L'héritage des soeurs Rigdon

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Gwenboyfriend
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L'adaptation de Gwendoline par just jaeckin
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par Gwenboyfriend »

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Les marins déposent les jeunes femmes sur le sol quand l’un d’eux fait une remarque.
- On devrait peut-être les ligoter un peu mieux.
- Pourquoi faire. On va leur mettre de nouvelles entraves dans un instant.
- Elles sont désespérées et elles ont montré qu’elles étaient encore capables d’initiative.

Kathryn et Fergie tendent d’amadouer leurs cerbères.
- Non. Ne nous ligotez pas davantage. Nous allons être sages pendant que vous choisissez nos chaînes.
L’homme le plus âgé sourit.
- Sages comment ?

Les prisonnières songent qu’elles ont peut-être une chance. Les marins ne semblent pas indifférents à leurs charmes.

Fergie fait une tentative.
- Que nous offrez-vous en échange de notre bonne volonté ?
- Votre liberté.
- Je ne crois pas que cela dépende de vous.
- Vous pouvez faire semblant de nous assommer et rejoindre l’île à la nage.
- L’île où nous attend la Baronne.
- Elle est vaste et vous pourrez rejoindre un petit port où des pêcheurs vous conduiront où vous le souhaitez.
- Dans cette tenue. Nous n’irons pas loin.

L’homme éclate de rire
- Vous avez la tenue idéale et de toute façon, vous n’irez nulle part. Vous pensez vraiment que des idiotes comme vous peuvent nous manipuler.

A son compagnon.
- Surveille les pendant que je cherche les entraves qui leur conviendront le mieux.
- Je vais faire mieux que ça. Asseyez-vous et ramenez vos genoux contre votre poitrine.

Les deux sœurs obéissent. Elles savent qu’elles n’ont pas le choix.
- Passez vos bras par-dessus vos genoux jusqu’à ce que vos poignets touchent vos chevilles… Parfait.

Le marin relie les poignets et les chevilles des captives par une corde. Puis agit de même pour fixer les bras autour des jambes. Un dernier lien autour du cou qui rejoint celui de leurs chevilles achève de les immobiliser.

- A présent, je vais vous bâillonner.

Kathryn tente de supplier l’ignoble individu.
- Ce n’est pas utile. Nous ne pouvons rien faire.
- Ce n’est pas utile mais ça me plait.
L’homme enfonce un bâillon boule dans la bouche des captives et le fixe sur leur nuque.

- Tu t’es bien amusé ? Viens m’aider à trouver de quoi les entraver tout en mettant leur corps en valeur.
- ça ne doit pas être très difficile. Ce n’est pas le choix qui manque.
- C’est le problème. On a l’embarras du choix.

Pendant que les deux marins discutent de la meilleure façon de les enchaîner, les prisonnières se débattent à la recherche d’un moyen de se libérer. En vain, l’infect ligotage de leur tortionnaire les maintient dans une position inconfortable et douloureuse dont elles sont incapables de se libérer. Les propos des deux hommes qui s’interrogent à voix haute sur les meilleures entraves est une blessure supplémentaire.

- Je crois que j’ai trouvé.
Le marin brandit deux longues bandes métalliques reliés par une charnière qui permet de les fixer l’une contre l’autre. Au milieu de chaque bande le métal fait une courbe. Deux autres courbes sont visibles à quelques centimètres des extrémités. Un verrou placé du côté opposé à la charnière suffit à bloquer les bandes l’une contre l’autre.

- Commençons par celle-ci.

Les marins détachent les bras et les poignets de Kathryn qui tente de se débattre. En vain. Un des cerbères lui maintient les bras en l’air pendant que l’autre place l’horrible objet sur ses épaules puis rapproche les deux bandes métalliques jusqu’à ce qu’elles se touchent. Les courbes entourent délicatement le cou et les poignets de la captive pendant que l’homme verrouille l’extrémité de la douloureuse entrave.

La prisonnière constate alors que ses poignets et son cou sont à présent emprisonnés dans ce qui est devenu un collier et des bracelets étroits dont elle ne peut pas se dégager. Elle comprend que cet infernal objet n’est rien d’autre qu’un carcan en acier.

Fergie qui a assisté à l’infâme spectacle devine que cela va être à présent son tour de supporter cette nouvelle entrave. Elle ne se trompe pas. Et les deux marins qui ont pris de l’assurance après leur premier essai ont tôt fait de l’équiper comme sa sœur.

- On devrait changer leur bâillon.
Le bâillon boule est immédiatement remplacé par un bâillon cylindrique en cuir fixé entre leurs lèvres et sur la nuque.

Les deux hommes font face aux captives dont les chevilles et les cuisses sont toujours ligotées et qui sont contraintes à présent de se tenir à genoux face à leurs tortionnaires qui se montrent très satisfaits de leur travail.
- Vous êtes superbes, je pense que nos patrons seront contents.
- Nous allons détacher vos jambes à présent.

Tout en parlant, l’homme brandit des chaînes dont l’usage est hélas évident pour les deux sœurs.
- Nous ne vous enchainerons les chevilles qu’une fois que vous serez sur le pont pour que vous n’ayez pas trop de mal à monter l’escalier. Ne profitez pas de notre gentillesse pour faire des bêtises.

Les deux sœurs baissent la tête en signe de soumission. Les marins se penchent pour libérer leurs chevilles puis leurs cuisses.

Kathryn et Fergie sont aux aguets. Décidées à profiter de la moindre chance pour échapper à leur triste destin. A l’instant où elles sentent que leurs jambes sont libres et où elles devinent que leurs geôliers vont se relever elles effectuent un mouvement tournant avec leur corps dans l’espoir que la barre de fer qui emprisonne leurs poignets et leur cou frappe leurs adversaires au torse. Ou mieux à la tête. Elles chercheront ensuite un moyen de se libérer.

Malheureusement, les marins ont deviné leurs intentions et s’écartent aisément à l’instant où leurs victimes entament leur ridicule tentative.

Déséquilibrées par leur mouvement, les jeunes femmes se retrouvent à plat ventre sur le sol. Se sentent ridicules de leur misérable effort.

Ce que soulignent leurs impitoyables tortionnaires dont elles réalisent qu’elles ont sous-estimé l’habileté.

- Ces deux idiotes sont étonnantes. Elles semblent totalement soumises et l’instant d’après prêtes à se révolter.
- C’est ce qui les rend intéressantes.
- Dommage que les patrons soient pressés. Je leur aurais bien donnée une bonne fessée pour leur apprendre à se montrer raisonnables.
- Les occasions ne manqueront pas. Il faudra bien les dresser.

L’homme s’adresse ensuite aux prisonnières toujours allongées sur le sol.
- Qu’est-ce-que vous attendez pour vous relever ?

Les captives obéissent et se relèvent péniblement. Gênées par l’impossibilité de s’aider de leurs bras enfermés dans l’horrible carcan d’acier.

Elles réussissent pourtant à se mettre debout sans l’aide de leurs impitoyables cerbères qui se contentent de profiter du spectacle qu’elles leur offrent.

Conscientes qu’elles n’ont aucune chance face à leurs maîtres, elles baissent la tête et attendent la suite des tourments qu’ils ne manqueront pas de leur imposer.

Les marins fixent alors une ceinture de métal à laquelle pend une corde autour de leur taille. Chacun d’entre eux saisit l’extrémité du lien et tire dessus.

Les jeunes femmes comprennent ce qu’on attend d’elles et font un pas en direction de leurs ravisseurs.

- On dirait qu’elles ont compris et qu’elles ont décidé d’être raisonnables.
- Méfions-nous tout de même. On devrait peut-être leur enchainer les pieds tout de suite.

Les deux sœurs effrayées d’être ainsi entravées pour escalader l’étroit escalier qui monte au pont supérieur protestent dans leurs bâillons.

- ça n’a pas l’air de leur plaire.
- Et depuis quand, est-ce qu’on s’inquiète de ce qui leur plait ?

Le marin le plus conciliant s’approche de Kathryn et lui caresse les fesses. La jeune femme retient son frémissement de dégoût et de désespoir à l’idée d’être une nouvelle fois traitée comme un animal de compagnie soumis aux caprices de ses propriétaires.

- Ta peau est douce et agréable. Je comprends que ta sœur et toi ayez autant de succès. Vous allez être sages et ne plus tenter de vous révolter. C’est stupide et inutile. Cela ne peut que vous attirer des ennuis.

Humiliées les captives hochent la tête autant que le permet leur douloureuse entrave pour montrer qu’elles ne tenteront plus de se révolter.

Conduites chacune par un marin, elles montent avec difficulté l’escalier qui les conduit au pont supérieur.

Un dernier sursaut de révolte les saisit alors et elles envisagent de se jeter dans la mer. Elles savent pourtant qu’elles n’ont aucune chance de surnager avec leurs entraves mais cela leur paraît un instant préférable à leur sort actuel.

Leur indécision est toutefois fatale à cette terrible tentation qui prend fin quand leurs geôliers enchainent leurs chevilles les privant de toute possibilité de se précipiter vers la mer sans être rattrapées.

Le lâche soulagement qu’elles éprouvent alors à l’idée qu’une fois de plus, elles sont privées de la possibilité de choisir leur destin les terrifie davantage que les entraves et les menaces de leurs maîtres. Sont-elles capables de penser autrement que comme des esclaves ?

Heureusement, elles n’ont guère le temps de s’interroger davantage. Une traction sur leur laisse les rappelle à l’ordre et elles n’ont plus qu’à suivre les marins en direction du salon où leurs futurs époux les attendent avec joie, plaisir et impatience.

Les deux hommes les attendent confortablement installés dans un divan et les regardent approcher en souriant.

- Vous avez pris votre temps.
- Vous savez comment sont les femmes, chef. Toujours à discuter sur la tenue appropriée pour plaire. On a dû insister un peu pour qu’elles acceptent celle-ci.
- Vous avez bien fait. Elles sont superbes.

Franck s’adresse alors à sa « promise » ainsi qu’à celle de Jim.
- Installez-vous, mes chéries.

Toujours debout face à leurs « fiancés », les captives ne comprennent pas ce qu’elles doivent faire.
- Mettez-vous à genoux et tenez-vous bien droites.

Les jeunes femmes, humiliées, obéissent. Elles savent qu’elles n’ont pas d’autre choix.
- Dommage que nous soyons presque arrivés au port, nous aurions pu jouer davantage ensemble. Mais nous aurons tout le temps après le mariage.
- Et surtout quand nous aurons reçu leur héritage.
- Tu veux dire notre héritage.

Les deux ignobles individus éclatent de rire.

Kathryn et Fergie, à genoux face à eux, bâillonnées, les poignets et le cou emprisonnées dans la douloureuse barre d’acier, les chevilles enchaînées, ne partagent évidemment pas leur hilarité.

Franck le remarque et, cruellement, pince le téton de Kathryn, aussitôt suivi de Jim qui agit de même envers Fergie.
Le cri de rage et de douleur des prisonnières est perceptible malgré leur bâillon.

- Vous êtes des ingrates. Au lieu de vous priver de votre héritage, je vous permets de le partager et vous ne savez que manifester votre désapprobation.

Heureusement pour les jeunes femmes, un marin vient annoncer que le yacht accoste au port de l’île.
- Nous reprendrons cette discussion plus tard.
Les deux hommes se lèvent. Les captives, gênées par leurs entraves, font péniblement de même.

Leurs futurs époux saisissent la corde qui est reliée à la ceinture d’acier qui emprisonne leur taille.

Résignées les deux sœurs ainsi tenues en laisse suivent leurs maîtres et se dirigent vers la passerelle qui leur permettra de mettre le pied sur l’île où les attend leur triste destin.
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par Mad Hatter »

Elles ne sont pas au bout de leur peine. :twisted:
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
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Gwenboyfriend
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par Gwenboyfriend »

Révélations

Kathryn et Fergie gênées par les chaînes de leurs chevilles avancent péniblement sur l’étroite passerelle. L’entrave de leur cou et de leurs poignets ne les aide pas à garder leur équilibre et l’eau semble les appeler une nouvelle fois pour mettre fin à leur cruel destin.
Une traction sur leur laisse les rappelle à l’ordre et elles mettent enfin le pied sur la terre ferme. C’est alors qu’elles découvrent la Comtesse accompagnée de Mona et Marlène qui leur adressent un grand sourire.

- Quel plaisir de vous revoir, mes chéries. Je vois que vous avez rencontré des personnes qui ont su prendre soin de vous.
Mona ajoute
- Ces nouvelles entraves leur vont très bien.

Franck intervient.
- Il ne nous reste que deux heures avant la fin du délai. Est-ce que tout est prêt pour le mariage.
- Bien sûr, la Baronne nous attend avec le maire du village et les documents. Nous en avons pour une dizaine de minutes. Ensuite un hélicoptère vous amènera, vous et vos épouses, jusqu’à leur oncle pour que vous puissiez revendiquer leur... pardon !... votre héritage.
- Je suis impatient de voir sa tête quand il réalisera que non seulement il est ruiné mais que c’est moi qui récupère tout.
- Ne perdons pas davantage de temps.
Le groupe se prépare à se mettre en route.
Mona intervient.
- Cela ne vous ennuie pas que mon amie Marlène et moi conduisions ces demoiselles jusqu’à la mairie. Cela nous rappellera d’agréables souvenirs.
- A elles aussi sans doute.
- Je ne suis pas sûre qu’elles les trouve agréables.
- Qui se préoccupe de leur opinion.
- D’autant plus qu’elles ont rarement l’occasion de l’exprimer.

Un éclat de rire général accueille les remarques des ravisseurs des jeunes femmes qui ne peuvent qu’accepter l’humiliation qui leur est ainsi infligée.

Le groupe se met alors en route. Fergie et Kathryn tenues en laisse par Mona et Marlène les suivent avec difficulté sur un chemin de terre au sol inégal. Garder l’équilibre avec leurs chevilles enchaînées et la barre d’acier qui emprisonne leur cou n’est pas aisé. Et elles y parviennent douloureusement. Ce qui leur vaut toutefois des félicitations de Marlène et Mona.
- Vos vacances ne vous ont pas fait perdre votre entraînement. C’est une bonne chose.

Stupidement, les captives protestent à travers leur bâillon. Comment ces deux femmes osent-elles appeler ce qu’elles ont subi des vacances ?
- On dirait que cela les a rendues insolentes.
- Quelques coups de fouet leur rappelleront la soumission.
- Allons, tu sais bien que dans quelques minutes se seront des femmes mariées et que ce sera le rôle de leurs maris de les punir.
- Je suis sûre que c’est une tâche dont ils sauront habilement s’acquitter.

Enfin, la mairie du village est visible. Les captives espèrent qu’elles n’auront pu à supporter ces infâmes moqueries. Puis elles se rappellent qu’elles vont bientôt être mariées contre leur gré à des individus dont elles ont compris qu’ils sont aussi impitoyables que la Comtesse.
Les portes s’ouvrent et elles pénètrent à l’intérieur du bâtiment. Où une nouvelle surprise les attend.

Elles font face à un groupe d’hommes armés qui braquent leurs fusils sur Franck, Jim et leurs complices.

A genoux aux pieds de celui qui semble être le chef se trouve Jenny. Enchaînée, bâillonnée, le cou et les poignets enfermés dans un solide carcan de bois.

Franck se tourne vers la Comtesse.
- Qu’est-ce-que ça signifie. Où est la Baronne ?

Sans répondre, la Comtesse s’écarte des deux hommes pendant que Mona et Marlène entraînent leurs prisonnières pour les remettre à deux des hommes qui menacent Franck.

Celui qui est le chef prend la parole. Les captives reconnaissent avec joie la voix du détective qui les recherchaient.
- Vous avez rempli votre part du contrat, Comtesse. L’argent vous attend dans votre bateau. Et vous pouvez emmener cette traîtresse de Jenny.
- Je vous remercie. Elle apprendra le prix de la trahison. Et ses deux compagnons ?
- Allons, vous connaissez le marché qu’ils ont passé avec l’oncle de ces demoiselles. Ils fournissent le document et Jenny mais on les laisse tranquilles.
- Dommage. Mais un accord est un accord.

La Comtesse se tourne vers Kathryn et Fergie qui ne comprennent pas davantage que leurs futurs époux ce qui se passe.
- Vous me manquerez, mes chéries. J’espère que nos routes se croiseront à nouveau.

Suivie de Mona et Marlène qui entraînent la malheureuse Jenny, elle quitte le bâtiment.
Le détective s’adresse alors à Franck.
- L’oncle de ces deux jeunes femmes comprend que vous ayez tenté de le déposséder. Il a donc décidé qu’il n’y aurait pas de représailles à condition que vous partiez sans discuter et en laissant ses nièces entre nos mains.
- J’ai engagé beaucoup d’argent dans ce projet.
- Vous avez fait une mauvaise affaire. Mais cela n’est rien pour un homme aussi riche que vous.
- Vous avez raison. L’oncle de ces jeunes idiotes a été plus habile que je le pensais. Félicitez le de ma part.

Franck et Jim quittent à leur tour le bâtiment.
Kathryn et Fergie sont soulagées. Leur cauchemar va bientôt s’achever. Cet homme avait pour mission de les sauver. Elles vont enfin être libérées de leurs entraves et de leurs bâillons.

Pourtant, il se contente de leur faire face et de leur poser des questions.
- Quand je suis venu la première fois au chalet, vous étiez enchaînées et bâillonnées au sous-sol ?

Les captives hochent la tête pour confirmer ce que le détective vient de dire. Elles ne comprennent pas la nécessité de cet interrogatoire. Pourquoi ne les libère-t-il pas ?
- Vous entendiez ce que je disais ?

Nouveau hochement de tête affirmatif. Les jeunes femmes manifestent des signes d’impatience que l’individu remarque.
- Calmez-vous. Vous allez comprendre dans un instant.

Les prisonnières obéissent.

- Je me doutais que vous étiez là et que vous entendiez ce que je disais. Mais j’étais seul et je n’étais pas sûr du nombre de personnes qui vous gardaient. C’est pour ça que je n’ai rien tenté.

Les deux sœurs sont soulagées. L’homme veut s’excuser. Peu importe qu’il ne soit pas intervenu alors. L’essentiel est qu’il soit arrivé à temps pour les sauver de cet horrible mariage.
- Vous vous rappelez que j’ai dit que ceux qui vous avaient ligotées et bâillonnées à la descente du train avaient désobéi à mes ordres.

Evidemment qu’elles s’en souviennent. Elles hochent à nouveau la tête. Tout ce qu’elles demandent, c’est d’être libérées des chaînes de leurs chevilles. De la barre qui enserre leur cou et leurs poignets. De ces bâillons qui ne leur permettent de s’exprimer que par borborygmes.
- Et bien j’ai menti.

Les captives se figent regardent l’individu. Elles ont dû mal comprendre ce qu’il voulait dire.
- C’est moi qui leur ait ordonné de vous entraver.

Que signifie cette nouvelle infamie ?

- Mais je ne faisais qu’obéir aux instructions de votre oncle.
Cette révélation est insupportable pour Kathryn et Fergie qui hurlent dans leurs bâillons s’écroulent et se retrouvent à genoux totalement abattues.

- Enfin, il vous expliquera ce qu’il attend de vous dans quelques instants. Le temps du voyage en hélicoptère.
Il se tourne vers ses hommes.

- Leurs entraves sont jolies mais peu pratique pour l’hélicoptère. Changez les et changez aussi leurs bâillons.

Les hommes de main libèrent les jeunes femmes du carcan d’acier et fixent à leur cou un collier métallique auquel pend une corde. Ils enchaînent aussi leurs poignets dans leur dos et plient leurs bras jusqu’à ce que leurs poignets croisés soient presque au niveau des omoplates. Il ne reste aux ignobles individus qu’à relier les chaînes des poignets au collier des prisonnières.

Ces dernières n’ont pas tenté de résister à ce cruel traitement. Depuis qu’elles ont appris que leur oncle inconnu ne manifestait pas davantage de pitié à leur égard que leurs autres ravisseurs elles demeurent abattues presque amorphes.

Elles ne résistent pas davantage quand leur bâillon est retiré et qu’elles reçoivent l’ordre d’ouvrir la bouche pour permettre à leurs tourmenteurs d’enfoncer une boule de tissu à l’intérieur. Elles acceptent de la même façon qu’ils appliquent plusieurs bandes de sparadrap sur leur bouche afin d’achever de les bâillonner.

Elles apprécieraient presque la gentillesse dont ils font preuve en les aidant à se relever avant de vérifier l’état des chaînes de leurs chevilles.

- Faites quelques pas mesdemoiselles.

Les captives obéissent et marchent jusqu’à ce qu’elles reçoivent l’ordre de s’arrêter.
- Ce n’est pas la peine de changer les entraves de leurs chevilles, elles sont parfaitement ajustées. Suffisamment étroites pour les empêcher de courir. A peine assez larges pour leur permettre de marcher. Vous êtes d’accord mesdemoiselles ?

Les demoiselles en question hochent la tête. Ne s’offusquent plus qu’on leur demande de confirmer l’efficacité de leurs entraves. Elles savent à présent que personne ne viendra à leur secours. Elles ignorent quelles sont les intentions de leur oncle mais ne peuvent plus ignorer qu’elles ne sont que des esclaves qui n’ont même pas le choix de leur maître.

Le détective revient.
- Assez traîné conduisez les jusqu’à l’hélicoptère.

Deux hommes se saisissent des laisses des prisonnières qui obéissent immédiatement à la traction et suivent leur guide du mieux qu’elles peuvent malgré leurs chevilles enchainées.
Les individus s’en rendent compte et les félicitent.
- C’est rare des captives qui montrent autant de bonne volonté.

Kathryn et Fergie font à peine attention à ces propos. Elles ne s’occupent plus que d’obéir et d’avancer aussi vite que le permettent leurs chaines.

Elles approchent de l’hélicoptère. Le détective est déjà à bord. Elles sont hissées à leur tour. Sentent les mains des hommes qui en profitent sans vergogne pour les peloter. N’y prêtent plus garde.

Elles sont installées sur deux sièges à l’arrière. Des écouteurs sont posées sur leurs oreilles. Elles entendent la voix du détective.

- Nous allons décoller. Dans un quart d’heure vous serez face à votre oncle. Il vous restera une heure pour toucher votre héritage.

Que leur importe cet héritage dont elles savent qu’elles ne profiteront pas.
- La Comtesse m’a dit que vous ne souffriez pas du mal des transports. Je vais donc vous laisser votre bâillon. Cela ne vous gêne pas j’espère.

Les captives sont bien entendu dans l’impossibilité de répondre.

L’hélicoptère s’élève lentement pour ce qu’elles devinent être avec certitude la dernière étape de leur cruel destin.
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par Gwenboyfriend »

Délivrance

Pendant le vol, les captives entendent les propos échangés entre le pilote et celui qu’elles croyaient être leur sauveur.
- C’est quand même dommage de livrer deux filles pareilles à un homme qui ne souhaite que les priver de leur héritage.
- Ce qui compte, c’est qu’il me paye. Le reste m’importe peu. Et tu devrais en faire autant.
- J’aurais apprécié de passer un moment avec elles.

L’hélicoptère survole la mer. Les jeunes femmes désespérées, désabusées observent les vagues qui leur semblent un appel. Si elles pouvaient, elles se jetteraient sur le pilote malgré leurs chaînes pour provoquer la chute de l’appareil. Mais elles sont fixées à leur siège par des sangles et ne peuvent faire le moindre geste.

Elles aperçoivent la terre ferme et devinent qu’elles vont bientôt se poser pour connaître une nouvelle humiliation.

Un nouveau sentiment de révolte les gagne, elles s’agitent tirent sur leurs chaînes. Tentent de se dégager de leurs sangles. En vain.

Le détective s’en aperçoit et les rappelle à l’ordre.
- Vous devriez vous calmer. Depuis le temps, vous devriez savoir que vos tentatives d’évasion sont ridicules.

Calmées, matées, les deux sœurs cessent leurs stupides efforts et attendent que l’hélicoptère soit stabilisé sur le sol.

Libérées de leur siège, elles sont à nouveau mises à laisse et conduites vers un imposant bâtiment par deux femmes déterminées et indifférentes à leurs difficultés.

- On prend l’escalier ?
- Cela aurait été amusant mais le temps nous manque. Il vaut mieux l’ascenseur.

Dans l’ascenseur, toujours bâillonnées et enchaînées Kathryn et Fergie voient défiler les étages et comprennent qu’elles vont atteindre le plus élevé de l’imposante construction.

Les portes s’ouvrent sur un immense pièce meublée d’un bureau derrière lequel est assis un homme aux cheveux grisonnants.

Les captives sont poussées sans ménagement dans la pièce. Les portes se referment dans leur dos. Elles sont seules face à l’individu dont elles devinent qu’il s’agit de leur oncle.

Soudain honteuses de leur nudité dont elles ne sont pourtant pas responsables, elles hésitent à s’approcher. Ce qui manifestement amuse leur parent.
- Qu’est-ce-que vous attendez pour avancer. Je ne vais pas vous manger.

Les deux sœurs avancent jusqu’au bureau et restent debout face à l’homme qui les détaille sans vergogne.

Elles ressentent de la gêne. Elles sont habituées à être ainsi observées. Voire caressées ou même pelotées par des hommes comme par des femmes. Mais c’est la première fois qu’elles sont en face d’une personne de leur famille. Même si c’est un inconnu, elles ne s’attendaient pas à ce qu’il les regarde comme les autres hommes.

- Bon sang, ce que vous pouvez ressembler à votre mère.

Les captives marmonnent des paroles incompréhensives à travers leur bâillon. Un geste de la main de leur interlocuteur les interrompt.

- Je n’ai pas demandé à ce qu’on vous laisse vos bâillons pour que vous m’interrompiez. Je vous conseille de m’écouter. Le temps presse et la décision que vous allez prendre engagera votre avenir.

Matées les jeunes femmes se calment.

- La violence de votre père a provoqué la fuite de votre mère. Il m’a demandé de vous retrouver et je lui ai fait croire que vous aviez disparues. Il a délaissé son entreprise et c’est moi qui pendant toutes ces années l’a maintenue alors qu’il se noyait dans l’alcool et le jeu.

L’homme marque un temps d’arrêt.

- Comment aurais-je pu prévoir qu’il allait laisser un testament exigeant que vous soyez les seules héritières de l’entreprise ou qu’elle soit dissoute. Juste à l’instant où vous êtes devenues la propriété de la Comtesse.

Le regard de Kathryn et Fergie exprime la surprise. L’homme sourit.

- Vous avez bien compris. J’ai toujours su où vous étiez. Je vous ai fait surveiller depuis que votre mère vous a laissées à l’orphelinat et a choisi de disparaître. Je savais que vous étiez devenues les prisonnières de la Comtesse. J’en étais ravi. J’aimais votre mère et elle a préféré mon frère. Elle a compris trop tard son erreur. Je l’ai aidée à fuir votre père. Puis je l’ai abandonnée sans argent, sans soutien. Savoir que vous étiez les esclaves de la Comtesse était le couronnement de ma vengeance.

Les captives sont désespérées en entendant ces mots. Décidément, elles n’ont plus rien à espérer.

- Mais mon frère a réussi à me gâcher la vie une dernière fois. Je dois vous remettre son entreprise en vous libérant ou la perdre définitivement.

Les deux sœurs reprennent espoir.

- Du moins, c’est ce qu’il croyait.
L’homme brandit un papier.

- Vous reconnaissez ce document. C’est celui qui fait de la Baronne votre tutrice. La copie détenue par l’avocat a été détruite. C’est donc le seul exemplaire volé par Jenny quand elle vous a libéré du train. Elle l’avait gardé comme garantie au cas où je la retrouverai.

L’individu sourit.

- Cela ne lui a pas été très utile. Ses complices lui ont pris le document et me l’ont livrée pour négocier leur liberté. J’ai à mon tour négocié avec la Comtesse. Elle avait très envie de punir Jenny.

Les captives gardent la tête baissée. Elles devinent ce qui les attend.

- Vous avez compris. La Baronne attend mon appel pour passer un accord avec moi qui me permettra de garder en partie le contrôle de l’entreprise. Mais elle est en position de force : dans trois-quarts d’heure j’aurai tout perdu. Aussi, je préfère passer un accord avec vous.

Les prisonnières relèvent la tête. Il reste donc un espoir. L’homme montre un autre papier.

- Vous signez ce document qui établit que vous me laissez la direction de l’entreprise pendant les cinq prochaines années et qui fait de vous des membres du conseil d’administration avec un droit de veto et je brûle le document de tutelle. Vous êtes libres et vous avez mis vos ravisseuses en échec. Vous avez cinq minutes pour vous décider.

Les deux sœurs s’agitent dans leurs chaînes, veulent poser des questions, tentent de s’exprimer malgré leurs bâillons.

Mais leur oncle est impitoyable.

- Inutile de vous débattre. Je ne vous retirerai pas vos bâillons ou vos chaînes tant que vous n’aurez pas accepté de signer cet accord. A vous de décider si vous me faites confiance. Il vous reste quatre minutes.

Kathryn et Fergie se regardent. Elles n’ont pas le choix. Elles hochent la tête pour montrer leur accord. Un de leur bras est libéré pour qu’elles puissent signer le document. Elles tentent de le lire mais c’est un texte long complexe et leur oncle leur rappelle le temps qui s’écoule. Elles arrivent à repérer quelques mots : « libres », « conseil d’administration »…

- Plus que trente secondes.

Elles échangent un dernier regard. Elles n’ont pas le choix et signent le document.


------------------------------------------ Deux ans plus tard ------------------------------------------------------

Dans le salon du confortable hôtel où elle est installée, Fergie achève de se remémorer les événements qui ont mis fin à sa captivité et à celle de Kathryn.

Leur oncle a tenu parole et a brûlé devant elle le document qui les mettait sous la tutelle de la Baronne.

Il les a libérées de leurs chaînes et de leurs bâillons et les a installées dans la demeure familiale.

Il leur a fallu du temps pour se réhabituer à porter des vêtements, ne plus être entravées, ne plus être bâillonnées.

Mais elles s’y sont habituées. Et ont commencé à participer au conseil d’administration. A user de leur droit de veto.

En particulier pour refuser tout accord avec la Comtesse, la Baronne, Franck.

Et pour s’opposer à toute tentative de restaurer l’esclavage dans la province qui dépend de l’entreprise.

Elles ont même obtenu d’acheter la liberté des quatre détectives qui ont tenté de les libérer et qui avaient été ensuite capturées par Bob.

Ces détectives sont devenues des alliées, des amies même dans le combat qui les oppose aux esclavagistes.

Car Kathryn et Fergie sont décidées à aller plus loin et souhaitent obtenir l’abolition de toute forme de sujétion dans les provinces unies.

La personne qu’elle doit rencontrer aujourd’hui sera une alliée précieuse dans cette lutte. C’est une avocate nommée Jessica qui a une idée pour faire reculer le principe même de l’esclavage : proposer un procès à la Comtesse. Un procès pour obtenir la libération de Jenny qui est depuis deux ans la captive de la Comtesse et qui paye chaque jour sa trahison.

En obtenant la libération de la jeune femme, Kathryn et Fergie montreront leur volonté ce renoncer à toute vengeance et surtout leur refus de toute forme de soumission.

Elles espèrent ainsi mettre fin au règne d’oppression et de terreur des esclavagistes.


-----------------------------------------------Fin de l’héritage des sœurs Rigdon-------------------------------------------
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moimoi2
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par moimoi2 »

Une histoire qui finit bien au final !

Il faut dire qu'elles en ont vécu des aventures ;)

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Gwenboyfriend
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par Gwenboyfriend »

J'ai pensé qu'elles avaient mérité un peu de repos...
... Avant de connaître d'autres aventures :mrgreen:
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fredchl
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par fredchl »

Une belle fin, mais je ne doute pas que Kathryn et Fergie referront forcément une apparition ! ;)

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