Série sur petit écran

[Shadow205]

Ah ! Aujourd’hui, c’est congé, bonne nouvelle, ça ! C’est l’avantage de travailler certains week-ends, ça permet d’avoir des congés en milieu de semaine, lorsque tous les autres sont au boulot…

On n’a pas fait les choses à moitié : un bon déjeuner, arrosé d’un petit beaujolais. Après avoir débarrassé la vaisselle sale dans la machine, je me pose sur le canapé devant la TV pour la regarder dans le calme. Et voilà-t-y pas qu’il y en a une qui cherche à me chiper la place !

- Ah non, dans cinq minutes c’est l’heure de ma série !
- Pis quoi encore ? Lui rétorque-je. D’habitude, tu enregistres et tu regardes ça le soir !
- Puisque je suis là, autant que j’en profite !
- Ouais, mais moi aussi je suis là ! Et, franchement, pour voir Marseille, on ira déjà là-bas le mois prochain !
- Je refuse toute négociation ! Conclut-elle en s’emparant de la télécommande.

Ah c’est comme ça ! Eh bien, c’est d’accord, on ne va pas négocier : on va donner l’assaut !

Je file dans la chambre et ouvre notre coffre magique. Je choisis soigneusement le matériel : voyons… Une corde moyenne pour les poignets, une longue pour le torse, trois moyennes pour les jambes… Et un bâillon : une longue bande de tissu ! Je reviens au séjour avec tout ça et les lance à ses pieds. Elle comprend immédiatement qu’en ne me laissant pas le choix, elle ne l’aura pas non plus ! Je me montre bon prince (enfin, à ma façon !) :

- Ne t’inquiète pas ! Tu la verras, ta série !

Et je lance l’enregistrement, puis coupe l’image. Résignée, elle se lève du canapé et, me tournant le dos, me présente ses délicats poignets. Je saisis une corde moyenne et m’empresse de les lier, puis passe le reste de la corde dans l’entrejambe, et lui enserre la taille et les poignets. Ainsi, les mains sont davantage entravées !

Je m’attaque au torse : je m’empare de la longue corde, la plie en deux, et lui enserre le tronc et les bras. D’abord au-dessus de la poitrine, quatre tours (huit passage de corde !), puis passe sous les seins, trois tours. Je noue la corde au milieu du dos, la remonte par-dessus une épaule, passe la corde en V et reviens par l’autre épaule. Je refais un nœud, puis sépare les cordes : une entre le bras gauche et le torse pour resserrer l’entrave, l’autre pareil du côté droit. Un dernier nœud et c’est parfait !

Les chevilles sont bientôt attachées, puis les genoux, au-dessus et au-dessous, par les trois cordes restantes. Je lui demande de tester les liens : impeccable ! Ça ne bouge pas d’un poil. Elle est maintenant solidement ligotée !

Vient maintenant le moment que je préfère : le bâillon ! Elle a une préférence pour le ballgag : elle raffole sentir la boule de caoutchouc rouge entre les dents, la lanière de cuir fermement bouclée sur sa nuque, sans pouvoir émettre d’autre sons que quelques grognements étouffés ! Mais j’opte pour quelque chose de plus classique ! J’ai découpé ce bâillon dans un drap de lit vert pâle. Il est pratique, je peux entourer six fois la tête, rendant le bâillon bien efficace !

Je le place dans sa nuque, elle déglutit une dernière fois avant d’ouvrir la bouche, prête à recevoir le supplice. Enfin, quand je dis supplice, c’est entre guillemets, vu qu’elle adore ça ! Je ramène les pans de tissu de chaque côté et en insère deux passages de entre ses dents, puis refais un tour de tête, replace deux longueurs dans la bouche, et encore deux tours, mais cette fois par-dessus les lèvres ! Puis je noue enfin les deux extrémités dans la nuque, c’est pratique, une queue de cheval, ça évite de prendre les cheveux dans le nœud ! Pendant que j’admire mon œuvre, elle teste l’efficacité du bâillon : il est efficace !

- Voilà, lui dis-je, chose promise, chose due : je te remets ta série !
- Mmmgh !
- Amuse-toi bien !

Et, du coup privé de petit écran, j’en choisis un autre (dans la même pièce)… Le temps pour moi de vous relater la petite histoire. Je tape à deux doigts, je ne suis donc pas très rapide… La série est finie depuis longtemps et ma prisonnière a chût sur le tapis pour faire durer le plaisir : elle gigote, se débat, pousse de petits grognements plaintifs… En vain : rien n’y fait, les liens et le bâillon sont solides !

Enfin, elle s’admet vaincue et m’adresse un regard de chien battu afin que je la libère…

- Aaah, non, ma chérie ! Tu l’as bien dit : pas de négociation !
- Nggmffh !
- Hon, hon ! Tu restes encore comme ça un petit moment !

Elle ne m’a pas adressé le signal d’alerte, un rapide clignement des yeux, donc elle peut encore supporter le bondage. Je l’aide à se relever pour la placer plus confortablement sur le canapé. Le temps de poster ce petit récit et j’insérerai un DVD dans le lecteur. J’ai choisi une vidéo de Darla Crane ! Ahh, Darla… La reine du bondage ! C’est un recueil de séquences où elle n’est bâillonnée qu’avec des ballgags rouges, juste pour bien faire envie à quelqu’un que je ne me lasse pas de regarder…

[sébastien]

Superbe histoire Shadow et quelle belle entente il y a entre vous deux !

Sébastien

[Emma]

J'aime beaucoup ce récit, il est écrit avec précision et fermeté. Les détails de bondage sont exactement comme la réalité, justesse des mots . bravo