Houdini Game

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Télémaque
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Ce que je déteste : je n'aime pas trop les suspensions compliquées, ni les positions où l'esthétique prime sur la simplicité et l'efficacité.
Je n'aime pas non plus ceux qui se prennent au sérieux, dans le bondage comme ailleurs.
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Houdini Game

Message par Télémaque »

Bonjour à tous.

Après une longue absence, je reviens avec une nouvelle histoire, et de nouveaux personnages.
Donnez moi vos points de vues...
Je vous laisse découvrir ;) .


C’est en cherchant des idées pour passer une soirée originale, que Jean était tombé sur ce site : « Houdini game », dans la mouvance des escape games, cela ressemblait un jeu de rôle sympas, dont le but devait être de résoudre une série d’énigmes pour sortir de la pièce. Jean avait déjà participé à ce genre de jeux avec des amis, mais là pour une fois il semblait que l’on pouvait jouer seul.
Le site était clair, et en poursuivant sa navigation, Jean se rendit compte que l’adresse était tout près de chez lui. Attiré par l’envie de découvrir quelque chose de nouveau et de changer des soirées TV qui avaient tendance à se répéter trop souvent, il s’inscrivit en ligne. Il y avait un créneau de libre le lendemain à 20h qu’il réserva.

La journée du lendemain au bureau fut morne et classique, mais éclairée par la perspective de faire quelque chose de différent le soir. A 18h, il se prépara à partir, salua ses collègues qui comme lui bénéficiaient d’un long WE de quatre jours : le mois de mai était vraiment un chouette mois, quoi qu’en dise son patron acariâtre…
Il rentra chez lui, se doucha, enfila un jean et un polo, puis, vérifia sa boite mail : sa réservation était validée, on l’attendait bien à 20h pour une séance de jeu.
Après avoir mangé un morceau rapide, il sortit de chez lui et partit à pieds à l’endroit indiqué. Une légère appréhension, une pointe d’excitation lui appuyait sur la poitrine.
Il trouva facilement l’adresse, mais fut surpris de la discrétion du lieux : un grand bâtiment au fond d’une impasse, pas de vitrine explicite, pas de pas de porte attirant, juste une étiquette sur l’interphone « Houdini game ».
Il sonna, se présenta, et immédiatement une voix féminine lui répondit.

« Entrez, nous vous attendions, traversez la cour, et prenez la porte juste en face. A tout de suite. »

Bzzzz, la porte se déverrouilla, jean la poussa, et se retrouva en effet dans une vaste cour entourée de ce qui ressemblait à des bâtiments industriels plus ou moins abandonnés. Il se dirigea ver une porte juste en face. Il n’aurait jamais cru qu’un tel endroit, si vaste, exista dans son quartier, qu’il croyait pourtant bien connaitre.
Il franchit la porte et se retrouva dans un vaste hall, sombre, mais moderne, peint en noir, faiblement éclairé, donnant à l’endroit une atmosphère un peu angoissante, parfaite pour entrer dans l’ambiance du jeu.
Une femme l’attendait assise sur un haut tabouret de bar. La trentaine, les cheveux très noirs coupés au carré, quelques piercing, un look assez gotique, elle portait un pantalon de cuir noir très ajusté ainsi qu’un T shirt de la même couleur , qui dévoilait les tatouages de ses bras et un autre piercing sur le nombril. « La soirée commence plutôt bien » pensa Jean

« Bonsoir Jean, je suis Siléna, c’est moi qui serait la maitresse du jeu ce soir. Asseyez-vous. Voulez-vous boire quelque chose ? Je vais vous détailler les règles du jeu »

Jean s’assis sur un tabouret, face à son hôtesse et commanda un verre d’eau. Il avait la bouche un peu sèche, et la présence de cette femme intrigante n’arrangeait rien. Elle avait en plus des yeux très clairs, qui contrastaient avec la couleur de ses cheveux, et il ne pouvait échapper à son regard.

« Bien ! Vous connaissez le principe des Escape Game non ? »

« Oui, j’ai déjà pratiqué une fois avec des amis. »

« Parfait, c’est donc la même chose, sauf qu’ici vous êtes seul pour résoudre l’énigme qui vous sera posée dans la pièce. Une fois le jeu commencé, vous disposerez d’une heure trente pour résoudre l’énigme. Passé ce délai, si vous n’avez pas réussi à vous libérer, vous aurez perdu et le jeu sera terminé.
Est-ce que c’est bien clair ? »

« Bien sûr, c’est ce que j’ai déjà fait, rien de particulier »

« Presque… Et bien sûr, comme vous l’avez vu, vous serez menotté. »

« Comment ça menotté ? je ne savais pas que… »

« Vous avez bien coché la case Houdini non ? Vous voulez changer ? »

« Non non bien sûr, on peut y aller »

Jean sentait monter son inquiétude, mais il n’osait pas en faire part à son hôtesse, après tout ce n’était qu’un jeu, il avait choisi d’y participer, il avait même payé pour.

« Vous êtes prêt, on peut y aller ?»

« C’est parti, je vous suis. »

Elle le fit entrer dans une vaste pièce, encore plus sombre que le hall. Siléna se pencha pour attraper quelque chose, au cliquetis, Jean reconnu les fameuses menottes.

« Tournez-vous s’il vous plait, que je vous attache les mains dans le dos »

Jean s’exécuta, et sentit les deux bracelets métalliques enserrer ses poignet dans un bruit caractéristique. Son cœur s’emballa quand il réalisa qu’il était bel et bien menotté. Siléna ferma la porte :

«A tout à l’heure, je vous surveille par les caméras. Bonne chance. »

Il était seul, dans cette pièce presque noire, silencieuse. Il fit jouer ses poignets pour tester ses liens : les menottes n’étaient pas factices, et elles étaient bien verrouillées : seule la clé pouvait le libérer.
Un écran s’alluma face à lui : « La règle est simple : cette pièce comporte plusieurs portes, une seule donne vers la sortie et votre libération. Vous trouverez ici une multitude de clés, certaines ont une fonction, d’autres non. Attention, il existe des coffres, des tiroirs, des boites qui nécessitent eux mêmes des clés pour être ouvertes, et qui peuvent contenir d’autres clés. Bien entendu, l’une d’elle peut déverrouiller vos menottes et vous faire gagner du temps. Le chrono est en route. Bonne chance ! »

Le texte s’effaça, remplacé par le décompte du temps : « 1h29’ 59’’- 1h29’58’’… »

La vue de Jean s’habituait à l’obscurité de la pièce, il découvrit un véritable enchevêtrement de vieux meubles, des coffres, des tapis, et des clés, des clés par dizaines accrochées aux murs, par terre, et sans doute encore autant cachées. Jean fut pris de panique, il n’y arriverait jamais, ce n’était pas faisable. Puis il se rappela les autres jeux auxquels il avait participé, le maitre du jeu donnait des consignes, des conseils au fur et à mesure de l’avancée du temps pour orienter et aider les participants. Au pire, dans moins d’une heure et demie, la partie serait terminée, et il pourrait sortir. Il aurait peut-être même la chance de boire un verre avec la belle Siléna.
Rasséréné, il se mit à la cherche des clés à tâtons pour les essayer, guettant un éventuel message sur l’écran…

A suivre...
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stephanie
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Re: Houdini Game

Message par stephanie »

Début original. J'aime et attends la suite avec un peu d'impatience.
Bises,
Stéphanie

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fredchl
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Re: Houdini Game

Message par fredchl »

Un bon début captivant !

Par contre, j'ai l'impression qu'il va y avoir un coup fourré... A mon avis, Jean ne boira pas son verre avec Silena, mais je me trompe peut-être... :saitpas:

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Télémaque
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Re: Houdini Game

Message par Télémaque »

La suite donc...
On n'est pas encore dans le vif du sujet, mais on s'en approche.
Patience donc... ;)

Pierre a continué pendant près d’une heure à chercher des clés et les essayer. Plus il ouvrait de tiroirs, de coffres et de placards, plus il découvrait de nouvelles clés. La tâche semblait infinie, et rendue particulièrement difficile par les menottes qui entravaient ses bras dans le dos.
Finalement, découragé, il abandonna ses recherches et s’assit sur un vieux fauteuil, résigné. Il avait perdu, dans moins d’une demi-heure la porte s’ouvrirait et le jeu serait terminé. Pas terrible ce jeu d’ailleurs, aucun conseil, aucune aide, il ne le recommanderait pas.

Il guettait toujours l’écran, et lorsque celui-ci afficha à 0h00’00’’, il entendit un clic caractéristique d’une porte qui se déverrouille. Etonnamment, ce n’était pas celle par où il était entré. La logique du parcours sans doute. Rassuré à l’idée de sortir de cette galère, et content de retrouver la belle maitresse du jeu, il se dirigea vers la porte de sortie. Il se retrouva dans une petite pièce, toujours sans fenêtres, pourvue de poteaux métallique qui semblaient supporter le plafond, et dons le sol était recouvert de tapis type « tatami ». Comme il l’espérait, Siléna l’attendait, appuyée à l’un des poteaux.

« Eh bien Jean,j’ai bien peur que vous ayez perdu , vous ne vous êtes pas libéré dans le temps imparti. Je vous ai même trouvé un peu fainéant dans votre recherche »

« J’attendais que vous m’aidiez un peu, ou du moins que vous me guidiez »

« Ce n’était pas prévus. Avancez par-là. »

Jean se dirigea vers la jeune femme, et se tourna pour lui présenter ses bras. Il sentit qu’elle lui libérait la main gauche, mais immédiatement elle lui remit la menotte en faisant passer la chaîne derrière le poteau. Non seulement il n’était pas libre, mais il était lié à ce poteau métallique.

« A quoi jouez-vous ? La partie est terminée, et pour tout vous dire, j’ai hâte de rentrer chez moi, je n’ai pas trouvé votre jeu si terrible. »

« Vous avez perdu, Jean, en effet. Vous ne vous êtes pas libéré dans le temps qui vous était donné. Comme vous dites, la partie est terminée. On ne joue plus désormais. »

« Comment ça on ne joue plus ? Détachez moi immédiatement espèce de folle ou je fais un scandale qui va ruiner votre petite entreprise minable, croyez-moi ! »

Siléna ne répondit pas, elle s’approcha de lui, par derrière et lui fit pénétrer de force la boule d’un bal-gag venu d'on ne sait où. De surprise, Jean ouvrit la bouche, la boule de latex lui emplit complètement le palais, et il sentit une sangle de cuir se serrer fortement sur sa nuque.

« Vous avez perdu Jean, ne soyez pas mauvais joueur. Désormais vous faites partie de notre groupe, et je vous prie de croire que ce n’est pas un jeu. Vous ne m’avez pas l’air très réceptif à une discussion intelligente. Je vous laisse réfléchir quelque temps, à mon retour, si vous êtes calmé, je vous expliquerait mes nouvelles règles. A tout à l’heure»

Après lui avoir jeté un dernier regard insolent, la Maitresse du jeu sortit par une porte discrète. En d’autres circonstances, Jean aurait adoré cette situation, être attaché par cette femme magnifique et envoutante. Mais là la situation le lui échappait complètement. Il se mit à hurler à travers son bâillon, à tirer sur sa chaine, au point de se faire mal, a essayer de se libérer par n’importe quel moyens. En vain.
Finalement, au bout d’un temps qu’il n’aurait pas pu définir, il abandonna et s’assit par terre. Encore une fois il abandonnait. Il attendit. Longtemps. Très longtemps. Il n’avait plus notion du temps, il dormait plus ou moins d’un mauvais sommeil, empli de cauchemars.
Lorsqu’il rouvrit les yeux, elle était là, debout devant lui, altière, fière.

« Alors Jean, est ce que vous avez réfléchit ? Vous êtes prêt à m’écouter, à vous soumettre ? Ou vous faut-il encore un peu de temps pour réfléchir ?»

Jean ne répondit pas. Abattu. Siléna s’approcha et lui retira son bâillon.

« Alors ? »

« Alors quoi ? Espèce de sale pute complètement folle, relâche moi tout de suite, tu crois quoi ? qu’on peut kidnapper les gens comme ça, sans risque ? Mes amis vont s’inquiéter, me chercher, ce n’est qu’une question d’heure pour que la police frappe à cette porte ! »

« Vraiment ? Tu en es sûr ? Tu es majeur, célibataire, pas de famille proche, peu d’amis. C’est fou ce qu’on apprend sur quelqu’un, juste en regardant son compte Facebook ! Ca ne m’a même pas pris une heure et demie pour tout connaitre de toi. Et ton boulot ? Tu crois qu’ils vont s’inquiéter ? Vu ce que tu écris sur eux, je pense même que tu leur a enfin fourni le meilleur argument pour te virer : abandon de poste. Désolé mon grand de t’apprendre que tu ne manqueras à personne sur cette Terre. C’est aussi pour ça que tu es ici. »

Jean ne répondit rien, elle avait raison, personne ne l’attendait, personne ne s’inquièterait pour lui. Plus que la situation et les menottes, cette constatation l’anéantissait.

« Alors voilà ce qui va se passer, tu vas rester encore quelques heures ici pour réfléchir à ton sort. Tu ne t’appartiens plus, je suis ta Maitresse au sens propre du terme, je suis responsable de toi, mais il faut que tu coopères, sinon, je devrais de déclarer inapte. Et là, je ne pourrais plus rien pour toi. »

Elle ne prit pas la peine de lui remettre son bâillon, à quoi bon, Jean ne crierait plus, il n’en n’avait plus la force, plus l’envie.
Demain sa prise en main commencerait, et dans quelques semaines maximum, elle pourrait lui faire intégrer le cheptel d’hommes du Cercle de Bondage Français.

A suivre...
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fredchl
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Re: Houdini Game

Message par fredchl »

J'adore cette suite !
Je crois que Jean va boire la coupe avec Silena, mais il la boira jusqu'à la lie ! :-)

Un cercle de bondage français ! C'est original ! :police:

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Mad Hatter
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Re: Houdini Game

Message par Mad Hatter »

Il existe une version québecoise mais plutôt orienté bdsm http://www.jeuxdeliens.fr/viewtopic.php ... =10#p11058
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Télémaque a écrit : Pierre a continué pendant près d’une heure à chercher des clés et les essayer. Plus il ouvrait de tiroirs, de coffres et de placards, plus il découvrait de nouvelles clés. […] « Eh bien Jean,j’ai bien peur que vous ayez perdu , vous ne vous êtes pas libéré dans le temps imparti. Je vous ai même trouvé un peu fainéant dans votre recherche »
Du coup Pierre c'est un second prénom ? Ou c'est juste une coquille ?

Joli retour sur la scène de JdL Télémaque :-)
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
Jervis Tetch dans L'asile d'Arkham


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Télémaque
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Re: Houdini Game

Message par Télémaque »

Du coup Pierre c'est un second prénom ? Ou c'est juste une coquille ?

Pierre Paul Jacques... Jean.
Désolé, pour la coquille. Pourtant je vous assure que je me suis relu. :oops:
On va continuer avec Jean donc. :roll:

La suite prochainement.
Et merci pour vos messages.
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Télémaque
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Re: Houdini Game

Message par Télémaque »

Lorsque Sélina revint au petit matin, Jean était toujours assis contre son poteau, résigné, ayant accepté son sort. Il quittait une vie sans attache, sans intérêt pour une autre vie dont il ne savait rien, mais qui ne pourrait pas être plus ennuyeuse. A quoi bon lutter finalement ?

« Bien, j’ai l’impression que tu es dans de meilleurs dispositions. Je fais partie d’une grande organisation française, je suis ce qu’ils appellent une recruteuse-dresseuse. Mon rôle est de fournir à nos riches clientes un nombre suffisants d’hommes dressés et entrainés pour subir leurs fantasmes cachés. Elles sont prêtes à payer très cher pour s’entrainer ou jouer à toutes sortes de jeux érotiques. Ne sois pas surpris, le proxénétisme n’est pas l’apanage des hommes. Sauf que nous sommes plus malignes : nous ne payons pas nos esclaves !
Allez, il est temps de te préparer, et de te présenter tes nouveaux appartements. Lèves toi ! »

Jean a obéit difficilement, il avait faim, soif, et tombait de fatigue.
Sélina est sorti puis est rapidement réapparu portant un grand sac duquel elle a extrait un ensemble de liens en cuir, et d’autres articles que Jean ne reconnut pas immédiatement. Elle commença à lui fixer des bracelets de chevilles, larges, en cuir molletonné, qu’elle serra et bloqua avec un petit cadenas. Une chaine courte reliait les deux pieds, permettant sans doute de marcher, mais pas de courir. Elle continua avec les mêmes bracelets mais pour les poignets, même mode de verrouillage. Elle retira les menottes en acier et relia immédiatement les deux bracelets par un mousqueton. Elle s’accroupit de nouveaux et prit un large collier identique, qu’elle serra doucement, et boucla par le petit cadenas.
Jean se laissait faire, il se faisait l’impression d’être un cheval que l’on prépare pour une reprise. Sélina procédait méthodiquement, de façon détachée, comme s’il s’agissait d’un tâche assez répétitive.
Enfin, elle prit un objet métallique que Jean ne connaissait pas. Rapidement, elle enfila une sorte de petite cage autours de son sexe, qu’elle verrouilla en entourant ses testicules. Une cage de chasteté, elle lui avait fixé une cage de chasteté !!

« Tu penses bien qu’il faut éviter que tu ne fasses part de tes émotions mon lapin, ça ferait tâche sur le tableau tu ne crois pas ? »

Non il ne croyait pas non, surtout que de façon inexplicable, la situation commençait à lui faire de l’effet, il sentit son sexe contraint gonfler dans son carcan d’acier. La sensation était étonnante, pas douloureuse, presqu’excitante.

« Eh bien il était temps ! Je n’aurais jamais pu t’équiper dans cet état ! »

Sélina riait, elle lui fit une petite caresse sur la joue et se pencha à nouveau vers le sol et ramassa le dernier accessoire : un bâillon harnais. Elle lui passa la boule dans la bouche, celle-ci s’inséra assez facilement, ce n’était pas un ballgag classique, la boule était fixée derrière la bande de cuir qui couvrait la bouche permettant aux mâchoires d’être en position de repos. Tout l’équipement était pensé fabriquer de façon à être porté longtemps, le but n’était pas de faire mal, ni même de provoquer une gêne, mais d’immobiliser sur le long terme, comme pour un animal.
Enfin, Sélina fixa une longe à son collier et l’empoigna.

« Aller, viens par-là mon beau, on a encre du travail à faire tous les deux pour te rendre présentable. »

Ils sortirent de la petite pièce et se retrouvèrent dans un long couloir donnant sur plusieurs portes identiques. Sa Maitresse en ouvrit une et ils entrèrent dans une petite pièce carrelée munie d’un jet d’eau.

« On va commencer par te laver un peu et te raser les poils. C’est assez nouveau, mais nos clientes exigent des spécimens glabres. J’avoue que ça me surprend cette nouvelle mode, et surtout, ça nous complique sérieusement la tâche. Heureusement, elles acceptent encore les cheveux ! »

Elle décrocha les bracelets des poignets pour les refixer immédiatement à des chaines qui pendaient aux murs de chaque cotés. Elle fit de même pour les chevilles, si bien que Jean se retrouva bras et jambes écartées.
Sélina prit le jet et commença à arroser doucement son captif. L’eau était à la bonne température, malgré la situation, la sensation était exquise.

« Ne t’en fait pas, le cuir de tes contraintes est traité, il ne craint pas l’humidité. C’est du super matos.»

Elle prit un tube de crème qu’elle étala sur tout son corps et commençait doucement le rasage. La situation était fascinante : attaché, bâillonné, le sexe comprimé dans sa cage, Jean se faisant raser te caresser par la jeune femme qui l’avait attiré. La situation était tellement absurde qu’il prit le partit d’en profiter.
Une fois son ouvrage terminé, Siléna le détacha et le rattacha selon le même rituel.

« il va falloir que tu t’y habitus, tu ne seras plus jamais libre, tel que tu es là maintenant constitue ton plus grand degré de liberté. Tu vas rester attaché d’une façon ou d’une autre pour le reste de ta vie. Mais ne t’en fait pas, je suis là pour m’occuper de toi. »

Ils sortirent de ce qui semblait être la salle de bain, parcoururent le même couloir, sans croiser âme qui vive, et pénétrèrent dans une nouvelle pièce. Un box, c’est exactement ce à quoi elle faisait penser : trois mètres sur trois, pas de fenêtre, des anneaux et des chaines au sol, au plafond et sur les murs, une table fixée au sol et un tabouret, et enfin, un lit, ou un semblant de lit : un sommier avec un matelas recouvert de cuir, une couverture de la même matière, et entouré de barreau métalliques. Au-dessus, comme un couvercle, une grille fermait l’ensemble. Une sorte de porte sur le côté permettait d’y pénétrer, la hauteur intérieure devait être juste suffisante pour se retourner.
Sans un mot, Siléna ouvrit la « porte et le fit pénétrer à l’intérieur. Lorsqueil fut allongé sur le ventre, elle la referma, et entreprit, à travers les barreaux de lui libérer les chevilles et les mains, mais sans retirer les bracelets. Puis elle enleva le bâillon, mais ne toucha pas à sa cage de chasteté. Enfin, elle le recouvrit avec la couverture.

« Dors bien mon beau, demain on commence le dressage, tu vas gouter au bondage sous toutes ses formes. »
Elle sortit, le laissant seul dans son lit-cage et dans le noir. Seul avec ses pensées.

A suivre... ;)
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nonobound
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comme lien j'adore les menottes, le froid au début j'adore, et le fait de se dire que sans la clé on ne peut rien faire
Ce que je déteste : ce que je déteste je ne sais pas encore en fait, vu que je n'ai que très peu d'expérience
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Re: Houdini Game

Message par nonobound »

et ba dis donc, il va avoir froid le pauvre ^^

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fredchl
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Re: Houdini Game

Message par fredchl »

Trop convenu à mon gout... Jean qui se laisse faire sans se rebeller... Mouais...

« On va commencer par te laver un peu et te raser les poils. C’est assez nouveau, mais nos clientes exigent des spécimens glabres. J’avoue que ça me surprend cette nouvelle mode"

Ben voyons, les femmes sont habituées aux gros balezes poilus !... Cette fois on leur offre le parfait esclave glabe jusque au bout des orteils...
Ce qui serait bien, c'est de réfléchir au ressenti des personnages... Là, c'est trop convenu... Et encore je passe l'eternel baillon boule qui vient museler le captif pour être sur qu'il ne va pas se la ramener !...

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