La longue nuit

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Romry

La longue nuit

Message par Romry »

Première fois que j´aborde le thème du bondage dans des écrits, j’aimerais vos avis !

Plongé dans mes tableurs Excel, je n’avais pas fait attention à la tête de Joyce émergeant de l’entrebâillement de la porte. Sa voix me fit sursauter.

- Alors ? Pas trop stressé pour ta réunion de demain ?

Je mis un moment à répondre. Si, j’étais stressé, mes collègues le savaient et en jouaient. Je ne voulais pas lui faire pas ce plaisir.

- Franchement… mon taux de garantie est à la ramasse. Ça me fait chier d’y aller pour me prendre une soufflante, mais bon… Je peux rien faire pour y échapper.

Raté, pensais je. Elle sourit en entrant dans la pièce. Un sourire enfantin, de toutes ses dents. Il me semblait qu’elle avait 23 ans, et ce sourire lui allait bien. Elle était petite et compensait avec des chaussures à talons hauts, habillé simplement d’un chemisier blanc à rayure noir et d’un pantalon mi long noir.

- Allez, c’est rien, c’est le temps d’une journée. Tu démarres et c’est ta première réunion de ce type. Ne le prends pas trop à cœur.

C’était tout elle ça aussi. A vouloir réconforter et sauver le monde entier.

- Tu es jeune, ton équipe te suit. A toi de trouver la bonne méthode, s’empressa t’elle d’ajouter.

Je ne répondit rien. Bien sur elle avait raison. Mais de par mon caractère, je suis quelqu’un qui prend les choses à cœur. Je soupirais en la regardant.

- Tu as raison, bien sur.

- Bon. Tu fais quoi ce soir ? Changea t’elle brusquement de sujet.

- Rien de bien excitant. L’ouverture du mondial de foot j’imagine ? Avec une bonne bière ? Histoire d’oublier demain ?

Elle plissa les yeux, comme pour me jauger. Venant d’elle ce regard m’était inconnu. En même temps, je travaillais ici depuis quoi… 3 mois ? Comment pourrais je prétendre connaître une personne rencontré même régulièrement au travail. A peine avions nous mangé ensemble lors de pause déjeuner, mélangé à mes autres collègues. Cela dit, ses yeux de chat avait quelque chose qui ne me laissait pas indifférent. Nous discutions ensemble du travail surtout, mais je prenais du plaisir à ce partage.

Elle rompit enfin le silence.

- Le magasin ferme dans vingt minutes, ça te dit de boire un verre ? Je n’ai rien de prévu non plus, et si c’est le match que tu veux voir, dans n’importe quel café du centre ville on trouvera une diffusion en direct. A moins que ce ne soit sur une chaîne cryptée ?

Je hochais la tête, content de la proposition.

- Non ce sera sur la une. Et oui, ce me ferait plaisir de boire une verre avec toi.

Son sourire de gamine réapparu. Ses yeux de chats s’ouvrirent en grand. On y lisait une excitation puérile.
- Super, attend moi je reviens dans un instant ! Sa voix était montée dans les aigus sur les derniers mots. Je la savais aussi fofolle et impulsive que gentille et prévenante. Son équipe l’adorait pour le vent de fraîcheur et de jeunesse qu’elle apportait sur le rayon.

Tout à coup, l’écran s’éteignit, de même que toutes les lumières. Dans mon bureau sans fenêtres, la seule luminosité venait du couloir, menant à une porte vitrée permettant de sortir du magasin. Alors même que je me levais en jurant, l’ombre de Joyce, reconnaissable de par sa taille, apparut dans l’encadrure de la porte.

- C’est rien je gère ! Fit elle en claquant la porte de mon bureau. Je n’eus pas le temps de répondre que je me retrouvais dans une obscurité totale. J’avais déjà fait le tour de mon bureau, et je me retrouvais donc à faire marche arrière précautionneusement pour trouver mon portable dans la veste chevauchant le dos de ma chaise. Sa lumière me paraissait une solution correcte. Pestant intérieurement contre Joyce, qui m’avait privé de mes sens, je me cognais sans mal le genou contre ma chaise.

A ce moment là je n’avais pas encore réalisé que, alors que je pensais Joyce sorti remettre le courant, elle s’était en fait enfermé avec moi dans le bureau. Je ne m’en rendis qu’en sentant un contact contre mon bras gauche. Impulsivement, je le rabattis en avant en laissant échapper un petit cri étranglé. Dans le même temps, une main vint se placer sur mon entrejambe et serra si fort que j’en eu le souffle coupé.

-Tu la ferme ! Bien que la voix soit sans conteste celle de Joyce, je du me concentrer pour la reconnaître, tant le chuchotement et le douleur me bridait l’attention. Je me laissais tomber le corps sur le bureau tandis qu’elle rabattait mes mains dans le dos. Un cliquètement et le contact froid du métal me fit comprendre qu’elle passait des menottes. Je tentais de me débattre lorsque sa main quitta enfin mon sexe. Le sang battait fort et la douleur irradiait. Ma défense n’en fut guère efficace !

Elle me fit rouler de sur le bureau à terre, et une seconde paire de menottes vint enserrer mes chevilles. Mais comment faisait elle pour voir aussi bien ? Mes pensées divaguaient entre colère et surprise. Même en m’habituant à l’obscurité, je ne distinguais pas grand-chose.

Enfin j’eus le réflexe de crier. Mais peine perdue : du pied, elle me retourna, mon poids écrasa mes bras. Et de son talon elle vint presser mon point encore sensible.

- J’ai dit, tu la fermes ! Elle parla plus fort. Elle semblait en colère, mais en même temps, sa voix trahissait une profonde excitation.

Dans ma bouche, elle força une boule, sorte de bâillon je pense, et sangla un lien derrière ma tête. Et profita de ma stupeur pour menotter mes chevilles ensemble, avec une chaîne assez courte.

La scène n’avait pas duré deux minutes. Vu la rapidité, je me demandais si c’était la première fois qu’elle faisait ça. Impossible pour moi d’émettre une parole. Des sons inarticulés et étouffés, tout au plus, mais qui jamais n’attirerait l’attention.

- Bien, tu vas être sage, et attendre que tout le monde soit parti. Après ça, je verrais quoi faire de toi.

Joyce avait toujours dans sa voix ce petit grain d’excitation. Si elle prenait du plaisir ? C’était manifeste. Je me penchais plutôt la question de son équilibre mental… Elle avait l’air d’agir comme sous le coup de la passion, sans mesurer les conséquences de ses actes.

Je ne restais pas immobile, j’avais retrouvé mes facultés, et le voile de douleur, bien que toujours présent, ne me cognait plus autant. Je grognais. Je me débattais , et j’entendis alors, en même temps que je le ressentais dans mes jambes, que la chaînes des menottes aux chevilles avait été prise dans les lourds pieds en bois du bureau.

Au moment où Joyce sortait du bureau, je vis le carré de lumière grise de la porte apparaître et disparaître alors qu’elle refermait la porte. La serrure fit un bruit métallique lorsqu’elle m’enferma pour de bon...

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foulards6384
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Re: La longue nuit

Message par foulards6384 »

Cela risque en effet d'être une longue nuit :lol:
Il me semble que cette Joyce avait tout préparé.
Un bon début d'histoire, vivement la suite pour savoir se que Joyce a prevue de faire .
je bouge pas :police: je ne regarde pas :bandeau: je ne parle pas :gagged:

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Alexandra_TV
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Re: La longue nuit

Message par Alexandra_TV »

Longue nuit en perspective

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fredchl
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Re: La longue nuit

Message par fredchl »

Un très bon début avec tous les ingrédients qui donnent envie de connaitre l suite ! :menottes:

Romry

Re: La longue nuit

Message par Romry »

Merci pour votre bonne critique.

Que vous l’attendiez ou non, voilà la suite.

Le silence retomba brutalement, coupé par ma respiration bruyante et hachée, gênée par le bâillon serré plus que suffisamment. Je n’attendis pas pour commencer à me débattre. Je m’en voulais de m’être fait avoir aussi facilement. Le pire je pense étant de me dire que je pratiquais du sport de combat. Mais… Rien je pense ne m’a plus surpris que cette brusque attaque dans le noir. Je haletais en testant mes liens.

La chaîne des menottes de mes chevilles prenait un large pied en bois avec. Ce qui obligeait mes jambes à rester écarté. Je n’avais pas une grande amplitude, et je ne parvenais pas à prendre suffisamment de recul pour frapper fort contre le pied. Et pour quoi en fait ? Faire tomber le bureau sur moi ? Pas sur de mon idée, sur le coup-là. Taper de pied sur le bureau pour faire du bruit ? Déjà mieux. Mais que voulais Joyce ?

Mes pensées filaient à tout allure. Et la lumière revint brutalement.

Je restais un moment aveugle, à cligner des yeux sans pouvoir me les frotter. Immobilisé ainsi sur le ventre, je n’en menais pas large. Les bracelets à mes poignets me paraissaient fort serrés. Mordaient-ils dans ma chair ? Je ne pouvais le voir, mais j’évitais de trop les bouger.

Mes pensées revinrent à Joyce. Je commençais à penser que c’était une sorte de bizutage, et que Joyce, Sandra et Diane allaient revenir prendre des photos, se moquer de moi, et me libérer.

Dans les micros du magasin, une hôtesse d’accueil annonça la fermeture du magasin dans 10 minutes. Allais je devoir attendre longtemps encore.

Je tentais du regard de trouver un objet utile, comme, je l’espérais, les clefs laissées là par Joyce ? Mes pensées oscillaient lentement entre peur de l’inconnu et résignation. Elle n’allait pas me laisser ainsi, ce n’était pas possible. Mais pas de clefs… Un joyeux bazar en revanche : quand elle m’avait plaqué contre le bureau plusieurs de mes affaires avaient volé çà et là. Mon clavier d’ordinateur même, pendait par son câble, à mi-hauteur du sol. Et là…

Mon téléphone portable ! Pas si loin, il fallait que je me traine sur le sol pour y accéder, mais je devais pouvoir le saisir. Dans un lent mouvement de reptation, je commençais à me déplacer de biais vers mon objectif. Mes chevilles n’avaient pas une grande amplitude, et mon pied gauche passait sous le bureau pour pouvoir me déplacer. Lentement mais surement j’avançais.

Une heure me sembla t’il était passé quand une nouvelle annonce de fermeture vibra dans les micros. Dans cinq minutes… J’y étais presque ! Une de mes jambes étaient passé complétement sous le bureau, et le portable au niveau de ma fesse gauche. Mes bras endoloris n’avaient plus qu’à se plier pour que mes mains le saisissent. J’ahanais comme un âne, et soufflais comme un bœuf muselé. J’arc boutais mon corps en arrière pour que mes bras aient plus d’amplitude. Et mes doigts fébriles touchèrent de leur bout la coque de mon téléphone. Quelques secondes plus tard, ma main gauche l’étreignait fermement.

Et j’hésitais. Je savais pouvoir le déverrouiller si besoin, mais ensuite ? Qui appeler ? Un autre cadre ? Et si c’était bien un bizutage, j’aurais bien l’air malin, si même il me répondait d’ailleurs. Mais si ce n’était pas un bizutage… Allais je savoir me faire comprendre avec le bâillon ?

De nouveau les questions s’enchainaient dans ma tête, sans trouver de réponses satisfaisantes et apaisantes.

Je fus tiré de mes rêveries par la poignée de la porte s’agitant faiblement de haut en bas. De l’autre côté dans le couloir, quelqu’un essayait d’entrer, manifestement pas Joyce, qui avait-elle la clef. Je me paralysais. La peur d’être trouvé ainsi, s’opposait au désir de me libérer. Le temps que je prenne une décision, il était trop tard. La voix de Joyce, distincte, se fit entendre dans le couloir.

- Tu cherches quelque chose Frederic ?

Un membre de mon équipe…

- Je cherche juste à aller poser ma tablette ? La voix de Fred paraissait incertaine. Joyce devait lui faire son air sévère. Mais il est vrai que, s’il y a bien une personne à qui je ne demanderais jamais quelque chose, c’est bien lui. Notre délégué du personnel, qui mène la vie dure aux cadres avec son accent marseillais… S’il pouvait ne pas me trouver ainsi, j’en serais curieusement soulagé !

- Clément est déjà parti, et il a fermé son bureau à clef. Mais, vous ne quittez pas à 19h00 ? Termina t’elle, soupçonneuse.

- Si si ! Mais comme je n’ai pas pris de pause cette après-midi, je comptais finir plus tôt. Mais pour ma tablette, comment je fais ? Elle doit être dans un casier fermé à clef, ici on ne sait pas ce qui pourrait se passer… Attaqua-t-il avant de laisser Joyce ouvrir la bouche.

Je pense que, désireuse de le voir partir au plus vite, elle lui proposa son casier pour cette nuit. Chose qu’il accepta en s’éloignant de la porte pour la suivre. Je respirais alors… Je ne m’en étais pas rendu compte, mais j’avais gardé mon souffle.

A pars moi, j’avais pris la décision d’attendre ce qui allait ensuite se passer. Ma part raisonnable de mon cerveau s’était rendu à l’évidence. Elle ne pourrait camoufler ce qui s’est passé ici qu’avec mon aide, ou celle des autres cadres. Et seule, que ferait-elle de moi ? La peur et l’inquiétude avaient laissé la place à l’énervement et la colère. Ma salive commençait à couler sur mon menton. Le bâillon était tellement serré que je peinais a déglutir convenablement.

J’entendis la dernière annonce de la journée, celle qui devait annoncer ma délivrance. Le magasin fermait. J’ouvris mes mains convulsivement, avec le vain espoir de faire circuler mon sang plus efficacement. J’en lâchais mon téléphone des mains. J’avais presque oubli que je l’avais gardé. Autant les menottes immobilisant mes chevilles n’étaient pas douloureuses, mon pantalon en jean noir faisant office de tampon, autant mes poignets me lançaient. N’aurait-elle pas pu utiliser des menottes à froufrou roses ? C’était pourtant bien de son style, me plaisais je à penser.

La musique coupa, signe que les portes du magasin étaient fermées. Plus de clients. A peu près en même temps, passa devant mon bureau les employés quittant leur poste, allant se changer dans leur vestiaire. Je m’impatientais, et maintenant que j’avais commencé à baver, une petite marre de salive commençait à se former sur le carrelage devant moi. Je n’avais jamais été ligoté de la sorte, encore moins attaché, et bizarrement, je trouvais cette situation excitante.

Qu’on soit bien d’accord, que je dise excitante ne voulait pas dire que j’étais heureux de me retrouver coincé sur le sol de mon bureau ! Mais l’énervement laissait doucement la place à quelque chose… D’autre… sans que je sache mettre le doigt dessus.

La clef tourna dans le barillet de la serrure. Surpris, car perdu dans mes réflexions je ne l’avais pas entendu venir, je ne put que regarder la tête de Joyce passer dans l’entrebâillement de la porte. Elle souriait de toutes ses dents. Une vraie gamine, heureuse d’avoir joué un mauvais tour particulièrement recherché. Elle ne dit rien, mais mis son doigt devant ses lèvres en une mimique d’un « chut » et sa tête disparue. Elle referma la porte à clef.

- Hoommo Hhoooyss Hm… Essayais je vainement d’articuler. Je recommençais à me débattre quand j’entendis de nouvelles voix dans le couloir.

- Il est déjà parti ? Une voix de femme, Sandra je reconnus.

- Oui, une urgence, qu’il m’a dit. Joyce lui répondait.

-Mouais… Ça lui arrive quand même souvent, il a intérêt à faire attention. Ajouta Sandra, boudeuse.

Joyce ne lui répondit pas.

- Bon, je me sauve, moi aussi je suis pressé. Ajouta au bout d’un moment Sandra. Ça ira pour la fermeture ?

- Oh oui, ne t’en fais pas, vas faire ce que tu as à faire, je ne tarderais pas non plus !

- Ah ? Des projets ? Répondit Sandra, grivoise.

- Oui ! Une chose qui va me prendre une bonne partie de la nuit… Sa voix se fit mystérieuse. Ça devrait être… agréable !

- Toi, tu auras des choses à me dire demain matin ! Sandra éclata de rire. Allez, je me sauve. Bonne soirée. Enfin non, bonne nuit plutôt !

Mon sang se glaça. Étais-je la « chose » dont Joyce parlait ? Et Sandra ne paraissait pas dans la confidence alors…

L’équipe de caisse passa à son tour devant mon bureau. Dans le lointain, j’entendais tout le monde se dire au revoir, se souhaiter une bonne soirée. Une dernière chance de me faire entendre ?

Comme si ma raison basculait en on/off, je me débattis violemment, au point même que le bureau bougea de quelques centimètres. Je hurlais ce que je pouvais, ce qui, dans l’état actuel des choses, revenait à peu de choses. Je doutais que le son de ma voix passa la porte, mais je ne faiblissais pas. Le son métallique de la chaîne contre le pied en bois produisait un raclement. Je frottais énergiquement mes chevilles afin de faire le maximum de bruit.

Je ne sais combien de temps je restais agité ainsi, mais quand je m’arrêtais pour écouter, je ne découvris que le silence. L’écoulement des secondes de mon horloge, voilà la seule chose que j’entendais.

Puis la clef dans le barillet, et l’enclenchement de la poignée. Joyce s’encadrait à présent dans la porte, victorieuse.

- Nous somme seul… Sa voix était posée, calme. Tout le contraire ce que à quoi je m’attendais. Elle aurait dû sauté partout, se moquer de moi, mais non, elle me regardait simplement, de haut.

- Je ne pensais pas que je t’aurais aussi facilement, du coup je n’avais rien sur moi, à part les menottes et le bâillon. C’est déjà pas mal, mais honnêtement, j’ai envie de jouer ! Sa voix monta dans les aigus. Du coup je vais faire rapidement quelques courses, et je reviens. D’accord ?

Que pouvais-je répondre ? Jouer ? Comment ? Je m’agitais, à la fois furieux et inquiet de la suite.

- Hhooyss, aahèè hee hooheeh. Pure perte. Je tentais de parler, mais impossible d’articuler avec la salive et le baillon.

-Super, on fait comme ça ! Et je la retrouvais, fébrile et gamine. Elle s’approcha de moi comme pour me toucher, mais s’arrêta avant. Fait moi confiance, tu vas adorer !

Et elle sorti en claquant la porte. Sans verrouiller toutefois.

La lumière s’éteignit et je me retrouvais seul dans le noir.

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foulards6384
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Re: La longue nuit

Message par foulards6384 »

Quel idée a derrière la tete Joyce, cela s'annonce mal pour lui mais bien pour elle :lol: .
Vivement la suite.
je bouge pas :police: je ne regarde pas :bandeau: je ne parle pas :gagged:

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Mad Hatter
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Re: La longue nuit

Message par Mad Hatter »

:cadeau: :cadeau: Mais qu'à t'elle derrière la tête ?
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stephanie
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Ce que je déteste : Les relations uro-scato, la violence non consentie, la vulgarité, les a priori sur les autres.

Re: La longue nuit

Message par stephanie »

J'imagine qu'elle va acheter du matériel pour rendre cette nuit vraiment intéressante.
On attend donc la suite avec délectation.
Bravo et bises,
Stéphanie

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