l'hôtel-club

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Utten
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Re: l'hôtel-club

Message par Utten »

En fait autour de nous, peu de gens avaient prêté attention à cet incident, une femme à la table d'à côté mais je remarquai qu'elle portait déjà un large collier au cou, avec un anneau devant, et venait de sortir de sa poche une paire de menottes métalliques cherchant quelqu'un du regard, peut-être celui-là qui revenait du bar deux verres à la main , plus loin au fond un couple qui s'approchait, l'homme avait les mains dans le dos et sa femme le tenait par le coude. Il ne me restait plus qu'à retrouver Suzanne pour que notre petite sauterie ne se réalise le lendemain et accessoirement de confirmer à Rose, trouver sa chambre, etc. etc.

Je remontai là-haut sans me presser. Ca faisait deux heures, un tout petit peu plus en fait, mais en tenant compte la logistique pour venir la chercher, la détacher en partie, la rattacher, peut-être la déshabiller, quand bien même je ne payais rien, j'en voulais pour mon argent! et une sorte de revanche aussi.

Plus je me rapprochais de "la pièce du fond", plus une forme d'excitation me gagnait je dois dire, très curieux de savoir comment j'allais la trouver et dans...

- Monsieur? Bonjour.

C'était la même femme blonde qui m'avait attaché là l'autre jour qui m'ouvrit la porte, surprise quelque peu. On se connaît non? demanda-t-elle nonchalamment et pour tout dire peu soucieuse de ma réponse. Les mêmes cheveux bouclés, la même douceur sur le visage, cette fois dans un body en latex à col montant, sans manche, couleur chair ou presque transparent. Seul un large zip à l'aine cachait son intimité mais de toute évidence, ça lui importait peu. Qui s'attardait sur sa poitrine aurait pu devenir ses tétons. Et ses chaussures à talons transparentes! Ah, que je...

- Suzanne, c'est bien ça? Venez, suivez-moi.

En m'avançant, je découvris deux femmes, quasiment nues toutes les deux, les bras au-dessus de la tête, suspendues par des menottes en cuir blanc fixées à une corde qui pendait au plafond. La première devait avoir cinquante ans, l'autre quelques années de moins. Poitrines généreuses. Visiblement éprouvées, elles ne reposaient que sur le bout de leurs pieds. Des soeurs? pensai-je. Bien entendu, elles avaient été bâillonnées, ça semblait une règle absolue dans l'hôtel, chacune un panel-gag transparent avec une boule rouge dans la bouche. La plus jeune arrivait encore à retenir sa salive mais son aînée bavait abondamment. Seule une ceinture de chasteté en métal cachait leur intimité.

- Elles sont belles, n'est-ce pas? Beaucoup de femmes aujourd'hui je dois dire.

J'imagine qu'elle avait remarqué combien mon regard avait été attiré.

- Et donc, Suzanne!

Elle venait d'ouvrir l'un de ces placards qui couvrait le mur et Suzanne apparut, à genoux dedans. Encore vêtue de sa tenue de soubrette et de profil. Ses mains étaient attachées en hauteur par rapport à sa position à un anneau fixé dans la cloison de gauche, avec de grosses menottes métalliques tenues par une chaînette très courte, à peine deux centimètres, et gaînées de caoutchouc épais, les chevilles et les genoux retenus par des ceintures épaisses, un bâillon harnais avec une boule blanche dans la bouche dont les sangles passaient sous le menton et sur la tête, équipé d'un bandeau. Tout ceci paraissait bien serré, et la boule énorme.

Habituellement Suzanne aime les postures assez contraignantes et n'hésite pas à rouspéter si je me montre trop délicat; je pense qu'elle était servie, en témoignent les gémissements presque des grognements qui s'échappaient de sa bouche et le long filet de salive qu'elle peinait à retenir.

Quant à moi, je restai un peu bouche bée en la découvrant ainsi. A peine si j'écoutais sa geôlière m'adresser les meilleurs compliments sur Suzanne, une perle, très demandeuse, on voit qu'elle aime ça, et pour finir tenter un trait d'humour: bon, je vous emballe tout ça? qui ne prit pas. Sûrement mon côté pragmatique: j'imaginais bien si elle ouvrait l'un des placards adjacent y trouver quelque personne ligotée en boule, bâillonnée et enfermée dans un sac plastique tout opaque, fermé par une fine cordelette, ou que sais-je encore.

Imperméable à son humour, je me contentai de lui demander s'il était possible de lui laisser le harnais et les menottes. J'omis de lui dire que cette vision étrange avait fait naître en moi une excitation très très physique et l'envie d'user de mon épouse comme un simple objet sexuel. Oh, Suzanne aime ça! mais j'ignore comment une tierce personne aurait pu l'entendre, qui plus est une femme. Donc, motus... Bien entendu, je pouvais garder ses entraves, au moins jusqu'au lendemain, ou les déposer à l'accueil plus tard. Elle lui détacha donc uniquement les jambes et l'aida à se relever, maladroitement.

J'allais sortir en tenant mon épouse par le bras, les mains menottées devant elle quand je m'arrêtai. Dites-moi mademoiselle, est-ce que par hasard j'aurais pu vous emprunter une cagoule? demandai-je. Cuir? Latex? Bouche ouverte? Mon dieu, je n'avais pas réfléchi à tout ça. Cambrioleur? Oui, c'était ça, exactement, laine ou coton, toute simple. Très aimable, elle ouvrit un placard - personne à l'intérieur, juste des accessoires - et m'en tendit une sans poser plus de question, sourire même pas moqueur.

- Vous me ramènerez ça demain, je ne l'utilise pas beaucoup pour tout vous dire. Ah! et n'oubliez pas le petit jouet surtout. Au revoir. Amusez-vous bien.

D'un coup, j'avais le sentiment de déranger, tout du moins qu'il était temps de partir. Je n'osai pas demander de quel jouet elle parlait.

En silence, je me dirigeai vers la chambre, guidant Suzanne par le bras. Elle suivait, bâillonnée et les yeux bandés, la tête qui pointait en l'air un peu comme une mauvaise imitation d'un mal voyant.

Dans le couloir, je croisai un homme en costume de ville, la cinquantaine, avec une petite moustache un peu rétro, qui tenait en laisse - oui, en laisse! - une jeune fille d'à peine la moitié de son âge, poitrine nue, entièrement, juste vêtue d'un pantalon moulant blanc et de ballerines vernies, les bras cachés dans le dos, la bouche bâillonnée avec de l'adhésif transparent qui faisait tout le tour de sa tête. Discret, il me lança un simple 'bonsoir', ni étonné, ni gêné. Nous étions arrivés à la porte de la chambre, si bien que je risquai un regard en coin, curieux. La jeune fille avait en fait les bras attachés dans le dos, à l'équerre, chaque main posée sur le coude opposé.

Je poussai Suzanne à l'intérieur et claquai la porte. Suzanne ne bougeait pas, debout entre le hall et le living, pas un bruit, pas une plainte. La belle petite soubrette. Je déposai la cagoule sur la console dans l'entrée et me glissai derrière elle, l'entourant de mes bras, caressant son ventre, ses bras en remontant doucement vers ses seins que j'empoignai à pleine main pendant que j'approchai ma bouche pour lui mordiller l'oreille. J'espérai qu'elle entendait mon souffle cours. Je lui murmurai que j'avais envie d'elle. Elle se mit à quatre pattes, sans attendre, et me laissa abuser d'elle. C'est là que je découvris le 'petit jouet', sans faire de commentaire, oh! la coquine, coincé entre ses fesses. Et que j'enfilai la cagoule sur ma tête, juste pour voir comment ça faisait.

Après avoir fait l'amour, l'avoir détachée complètement et s'être dégourdie la mâchoire, elle ne résista pas à me lancer une pique, avec le sourire: c'est nouveau la cagoule? A quoi je répondis: et toi, c'est nouveau ce jouet là derrière? Elle finissait de se déshabiller, il ne lui restait plus que ses bas. Et fièrement d'ajouter: oui! avant de filer sous la douche.

Ou de s'endormir sous la douche. Je comprenais qu'elle en avait besoin après avoir passé tant de temps entre les mains de sa geôlière mais moi aussi j'aurais voulu me rafraîchir avant le dîner. Par la fenêtre, je voyais le jour tomber tout doucement. Je sortis sur le balcon prendre l'air mais je n'y restai que quelques secondes: nos voisins de chambre y avaient été attachés, tous les deux, chacun sur un tabouret des plus simples. L'homme un peu grassouillet était entièrement nu sauf de longs gants d'opéra en satin noir, les poignets liés dans le dos et reliés à ses chevilles attachées également. Un bâillon-boule rouge dans la bouche. L'air prostré mais le sexe en érection. Sa femme étaient ligotée tout aussi simplement sans gant mais on lui avait laissé une culotte rose un peu grand-mère je dois dire, bien qu'elle soit jeune, et ses escarpins. Elle était bâillonnée elle aussi, avec une longue bande de tissu blanc qui devait repasser au moins trois fois entre ses lèvres tellement il semblait épais. Ils faisaient face à la baie vitrée de leur chambre.

Elle eut tout juste de le temps de tourner la tête vers moi et de secouer ses cheveux bouclés l'air de dire non qu'une autre femme apparut, debout, dans une tenue d'infirmière toute blanche, les mains enveloppées de gants pour le ménage, jaunes, soufflant la fumée de sa cigarette sur le visage du mari alors qu'elle se penchait pour attraper son sexe tout droit. Je garde en mémoire son rouge à lèvres outrancier. Aussitôt je rentrai dans ma chambre en essayant de fermer la baie vitrée sans un bruit.

Plus de bruit dans la douche, enfin. Je m'assis sur le bout du lit pour attendre mon tour, l'oeil attiré par le harnais que Suzanne avait laissé sur le lit. Elle
finit par sortir de la salle de bain, nue, appétissante et coquine. J'allais me lever mais elle m'en empêcha, droite à quelques centimètres devant moi. Ma main gauche était posée sur les sangles du harnais. Chérie, il faudrait que je te parle d'un truc, lui dis-je. Ca peut attendre? répondit-elle, enfilant la cagoule sur sa tête. C'est à prop... Je m'arrêtai de moi-même: elle venait de saisir le harnais. Je me retrouvai rapidement bâillonné et les yeux bandés puis le pantalon déboutonné et je sentis ses mains et sa bouche sur mon sexe...

Une trentaine de minutes plus tard, nous descendions; j'avais faim et soif. Dans l'attente d'une table au restaurant, je pus enfin aborder le sujet de Rose. Oh, c'était donc pour ça le masque, fit-elle. Déçu, un peu. Je m'attendais à plus d'enthousiasme de sa part.

- Les voilà, regarde là-bas.

Rose et Alexandra venaient en effet d'arriver. Alexandra s'était assise, Rose attendait au bar. Suzanne se leva alors sans que j'aie le temps de l'arrêter, se dirigea vers le bar pour s'y accouder à côté de Rose. Trop loin pour que je puisse voir ou entendre quoi que ce soit. Elle revint avec deux verres couverts d'un petit parasol.

- C'est bon.

- ...

- Pour demain, Rose et sa copine, c'est bon, j'ai le numéro de leur chambre. Bon, j'ai faim, on va manger?

Parfois sa simplicité m'exaspérait.

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Mad Hatter
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Re: l'hôtel-club

Message par Mad Hatter »

:-) Tout va pour le mieux.
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Alexandra_TV
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Re: l'hôtel-club

Message par Alexandra_TV »

J’aime cette histoire de plus en plus

Bravo

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Utten
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Re: l'hôtel-club

Message par Utten »

Au réveil le lendemain matin - j'avais passé une nuit très reposante mais remplie de rêves étranges et attachants que je pourrais vous raconter plus tard peut-être - je m'étonnai presque de pouvoir bouger les mains, la mâchoire, je voyais la lumière du jour et Suzanne qui s'affairait déjà en petite tenue. Mince! il était trop tôt et pourtant elle me commandait de ne pas tarder.

Je t'ai préparé des vêtements, m'indiqua-t-elle. Un pull noir à col roulé, un jean foncé et mes grosses chaussures. N'oublie pas de te brosser les dents mon chéri, ajouta-t-elle, toujours prévenante. Puis je descendis au rez-de-chaussée.

A cette heure les couloirs étaient quasiment vides. J'avais repéré la veille la chambre d'Alexandra et Rose qui donnait sur l'arrière de l'hôtel, plus calme probablement que le côté piscine, avec une terrasse au lieu d'un balcon. De ce côté, quelques chambres étaient éclairées, dont la leur. Je m'approchai doucement sans un bruit sauf mon coeur qui battait très fort et enfilai la cagoule.

La baie vitrée était légèrement entrouverte; ça bougeait et ça parlait à l'intérieur. J'attendis un moment de silence et surgis dans la pièce sans réfléchir, attrapant la première personne qui se trouvait là: Alexandra en petite culotte et soutien-gorge blanc, de dos, lui plaquant ma main gauche sur la bouche pour l'empêcher de crier pendant que je lui ceinturais avec mon bras droit. J'étouffai un cri appuyant ma main un peu plus fort sur sa bouche en lui grognant 'tais-toi, tais-toi et reste tranquille' de la voix la plus rauque que je pouvais prendre.

C'est à ce moment-là que Rose sortit de la salle de bain, dans la même tenue, en plus un porte-jarretelle assorti et des bas clairs, qui laissa tomber la serviette de toilette qu'elle tenait, véritablement surprise. Alors qu'elle s'apprêtait à demander qu'est-ce qui se passe ou qui êtes-vous ou que sais-je encore, je lui ordonnai de se taire, dans des termes bien plus orduriers que je ne pourrais écrire, histoire de faire vrai, sinon je tords le cou à ta copine, compris? Elle acquiesça en hochant la tête, elle avait vraiment l'air terrorisée. Puis montrant la table de nuit, je demandai: il y a des cordes là-dedans? Nouveau hochement de tête. Vas-y alors, attache-lui les mains.

Oh, il y avait tout ce qu'il faut dans cette table de nuit et s'il manquait quoi que ce soit, je parie que je trouverais dans la commode ou le placard ce qu'il faudrait. Elle en sortit quelques cordes et foulards qu'elle jeta sur le lit et s'approcha pour attacher les poignets d'Alexandra. Et serre bien surtout, ajoutai-je, sinon...

Cela fait, je lui ordonnai de se mettre à genoux, mains sur la tête et je me penchai vers le lit pour attraper un foulard noir, que je passai entre les dents d'Alexandra pour la bâillonner, double tour avant de faire un noeud et de la jeter sur le lit.

- Ne vous inquiétez pas les filles, je veux juste un peu de temps pour fouiller tranquillement vos affaires. Mais si vous m'y forcez, attention. Allez, toi, debout!

J'attachai les mains de Rose de la même manière qui jouait la comédie à merveille, comme si elle retenait des larmes, et je la bâillonnai elle aussi.

- Toi, debout!

Je les emmenai toutes deux dans la salle de bain pour les faire asseoir au pied du porte-serviette mural et je les y attachai, mains au-dessus de la tête, le plus haut possible, resserrant un peu la corde autour des poignets d'Alexandra. Il me fallut un aller-retour rapide à la chambre pour chercher d'autres cordes. Sages les filles, sages hein, ordonnai-je avant de leur attacher les chevilles puis je retournai dans la chambre, ouvrant toutes les portes, tiroirs et fermetures éclair que je pouvais trouver en faisant le plus de bruit possible.

C'est alors qu'on frappa à la porte. Panique pendant une seconde: il me serait difficile d'expliquer tout ce désordre et deux femmes ligotées dans la salle de bain. Service d'étage, j'apporte les serviettes! A travers la porte, il me sembla reconnaître la voix, et c'était une bonne surprise. Je menaçai Rose et Alexandra du doigt, plus quelques mots assez crus que je vous épargne, puis j'allai ouvrir, non sans avoir attrapé au passage un foulard et une chaussette.

Suzanne! Qui d'autre? Le doigt levé devant sa bouche pour me faire taire, dans l'uniforme des femmes de chambres, la jupe droite noire et le chemisier pourpre satiné. Avec en plus trois serviettes soigneusement pliées et empilées, toujours dans les détails. Je vous les dépose dans la salle de bain? demanda-t-elle. tandis qu'elle avançait et à peine était-elle entrée dedans que je lui sautai dessus, ma main plaquée sur la bouche. Elle commença à se débattre, à crier; je serrai un peu plus mon étreinte et parvins à lui enfoncer la chaussette dans la boucher et à nouer le foulard sur la bouche. Elle continuait de gigoter avec conviction, j'eus du mal à lui saisir les poignets mais je réussis à les ligoter avec une énième corde que je fixai tout en haut du sèche-serviette, debout entre les deux autres malheureuses. Je terminai en lui attachant les genoux ensemble.

Elle jouait bien la comédie ma Suzanne, gémissait et se débattait, si bien que les deux autres commencèrent elles aussi à tirer sur leurs liens et à se plaindre. Je les laissai là quelques minutes, ouvrant et refermant quelques tiroirs pour continuer de simuler un cambriolage. Avant de revenir, encore plus menaçant.

Mes grosses pattes sur les seins de ma femme, sans ménagement, quelques mots très grossiers, une main dans sa culotte en l'insultant. Puis je me baissai pour caresser les jambes nues d'Alexandra et lui peloter les seins. Elle se mit à gémir; Rose criait sous son bâillon. Je me tournai vers elle en défaisant la boucle de ma ceinture. Toi d'abord, c'est ça? annonçai-je en lui empoignant le sein. Mais finalement je me levai: nan, toi, la bonniche! à l'attention de Suzanne. Elle commença à faire non de la tête alors que je détachai ses poignets du mur et l'emmenai dans la chambre. Malgré le bâillon, je la voyais sourire et je ne fus pas très surpris de la voir retirer sa jupe toute seule, se détacher les genoux et m'attirer à elle, assise sur le lit, continuant de gémir mais de plus en plus fort. Les poignets toujours attachés, elle termina de défaire mon pantalon pendant que j'aboyais quelques insultes.

Je lui fis l'amour rapidement, jusqu'au bout, exagérant tous les bruits, elle aussi, puis je lui attachai les poignets à la tête de lit avant de ligoter ses chevilles ensemble et de fixer la corde à une latte sous le sommier.

A côté, Rose et Alexandra continuaient de se plaindre. Rose alimentait la tension en exagérant tout. Je les retrouvai, menaçant, pointant l'une puis l'autre, toi? non, toi peut-être?, pour finalement emmener Rose en la faisant sautiller. J'avais peur d'être allé trop loin dans le jeu mais d'un simple pouce levé, elle me rassura sans oublier de crier un peu plus et je l'attachai à côté de Suzanne.

Allongées sur le lit, c'est ainsi qu'Alexandra les découvrit. Quant à elle, je l'allongeai à plat ventre sur la commode et après lui avoir rattaché les poignets dans le dos, je la mis en hogtie. Simple, efficace.

- Mesdames, j'espère pour vous qu'on viendra faire la chambre assez vite

Puis je sortis comme si de rien n'était après avoir jeté mon masque dans l'entrée: un bon petit-déjeuner s'imposait... Seul. Ca ne me dérange pas, au contraire, le matin, mal réveillé, je préfère. Et aussitôt après je serais allé détacher ces demoiselles en détresse, remuantes et MmmmmMmmffff.

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Utten
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Re: l'hôtel-club

Message par Utten »

Malheureusement j'en étais à ma deuxième tasse de café quand Alexandra me surpris par un bisou sur la joue, à droite. Pour vous remercier, dit-elle, vous avez été formidable. J'y ai vraiment cru au début, dommage que j'aie reconnu votre voix, j'aurais eu peueueueuerrrrr jusqu'au bout sinon! Elle mentait, j'en suis convaincu mais il eut été indélicat de la contredire tant elle semblait ravie, et habillée: avant ce jour, je n'avais pas prononcé plus de quatre mots en sa présence et dans des circonstances plus que particulières. Mais bon, que dire?

Suzanne et Rose nous rejoignirent tout de suite, souriantes, main dans la main, affamées. Ma chère moitié affichait un air mutin, sans rien dire sauf à demander quelles étaient les nouvelles du jour. J'abandonnai la lecture de mon journal.

Je crois que c'est Rose qui proposa une promenade, une vraie promenade, jusqu'à la plage, histoire de s'asseoir dans le sable et de tremper les pieds dans l'eau. On m'a dit que le coin est joli, l'eau très froide mais que ça vaut le coup d'oeil, ajouta-t-elle. Si vous n'avez rien de prévu, bien sûr.

C'est vrai que la plage était jolie, le sable fin et chaud, tout en contraste avec l'eau glacée. Hormis nous quatre, il y avait là peu de gens voire très peu. Trois têtes dépassaient dans l'eau et plus loin sur la plage un homme vêtu d'un imperméable gris et transparent semble-t-il, la capuche remontée sur sa tête, attendait assis sur le sable à côté d'une grande serviette, les mains serrées sur ses genoux repliés. Etrange, n'est-ce pas? Et comme les deux copines avaient décidé de se faire un peu trop de bisous à mon goût, je ne résistai pas à aller voir, les pieds dans l'eau et retour en remontant face à lui, sans s'approcher de trop. Je me levai et pris Suzanne par la main pour qu'elle m'accompagne.

A notre retour, tout innocents, Alexandra souriait et Rose demanda:

- Alors?

Du menton elle avait désigné l'homme en question. Il faut croire que mon plan n'avait pas été aussi discret que voulu ou que je rougissais trop facilement. Suzanne se jeta sur le sable et lâcha le morceau, comme les petites pestes le font au lycée:

- Je ne sais pas qui c'est, dit-elle en chuchotant presque, mais devinez quoi: il a les poignets scotchés ensemble avec de l'adhésif transparent, et attachés à ses genoux. Ses chevilles aussi. Il essaye de le cacher avec sa capuche mais j'ai bien vu, il est bâillonné avec le même scotch, tout le bas du visage. Je suis prête à parier qu'il a une petite culotte dans la bouche.

Elles se mirent à ricaner, de vraies adolescentes. Alexandra voulait aller voir mais à peine levée se ravisa: la dernière tête qui restait dans l'eau à ce moment-là venait de sortir, qui se dirigeait tout droit vers l'homme en question et captait les regards. Elle me rappelait quelqu'un, mais qui?

- Oh bon sang! C'est elle, j'en suis sûre, annonça Alexandra.

- Mais qui?

- Cette femme, là, c'est une histoire de fou... Je vous raconte: l'autre jour, l'après-midi, nous nous sommes mises en terrasse près de la piscine pour prendre un café, deux même. Et puis j'ai voulu aller au petit coin. Je ne sais pas comment c'est pour les hommes mais ceux des femmes dans le hall sont magnifiques, lumineux, immenses. J'étais là en train de faire mon petit pipi, j'entends des pas et voilà qu'on frappe à la porte. Je dit: c'est occupé! Il doit y en avoir au moins huit, nom d'une pipe! Et ça frappe encore. Je termine vite fait et j'ouvre, un peu furax. Elle se dresse là devant moi avec un air sévère, habillée d'un genre d'uniforme tout blanc, comme... comme une infirmière, un rouleau de tape gris dans la main. Impossible de sortir, elle me barre la route et en coupe un morceau de vingt centimètres avec les dents. Je suis impressionnée, beaucoup, je ne sais pas trop quoi faire. Alors elle me fait: si vous permettez, et me le colle sur la bouche. Pour le coup, je ne dis rien. Quand bien j'aurais voulu... Puis elle s'avance, m'attrape les mains et me les met dans le dos, comme ça (elle nous montre), et serrée contre moi, elle me les attache dans le dos. Et puis sans même le couper, elle m'entoure toute la taille, quatre ou cinq fois. Je retombe assise sur les toilettes; heureusement le couvercle s'était rabattu, et voilà qu'elle se baisse, me serre les jambes l'une contre l'autre et qu'elle m'attache les cuisses (avec ses mains, elle nous montre le milieu des cuisses), les genoux et les chevilles. Là, croyez-moi, je ne peux plus bouger. Pourtant elle en rajoute un peu plus, juste sous ma poitrine. Elle me regarde quelques secondes et rajoute deux autres morceaux sur le premier pour me bâillonner un peu plus avant de se relever, ce qui reste du rouleau posé sur mes jambes. Je la vois se redresser, toute satisfaite de m'avoir ligotée et sortir de sa poche un paquet de cigarette. A ce moment-là, elle part, pas loin! Je sens un petit vent frais et l'odeur de cigarette: j'imagine qu'elle s'est mise près de la fenêtre. Quelqu'un d'autre rentre à ce moment-là. Je fais un petit MMmm mais cette personne s'arrête à la première porte et ne met pas très longtemps à faire son petit pipi avant de s'en aller, sans passer devant ma porte. Moi, je ne peux plus bouger un pouce. L'autre revient alors. Elle commence à me caresser les cheveux, le visage, les jambes, un peu partout en fait. Tu m'excuses, ma chérie, mais c'était vraiment agréable. Elle passe sa main sur mes seins, déboutonne le haut de mon chemisier et se penche, presque à genoux. Elle passe sa langue sur mon bâillon, plusieurs fois, l'embrasse tout en continuant à me pétrir les seins et finit par les lécher en fermant les yeux. Si sensuelle que je l'avoue, j'ai adoré ça. Pendant tout ce temps, j'ai cru que c'était Rose qui m'avait préparé une sorte de surprise: j'étais impressionnée mais je n'avais pas peur. Soudain elle s'arrête et sort de sa poche un tube de rouge à lèvres. Elle s'en remet sur les lèvres - du rouge vif comme je n'oserai jamais en mettre personnellement - et avec écrit 'A DETACHER' sur mon bâillon. Mais ça, je ne l'ai vu qu'après bien sûr. Et puis elle est partie en me laissant là ligotée et bâillonnée après m'avoir fait 'merci mademoiselle' avec un grand sourire. Ah... je vous vois: vous trouvez ça amusant, et bien pas moi, pas du tout. Après cinq bonnes minutes une femme est passée qui m'a vue là juste au moment de partir. Elle s'est d'abord approchée, je pensais qu'elle allait me détacher justement, mais comme quelqu'un d'autre est entré, elle est partie. La deuxième a mis plus de temps à me voir alors que je faisais MMmm MMm tout doucement. Un peu âgée mais gentille: elle a demandé si tout allait bien. Je crois que je ne criais pas assez fort. Elle a sorti des lunettes de son sac à main puis son rouge à lèvres, elle aussi, et s'est mise à écrire sur le bâillon: le 'A DETACHER' est devenu 'NE PAS DETACHER', on voyait la différence de couleur quand j'ai pu lire. Il a fallu un bon quart d'heure avant qu'une employée ne passe et ne me détache.

- Mince!

- Comme tu dis!

Et Suzanne de continuer:

- Je crois que moi aussi je l'ai vue à l'oeuvre, oh rassurez-vous, pas sur moi non, sur Gérald

- Le bodybuilder?

- Bodybuilder je ne sais pas mais oui, le type très musclé. L'autre jour, en revenant de la petite séance pour les filles. Je remontais avec Emilie de tout en bas, elle me montrait le chemin qui passe par derrière. Nous avons entendu du bruit et je l'ai aperçue un peu à l'écart avec Gérald, mais pas habillée comme ça, une robe simple à fleurs, courte. Il était assis sur un banc et préparait ses cordes pour l'attacher. Elle avait l'air d'accord, même qu'elle attendait, en jetant un coup d'oeil par dessus son épaule. Il lui a pris les deux bras, lui a ramené les mains dans le dos et a commencé à lui entourer les poignets avec sa corde. Très doucement, trop peut-être. Avec Emilie, on faisait le moins de bruit possible et on l'entendait lui parler très poliment: 'vous me dites si je vous fais mal', 'pas trop serré j'espère', etc. etc. Alors, avant qu'il ait fini de lui attacher les poignets, elle s'est emportée. Elle a fait: 'oh, ça suffit!' et s'est défaite de la corde. Il était très surpris. Elle s'est retournée, lui a tordu le bras dans le dos et lui a ligoté les poignets sans ménagement en disant 'je vais te montrer, moi, comment il faut faire'. Elle a serré très fort, il grimaçait, et l'a forcé à se mettre à genoux face au banc puis elle a passé la corde entre ses jambes et l'a nouée au banc. Elle lui disait: 'surtout tais-toi'. Après, elle a pris une autre corde du sac qu'ils avaient et un bandana; elle lui a retiré ses chaussures de sport et une de ses chaussettes qu'elle lui a enfoncée dans la bouche, et elle a noué le bandana par dessus. Elle a ajouté: 'là, tu comprends maintenant?' après quoi elle lui a attaché les chevilles et l'a laissé là comme ça, ligoté et bâillonné. Le pauvre, il ne pouvait même pas se relever et n'arrêtait pas d'essayer de se retourner en appelant à l'aide, enfin je crois. On a attendu un petit peu et Emilie est allée le détacher. Moi, je suis remontée.

Elles continuèrent de jacasser comme ça pendant plusieurs minutes. Tout ça m'agaçait un peu je dois dire mais ça m'amusait aussi. Un peu vexé ou jaloux: il me semblait que j'étais le seul à ne pas connaître Gérald, le bodybuilder. Et surtout d'entendre à nouveau parler de cette séance entre filles sans que Suzanne ne m'ait raconté ce qui s'y était vraiment passé.

Au loin, l'infirmière venait de se sécher et de se rhabiller en nouant un simple paréo autour de sa taille. Elle s'en allait, laissant l'homme dans une bien mauvaise posture qui se débattait dans tous les sens. Le vent soufflait dans sa direction de sorte qu'on ne l'entendait pas mais j'imagine qu'il appelait au secours ou essayait. Je crus qu'il nous faudrait aller l'aider mais finalement, à forcer de tirer, il parvint à se libérer tout seul et s'éclipsa après avoir tourné la tête vers nous.

Rose demanda si j'étais près à tenter ma chance avec cette femme étrange. Ce à quoi je répondis que, hormis notre petite séance un peu particulière, je n'aimais pas me montrer brusque, n'est-ce pas Suzanne? Sans me demander si, elle, elle aimait ça.

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Mad Hatter
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Re: l'hôtel-club

Message par Mad Hatter »

Toujours beaucoup de personalité dans tes personnages. Image
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Utten
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Re: l'hôtel-club

Message par Utten »

Depuis, je dirais oui, un peu, mais ceci est une autre histoire. Sur la plage, Rose et Alexandra semblaient avoir besoin d'intimité tant et si bien qu'après un ou deux coups de coude dans les côtes, je suis remonté avec Suzanne. Nous avons déjeuné plus tôt qu'à l'accoutumée en prenant notre temps et en appréciant un peu plus.

J'ai envie d'une longue momification, m'annonça-t-elle alors qu'on nous apportait un café à table. Et de préciser: mais non, pas par toi grand bêta, c'est annoncé à la réception, il y a une animation. Tu devrais aller voir, il y en a d'autres, je suis sure que tu trouveras quelque chose à te plaire. Mais je n'étais pas d'humeur à me faire attacher aujourd'hui, j'en avais eu bien plus que d'habitude les jours précédents. Elle semble déçue, elle le dit: bon, j'y vais maintenant.

Beaucoup de gens ont disparu ou sont occupés. Je doute que tous aient soudain décidé de se faire momifier avec Suzanne. Ca change un peu du fourmillement habituel à l'extérieur ou dans le hall, c'est plutôt bien.

Je me suis mis dehors, loin du passage, avec quelques numéros de l'Equipe Magazine que je n'ai pas eu le temps de lire, lunettes de soleil sur le nez. Je lis surtout, je regarde un peu, il y a des choses intéressantes. Comme cette fille de l'autre côté de la piscine qui attend dans sa mini-jupe de tennis et son polo, sac à main à l'épaule: elle jette un oeil de mon côté, à droite, à gauche, sort un petit jouet de son sac et un tube de crème, du lubrifiant je suppose, qu'elle applique sur le jouet et se le glisse très discrètement entre les fesses, ni vu ni connu. C'est interdit tout du moins pas autorisé: quand bien même l'hôtel est réservé aux seuls amateurs adultes au moins pour cette semaine et la précédente, on nous a explicitement demandé de réserver tout acte sous la ceinture pour la stricte intimité. Arrive près d'elle une autre femme qui lui enlève son sac à main et lui noue un foulard noir - on dirait du plastique ou du caoutchouc - sur la bouche et lui attache les poignets devant elle avec une très longue corde. Bientôt elle se retrouve elle-même attachée à l'identique par un homme qui doit avoir le double de leur âge à toutes les deux; il la bâillonne avec un ring-gag tout rouge et les emmène mains devant en tenant les deux cordes comme une seule laisse.

Amusant. Surtout que continuant ma lecture, j'arrive sur un article très bien illustré sur une joueuse de tennis dans le top 10 mondial. LoL. Et que soudain on m'interpelle: c'est vous le mari de Suzanne?

J'imagine que j'étais un peu perdu dans mes pensées et je ne l'ai pas vue arriver: l'infirmière. Pas du tout habillée en infirmière: toute en latex kaki ce jour-là, un haut style miliaire à manches longues avec des galons rouges sur les épaules, assortis les galons à ses lèvres, des manchettes blanches, des fermetures métalliques sur le ventre. Quant au bas, un pantalon de la même couleur et si serré que je me demande comment elle a pu l'enfiler. Cela dit, mon dieu, que c'est appétissant! Elle porte également des bottes noires, lacées sur le devant et qui montent très haut sur le mollet, des talons très fins bien sûr, pour ne pas dénoter.

Sans attendre de réponse, elle a jeté sur la table un sac ouvert et rempli de cordes, j'en aperçois seulement le dessus, et probablement d'autres accessoires. Le genre d'assemblage générique que l'on propose à l'accueil. Et d'ordonner: attachez-moi!

Je baisse mon magazine, je penche la tête vers le sac et je l'observe. L'histoire du bodybuilder m'a un peu calmé; je ne dis rien mais ce n'est pas un ordre que j'attendais. S'il vous plaît, ajoute-t-elle.

Ca devra être serré, solide et sans demi-mesure, assurément et... En position, ma jolie, ajoutai-je, ce qui ne dois pas être la réponse qu'elle attendait: ses yeux roulent, elle fronce les sourcils, entrouvre la bouche mais retient ses mots de justesse, se tourne, mains dans le dos, les doigts entremêlés.

Déjà je me suis levé et je fais la première boucle de corde autour de ses poignets. Je serre fort et enroule toute la corde. Ses manches longues la protègent; alors je termine par un noeud au milieu à lui faire grincer les dents. Elle se retient, de toute évidence, je n'entends qu'un souffle d'air.

Puis dans son sac je trouve un bâillon-boule gigantesque, si gros que je doute qu'on a jamais fabriqué une bouche suffisamment grande pour l'y rentrer. Il ne rentre qu'à moitié dans la sienne mais ça devrait la calmer le temps de la ligoter.

Deuxième corde autour de ses coudes, serrés l'un contre l'autre, plus longue celle-là, que je tire ensuite sur l'épaule gauche et remonte sur la nuque par devant, avant de la redescendre vers l'épaule droite et ses coudes. Un autre passage identique avant remonter la corde jusqu'à la nuque et de terminer en la serrant entre les coudes, ce qui tend sévèrement l'ensemble.

Face à elle maintenant, je lui serre la taille d'une troisième corde, boucle sur le nombril. C'eut été Suzanne, je lui aurait demandé si ça allait. Je réserve cette fois mes précautions et tire la corde vers le bas entre ses jambes que je fais passer juste sur son minou en l'attrapant par derrière de l'autre main. Une boucle toute simple et je la ramène devant, je serre en la regardant dans les yeux avant de faire un noeud solide sous le nombril.

Depuis ses coudes, je fais partir une autre corde qui lui entoure la poitrine, trois tours par dessus, deux en dessous. Elle n'a pas des seins gigantesques mais un tel harnais les fait ressortir d'une manière qui me plaît beaucoup. Et je remarque que ce bâillon-boule hors norme devient pénible voire douloureux: les veines sur son front sont gonflées, un filet de salive coule. Je le lui enlève et la force à s'asseoir par terre;

Il y a moins d'assurance dans son regard à présent. Elle s'appuie comme elle peut sur ses mains bien que ses liens l'empêchent d'éloigner beaucoup les bras de son corps et se laisse attacher les chevilles par dessus ses bottes, attentive mais silencieuse. Je fais plusieurs tours dont l'un sous les talons pointus. Ensuite j'attache une corde sous ses genoux, nouée au milieu, puis je m'agenouille derrière elle et je pousse dans son dos pour approcher sa poitrine de ses genoux. Une longue corde passée sous les genoux et dans son dos la gardera dans cette position le temps qu'il faudra.

Quant à un bâillon, j'ai l'embarras du choix: le sac doit contenir tous les modèles que je connais, y compris celui qui se gonfle avec la petite poire.

Mais une dame en jupe longue s'est approchée, accompagnée d'un homme qui se baisse, glisse ses mains sous sa jupe en lui enlève sa petite culotte. Je reconnais là mes voisins de balcon, la femme aux cheveux bouclés, le petit monsieur grassouillet et qui me tend la culotte rose pâle. Je regarde tout autour de moi: j'ai peur d'être l'attention de tous, mais non, il n'y a que ce couple, les rares personnes en vue vont et viennent. Alors, va pour la culotte et de l'adhésif gris.

Je la roule en boule, l'approche de mon nez. Elle est humide, un peu et semble sentir le... Bref, je l'enfonce dans la bouche de mon infirmière, sans ménagement, sans demander, de force et je déroule du tape par dessus. Je la bâillonne solidement en faisant tout le tour de sa tête, malgré ses FFfffMMmmphhfff, et je la couche sur le côté, par terre. Il n'y a plus qu'à tirer le brin de corde qui restait à ses chevilles vers ses poignets. Là, elle ne bougera plus.

Le couple n'est pas resté. Je me rassois et reprends mon article. L'infirmière tire un peu sur ses cordes mais sans bruit, sans plainte puis elle ferme les yeux.

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Mad Hatter
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Re: l'hôtel-club

Message par Mad Hatter »

Il est mignon tout plein ce ligotage.
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Re: l'hôtel-club

Message par Mad Hatter »

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Azazel
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Re: l'hôtel-club

Message par Azazel »

Si seulement des endroits comme ça pouvait exister....

Vivement la suite j'espère :D

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