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Curiosity
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Message par Curiosity »

J’espère que cette courte histoire vous plaira. :)


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Aujourd'hui je sortais du travail plus tard que prévu. J'avais du, à la dernière minute, faire visiter un appartement en centre ville à des clients pressés, et cela m'avait retenu plus d'une heure. D'ordinaire pour rentrer chez moi, vingt minutes suffisaient, mais mon retard me coinça dans les bouchon trois bon quart d'heure.

Arrivé devant chez moi, à cause de travaux, je tournais quelques minutes pour trouver une place avant de finalement me garer sur le parking, à cinq minutes a pied de mon appartement. En arrivant devant ma porte, je m'attardais un peu sur les explications donnés par les panneaux provisoires sur le trottoir. Ceux ci parlaient de rénovation de façade. Je m’étonnais de ne pas avoir été prévenu par le propriétaire et notait dans un coin dans ma tête de l’appeler pour lui poser la question.

Plus loin, se trouvait garée, en toute illégalité, pour le coup, une camionnette blanche. J'imaginais déjà en ricanant le propriétaire trouvant la place vide au matin et devant aller la chercher à la fourrière.

Une fois entré dans l'immeuble, je gravis quatre à quatre les deux étages me séparant de mon logis, et me trouvait enfin devant ma porte, insérant avec joie ma clef dans la serrure, pensant pizza, bière, et éventuellement un petit porno avant d'aller dormir. Je fit mentalement une croix sur la pizza au profit d'un salade en sentant ma chemise se serrer contre mes bourrelets naissants.

Entrant dans le vestibule, je posais mon manteau, en vrac, comme à mon habitude, et passait au salon. J'avais encore laissé la lumière de la cuisine allumé. Une mauvaise habitude qu'il me fallait perdre. Cependant, en refaisant mentalement mon trajet de ce matin, je me rappelais que, ayant sauté le petit déjeuné, je n'étais pas passé par la. Je traversais alors le salon obscur pour atteindre l’interrupteur de celui ci se trouvant à l'autre bout. Je n'avais d'ailleurs jamais compris cette idée de devoir traverser une pièce dans le noir pour pouvoir l'allumer. Il faisait sens, il me semble, qu'un interrupteur près de l'entrée serait bien mieux placé...

L’ampoule crépita une petite seconde avant de s'allumer, ce qui me laissa le temps de me diriger vers la cuisine, et le frigo, pour aller me chercher cette bière qui me faisait tant saliver. Partant ensuite en quête d'un décapsuleur, qu'on nomme plus couramment briquet. Je notais mentalement pour la énième fois de penser a en acheter un vrai quand je fus coupé par un bruit étouffé venant du salon.

Surpris et inquiet, je saisis ma bière par le goulot, dans l'espoir que cela me permettrait de me défendre au cas ou...

Je revins dans la salon, et une fois à la lumière trouvait, à ma grande surprise. Une femme, en dessous noirs, string, soutient gorge, porte-jarretelles et talons hauts. Ligotée de façon très stricte à la poutre trônant au milieu de mon salon. Sa bouche était entravée par une large bande de scotch noir, et ses yeux étaient recouverts d'un bandeau épais de la même couleur. Instantanément face a cette scène, je sentit une bosse durcir mon pantalon, et après quelques seconde ébahies j'allais secourir la belle.

Cependant je fus stoppé dans mon élan par un violent coup porté à l'arrière du crane.


*

Lorsque je me réveillais. Je ne sais au bout de combien de temps. Je sentit des mains me maintenir dans mon dos. A priori je n'avais pas dû être inconscient longtemps. Je tentais de bouger, et je sentit alors une main ferme me pousser la tête, et une boule s’insérer dans ma bouche. Une sangle fut serrée à l'arrière de ma nuque, et je me trouvait alors muet. Mes mais étaient liées dans mon dos, fermement et mes coudes se trouvaient tirés en arrières, bloqués par une autre corde. Mon manque de souplesse me faisait alors souffrir a chaque instant. Mes jambes elles aussi était liées au niveau des chevilles ainsi que sur et sous mes genoux. Je remarquais alors que comme seul vêtement je ne pouvais plus sentir que mon boxer.

Bien sur mes yeux étaient recouvert d'un lourd tissu que j'imaginais noir. Je tentais de bouger, mais fut directement calmé d'un violent coup placé dans mes côte qui me fit plier légèrement. Ce mouvement me fit remarquer autre chose. Le bâillon dans ma bouche était relié à autre chose. Me replaçant, j’avançais la tête pour apaisé la tension que créait la sangle derrière ma nuque, et rencontrait alors d'autre lèvres. Je reculait les miennes et comprit alors que je partageais un bâillon avec une femme, et je supposait qu'il ne pouvait s'agir que de celle que j'avais vu avant de me faire attaquer.

Je sentit alors une corde se glisser au niveau de mon bassin et je fut violemment tirer en avant me retrouvant plaqué contre la jeune femme. Il fut fait de même au niveau de mes chevilles, genoux et de ma nuque. Je me trouvait corps contre corps avec la captive, a tel point que je sentait son cœur battre. Fort.

Il se passa un petit moment où je ne sentit plus les mains de mon ravisseur, puis d'un coup, je sentit mon bandeau glisser de mes yeux. La lumière emplissant ma pupille, je mis quelques seconde à m'habituer à la lumière, et distingua le regard de la jeune femme dont je partageais le sort.

Je vis en premier de grands yeux verts, calme. Il semblait qu'elle n'en était plus au stade de la panique. Depuis combien de temps était elle dans cette position. Ensuite je remarquais que la boule dans sa bouche était bel et bien reliée a la mienne par une fine barre de métal, laissant juste assez d'espace pour que nos lèvres puissent se goutter.

Elle me regardait fixement dans les yeux. Je n'arrivais pas a déchiffrer son expression... Je remarquait alors qu'elle était maquillée. Ses yeux, de noir, et ses lèvres, du moins celle du dessus, de rouge. Elle était absolument envoûtante. Je me sentait dans un tel état que je n'essayais plus de me débattre. Je me perdais dans son regard. Je sentais contre ma poitrine battante, le pointe de ses seins, dure d'excitation. Mon sexe lui, de son coté, se dressait de toute sa vigueur, à l'encontre de ma volonté.

Soudain dans mon champs de vision, je vis un main gantée de noir se poser sur l'épaule de la belle, qui semblait acquiescer du regard en direction de ce que je supposais être le ravisseur. Alors sans se faire attendre, il, ou elle, après toute rien ne me permettait de savoir si il s'agissait d'un homme ou d'une femme, se saisit de mon boxer, et le découpa afin de me l'enlever. J'entendis qu'il se produisait la même chose pour le string de ma « partenaire ». Alors je vis dans ses yeux une étincelle d'excitation, et ses lèvres vinrent chercher les miennes, tandis que la main de mon ravisseur introduisait mon sexe dans celui de celle qui était alors ma prison.
Dernière modification par Curiosity le 01 mars 2016, 08:06, modifié 1 fois.
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Télémaque
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Re: Duo

Message par Télémaque »

joli ! et très excitant. :oops:
Bon, c'est quand même assez rare comme situation. :?
que va t-il se passer ?
Les liens qui libèrent...

Curiosity
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Re: Duo

Message par Curiosity »

Télémaque a écrit : que va t-il se passer ?

A vrai dire je ne sais pas. ^^ J'écris au fur et à mesure de l'inspiration, je ne connais jamais la fin de mon récit avant d'y être.
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Mad Hatter
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Re: Duo

Message par Mad Hatter »

Inatendu comme tournure des évènements. :-) Curieux de voir où est-ce que ça va aboutir.
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
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fredchl
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Re: Duo

Message par fredchl »

J'ai adoré les détails qui peuvent faire penser que le héros de l'histoire est un vieux célibataire endurci... :lol:

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elias_
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Re: Duo

Message par elias_ »

Par curiosité (:D) suite à ta nouvelle histoire j'ai été curieux. Et ait apprécié la plupart de tes récits :D
Je me permet de te le signaler ^^ Merci pour tout ça

Curiosity
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Re: Duo

Message par Curiosity »

Je me réveillais soudainement. Complètement groggy d'un sommeil interrompus. J'étais dans mon lit. Seul en boxer. J'étais troublé. Avais-je rêvé Cela semblait tellement réaliste. Autour de moi, dans ma chambre en désordre, je cherchais un tee-shirt, que je fini par trouver au pied du lit. Je l'enfilais en sortant de la pièce.

Une fois au salon, je remarquais les cadavres de bouteilles de bières sur la table basse. Il y en avait six ou sept. Je ne me rappelais pas d'avoir bu autant. Je ne me rappelais pas de grand chose d'ailleurs.

J'allais directement au frigo, d'où je sortit une bouteille de jus d'orange et un yaourt à la vanille. Consommant le jus de fruit directement à la bouteille je le remit dans le frigo et partit en quête d'une cuillère pas trop sale. C'est en m'installant contre le bar pour manger mon « petit déjeuner » que mon regard se posa sur la poutre au milieu du salon.

Je me rappelais mon rêve. J'étais la, nu contre une femme nue, fermement attaché, elle glissant langoureusement contre mon...

Le bruit de l'interphone me sortit de mon souvenir. Nous étions samedi et Arnaud devait passer me prendre pour aller manger. Et effectivement, il était déjà midi. J'allais lui ouvrir.

« Eh bin, t'as une sale tête. » Me dit il en entrant. Puis avisant les bouteilles il ajouta. « Ceci explique cela. »

Il me fila un jean qui traînait sur le canapé. « Aller dépêche toi, elle ne va pas nous attendre toute la journée. »

Je me rappelais qu'il devait me présenter sa nouvelle copine. Je m'habillais à la hâte et le suivait dehors.

« Merde attends, je me suis pas brossé les dents. » Lui dis je en amorçant un demi tour qu'il interrompit.

« on s'en fout, t'as pas prévus de lui rouler des pelles non plus. »

Alors, nous descendîmes rejoindre la fameuse dulcinée dans le restaurant d'en face.

Le repas se passa bien. Elle était charmante, lui amoureux et semblait être fait pour se rencontrer. Cependant Bébé, je n'avais pas retenu son nom était observatrice, et me fit remarquer quelque chose qui me troubla.

« T'as du prendre un vilains coup sur la tête. T'as une sacré bosse. Et une belle trace de rouge à lèvres sur la nuque »

Et Arnaud de rajouter. « Ça explique bien des choses. »

La fin du repas se passa bien, mais mon esprit était ailleurs. Il fallait absolument que je retourne chez moi.

Une fois rentré, je me mit à examiner mon salon. Il y avait du rouge à lèvres sur certaines des bières. Plus précisément, il y en avait de deux couleurs différentes. Avais-je vraiment rêvé ?

Faisant le tour de la poutre à la recherche de marques, je trouvais une enveloppe fixée avec de la pâte à fix.

Sur celle ci, se trouvait un lieu et une heure. 22H dans une rue non loin de chez moi. A l’intérieur une photo. La position dans laquelle j'étais ne me mettait guerre à mon avantage. Derrière celle ci, quelques mots.

Pas un mot à la police. Viens seul à l'heure dite ou d'autres photos apparaîtront.

Une angoisse me saisit. C'était réellement arrivé. Je voulu appeler directement les flics, mais je me stoppait dans mon élan. Je ne voulais pas voir des photo de moi, dans ces positions partout sur internet, ou chez mes proches.

Je me mit à vérifier mes affaires. Rien ne manquait. Ni objets coûteux, ni argent. Mon ordinateur n'avait pas bouger. J'avais encore les clefs de ma voiture, et après vérification, celle ci n'avait pas bouger. Ils ne m'avaient rien pris.

Je ne comprenait pas. Il n'était pas fais mention d'argent dans le mot. Quel chantage ne se soldait pas par un échange d'argent. De plus je ne pratiquait pas un métier important. Je ne pouvais pas vendre d'informations. Je décidais de prendre mon courage a deux mains, et de me présenter au rendez-vous.

Reprenant l'enveloppe et la photo pour vérifier l'adresse, je remarquais un détail. Sur la photo était marqué en petit dans un coin : « 1 sur 4 ».

La journée passa lentement. J’essayais de me détendre un peu sur ma console, mais un mélange d’anxiété et d'excitation, il fallait l'avouer, était omniprésent.

L'heure venue, ou plutôt une dizaine de minutes avant, je quittait mon appartement. J'avais enfilé un jean, un tee-shirt noir, propre, et une veste en cuir. J'avais pris avec moi mon couteau de poche. Je ne pensais pas avoir le cran de m'en servir sur quelqu'un, mais on est jamais trop prudent.

L'adresse était à deux rues de chez moi. Mon pas résonné sur les pavés humides et se répercutait sur les façades de la rue vide. L'adresse était un immeuble assez récent. Coincé ente un bibliothèque et un café. Je tapais le code qui m'était fournis et grimpait au deuxième étage.

L'appartement 209 était tout au bout du couloir. Couloir qui me semblait infini tellement je ralentissait à l'approche de la porte. Mon cœur battait à tout rompre quand j'approchais mon poing du battant. La se trouvait un simple mot.

« Entre »

Je m’exécutait après un petit temps pour rassembler mon courage.

La porte s'ouvrit sans un bruit sur un couloir éclairé d'une lumière tamisée. Je fit quelques pas sur un carrelage clair. Au bout de quelque mètres, je tournais à droite pour passer la seule porte ouverte.

J'arrivais dans un salon. Sombre. Les lampes était placé de sorte que devant moi, se trouvait un cercle de lumière et que je ne puisse voir plus loin, que deux fauteuils éclairés par derrière dans lesquels se trouvaient deux silhouettes que je distinguais à peine. Une voix m'ordonna avec douceur et autorité

« Mets toi dans la lumière ! »

Je m’exécutais. J'allais ouvrir la bouche pour parler quand la deuxième personne m'interrompit d'une voix plus dure, glaçante.

« Silence ! Mets toi à genoux. »

Je m’exécutait aussi. Apparemment mes deux corbeaux étaient deux femmes. L'une d'elle, celle de gauche se leva et entra dans la lumière. C'était une grande brune. Celle que j'avais vu attachée dans mon salon. Cette fois elle était vêtue d'une combinaison en cuir moulante et d'un simple loup noir. Ses lèvres était couvertes d'un rouge à lèvres très rouge attirant de suites le regard sur elle. Elle portait en plus de grandes botes à talon qui faisait claquer chacun de ses pas sur le carrelage.


Un glissa un doigt de sa main gantée sous mon menton, et releva mon visage vers le mien. Je me sentait paralysé.

Son regard droit dans le miens elle dit.

« Bonjour esclave. »

Avant de déposer un baiser sur mes lèvres.
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Re: Duo

Message par elias_ »

Merci pour cette suite.
J'adore la montée. Moins fan de la conclusion :D Mais ca c'est personnel

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Télémaque
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Re: Duo

Message par Télémaque »

J'aime toujours autant, la pression qui monte, angoisse, excitation, bravo. :bravo:
quel plaisir de replonger dans cette histoire que j'avait oublié.

j'attends avec impatience de connaître la suite.
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Re: Duo

Message par Mad Hatter »

Oh, s'il pouvait avoir les autres photos ça lui irait bien.
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