Promenons-nous dans les bois

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Mad Hatter
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Re: Promenons-nous dans les bois

Message par Mad Hatter »

Ah ce gout pour l'art de travestir les gens. Je crois que la bande dessinée Mondo Reverso pourrait t'amuser un peu.
Image https://www.comixtrip.fr/bibliotheque/mondo-reverso/
https://branchesculture.com/2018/03/14/mondo-reverso-bd-western-changement-de-sexe-filles-au-pouvoir-flingue-arnaud-le-gouefflec-dominique-bertail/
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Utten
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Re: Promenons-nous dans les bois

Message par Utten »

Avec le temps, j'avais compris que me débattre ne servirait à rien: les chances de pouvoir me libérer étaient bien maigres comparées au risque de resserrer les noeuds sans le vouloir et rendre la position encore plus inconfortable. J'essayai donc de me relâcher au maximum et j'observai discrètement que Monica avait déjà trouvé son état de repos, les yeux à moitié fermés, la tête reposée sur le menton. Il est vrai que le morceau de bois qui passait à travers la boule dans sa bouche l'empêchait de la poser autrement. Totalement immobile.

J'adoptai les mêmes résolutions: rester calme, muscles détendus autant que possible, respiration lente, silence ou presque. Dès que Lucie était partie, le moindre bruit semblait résonner comme le simple fait de déglutir. L'inconvénient d'un bâillon-boule, celui que j'avais dans la bouche en particulier et qui me faisait saliver horriblement. Donc soit avaler de manière régulière, soit baver de façon peu glorieuse, tête droite ou à plat sur un joue.

Monica, elle, ne paraissait pas souffrir de ce problème, j'ignore comment, et mieux elle laissait couler le temps, sans mâchouiller son bâillon. Quant à moi, après une vingtaine de minutes, plus peut-être, j'avais la mâchoire ankylosée et bientôt presque douloureuse et plus j'essayais de mordre dedans, plus je bougeais et rendais ma situation délicate.

Ce qui dura jusqu'à retour retentissant de Lucie:

- Alors mes chéris, tout va bien? Vous avez été sages?

J'ignorais s'il s'agissait là d'une véritable question, j'en doute, et si elle attendait un MMmmm ou un quelconque hochement de tête en guise de réponse.

En fait, non. Elle ne fit que s'approcher, ses pas résonnant lourdement sur le son cimenté, de mon côté tout d'abord, glissant sa main sous ma jupette pour venir caresser mes fesses plastifiées. Je ne voulais pas bouger ni laisser le plus petit gémissement mais j'avais envie de crier et de la supplier de m'enlever cette boule de la bouche.

- C'est bien, c'est très bien...

J'avais été obéissant, je crois, aussi c'est avec soulagement qu'elle défit la corde qui reliait mes poignets à mes chevilles, puis détacha mes chevilles et m'aida même à m'asseoir sur le bord de la table.

- Ca va?

J'esquissai un tout petit hochement de tête, pas plus.

- Si vous me promettez de garder le silence, je vous enlève votre bâillon, d'accord?

Nouveau hochement de tête et... Oh mon dieu, quel soulagement! Si seulement elle pouvait me détacher les mains à présent. Mais semble-t-il, c'était espérer trop, un peu trop. Au lieu de ça, elle entreprit de détacher Monica, complètement.

- Merci.

- Ca va ta bouche?

- Non. Oh bon sang! Tu y es allée un peu fort.

- Excuse-moi mais je te rappelle que c'est toi qui le voulais, ma chère.

- MMMrrr...

Grognement discret. Puis elle reprit:

- Pas grave. Mais j'ai un peu faim maintenant.

- Oh! Mon four!

Et aussitôt Lucie s'enfuit en courant en nous oubliant.

- Ca vous fait rire?

Oui, un peu mais non en fait, au ton dont la question était posée.

- Inutile de répondre, je m'en moque. Approchez-vous et tournez-vous.

Debout près de la table adjacente, Monica finissait d'enfiler une paire de chaussures à talons et je la voyais passer sa main sur la table comme si elle cherchait quelque chose. Je m'approchai néanmoins, convaincu qu'enfin on allait me détacher, et me tournai pour lui présenter mes pauvres poignets ligotés. J'attendais que ses doigts commencent à défaire les noeuds, si serrés que j'en imaginais une bonne dizaine, mais au lieu de cela, c'est un large collier de cuir qu'elle referma autour de mon cou et auquel pendait une sorte de laisse.

- Mais qu'est-ce que... non, attend-MmmMMmm MMmmmgggghhhh

Elle venait de m'enfoncer un nouveau bâillon dans la bouche, encore un bâillon-boule mais différent du précédent, la boule à peine plus petite et montée sur un morceau de faux cuir qui recouvrait tout le bas de mon visage, du menton jusque sous le nez, plaqué solidement dès qu'elle eut bouclé la sangle sur ma nuque.

- On a la mémoire courte à ce que je vois: vous aviez promis de vous taire.

- MMmffphh MMMmm!!!

- Stop! Inutile de discuter, sinon je vous mets la cagoule. Intégrale. C'est ce que vous voulez?

Non, non, évidemment. Je secouai la tête.

- Bien, allons-y.

Elle se mit à marcher doucement en tenant la laisse. Je ne pus donc que suivre, pieds nus. Elle avançait doucement sans tirer sur la laisse, se retournant parfois en susurrant 'allez, allez'. Direction la maison de Lucie à une centaine de mètre, en passant par grande pelouse. Le chemin direct menait droit à la porte d'entrée mais elle contourna la maison à travers l'herbe pour arriver côté piscine et terrasse, et bientôt à l'intérieur.

Une petite odeur qui donnait faim embaumait le séjour.

- Lucie! C'est nous.

Celle-ci apparut dans l'encadrement d'une porte, de toute évidence la cuisine.

- Ah, très bien. A table!

- Et lui? Je le mets où?

Elle hésita un instant.

- Euh... tu n'as qu'à le mettre dans la grande salle de bain comme ça il ne salira pas...

Pas le temps de saisir la fin de sa phrase, je découvris la salle de bain en question, très grande en effet, toute blanche immaculée, jusqu'aux serviettes et aux gants, sans fenêtre. Contre le mur il y avait un grand sèche-serviette, vide il se trouve. C'est là que je fus attaché, la laisse nouée à l'un des portants et qui me laissait à peine vingt centimètres de mou.

- Bon, je vous laisse la lumière et la porte ouverte, comme ça si vous avez un problème vous appelez très fort. Compris? Mais pas de blague hein? sinon j'éteins et je ferme la porte.

Je restai donc là, seul, calme, écoutant le moindre bruit, des bouts de conversation qui me parvenaient, jusqu'à ce que leurs voix se rapprochent et que Lucie apparaisse. Un coup d'oeil vers moi, un sourire.

- Ca va?

Mais de toute évidence, elle n'attendait pas de réponse.

- Déjà? Tu es sure que tu ne peux pas rester un peu? Il aurait pu nous... Ah, bon, bon. Tant pis. Une autre fois alors...

Je crois que j'ai depuis un peu perdu le timing exact mais il me semble que c'est à ce moment-là que j'entendis le moteur d'une voiture puis la porte d'entrée claquer. Monica, partie. Lucie reparut brièvement:

- Bon...

Et déjà partie, lumière éteinte, porte refermée, mais toujours attaché et bâillonné. Sur l'instant, j'eus peur. Je me mis à appeler malgré le bâillon, encore plus inquiet que plus aucun bruit ne me parvenait. Un vrai moment d'angoisse. Jusqu'à son retour. Toute douce.

- Ca vous a plu? C'était bien, hein?

Elle avait dû faire un crochet jusqu'au hangar pour récupérer mes vêtements, mon polo, mon pantalon et mes chaussures, jetés là par terre à côté. Et commençait à me détacher: la laisse puis le collier, le bâillon, enfin mes poignets! Mais pour autant, je n'osais pas parler de peur de ...

- En tout cas, je vous ai trouvé très bien. C'était un plaisir de vous attacher...

- Ah?

- Il faudra revenir...

- Que...?

- Non?

- Je...

- Un peu plus dur peut-être ou plus longtemps? C'est ça, plus serré et plus longtemps, hein? J'en étais sure...

Elle était partie en roue libre, elle parlait toute seule tout en m'aidant à ôter cette tenue ridicule en plastique. Pendant ce temps, je me rhabillais.

- A moins que vous ne préfériez nous attacher? Oui, je vous imagine bien... Mais bon: je vous ramène?

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Mad Hatter
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Re: Promenons-nous dans les bois

Message par Mad Hatter »

Oh les monstres même pas inviter à table, le supplice de l'indiférence.
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Ligotage 8man
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Re: Promenons-nous dans les bois

Message par Ligotage 8man »

Va t il revenir

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Azazel
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Re: Promenons-nous dans les bois

Message par Azazel »

J'espère vraiment une suite, c'est une très bonne histoire.

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