Les aventures de Katy Stone

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fredchl
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Re: Les aventures de Katy Stone

Message par fredchl »

C'est toujours aussi sympa à lire !
Je trouve l'idée de la haie du déshonneur vraiment originale ! Il fallait l'imaginer ! :bravo:

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Mad Hatter
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Re: Les aventures de Katy Stone

Message par Mad Hatter »

Quel moment poétique :twisted:
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Gwenboyfriend
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Re: Les aventures de Katy Stone

Message par Gwenboyfriend »

Le château

La limousine pénètre dans la cour du château.
Deux femmes attendent. Le cœur de Katy fait un bon à l’instant où elle les reconnaît. Sylvie et Elaine la mère de Sylvie et gouvernant du château. Elle est sauvée.

La voiture s’arrête. Katy s’efforce d’attirer leur attention en gémissant et en agitant ses chaînes.
Ça marche, elles la regardent. Katy met dans ses yeux tout l’espoir et la reconnaissance du monde.

Mais la réaction n’est pas celle qu’elle attendait.
- C’est la nouvelle ?
- Oui.
- Qu’est ce qu’elle a à s’agiter ainsi ?
- C’est comme ça depuis qu’on l’a prise en charge. La traversée l’avait calmée mais elle a recommencé quand on est entré dans la cour et qu’elle vous a vues.
- Et bien, il va falloir lui apprendre à rester tranquille. Amenez la aux cachots. Nous descendrons nous occuper d’elle plus tard.

Katy les regarde partir sans bouger. Comment ont-elles pu ne pas la reconnaître ? A-t-elle changée à ce point ? Elle est tellement abattue qu’elle laisse ses geôlières l’enchaîner et la mettre en laisse sans résister.
- On dirait qu’elle devient raisonnable.
- Ou elle cache son jeu en espérant nous tromper.
- Et bien elle va être déçue.

Katy n’écoute plus. Elle a compris. Sylvie et Elaine l’ont reconnue mais elles ne doivent pas le montrer. Le château est rempli d’alliés de Franck qui pourraient s’opposer à sa libération. Elles devaient se montrer impitoyables pour chasser les soupçons.

La jeune femme éprouve une bouffée d’enthousiasme qui n’échappe pas aux deux geôlières qui réagissent immédiatement en assénant quelques coups de cravache sur les fesses de la captive qui prend alors conscience de son erreur et de sa maladresse.

- Depuis que nous l’avons prise en charge, cette petite garce semble alterner soumission et révolte comme si elle pensait encore pouvoir s’échapper.
- Ne t’inquiète pas, elle finira par comprendre.

L’impitoyable gardienne saisit un anneau fixé à la cagoule qui bâillonne Katy et tire sa tête en arrière. La prisonnière avec ses bras enchaînés dans son dos et reliés à son collier métallique ne peut rien faire pour résister.
- N’est-ce-pas que tu vas apprendre à obéir. Esclave !

Le mot cruel résonne douloureusement dans la tête de la jeune femme qui réalise qu’elle doit pourtant oublier ce qui lui reste de fierté et accepter d’être ainsi humiliée. Elle baisse la tête en signe de soumission.
- Tu deviens raisonnable.
- Ce n’est pas suffisant. Elle doit montrer qu’elle a compris sa place
- Qu’est-ce que tu proposes ?
- Pour commencer, retirons lui la cagoule qui la bâillonne.
- Tu es sûre, personne ne doit la voir sans.
- Personne de l’extérieur mais nous sommes dans le château.

Katy garde la tête baissée pour cacher le sentiment de triomphe qu’elle éprouve. Cette fois, elle a l’assurance que ses amies la reconnaîtront et la libéreront dès qu’elles la verront.

Le soulagement qu’elle éprouve en étant débarrassée de l’infâme bâillon est de courte durée.
- Mes bottes sont sales. Tu veux bien les nettoyer.

La prisonnière refuse de comprendre ce que sa tortionnaire lui demande. Elle sent la main de sa complice saisir ses cheveux et la contraindre à s’agenouiller. Elle tente de résister. Mais comment pourrait-elle y parvenir ? Épuisée par les épreuves qu’elle a subies. Enchaînée comme elle l’est.

Elle est à genoux. La pression sur son crâne s’accentue. Son visage approche de la botte de sa geôlière. Jusqu’à ce que ses lèvres entrent en contact avec le cuir.
- Qu’est-ce que tu attends.

Humiliée, honteuse, la captive lèche les bottes de la femme qui la domine de sa hauteur. Le goût du cuir sur sa langue la dégoûte. Où est ce le fait d’être ainsi soumise aux caprices de ses tortionnaires. Un coup de cravache sur son postérieur la rappelle à l’ordre.
- Tu es encore distraite. Qui t’as autorisée à cesser de nettoyer les bottes de mon amie.

L’amie en question sourit.
- Elle ne s’est interrompue qu’un instant.
- Oui mais ses fesses dressées et exposées étaient trop tentantes.
- Tu es toujours aussi amusante.

Le ton de l’infâme gardienne se durcit pour s’adresser à l’infortunée captive.
- Tu as compris ce qui t’attend continue de bien nettoyer ma botte droite. Je te dirai quand passer à la gauche.

Honteuse, Katy obéit et lèche la botte soigneusement. Cela lui semble ne jamais devoir finir. Elle devine que des spectateurs se sont arrêtés dans la cour profitant du spectacle. Comment Sylvie et Elaine peuvent-elles la laisser être ainsi humiliée. Faut-il que Richard soit devenu si puissant pour qu’elles n’osent pas intervenir ?

Enfin, elle est autorisée à changer de botte. Elle s’applique à sa tâche. Espérant en avoir bientôt fini avec cette humiliation.
- C’est bien. Tu peux t’arrêter.

Soulagée, Katy se redresse et tente de se relever. La geôlière l’arrête d’un geste.
- Qu’est-ce qui te prend ?

La captive regarde sans comprendre.
- Tu n’as pas nettoyé les bottes de mon amie.

Consciente qu’il lui est impossible de résister la jeune femme obéit à l’ordre infâme. Elle se penche et commence à lécher consciencieusement les pieds chaussés de lourdes bottes qui montent jusqu’aux genoux.
- N’oublie rien. Tu dois lécher la totalité.

Katy entend les rire autour d’elle. Elle sait qu’elle doit s’exécuter et s’efforcer de cacher la rage et le dégoût qu’elle éprouve. L’ordre de s’arrêter ne semble jamais venir. Sa langue lui semble épaisse. Elle voudrait supplier. Avoir le droit d’arrêter. Mais elle ne le fait pas. Ce n’est plus de la fierté. Elle n’en est plus là. C’est seulement qu’elle est consciente que cela ne servira à rien Qu’au contraire cela poussera ses tortionnaires à l’humilier davantage.
- C’est bon tu peux te relever.

La captive se relève péniblement. La femme lui tire les cheveux pour l’obliger à se hâter.
- Ce que tu peux être lente.

Katy ne répond pas. Elle sait que c’est inutile.
- Remettons lui son bâillon.

Terrifiée, la jeune femme croit un instant qu’elles vont lui remettre l’infâme cagoule. Elle est soulagée quand elle voit qu’il s’agit d’un autre bâillon. Pourtant peu confortable. Elle le constate quand elle doit ouvrir la bouche pour accepter le cône de caoutchouc qui s’enfonce profondément dans sa gorge. Et qu’une de ses tortionnaires serre la sangle à laquelle est fixé le cône au dernier cran sur sa nuque.

La seconde saisit la corde qui pend à la ceinture de la prisonnière.
- Allons à ton cachot à présent.

Katy qui avait gardé la tête basse jusque là se décide à la relever pour voir ceux qui ont joui du triste spectacle qu’elle offrait.
Elle remarque de nombreux visages connus. Parmi eux ceux de Sylvie et d’Elaine. Qui a toute autorité sur le château. Comment a-t-elle pu ne pas intervenir. Comment reste-t-elle encore sans réagir alors que la prisonnière est débarrassée de sa cagoule. Qu’il est impossible de ne pas savoir qui elle est.

C’est seulement à cet instant qu’elle voit un homme qui se tient sur le perron du château au dessus des autres. Richard. Son cousin.
L’homme qui est à l’origine de ses mésaventures. Qui est décidé à s’emparer de l’empire Stone et qui semble prêt de réussir. Le sourire triomphant qu’il affiche le confirme tristement. Au moins lui ne fait pas semblant de ne pas la reconnaître.

Elle comprend à présent l’attitude d’Elaine et Sylvie. Elles sont entourées d’ennemis. Elle leur lance un regard pour exprimer sa compréhension. Et aussi leur faire savoir qu’elles sont sa dernière chance. Le regard qu’elle obtient en retour lui redonne un peu d’espoir.

Evidemment, elles l’ont reconnue. Elles doivent faire profil bas mais elles ont un plan. Les gestes de Sylvie ne laissent aucun doute. Elle a employé le vieux code qu’elles utilisaient pour s’envoyer de messages discrètement quand leurs professeurs les ennuyaient.

La voix de Richard s’élève.
- Conduisez cette demoiselle à son cachot. Et ramenez moi la clef du cachot et de ses chaînes. Je tiens à m’occuper d’elle personnellement.
Une traction sur la laisse de la captive suffit. Elle obéit et marche difficilement en direction de l’entrée des cachots. Ainsi Richard souhaite mettre ses amies à l’écart. En tant que gouvernante, c’est Elaine qui doit s’occuper des nouvelles arrivantes. Les tenir à l’écart ainsi est un signe de méfiance envers elles.

Le son de ses chaînes qui s’entrechoquent au fur et à mesure de la descente des escaliers rappelle à la captive à quel point la situation est désespérée. Pire que ce qu’elle imaginait. Jamais elle n’aurait cru que ses amies puissent être ainsi mises à l’écart. Peut-être même menacées. Mais ce n’est pas en gardant les clefs que son impitoyable cousin les maintiendra à l’écart. Elles ont tous les doubles et les passes dont elles ont besoin. Ce n’est pas non plus en l’enfermant dans le cachot le plus obscur ou le plus profond. Elles connaissent tous les recoins tous les passages secrets. Où qu’elle soit, elles la trouveront.

Un faux pas la rappelle à l’ordre. Elle trébuche. Manque de dévaler le long escalier. Et ne doit son salut qu’au fait que sa geôlière lui saisit les cheveux. La douleur lui évite d’éprouver un sentiment de reconnaissance mal venu.
- Tu rêvais encore espèce d’idiote. Tu as de la chance que l’escalier soit étroit. Sinon tu aurais encore goûté de ma cravache.
- Dépêchons nous, Richard attend les clefs.

La difficile descente continue. Katy sait où elle est conduite. Les cachots les plus profonds, les plus obscurs. Infestés de rats et d’araignées. Elle ne peut réprimer un sentiment de terreur. Et cesse d’avancer. Sa tortionnaire tire sur sa laisse.
- Cesse de te comporter comme une idiote. Tu finiras dans ce cachot tôt ou tard.
- Tout ce que tu gagneras c’est que ma cravache va encore caresser tes jolies fesses.

Un coup violent sur le postérieur de la captive confirme la promesse qui lui a été faite. Elle obéit et reprend sa marche.
Elles atteignent enfin l’infâme cellule. Katy espérait que Sylvie et Elaine les attendaient. Mais son espoir est déçu. Ses geôlières la libèrent de ses chaines.

Elle décide de tenter sa chance. Frappe celle devant elle d’un violent coup de poing. La tête de la femme heurte le mur derrière elle et elle s’écroule assommée.

Katy n’en espérait pas tant. Le combat devient égal. Certes l’adversaire qui lui fait face tient une cravache mais au pire, elle ne recevra que quelques coups douloureux. Peu de choses par rapport à ce qu’elle a déjà subi.
Les deux adversaires se font face. Katy devine que la femme espère que sa complice va se relever. Mais c’est peu probable. Vu la façon dont sa tête a heurté le mur, elle est inconsciente pour un moment.

Certes Katy est complètement nue et bâillonnée. À une époque cela l’aurait sans doute gênée mais depuis son enlèvement, elle en a pris l’habitude.
La femme lève la cravache. C’est l’instant qu’attendait Katy. Elle se jette sur elle, la fixe au sol et serre son cou jusqu’à ce qu’elle perde conscience.

Katy hésite un instant à serrer davantage mais décide de se contenter d’avoir plongé ses tortionnaires dans l’inconscience.

Elle les traîne dans le cachot et les enchaine solidement au mur. Ce n’est qu’après avoir achevé cette tâche qu’elle retire son bâillon.
Les deux femmes reprennent péniblement conscience. Réalisent qu’elles sont enchaînées et tirent en vain sur leurs entraves.
- J’espère que vous appréciez l’ironie de la situation.
- Tu crois que tu vas t’en sortir.
- J’ai vécu dans ce château. J’en connais les passages les plus secrets. Je vais m’évader et je ferai valoir mes droits parce que je suis l’héritière de William Stone. Je suis Katy Stone.

À cet instant, s’élève une voix connue.
- Il vaudrait mieux que cela reste entre nous.
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fredchl
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Re: Les aventures de Katy Stone

Message par fredchl »

Nouveau rebondissement ! Décidément la pauvre katy n'est peut-être pas prêt d'être libérée ! :-)

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Re: Les aventures de Katy Stone

Message par Mad Hatter »

Et beh, Nina et toi en avez de l'imagination. :bravo: Image
Ensuite qui sait peut être que Katy Stone a été initiée aux arts martiaux. :dada:
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Re: Les aventures de Katy Stone

Message par cowboygf »

superbe j'adore cette histoire surtout cette petite garce de katy.....................pour le lechage de botte c'est parfait! j'espére qu'ils sont tous chaussés en tiags..elle aura du boulot :salut:

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Gwenboyfriend
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Re: Les aventures de Katy Stone

Message par Gwenboyfriend »

Retrouvailles

Katy se retourne lentement pour faire face à la personne qui a prononcé ces mots et se retrouve face à Sylvie.

Les deux femmes tombent dans les bras l’une de l’autre. Katy sent les mains de son amie qui parcourt son corps. Elle songe qu’elle est toujours nue et s’écarte en souriant.

- On manque de temps pour ça.
- Est-ce ma faute si tu es toujours aussi belle et si ta peau est toujours aussi douce.
- Malgré les épreuves que j’ai subies, tu veux dire ?
- Je ne pensais pas à ça.
- A présent, il faut rétablir ma place dans la société.

La voix d’une des geôlières enchaînée contre le mur s’élève.
- Cela ne va pas être très facile.

Katy se retourne.
- Je les avais oubliées ces deux là. Tu m’aides à les bâillonner.
- Avec plaisir mais cela ne les empêche pas d’avoir raison.

Tout en bâillonnant leur victime, les deux jeunes femmes continuent leur discussion.
- Je ne comprends pas, il suffit que mon père ou ma sœur me reconnaissent.
- Ton père est dans le coma. Soit disant provoqué par le choc de ta mort.

Katy s’interrompt.
- Que veux-tu dire ?
- Il est impossible de l’approcher. Il est dans une clinique dirigée par des médecins amis de ton cousin et de ta tante.
- Et Judy ?
- Elle a piqué une crise de nerf et à présent, elle est en dépression. Et il y a peu de chance qu’elle en sorte.
- Les médecins sont les mêmes que ceux de mon père ?
- Pire. C’est le docteur Cornélius.
- Cet obsédé qui la désire depuis des années.
- A présent, elle est sa patiente… et sa fiancée.
- Comment est-ce possible ? elle l’a toujours méprisé.
- Plus maintenant. Elle est incapable de se débrouiller sans lui.
- C’est fini. Allons trouver ta mère et voyons comment établir que je suis toujours en vie et que je prends la tête de l’empire Stone jusqu’à ce que mon père et Judy se rétablissent.
- Katy tu ne comprends pas. Ce n’est pas si simple.
- Comment ça ?
- Elaine, ton cousin et ta tante sont complices. Ils ne reconnaitront jamais que tu es Katy Stone.
- Ce n’est pas possible.
- Je suis ta seule alliée.
- Qu’est-ce que nous pouvons faire alors ?
- J’étais venue pour ça. Te libérer et t’aider à fuir et te cacher. J’espérais qu’il se passerait plusieurs heures avant qu’on découvre ton évasion.
- Ce n’est plus le cas ?
- On va finir par remarquer la disparition des deux idiotes enchaînées contre le mur.
- J’aurais pensé que, vu ce que tu dis, ma tante et ses complices allaient venir me narguer.
- Ils sont occupés aujourd’hui. Ils doivent convaincre le conseil d’administration de laisser Richard diriger l’entreprise.

Katy sourit.
- C’est ma chance. Je vais intervenir et leur prouver que je suis Katy Stone.
- Comment vas-tu faire ça ?
- Une analyse ADN devrait suffire.
- Trop long. Le conseil s’impatiente, cela fait trop longtemps que le pouvoir est vacant. Ils décideront que tu es une imposteure.
- Si longtemps que ça.
- Tu as disparu depuis trois mois.
- Je ne me rendais pas compte. Mais pourquoi ont-ils attendu ?
- Une épreuve que doit accomplir le candidat successeur.

Katy sourit à nouveau.
- L’épreuve du cube.
- C’est ça. Comment tu le sais.
- Notre père nous l’a appris à Judy et à moi. Seul un successeur désigné peut la réussir.
- Mais qu’est-ce que c’est.
- Un cube caché dans le pavillon d’été. Il faut l’ouvrir devant le conseil d’administration en formant une combinaison en tournant les roues sur le dessus.
- Cela semble bien simple.
- Le candidat n’a droit qu’à un essai. S’il échoue, il est éliminé définitivement. Et si cela fait trois mois que j’ai disparue, il ne reste plus beaucoup de temps.
- Pourquoi ?
- Au bout de ce délai, si aucun successeur n’a triomphé de l’épreuve, c’est la fin de l’empire Stone. Il sera disloqué et les sociétés seront partagées ou vendues entre les membres du conseil d’administration.
- Sauf si Richard et sa mère les convainquent de ne pas le faire.
- Ils ne le pourront pas. Cette instruction est aussi vieille que notre famille. Personne n’osera aller à son encontre.
- Alors, il faut que nous récupérions le cube et que tu l’ouvres devant le conseil.
- Tu as raison, donne-moi des habits et allons-y.
- Ce n’est pas si simple.
- Pourquoi ?
- Je te l’ai dit, nous sommes entourées d’ennemis. Dès que nous sortirons, tu seras repérée et capturée à nouveau.
- Je croyais que tu avais prévu une solution pour mon évasion.
- Pour sortir du domaine. Pas pour aller au pavillon d’été qui est au milieu.
- On doit pouvoir me déguiser.
- ça ne marchera pas. La seule solution, c’est de te cacher pendant que je vais récupérer le cube.
- Il est facile à trouver. Caché bien en évidence sur la cheminée du salon mais je n’ai pas le droit de t’expliquer comment l’ouvrir. Seule Judy et moi pouvons le faire.

Sylvie sourit.
- C’est vrai. Judy peut aussi l’ouvrir.
- Oui mais qu’est-ce que ça change. Elle est entre les mains du docteur Cornélius.
- Et elle fera tout ce qu’il lui demande.

Katy remarque enfin un changement dans l’attitude de son amie.
- Je ne comprends pas qu’est-ce que tu veux dire.
- Que finalement nous n’avons pas besoin de toi.

Devinant qu’elle a été piégée, Katy se jette sur celle qu’elle croyait être son amie. Malheureusement Sylvie s’y attendait et elle n’a aucun mal à contrer l’attaque.

Katy se retrouve le visage contre le sol, les bras tordus dans son dos. Elle sent des cordes qui enserrent ses poignets. Elle se tord dans tous les sens, agite les jambes dans le vain espoir de désarçonner son adversaire juchée sur elle.
- Je te dirais bien de te calmer mais c’est si agréable de te sentir gigoter pour rien.
- Pourquoi me traites tu ainsi. Je croyais que tu étais notre amie.

Tout en liant les bras de sa victime au-dessus des coudes, Sylvie continue ses explications.
- Votre amie ? Une domestique plutôt. Qui devait accomplir vos quatre volontés. Et que vous avez laissé supporter seule la punition de vos bêtises. Comment peux-tu penser que j’ai oublié les semaines que j’ai passées enchaînée et bâillonnée au fond de ce cachot.
- Nous sommes venues te soutenir tous les jours. Te donner à boire.

La jeune femme sent une corde entourer ses chevilles.
- Me donner à boire. Quel effort !!! J’espère que ce n’était pas trop dur.

Une corde entoure la taille de Katy puis glisse entre ses cuisses et est reliée aux liens de ses poignets. La jeune femme sent le lien qui frotte contre son sexe à chaque misérable tentative de libérer ses poignets.

- Nous pensions bien faire.
- Vous n’êtes que deux sales prétentieuses.

Un nouveau lien entoure les cuisses de Katy qui réalise enfin qu’elle est à nouveau une captive. Qu’elle n’a jamais cessé d’en être une.

- Tu sais comment j’ai tenu pendant cette punition et pendant toutes les années qui ont suivi. Grâce à ma mère qui m’a expliqué comment nous allions nous emparer de l’empire Stone et comment nous allions faire de vous nos esclaves.
- Je suis là parce que j’ai échappé à l’explosion de mon avion grâce à un enlèvement.

Tout en liant soigneusement le torse de sa victime, Sylvie continue ses explications.
- Tu continues de ne rien comprendre. Tout le monde croit que tu es morte dans l’explosion de ton avion privé.
- Mon avion privé mais…

La phrase de la prisonnière est interrompue par la boule de tissu qui s’enfonce dans sa bouche.
- Tu me fatigues avec tes interruptions continuelles. Il est temps que tu retrouves ton bâillon. Nous n’allions pas tuer des centaines de personnes pour notre vengeance. Nous t’avons donc exfiltré de cet avion de ligne et fait croire que tu étais morte dans l’explosion de ton avion privé. Ce qui était facile parce que nous étions les seules à savoir que tu t’obstinais à ne pas le prendre parce que tu aimes baiser avec des inconnus en plein ciel.

Katy tente de recracher l’infâme boule qui obstrue sa bouche. Mais avant qu’elle ait réussi, une fine bande de tissu est glissée entre ses lèvres et nouée sur sa nuque. Lui retirant toute chance de s’exprimer autrement que par des gémissements ou des soupirs qui ne feront qu’amuser sa ravisseuse.

- Au début, il s’agissait seulement de te livrer rapidement à nous. Mais ta tentative d’évasion nous a amusées et nous avons décidé que tu allais suivre un chemin plus long et…plus douloureux… pour toi.

Katy tente de protester...inefficacement. Une large bande de tissu est appliquée sur ses lèvres et recouvre toute sa bouche achevant de la bâillonner.

- Evidemment, nous avons été surprises par la demande du conseil d’administration concernant ce mystérieux cube. Le problème avec les drogues du docteur Cornelius, c’est que Judy est un peu perdue.
Katy malgré son bâillon émet un soupir rageur.
- Oui, cette partie de l’histoire est vraie. Donc Judy peut répondre à des questions précises mais cette histoire de cube était trop vague et elle s’égarait dans toutes sortes d’explication. Nous avons cherché ce cube partout alors qu’il était sous nos yeux. Une fois que nous lui montrerons l’objet, elle tapera le code et Richard n’aura plus qu’à faire de même devant le conseil d’administration puis à annoncer notre mariage.

Le mouvement de surprise de la captive n’échappe pas à son adversaire.
- Oui, je vais épouser Richard et devenir ainsi la véritable dirigeante de l’empire Stone. Ton cousin préfèrera jouer aux cartes avec ses amis.

Tout en parlant, la criminelle a relié les liens des chevilles de Katy à ceux de ses poignets. La jeune femme constate alors que le moindre de ses mouvements contribue à serrer davantage les nœuds et à permettre aux cordes de s’enfoncer davantage dans sa chair. Sans oublier les glissements de la ficelle entre ses cuisses. Ce qui déclenche des gémissements qui sont étouffés par son bâillon mais qu’elle ne peut retenir.

Elle devine son ancienne amie et les deux autres femmes qu’elle a libérées penchées au-dessus d’elle. Jouissant du triste spectacle qu’elle leur offre.
- Je pourrais la regarder ainsi pendant des heures.
- Oui mais nous avons encore du travail.

Katy reconnaît la voix d’Elaine qui vient de rejoindre le trio maléfique.
- Il est temps d’aller rencontrer le conseil d’administration et de récupérer l’empire Stone.
- Tu crois qu’on peut la laisser seule. Elle va tenter de se libérer.
- Ses liens sont très serrés.
- Elle peut ramper, trouver un moyen de rompre les cordes.
- Cela m’étonnerait mais tu as raison, cette petite garce a montré qu’elle a de la ressource.

La captive est soulevée et portée dans un autre cachot ou pend une barre de fer accrochée à des chaines suspendues au plafond.
La prisonnière terrifiée entend le son d’une manivelle actionnée par Elaine et voit la barre de fer descendre jusqu’au sol. La barre est glissée derrière les jambes pliées de la jeune femme puis fixée à nouveau aux chaînes. Le bruit de la manivelle se fait à nouveau entendre et Katy est hissée lentement jusqu’à ce que ces cheveux effleurent le sol et qu’elle soit suspendue la tête en bas. A sa grande honte, elle est incapable de contenir ses supplications étouffées par son bâillon pendant que ses tortionnaires ravies l’observent.

- On devrait lui attacher les cheveux.

Elaine et Sylvie réunissent les cheveux de la jeune femme et les lies au moyen d’une corde aux liens de ses coudes.
Katy constate alors qu’elle est totalement immobilisée. A la grande joie de ses ravisseuses.

- Elle peut à peine frémir. Excellent travail Sylvie.
- Merci mère.

La captive est outrée de ces propos qui ne sont qu’une humiliation supplémentaire. Elaine s’adresse alors directement à elle.
- Une fois la formalité du conseil d’administration réglée, nous viendrons te chercher pour la fête. Je suis sûre que tu aimeras la robe que nous t’avons préparée.

L’ignoble femme accompagne son propos d’une tape sur les fesses de la captive puis sort du cachot en compagnie de sa fille pendant que Katy, suspendue au plafond la tête en bas, se balance dans un mouvement qu’elle est incapable de contrôler.
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Re: Les aventures de Katy Stone

Message par fredchl »

Quel machiavélisme !
Pauvre katy trahie par sa propre amie qui l' a faite un peu trop parler et risque maintenant de s'en servir...
Vivement le chapitre suivant !

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Re: Les aventures de Katy Stone

Message par Mad Hatter »

J'ai l'impression que dans cette histoire personne n'est bienveillant envers autrui. Un pour tous, chacun pour soi.
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Re: Les aventures de Katy Stone

Message par Gwenboyfriend »

Le cube

Depuis combien de temps Katy est-elle ainsi suspendue ? Elle l’ignore. Elle a le sentiment de toujours se balancer. Elle croyait qu’elle finirait par perdre conscience mais ses idées lui semblent n’avoir été aussi claires.

Elle a été trompée, abusée tout du long de cette infernale course poursuite qui a débuté à l’instant de son enlèvement dans l’avion. Elle n’a été entourée que d’ennemis qui l’ont trompée, dupée. Elle aimerait croire qu’elle va se venger leur faire payer leurs méfaits.
Mais cela semble peu vraisemblable alors qu’elle est ligotée et bâillonnée dans cette inconfortable position.

Pourtant, il reste une chance infime de renverser la situation car ses adversaires ont commis une erreur en dévoilant trop tôt le rôle de Sylvie et ils doivent actuellement regretter leur empressement.

Elle entend des pas dans les sombres couloirs. La porte de son cachot s’ouvre. Elle est enfin décrochée du plafond. Ses liens lui sont retirées. Elle aurait aimé pouvoir en profiter pour affronter ses adversaires mais elle est trop faible. Elle réalise qu’elle est entourée d’une sorte de brouillard. Qu’elle ne sait pas qui l’entoure. Ni combien ils sont.

C’est ainsi qu’elle finit par réaliser qu’elle est à genoux. Que ces poignets sont emprisonnés de chaque côté de son cou dans un carcan métallique constituée de deux bandes collées entre elles et fermée par un verrou. Et que se chevilles sont enchaînées. Et qu’elle est toujours nue et bâillonnée.

Quelqu’un l’oblige à se pencher en avant. Elle reçoit de multiples coups sur les fesses. Pas une sangle, ni un fouet. Plutôt un battoir large et plat. Cela n’empêche pas les coups d’être douloureux et humiliants.

- Je crois que ça suffit. Aide là à se relever.

Katy se redresse péniblement. Le brouillard qui l’entourait semble disparaître. Elle fait face à Sylvie, Elaine et Richard. Ses principaux ennemis sont ici. Les autres ne sont que des comparses.

- Je suppose que tu te crois très astucieuse. Nous avoir fait croire que Judy pouvait ouvrir le cube. Juste pour inciter Sylvie à se découvrir. Judy nous a expliqué que seul une goutte de ton sang et du sien pouvaient ouvrir se cube. Et que le nom du successeur désigné par William Stone était à l’intérieur. Qu’est-ce que c’est que ces pratiques d’un autre temps ? Enlevez-lui son bâillon. Qu’elle puisse répondre.

Katy regarde fièrement ses ravisseurs.
- Ses méthodes vous ont mis en échec malgré toutes vos manigances. Votre seule chance est de nous libérer Judy et moi et d’espérer que le nom du successeur vous convienne.
- Tu as raison pour le nom du successeur. Mais rien ne nous oblige à te libérer. Quant à ta sœur, as-tu oublié qu’elle est droguée par le docteur Cornélius.
- Je crois que c’est un mensonge de plus. Judy est prisonnière comme moi. Et le cube devra être ouvert par nous en présence du conseil d’administration.
- En votre présence mais rien ne dit que vous ne devez pas être enchainées ou bâillonnées.
- Tu devrais réfléchir à ce qui passera si Judy ou moi sommes désignées. Vous aurez beaucoup à vous faire pardonner.
- Nous verrons bien. Remettez-lui son bâillon.
- Attends, je tiens à lui faire un petit cadeau.

Sylvie se penche soulève sa robe et retire son slip.
- Je l’ai porté en pensant à toi. J’espère que tu apprécies l’attention.

C’en est trop pour Katy qui tente de se dégager heurte Elaine avec la barre qui emprisonne ses poignets. Sous l’effet de la surprise, la gouvernante tombe sur le sol. Malheureusement Katy n’a pas l’occasion de profiter de cette brève victoire. Richard lui assène une gifle qui la projetterait sur le sol si Sylvie ne la rattrapait pas en saisissant ses cheveux.

- Tu peux me remercier petite garce. Avec les entraves de tes poignets et de tes chevilles, tu aurais pu te blesser. Je crois que nous allons devoir punir cette petite révolte.

Elaine réagit.
- Ce n’est pas utile… pour l’instant. Nous aurons bientôt tout le temps d’apprendre à cette jeune imbécile quelle est sa vraie place. Reprenons où nous en étions.
- C’est vrai. Richard, tu veux bien tenir la tête de notre amie pendant que je lui offre mon petit cadeau.
- Avec plaisir.

L’ignoble individu saisit les cheveux de la captive et tire sa tête en arrière.
- Je te conseille de te tenir tranquille.

Katy voit la main de Sylvie qui tient le slip s’approcher de ses lèvres qu’elle décide de garder closes. Bien qu’elle soit consciente de la vanité de ses efforts, elle refuse de céder.
Les doigts d’Elaine se ferme sur le nez de la prisonnière qui au bout de quelques secondes est contrainte d’ouvrir la bouche pour reprendre son souffle. Elle sent alors le sous-vêtement s’enfoncer entre ses lèvres puis pénétrer dans sa bouche. Avant qu’elle ait pu le recracher, un tube de cuir est glissé entre ses dents et fixé sur sa nuque grâce à une sangle serrée au maximum achevant de bloquer la mâchoire de la jeune femme.

Richard continue de lui tenir la tête en arrière pendant que les deux femmes lui font face en souriant.
- J’espère que tu comprends la leçon et que tu vas enfin te tenir tranquille.
- Ce serait dommage, c’est tellement agréable de la punir.
- Nous n’avons pas besoin de raison pour ça.

Les deux femmes et l’homme éclatent d’un rire cruel. Katy ressent une légère inquiétude. Comme peuvent-elles être aussi sûr d’elles ? Il n’existe aucun moyen d’ouvrir le cube sans leur sang et les membres du conseil ont toujours respecté la tradition et accepté la décision du cube. Pour l’instant, elle ne peut qu’attendre et suivre leurs ordres infâmes si difficile que cela puisse être.
Une ceinture métallique est fixée à sa taille à laquelle pend une corde. Sylvie saisit la laisse et tire dessus intimant ainsi à sa victime l’ordre d’avancer. Ordre accompagné d’une tape sur le postérieur de la captive assénée par son infâme cousin.

La jeune femme comprend qu’une fois de plus elle ne peut qu’obéir et, gênée par les chaînes de ses chevilles, avance péniblement.

Sans s’occuper des difficultés de la captive, Sylvie tire sur la corde. Contraignant Katy à multiplier des petits pas maladroits dans la crainte de trébucher et de choir à chaque instant. Sans compter les tapes que lui assène Richard sur les fesses pour lui rappeler à quel point elle est lente et maladroite. Elaine préfère « caresser » le postérieur de la captive avec une cravache qui semble être devenue un attribut essentiel de sa mission.

Epuisée, humiliée, Katy s’efforce pourtant de suivre le rythme imposé par ses tortionnaires en s’efforçant de s’accrocher à des projets de vengeance quand elle sera rétablie dans ses droits.

Au détour d’un couloir, leur groupe est rejoint par un homme et une femme. Katy reconnaît le diabolique docteur Cornelius et Judy sa sœur. L’émotion de la revoir est tempérée quand elle réalise à quel point Judy semble éteinte presque absente.

Ce sentiment est confirmé par la réaction de la jeune femme quand elle voit la prisonnière.
- Elle ressemble à Katy.

La phrase n’exprime aucun sentiment, aucun étonnement. Juste une constatation. La captive est consternée. La phrase de Cornelius ajoute à son trouble.
- Allons ma chère, je vous ai déjà expliquée qu’il s’agit d’une imposteure qui profite d’une vague ressemblance et de votre désarroi.
- Vous avez raison, excusez-moi. Mais pourquoi nous accompagne-t-elle ?
- Je vous l’ai dit. Pour en finir avec cette imposture.

Ainsi, c’est ça leur plan. Mais ils se trompent. L’épreuve du cube est sans appel. Et il est impossible de tricher. Quel que soit le candidat désigné, il ne pourra pas contester qu’elle est bien Katy Stone. Et son premier acte sera de délivrer sa sœur de l’emprise de l’ignoble docteur.

Ces douces pensées aident la captive à avancer malgré ses entraves. Et le groupe pénètre enfin dans la salle du conseil où les attend une douzaine d’homme et de femmes que la prisonnière reconnaît sans mal : les membres du conseil d’administration.

Le président prend alors la parole.
- Comme convenu, nous allons procéder à l’épreuve du cube qui non seulement nous permettra de savoir qui William Stone a décidé pour lui succéder mais surtout si la femme qui est enchainée devant nous est bien Katy Stone comme certains le pensent ou une opportuniste qui a tenté de s’emparer de l’héritage de notre grand dirigeant.

Il s’adresse alors à Judy.
- Souhaitez-vous commencer ?
- Avec plaisir.

Judy s’avance et pose son doigt sur un orifice dans le cube. Katy sait qu’une aiguille dissimulée dans l’orifice va la piquer et que quelques gouttes du sang de sa sœur vont s’écouler dans le cube qui doit alors changer de couleur s’il s’agit bien de celui qui est attendu.

Ce qui se produit presque instantanément.

- Nous devons à présent procéder de même avec celle qui prétend être votre sœur. Comment recueillir son sang sans la délivrer de ses entraves.

Katy qui est contrainte de rester à genoux depuis son arrivée dans la salle ne peut pa
s croire ce qu’elle entend. Ils n’envisagent même pas de la libérer ne serait-ce qu’un instant.

Judy prend la parole.
- Il suffit de recueillir son sang sur une lame de verre. Je vais le faire.

La jeune femme s’approche de sa sœur lui pique l’extrémité du doigt. Le sang s’écoule difficilement du fait que les poignets de la captive sont toujours enfermés dans ce carcan métallique de part et d’autre de son cou. Il en coule pourtant suffisamment pour rougir la lamelle et le verser dans l’orifice du cube.

C’est seulement à cet instant que Katy prend conscience que sa sœur ne semble plus du tout éteinte ou soumise à l’autorité du docteur Cornélius. Au contraire, elle l’a rarement connue aussi sûre d’elle.

Mais le pire est que le cube ne réagit pas quand le sang de la prisonnière s’écoule à l’intérieur.

Le président reprend la parole.
- Nous avons donc la preuve de la tentative d’imposture de cette femme.

C’en est trop pour Katy qui, malgré ses entraves, son bâillon et ses chaînes, se lève en poussant un cri de rage. Sa tentative de révolte ne va pas bien loin. Des mains fermes la saisissent, la maîtrisent et la contraignent à se mettre à nouveau à genoux.

Judy se tourne vers le président.
- J’aurais une requête à vous soumettre.
- Bien entendu.
- Je souhaite disposer de cette femme pour la punir de sa fourberie.

Ainsi même sa sœur est persuadée qu’elle est une imposteure. Katy ne peut pas le croire. Désespérée, elle baisse la tête.

Le président parle à nouveau.
- C’est d’accord. Malheureusement, en l’absence de successeur désigné, nous allons devoir procéder à la dissolution de votre entreprise.
- Il reste une chance. Notre père avait envisagé la possibilité qu’une de nous deux puisse disparaître et il a conservé quelques gouttes de notre sang dans un tube spécial.

Katy n’a jamais entendu parler d’une telle mesure. Son père n’avait jamais recueilli son sang. Pourtant une fois que Judy a versé le liquide sur le cube, celui-ci s’ouvre dévoilant deux noms : ceux de Judy et Katy.

Le président prend à nouveau la parole.
- En raison de la disparition de votre sœur, vous devenez la seule à diriger l’Empire Stone.
- C’est une trop lourde charge. Je préfère la partager avec mon cousin Richard.
Richard répond.
- J’accepte volontiers si tu acceptes que Sylvie, ma future épouse dirige cette énorme entreprise.
Pour toute réponse, Judy enlace Sylvie.

Katy est folle de rage. Comment sa sœur peut-elle être aussi naïve ? Comment ne voit-elle pas le jeu auquel ce couple infernal se livre ? Malgré ses entraves et son bâillon, elle gémit, se débat.

Et réussit enfin à attirer l’attention de Judy. Qui n’a pas la réaction qu’elle espérait.

- A présent, il est temps de conduire cette petite garce sur le lieu de sa future détention où elle apprendra ce qui l’en coûte de défier la famille Stone.

Désespérée, la prisonnière se relève avec difficulté. Judy saisit la laisse et tire dessus. Katy croise le regard de sa sœur qui lui sourit cruellement.

C’est à cet instant qu’elle comprend à quel point elle a été victime d’un ignoble et infernal jeu de dupes.
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Don't struggle, it's no use !

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