Plaisanterie piège

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whitegagmh

Plaisanterie piège

Message par whitegagmh »

Encore une petite histoire de cavalière prisonnière. J'ai fait peu de déscription pour laisser un champ libre à votre imagination.

Bonne lecture

whitegagmh

Re: Plaisanterie piège

Message par whitegagmh »

1
Ce jour là, Valérie était aux anges. En effet elle devait recevoir un nouveau cheval pour ses écuries et cela remplissait de joie cette passionnée d’équitation d’une vingtaine d’année, brune aux cheveux longs et moyenne en taille. Cette jeune fille vivait dans une grande maison avec deux de ses amies cavalières : Marion et Estelle, avec qui elle avait ouvert un centre équestre juste à côté de leur maison.
Vêtue de sa tenue d’équitation et d’un k-way à cause du temps pluvieux, Valérie vit le van entrer dans les écuries. Kévin, l’employé d’écurie, s’occupa de défaire les attaches entre le van et la camionnette et cette dernière repartit une fois l’opération effectuée.
Valérie ne tenait plus en place. C’est alors qu’Estelle et Marion Arrivèrent pour contempler le nouvel arrivage. Ces deux filles ressemblaient à Valérie sur le plan physique, seule la taille était différente : Marion était plus grande et Estelle plus petite que Valérie. Kévin ouvrit le van, entra à l’intérieur et en ressorti avec un beau cheval noir. Valérie remercia Kévin, emmena le cheval à l’extérieur pour le sceller et partit faire une ballade dans les bois. Elle fut rejoint par Marion et Estelle et discutèrent de tout et de rien. Trois amies que rien ne pourrait séparer et partageant la même passion s’enfoncèrent dans les bois sombres.

2
Cette balade fut un plaisir pour nos trois cavalières qui s’amusèrent à galoper ou improviser un parcourt d’obstacle. Elles revinrent toute les trois dans l’après midi avec un grand sourire aux lèvres. Valérie mit pied à terre et prépara le cheval pour son boxe. Après avoir enlevé la scelle et les rênes, elle prit une longue corde de chanvre accrochée au mur, la passa autour des épaules de l’équidé et l’emmena vers son emplacement. Une fois à l’intérieur, elle le contempla et se dirigea vers la sortie de l’écurie pour donner son cours dans le manège. On pouvait entendre le bruit de ses bottes sur le pavé et quelques hennissements de chevaux mécontents.
Alors qu’Estelle donnait le cours de saut d’obstacle et Valérie le cours dans le manège, Marion en profita pour faire un peu de ménage dans les écuries. C’était la règle : lorsqu’une ou deux des cavalières donnaient leur cours, les deux autres ou la troisième s’occupaient des chevaux et de l’écurie. Mais au cours de sa tâche, Marion sentit qu’elle était surveillée. Lâchant sa brouette pleine de pailles à moitié décomposée, elle se dirigea vers l’endroit où elle avait cru percevoir une présence. Soudain, deux mains jaillirent des ténèbres et se posèrent sur les épaules de Marion qui hurla de terreur.

3
Kévin adorait faire ce genre de blague, mais ce n’était pas au goût de tout le monde.
- Espèce d’imbécile, lui lança Marion en reprenant son souffle.
- Excuse-moi c’était pour plaisanter, rétorqua Kévin en lui caressant les épaules pour la calmer un peu.
- S’il te plaît ne refais jamais ça !
Il faut dire que Kévin avec sa corpulence physique impressionnante peu faire peur dans
des moments comme celui-là. Mais sinon c’était un brave garçon un peu plus âgé que les filles et qui partageait la même passion qu’elles. De la taille de Marion aux cheveux bruns plutôt courts, il aimait passer du temps avec elles et elles le lui rendaient bien. Et puis il était précieux à leurs yeux car il leur rendait des services et faisait tout pour les alléger au maximum des corvées afin qu’elles puissent monter à cheval.
Marion reprit sa brouette et se dirigea vers la sortie pour vider sa cargaison avant de retrouver Kevin pour terminer le nettoyage de l’écurie. Alors qu’elle s’attelait à la tâche, une interrogation lui vint à l’esprit : elle n’avait jamais vu Kévin monter à cheval et a toujours refuser de monter lorsqu’on le lui proposait, alors pourquoi travailler dans un centre équestre ?

4
Valérie rejoignit Estelle après avoir donné son cours. Elles devaient se rendre toute les deux au centre commercial pour acheter du matériel pour le nouveau cheval. Comme Estelle n’avait pas encore fini, elle resta accoudée à une barrière du terrain de saut d’obstacle et observait les élèves effectuer les exercices demandés par la monitrice. Au bout de dix minutes, les élèves quittèrent le parcourt de saut d’obstacle et se dirigèrent vers l’écurie pour rentrer les chevaux. Estelle passa la rambarde et rejoignit Valérie.
Alors qu’elles passaient toute les deux devant l’écurie, Kévin sortit les rejoindre et proposa à Valérie d’aller faire les achats avec Estelle lui laissant du temps libre pour monter son nouveau cheval. Elle ne résista pas longtemps à l’offre et se sépara d’Estelle pour se diriger vers le boxe.
Une fois le cheval préparé, elle l’amena dans le parcourt de saut d’obstacle et fit plusieurs fois le parcourt en attendant le retour d’Estelle et de Kévin.
Pendant ce temps, Marion faisait du dressage dans le manège et elle aussi attendait leur retour mais il fallait faire vite, la nuit allait bientôt tomber.
Alors que la nuit commençait à tomber, Valérie décida de rentrer sa monture dans le boxe et d’attendre tout le monde pour retourner à la maison. Elle passa à côté du van qui avait transporté leur nouvel arrivant et prépara son cheval pour sa première nuit dans l’écurie.
En repassant devant le van, elle remarqua quelque chose d’étrange, quelque chose qui n’était pas là quand elle était passée dix minutes plus tôt. Poussée par sa curiosité, elle pénétra à l’intérieur lorsque soudain, une main se posa fermement sur sa bouche et un bras lui ceintura le corps. Un gémissement de surprise franchit sa bouche mais se transformèrent en hurlement lorsque son agresseur la retourna pour la mettre face à l’entrée du van. Une vision d’horreur s’empara d’elle : Estelle et Marion étaient à l’entrée, elles tenaient toute les deux des cordes de chanvre dans leur main et regardaient Valérie avec un sourire de satisfaction dessiné sur leur lèvre.

5
Valérie hurlait à travers la main qui l’empêchait de crier. Estelle se jeta la première sur elle pour lui attacher les chevilles suivie de près par Marion qui attrapa les mains de Valérie et les lia solidement derrière son dos. Elle s’empressa ensuite de lui passer des cordes autour des bras et du corps pour l’immobiliser au maximum. On pouvait entendre son k-way se froisser sous les cordes mais aussi celui de ses deux « amies » qui s’activaient à la ligoter.
Valérie ne pouvait que sentir ce qu’il lui arrivait et plus elle sentait les cordes se resserrer sur elle, plus ses hurlements s’estompaient à cause de l’énergie qu’elle dépensait à crier plutôt qu’à se débattre. Mais lorsqu’elle prit conscience qu’il aurait était préférable de se défendre, elle était complètement ficelée et ne pu profiter qu’une demi seconde de sa bouche car l’agresseur qui la tenait à cet endroit-là lâcha et lui posa trois couches de ruban adhésif blanc par-dessus duquel Marion enroula un tissu blanc pour maintenir le tout en place.
Lorsque Valérie pu enfin se retourner pour contempler son agresseur, elle fut surprise de voir Kévin qui affichait un large sourire. Il contempla sa captive pendant quelques secondes et sortit avec Estelle du van, qu’ils fermèrent laissant leur prisonnière sous la surveillance de Marion. Cette dernière fit asseoir Valérie et l’attacha au poteau du van avant de sortir un foulard de la poche de sa culotte d’équitation blanche et de l’enrouler autour des yeux de la prisonnière. Puis, Valérie entendit un bruit de moteur approcher, sentit que quelqu’un manipulait le van et fut prise de panique lorsqu’elle remarqua que le van se mettait en mouvement.

6
Le van roula pendant une heure, une heure pendant laquelle Valérie essaya à plusieurs reprises de se défaire de ses liens et du bandeau qui lui empêchait de voir la destination prévue. Elle ne comprenait pas pourquoi ses amis l’avaient enlevée et cherchait une explication qui ne vint pas. Pendant le trajet, il lui arrivait de sentir une main se poser par-dessus son bâillon, la main de Marion imprégnée de fortes odeurs de rênes et de cheval. Bizarrement cela produisit une sorte d’excitation chez Valérie, mais elle chassa vite cette idée de sa tête car pour l’instant, c’était elle la prisonnière. Le van ralentit enfin et s’arrêta. Les portières claquèrent et Valérie entendit les portes du van s’ouvrir. Ayant anticipé ce qui allait se produire, Marion posa fermement sur la bouche de Valérie déjà bâillonnée qui attendait ce moment pour tenter un ultime cri. Mais la force de la main de Marion empêcha de mener à bien son idée.
- Garde bien la prisonnière, Estelle et moi allons préparer sa chambre de captivité. Je te rejoindrais pour l’emmener, lança Kévin depuis le seuil du van.
Elle entendit le bruit des bottes d’Estelle s’estomper au fur et à mesure qu’ils avançaient et pouvait percevoir une certaine joie de la part de ses trois malfaiteurs.
Dix minutes passèrent pendant lesquelles Marion ne lâcha pas la bouche de Valérie. Cette odeur de ses mains lui procurait une telle excitation qu’elle en oublia un instant la gravité de la situation. Soudain elle entendit des bruits de pas. Kévin était revenu.
- Où est Estelle ? Demanda Marion.
- Elle fait le guet à l’arrière, répondit Kévin.
Valérie sentit que ses jambes retrouvaient une certaine liberté. Ils la détachèrent du poteau où elle était fixée et la guidèrent vers ce qui ressemblait être une bâtisse. Pendant le trajet entre le van et son lieu de captivité elle gigota dans tous les sens pour faire lâcher prise ses agresseurs mais c’était peine perdue. Soudain, ils s’arrêtèrent brusquement et Valérie fut projetée sur une chaise. De nouvelles cordes s’enroulèrent autour de ses jambes et de son corps pour l’immobiliser au maximum. La prisonnière était enfin prête.

7
Solidement ligotée à sa chaise, Valérie essayait de faire tomber son bandeau pour essayer d’avoir une idée de l’endroit où elle pouvait se trouver mais Marion fait bien les nœuds. Elle sentait qu’on l’observait, voire qu’on s’extasiait de sa situation. Kévin tournait autour d’elle le regard empli d’une grande satisfaction. Ce qu’il aimait le plus c’était quand Valérie gigotait pour se détacher et poussait des gémissements dans l’espoir que quelqu’un l’entende. Il finit par s’arrêter de tourner et lui enleva le bandeau. Elle était dans une pièce plongée dans le noir à l’exception d’une lueur d’une bougie : celle que tenait Kévin devant la face de sa prisonnière.
Kévin reprit son mouvement en tenant la cravache de Valérie qu’elle avait laissé tomber dans le van pendant l’attaque et se pencha au niveau de ses mains pour les renifler. Elle comprenait maintenant, après avoir eu la main de Marion sous le nez assez longtemps, la raison pour laquelle Kévin l’avait enlevée : pour l’odeur de ses mains. Elle aurait préférée qu’il lui demande d’être sa prisonnière plutôt que de la forcer mais finalement elle joua le jeu. Tout ce qu’elle craignait c’était ce qu’il comptait faire d’elle une fois son plaisir rassasié. Elle balaya cette idée de la tête et se concentra sur l’instant présent. Elle poussa quelques gémissements pour lui donner satisfaction et garda bien ses mains immobiles pendant qu’il les reniflait. Kévin savait à présent qu’elle connaissait son secret.
Au bout de dix minutes d’un souffle chaud et intense sur ses mains, Valérie sentit du mou au niveau de ses poignets et elle avait l’impression qu’on l’aidait à se détacher. Elle se délia du plus vite qu’elle pouvait et se retourna pour voir la réaction de Kévin. Elle n’avait pas encore enlevée son bâillon que la lumière s’alluma et elle fut surprise de le voir tourné les mains croisées derrière le dos. Un détail la frappa, elle ne l’avait même pas remarqué lorsqu’elle était encore à sa merci ; il portait une de ses tenues d’équitation. Mais la chose la plus surprenante était qu’elle connaissait cet endroit : elle était dans sa chambre. Le tour en van n’était que pour brouiller les pistes.

8
Valérie prit les cordes qui avaient servi pour sa capture et les enroula tendrement autour de Kévin qui se laissait faire. Elle enleva enfin son bâillon pour le lui mettre et termina de le ligoter sur la chaise où elle fut retenue prisonnière un bref instant. Ça l’amusait de lui faire ça et il faut dire que ça ne lui avait pas déplu comme situation. Maintenant qu’elle savait qu’il ne lui aurait jamais fait de mal, elle lui faisait confiance et était prête à remettre ça quand il le voudrait.
Solidement ligoté et bâillonné, Kévin subissait les taquineries de sa geôlière et cela lui plaisait beaucoup. Au bout d’un quart d’heures, Valérie le regarda et lui dit :
- Je vais faire du cheval. Sois bien sage pendant mon absence.
En refermant la porte de sa chambre, elle entendit les gémissements de son prisonnier qui faisait semblant d’appeler au secours. Elle marcha dans le couloir pour trouver l’interrupteur et fut déséquilibrée par quelque chose posé sur le sol. Elle s’étala à terre et entendit des gémissements de natures féminines. Lorsqu’elle trouva l’interrupteur, elle mit le contact et la lueur de la lampe fit apparaître Marion, ligotée et bâillonnée en hogtied sur le sol.

9
Valérie se précipita vers son amie et lui ôta son bâillon afin de savoir ce qu’il lui était arrivée. Alors elle expliqua :
- Peu après t’avoir attaché à ta chaise, Kévin m’accompagna dans le couloir et là, je n’ai pas compris ce qu’il se passait mais il se jeta sur moi, me ligota et me bâillonna. Ce traître nous a capturé toute les trois alors qu’il disait qu’il voulait te faire une blague, mais tu as réussi à t’échapper alors détache-moi et cherchons Estelle, nous devons sortir d’ici au plus vite avant qu’il ne revienne.
Valérie se pencha au-dessus des mains de Marion et les sentit comme le faisait Kévin pour ses mains à elle. Marion remarqua et commença à gigoter dans tous les sens.
- Mais qu’est ce que tu fais Valérie ? Détache-moi avant qu’il ne revienne sinon nous sommes perdues, dépêche-toi il faut mmmmmmph !
A ces mots, Valérie renoua le bâillon autour de la bouche de Marion qui poussa un gémissement d’incompréhension. Elle se repencha sur les mains de Marion, prit une grande bouffée de ses odeurs, se leva et, en la fixant, lui dit :
- Débrouille-toi avec tes complices !
En s’éloignant, elle entendit Marion pousser des hurlements pour la faire revenir à la raison mais Valérie éteignit la lumière et les ténèbres envahirent le couloir.
Avant de franchir la porte, elle entendit les gémissements d’Estelle dans le salon et en conclut qu’elle aussi était ligotée et bâillonnée ce qui lui fit apparaître un sourire sur son visage.
Elle ouvrit la porte et lança un regard dans la maison avec ce sourire qui ne voulait pas s’effacer. A son tour de jouer.

10
En balade avec son cheval, Valérie se sentait forte et dominante vu sa situation. Dans un premier temps, elle a cru avoir été enlevée par ses meilleurs amis et elle se rendit compte qu’il s’agissait surtout d’un fantasme que Kévin voulait réaliser. Fantasme qu’elle partageait avec lui à présent. En tout cas, ses amies méritaient une bonne leçon et elle les détacherait seulement après leur avoir expliqué qu’il n’y avait aucun danger et que Kévin n’était pas un malade. Elle espérait juste qu’elle leur pardonnerait cette attitude, mais après tout, ce sont elles qui ont été complices de sa capture. Ça méritait bien une petite correction.
Valérie continua sa balade au galop et rentra à la maison.

Whitegagmh

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Karamel
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Re: Plaisanterie piège

Message par Karamel »

Sympa comme petite histoire ;)

C'est peut être un peu rapide sur les changements de relations entre Valérie et Kévin mais ça se lit avec plaisir quand même.

Haldé

Re: Plaisanterie piège

Message par Haldé »

Mais c'est que ça se laisse rire sans faim cette affaire là ! :bave: Cela n'augure que du bon pour la suite de cette section.

whitegagmh

Re: Plaisanterie piège

Message par whitegagmh »

La fin (ou faim si tu préfères) est surtout de vous laisser dans l'imagination la plus totale. A vous de terminer cette histoire à votre façon ;)

Arwen

Re: Plaisanterie piège

Message par Arwen »

Merci pour ta petite histoire, connaissant une Valérie, je suis très inspirée pour dormir... :D
Mes cordes et rubans vont être de sorti :bandeau:
Encore d'autres histoires stp :admire:

A bientôt :bandeau:

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