Les aventures de Katy Stone

Œuvres des membres (textes, histoires, dessins, photos...) Rappel du règlement du forum: Interdiction de publier des récits dessins photos etc...mettant en scène des mineurs.
Règles du forum
Vous devez être majeur pour parcourir le forum. Lire également les règles du forum.
Avatar de l’utilisateur
fredchl
Résident(e) de JdL
Messages : 632
Inscription : 22 mars 2016, 16:03
Pratique : Oui
Ce que j'adore : Les histoires de kidnapping (fantasmagorique), l'endormissement, entre autres.
Localisation : Basse-Normandie
Contact :

Re: Les aventures de Katy Stone

Message par fredchl »

Une suite toujours aussi haletante ! :)

Avatar de l’utilisateur
Gwenboyfriend
Fana de JdL
Messages : 344
Inscription : 22 juil. 2015, 05:52
Pratique : Oui
Ce que j'adore : Les demoiselles en détresse, les mots "ligotée", "bâillonnée" au singulier comme au pluriel. Les dessins de John Willie, Eric Stanton, Eneg, Jim
Ce que je déteste : Les scènes de viol et de torture, U69, la fin des histoires de John Willie, Eric Stanton, Eneg, Jim.
L'adaptation de Gwendoline par just jaeckin
Localisation : ile de francce
Contact :

Re: Les aventures de Katy Stone

Message par Gwenboyfriend »

La route des esclaves

Marc et Katy se dirigent à travers vers la ville vers le point de départ des camions qui doivent les amener à destination. Ils traversent une foule abondante et vicieuse. Du point de vue de Katy du moins. Mais sa tenue présente tous les atouts pour provoquer ce genre de réaction et surtout l'empêcher de s'y opposer. Quand Marc lui avait exposé son projet, il y était allé progressivement.

Utiliser les camions d'un marchand d'esclave pour traverser la frontière pouvait sembler une bonne idée. C'était le dernier endroit où son cousin allait la chercher. Le problème était l'identité de l'esclave. Cela ne pouvait être qu'elle. Marc avait pratiqué le métier d'esclavagiste sous une autre identité. Cela ne l'avait même pas étonnée. Il était connu pour capturer peu d'esclaves mais toujours féminines et toujours d'excellente qualité. Ce qui faisait de Katy la personne idéale. Et après tout l'objectif était de lui permettre de passer la frontière sans être reconnue. Elle avait donc revêtu une tenue qui inciterait les gens à ne pas se concentrer sur son visage. Une jupe de cuir fendue qui s'arrêtait en haut des cuisses. Un haut de cuir qui montrait davantage ses seins qu'il ne les cachait. Des bottes de cuir lacés sur ses mollets.

Bien sûr, elle devait être entravée pour être crédible. Pour être en harmonie avec l'ensemble, Marc avait choisi un armbinder qu'il avait soigneusement ajusté et lacé sur les bras de sa complice qui commençait à se percevoir comme une victime. La tape " amicale " que Marc avait appliqué sur ses fesses ne l'avait pas vraiment rassurée.

Mais le pire était à venir. Quand il lui a montré un masque de cuir, une cagoule plutôt, qui allait recouvrir tout sa tête depuis le front jusqu'à la bouche en passant par la nuque et sous le menton. La seule partie visible de son visage serait les yeux et le nez. Ce qui aurait au moins l'avantage de la laisser respirer. Elle avait évidemment protesté. Mais Marc s'était contenté de lui rappeler la situation. Son visage affiché dans tout le pays, visible sur toutes les télés, tous les journaux, tous les appareils électroniques. Elle n'avait aucune chance de ne pas être reconnue. Elle avait donc accepté. Elle se souvenait de son frisson quand il avait serré les sangles sous son menton, sur son front, sa bouche, le haut de son crâne. Il lui avait montré à quoi elle ressemblait ainsi. La bonne nouvelle était qu'on ne risquait pas de la reconnaître. Mais la mauvaise était qu'elle ressemblait à une esclave.

Rectification, elle était une esclave.

Le final avait été quand il avait fixé une laisse à l'anneau sur la sangle de son cou.

- Je ne vais pas fixer la chaîne entre les chevilles à tes bottes. Tu auras moins de mal à marcher.
Le regard que Katy lui avait lancé ne semblait pas montrer de la reconnaissance.
- Je comprends que tu n'apprécies pas la situation mais on n'a pas le choix. C'est le dernier endroit où on viendra te chercher.

Il avait ensuite tiré sur sa laisse et elle n'avait pas eu d'autre choix que le suivre.

Et c'est ainsi qu'ils progressent au milieu d'une foule et de mains qui s'attardent sur le corps de Katy sans qu'elle puisse s'y opposer autrement que par des protestations étouffées par son bâillon et qui ne font qu'accroître l'excitation de ceux qui la pelotent sans ménagement.
Marc s'énerve quand la foule se fait trop pressante et éloigne les importuns. Mais il ne manque pas ensuite de la " gronder " en lui rappelant qu'elle ne doit pas se montrer provocante.

Bien qu'elle sache que ça fait partie de la comédie qu'il doit jouer, un maître ne doit pas être doux avec son esclave, elle trouve qu'il le fait un peu trop facilement et avec un peu trop de plaisir.

Elle ne peut s'empêcher de penser aussi qu'elle ne cesse pas de changer d'entraves depuis son enlèvement et que cela devient un peu trop une habitude.

Enfin ils arrivent à proximité du lieu de rendez-vous. Ils sont dans une ruelle isolée. Seuls. Marc se tourne vers elle.
- Je dois enchaîner tes chevilles.
Le regard de la jeune femme manifeste son incompréhension.
- Si tu n'es pas solidement entravée, ils auront un doute.
Pas solidement entravée ? Et le bâillon et le armbinder. Il devine ce qu'elle tente de lui faire comprendre.
- Tu peux t'enfuir, courir, chercher de l'aide.

Courir avec ces espèces de bottes aux pieds. Chercher de l'aide avec ce masque qui recouvre tout son visage et ce gant unique dont il est quasi impossible de se délivrer sans aide. Elle aurait plus de chances de retomber dans les mains d'autres ravisseurs trop heureux de l'aubaine.
Mais elle sait qu'elle n'a pas le choix et laisse Marc fixer la chaîne entre ses chevilles.

Le couple reprend sa marche.

Arrivés au point de rendez-vous, Katy constate que le camions sont en fait cinq camping-cars qui peuvent recevoir une à trois prisonnières. Hormis elle, il y a dix prisonnières. Katy est une personne orgueilleuse mais objective pour ce qui est de la beauté. Ces dix femmes sont superbes mais elle sait qu'elle est la plus attirante du lot. En fait la seule femme qui peut parfois l'éclipser est sa sœur. C'était parfois un jeu entre elles. Il n'y a jamais eu la moindre jalousie. Sa sœur qui est à présent dans un asile psychiatrique. Laissant le champ libre à leur cousin.

Katy réalise qu'elle a totalement oublié où elle était pendant un instant. Et que c'est un coup de badine sur ses fesses qui l'a rappelée à la réalité de sa situation actuelle.
- Un joli petit lot que tu amènes là. Tu as l'intention de la mettre aux enchères ?
- C'est une commande spéciale. T'imagine pas le mal que j'ai eu pour m'en emparer.
- En tout cas, c'est une bonne affaire.

L'homme passe la badine sous la jupe fendue de la captive qui ne peut pas retenir un frisson.
- Légèrement susceptible, on dirait.
- C'est ce qui plait au client, apparemment. Est-ce que j'ai droit au camping-car privé ?
- Tu l'as, avec le chauffeur qui ne peut pas voir ce que vous trafiquez à l'arrière. Tu m'explique pourquoi on peut pas voir son visage. A part ses yeux et son charmant petit nez.
- C'est un souhait du client.
- Il faut reconnaître qu'avec un corps pareil, on peut se passer de voir son visage.

Katy malgré ses entraves exprime son agacement. C'est une erreur.
- Elle m'a l'air légèrement indisciplinée. Tu ne veux pas que je la dresse. Tu sais que je suis un expert.

Katy réalise que Marc est seul face à ce groupe d'individus. La moindre erreur peut avoir des conséquences catastrophiques.
- Le client veut la dresser lui-même. Il a juste autorisé des petites fessées pour la rappeler à l'ordre.

Tout en parlant Marc attire sa victime vers lui et s'installe sur un rocher. Il oblige la jeune femme à se pencher jusqu'à son torse repose sur les genoux de son tortionnaire. Elle sent le sexe de son partenaire durcir contre son ventre. Elle n'ose pas croire ce qu'il se prépare à faire mais n'ose pas opposer une trop grande résistance de crainte que les autres hommes autour d'eux n'interviennent.

Marc soulève la jupe fendue de Katy, exposant au regard de tous des fesses qu'aucun sous-vêtement ne protège. La jeune femme n'ose pas croire qu'il va faire ce qu'elle imagine. Elle supplie dans son bâillon. Elle voudrait croire qu'elle agit ainsi pour rassurer les criminels qui les entourent. Qu'elle joue la comédie mais elle sait que ce n'est pas le cas.

La main de Marc s'abat sur son postérieur. Il ne fait pas semblant. Il a frappé de toutes ses forces. Elle essaie de se dire qu'il agit ainsi parce qu'il doit tromper les spectateurs de cet infâme spectacle mais elle sait là aussi que ce n'est pas le cas. Qu'il profite de l'occasion qu'elle lui a offerte.
La main s'abat encore. Elle n'a aucun doute sur le caractère tangible du plaisir qu'il éprouve. Elle sent des larmes jaillir de ses yeux des gémissements qu'elle ne contrôle pas. Elle déteste cet homme qui lui rappelle qu'elle est toujours à sa merci. Et en même temps, elle n'a pas d'autre choix que celui d'obéir.

Combien de coups a-t-elle reçus. Elle n'essaie plus de les compter. Elle voudrait qu'il s'arrête. Elle ne sait pas ce qui est pire entre la douleur et l'humiliation aggravée par les rires gras des hommes qui les entourent.
Enfin, il cesse. L'aide à se relever. Essuie les dernières larmes de la jeune femme.
- J'espère que tu as compris la leçon.

Elle baisse la tête pour montrer sa soumission. Elle réalise qu'elle n'est plus sûre de jouer la comédie. Qu'elle s'est mise entre les mains d'un individu dont elle ignore jusqu'à quel point elle peut avoir confiance à lui.

Le chef du convoi prend la parole.
- Assez ri, il est temps de partir.
Image
Don't struggle, it's no use !

Avatar de l’utilisateur
fredchl
Résident(e) de JdL
Messages : 632
Inscription : 22 mars 2016, 16:03
Pratique : Oui
Ce que j'adore : Les histoires de kidnapping (fantasmagorique), l'endormissement, entre autres.
Localisation : Basse-Normandie
Contact :

Re: Les aventures de Katy Stone

Message par fredchl »

Toujours aussi palpitant !
Je regrette juste que tu n'aie pas plus appuyé le coté humiliation pour l'esclave...
Mais vivement de lire la suite ! :bravo:

Avatar de l’utilisateur
Gwenboyfriend
Fana de JdL
Messages : 344
Inscription : 22 juil. 2015, 05:52
Pratique : Oui
Ce que j'adore : Les demoiselles en détresse, les mots "ligotée", "bâillonnée" au singulier comme au pluriel. Les dessins de John Willie, Eric Stanton, Eneg, Jim
Ce que je déteste : Les scènes de viol et de torture, U69, la fin des histoires de John Willie, Eric Stanton, Eneg, Jim.
L'adaptation de Gwendoline par just jaeckin
Localisation : ile de francce
Contact :

Re: Les aventures de Katy Stone

Message par Gwenboyfriend »

Camping-car

Sans pitié, Marc saisit la laisse de Katy et tire dessus. La jeune femme n'essaie pas de résister. Elle se dégoûte. Comment a-t-elle pu faire confiance à cet individu alors qu'il l'avait déjà enlevée?
Il s'est montré tellement convaincant quand il lui a expliqué qu'il était sa seule chance de passer à travers les inévitables contrôles que Robert avait mis en place qu'elle a été suffisamment stupide pour se laisser entraver et bâillonner. Et à présent, elle n'a plus qu'à obéir et le suivre.

Ils sont à peine dans le camping-car que celui démarre.
- A genoux.
Katy ne peut pas le croire. Rien ne va donc lui être épargné. Mais le regard de son geôlier ne laisse pas de place au doute. Découragée, elle obéit.

Marc contrôle toutes les ouvertures, vérifie que la porte qui le sépare du chauffeur est bien fermée et qu'il ne pourra rien voir de ce qui se passe dans le véhicule. Il lance ensuite une application sur son téléphone. Et s'approche enfin de Katy toujours à genoux, la tête baissée. Il s'assoit à côté d'elle. Elle n'en peut plus, tourne la tête. Il ne va pas la libérer. Lui enlever cette horrible cagoule qui la bâillonne. Elle se déteste de le supplier ainsi du regard et en gémissant dans son bâillon.
- Ecoute moi espèce d'idiote, j'ai lancé une application qui brouille les micros dans le camping-car mais pas les caméras. Et je suis sûr qu'après ton numéro, Milo nous observe attentivement. La fessée ne t'a pas plu mais tu l'as bien cherchée. Ça a enlevé une partie des soupçons. Ça et le fait que mon client est peut-être quelqu'un qu'on ne double pas. Parce qu'il sait qu'il pourra te vendre un bon prix aux enchères. Pour l'instant, nous n'avons pas d'autre choix que de rester à bord de ce camping-car.

Même si elle doit admettre les raisons qu'avance Marc, Katy continue d'éprouver de la colère à l'égard de l'homme qui l'a ainsi humiliée. Mais de toute façon, elle n'a pas le choix. Au bout d'un temps assez long, Marc se lève et obture certaine partie du camping-car.
- Je vais t'enlever ton bâillon. On doit parler. Et tu vas pouvoir t'asseoir.
Enfin libre de s'exprimer. Katy laisse exploser sa rage.
- Tu t'es bien amusé, espèce de salaud. Oui je sais ce que tu vas me dire. Si tu ne l'avais pas fait, ils auraient eu des doutes. Par contre, obturer les caméras et les micros, ça ne les inquiétera pas.
- Milo s'attend à ce que j'agisse ainsi. Mais il fallait que je les repère toutes. Il ne les met jamais au même endroit.
- Et à présent, on fait quoi ?
- On patiente jusqu'au moment de s'emparer du camping-car.

Elle le regarde, effarée. Puis se repend.
- Dans ce cas, tu devrais libérer mes chevilles et mes bras. Je pourrai t'aider. Mais pourquoi as-tu changé d'avis ?
- L'attitude de Milo. Je crois qu'il va prendre le risque de te vendre aux enchères. J'aurais dû y penser. Tu es vraiment une femme superbe. Le risque en vaut la peine.
- En temps normal, je serais flatté mais je commencerais presque à regretter d'être une telle beauté. Et qu'est-ce-que tu attends pour me libérer.
- Il vaut mieux que je te laisse avec tes entraves. Je n'ai pas besoin de toi pour m'emparer du chauffeur et si tu es toujours attachée, Milo pensera seulement que je voulais protéger mon bien. Pas que nous étions complice. Ça te laisse une chance.
- Une chance d'être vendue aux enchères. Magnifique perspective.
- Une chance d'empêcher ton cousin de s'emparer de ce qui t'appartient.
- Dans ce cas, tu devrais remettre le bâillon.
- C'est la première chose que Milo t'enlèvera. Tu devras lui dire que je voulais t'humilier davantage et que je craignais qu'en voyant ton visage, il soit convaincu qu'il pourrait tirer le prix le plus élevé de ta vente.

Marc se dirige vers la porte qui mène à la cabine du chauffeur, la crochète. Le chauffeur se tourne vers lui. Marc l'assomme et prend sa place au volant.
Katy vient s'asseoir à la place du passager.
- Qu'est-ce que tu vas faire ?
- On va arriver à un embranchement dans un instant. Je vais le prendre.
- Ils vont nous poursuivre.
- On a ce qu'il faut pour les retarder dans le camping-car. Milo a l'habitude d'échapper à ses poursuivants. Amusant que ça se retourné contre lui.
- Et tu pourras me libérer de ce gant infernal.
- T'es plutôt sexy avec.
- T'es un vrai pervers

Katy ne peut pas s'empêcher de sourire en prononçant ces mots. Cet homme commence à lui plaire et ce gant n'est pas si désagréable.
- On pourra rester en contact quand ce sera fini.
- Tu crois que c'est le moment de me draguer. Et puis je pensais que j'étais un salaud d'écolo.
- Tu es un salaud d'écolo mais ça ne m'empêche pas de t'apprécier.
- Je commence à croire que tu aimes être une prisonnière.
- J'aime être ta prisonnière. À ce sujet j'aimerais être sûre que tu sais ce que tu fais. Et ne pas retomber entre les mains crasseuses de Milo.
- Ne t'inquiète pas.

Le véhicule atteint une bifurcation. Marc prend la route de gauche alors que les autres véhicules continuent tout droit.
- Ils vont nous poursuivre.
- Seulement une partie. Milo doit livrer ses prisonnières. Et regarde derrière

Katy obéit et voit une multitude de clous se répandre sur la route.
- Tu es vraiment le meilleur.
Marc s'arrête le temps de se débarrasser du chauffeur toujours inconscient.
- Qu'est-ce-qu'on fait maintenant
- On va atteindre un petit aérodrome et emprunter un avion. Tu es presque tirée d'affaire.
- Seulement presque ?
- Milo n'est pas stupide, il va contacter ses hommes par radio. Si ils arrivent avant nous à l'aérodrome, on est fichus.
- C'est peut-être le moment de me libérer et de me donner une arme.
- Tu ne renonces jamais toi.
- Tu te trompes. Je n'ai rien contre ce gant. Il commence même à me plaire. Mais je ne veux pas retomber dans les mains de ton Milo.
- Avoir une arme et être libre ne t'aidera pas. Si ça tourne mal, je t'ai dit ce que tu dois faire.
- Prétendre que tu m'as enlevée pour me vendre à ton compte. Ça m'avancera à quoi. Je serai une esclave. Tout le monde me croit morte et ce n'est pas mon cousin qui cherchera à me libérer.
- Quelqu'un peut te reconnaître, ton père reprendre conscience, ta sœur sortir de sa dépression. Ne renonce pas.
- Je vais finir par croire que tu es amoureux de moi.
- Pourquoi crois-tu que j'ai demandé à participer à cette mission ?
- Excuse-moi mais ta méthode de séduction est déroutante.
- Je crois aussi à la cause que nous défendons. J'espérai te convaincre.
- Me convaincre en m'enlevant, en me ligotant, en m bâillonnant. Je préfère ne pas savoir ce que tu fais à ceux ou celles que tu es sûr de ne pas convaincre.
- Nous arrivons à l'aérodrome.
- Et nous ne sommes pas les seuls.

En effet un groupe de voitures s'approche. Marc fonce vers un petit monomoteur. S'arrête à côté. Fait descendre Katy, l'aide à monter dans l'avion. S'installe à son tour. Démarre l'avion et le dirige vers la piste d'envol. Les véhicules de leurs assaillants les ont presque rattrapés. Marc met les gaz et l'avion décolle.
- Ils n'ont même pas essayé de tirer.
- Tu es déçue ?
- Non seulement surprise.
- Ils ne voulaient pas te tuer. Tu n'aurais plus aucune valeur.
- Et maintenant.
- Nous allons quitter le pays et rejoindre un autre aérodrome. Voler une voiture et aller jusqu'à un port où un de mes amis a un yacht. Il te ramènera dans ton pays où tu seras en sécurité.
- Et tu vas me quitter ?
- Ne prends pas cet air triste. C'est toi qui gagne. Tu fais ton barrage et les habitants doivent s'exiler.
- Ils le mériteraient après ce qu'ils m'ont fait subir. Mais j'ai peut-être changé d'avis.
- Sur quoi ?
- Sur toi. Sur le barrage. Sur les habitants.
- Toi. Tu veux que je t'enlève ton gant.
- Non, il me plait et je te le prouverai dès qu'on aura atterri.
- Tu me prouveras quoi.
- De quoi je suis capable sans utiliser mes mains.

Pendant quelques instants, un silence lourd ou peut-être léger suit cette promesse. Marc pose l'avion aide sa prisonnière à descendre. La conduit jusqu'à un bâtiment. C'est elle qui prend la parole.
- Déshabille moi mais laisse-moi ce gant.
Marc obéit retire la jupe, le haut, les bottes de la jeune femme. Elle est entièrement nue à l'exception du armbinder qui en ferme ses bras et ses mains.
- Laisse moi faire.
Sans la moindre gêne elle se met à genoux réussit à défaire la ceinture et les boutons du pantalon de son geôlier avec sa bouche et ses dents. Puis entoure le sexe en érection de ses lèvres.

Marc s'éveille. Cette nuit n'a pas été un rêve. Il a réellement fait l'amour cette femme qu'il croyait mépriser. Elle est toujours à ses côtés. Ses bras toujours enfermés dans le armbinder. Il défait tendrement les lacets. Elle se lève. Toujours nue. Magnifique. Il se lève à son tour. S'habille. La voiture attend à l'extérieur.
- Dépêche toi de t'habiller, ma chérie. On doit partir.

Il se fige. Elle lui fait face. Toujours nue. Toujours superbe. Un révolver à la main.
- Pourquoi as-tu laissé traîner ton arme Marc ?
Des larmes coulent sur ses joues.
- Qu'est-ce que tu veux faire ?

Marc avance d'un pas. Katy lève le révolver, le braque sur lui. Il se fige.
- Je croyais que tu étais amoureuse de moi.
- Justement.
Elle tire. Une seule balle. Il s'écroule.
Calmement. Elle pose le révolver. S'habille. Des larmes continuent de couler sur ses joues. Elle se prépare à sortir du hangar. Se tourne une dernière fois vers le corps de son amant.
- Je suis une Stone. Je n'ai pas le droit d'être faible.

Elle se dirige vers la voiture. S'installe. Démarre. S'éloigne du hangar.

Dès que le bruit du moteur n'est plus audible, Marc se relève lentement. Il regarde en direction de la route, la voiture n'est plus qu'un point minuscule.
Un homme s'approche de lui.
- Seule la première balle était à blanc.
- Oui.
- Et si elle avait tiré plusieurs fois ?
- Cela aurait été fâcheux.
- Elle va rejoindre votre ami.
- Sans doute.
- Pourquoi cette mise en scène ?
- Ce sont les ordres de notre employeur.
- Vous croyez vraiment qu'elle réussira à récupérer l'entreprise Stone.
- Ce n'est pas mon problème. Allons toucher notre argent.
Image
Don't struggle, it's no use !

eric
Régulier(ère)
Messages : 36
Inscription : 05 févr. 2016, 12:04
Ce que j'adore : Liens multiples, baillons, menottes

Re: Les aventures de Katy Stone

Message par eric »

Excellente histoire. C'est un plaisir à lire.
Merci pour ce partage.

Avatar de l’utilisateur
cowboygf
Régulier(ère)
Messages : 46
Inscription : 03 sept. 2017, 05:04
Ce que j'adore : hangag, bandanagag
Ce que je déteste : les chochotes et les bisounours!!!

Re: Les aventures de Katy Stone

Message par cowboygf »

genial on se demande toujours comment cela va finir mais jamais comme on croit! :bravo:

Avatar de l’utilisateur
fredchl
Résident(e) de JdL
Messages : 632
Inscription : 22 mars 2016, 16:03
Pratique : Oui
Ce que j'adore : Les histoires de kidnapping (fantasmagorique), l'endormissement, entre autres.
Localisation : Basse-Normandie
Contact :

Re: Les aventures de Katy Stone

Message par fredchl »

Bien vu la feinte de la balle à blanc ! :-)

Avatar de l’utilisateur
Gwenboyfriend
Fana de JdL
Messages : 344
Inscription : 22 juil. 2015, 05:52
Pratique : Oui
Ce que j'adore : Les demoiselles en détresse, les mots "ligotée", "bâillonnée" au singulier comme au pluriel. Les dessins de John Willie, Eric Stanton, Eneg, Jim
Ce que je déteste : Les scènes de viol et de torture, U69, la fin des histoires de John Willie, Eric Stanton, Eneg, Jim.
L'adaptation de Gwendoline par just jaeckin
Localisation : ile de francce
Contact :

Re: Les aventures de Katy Stone

Message par Gwenboyfriend »

Sur le port

Katy roule depuis des heures. Elle pense à Marc. A la déception qui devait être la sienne quand elle l'a abattu. Mais c'est de sa faute. Pourquoi lui a-t-il donné tous les renseignements dont elle avait besoin ? Pourquoi a-t-il laissé l'arme à sa portée. Il savait bien qui elle était. Il aurait dû deviner qu'elle aurait besoin de reprendre le contrôle après avoir subi autant d'épreuves.

De toute façon, elle a d'autres soucis. Elle aurait besoin de changer de tenue par exemple. Le haut qui couvre à peine ses seins et la jupe fendue qui s'arrête en haut des cuisses n'est pas le plus adéquat. Sans parler des bottes qui ne facilitent pas la conduite. Heureusement la destination était enregistrée sur le GPS. Dans une heure, elle aura atteint le port. Il ne lui restera qu'à trouver le yacht et à inventer une histoire pour expliquer l'absence de Marc. Mais elle a toujours été douée pour raconter des histoires.

Enfin, elle est face au yacht. Elle descend de la voiture. Il est trop tard pour changer de tenue. Mais après tout cela incitera le propriétaire du navire à ne pas poser trop de questions. Elle se prépare à franchir la passerelle quand une voix s'élève dans son dos.
- Ce n'est pas le bon bateau.
Elle se retourne et fait face à Milo.
- Pourquoi se fatiguer à vous poursuivre quand il suffit de vous attendre à votre destination. Marc et malin mais prévisible. Où est-il d'ailleurs ?
- Je l'ai abandonné à l'aérodrome.
- Il a dû être déçu.
Katy songe qu'elle a peut-être le temps de franchir la passerelle et de se mettre sous la protection du propriétaire du bateau.
- Je suis désolé mademoiselle.
Elle se retourne. Un homme en haut de la passerelle, entouré d'individus armés la regarde avec sollicitude.
Milo reprend la parole.
- Nous avons convaincu ce monsieur qu'il était préférable de nous laisser te prendre en charge. Peux-tu mettre tes mains dans ton dos, ma mignonne.
Katy comprend qu'elle a perdu et croise ses poignets dans son dos. Milo ne perd pas de temps et les ligote avec une corde fine qui s'enfonce douloureusement dans la peau de la jeune femme.
Un van s'approche. La captive sous la menace de l'arme monte à l'intérieur. Ses bottes lui sont retirées et ses chevilles attachées. Un bâillon constitué par un foulard noué sur sa nuque vient compléter ce charmant tableau.
- Tu dois commencer à être habituée à présent.
La phrase de Milo prononcée alors que le van quitte le port rejoint étrangement les pensées de la jeune femme qui songeait que depuis quelques jours, elle ne faisait que changer d'entraves.
Et que son escapade en voiture avait été son plus long moment de liberté.
- Tu n'as plus besoin de tes vêtements.
- Gnnpffgnoon !!!!
Si peu pudiques que soient ces vêtements, elle tient à les garder. Elle tente de donner des coups de pieds à son adversaire malgré ses chevilles liées. Malheureusement, elle n'a aucune chance de triompher face à Milo et à ses complices. Elle est rapidement maîtrisée. Sa jupe minuscule et son haut sont arrachés. Elle est totalement nue. Entourée de trois hommes qui achèvent de la ligoter : ses cuisses, ses bras, son torse. Elle est réduite à l'impuissance.
- Aide moi, je vais la prendre en photo.
- Pourquoi faire ?
- Pour la mettre en vente sur le site. On va commencer par un prix plutôt bas.
- Une fille pareille. Tu veux la brader. T'es cinglé.
- Gnnnpsffslaudf !!
En réponse à sa protestation, Katy reçoit une tape sur les fesses.
- Tiens-toi tranquille. Et toi dis moi pourquoi tu veux mettre les enchères sur elle à un prix inférieur à ce qu'elle vaut.
- Parce que les prix vont s'envoler. Et qu'au final on gagnera encore plus. A présent aide moi pour la mettre un peu en scène.
- Comment ça ?
- Faut tout te dire. On doit mettre son corps en valeur. Allonge là sur le dos.
Katy se débat de toutes ses forces.
- ça va pas être facile. Elle gigote une peu trop.
- T'inquiète. On a tous ce qu'il faut pour qu'elle se tienne tranquille.
Milo relie les chevilles de la captive à un anneau fixé au sol du véhicule. Son complice relie les cordes qui entourent la taille et le torse de la jeune femme à des anneaux disposés de chaque côté de son corps. Katy réalise que ce van est adapté au transport des prisonnières. Et aussi aux prises de vue quand elle voit un objectif au dessus d'elle. L'obturateur se déclenche. Le criminel observe le résultat sur un écran d'ordinateur.
- Excellent. Regarde comme tu es belle.
L'homme dirige l'écran vers la prisonnière qui n'arrive pas à résister à la tentation de voir le résultat. Le constat est terrifiant. Se voir ainsi nue, ligotée, bâillonnée, impuissante.
- Arrange son bâillon, on va faire un gros plan sur son visage.
Le complice de Milo obéit et lisse le tissu sur la bouche de la captive qui proteste vigoureusement mais inutilement.
- Je te dirais bien de sourire mais avec ton bâillon, c'est inutile.
Des larmes de rage coulent des yeux de Katy que l'homme s'empresse de saisir sur la photo.
- Parfait. On va finir par une vidéo.
- Elle bouge pas beaucoup.
- Tinquiète. Ça va changer.
L'homme dépose une araignée sur le corps de la jeune femme. L'arachnide se promène sur le torse et les seins de la captive qui se tortille dans tous les sens malgré les liens qui s'enfoncent dans sa peau et qui supplie à travers son bâillon. Milo coupe l'enregistrement et saisit l'animal.
- Quelle affaire pour une si petite bête. Enfin, tu es parfaite ma mignonne.
Il s'adresse au chauffeur.
- Combien de temps avant l'arrivée au cargo ?
- Vingt minutes. J'évite les endroits fréquentés par la police.
- Prend ton temps.
- Le bateau va être moins confortable que le yacht mais tu vas te trouver en compagnie de jeunes femmes comme toi. Enfin moins belles que toi. Vous pourrez vous raconter vos aventures.
- Elles vont avoir du mal avec leurs bâillons.
Les deux criminels éclatent de rire avec leur sinistre plaisanterie.
Un son retentit sur l'ordinateur de Milo.
- Déjà des enchères alors que ça fait à peine cinq minutes que j'ai posté les photos.
Il regarde la captive.
- T'es déjà montée à cinq cent mille dollars.
Malgré son désarroi, Katy réalise que des photos d'elle sont en train de circuler. Il suffit qu'une personne la reconnaisse et elle pourra être sauvée. Elle s'accroche à cette idée. Ses ravisseurs ignorent toujours sa véritable identité. Ils ont fait une erreur. Il lui reste une chance d'être sauvée.
Milo tape quelques mots sur le clavier. Son complice réagit.
- Qu'est ce qui te prend ? Clore les enchères dans une heure. Et une seule offre par acheteur.
- Ça va les motiver. Ils vont exploser les prix pour l'avoir.
- J'espère que t'as raison.
- Regarde on est déjà à deux millions.
Katy s'agite dans ses liens. Quel genre d'homme peut payer deux millions pour l'avoir. Et dans quel but.
- On t'a déjà dit de tenir tranquille.
- Laisse. Elle a raison de s'agiter et de s'inquiéter. Et puis on va l'utiliser.
- Comment ça.
- Un petit direct, ça va les motiver.
Au chauffeur.
- Prend ton temps pour arriver aux quais.
La caméra s'allume. Katy comprend que son image d'elle ligotée et bâillonnée est transmise aux utilisateurs de ce site infâme. Elle n'espère plus être sauvée ainsi. Même s'ils la reconnaissent, ces hommes ne la défendront pas. Ils seront trop ravis de la posséder. Elle n'ose pas imaginer ce qu'elle devra subir. Sa terreur est telle qu'elle s'agite stupidement dans ses liens et continue de crier à travers son bâillon.
- Continue comme ça ma mignonne. Tu fais exploser les enchères. Nos clients adorent les gamines qui s'agitent.
Se faire traiter de gamine. Elle. La fille de William Stone. Comment ose-t-il. La colère décuple ses forces. Elle se soulève malgré les liens qui la tiennent plaquée au sol du van… Et ne réussit qu'à enfoncer davantage les cruelles cordes dans sa tendre peau.
Consciente de sa stupidité, elle se laisse retomber contre le sol dur et froid.
- On dirait qu'elle devient raisonnable.
L'homme caresse le visage de Katy.
- C'est bien. Tu es une bonne petite.
Ce geste tendre et ces douces paroles ne sont qu'une humiliation de plus pour la captive incapable alors de retenir ses larmes. Secouée de sanglot malgré ses liens et cet infernal bâillon. Une voix intérieure lui rappelle qu'elle doit se maîtriser qu'elle est Katy Stone et qu'une Stone ne pleure pas. Ne supplie pas. Mais une autre voix lui rappelle qu'elle est seule, que le monde ignore qu'elle est encore vivante. Que personne ne viendra à son secours. Et ses sanglots redoublent.
Pour la plus grande satisfaction de ses tortionnaires.
- C'est l'affaire du siècle. Il reste un quart d'heure. Je bloque le site et j'interdis l'arrivée de nouveaux enchérisseurs.
- Pourquoi ?
- On va autoriser tous ceux qui ont fait une proposition d'en faire une nouvelle. Une seule. Cette fille va nous rapporter plus que toutes les autres réunies.
À cet instant le van s'arrête.
- Qu'est ce qui te prend ?
- Un barrage. Prépare ton fric, il va falloir payer un péage.
Katy a réussi à se maîtriser. Elle se rappelle de l'expérience avec l'autre flic et n'a aucun espoir d'être libérée. Elle se trompe.
Image
Don't struggle, it's no use !

Avatar de l’utilisateur
Gwenboyfriend
Fana de JdL
Messages : 344
Inscription : 22 juil. 2015, 05:52
Pratique : Oui
Ce que j'adore : Les demoiselles en détresse, les mots "ligotée", "bâillonnée" au singulier comme au pluriel. Les dessins de John Willie, Eric Stanton, Eneg, Jim
Ce que je déteste : Les scènes de viol et de torture, U69, la fin des histoires de John Willie, Eric Stanton, Eneg, Jim.
L'adaptation de Gwendoline par just jaeckin
Localisation : ile de francce
Contact :

Re: Les aventures de Katy Stone

Message par Gwenboyfriend »

Sauvée ?

Katy s'éveille et s'étire langoureusement. Quelle joie d'avoir enfin dormi dans un lit. Son seul regret est que Michael, son sauveur, ne l'ait pas rejoint. Il ne semblait pourtant pas indifférent à ses charmes et a dû comprendre qu'après tout ce qu'elle avait subi elle était prête à se donner à lui. Faire l'amour avec cet homme l'aurait lavé des épreuves qu'elle avait subi. Elle sort du lit et s'observe, entièrement nue dans le miroir. Quand elle est entrée dans la chambre, elle n'avait pas la force de chercher des vêtements pour la nuit. Elle a jeté la couverture qui recouvrait son corps meurtri et, épuisée, s'est traînée jusqu'à la douche, a laissé le jet brûlant et violent chasser les souvenirs atroces de ces derniers jours. Elle s'est à peine séchée puis s'est allongée dans l'immense lit pour sombrer dans le sommeil. Par chance, elle n'a pas été assaillie par des cauchemars susceptibles de lui faire revivre ces derniers jours.
Elle se croyait définitivement perdue quand ligotée et bâillonnée sur le sol du Van, elle a entendu la porte s'ouvrir. Le complice de Milo avait alors pris un air terrifié avant de reculer lentement. Milo avait seulement compris à cet instant que quelque chose clochait. Mais n'avait pu que lever les mains comme son complice.
- Les enchères sont finies. Envoie un message et supprime toutes les photos de la dame.
Le criminel avait obéi.
- Préviens les enchérisseurs que si je vois une seule photo d'elle circuler, je les retrouverai et qu'ils n'auront pas assez de temps à vivre pour regretter leurs actes.
Il avait ensuite dirigé son arme vers le complice.
- Libère la.
Une fois ses liens ôtés, la jeune femme s'était douloureusement redressée et avait retiré son bâillon.
- Vous pouvez vous lever et marcher.
- Je peux même courir.
- Ce ne sera pas nécessaire. Allez jusqu'à la voiture pendant que je tiens ces deux là en respect. Vous trouverez une couverture. Désolé, il n'y a pas de vêtements.
- Ce n'est pas grave.
Elle avait rejoint là voiture. S'était entourée de là couverture et avait attendu son mystérieux sauveur à l'arrière du véhicule. Il n'avait pas tardé.
- Vous les avez laissé en vie?
- Oui mais ne vous inquiétez pas. Vous n'avez plus rien à craindre d'eux.
- Qui êtes vous?
- Le chef de sécurité de la Marie-Galante. Le yacht devant lequel ces hommes vous ont capturée.
- Vous sembliez vous-même en difficultés.
- C'est exact mais c'était momentané. Et je connais les habitudes de Milo. Mettre en place un barrage était facile.
- Merci, vous m'avez sauvée. Ces hommes allaient me vendre comme une esclave.
- Qui êtes vous pour qu'ils soient aussi acharnés à vous capturer.
- Marc ne vous a rien dit?
- Seulement qu'il nous amenait une jeune femme que nous devrions protéger. Et que personne ne devait voir son visage.
- C'est pour ça que vous avez ordonné qu'ils détruisent les photos.
- C'est pour ça. A présent c'est à vous de répondre à mes questions. Qui êtes-vous et pourquoi Milo vous poursuit-il?
Katy ne savait pas pourquoi elle avait décidé de mentir sur tout à cet instant.
- Je m'appelle Julie Green. Je faisais des relevés pour une association écologique. Cet homme, Milo m'a enlevée. Votre ami Marc m'a sauvé et m'a dit de vous rejoindre. Que vous me protègeriez.
- Et vous ne savez pas pourquoi Milo vous a enlevée?
- J'ai cru comprendre qu'il avait l'habitude d'enlever des femmes comme moi.
Katy avait accompagné sa phrase d'un léger mouvement d'épaule qui avait contribué à découvrir un de ses seins. Ce n'était pas sa faute. Après tout, elle n'avait que cette couverture pour protéger sa nudité.
- Est-ce-qu'on ne pourrait pas remettre ces questions à demain? Je suis épuisée.
- Bien sûr.
C'est ainsi qu'il l'avait conduite jusqu'à sa chambre où il l'avait laissée pour qu'elle puisse enfin dormir.
A présent, elle est bien éveillée. Une jupe et un chemisier ont été déposée pendant la nuit. Pas de sous-vêtements. Elle s'en passera.
Elle se douche à nouveau. S'habille avec soin. S'examine à nouveau dans le miroir. Le résultat est plus que satisfaisant. Malgré les épreuves qu'elle a subi, elle n'a rien perdu de sa prestance, de sa séduction, de son autorité. En elle coule le sang des Stone. Ceux qui l'ont attaquée ne vont pas tarder à en comprendre les conséquences. A commencer par son imbécile de cousin.
Des coups sont frappés à la porte de la chambre.
- Un instant.
Elle pourrait laisser entrer le visiteur mais elle se réjouit de retrouver l'attitude de celle qui sait se faire désirer. Décidément ses ravisseurs l'ont blessée mais ils ne l'ont pas brisée.
- Entrez.
Michael entre dans la chambre. Se fige sur le pas de la porte. La regarde manifestement ébloui. Si elle avait eu encore un doute sur le fait que son pouvoir de séduction était intact, ce regard l'aurait définitivement levé. Elle sourit.
- Richard s'excuse de ne pas venir lui-même. Des questions à régler avec le capitaine. Comme vous l'avez peut-être constaté, nous avons quitté le port. Cela nous a paru plus prudent. Mais nous ne savons pas comment prévenir Marc. Nous pourrons en discuter autour du déjeuner.
- Le déjeuner ? Mais quelle heure est-il?
- Presque midi.
- J'ai dormi tout ce temps. Qu'allez vous penser de moi ?
- C'est bien normal après ce que vous avez subi. Vous avez peut-être encore besoin de repos. Voulez-vous qu'on vous amène votre repas dans la chambre.
- Non. J'ai besoin d'être en contact avec de vrais gentlemen. Je vous rejoins dans un instant.
L'homme sort en souriant. Séduire, c'est comme la bicyclette, pense Katy. Ça ne s'oublie pas. Elle sourit de l'image qu'évoque en elle cette audacieuse comparaison.
Elle sort de la chambre. S'appuie au bastingage. Quel plaisir d'observer la mer à l'infini. De respirer librement. De réfléchir à sa vengeance. Le sort de Marc est réglé. Celui de l'équipage de l'avion aussi. Quel dommage d'ailleurs. Elle aurait aimé leur faire payer la façon dont ils l'avaient traitée. Mais c'est trop tard. Trop tard aussi pour virer cet incapable de garde du corps juste bon à se faire endormir. Les deux salauds qui voulaient la violer sur le tarmac ont aussi été éliminés. Elle sourit. Finalement ceux qui s'attaquent à elle finissent mal. Cela devrait en faire réfléchir certains.
Mais quelle frustration de ne pouvoir se venger elle-même. Heureusement, il reste ces crétins de villageois. Eux vont payer. Leur village va être noyé. Ils seront aux premières loges pour y assister. Voir leurs maisons disparaître sous les flots. Et tous leurs souvenirs. Parce qu'ils n'auront le droit de partir qu'au dernier moment. Sans rien emporter d'autre que ce qu'ils ont sur le dos. Et elle veillera à ce qu'ils soient réinstallés de force dans le lieu le plus pourri de ce pays de merde. Et il reste Milo et ses complices. Eux aussi vont regretter ce qu'elle a subi. Elle mettra sur ce gangster et son organisation les pires tueurs que l'on puisse imaginer.
Et enfin Robert, son idiot de cousin qui a osé tenté de la tuer et enfermer Judy dans un hopital psychiatrique. Dès qu'elle aura fait savoir qu'elle est en vie, il ferait bien de chercher un trou suffisamment grand pour s'y cacher.
Elle sourit encore plus. Elle est toujours une Stone. Impitoyable envers ceux ou celles qui osent lui faire du tort. En attendant ces heureux événements, elle va profiter de la compagnie de Michael et Richard. Coucher avec l'un ou l'autre. Ou peut-être même les deux.
Revigorée par ces douces pensées, elle se dirige vers le salon du yacht où l'attendent ses nouveaux amis.
Image
Don't struggle, it's no use !

Avatar de l’utilisateur
fredchl
Résident(e) de JdL
Messages : 632
Inscription : 22 mars 2016, 16:03
Pratique : Oui
Ce que j'adore : Les histoires de kidnapping (fantasmagorique), l'endormissement, entre autres.
Localisation : Basse-Normandie
Contact :

Re: Les aventures de Katy Stone

Message par fredchl »

Je trouve Katy un peu trop confiante en l'avenir !
Un revirement de situation pourrait bien se produire... :-)

Répondre