La Prédatrice (roman feuilleton)

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Joss
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Re: La Prédatrice (roman feuilleton)

Message par Joss »

La prédatrice 36)

Nous repartons de Paris en train, nous sommes déjà le 4 septembre. Arrêt à la gare de Perrache, Camille prend un bus en direction du musée des Confluences et moi le tram jusqu’à la prison de Corbas, le rendez-vous a été pris par l’avocat qui tient absolument à être présent. Valentine m’accueille à bras ouvert, me fait quatre bises… Elle me félicite : « Alors c’est toi qui nous as fait attraper… Moi qui pensais qu’il n’y avait que des lourdauds chez les flics ! » Et nous parlons… « Ainsi tu avais fait exprès de tomber dans la porte, tu es vraiment maligne ! Même bien ficelée tu te débrouilles très bien… J’avais bien senti que tu étais différente des autres, bien plus forte, ça me plaisait, tu le sais que tu me plaisais beaucoup ? Et Camille comment elle va ? Vous êtes ensemble ! Super ! T’y vois que c’était un beau cadeau que je t’y ai fait ! Je ne vous souhaite que du bonheur, je penserai à vous dans ma prison… » Elle en vient à évoquer ce qui l’a conduit à enlever des femmes : tu sais quand nous faisions des soirées SM à la maison, c’était des habitués, normalement il faut toujours donner un “safe” un code de sécurité, dans les clubs c’est obligatoire. Mais voilà, les femmes que je dominais, je ne leur donnais plus de safe, on se connaissait, elles aimaient se faire peur… Alors on oublie et ça me plaisait bien, je suis quand même assez sadique, tu t’en es aperçue, hein ma belle ? Un soir un de nos riches amis a amené une nouvelle compagne, elle était jeune, jolie blonde un peu innocente, elle avait accepté d’être initiée. Je ne lui ai pas donné de code, je l’ai ligotée serrée et bien bâillonnée. Alors j’ai commencé la séance, j’ai vite compris qu’elle n’en voulait plus, j’ai continué, j’étais hypnotisée par le pouvoir que j’avais sur cette très belle jeune fille ligotée qui subissait sans rien pouvoir faire, elle se tordait, elle gémissait et tout le monde croyait qu’elle simulait ! On lui souriait, on l’encourageait même ! Je crois que Bernard a compris lui aussi mais il n’a rien dit… Quand on l’a libérée, elle était hébétée, elle est restée prostrée. Ils ont cru qu’elle était juste épuisée, je savais bien que c’était pire ! On ne l’a plus jamais revue et ils se sont séparés… »

Plusieurs fois l’avocat a essayé de la faire taire mais elle l’a renvoyé dans ses cordes : « Je parle avec une amie, fichez-nous la paix ! — Ce n’est pas votre amie, ni votre alliée…Vous feriez mieux de vous confier à une psychiatre — C’est à elle que je dois des explications et aussi aux autres filles, t’y leur diras tout hein ? Voilà, tu connais mon secret : c’est depuis cette fois-là, j’ai voulu refaire ça, tant j’en avais été subjuguée et Bernard m’a aidée, seule je n’aurais pas pu capturer ces filles…Avec sa fortune, nous avions les moyens, tout était facile du coup et ça lui plaisait aussi bien sûr ! — Madame vous ne devez pas dire ça ! Cela ne sert à rien de charger votre mari ! — Tu l’entends Sarah ? Comme si je ne savais pas que les baveux de mon mari vont tout me mettre sur le dos, il est de mèche avec eux, je t’y parie ! — Madame vous auriez tout intérêt à invoquer la déraison, l’irresponsabilité, une addiction irrésistible… — Ah oui ? C’est donc pour cela la psychiatre ! Tu l’entends, il veut m’envoyer chez les foldingues ! Je préfère bien mieux la prison ! Oui je sais, je vais prendre perpette mais au moins il y aura d’autres femmes baisables en taule ! Pas des dingos ! — Pourquoi y a-t-il eu une dispute le soir où le téléphone a sonné ? — Tu l’as su, il nous a fallu partir plus tôt que nous le pensions et je voulais vous amener toutes les deux dans un autre endroit, je tenais à vous garder longtemps mais Bernard a refusé, ce n’était pas possible… Il ne voulait pas prendre le risque, il ne savait pas que les carottes étaient déjà cuites, à cause de toi, ma jolie Sarah ! T’y viendras me voir de temps en temps, hein ? » Elle est presque pathétique, des larmes dans ses yeux, je le lui promets, je l’embrasse et nous nous séparons.

Quand je sors du parloir l’avocat me dit, sur un ton de reproche : « Finalement, vous l’avez piégée…— Quoi !!! Je suis restée 12 jours séquestrée et c’est elle qui a été piégée ? Je faisais de l’auto-stop en tenue d’été : j’étais donc un piège, un appât ? Comme toutes les autres filles enlevées, en short ou en jogging, des pièges aussi ? C’est votre conception des femmes, ça ? Faut évoluer mon vieux, le harcèlement c’est un délit ! Marre des hommes qui pensent ainsi, qui rejettent la culpabilité sur les femmes parce qu’elles s’habillent comme elles en ont envie ! Plus que marre du machisme!!! — Heu, calmez-vous, voyons, vous extrapolez, ce n’est pas ce que j’ai voulu dire… » Puis il reprend, en s’excusant : « Vous savez c’est une tâche bien délicate et malaisée pour moi d’être son défenseur, comme elle l’a suggéré, il y a des pressions et je tiens quand même à faire mon possible pour la défendre, c’est pour cela que je suis parfois amené à évoquer tout ce qui peut l’être, même si c’est tiré par les cheveux… Grâce à ce qu’elle vous a dit j’ai mieux compris son parcours de vie, son psychisme, cela pourra m’aider — Tant mieux, vous savez, malgré tout ce qu’elle a fait de répugnant, quand je serai appelée à témoigner, je crois que je ne pourrai pas l’enfoncer, j’ai toujours trouvé qu’elle avait un certain charisme… — Je vous remercie, nous arrivons à mon véhicule, voulez-vous que je vous dépose quelque part ? — Si vous y tenez, vous avez le choix entre le musée de la Confluence ou la gare de Perrache ». En roulant il me dit : « Je ne suis pas à la solde des avocats de son mari, bien sûr il a avec lui les cadors du barreau mais Madame du Vernay a été assez avisée financièrement pour que je puisse la défendre librement et je le ferai, même si ce ne sera pas facile, vous vous en doutez ! »

Il me dépose devant le musée, j’appelle Camille qui tient à me montrer les « émerveillements » qu’elle y a découverts… Je dois l’arracher de là pour pouvoir prendre un des derniers trains qui nous ramènera à Sète, je lui raconte mon entrevue avec Valentine, nous prenons une collation en arrivant à la gare et nous arrivons plutôt tard à son appartement. C’est ce soir-là, en cherchant je ne sais plus quelle bricole, je vide mon sac sur la table et parmi divers objets, il y a une clé USB : « D’où sort-elle ? Je ne me souviens pas… » Camille la met dans son ordi et à notre grande surprise nous découvrons nos vidéos érotiques filmées durant notre détention : « Elle nous en a vraiment fait une copie ! Depuis le temps que tu la trimballes dans ton sac ! Tu aurais pu la perdre, tu te rends compte si quelqu’un d’autre l’avait trouvée ! » Tout y est, depuis mon arrivée jusqu’à nos courses à la queue-leu-leu… Par contre, le visage de Valentine n’y apparaît pas : pas folle la guêpe ! « Qu’est-ce qu’on en fait ? — Cache-là et n’en parle à personne, des fois qu’on ait envie de se marrer avec plus tard… »

A suivre ...

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Mad Hatter
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Re: La Prédatrice (roman feuilleton)

Message par Mad Hatter »

Si ça continue Valentine va demander à assister aux fiançailles.
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Joss
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Re: La Prédatrice (roman feuilleton)

Message par Joss »

Mad Hatter a écrit : 05 mars 2019, 04:40 Si ça continue Valentine va demander à assister aux fiançailles.
:D Là, ce serait un peu exagéré! Et je doute qu'elle en obtienne l'autorisation... Pas plus que l'acceptation des autres victimes si elles sont invitées!!!


La prédatrice 37 et avant dernier épisode)

22 - LA MAISON

Le lendemain, je retourne à la PJ, je me dis que pour moi c’est la conclusion de cette enquête commencée 50 jours plus tôt, cela n’a quand même pas été une sinécure. Je raconte les confidences de Valentine à Fabienne, elle hoche la tête : « Quand même, comment peut-on en venir là, parce qu’on a aimé faire mal une fois, que l’on y a pris goût, on veut renouveler l’expérience ! C’est de la cruauté pure, du sadisme, cela n’a plus rien à voir avec des jeux sexuels… — Même si elle ne me l’a pas vraiment avoué, je pense que le fait d’être sortie de l’ornière et d’être fortunée la rendait orgueilleuse, toute puissante, elle a fini par s’imaginer intouchable. — Son mari a quand même une grande part de responsabilité dans cette histoire, comme elle te l’a dit, sans lui elle n’aurait rien pu faire et ça lui plaisait. Il était peut être sous son influence mais aussi enivré par le pouvoir de l’argent ! » Rajoute Fabienne, puis elle m’annonce : « Au fait ta demande de mutation a toutes les chances d’aboutir rapidement, vous avez même l’appui du ministre, mais il est précisé qu’il ne tient pas à ce que toute cette histoire soit dévoilée… — Une façon d’acheter mon silence ? Il perd son temps s’il croit que je vais tout raconter ! Pour que des journalistes graveleux ou des romanciers grivois utilisent cette histoire, en fassent tout un roman pour exciter des lecteurs érotomanes ? Et pourquoi pas un film ?

Elle m’annonce aussi que les propriétaires du domaine de Roquessels, bradent la maison, ils veulent s’en débarrasser au plus vite, à cause de ce qui s’y est passé… Je crois qu’ils vont la laisser au quart de son prix alors qu’une maison comme ça vaut plus d’un million d’euros… Le soir, je le dis à Camille : « C’est vrai ?! Alors on l’achète !!! — Mais avec quel argent ? — J’en ai !!! Je te raconte tout, maintenant : mes grands parents avaient réuni leurs propriétés viticoles à Cournanel, tout près de Limoux, ils produisaient de la blanquette. Ils avaient aussi trois maisons et des bâtiments agricoles. Ils ont d’abord eu une fille, ma tante, sœur Élisabeth, religieuse dans une abbaye près de Fanjeaux. Puis mon père qui se maria avec ma mère et alla vivre à Limoux où je suis née. En attendant de reprendre les vignes familiales, il travaillait à la coopérative de la Blanquette de Limoux. Seulement il s’est entiché d’une femme de Carcassonne et plus rien ne marchait dans leur couple. Il faisait sans arrêt des allées et venues entre les deux femmes jusqu’au jour où il s’est tué en voiture. Ma mère a été embauchée elle aussi à la coopé et c’est là qu’elle a rencontré un viticulteur du Diois venu visiter le vignoble et se documenter sur les méthodes de vinifications : c’est elle qui l’a accompagné et ce qui devait arriver.... Elle l’a épousé et est partie vivre avec lui, dans la Drôme, j’ai deux petites demi-sœurs là-bas ! Moi j’étais déjà au lycée et je n’ai pas voulu y aller, alors je suis retournée vivre chez mes grands-parents. Après la mort de mon grand-père, ma grand-mère a presque tout vendu et elle s’est débrouillée pour me mettre de côté un bon petit héritage dans une banque : tu sais, je pensais m’en servir pour acheter une maison mais j’attendais d’avoir un poste à Pézenas et maintenant je sais que ça va se faire, je m’en suis occupé ces jours-ci. Et la maison n’est qu’à un quart d’heure de route — En allant vite ! — Tu me feras sauter les PV… C’est trop loin de Montpellier pour toi ? — Non, tu sais, je ne vais pas rester souvent dans mon bureau, j’aurai des enquêtes, des prélèvements, des observations à faire dans les cinq départements de la juridiction, un point de chute au centre serait très bien, mais je n’ai pas le premier sou… — Tu sais, je peux te faire une avance, avec ta promo et ton salaire, les banques vont pas hésiter ! — Et si jamais on se sépare un jour ? — Bouh, toi et ton pessimisme ! Nous pourrons toujours revendre, et on fera un bon bénef en plus ! Allez, zou ! On s’en occupe, tu appelles ta Fabienne ? »

Fabienne m’a donné l’adresse et le tél des proprios, un peu surprise que nous soyons intéressées. Je lui dis : « Tintin est bien revenu à Moulinsart* où il avait été séquestré, non ? Et ils y ont trouvé le trésor, en plus ! » Proprios appelés, rendez-vous pris sur place, nous retrouvons les époux Cathala de Narbonne devant le portail d’entrée de la propriété : « Ah vous êtes de la police, madame Paoli, c’est pour cela que vous avez notre adresse ? Quand je pense à ces deux pauvres filles détenues ici, chez nous ! Dire que nous aurions pu passer mais nous ne nous sommes souciés de rien, l’agence nous a dit que c’était des personnes très convenables avec une belle BMW… Alors quand les gendarmes ont entouré la maison et sont rentrés avec leurs armes, quel choc ! Nous n’avons rien compris et quand nous avons su… Vous avez des nouvelles de ces deux malheureuses femmes ? — Oui, elles vont bien, elles ont droit à de bonnes vacances pour se remettre… ! — Ah tant mieux, tant mieux ! De savoir ce qui s’est passé ici, non, nous n’avons plus envie d’y revenir, nous ne pourrions nous empêcher d’y penser. Puis vous savez, nous allons vers les 80 ans et nous ne sommes plus capables d’en assurer l’entretien comme autrefois. Ce sont mes parents qui ont acheté cette maison dans les années 60, nous venions juste de nous marier. C’était notre résidence secondaire, notre thébaïde familiale. Mes parents y ont même vécu leurs meilleures années de leur retraite. D’abord eux puis nous, nous avons aménagé les lieux, tout rénové, élargi la maison sur l’arrière, créé la terrasse et la piscine. »

« La plupart des vignes ont été vendues à des vignerons de Gabian mais ils avaient gardé les terres les plus proches, le potager, des vergers. Les bois alentours et surtout la source captée qui alimente la maison. C’est une bonne source, elle suffisait aussi pour irriguer toutes les cultures, il y a un grand bassin à côté du potager. Malheureusement nous sommes âgés et depuis dix ans c’est parti à l’abandon mais voyez, il reste des amandiers, des figuiers, des cerisiers, tous ces oliviers : avec un peu de travail… — Oui nous remettrons en état et nous planterons des pêchers, des abricotiers, des kakis, des grenadiers comme chez mes grands-parents ! Camille fait déjà des projets, quand elle voit tout l’espace sous la maison, l’ancien chaix qui sert de garage et l’ancienne écurie où il reste pas mal de bric-à-brac, elle déclare : « Là, j’y ramènerai l’établi et tout l’outillage qui traîne dans la cave de ma grand-mère, j’ai bien envie d’avoir mon atelier de bricolage ici et ça lui fera de la place ! » Nous visitons ensuite l’habitation à l’étage puis la terrasse, tout ce que nous connaissions déjà, lors de notre « séjour » et de la visite avec Fabienne. C’est Camille qui mène les négociations financières : « Voilà nous vendons 300 mille euros… C’est une affaire ! — A 250 c’est d’accord, vous savez il y a de la rénovation à faire, il y a plein de fourmis dans la tonnelle… » Leur dit-elle, avec des yeux malicieux vers moi... « Nous la ferons traiter ! — Non ! Surtout pas, mon amie Sarah adore les petites bêtes ! — C’est vrai, vous aimez l’entomologie, comme Jean-Henri Fabre ? Il y a tous ses livres dans la bibliothèque, nous vous les laisserons ! — C’est très aimable à vous, merci, je crois que je découvre beaucoup de choses depuis que je suis venue dans le Sud, c’est pour ça que je veux m’y installer ! » Un coup d’œil de côté vers Camille, elle s’est tournée et fait mine d’inspecter la piscine mais je suis certaine qu’elle a de la peine à ne pas éclater de rire !

La vente est conclue pour 265 mille avec tous les meubles : « Même la psyché où nous pourrons continuer à nous mirer ficelées… » Me dit en riant et en aparté la négociatrice. La maison devrait nous être laissée mi-octobre, après les formalités. « Super, nous pourrons y faire une méga nouba pour tes 30 ans, on invitera tout le monde : ma grand-mère, qui tu veux de ta famille, Yamina, son Bastien, Fabienne, David, Lydia et Chloé, Léonie qui habite tout près, Mélanie, toutes les filles et leurs copains, Fabienne, David, ton chef si tu veux , etc. » Je reste un peu abasourdie devant l’enthousiasme et la fougue de ma chérie, de ses talents de marchandage, tient-elle cela de ses origines paysannes ? Ce n’est pas une démarche anodine d’acheter une maison, un domaine même et malgré sa jeunesse elle prend tout cela en charge comme s’il s’agissait d’une simple formalité ! Il ne me reste plus qu’à me mettre en contact avec ma banque, prendre rendez-vous, tout devrait aller pour le mieux….

*Le Secret de la Licorne et le Trésor de Rackham le Rouge.

A suivre...

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Mad Hatter
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Re: La Prédatrice (roman feuilleton)

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Et beh sacré tournant.
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Re: La Prédatrice (roman feuilleton)

Message par Joss »

Mad Hatter a écrit : 11 mars 2019, 16:43 Et beh sacré tournant.
C'est bien mes (anciennes) lectures de Tintin qui m'ont inspiré : Dans le Secret de la Licorne Tintin est enlevé et enfermé dans les caves du château de Moulinsart. A la fin de l'album suivant "Le trésor de Rackam Le Rouge", le capitaine Haddock et le professeur Tournesol rachètent le château...

La prédatrice 38 Épisode final, voyage des deux amoureuses avec petit guide touristique....)


23 - VOYAGE FINAL

Camille me dit : « Finalement, à part Montpellier et Sète, tu ne connais pas la région ? — Non, sauf la cité de Carcassonne visitée avec mes parents quand j'étais ado, en fait nous passions plus souvent nos vacances en Corse ou dans les Pyrénées catalanes, grâce à la famille de mon père. Pour les courts séjours c’était à Montipouret, dans la maison des grands-parents maternels. — Alors partons visiter, je te montrerai les endroits que j’aime, on va partir vers l'ouest, il y a plus de choses à voir, nous verrons Nîmes ou Arles ou la Camargue une autre fois, c'est plus près, on peut y aller dans la journée ». Vite convaincue, quelques vêtements, un appareil photo, quelques cartes routières, nous voilà parties en shorts et t-shirts comme quand je faisais de l’auto-stop un mois auparavant. Il fait encore très beau en septembre, nos rayures claires se sont bien estompées, le teint mat a pris le dessus, tant mieux, car les regards intrigués des gens, ça finit par être lourd. C’est moi qui conduis la voiture de Camille, son garagiste rentré de vacances la lui a enfin remise en état de marche. Elle, aux cartes et aux commentaires touristiques et historiques, c’est son boulot et son hobby aussi.

Route du bord de mer et première étape à Agde avec ses maisons et sa cathédrale en pierres noires de basalte, ses bateaux au bord de l’Hérault. A Béziers nous allons voir le site des neuf écluses mais pas la ville : « Narbonne, c’est bien plus sympa ! » Nous allons donc flâner le long du canal de la Robine et dans les petites ruelles, parcourir le dédale de l’archevêché et de la cathédrale Saint Just où nous nous sommes chuchotées des mots d’amour chacune dans un coin, grâce à la curieuse acoustique de la salle du Trésor. Le soir nous faisons étape près de Sigean dans une chambre d’hôtes. Nous y resterons quatre nuits, deux jours pour se balader autour de l’étang de Bages avec ses îles et ses petites baies entourées de collines, un superbe endroit pas trop fréquenté. Un des lieux favoris de ma chérie. Nous avons marché sur l’eau, en fait sur les longues passerelles en bois de Peyriac-de-Mer, elles nous ont amenées au petit étang du Doul, tout rond et très salé, on y flotte sans même avoir à nager ! Nous avons loué un canoë pour pique-niquer sous les pins de l’île de l’Aute, nous avons parcouru les chemins de celle de Sainte Lucie. Le surlendemain, journée abbayes : Fontfroide et Lagrasse. Camille me fait une surprise le soir, elle a réservé le repas dans un restaurant gastronomique situé dans un tout petit village* : « C’est quand même mieux de manger là que chez la mère Valentine, hein ?! » Elle rit, comme toujours : « C’est pas donné mais puisqu’il n’y a pas de plaisir superflu… ! »

Le lendemain, levées tôt, nous quittons le littoral : marathon pour visiter trois vieux châteaux “dits cathares”, précise Camille, perchés sur des pitons rocheux. Trois des « Citadelles du vertige** » : Quéribus, Peyrepertuse et Puilaurens en passant par les impressionnantes gorges de Galamus, où je n’en menais pas large en conduisant, tant la route est étroite, taillée dans la roche au-dessus du précipice ! Nous arrivons plutôt tard et fatiguées chez sa grand-mère à Cournanel, elle nous attend pour le repas sans s’inquiéter de l’heure ni de voir deux filles ensemble, ça l’arrange d’ailleurs, elle n’a qu’un grand lit à nous proposer. La grande et ancienne maison familiale ayant été partagée entre cousins. Elle nous accueille chaleureusement avec l’accent bien rocailleux du pays. Elle nous dit : « Hé les pitchounes, vous m’inviterrez dans votrre maison quand vous y serrez ! ». Nous consacrons la journée du lendemain à visiter les lieux et recoins de son enfance, nous allons tremper nos jambes dans l’Aude déjà plutôt fraîche… « Ça n’a pas l’air de gêner ta grand-mère de te voir avec une autre femme ! — Pas du tout, d’ailleurs elle m’avait déjà vue avec mon ancienne copine et elle m’avait dit : “Deux femmes : deux ventres, avec la PMA pour toutes, ça fera deux fois plus de chance d’avoir des pitchous !” Ce n’est pas elle qui irait défiler avec le curé et la Manif pour tous ! Les réacs, elle a jamais pu les blairer ! »

Le jour suivant nous repartons toujours vers l’ouest, vers l’Ariège : encore des châteaux, celui imposant de Puivert, nous passons au pied de celui de Monségur mais nous renonçons à y grimper, il fait chaud, il y a encore beaucoup de monde qui y traine. Camille me raconte : « C’est le dernier refuge des cathares, les croyants baptisés, les Parfaits se sont jetés dans le bûcher, là ou nous sommes, plutôt que d’adjurer leur foi. Le château n’est pas celui de l’époque, il a été remanié plus tard par le nouveau seigneur local. On a beaucoup déliré sur ce château mais en fait les cathares n’ont jamais rien construit, ils pensaient que le salut, l’espérance n’était pas dans ce monde mais après la mort. Ils se sont réfugiés dans les quelques châteaux où on a bien voulu les protéger. Le pape et les rois de France ont saisi l’occasion de l’hérésie pour prêcher la croisade contre les Albigeois, c’est ainsi que l’on appelait les cathares. En fait ce fut surtout une guerre de conquête pour s’emparer des fiefs des seigneurs d’Occitanie, qu’ils aient soutenu les hérétiques ou non. » Nous visitons Foix, avec son château comtal dominant la petite ville et nous finissons la journée sous les couverts de Mirepoix.

Les villes ensuite, nous passerons plusieurs jours à arpenter les rues de Toulouse, Montauban et Cahors avec son curieux pont fortifié (Le pont Valentré). En route pour Albi, nous nous arrêtons au joli village de Saint-Cyr-Lapopie, à celui de Saint Antonin-Noble-Val et enfin Cordes-sur-Ciel, superbe village perché. « Oh, ils ont rajouté “Noble-Val” et “sur-Ciel” il n’y a pas si longtemps, pour faire joli dans les dépliants touristiques ». Et puis elle rajoute en s’esclaffant : « Ils ne devaient pas savoir qu’on peut s’envoyer en l’air avec des cordes ! » Dernière ville : Albi, le musée Toulouse-Lautrec ; Sainte Cécile, massive et puissante cathédrale, construite après la croisade pour marquer la suprématie catholique sur l’Albigeois, berceau du catharisme.

En sortant de la ville vers le sud, Camille qui regarde toujours partout, me dit : « Oh ! Sarah, tu as vu cette boutique ? : “Corderie Caubet”, on y trouvera peut-être ce que l’on cherche ! » Nous nous arrêtons, nous rentrons, c’est un monsieur très âgé qui nous reçoit, très affable : « De la corde en coton ? Oui, c’est pour quel usage ? Je fais « Heu… » Mais sans hésiter Camille répond : « Pour nous attacher ! On aime ça, nous ! » Il sourit : « Oh, je sais bien que l’on m’en a déjà demandé pour cet usage mais sans oser l’avouer : on me dit plutôt, pour faire de la déco, pour tresser un hamac, etc. En fait ce n’est pas de la corde mais de la ganse, car elle n’est pas tressée autour d’une “âme” centrale, ce qui fait qu’elle n’est pas aussi résistante que les cordes classiques. Par contre elle est douce, elle n’est pas abrasive, si elle frotte contre la peau, elle fera beaucoup moins d’irritation que les cordes en matières synthétiques. » Il nous montre, il y a deux dimensions qui pourraient convenir, en 8 mm ou en 10 mm. Il rajoute « On l’appelle aussi la drisse de magicien car elle est utilisée pour les tours de magie, les illusionnistes font semblant de la couper au milieu mais en fait ils n’en coupent que quelques centimètres ! Combien en voulez vous ? ». Nous hésitons et il nous propose : « Vous savez, j’ai 90 ans et mon médecin m’impose de prendre ma retraite, alors je brade, tenez prenez ce rouleau de 100 m en 10 mm qui est entier et sur celui là de 8 mm qui est entamé, il doit bien en rester 40 m, vous aurez tout ce qu’il vous faut pour un bon moment, je vous les laisse pour 60 euros ! Vous faites une affaire ! » (Encore une !) Nous acceptons, et puis il ne s’arrête plus de raconter : « Cela fait 68 ans que je tiens cette boutique et l’atelier contigu, mon père et mon grand-père avant moi, venez voir !». Il nous montre un local tout en long (126 mètres !) avec des outils et des appareils pour tresser et tendre des cordes ou des drisses ou tout ce qui y ressemble… « Tout ça c’est fini, je n’ai pas trouvé de repreneur, aucun jeune ne s’intéresse plus au métier, des corderies comme la mienne il n’y en aura bientôt plus en France et pourtant j’ai toujours eu du travail. Dire que je ne pourrai pas honorer mes dernières commandes !*** » En sortant, Camille me dit : « On en a bien assez pour en envoyer un petit assortiment à Yamina, elle pourra ficeler son Titou… ! »

Nous repartons d’Albi, fières de notre trésor et un peu tristes pour ce monsieur si gentil, si passionné par son métier : travailler jusqu’à 90 ans et se désoler de voir la fin de son univers artisanal… Après Réalmont nous obliquons vers la gauche pour visiter le site du Sidobre et ses énormes rochers spectaculaires, insolites et même effrayants tant leur équilibre parait parfois bien précaire. Nous dormons à Brassac, le lendemain nous longeons le lac de la Raviège et nous arrivons au col de Fontfroide, la route descend ensuite en lacet vers la vallée. Camille : « Nous ne sommes plus très loin de Lamalou, là où on nous a larguées. — T’y veux y retourner ? — Oh non ! Pas du tout, mais tu vois toutes ces montagnes escarpées ? C’est l’Espinouse, plus loin le Caroux, les Gorges d’Héric entre les deux, il y a plein de randos, de balades à faire dans ce coin ! — Tu sais, j’aimerais bien me poser un peu, nous avons pas mal bourlingué ces derniers jours ! » Elle réfléchit puis elle rajoute : « Tu as raison, j’ai une idée, puisqu’il nous reste au moins dix jours de congés : l’été dernier, j’avais été voir des amis qui avaient loué un gite, une vieille maison en haut d’un village, il y avait une terrasse avec une superbe vue sur le Caroux, un endroit tout ce qu’il y a de plus tranquille. Je me souviens par où on y va, on va aller demander si c’est libre et on pourra visiter les environs tranquillement, à notre rythme, sans se presser… ».

____________________________________________________________________________________________________


C’est ainsi qu’elles sont arrivées chez moi, fin septembre mon gîte est presque toujours libre, elles s’y sont installées tout de suite. Nous avons sympathisé, comme souvent avec mes locataires (En plus c’étaient des filles… !). Nous sommes allés visiter la maison de Roquessels, pour avoir mon avis (positif) d’artisan maçon.
Un jour qu’elles rentraient chez moi, je tenais le livre de Magali Croset-Callisto, je venais de le recevoir au courrier. Un peu gêné, je l’ai posé retourné sur ma table. Sarah l’a reconnu rapidement, d’autant qu’il y a écrit au dos « Le bondage est un langage ». Elle s’est exclamée : « Oh, oh, vous vous intéressez donc aux ficelages ? ». Alors nous avons abordé le sujet, beaucoup parlé, elles ont fini par me raconter toute leur aventure !
Vous n’alliez tout de même pas croire qu’un rural isolé et casanier comme moi ait pu imaginer une histoire pareille, non ?!


- FIN –

* Auberge du vieux puits à Fontjoncouse, trois étoiles au guide Michelin !
** Titre du livre de Michel Roquebert consacré aux châteaux de l’Aude, éditions Privat.
*** En fait, Robert Caubet a pris sa retraite fin 2014. (D’après article de la Dépèche.fr du 18/01/2015).
J'en avais déjà parlé : http://www.jeuxdeliens.fr/viewtopic.php ... erie#p2036

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Mad Hatter
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Re: La Prédatrice (roman feuilleton)

Message par Mad Hatter »

:bravo: Et bien une jolie conclusion en douceur, une histoire assez bien ancré dans notre réalité avec ses références.
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
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Joss
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Re: La Prédatrice (roman feuilleton)

Message par Joss »

Mad Hatter a écrit : 18 mars 2019, 05:29 :bravo: Et bien une jolie conclusion en douceur, une histoire assez bien ancré dans notre réalité avec ses références.
Merci Mad pour tes avis et m'avoir accompagné durant toute la publication de l'histoire.

Je pensais raconter plus en détails les amours (avec ligotages érotiques) de Sarah et Camille après leur libération mais cela serait sorti du sujet.
Alors, ces "Jeux de filles" je les rédigerai peut-être un jour...

Quoi qu'il en soit : Merci à tous mes lecteurs!

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Re: La Prédatrice (roman feuilleton)

Message par fredchl »

Perso, j'ai apprécié également ton récit ! :bravo:

Ecrire la suite des aventures de Sarah et Camille ne serait pas une mauvaise idée, en effet...

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Re: La Prédatrice (roman feuilleton)

Message par Alexandra_TV »

Merci Joss d’avoir partagé ton récit avec nous.

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Re: La Prédatrice (roman feuilleton)

Message par TheDeviantFlame »

Je crois que ton histoire est ma préférée de toute celle que j'ai lue. Elle est juste incroyable !

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