Merci pour ton commentaire mad. Ca n'a pas été aisé de tout reprendre après une si longue pause. Mais au moins, je l'aurai enfin finie !
Voilà la suite, c'est l'avant dernier chapitre.
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Pauline, Aurélie, Jessica
Sous l'insistance de Stella et d'Alex, les 3 filles furent emmenés à la sortie. Une fois arrivées dehors, une par une, les ravisseurs les enfermèrent dans la camionnette et les bloquèrent dans des legbinders.
Assourdies, aveuglées et bâillonnées, elles n'eurent d'autre choix que de subir ce traitement. Elles ne le savaient pas, mais, on arrivait à la fin de l'après-midi.
Lorsqu'elles furent toutes installées sur le matelas, le moteur démarra et elles entendirent toutes le crissement des pneus sur le bitume.
Aucune d'entre elles ne savaient exactement la suite précise des évènements. Les laissaient-ils enfin en paix ? Ou allaient-ils les utiliser pour d'autres méfaits, ou encore pire les tuer ? Malheureusement pour elles, elles étaient trop bien immobilisées pour tenter la moindre évasion.
Elles essayaient de prendre leur mal en patience et au mieux de calmer les battements de leur cœur.
Elles eurent l'impression que le voyage dura des heures et des heures. Soudainement, elles tiltèrent toutes sur un détail important. Au cours de leur route, les filles sentirent le véhicule qui les transportaient prendre un dos d'âne qui leur était familier vu la hauteur et la longueur de celui-ci.
Elles étaient presque arrivées dans leur centre équestre !
Un regain d'espoir les envahit et elles recommencèrent à se débattre dans leurs liens. Malgré leurs efforts, elles ne réussirent en rien quoi que ce soit. La camisole et le legbinder les bloquaient de trop !
Une fois la camionnette arrêtée sur le parking, le conducteur et le passager avant y descendirent. Puis … rien.
Personne ne venait les chercher ! Que se passait-il ?
Toutes trois commencèrent à "crier" sous leur bâillon, à essayer de taper sur les parois capitonnées mais apparemment, personne ne les entendait ...
Presque 30 minutes plus tard ...
Les portes arrières s'ouvrirent violemment. Ce fut Jessica qui, en première, fut retirée du "coffre". Dès qu'elle sortit, la porte se referma aussitôt.
Alex et son collègue, emmenèrent Jessica à une dizaine de mètres plus loin à l'abri des regards (toutes les dispositions avaient été prises mais on n'est jamais trop prudent). Ils lui retirèrent le legbinder et une fois les jambes libres, ils l'obligèrent à les suivre.
Jessica, connaissant bien les lieux, devinait à peu près ou ils l'emmenaient à l'aide des bruits des portes et de l'odeur environnant. Ils se retrouvèrent aux écuries. A partir de là, son bandeau lui fut enlevé. Elle cligna des yeux pour s'habituer à la luminosité.
Elle eu mal au cœur lorsqu'elle aperçut l'une de ses élèves, une jeune dans la vingtaine, encore en tenue d'équitation ligotée et bâillonnée à même le sol.
Pour le moment, elle était immobilisée dans un hogtied. Ses bottes retirées, du tape noir lui liait les chevilles, genoux et cuisses. Comme ses chevilles, ses poignets étaient entrecroisées et liés avec le même tape. Plusieurs larges bandes de tape retenaient ses coudes à son torse ainsi que ses poignets sur ses reins. Une corde longue et bien tendue reliait ses cheville à son torse. De ce fait, ses talons touchaient presque le haut de ses cuisses. Jessica voyait bien que la jolie brunette en bavait. Elle ne savait pas de quoi était composé le bâillon, mais un foulard recouvrait la partie basse de son visage, jusqu'en dessous de son nez.
En voyant Jessica, l'élève cavalière fut surprise et réessaya tant bien que mal à se dégager, sans succès apparent. Jessica par contre, connut exactement le même sort. Elle eu le droit à plusieurs gorgées d'eau avant d'être à nouveau bâillonnée. Elle s'en rendit compte, il était sommaire mais assez efficace : un morceau de tissus bien enfoncé recouvert d'un foulard noir. Jessica et son élève furent placées dans le troisième box de l'allée droite de l'écurie, au beau milieu de la paille propre. Comme le lui avait appris "le chauffeur", Alex repris rapidement son attirail pour l'anesthésie. Il ouvrit sa sacoche et en sortit une seringue réservée à Jessica.
Il s'approcha d'elle malgré les couinements étouffés des deux prisonnières. En hogtied, elles étaient à sa merci ! Il réussit à immobiliser le coup de sa première cible et piqua le coup de Jessica. L'effet ne fut pas immédiat mais, au bout d'une minute à peine elle commença à ressentir une lourde fatigue.
Il passa à l'élève qui celle-ci, terrifiée, essayait par tous les moyens de l'en empêcher. Il dut mettre plus de force pour lui bloquer la nuque et comme pour Jessica, il lui administra le produit anesthésiant. En attendant qu'elle "tombe dans les pommes", il défit le hogtied de Jessica, déjà dans un état second. Il put donc l'allonger sur le ventre en dégageant la paille de son visage. Il enleva par la suite le morceau de tissu de sa bouche et pour tout, noua le foulard en son milieu pour faire une "boule" et lui entoura la mâchoire en serrant assez fortement pour qu'il tienne. Mais au moins, elle ne s'étoufferait pas dans son sommeil.
Il réitéra la même opération pour l'élève, qui était malheureusement présente au mauvais endroit au mauvais moment. Une fois les filles endormies et correctement allongées, il les lia entre elles avec les cordes restantes : au torse et au niveau des chevilles.
Une fois sa tâche accomplie, il se prépara à chercher les deux autres demoiselles qui devaient l'attendre bien sagement dans le véhicule.
Le ravisseur ferma les parties basses et hautes du box puis verrouilla les loquets de l'extérieur. Elles ne pourraient pas s'échapper sans aide ! De toute manière, elles n'en auraient pas pour très longtemps … Deux petites heures maximum tout au plus.
Il revint vite rejoindre son complice à la camionnette. Alex remarqua qu'il s'était déjà occupé de Pauline. Ne restait plus qu'Aurélie, la voltigeuse. Il demanda à son complice, le "cameraman" :
- On la met où ? Et ça c'est bien passé avec Pauline ?
- Nickel, je lui ai mis la dose indiqué par notre chauffeur préféré. Par contre pour les deux autres adhérentes présentes, je n'avais pas tout ce qu'il fallait, je t'attendais pour ça.
- Ok très bien, finissons-en avec elle, il nous en reste encore 3 à caser !
Comme Jessica avant elle, ils la portèrent (à son grand dam) sur plusieurs mètres. Ils lui libérèrent le bas de son corps. Le cameraman prit les devant :
- Suis moi, tu verras par toi même.
Alex hocha la tête et suivit son complice. Il comprit son collègue où ils allaient :
- Les vestiaires !
- Exactement. C'est plus simple, il n'y a pas d'autres box de disponibles. On peut pas prendre le risque qu'ils soient trop nombreux dans l'écurie. Il risque d'y avoir du passage. Alex hocha la tête.
- Bien vu.
- Merci.
L'accès aux vestiaires se faisait par le club house. C'était une salle classique, connue par une grande majorité de sportifs : une buvette de disponible, des tables et chaises à proximité ainsi qu'un coin détente. Heureusement pour eux, l'endroit était désert.
Avant d'entrer dans les vestiaires, Alex commençait déjà à entendre du grabuge. Beaucoup même ! Au final, son collègue avait installé les deux "inconnues" dans les vestiaires avec Pauline. Il entendait les gémissements plus ou moins étouffés sous les bâillons de celles-ci (Pauline était déjà endormie).
Une fois la porte ouverte, Alex vit les vestiaires ré-agencés par rapport à sa dernière visite : 6 chaises hautes se trouvaient à droite avec une lignée de "porte manteaux" accrochés au mur. A gauche, de grands casiers étaient réservés pour le rangement du matériel et plus au fond à gauche se trouvaient les 2 douches. En face de celles-ci, 2 cabinet de toilettes étaient installés.
Pauline, en tenue de concours de saut d'obstacle (pantalon blanc, chaussettes noirs et polo banc) était ligotée et endormie sur l'une des chaises à droite. Comme pour Jessica peu de temps avant, elle était retenue par du tape noir aux chevilles, genoux et cuisses. Une corde reliait ses chevilles au dossier de la chaise et une autre reliait son torse sur le même dossier. Le "cameraman" a été bien patient, il avait prit le temps de faire une sorte d'harnais de corde sur son torse.
Aurélie, qui attendait toujours dans sa camisole, commençait à se dandiner. Elle ne voyait rien et n'entendait toujours très peu de chose. Elle entendait vaguement les deux autres filles, attachées dans les douches sans savoir qui c'était exactement.
Alex, ne voulant aller au plus rapide prit cette fois la seringue de sa sacoche attribuée à Aurélie.
Le cameraman, comprenant les intentions de son partenaire, bloqua la tête de la pauvre fille sur son torse et l'obligea à tourner la tête à 45°. Aurélie se débattait mais elle ne pouvait pas rivaliser de force contre son adversaire. Alex eu tout le temps pour la piqure. Une fois Aurélie "calmée", il se dépêchèrent de lui retirer la camisole. Ils la placèrent à deux chaises à côté de Pauline. Comme elle et les autres, elle eut le droit à être immobilisée à l'aide du tape : chevilles et poignets croisés, genoux immobilisés et quelques tours sur les cuisses. Ses poignets furent collés à ses reins à l'aide de plusieurs tour de tape et ses coudes au milieu du dos. Pour finir, plusieurs tours de corde l'immobilisèrent au dossier de la chaise. Son bandeau lui fut enlevé et comme bâillon de remplacement, ils lui nouèrent un simple foulard noir autour de sa nuque : un cleave gag en bonne et due forme !
Alex eu l'envie irrésistible de voir les deux autres filles dans les douches. Celles-ci, deux cavalières (qui l'eu cru ?) étaient rattachées à l'aide de cordes à un tuyau en fonte au dessus d'elles. Leurs bottes étaient aussi retirées. Les cordes en harnais sur leur torse, les empêchaient de s'enfuir. Bien évidemment, le ligotage était exactement le même que pour les autres. La seule différence avec ces deux cavalières était l'obligation pour elles de tenir debout ! Par contre le bâillon était plus "brutale", des morceaux de tissus se trouvaient dans leur mâchoire en plus du tape couvrant leur lèvres !
Il y avait une jolie rousse et une blondinette .
- Sur ce mesdemoiselles, par rapport aux coups de pieds de tout à l'heure, je me vois dans l'obligation de vous laisser ici. Mais croyez-moi, ce fut un plaisir de vous connaître. Sur ces derniers mots, il leur fit une révérence moqueuse sous les gémissements des prisonnières.
Avant de sortir, il éteignit les lumières. Il fut ravit d'entendre les complaintes de ses prisonnières réveillées. Ravi de sa feinte, il ne ralluma qu'une lumière, celle du fond qui éclairait les lavabos et le miroir.
- On vous enverra la cavalerie dans 2 ou 3 petites heures. Adieu !
Et il claqua la porte. Il fut content lorsqu'il se rendit compte qu'avec la porte fermée, il n'entendait pas les "cris" des deux filles dans les douches. Si quelqu'un passait par là, il ne les entendrait même pas.
- Aller on rentre, le boulot n'est pas encore finit !
Son compagnon acquiesça et ils se mirent en route.