Re: La fête foraine
Publié : 05 déc. 2018, 14:48
Les apprenties
La cage est suspendue à un portique. Le bas de la cage se trouve quelques centimètres au-dessus du sol. Elle suit les courbes de Gwen qui se trouve à l’intérieur. Ce qui est normal pour une cage faite sur mesures. Comme les trois autres parfaitement adaptées aux corps des amies de la prisonnière. Pour l’instant, elles sont vides. Celles à qui elles sont destinées étant les victimes d’autres attractions.
Emprisonnée dans cet ignoble instrument, les poignets liés dans son dos Gwen est incapable du moindre mouvement. De la moindre parole aussi. Ses lèvres sont closes par une bande de métal appliquée sur sa bouche et un ergot qui appuie sur le bas de son menton. Son corps vêtu des seules bandes métalliques de sa prison est ainsi exposé à l’entrée de la fête foraine. Les visiteurs et les visiteuses ne manquent pas l’admirer. Certains vont même jusqu’à caresser sa peau nue et douce. Les plus audacieux vont jusqu’à effleurer ou pincer ses seins.
La malheureuse jeune femme peut voir Diana à quelques mètres transformée en poney-girl.
La captive, elle aussi entièrement nue est attelée à une carriole par une ceinture métallique qui entoure sa taille. Ses mains sont enchainées et fixées à l’avant de la ceinture.
« Ce sera plus facile si tu as des portails à ouvrir quand tu transporteras des clients. » Les mots d’Alexandra résonnent encore dans la tête de la prisonnière dont la bouche est bloquée par un mors auquel sont fixés des rennes. « C’est simple : quand on tire à gauche, tu tournes à gauche. A droite tu tournes à droite. Quand on tire en arrière. Tu t’arrêtes. Les chevaux y arrivent. Tu devrais y parvenir. » Diana n’a pas non plus oublié ces propos humiliants. Pour l’instant, elle n’a transporté personne et elle peut difficilement se déplacer avec ses pieds étroitement enchaînées. Bien que marcher avec des entraves fasse partie des premières leçons qu’elle et ses amies ont dû subir dès leur premier jour de captivité.
Cela a fait à peine cinq jours qu’elles ont été capturées. Cela lui semble pourtant être des années. A tel point qu’elle craint d’oublier ce qu’était sa vie et celle de ses compagnes avant ce tragique événement.
Elle se souvient de son désespoir quand elle avait vu que Phyllis aussi avait été capturée. Puis quand elles ont été rejointes par Gwen tenue en laisse par Alexandra. Et par Beth transportée comme un animal par deux de leurs ravisseuses qui la portaient suspendue tête en bas fixée à une barre de bois.
Les captives avaient été conduites dans une roulotte. Le plus terrifiant fût de constater qu’elles passaient au milieu des visiteurs et qu’aucun ne semblaient choqué de leur tragique condition.
Un fois dans la roulotte, les jeunes femmes avaient été libérées de leurs entraves. Elles avaient un instant été tentées de s’attaquer à leurs tourmenteuses. Mais un regard de ses dernières leur avait fait comprendre qu’elles n’avaient aucune chance. Elles s’étaient alors laissées enchaîner contre le mur. Les poignets au-dessus de leurs épaules, les chevilles et les cuisses, le cou et enfin la taille. Leurs entraves étaient métalliques à l’exception du bâillon de cuir serré sur leur bouche.
- Je crois qu’elles vont se tenir tranquille.
- C’est tout ce qu’elles peuvent faire.
Sur ces paroles cruelles, les ravisseuses étaient sorties. Abandonnant leurs victimes face à un immense miroir qui leur permettait de constater leur triste situation.
Ce dispositif supplémentaire constituait la touche finale de leur supplice en leur permettant de constater leur impuissance et la stupidité de leurs efforts ridicules pour se libérer en tirant sur leurs chaînes.
Elles étaient pourtant incapables de s’en empêcher. De même qu’elles ne renonçaient pas à tenter de parler malgré leur bâillon qui transformaient leurs vaines paroles en marmonnements ridicules.
Elles ignoraient combien d’heures étaient passées avant que leurs ravisseuses ne reviennent.
Leur prison n’avait aucune ouverture. Elles ne pouvaient même pas savoir s’il faisait jour ou nuit. Elles avaient sombré plusieurs fois dans un sommeil fiévreux où elles se rêvaient libres quelques minutes puis étaient rappelées à la réalité par le contact froid du métal sur leur corps qu’elles devinaient secrètement exposé aux regards de leur geôlières.
Enfin, Alexandra entourée de ces complices qu’elle leur avait présentées sous le nom de Mona et Moira était revenue. Une quatrième personne les accompagnait.
Les prisonnières avaient reconnu Ingrid. Celle qu’elles prenaient pour une amie et qui, elles le comprenaient à présent, les avait soigneusement précipitées dans ce piège.
Alexandra et ses assistantes avaient soigneusement vérifiées leurs entraves et avaient souri en constatant que leurs victimes étaient incapables de se libérer.
Alexandra avait alors pris la parole.
- Je pense que vous avez compris que vous êtes nos prisonnières.
Les captives avaient alors protesté dans leur bâillon. Mais s’étaient calmées quand Alexandra avait levé sa cravache.
- Je n’ai pas ordonné que vous soyez bâillonnées pour être interrompue à chaque instant. Un avertissement s’impose.
Des pointes étaient alors surgies du mur au niveau des fesses des prisonnières. Les contraignant à avancer leur bassin pour fuir les piqûres qui menaçaient leur postérieur. Outre le caractère à la fois sensuel, douloureux et ridicule de la position qu’elles prenaient. Le fait de tirer sur leurs entraves rendait se supplice encore plus blessant.
- Vous avez eu un bon réflexe en fuyant ses aiguilles. Elles sont recouvertes d’un produit qui ne mettra pas vos jours en danger mais qui rendra chaque piqûre extrêmement désagréable.
Convaincues de la véracité des propos de leur ravisseuse, les captives s’étaient efforcées de demeurer dans cette délicate position et de ne plus protester stupidement dans leur bâillon.
Alexandra avait alors repris la parole.
- Comme je le disais, vous êtes nos prisonnières. Ou mieux, nos esclaves. Dans le monde tel qu’il est aujourd’hui, personne ne viendra à votre secours.
Alexandra avait alors remarqué le regard qu’avait échangé les captives.
- Vous ne me croyez pas alors qu’Ingrid est à mes côtés et que c’est elle qui vous a conseillées la logeuse qui vous a envoyées ici.
La criminelle avait alors marqué un temps pour que ses victimes assimilent l’horrible information.
- Oui, vous avez été vendues, par Ingrid, la logeuse et les parents de Maud et Myriam en échange de la liberté de leurs deux filles. Vous me croyez à présent.
Il restait Maud et Myriam justement. Alexandra avait deviné leurs pensées.
- Ces deux idiotes ne sont libres que parce que leurs parents vous ont recueillies en sachant qu’ils vous vendraient à leur place. Mais si elles interviennent, l’accord sera annulé et nous aurons gagné deux esclaves de plus.
Ingrid n’avait pas pu se retenir.
- J’adorerais ça.
Alexandra avait souri.
- Tu auras peut-être la chance de voir ton rêve se réaliser.
Elle s’était à nouveau adressée aux prisonnières.
- J’espère que vous avez compris.
Les quatre jeunes femmes avaient baissé la tête pour montrer leur assentiment désespéré.
- Vous allez devenir des attractions très prisées. Nous restons encore un mois dans la ville. Le temps pour vous d’apprendre à obéir. Votre première leçon commence dans quelques heures. Je vous conseille de de vous reposer. La journée sera dure. Nous vous laissons vos bâillons pour vous éviter de discuter inutilement entre vous.
Les pointes qui menaçaient le postérieur des captives s’étaient réinsérées dans le mur et les prisonnières avaient retrouvées une position plus « confortable ».
Leurs ravisseuses étaient sorties, les abandonnant à leurs sinistres pensées. Elles avaient stupidement tiré sur leurs chaînes. Le seul résultat avait été que les pointes avaient surgi du mur à nouveau. Elles n’avaient pas été suffisamment rapide pour s’écarter et cette fois avaient compris ce qu’Alexandra voulait dire en parlant de piqûre extrêmement désagréable. Leur cri de rage et de douleur étouffé par leur bâillon était un supplice supplémentaire. Les pointes avaient réintégré le mur. Cette fois la leçon avait été comprise et les captives étaient demeurées calmes, résignées, consciente de leur impuissance face à d’impitoyables adversaires.
Quand Mona et Moira les avaient délivrées du mur, elles s’étaient laissé enchainer les poignets tordus dans le dos reliés à un collier métallique dentelé. Elles n’avaient pas davantage résisté quand leurs chevilles avaient été enchaînées avec une chaîne si étroite qu’il leur était difficile de seulement marcher et avaient accepté une fois mise en laisse de suivre leurs tourmenteuses. Elles avaient constaté que c’était le matin et qu’il y avait peu de visiteurs dans l’immense fête foraine.
Elles étaient enfin arrivées à ce qui ressemblait à une piste de course entourée par une clôture de bois. Elles avaient été accueillies par une femme prénommée Marlène et par Ingrid qui affichait toujours le même sourire cruel.
L’ordre de Marlène était simple. Se rendre sur la piste et faire un tour complet aussi vite qu’elles s’en sentaient capables avec leurs entraves.
Les captives avaient obéi et avaient commencé à marcher. Honteuses de leur nudité. Consciente que des spectateurs commençaient à s’installer le long de la piste. Elles avançaient maladroitement gênées par leurs chaînes et gardaient la tête basse. Tentant d’ignorer les moqueries des spectateurs de plus en plus nombreux.
Enfin le tour s’était achevé et elles étaient à nouveau face à Marlène qui les avait durement réprimandées.
- Vous n’êtes pas capables d’aller plus vite !!!
Le regard des captives avait exprimé l’incompréhension.
- Vos chevilles sont enchaînées. Et vous ne pouvez faire que des petits pas. Et bien faites de petits pas rapides.
Il n’y a pas que ça, avaient tenté d’exprimer les prisonnières.
- Vos bâillons vous gênent. Apprenez à respirer par le nez. Reprenez la piste. Vous devez faire le tour en dix minutes. Chaque minute en plus signifiera un coup de fouet sur vos jolies petites fesses.
Les captives avaient repris la piste. S’efforçant d’avancer aussi vite que leurs chaînes le permettaient. Très vite, Gwen s’était laisser distancer. Refusant de l’abandonner, ses trois amies avaient ralenti leur allure.
La voix de Marlène s’était élevée.
- Inutile de l’attendre. C’est celle qui arrivera la dernière qui déterminera le nombre de coups de fouets. Mais si vous ralentissez pour elle, ce nombre sera doublé.
Les captives avaient donc repris une allure plus « rapide ». Consciente de la responsabilité qui était la sienne, Gwen s’était efforcé d’avancer plus rapidement. Quand elle était arrivée bien après ses amies. Elle était désespérée.
- Vingt minutes. Ce sera donc dix coups de fouets. Vous les recevrez ce soir. Avec ceux qui vont s’ajouter.
Le pire pour les captives était de deviner la présence d’un public de plus en plus nombreux et ravi d’assister à leur humiliation.
- Vous allez recommencer. Cette fois, il n’est pas nécessaire d’avancer rapidement mais de garder la tête bien droite. De montrer de la fierté.
Les prisonnières ne comprenaient. De quoi auraient-elles pu être fières ?
- Vous devez montrer la fierté d’être nos esclaves pour que nous soyons fières de vous posséder. Donc reprenez la piste et gardez la tête haute.
Les captives avaient repris leur marche et s’étaient efforcées de garder la tête bien droite. C’était évidemment difficile au milieu de ce public moqueur qui s’amusait de leur désarroi.
Quand le tour s’était terminé et qu’elles s’étaient retrouvées face à Marlène. Elles étaient terrifiées à l’idée d’une nouvelle punition.
- Ce n’était pas parfait mais vous avez fait un effort. C’est bien.
Elles avaient alors éprouvé un lâche soulagement. Mais le pire était à venir.
- Je réduis votre punition à cinq coups de fouets.
Le soulagement s’était transformé en reconnaissance. Elles en avaient ressenti de la terreur. Elles réagissaient comme des esclaves.
Marlène avait décidé d’accentuer cet avantage.
- Nous allons mettre une petite planche de bois sur votre tête. Si une seule d’entre vous arrive à faire le tour sans qu’elle tombe. J’annule votre punition. Vous n’êtes pas obligées de marcher vite.
Obéissant à cette proposition infâme, les captives avaient repris leur marche. Elles étaient épuisées mais ne voulaient pas laisser passer leur chance d’échapper au fouet.
Beth avait été la première à perdre la planche. Puis s’avait été le tour de Diana et celui de Phyllis. Gwen s’était retrouvée seule alors qu’il restait plus de la moitié de la piste à parcourir. Chaque pas était un supplice. Elle était tentée d’accélérer mais savait que les chaînes de ses chevilles étaient si étroitement serrées qu’elle perdrait l’équilibre et que la planche tomberait.
Elle avançait à petit pas sous le regard inquiet de ses amies qui la suivaient et ne tentaient pas de la dépasser de peur de la troubler. Elles auraient souhaité l’encourager mais leurs bâillons constituaient un obstacle indépassable.
Gwen avait le sentiment que la ligne d’arrivée s’éloignait au fur et à mesure qu’elle avançait. Elle devinait l’angoisse de ses compagnes d’infortune. Elle devinait aussi la contrariété du public qui espérait que cette planche allait enfin en tomber. Elle comprenait aussi que les sentiments de Marlène étaient plus complexes. Elle serait sans doute ravie de les fouetter. Mais elle se réjouissait certainement de voir les captives se montrer soumises et obéissantes.
Gwen s’efforçait alors d’étouffer le désir de révolte qui l’animait et l’incitait à rejeter l’infâme planche de bois comme une marque de sa soumission.
Enfin elle avait franchi la ligne d’arrivée et était parvenue à garder la tête haute jusqu’à ce que Ingrid retire la planche. Elle avait alors commis l’erreur de relâcher légèrement la tension qui l’animait.
- Qui t’a autorisée à baisser la tête ?
Gwen ne comprenait pas. Elle avait respecté la règle de ce jeu infâme.
- Cela ne s’arrête pas quand on enlève la planche. Tu dois garder la tête haute en permanence. Quel dommage. Vous aviez presque échappé au fouet.
Devant le désespoir des prisonnières, la terrible Marlène avait souri.
- Comme c’est votre premier jour de captivité, je veux bien me montrer clémente.
Les jeunes femmes avaient éprouvé un instant de soulagement et de reconnaissance à l’égard de leur geôlière.
- Si personne dans le public n’est volontaire pour vous fouetter, vous échapperez à la punition.
Les captives avaient été conduites sous un portique. Leurs poignets enchaînés avaient été reliés à la barre supérieure du portique et les chaînes de leur cheville avaient été fixées à un anneau planté dans le sol.
Marlène leur faisait face.
- Vous êtes superbes. Nous avons eu tellement de volontaires que nous avons dû tirer au sort. Pour une première fois, nous n’avons retenu que des femmes.
Le regard des prisonnières c’était fait suppliant. Elles avaient tenté de supplier à travers leur bâillon. Leur geôlière avait levé la main et le supplice avait commencé.
Les tortionnaires des quatre jeunes femmes avaient fait preuve d’habileté, les coups avaient à peine effleuré leur postérieur. Suffisamment pour qu’elles ressentent la brûlure et l’humiliation mais pas assez pour imposer une marque durable. Les captives avaient deviné que leurs tourmenteuses n’avaient pas été choisies au hasard. Elles avaient ensuite été libérées du portique et reconduites dans la roulotte qui servait de prison.
Leurs bâillons leur avaient été retirés et des servantes leur avaient donné à manger. Elles étaient toujours enchaînées contre le mur et avaient été contraintes d’accepter d’être nourries puis lavées par les soubrettes qui avaient pris leur temps pour cette dernière tâche puis étaient parties sans leur remettre leur bâillon.
Pendant les minutes qui avaient suivi, craignant quelque nouvelle duperie, elles n’avaient pas osé parler entre elles.
Diana avait été la première à décider.
- Nous devons trouver un moyen de nous échapper.
C’est Gwen qui avait répondu.
- Tu es consciente que nos ravisseuses nous observent et nous écoutent à cet instant.
- Tu ne peux pas en être sûre.
- Je suis restée prisonnière dans la roulotte de la diseuse de bonne aventure et j’ai assisté à vos captures à toutes les trois sur des écrans de télévision sans pouvoir faire autre chose que regarder.
- Gwen a raison, ces femmes ne font rien au hasard. Nous n’avons aucune chance de nous échapper.
Beth qui était resté silencieuse avait pris la parole.
- Alors que devons nous faire ? Obéir ? Apprendre à marcher enchaînées ? Accepter d’être bâillonnées ? Humiliées ? Devenir des bonnes esclaves ?
- Vous avez le choix. Vous pouvez vous rebeller. Refuser d’obéir et de vous soumettre. Vous punir sera aussi très agréable.
Les captives cherchaient encore d’où pouvait venir la voix d’Alexandra quand celle-ci entra dans la roulotte.
- Comme c’est le premier jour, je ne vous punirai pas pour cette conversation mais vous devez retenir que Gwen a raison. Nous écouterons tout ce que vous direz les rares instants où vous ne serez pas bâillonnées et envisager de se révolter est aussi punissable que refuser d’obéir.
Phyllis avait alors réagi.
- Pourquoi nous traiter ainsi ?
- Parce que nous le pouvons. Et parce que cela nous plait. Mais nous avons suffisamment discuté pour ce soir.
Alexandra s’était alors tourné vers ses assistantes qui l’avaient rejointe.
- Bâillonnez les solidement. Qu’elles puissent à peine soupirer.
Elle s’était adressée une dernière fois à ses victimes.
- Je vous conseille de vous reposer et d’essayer de dormir. Demain votre apprentissage va vraiment commencer et cela va être très dur.
Sur ces mots, elle était sortie abandonnant les prisonnières à leur triste sort.
Epuisées par les épreuves, les captives s’étaient enfin endormies malgré leur position difficile et les chaînes qui enserraient leur cou, leurs poignets, leur taille, leurs cuisses et leurs chevilles.
Au matin, elles avaient été réveillées par un jet d’eau violent sous l’œil amusé du quatuor responsable de leur nouvelle éducation. Leurs bras à nouveau enchaînés dans leur dos, elles avaient été contraintes de manger à la façon des animaux en lapant l’eau comme la nourriture dans des récipients posés sur le sol qui accentuaient leur sentiment d’humiliation.
Conduites en laisse vers la piste d’entrainement, elles avaient repris l’apprentissage consistant à marcher la tête droite dans un temps limité. Conscientes qu’elles n’avaient pas le choix, elles s’étaient efforcées de réussir ces douloureux exercices. Pour les aider Marlène leur avait adjoint à chacune une tutrice qui les incitait à conserver un rythme efficace en les accompagnant et en effleurant leurs fesses de l’extrémité de leur cravache.
Au bout de quelques heures, cette méthode s’était avérée efficace. Les prisonnières ne s’inquiétaient plus du public moqueur qui assistait à leur supplice mais se concentraient sur leur marche et la nécessité de se tenir bien droites.
Quand cette dure journée s’était achevée, Marlène les avait félicitées pour leurs efforts. Elles avaient éprouvé un immense soulagement à l’idée d’échapper au fouet. Soulagement amoindri par l’annonce que si elles ne maintenaient pas leurs efforts le lendemain, la punition serait doublée.
Conduites à nouveau à la roulotte, elles avaient constaté que quatre couchettes avaient été installées. Leurs bâillons avaient été retirés et leurs poignets enchaînés devant leur taille. Un repas avait été servi sur une table. Pour la première fois depuis leur capture, elles pouvaient s’asseoir et manger presque normalement. A cet instant, Alexandra était entrée dans la roulotte.
- Bonsoir mes chéries.
Les captives avaient commis l’erreur de rester silencieuses et avait reçu un coup de cravache soigneusement appliqué sur leur postérieur.
Gwen avait compris leur erreur et avait répondu.
- Bonsoir Madame.
Un nouveau coup de cravache avait souligné sa maladresse et elle avait aussitôt enchaîné.
- Bonsoir Maîtresse.
Alexandra avait souri.
Comprenant qu’elles ne devaient pas tarder, les trois autres prisonnières avaient salué leur ravisseuse de la même façon.
- Je vois que vous faites des progrès. C’est bien. Marlène m’a dit que vous avez fait des efforts. Vous avez mérité d’être récompensées. Profitez de votre repas. Ensuite vos tutrices vous aideront à vous installer sur vos couchettes.
- Merci Maîtresse.
Gwen avait réalisé que leur reconnaissance était sincère. Elles étaient reconnaissantes de ne pas avoir été fouettées, de ne plus être bâillonnées, de ne plus être aussi durement enchaînées.
Elles étaient aussi reconnaissantes de passer la nuit sur des couchettes au point de ne pas remarquer les sangles qui leur étaient destinées.
Au regard qu’échangeaient ses compagnes d’infortune, Gwen avait compris qu’elles arrivaient aux mêmes conclusions. Elles raisonnaient comme des esclaves dont le seul souci était de satisfaire leur maîtresse.
Mais elles devaient admettre qu’elles n’avaient pas d’autre choix et avaient profité d’un repas peu copieux, il faut surveiller votre poids avait dit Alexandra, puis s’étaient docilement installées sur les couchettes. Elles avaient été libérées de leurs chaînes. Un instant, Gwen avait envisagé la possibilité d’une lutte. Elle avait croisé le regard de Diana et compris qu’elle y pensait aussi. Mais leurs ravisseuses étaient plus nombreuses, plus fortes plus aguerries. Et il était déjà trop tard. Les sangles emprisonnaient déjà leur buste et leur taille. Cela avait le tour de leurs cuisses, de leurs chevilles, de leurs bras, de leurs poignets.
Les couchettes étaient disposées deux par deux puis face à face. Les quatre prisonnières pouvaient ainsi s’observer dans leur triste situation.
Un instant, elles avaient espéré pouvoir parler, trouver des mots d’encouragement.
- Qu’est-ce que vous attendez pour les bâillonner.
Phyllis avait tenté de négocier.
- S’il vous plait, ne nous bâillonnez pas. Laissez nous parler un peu
- Pour que vous puissiez vous plaindre d’être maltraitées.
- Nous ne plaindrons pas.
- Commencez par apprendre la politesse.
- Nous ne plaindrons pas, Maîtresse.
- Voilà qui est mieux. Cela ne vous évitera pas un petite punition.
- Mais je suis la seule à avoir été insolente Maîtresse.
- Vous êtes solidaires. Quand une agit mal. Les quatre sont punies. Ça suffit. Il est temps que vous retrouviez vos bâillons.
Les captives n’avaient plus tenté de protester et avaient laissé leurs tourmenteuses enfoncer dans leur bouche un cône de de caoutchouc fixé sur une bande de cuir sanglé sur leur nuque.
Les criminelles avaient achevé leur travail en emprisonnant le front de leurs victimes avec une sangle de cuir qui maintenait leur tête appuyée contre la couchette.
Les malheureuses jeunes femmes avaient constaté qu’elles étaient totalement immobilisées collées à leur couchette. A peine capables de remuer leurs doigts.
Elles avaient senti des boutons placés sous leurs mains et avaient été tentées de les actionner.
Alexandra avait souri cruellement.
- J’éviterais de jouer avec ça à votre place qui sait ce qui pourrait arriver.
À cet instant les prisonnières avaient senti qu’une vibration envahissait leur sexe et leur anus. Se propageant dans tout leur corps. Les ondes de plaisir qui parcouraient leur corps se transformèrent en souffrance insupportable du fait de l’immobilisation totale dont elles étaient victime et de leur bâillon qui bloquait toute exultation.
Dans le brouillard qui les environnait, elles avaient entendu la voix d’Alexandra qui leur conseillait de presser leurs mains sur les boutons. Elles avaient suivi ce conseil. Les vibrations avaient cessé. Progressivement leur corps s’était apaisé. Elles avaient soulevé leur main. Et avaient deviné la reprise progressive des vibrations. Elles avaient alors à nouveau pressé les boutons.
- Je vois que vous avez compris la règle de notre petit jeu. Tant que vous maintenez vos mains appuyées sur les boutons, les sex toys insérés dans votre corps demeurent inactifs.
Les captives étaient terrifiées. Comment maintenir leurs mains appuyées tout en dormant.
- En fait, il suffit qu’une de vous quatre maintienne une de ses mains appuyées. Les trois autres pourront dormir pendant ce temps. Évidemment, il sera difficile de vous mettre d’accord en étant bâillonnées.
Sur ces mots cruels. La ravisseuse avait quitté la roulotte. Abandonnant ses victimes face à ce terrifiant dilemme.
Heureusement les captives se faisait face et pouvait échanger des regards. Diana réussit à faire comprendre à ses amies qu’elle allait tenter de rester éveillée le temps que les trois autres puissent dormir. Une d’entre elles devrait faire de même quand elle ne pourrait plus résister au sommeil. La lumière commença à diminuer.
Épuisées par les efforts de la journée les trois captives s’endormirent laissant Diana seule avec ses pensées et ses efforts pour ne pas lever la main. Malgré elle le sommeil finit par la gagner.
Par chance sa main resta posée sur les boutons pendant quelques temps. Jusqu’à ce qu’elle la déplace dans son sommeil et que les terribles sex toys se mettent en marche. Les captives incapables de se dominer tordaient leur corps dans les sangles gémissaient dans leur bâillon. Jusqu’à ce que Gwen réussisse à appuyer sur les boutons.
Le reste de la nuit s’était déroulé dans une alternance d’instants de sommeils entrecoupés par le réveil de de leur corps mobilisé dans un besoin qu’elles ne pouvaient pas satisfaire.
Au matin, Alexandra était venue les narguer
- Vous avez passé une bonne nuit.
Toujours sanglées et bâillonnées sur leur couchette, incapables de répondre en raison de leur bâillon, les captives ne pouvaient que jeter des regards suppliants à leur infâme tortionnaire.
Celle-ci avait alors souri.
- C’est simple. Si vous persistez dans vos efforts et vous comportez comme de bonnes esclaves, vos nuits seront moins mouvementées. Considérez cela comme un avertissement.
Les prisonnières avaient alors été libérées de leur couchette puis enchaînées, lavées, nourries et conduites au circuit d’entraînement. A la fin de la journée, elles avaient été une nouvelle fois félicitées par Marlène pour leurs efforts conduites jusqu’à leurs couchettes sur lesquelles elles avaient été encore une fois sanglées et bâillonnées.
Alexandra s’était approchée. Leur avait caressé le visage.
- Vous avez été sages. Pas de sex toy cette nuit.
Le soulagement perceptible des captives leur avait montré qu’elles avaient renoncé à toute résistance et qu’elle ne songeait plus qu’à satisfaire leurs impitoyables maîtresses.
Les deux jours suivants avaient permis de parfaire leur dressage.
Diana n’avait pas résisté quand elle avait été attelée à la carriole. Gwen s’était montrée tout aussi docile quand elle avait été enfermée dans sa cage et suspendue à l’entrée de la fête foraine.
C’est à peine si elle avait échangé un regard avec Beth et Phyllis quand elles étaient conduites dans un autre lieu.
Gwen, à présent suspendue au milieu des visiteurs qui s’amusent d’elle, attend sa prochaine épreuve dont elle devine qu’elle ne tardera pas.
La cage est suspendue à un portique. Le bas de la cage se trouve quelques centimètres au-dessus du sol. Elle suit les courbes de Gwen qui se trouve à l’intérieur. Ce qui est normal pour une cage faite sur mesures. Comme les trois autres parfaitement adaptées aux corps des amies de la prisonnière. Pour l’instant, elles sont vides. Celles à qui elles sont destinées étant les victimes d’autres attractions.
Emprisonnée dans cet ignoble instrument, les poignets liés dans son dos Gwen est incapable du moindre mouvement. De la moindre parole aussi. Ses lèvres sont closes par une bande de métal appliquée sur sa bouche et un ergot qui appuie sur le bas de son menton. Son corps vêtu des seules bandes métalliques de sa prison est ainsi exposé à l’entrée de la fête foraine. Les visiteurs et les visiteuses ne manquent pas l’admirer. Certains vont même jusqu’à caresser sa peau nue et douce. Les plus audacieux vont jusqu’à effleurer ou pincer ses seins.
La malheureuse jeune femme peut voir Diana à quelques mètres transformée en poney-girl.
La captive, elle aussi entièrement nue est attelée à une carriole par une ceinture métallique qui entoure sa taille. Ses mains sont enchainées et fixées à l’avant de la ceinture.
« Ce sera plus facile si tu as des portails à ouvrir quand tu transporteras des clients. » Les mots d’Alexandra résonnent encore dans la tête de la prisonnière dont la bouche est bloquée par un mors auquel sont fixés des rennes. « C’est simple : quand on tire à gauche, tu tournes à gauche. A droite tu tournes à droite. Quand on tire en arrière. Tu t’arrêtes. Les chevaux y arrivent. Tu devrais y parvenir. » Diana n’a pas non plus oublié ces propos humiliants. Pour l’instant, elle n’a transporté personne et elle peut difficilement se déplacer avec ses pieds étroitement enchaînées. Bien que marcher avec des entraves fasse partie des premières leçons qu’elle et ses amies ont dû subir dès leur premier jour de captivité.
Cela a fait à peine cinq jours qu’elles ont été capturées. Cela lui semble pourtant être des années. A tel point qu’elle craint d’oublier ce qu’était sa vie et celle de ses compagnes avant ce tragique événement.
Elle se souvient de son désespoir quand elle avait vu que Phyllis aussi avait été capturée. Puis quand elles ont été rejointes par Gwen tenue en laisse par Alexandra. Et par Beth transportée comme un animal par deux de leurs ravisseuses qui la portaient suspendue tête en bas fixée à une barre de bois.
Les captives avaient été conduites dans une roulotte. Le plus terrifiant fût de constater qu’elles passaient au milieu des visiteurs et qu’aucun ne semblaient choqué de leur tragique condition.
Un fois dans la roulotte, les jeunes femmes avaient été libérées de leurs entraves. Elles avaient un instant été tentées de s’attaquer à leurs tourmenteuses. Mais un regard de ses dernières leur avait fait comprendre qu’elles n’avaient aucune chance. Elles s’étaient alors laissées enchaîner contre le mur. Les poignets au-dessus de leurs épaules, les chevilles et les cuisses, le cou et enfin la taille. Leurs entraves étaient métalliques à l’exception du bâillon de cuir serré sur leur bouche.
- Je crois qu’elles vont se tenir tranquille.
- C’est tout ce qu’elles peuvent faire.
Sur ces paroles cruelles, les ravisseuses étaient sorties. Abandonnant leurs victimes face à un immense miroir qui leur permettait de constater leur triste situation.
Ce dispositif supplémentaire constituait la touche finale de leur supplice en leur permettant de constater leur impuissance et la stupidité de leurs efforts ridicules pour se libérer en tirant sur leurs chaînes.
Elles étaient pourtant incapables de s’en empêcher. De même qu’elles ne renonçaient pas à tenter de parler malgré leur bâillon qui transformaient leurs vaines paroles en marmonnements ridicules.
Elles ignoraient combien d’heures étaient passées avant que leurs ravisseuses ne reviennent.
Leur prison n’avait aucune ouverture. Elles ne pouvaient même pas savoir s’il faisait jour ou nuit. Elles avaient sombré plusieurs fois dans un sommeil fiévreux où elles se rêvaient libres quelques minutes puis étaient rappelées à la réalité par le contact froid du métal sur leur corps qu’elles devinaient secrètement exposé aux regards de leur geôlières.
Enfin, Alexandra entourée de ces complices qu’elle leur avait présentées sous le nom de Mona et Moira était revenue. Une quatrième personne les accompagnait.
Les prisonnières avaient reconnu Ingrid. Celle qu’elles prenaient pour une amie et qui, elles le comprenaient à présent, les avait soigneusement précipitées dans ce piège.
Alexandra et ses assistantes avaient soigneusement vérifiées leurs entraves et avaient souri en constatant que leurs victimes étaient incapables de se libérer.
Alexandra avait alors pris la parole.
- Je pense que vous avez compris que vous êtes nos prisonnières.
Les captives avaient alors protesté dans leur bâillon. Mais s’étaient calmées quand Alexandra avait levé sa cravache.
- Je n’ai pas ordonné que vous soyez bâillonnées pour être interrompue à chaque instant. Un avertissement s’impose.
Des pointes étaient alors surgies du mur au niveau des fesses des prisonnières. Les contraignant à avancer leur bassin pour fuir les piqûres qui menaçaient leur postérieur. Outre le caractère à la fois sensuel, douloureux et ridicule de la position qu’elles prenaient. Le fait de tirer sur leurs entraves rendait se supplice encore plus blessant.
- Vous avez eu un bon réflexe en fuyant ses aiguilles. Elles sont recouvertes d’un produit qui ne mettra pas vos jours en danger mais qui rendra chaque piqûre extrêmement désagréable.
Convaincues de la véracité des propos de leur ravisseuse, les captives s’étaient efforcées de demeurer dans cette délicate position et de ne plus protester stupidement dans leur bâillon.
Alexandra avait alors repris la parole.
- Comme je le disais, vous êtes nos prisonnières. Ou mieux, nos esclaves. Dans le monde tel qu’il est aujourd’hui, personne ne viendra à votre secours.
Alexandra avait alors remarqué le regard qu’avait échangé les captives.
- Vous ne me croyez pas alors qu’Ingrid est à mes côtés et que c’est elle qui vous a conseillées la logeuse qui vous a envoyées ici.
La criminelle avait alors marqué un temps pour que ses victimes assimilent l’horrible information.
- Oui, vous avez été vendues, par Ingrid, la logeuse et les parents de Maud et Myriam en échange de la liberté de leurs deux filles. Vous me croyez à présent.
Il restait Maud et Myriam justement. Alexandra avait deviné leurs pensées.
- Ces deux idiotes ne sont libres que parce que leurs parents vous ont recueillies en sachant qu’ils vous vendraient à leur place. Mais si elles interviennent, l’accord sera annulé et nous aurons gagné deux esclaves de plus.
Ingrid n’avait pas pu se retenir.
- J’adorerais ça.
Alexandra avait souri.
- Tu auras peut-être la chance de voir ton rêve se réaliser.
Elle s’était à nouveau adressée aux prisonnières.
- J’espère que vous avez compris.
Les quatre jeunes femmes avaient baissé la tête pour montrer leur assentiment désespéré.
- Vous allez devenir des attractions très prisées. Nous restons encore un mois dans la ville. Le temps pour vous d’apprendre à obéir. Votre première leçon commence dans quelques heures. Je vous conseille de de vous reposer. La journée sera dure. Nous vous laissons vos bâillons pour vous éviter de discuter inutilement entre vous.
Les pointes qui menaçaient le postérieur des captives s’étaient réinsérées dans le mur et les prisonnières avaient retrouvées une position plus « confortable ».
Leurs ravisseuses étaient sorties, les abandonnant à leurs sinistres pensées. Elles avaient stupidement tiré sur leurs chaînes. Le seul résultat avait été que les pointes avaient surgi du mur à nouveau. Elles n’avaient pas été suffisamment rapide pour s’écarter et cette fois avaient compris ce qu’Alexandra voulait dire en parlant de piqûre extrêmement désagréable. Leur cri de rage et de douleur étouffé par leur bâillon était un supplice supplémentaire. Les pointes avaient réintégré le mur. Cette fois la leçon avait été comprise et les captives étaient demeurées calmes, résignées, consciente de leur impuissance face à d’impitoyables adversaires.
Quand Mona et Moira les avaient délivrées du mur, elles s’étaient laissé enchainer les poignets tordus dans le dos reliés à un collier métallique dentelé. Elles n’avaient pas davantage résisté quand leurs chevilles avaient été enchaînées avec une chaîne si étroite qu’il leur était difficile de seulement marcher et avaient accepté une fois mise en laisse de suivre leurs tourmenteuses. Elles avaient constaté que c’était le matin et qu’il y avait peu de visiteurs dans l’immense fête foraine.
Elles étaient enfin arrivées à ce qui ressemblait à une piste de course entourée par une clôture de bois. Elles avaient été accueillies par une femme prénommée Marlène et par Ingrid qui affichait toujours le même sourire cruel.
L’ordre de Marlène était simple. Se rendre sur la piste et faire un tour complet aussi vite qu’elles s’en sentaient capables avec leurs entraves.
Les captives avaient obéi et avaient commencé à marcher. Honteuses de leur nudité. Consciente que des spectateurs commençaient à s’installer le long de la piste. Elles avançaient maladroitement gênées par leurs chaînes et gardaient la tête basse. Tentant d’ignorer les moqueries des spectateurs de plus en plus nombreux.
Enfin le tour s’était achevé et elles étaient à nouveau face à Marlène qui les avait durement réprimandées.
- Vous n’êtes pas capables d’aller plus vite !!!
Le regard des captives avait exprimé l’incompréhension.
- Vos chevilles sont enchaînées. Et vous ne pouvez faire que des petits pas. Et bien faites de petits pas rapides.
Il n’y a pas que ça, avaient tenté d’exprimer les prisonnières.
- Vos bâillons vous gênent. Apprenez à respirer par le nez. Reprenez la piste. Vous devez faire le tour en dix minutes. Chaque minute en plus signifiera un coup de fouet sur vos jolies petites fesses.
Les captives avaient repris la piste. S’efforçant d’avancer aussi vite que leurs chaînes le permettaient. Très vite, Gwen s’était laisser distancer. Refusant de l’abandonner, ses trois amies avaient ralenti leur allure.
La voix de Marlène s’était élevée.
- Inutile de l’attendre. C’est celle qui arrivera la dernière qui déterminera le nombre de coups de fouets. Mais si vous ralentissez pour elle, ce nombre sera doublé.
Les captives avaient donc repris une allure plus « rapide ». Consciente de la responsabilité qui était la sienne, Gwen s’était efforcé d’avancer plus rapidement. Quand elle était arrivée bien après ses amies. Elle était désespérée.
- Vingt minutes. Ce sera donc dix coups de fouets. Vous les recevrez ce soir. Avec ceux qui vont s’ajouter.
Le pire pour les captives était de deviner la présence d’un public de plus en plus nombreux et ravi d’assister à leur humiliation.
- Vous allez recommencer. Cette fois, il n’est pas nécessaire d’avancer rapidement mais de garder la tête bien droite. De montrer de la fierté.
Les prisonnières ne comprenaient. De quoi auraient-elles pu être fières ?
- Vous devez montrer la fierté d’être nos esclaves pour que nous soyons fières de vous posséder. Donc reprenez la piste et gardez la tête haute.
Les captives avaient repris leur marche et s’étaient efforcées de garder la tête bien droite. C’était évidemment difficile au milieu de ce public moqueur qui s’amusait de leur désarroi.
Quand le tour s’était terminé et qu’elles s’étaient retrouvées face à Marlène. Elles étaient terrifiées à l’idée d’une nouvelle punition.
- Ce n’était pas parfait mais vous avez fait un effort. C’est bien.
Elles avaient alors éprouvé un lâche soulagement. Mais le pire était à venir.
- Je réduis votre punition à cinq coups de fouets.
Le soulagement s’était transformé en reconnaissance. Elles en avaient ressenti de la terreur. Elles réagissaient comme des esclaves.
Marlène avait décidé d’accentuer cet avantage.
- Nous allons mettre une petite planche de bois sur votre tête. Si une seule d’entre vous arrive à faire le tour sans qu’elle tombe. J’annule votre punition. Vous n’êtes pas obligées de marcher vite.
Obéissant à cette proposition infâme, les captives avaient repris leur marche. Elles étaient épuisées mais ne voulaient pas laisser passer leur chance d’échapper au fouet.
Beth avait été la première à perdre la planche. Puis s’avait été le tour de Diana et celui de Phyllis. Gwen s’était retrouvée seule alors qu’il restait plus de la moitié de la piste à parcourir. Chaque pas était un supplice. Elle était tentée d’accélérer mais savait que les chaînes de ses chevilles étaient si étroitement serrées qu’elle perdrait l’équilibre et que la planche tomberait.
Elle avançait à petit pas sous le regard inquiet de ses amies qui la suivaient et ne tentaient pas de la dépasser de peur de la troubler. Elles auraient souhaité l’encourager mais leurs bâillons constituaient un obstacle indépassable.
Gwen avait le sentiment que la ligne d’arrivée s’éloignait au fur et à mesure qu’elle avançait. Elle devinait l’angoisse de ses compagnes d’infortune. Elle devinait aussi la contrariété du public qui espérait que cette planche allait enfin en tomber. Elle comprenait aussi que les sentiments de Marlène étaient plus complexes. Elle serait sans doute ravie de les fouetter. Mais elle se réjouissait certainement de voir les captives se montrer soumises et obéissantes.
Gwen s’efforçait alors d’étouffer le désir de révolte qui l’animait et l’incitait à rejeter l’infâme planche de bois comme une marque de sa soumission.
Enfin elle avait franchi la ligne d’arrivée et était parvenue à garder la tête haute jusqu’à ce que Ingrid retire la planche. Elle avait alors commis l’erreur de relâcher légèrement la tension qui l’animait.
- Qui t’a autorisée à baisser la tête ?
Gwen ne comprenait pas. Elle avait respecté la règle de ce jeu infâme.
- Cela ne s’arrête pas quand on enlève la planche. Tu dois garder la tête haute en permanence. Quel dommage. Vous aviez presque échappé au fouet.
Devant le désespoir des prisonnières, la terrible Marlène avait souri.
- Comme c’est votre premier jour de captivité, je veux bien me montrer clémente.
Les jeunes femmes avaient éprouvé un instant de soulagement et de reconnaissance à l’égard de leur geôlière.
- Si personne dans le public n’est volontaire pour vous fouetter, vous échapperez à la punition.
Les captives avaient été conduites sous un portique. Leurs poignets enchaînés avaient été reliés à la barre supérieure du portique et les chaînes de leur cheville avaient été fixées à un anneau planté dans le sol.
Marlène leur faisait face.
- Vous êtes superbes. Nous avons eu tellement de volontaires que nous avons dû tirer au sort. Pour une première fois, nous n’avons retenu que des femmes.
Le regard des prisonnières c’était fait suppliant. Elles avaient tenté de supplier à travers leur bâillon. Leur geôlière avait levé la main et le supplice avait commencé.
Les tortionnaires des quatre jeunes femmes avaient fait preuve d’habileté, les coups avaient à peine effleuré leur postérieur. Suffisamment pour qu’elles ressentent la brûlure et l’humiliation mais pas assez pour imposer une marque durable. Les captives avaient deviné que leurs tourmenteuses n’avaient pas été choisies au hasard. Elles avaient ensuite été libérées du portique et reconduites dans la roulotte qui servait de prison.
Leurs bâillons leur avaient été retirés et des servantes leur avaient donné à manger. Elles étaient toujours enchaînées contre le mur et avaient été contraintes d’accepter d’être nourries puis lavées par les soubrettes qui avaient pris leur temps pour cette dernière tâche puis étaient parties sans leur remettre leur bâillon.
Pendant les minutes qui avaient suivi, craignant quelque nouvelle duperie, elles n’avaient pas osé parler entre elles.
Diana avait été la première à décider.
- Nous devons trouver un moyen de nous échapper.
C’est Gwen qui avait répondu.
- Tu es consciente que nos ravisseuses nous observent et nous écoutent à cet instant.
- Tu ne peux pas en être sûre.
- Je suis restée prisonnière dans la roulotte de la diseuse de bonne aventure et j’ai assisté à vos captures à toutes les trois sur des écrans de télévision sans pouvoir faire autre chose que regarder.
- Gwen a raison, ces femmes ne font rien au hasard. Nous n’avons aucune chance de nous échapper.
Beth qui était resté silencieuse avait pris la parole.
- Alors que devons nous faire ? Obéir ? Apprendre à marcher enchaînées ? Accepter d’être bâillonnées ? Humiliées ? Devenir des bonnes esclaves ?
- Vous avez le choix. Vous pouvez vous rebeller. Refuser d’obéir et de vous soumettre. Vous punir sera aussi très agréable.
Les captives cherchaient encore d’où pouvait venir la voix d’Alexandra quand celle-ci entra dans la roulotte.
- Comme c’est le premier jour, je ne vous punirai pas pour cette conversation mais vous devez retenir que Gwen a raison. Nous écouterons tout ce que vous direz les rares instants où vous ne serez pas bâillonnées et envisager de se révolter est aussi punissable que refuser d’obéir.
Phyllis avait alors réagi.
- Pourquoi nous traiter ainsi ?
- Parce que nous le pouvons. Et parce que cela nous plait. Mais nous avons suffisamment discuté pour ce soir.
Alexandra s’était alors tourné vers ses assistantes qui l’avaient rejointe.
- Bâillonnez les solidement. Qu’elles puissent à peine soupirer.
Elle s’était adressée une dernière fois à ses victimes.
- Je vous conseille de vous reposer et d’essayer de dormir. Demain votre apprentissage va vraiment commencer et cela va être très dur.
Sur ces mots, elle était sortie abandonnant les prisonnières à leur triste sort.
Epuisées par les épreuves, les captives s’étaient enfin endormies malgré leur position difficile et les chaînes qui enserraient leur cou, leurs poignets, leur taille, leurs cuisses et leurs chevilles.
Au matin, elles avaient été réveillées par un jet d’eau violent sous l’œil amusé du quatuor responsable de leur nouvelle éducation. Leurs bras à nouveau enchaînés dans leur dos, elles avaient été contraintes de manger à la façon des animaux en lapant l’eau comme la nourriture dans des récipients posés sur le sol qui accentuaient leur sentiment d’humiliation.
Conduites en laisse vers la piste d’entrainement, elles avaient repris l’apprentissage consistant à marcher la tête droite dans un temps limité. Conscientes qu’elles n’avaient pas le choix, elles s’étaient efforcées de réussir ces douloureux exercices. Pour les aider Marlène leur avait adjoint à chacune une tutrice qui les incitait à conserver un rythme efficace en les accompagnant et en effleurant leurs fesses de l’extrémité de leur cravache.
Au bout de quelques heures, cette méthode s’était avérée efficace. Les prisonnières ne s’inquiétaient plus du public moqueur qui assistait à leur supplice mais se concentraient sur leur marche et la nécessité de se tenir bien droites.
Quand cette dure journée s’était achevée, Marlène les avait félicitées pour leurs efforts. Elles avaient éprouvé un immense soulagement à l’idée d’échapper au fouet. Soulagement amoindri par l’annonce que si elles ne maintenaient pas leurs efforts le lendemain, la punition serait doublée.
Conduites à nouveau à la roulotte, elles avaient constaté que quatre couchettes avaient été installées. Leurs bâillons avaient été retirés et leurs poignets enchaînés devant leur taille. Un repas avait été servi sur une table. Pour la première fois depuis leur capture, elles pouvaient s’asseoir et manger presque normalement. A cet instant, Alexandra était entrée dans la roulotte.
- Bonsoir mes chéries.
Les captives avaient commis l’erreur de rester silencieuses et avait reçu un coup de cravache soigneusement appliqué sur leur postérieur.
Gwen avait compris leur erreur et avait répondu.
- Bonsoir Madame.
Un nouveau coup de cravache avait souligné sa maladresse et elle avait aussitôt enchaîné.
- Bonsoir Maîtresse.
Alexandra avait souri.
Comprenant qu’elles ne devaient pas tarder, les trois autres prisonnières avaient salué leur ravisseuse de la même façon.
- Je vois que vous faites des progrès. C’est bien. Marlène m’a dit que vous avez fait des efforts. Vous avez mérité d’être récompensées. Profitez de votre repas. Ensuite vos tutrices vous aideront à vous installer sur vos couchettes.
- Merci Maîtresse.
Gwen avait réalisé que leur reconnaissance était sincère. Elles étaient reconnaissantes de ne pas avoir été fouettées, de ne plus être bâillonnées, de ne plus être aussi durement enchaînées.
Elles étaient aussi reconnaissantes de passer la nuit sur des couchettes au point de ne pas remarquer les sangles qui leur étaient destinées.
Au regard qu’échangeaient ses compagnes d’infortune, Gwen avait compris qu’elles arrivaient aux mêmes conclusions. Elles raisonnaient comme des esclaves dont le seul souci était de satisfaire leur maîtresse.
Mais elles devaient admettre qu’elles n’avaient pas d’autre choix et avaient profité d’un repas peu copieux, il faut surveiller votre poids avait dit Alexandra, puis s’étaient docilement installées sur les couchettes. Elles avaient été libérées de leurs chaînes. Un instant, Gwen avait envisagé la possibilité d’une lutte. Elle avait croisé le regard de Diana et compris qu’elle y pensait aussi. Mais leurs ravisseuses étaient plus nombreuses, plus fortes plus aguerries. Et il était déjà trop tard. Les sangles emprisonnaient déjà leur buste et leur taille. Cela avait le tour de leurs cuisses, de leurs chevilles, de leurs bras, de leurs poignets.
Les couchettes étaient disposées deux par deux puis face à face. Les quatre prisonnières pouvaient ainsi s’observer dans leur triste situation.
Un instant, elles avaient espéré pouvoir parler, trouver des mots d’encouragement.
- Qu’est-ce que vous attendez pour les bâillonner.
Phyllis avait tenté de négocier.
- S’il vous plait, ne nous bâillonnez pas. Laissez nous parler un peu
- Pour que vous puissiez vous plaindre d’être maltraitées.
- Nous ne plaindrons pas.
- Commencez par apprendre la politesse.
- Nous ne plaindrons pas, Maîtresse.
- Voilà qui est mieux. Cela ne vous évitera pas un petite punition.
- Mais je suis la seule à avoir été insolente Maîtresse.
- Vous êtes solidaires. Quand une agit mal. Les quatre sont punies. Ça suffit. Il est temps que vous retrouviez vos bâillons.
Les captives n’avaient plus tenté de protester et avaient laissé leurs tourmenteuses enfoncer dans leur bouche un cône de de caoutchouc fixé sur une bande de cuir sanglé sur leur nuque.
Les criminelles avaient achevé leur travail en emprisonnant le front de leurs victimes avec une sangle de cuir qui maintenait leur tête appuyée contre la couchette.
Les malheureuses jeunes femmes avaient constaté qu’elles étaient totalement immobilisées collées à leur couchette. A peine capables de remuer leurs doigts.
Elles avaient senti des boutons placés sous leurs mains et avaient été tentées de les actionner.
Alexandra avait souri cruellement.
- J’éviterais de jouer avec ça à votre place qui sait ce qui pourrait arriver.
À cet instant les prisonnières avaient senti qu’une vibration envahissait leur sexe et leur anus. Se propageant dans tout leur corps. Les ondes de plaisir qui parcouraient leur corps se transformèrent en souffrance insupportable du fait de l’immobilisation totale dont elles étaient victime et de leur bâillon qui bloquait toute exultation.
Dans le brouillard qui les environnait, elles avaient entendu la voix d’Alexandra qui leur conseillait de presser leurs mains sur les boutons. Elles avaient suivi ce conseil. Les vibrations avaient cessé. Progressivement leur corps s’était apaisé. Elles avaient soulevé leur main. Et avaient deviné la reprise progressive des vibrations. Elles avaient alors à nouveau pressé les boutons.
- Je vois que vous avez compris la règle de notre petit jeu. Tant que vous maintenez vos mains appuyées sur les boutons, les sex toys insérés dans votre corps demeurent inactifs.
Les captives étaient terrifiées. Comment maintenir leurs mains appuyées tout en dormant.
- En fait, il suffit qu’une de vous quatre maintienne une de ses mains appuyées. Les trois autres pourront dormir pendant ce temps. Évidemment, il sera difficile de vous mettre d’accord en étant bâillonnées.
Sur ces mots cruels. La ravisseuse avait quitté la roulotte. Abandonnant ses victimes face à ce terrifiant dilemme.
Heureusement les captives se faisait face et pouvait échanger des regards. Diana réussit à faire comprendre à ses amies qu’elle allait tenter de rester éveillée le temps que les trois autres puissent dormir. Une d’entre elles devrait faire de même quand elle ne pourrait plus résister au sommeil. La lumière commença à diminuer.
Épuisées par les efforts de la journée les trois captives s’endormirent laissant Diana seule avec ses pensées et ses efforts pour ne pas lever la main. Malgré elle le sommeil finit par la gagner.
Par chance sa main resta posée sur les boutons pendant quelques temps. Jusqu’à ce qu’elle la déplace dans son sommeil et que les terribles sex toys se mettent en marche. Les captives incapables de se dominer tordaient leur corps dans les sangles gémissaient dans leur bâillon. Jusqu’à ce que Gwen réussisse à appuyer sur les boutons.
Le reste de la nuit s’était déroulé dans une alternance d’instants de sommeils entrecoupés par le réveil de de leur corps mobilisé dans un besoin qu’elles ne pouvaient pas satisfaire.
Au matin, Alexandra était venue les narguer
- Vous avez passé une bonne nuit.
Toujours sanglées et bâillonnées sur leur couchette, incapables de répondre en raison de leur bâillon, les captives ne pouvaient que jeter des regards suppliants à leur infâme tortionnaire.
Celle-ci avait alors souri.
- C’est simple. Si vous persistez dans vos efforts et vous comportez comme de bonnes esclaves, vos nuits seront moins mouvementées. Considérez cela comme un avertissement.
Les prisonnières avaient alors été libérées de leur couchette puis enchaînées, lavées, nourries et conduites au circuit d’entraînement. A la fin de la journée, elles avaient été une nouvelle fois félicitées par Marlène pour leurs efforts conduites jusqu’à leurs couchettes sur lesquelles elles avaient été encore une fois sanglées et bâillonnées.
Alexandra s’était approchée. Leur avait caressé le visage.
- Vous avez été sages. Pas de sex toy cette nuit.
Le soulagement perceptible des captives leur avait montré qu’elles avaient renoncé à toute résistance et qu’elle ne songeait plus qu’à satisfaire leurs impitoyables maîtresses.
Les deux jours suivants avaient permis de parfaire leur dressage.
Diana n’avait pas résisté quand elle avait été attelée à la carriole. Gwen s’était montrée tout aussi docile quand elle avait été enfermée dans sa cage et suspendue à l’entrée de la fête foraine.
C’est à peine si elle avait échangé un regard avec Beth et Phyllis quand elles étaient conduites dans un autre lieu.
Gwen, à présent suspendue au milieu des visiteurs qui s’amusent d’elle, attend sa prochaine épreuve dont elle devine qu’elle ne tardera pas.