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Re: La Sérénissime

Publié : 12 août 2018, 11:45
par fredchl
Mad Hatter a écrit : 11 août 2018, 17:28 Elle essaye de conserver sa légende si elle ment, ou alors elle est une collectionneuse d'arme à feu.
Ouais m'enfin, je pense les collectionneurs ne se promènent pas dans la rue en-fouraillés comme des cowboy ! :lol:

Re: La Sérénissime

Publié : 17 août 2018, 06:22
par Galbatorix
Chapitre 3

Une dizaine de minutes s’étaient écoulées. Elle n’a même pas protesté quand j’ai fouillé son sac à la recherche de la carte d’identité qui s’y trouvait. J’ai enlevé ma cape mais dissimule toujours mes traits.. Dos droit, assis sur le pouf, l’interrogatoire peut commencer.

-« Reprenons notre discussion. Dis-moi ce que je veux savoir et tu as ma parole que je te laisserai partir. Mens ou refuse de parler et je t’arracherai ces informations. On est d’accord ? »

Elle hoche la tête en guise de réponse affirmative.

-« Bien. Est-ce que Cassidy est ton vrai prénom ou est-ce une fausse identité ? »

-« C’est mon vrai prénom. »

-« Pour qui travailles-tu ? »

-« Je ne sais pas vraiment …. Je vous le jure. J’avais besoin d’argent et ma sœur m’a dit qu’elle pouvait m’aider …. »

-« J’espère que tu comptes t’expliquer mieux que cela Cassidy. » dis-je froidement.

-« J’ai été acceptée dans une école de commerce qui coûte horriblement cher et ma mère n’a pas les moyens de la payer. J’ai donc demandé à ma sœur. Je ne sais pas en quoi consiste son travail, je sais juste que c’est très souvent illégal et qu’elle gagne beaucoup d’argent …. » commence-t-elle d’une voix angoissée.

-« Pourquoi ne pas demander l’argent à ta sœur dans ce cas ? »

-« Notre relation est en dents de scie, on est en désaccord sur beaucoup de choses …. Du coup, il y a des hauts et des bas …. »

-« Admettons. Quelle école ? »

-« L’ESSEC, une école de commerce près de Paris. »

-« Continue. »

-« Ma sœur travaillant beaucoup en Italie en ce moment, elle m’a proposé de venir la voir à Venise. Ce que j’ai fait. Elle m’a ensuite donné le nom d’un contact qui avait quelque chose à me proposer. Je l’ai rencontré dans un café. Le boulot consistait à prendre en filature quelqu’un qui devait se rendre à un bal masqué. Je m’apprêtais à refuser quand il a énoncé son prix…. C’était beaucoup d’argent. Pour juste une filature …. Je me suis dit que j’en étais capable …. » poursuivit-elle.

Au fur et à mesure de de son récit, sa voix était devenue plus assurée. J’en déduis, à tort ou à raison, qu’elle dit la vérité. Sa sœur travaille donc dans le même milieu que moi. Intéressant.

-« À ceci-près que c’est moi qui tu as suivi Cassidy. »

-« Oui mais c’est parce que je savais qu’il transportait quelque chose. Je savais aussi qu’il devait le remettre à quelqu’un. Il était prévu que je prenne en filature toute personne à qui il remettrait le paquet. Et concernant le champagne …. C’était en effet volontaire ….. Mon contact m’avait proposé plus d’argent si je réussissais à lui ramener ce que l’homme transportait …. Et c’est là qu’il m’a donné l’arme …. J’ai d’abord eu peur de la prendre mais l’autre sens ça me rassurait …. Mais jamais je ne l’aurai utilisé …»

-« Est-ce que ton commanditaire sait ce que contient l’enveloppe ? »

-« Je l’ignore, s’il le sait, il ne m’en a pas parlé. »

-« Est-ce que tu sais pour qui ton commanditaire travail ? »

-« Non, je ne sais pas …. Croyez-moi, je vous dis la vérité. »

La fatigue commence à prendre le dessus. Par manque de temps, et par intuition personnelle, je décide de la croire. Et aussi par facilité scénaristique !

-« Je te crois. » dis-je de manière aussi rassurante que possible. «Voilà ce qui va se passer. Maintenant que tu sais où je loge, je vais devoir déménager. Sécurité oblige. Je vais t’attacher à ce fauteuil puis rassembler mes affaires avant de partir. Quand j’aurai pris suffisamment d’avance, j’appellerai la réception pour qu’il vienne te libérer. Ils n’avertiront pas la police, je ferai croire à un jeu entre nous. Compris ? »

-« Je n’ai pas vraiment le choix n’est-ce pas ? » dit-elle, d’un ton plus assuré.

-« En effet Cassidy. Lève-toi et tourne-toi. »

Elle s’exécute, je lui enlève les menottes.

-« Croise tes bras. Plus haut, de manière que tes mains touchent tes coudes et que tes bras forment un carré. Voilà parfait. Ne bouge plus maintenant. »

Je commence par lier ses avant-bras. Je n’utilise pas toute la corde et laisse pendre ce qui reste de celle-ci après avoir terminé par un nœud d’alouette. J’en attrape une plus grande, la double, et la place suffisamment au-dessus des coudes pour ne pas mettre de pressions sur les nerfs. Après avoir fait 3 longueurs entre ses bras, j’enroule minutieusement le reste sur ces dernières afin de créer ce que j’appelle un effet bobine. Montre bien que tu t’y connais surtout ! Je termine ma figure par un nœud plat. Ensuite, je relie la corde pendante à la bobine, terminant par un nœud identique.

-« Celui-ci est trop serré ! » me dit-elle.

Je vérifie et parviens à placer un doigt entre son bras et la corde.

-« C’est serré j’en conviens mais rien d’excessif. Assieds-toi. Bien au fond. »

Rajoutant une corde à celle déjà présente sur ses chevilles, je fixe ces dernières aux pieds arrière du fauteuil. Je fais une passer une corde autour de sa taille, forme une boucle et fais plusieurs fois le tour du siège, repassant par la boucle à chaque passage.

-« Un bon conseil, ne tire pas trop sur cette corde. Elle pourrait se resserrer et t’empêcher de respirer correctement. Maintenant tiens-toi tranquille le temps que je rassemble mes affaires. »

J’ai menti. Je fais très attention à ce qu’aucun de mes nœuds ne puissent glisser. Je commence à ranger mes affaires disons ordinaires, notamment ma penderie. C’est bien la seule chose d’ordinaire et non-compromettante que je transporte.

-« Qui êtes-vous ? » me demande-t-elle soudain.

Impassible, je continue mon rangement.

-« Je ne m’attendais pas vraiment à une réponse …. Vous avez bien un nom tout de même ? Ou un surnom ? Qu’avez-vous à perdre à me révéler ce qui doit être une fausse identité ? »

Ne dis rien imbécile !

-« M’auriez-vous tué ? »

-« Je n’ai jamais tiré sur une personne sans défense. »

Mince. C’est sorti tout seul.

-« Donc vous avez déjà tiré sur quelqu’un …. »

Son ardeur a l’air de s’être calmée. Tant mieux. Bavarder ce n’est pas pour moi. Surtout pas dans un contexte pareil. Elle me semble sincère et ne représente pas une menace mais je dois m’en aller. Il me faut du repos. Mes valises sont prêtes. Elle ignore qu’il n’y a personne d’autres à l’étage, je dois donc m’assurer qu’elle se taise. J’attrape en hâte un foulard parmi mon matériel et le noue en son centre à deux reprises pour former un gros nœud peu esthétique.

-« Je regrette, je ne peux prendre aucun risque. Ouvre la bouche. » dis-je fermement.

Cassidy s’exécutant, j’introduis la grosse partie du nœud dans sa bouche avant de serrer le foulard derrière sa nuque. Bien que ses cheveux atteignent tout juste le milieu de sa nuque, je fais attention de ne pas les coincer dans le bâillon.

-« Voilà c’est ainsi que je te laisse. Compte une vingtaine de minutes pour mon avance et j’appellerai la réception comme convenu. Sois plus prudente à l’avenir, tu ne te sortiras pas toujours aussi facilement de ce genre d’affaires. »

J’empoigne mes valises, les dépose dans le couloir et m’apprête à fermer la porte. Je jette un dernier regard vers elle. Une ravissante blonde, portant une robe bleue, attachée par des cordes rouge sombre dans un fauteuil blanc ivoire. C’est seulement maintenant que je réalise avoir choisi un foulard de couleur associée aux cordes.

-« Adieu Cassidy, ravi de t’avoir connu ! » dis-je avant de refermer la porte.

J’ignore si ma phrase était ironique ou si au fond je le pensais. En trois pas, me voilà dans ma véritable chambre. J’appelle la réception et demande à parler à Tony. Ce brave homme d’une cinquantaine d’années a rapidement compris que j’exerçais un métier pas comme les autres lors de mon premier séjour ici, il y a de cela 5 ans. On est devenu bons amis. Enfin, en quelque sorte. Moyennant des sommes d’argent non-négligeables, il m’accorde certains privilèges et ne pose pas de question quand je lui demande quelque chose. Je lui explique ce qu’il doit faire, monter dans 20 minutes, la libérer ainsi que de récupérer mes cordes. J’y tiens.
Je m’allonge sur le lit, contemplant le plafond. Également blanc ivoire, il est parcouru par de larges poutres en bois. Très vite, je me perds dans mes pensées. Il faut que je dorme. Ma mission n’est pas terminée.

Re: La Sérénissime

Publié : 17 août 2018, 14:13
par fredchl
C'est toujours aussi passionnant à lire, le déroulement de l'histoire donne place à l'imagination sur la suite du récit.
Je pensais que la fille jouait la comédie et qu'elle tenterait peut-être de retourner la situation en sa faveur, je suis surpris de cette suite !
Sinon, je suis bluffé sur ta façon de détailler la manière de ligoter un personnage, en lisant on verrait presque l'image de la façon dont sont enroulées les cordes, chapeau !...
Va falloir nous écrire la suite, à présent ! :-)

Re: La Sérénissime

Publié : 18 août 2018, 03:14
par Mad Hatter
:) On en apprend de plus en plus sur cet univers.

Re: La Sérénissime

Publié : 19 août 2018, 05:58
par Galbatorix
Merci pour vos retours! :)

Concernant ma description du bondage, j'essaie vraiment de faire passer au lecteur l'image que j'ai en tête mais vous savez mieux que moi que c'est plus difficile à dire qu'à faire haha .... En tout cas, si ma manière de décrire satisfait pour le moment, je vais essayer de rester sur cette voie!

Et concernant la suite, elle arrivera! L'histoire est déjà écrite, jusqu'ici je postais un chapitre par semaine. Je ne pense pas pouvoir posté dans la semaine qui arrive mais la suite arrivera, tôt ou tard! ;)

Re: La Sérénissime

Publié : 31 août 2018, 06:48
par Galbatorix
Chapitre 4

Comme à mon habitude, la qualité de mon sommeil fut médiocre. Des cauchemars, encore des cauchemars. Ou plutôt devrais-je dire, le cauchemar. Encore et toujours le même. Aucun médecin n’avait été en mesure de m’aider. Le fait que je refuse de prendre ces médicaments qui vous abrutissent y été peut-être pour quelque chose. Au fond, quelle importance ? J’avais mérité cette souffrance.

Laissant mes valises dans ma chambre, je descends à la réception. Mes yeux balayent la pièce à la recherche de Tony. Il n’est pas là. Je charge donc la réceptionniste de donner une enveloppe de ma part à Tony, cette dernière contenant argent, remerciements et l’ordre de garder mes valises jusqu’à ce qu’on vienne les chercher.

-« Si je puis me permettre monsieur, votre costume est magnifique ! Passez une bonne journée ! » me lance-t-elle alors que je me dirige déjà vers la sortie.

J’apprécie un tel compliment, il est vrai qu’Augusto est un homme plein de ressources et un artiste hors pair dans bien des domaines. Cependant, même si ce costume est parfaitement à mon goût, je me serais bien passé de le remettre si le carnaval n’était pas encore en cours. La protection et l’anonymat qu’il me confère ne me sont pas exclusifs. Comment savoir qui est qui dans cet océan de couleurs ? Quelqu’un comme moi repérera plus facilement certains comportements suspects mais personne n’est infaillible. Ne pas percevoir les visages ainsi que les émotions qu’ils projettent est un handicap certain.

Marchant au gré de mes réflexions, je remonte les quais en direction de cette célèbre place, observant la lagune de bon matin. Je me dirigerai ensuite vers le Ponte dell’Accademia pour finalement prendre la direction de la Basilica di Santa Maria de Venise. Il est bon de le préciser car il existe de très nombreuses basiliques portant ce nom. Le trajet est assez long à pied, environ une demi-heure pour quelqu’un marchant plus rapidement que la normale. Bien sûr, vous pouvez vous y rendre plus rapidement en empruntant le ferry mais ce temps passé à marcher est bénéfique pour mon esprit.

Je traverse la place et ne peux m’empêcher d’observer brièvement les pigeons. Beaucoup se moquent de leur démarche mais ne savent même pas pourquoi ces animaux bougent ainsi. Contrairement à nous, leurs yeux sont fixes dans les orbites. Ce déplacement par-à-coups est donc le meilleur moyen pour eux d’avoir la meilleure vision possible. Mon téléphone vibre. Surement Tony. Je décroche.

-« Bonjour Monsieur, j’ai bien reçu votre enveloppe. Merci encore Monsieur. »

-« Je t’en prie Tony, je t’en prie. C’est mérité. Tout s’est bien passé hier soir ? »

-« Absolument Monsieur. La demoiselle est partie sans demander son reste. »

-« Parfait. »

-« Mais je dois vous prévenir que la demoiselle n’était plus attachée quand je l’ai trouvé.»

-« Pardon ? Et elle était encore là ?! » dis-je d’un ton surpris.

-« Oui Monsieur. Visiblement, elle s’est servie dans votre bar. La bouteille de whisky avait diminué de moitié. Je sais que Monsieur ne boit pas d’alcool. »

-« Intéressant. Merci Tony. »

-« C’est toujours un plaisir Monsieur. »

Donc Cassidy s’est libéré mais a préféré se saouler plutôt que de partir. Curieux. Certes, mon ligotage était loin d’être parfait mais était assez serré, elle m’en a même fait la remarque. Soit ma fatigue a joué un rôle plus important que prévu, soit elle cache bien sa détermination. Ou plus simplement tu t’es montré trop confiant ! Quoiqu’il en soit, cela n’a rien changé si ce n’est attirer ma curiosité. Bref, reconcentrons-nous sur ce qui est important.

Je traverse le Ponte dell’Accademia. Il serait logique de penser que ce genre de pont est omniprésent dans une ville telle que Venise mais il n’en est rien. De très nombreux ponts permettent de relier les rues les unes aux autres mais rares sont les ponts qui passent par-dessus le Grand Canal. Si ma mémoire est bonne, il me semble qu’il en existe seulement 4. Je ralentis le pas pour observer les embarcations déjà pleines de touristes. En tournant à gauche direction la basilique, j’aperçois une banque BNP Paribas. J’aurai du mal à dire si la France me manque mais il me plaît d’imaginer que j’y retournerai bientôt.

Et voici la Basilique ! Bien que plutôt compacte du fait de sa forme octogonale, l’édifice est assez haut et reste très impressionnant. Des ornementations en spirale accompagnées de statues relient le dôme central à ses annexes. On dit que plus d’un million de pilotis soutiennent l’ensemble de la structure. J’entre et m’assoie devant le chœur, à l’écart. Une vingtaine de minutes plus tard, mon contact arrive enfin.

-« Vous êtes en avance ! » me dit-il d’une voix essoufflée.

-« Et vous, vous avez couru. » répondis-je froidement.

-« Je l’admets, je n’avais pas pris en compte le carnaval. Mais peu importe ! Commençons ! »

-« Si j’étais vous, je diminuerais le volume de quelques décibels. Nous sommes dans une basilique certes, mais nous ne sommes pas seuls pour autant. »

-« Oh oui pardon. Donc voici le bilan des contrats que vous avez menés l’année dernière. Je tenais déjà à vous féliciter pour cette sale affaire à Hong-Kong car … »

-« Avant toute chose, j’aimerais mettre en évidence le fait que l’on me convoque pour mon bilan annuel alors que mon contrat actuel est toujours en cours. Sachez que je n’apprécie pas. »

-« Vraiment ?! Je n’étais pas au courant. Faites moi confiance, je ferai remonter l’information. Et tout se passe bien dans votre présent contrat ? »

Cassidy me revient immédiatement en tête. Dois-je l’évoquer ?

-« Affirmatif. »

-« Parfait parfait ! Et puis avec les types comme vous, les choses se passent toujours bien même quand elles ne se passent pas bien n’est-ce pas ? » dit-il en riant.

Nous discutons donc tranquillement et discrètement de mon bilan pendant ce qui me semble être une éternité. Enfin discuter est un bien grand mot, disons plutôt que j’ai assisté à un monologue et que je me contentais de hocher la tête pour qu’il continue. Nous allons ensuite nous restaurer dans un endroit ma foi fort sympathique avec vue sur le quartier de Giudecca.

Après m’être rapproché de la Piazza San Marco et être allé voir les pigeons, ne pouvant pas retourner à mon hôtel, je me dirige vers mon point de chute. Chez mon ami Augusto Di Verino. Il habite au Nord de la ville, pas loin d’une petite église appelée San Marziale. Autant dire que ce n’est pas à côté. Je décide de marcher. Pour changer tiens ! Il se fait tard. Je suis presque arrivé. Ce quai est désert. Rien d’étonnant, le carnaval bat son plein en centre-ville. Une douleur brutale et soudaine en bas du dos met fin à mes réflexions. Mes jambes se dérobent.

Mes genoux ont à peine touché le sol que je reçois un autre coup dans le ventre. Instantanément, mon souffle disparaît. M’effondrant sur le côté et heurtant un mur au passage, je sens mon tricorne quitter mon crâne. Par réflexe, je lève ma garde pour protéger ma tête. Juste à temps pour bloquer un coup de pied dirigé vers celle-ci. Ayant raté sa cible, mon agresseur me remet une frappe dans le ventre pour faire bonne mesure. Recroquevillé et bloqué contre le mur, je ne peux que l’encaisser. Les deux premiers coups reçus ont été porté avec un objet, j’en mettrai ma main au feu. J’ouvre les yeux et aperçois une batte de baseball. Mon regard monte à la recherche du porteur de l’objet. Femme brune, cheveux en queue de cheval, porte un pantalon gris et un blouson de cuir noir. Ma concentration est trop faible pour que je détermine avec précision sa taille, sa morphologie ou même son visage.

-« Où est ma sœur ? » demande-t-elle sèchement.

Quoi ?

-« Je te demande où est ma sœur ! La blonde portant une robe bleue qui était avec toi à l’hôtel Bucintoro et que personne n’a revu depuis ! Tu vois de qui je parle sale chien ?! » hurle-t-elle avant de continuer à m’assigner des coups de pied.

La sœur de Cassidy. Il ne manquait plus que ça.

-« Tu vas me répondre oui ?! Avec ton costume de carnaval à la noix ! »

Au prochain coup de pied, ou si elle tente de réutiliser sa batte, je dois contre-attaquer. Justement en voilà un nouveau. J’ouvre ma garde de manière pouvoir attraper sa jambe, quitte à encaisser le coup. Je cherche à balayer sa jambe d’appui pour le faire tomber en arrière. Ayant visiblement compris ma manœuvre, elle se laisse tomber sur moi et m’assène un coup de coude directement dans la mâchoire. Ce n’est pas mon bauta qui risque d’atténuer l’impact. Bien essayé imbécile !

-« Et en plus tu me prends pour une conne ! » crie-t-elle en se relevant.

Complètement sonné, ma tête sans défense, je ne vois même pas arriver la frappe qui me couche définitivement.

Re: La Sérénissime

Publié : 31 août 2018, 13:19
par fredchl
Un sacré revirement parce que n'aurais pas cru que la soeur de cette fille fasse son apparition... :o
Et elle n'a pas l'air d'être du genre commode ! :lol:

Re: La Sérénissime

Publié : 01 sept. 2018, 04:37
par Galbatorix
3 mots manquants ou que j'ai oublié de supprimer .....
Malgré mes relectures .... je m'efforcerai d'éviter ça pour les prochains chapitres ....

En espérons que cela n'a pas gêné la lecture! :)

Re: La Sérénissime

Publié : 01 sept. 2018, 05:25
par nonobound
ne t'inquiète pas on comprends ce que tu veux dire meme s'il manque un mot par ci par la :) :)

Re: La Sérénissime

Publié : 03 sept. 2018, 03:18
par Mad Hatter
Bon récit de l'embuscade. C'est précis.