Re: Style de musique
Publié : 14 juil. 2019, 16:26
J'ai un petit faible pour cette musique je lui trouve une côté apaisant. EZ3kiel - L'Œil du Cyclone [Official Video] [url]https://youtu.be/vcOfWl4VtjY[/url]
http://www.frmusique.ru/texts/b/brassens_georges/complaintedesfillesdejoie.htmBien que ces vaches de bourgeois
Les appellent des filles de joie
C'est pas tous les jours qu'elles rigolent,
Parole, parole,
C'est pas tous les jours qu'elles rigolent.
Car, même avec des pieds de grues,
Faire les cent pas le long des rues
C'est fatigant pour les guibolles,
Parole, parole,
C'est fatigant pour les guibolles.
Non seulement elles ont des cors,
Des oeils-de-perdrix, mais encore
C'est fou ce qu'elles usent de grolles,
Parole, parole,
C'est fou ce qu'elles usent de grolles.
Y'a des clients, y'a des salauds
Qui se trempent jamais dans l'eau.
Faut pourtant qu'elles les cajolent,
Parole, parole,
Faut pourtant qu'elles les cajolent.
Qu'elles leur fassent la courte échelle
Pour monter au septième ciel.
Les sous, croyez pas qu'elles les volent,
Parole, parole,
Les sous, croyez pas qu'elles les volent.
Elles sont méprisées du public,
Elles sont bousculées par les flics,
Et menacées de la vérole,
Parole, parole,
Et menacées de la vérole.
Bien que toute la vie elles fassent l'amour,
Qu'elles se marient vingt fois par jour,
La noce est jamais pour leur fiole,
Parole, parole,
La noce est jamais pour leur fiole.
Bien que toute la vie elles fassent l'amour,
Qu'elles se marient vingt fois par jour,
La noce est jamais pour leur fiole,
Parole, parole,
La noce est jamais pour leur fiole.
Fils de pécore et de minus,
Ris par de la pauvre Vénus,
La pauvre vieille casserole,
Parole, parole,
La pauvre vieille casserole.
Il s'en fallait de peu, mon cher,
Que cette putain ne fût ta mère,
Cette putain dont tu rigoles,
Parole, parole,
Cette putain dont tu rigoles.
C'est elle que l'on matraque,
Que l'on poursuit que l'on traque.
C'est elle qui se soulève,
Qui souffre et se met en grève.
C'est elle qu'on emprisonne,
Qu'on trahit qu'on abandonne,
Qui nous donne envie de vivre,
Qui donne envie de la suivre
Jusqu'au bout, jusqu'au bout.
Tu me diras que j'ai tort de crier
Et de clamer mes quatre vérités
Qui vaut mieux se taire ou mentir
Surtout savoir garder le sourire
Et pourtant dans le monde
D'autre voix me réponde
Et pourtant dans le monde
https://www.paroles-musique.com/paroles ... s,p0777828La pendule, sonnant minuit
Ironiquement nous engage
A nous rappeler quel usage
Nous fîmes du jour qui s'enfuit:
Aujourd'hui, date fatidique,
Vendredi, treize, nous avons,
Malgré tout ce que nous savons,
Mené le train d'un hérétique.
Nous avons blasphémé Jésus,
Des Dieux le plus incontestable!
Comme un parasite à la table
De quelque monstrueux Crésus,
Nous avons, pour plaire à la brute,
Digne vassale des Démons,
Insulté ce que nous aimons
Et flatté ce qui nous rebute;
Contristé, servile bourreau,
Le faible qu'à tort on méprise;
Salué l'énorme Bêtise,
La Bêtise au front de taureau;
Baisé la stupide Matière
Avec grande dévotion,
Et de la putréfaction
Béni la blafarde lumière
Enfin, nous avons pour noyer
Le vertige dans le délire,
Nous, prêtres orgueilleux de la Lyre,
Dont la gloire est de déployer
L'ivresse des choses funèbres,
Bu sans soif et mangé sans faim!...
Vite soufflons la lampe, afin
De nous cacher dans les ténèbres!
Bien loin d'ici
C'est ici la case sacré
Où cette fille très parée,
Tranquille et toujours préparée,
D'une main éventant ses seins
Et son coude dans les cousins,
Écoute pleurer les bassins:
C'est la chambre de Dorothée.
La brise et l'eau chantent au loin
Leur chanson de sanglots heurtée
Pour bercer cette enfant gâtée.
Du haut en bas, avec grand soin,
Sa peau délicate et frottée
D'huile odorante et de benjoin
Des fleurs se pâment dans un coin.
C'est la chambre de Dorothée bien loin d'ici... bien loin
d'ici.