lui a expliqué que la formule qu’elle a écrite était en fait un message du Vieux destiné à la comtesse pour qu’elle sache qu’elle avait été jouée et qu’elle ne détenait pas la chimiste mais son sosie. Et aussi que la taupe était entre leurs mains.

Depuis cette découverte, Fergie n’a plus été tourmentée. Mais elle ignore quel avenir lui est réservé. Mona ne lui donne aucun détail. La comtesse n’est plus venue la voir. Elle a entendu des gardiennes parler d’un échange entre un espion du Vieux et la taupe mais ignore si elle est concernée.

Un matin, Mona vient la chercher. Ses mains sont enchaînées dans son dos. Un collier est fixé à son cou. Elle est mise en laisse. Et menée jusqu’à un camion dans lequel elle est hissée.
Un autre homme se trouve dans le camion qui discute avec la comtesse. Le camion se met en marche et s’arrête au bout de quelques heures. Fergie est descendue du camion. L’endroit est désert. Un pont enjambe une rivière. La jeune femme comprend qu’elle est sur le lieu de l’échange. La comtesse tend la laisse de Fergie à l’homme.
- Vous direz au Vieux que c’est un cadeau.

L’homme se saisit de la laisse et s’engage sur le pont en entraînant la captive. A mi chemin, ils croisent un individu dont Fergie devine qu’il s’agit de la taupe. De l’autre côté du pont, un homme et une femme l’attendent. Fergie reconnaît le Vieux et son assistante, Marlène.

Le Vieux serre la main de son espion qui enlace Marlène. Personne ne s’intéresse à Fergie, toujours nue enchaînée et bâillonnée.
Elle espérait être libérée. Espoir déçu.

Alors que l’espion, le Vieux et Marlène montent dans une confortable automobile, la jeune femme est hissée dans un camion entourée de soldats qui la couvent de regards concupiscents. Le camion arrive à un aéroport. Marlène prend la laisse de Fergie et l’oblige à descendre du camion puis à monter l’escalier de l’avion sans s’inquiéter des chevilles enchaînées de la jeune femme.
- Tu es aussi empotée que ta sœur.
Fergie ne comprend rien à ce qui se passe. Que signifie cette allusion à sa sœur ? Pourquoi est-elle toujours enchaînée et bâillonnée ? Elle a le sentiment de revivre le cauchemar de son enlèvement. La même hôtesse s’approche attache sa ceinture et prononce la même phrase : « je vous offrirais bien à boire mais c’est idiot de retirer votre bâillon pour une heure de vol ».

L’avion atterrit, Fergie est installée dans la même voiture que l’espion, le Vieux et Marlène. Ce qui pourrait ressembler à un progrès si elle n’était pas allongée à leurs pieds sur le sol du véhicule.

La voiture arrive au bâtiment des services secrets. Fergie descend de la voiture, est conduite dans un immense bureau où elle voit deux chaises fixées au sol. On lui retire enfin ses chaînes mais c’est pour la ligoter sur une des chaises. Ses ligoteuses quittent la pièce en plaisantant.
La jeune femme doit se rendre à l’évidence. Elle a changé de geôliers mais elle est toujours une captive.

[Gwenboyfriend]

Ce message supplémentaire et inutile est le résultat d'une erreur de manipulation.

[Mad Hatter]

C'est bizarre je suis pourtant sûr d'avoir lu qquelque chose... dans cette histoire voyons voir

[Gwenboyfriend]

C'est bizarre je suis pourtant sûr d'avoir lu qquelque chose... dans cette histoire voyons voir

je voulais dire que j'ai posté deux fois le même épisode. Et que comme je ne peux pas supprimer le deuxième post, je l'ai effacé. Je ne suis pas certain d'être clair

[Mad Hatter]

Ah mais je parlais d'un détail dans cette histoire d'espionnage. Si si tu étais clair

[Gwenboyfriend]

Où Fergie et Kathryn sont enfin réunies

Kathryn sonne à la porte d’un des bureaux. Depuis une semaine qu’elle effectue ce nouveau travail, elle ne s’est habituée ni aux chaînes ni au bâillon ni aux reproches et aux punitions incessantes. Ni à la nudité. La porte s’ouvre. Elle entre dans un bureau plus large que ceux auxquels elle a généralement affaire. Elle voit le dos d’une femme nue, ligotée et bâillonnée sur une chaise fixée au sol. Elle avance dans la pièce jusqu’à ce qu’elle soit face à la captive. Son cœur fait un bond quand elle reconnaît sa sœur. La joie de la retrouver est tempérée par le fait qu’elle soit manifestement une prisonnière.
Fergie a entendu la porte s’ouvrir. Au bruit, elle a deviné que la personne qui pénétrait dans la pièce était enchaînée et a été horrifiée quand elle a découvert qu’il s’agissait de sa sœur. Elle ignorait jusqu’alors qu’elle aussi était une captive.
Les deux jeunes femmes se font face et sont incapables de retenir leurs larmes. Kathryn prend alors conscience qu’il y a d’autres personnes dans la pièce qui la libèrent de ses chaînes… pour la ligoter sur une chaise fixée au sol à côté de celle de Fergie.
Marlène fait alors face aux deux captives.
- Vous devez avoir des choses à vous raconter. Nous allons vous retirer vos bâillons et vous pourrez papoter un peu.
Libérées de leur bâillon les deux sœurs parlent en même temps. Jusqu’à ce qu’elles se calment et décident de parler chacune à leur tour pour se raconter leurs mésaventures.
Elles ont à peine fini quand la porte s’ouvre et que Marlène entre dans la pièce.
- Vous avez suffisamment discuté. Je viens vous remettre vos bâillons. Notre chef va venir vous voir.
Marlène ajuste des bâillons boule entre les lèvres des captives qui n’essaient même pas de protester. Au bout de quelques minutes, la porte s’ouvre et le Vieux s’assoit confortablement face aux prisonnières. Il sort un cigare, l’allume.
- J’espère que la fumée ne vous dérange pas.
Les bâillons transforment les protestations des deux jeunes femmes en un ridicule gargouillis.
- Je vous serais reconnaissant de cesser de marmonner. Si vous êtes ligotées et bâillonnées, c’est parce que j’ai horreur d’être interrompu quand je donne des explications.
Il sourit.
- Et si vous êtes nues, c’est parce que vous offrez ainsi un bien joli spectacle. A présent, passons aux choses sérieuses. Tout d’abord, vous avez rendu un grand service à votre pays. Nous avons récupéré un de nos meilleurs espions, identifié une taupe et protégé une brillante chimiste. Tout cela grâce à vous. Bien sûr je regrette que vous vous soyez montrées aussi peu coopératives. Ce qui a des conséquences pour votre avenir.
Les captives frémissent dans leurs liens et protestent à travers leurs bâillons en entendant ces mots.
- Je croyais vous avoir dit que je détestais être interrompu. Encore une réaction de ce genre et vous ne connaîtrez pas ma proposition.
Les prisonnières se calment et baissent la tête pour montrer leur soumission.
- Vous comprenez évidemment que le secret d’une telle opération doit être gardé entre ces murs. Ce qui vous donne le choix entre deux possibilités. Soit vous profitez toutes les deux de l’hébergement et du travail que nous offrons déjà à Kathryn.
La réaction de terreur des deux femmes face à son odieuse proposition n’échappe pas au Vieux. Il sourit.
- Soit vous signez l’accord de confidentialité sur ce bureau et vous êtes libres. Mais si vous dites un seul mot sur ce qui s’est passé, vous rompez notre accord et vous revenez définitivement dans ce bâtiment. Quel est votre choix ?
Les captives ignorent comment répondre.
- Ce que vous êtes empotées. Baissez la tête si vous acceptez de signer l’accord.
Les deux sœurs obtempèrent.
- Très bien. Vous semblez enfin prêtes à coopérer. Toutefois, je ne peux pas oublier les réticences dont vous avez fait preuve. Je vais donc demander l’avis d’une personne qui vous a étudiées et qui s’est occupée personnellement de Kathryn. Marlène, penses-tu que nous pouvons faire confiance à ces deux demoiselles ou qu’elles vont se précipiter chez le premier journaliste venu pour tout raconter et que par conséquent, il est préférable de les garder prisonnières à l’intérieur de ce bâtiment ?

Marlène qui est debout derrière les deux sœurs ligotées et bâillonnées sourit.

A présent, chers lecteurs et lectrices, forumeurs et forumeuses, c'est à vous de décider du destin des soeurs Rigdon. Marlène va-t-elle faire preuve de clémence et opter pour une liberté très surveillée? Ou préférer les garder sous son contrôle et les obliger à exercer ce triste travail dans les locaux d'un sinistre bâtiment? Faites moi part de votre choix et je retiendrai celui qui emportera le plus de suffrages.

[Mad Hatter]

<< Mais qui irait donc les croire madame Marlène ? Elles n'ont aucune preuve, d'ailleurs nous avons les preuves qu'elles ont démissionné de leur emploi respectif, elles sont partis ensembles vers l'Ouest et puis si jamais elles se rétractent, jouent les repenties, elles seront déclarées victimes d'une hystérie collective, qui sait dans quelle clinique psychiatrique elles seront internées ?>>

[Gwenboyfriend]

A présent, chers lecteurs et lectrices, forumeurs et forumeuses, c'est à vous de décider du destin des soeurs Rigdon. Marlène va-t-elle faire preuve de clémence et opter pour une liberté très surveillée? Ou préférer les garder sous son contrôle et les obliger à exercer ce triste travail dans les locaux d'un sinistre bâtiment? Faites moi part de votre choix et je retiendrai celui qui emportera le plus de suffrages.

<< Mais qui irait donc les croire madame Marlène ? Elles n'ont aucune preuve, d'ailleurs nous avons les preuves qu'elles ont démissionné de leur emploi respectif, elles sont partis ensembles vers l'Ouest et puis si jamais elles se rétractent, jouent les repenties, elles seront déclarées victimes d'une hystérie collective, qui sait dans quelle clinique psychiatrique elles seront internées ?>>

Chers lecteurs et lectrices, il vous reste une semaine pour décider du destin des soeurs Rigdon.