Concours d'histoires

Œuvres des membres (textes, histoires, dessins, photos...) Rappel du règlement du forum: Interdiction de publier des récits dessins photos etc...mettant en scène des mineurs.
Règles du forum
Vous devez être majeur pour parcourir le forum. Lire également les règles du forum.
Avatar de l’utilisateur
Mad Hatter
JdL, c'est ma vie
Messages : 2058
Inscription : 19 juil. 2013, 17:25
Ce que j'adore : Le jeu d'acteur, les bandes dessinées, les nouvelles, les ballades en vélo, l'histoire
Ce que je déteste : Le manque de respect envers autrui, les bettraves, les chiens quand ils veulent jouer avec les cyclistes ;p
Localisation : Partout et nulle part à la fois.

Re: Concours d'histoires

Message par Mad Hatter »

http://avent.netophonix.com/mono/6 Bon je propose cette candidature même si le bondage y est absent, mais ce conte de Noël est beau.

Kalya : Actrice à la retraite, Kalya s'est associée à Aslag, le créateur de Duke Niké, pour son premier mono mp3.
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
Jervis Tetch dans L'asile d'Arkham


Image
les synonymes de fou sont intéressants Image

Avatar de l’utilisateur
Utten
Passionné(e) de JdL
Messages : 229
Inscription : 20 janv. 2014, 08:09
Pratique : Oui
Ligoté(e) :
Localisation : 29

Re: Concours d'histoires

Message par Utten »

Je viens de poster ma contribution sous le titre 'Grand magasin'. Ce n'est pas vraiment un conte, mais la Mère Noël y intervient :-)

Avatar de l’utilisateur
Mad Hatter
JdL, c'est ma vie
Messages : 2058
Inscription : 19 juil. 2013, 17:25
Ce que j'adore : Le jeu d'acteur, les bandes dessinées, les nouvelles, les ballades en vélo, l'histoire
Ce que je déteste : Le manque de respect envers autrui, les bettraves, les chiens quand ils veulent jouer avec les cyclistes ;p
Localisation : Partout et nulle part à la fois.

Re: Concours d'histoires

Message par Mad Hatter »

Voilà le lien qui servira plus tard pour retrouver ton histoire plus tard Utten http://www.jeuxdeliens.fr/viewtopic.php ... 691#p11684 mais sera t'elle complétée ton histoire ou l'est-elle déjà ?
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
Jervis Tetch dans L'asile d'Arkham


Image
les synonymes de fou sont intéressants Image

Harajuku

Re: Concours d'histoires

Message par Harajuku »

Puisque vous avez été sages ...

Les lutins de Noël

Il était une fois, en Laponie, une jeune femme prénommée Sarah, qui partait au travail, le 31 novembre au soir.

Cependant, Sarah n’exerce pas une activité ordinaire. Elle n’est d’ailleurs pas une jeune femme ordinaire. De petite taille, elle possède de longs cheveux bouclés, de grands yeux bleus ainsi que des oreilles pointues. Elle est habillée dans une robe rouge, bordée de fourrure blanche qui lui tient chaud en ce début d’hiver. Le froid ne la dérange pas, elle y est habituée. Elle a toujours vécu dans cette partie du monde, entourée de sa famille. Aussi loin que remonte sa mémoire elle a toujours travaillé dans l’atelier de l’homme appelé ici « Le Père Noël ».

Sarah poussa les portes de l’atelier ou elle travaillait. Tous les lutins s’affairaient dans la fabrication des jouets. La fête de Noël approchant la tension se faisait ressentir dans la salle. Alors que Sarah se dirigeait vers son espace de travail, une collègue lui dit que le Père Noël l’attendait dans son bureau.

Surprise, Sarah se demandait ce qu’il voulait lui dire. Ce n’est pas toujours une bonne nouvelle d’être convoqué dans le bureau du Père Noël. Cela la stressait.

Elle prit son courage a deux mains, et frappa à la porte.
- Entrez ! s’écria le Père Noël.
Sarah entra puis elle s’assit à la place désignée par le Père Noël
- Ah Sarah ! Je vous attendais ! s’exclama-il en souriant. Je voulais vous féliciter pour votre travail jusqu’à maintenant.
- Merci Monsieur, répondit elle
- Comme vous avez fait vos preuves dans l’Atelier A, j’aurais un nouveau travail à vous confier
- L’Atelier A Monsieur ? Je ne comprends pas …
- Depuis tout ce temps, vous ne connaissez pas l’existence de l’Atelier B ? se moqua-t-il.
- Non Monsieur, désolée Monsieur …
- Ne vous inquiétez pas ma chère, Victoria vous attend dehors elle vous expliquera tout ce que vous devez savoir. Allez la rejoindre.
- Bien Monsieur.

Sarah s’éloigna, ferma la porte derrière elle et rejoignis Victoria.

A sa grande surprise Victoria était bien différente des lutins de l’atelier. Un des seuls points communs avec Sarah était ses oreilles pointues. Elle était grande, avait des yeux noirs et de longs cheveux raides qui lui arrivaient à la poitrine.
En voyant son air sévère et strict, Sarah se dit qu’il valait mieux l’avoir en amie plutôt qu’en ennemie.
Victoria s’habillait d’une manière féminine et sophistiqué. Elle portait un corset en cuir noir très serré qui lui mettait la poitrine très en valeur. Ses jambes étaient couvertes par une longue jupe noire qui descendait jusque ses bottines à talon haut. Son long manteau était ouvert et tombait au niveau de ses chevilles.


- Voici l’Atelier B, autrement appelé Atelier du Bondage ou encore Le Donjon. Indiquât Victoria en ouvrant la porte.


Sarah resta bouche Bée devant le spectacle qui s’offrait à elle. La salle était très grande. Ses quatre murs étaient construits avec des briques grises. La pièce était divisée en deux parties. D’un coté de la salle, des lutins s’affairaient dans la fabrication de cordes, de baillons, menottes, fouets … Tous les accessoires nécessaires pour le bondage. Les couturières quand à elles confectionnaient des tenues variées et plus surprenantes les une des autres. Certaines cousaient des costumes d’écolière, de servante ou même d’infirmière. D’autres créaient de tenues de cuir. Bref, il y en avait pour tous les gouts. Des tenues pour hommes étaient également à l’ouvrage.

De l’autre coté de la salle pendaient du plafond des crochets assez solides pour soutenir des cages. Elle est également munie de crochets et d'anneaux aux murs et sur le sol. Une grande croix en bois avec des anneaux aux extrémités est également accrochée sur le mur du fond. Cette partie de la salle ne manque pas de cordes, chaines et tenues en tous genres.

L’atmosphère qui régnait ici fit frissonner Sarah. Elle ne connaissait pas la moitié des noms de tous ces instruments et cela l’effrayait un petit peu.

Impassible, Victoria continua ses explications.
- C’est ici que vous travaillerez chaque jour à partir de demain et cela jusqu’au 24 décembre bien entendu. Ce travail est très important et le Père Noël tient à ce qu’il soit bien fait, expliqua-t-elle.
- Mais, je ne comprends pas … Je croyais que seuls les enfants recevaient des cadeaux à Noël …
- Les adultes ont aussi le droit à leur part de … plaisir. Leurs cadeaux sont juste un peu différents.
- Je vois, mais quel sera mon travail exactement ?
- Je vais vous faire visiter l’atelier, suivez moi ! ordonna Victoria.
Sarah suivi sa nouvelle chef vers la fabrication des accessoires et costumes.
- C’est ici que sont fabriqués les produits utilisés pour le bondage. Lorsque le prototype est validé, il sera créé à grande échelle et distribué dans le monde entier. Nous avons assez de recrues pour cette partie. Nous avons besoin de plus de personnel pour tester la qualité des produits.
- Comment se passent ces tests ?
- Il faut utiliser les produits bien entendu.
- Ah bon ? Sarah écarquilla les yeux et mis sa main devant sa bouche, choquée.
- Mais nous devons d’abord vérifier que vous avez ce qu’il faut pour travailler dans de bonnes conditions. Continua Victoria, imperturbable.
- Mais, je n’ai jamais … bredouilla Sarah hésitante.
- Je vois que vous n’êtes pas encore partie en courant, dans ce cas suivez moi. Ordonna Victoria tout en montrant le chemin à Sarah.
- Bien.
Sarah la suivit bien qu’elle redoutait la suite des événements. Cependant elle ne pouvait pas décevoir le Père Noël.

Victoria emmena Sarah jusque l’endroit précis ou de simples cordes attendaient là qu’on les utilise.
Victoria d’un ton qui se voulait rassurant dit à Sarah de ne pas s’inquiéter. Cela ne durera que quelques instants.
Sarah lui fit confiance et se laissa faire espérant que cela passe le plus rapidement possible.

Victoria lui demanda de s’allonger à plat ventre sur le sol. Une fois que ce fût fait, elle lui lia les poignets derrière le dos en faisant quelques tours à l’aide d’une corde. Puis avec cette même corde elle lui relia les mains aux chevilles, qu’elle enroula là aussi plusieurs fois et fit un nœud en veillant qu’il soit hors de portée des doigts de la jeune femme-lutin. Une fois le hogtie terminé, Victoria s’occupa de bâillonner sa victime. Elle noua un foulard en son centre et le glissa dans la bouche de Sarah.

Cette dernière se débattit dans ses liens tout en gémissant dans son bâillon. Le temps lui paraissait durer une éternité. De plus, elle remarqua que Victoria l’observait en prenant des notes dans son carnet, ce qu’elle trouvait très désagréable.

Après 20 minutes Sarah fut soulagée. Victoria avait enfin décidé de la libérer de ses entraves.

- Mademoiselle Sarah, j’ai une très bonne nouvelle pour vous. J’ai pris note ici que votre agilité vous sera d’une grande aide pour mener à bien votre mission, dit Victoria en lui montrant son carnet.



Le lendemain et les jours suivants, Sarah se rendit à son travail dans l’Atelier B. Elle savait qu’elle n’allait pas y échapper jusqu’au 24 décembre. Chaque jour, un dominateur ou une dominatrice la ligotait. Sarah connu des bondages des plus originaux aux plus stricts suivant la personnalité de son bondageur ou de sa bondageuse. Certains étaient adeptes des ball-gag et des cordes, d’autres plutôt des menottes et de la croix de Saint André. Sarah connu également une dominatrice qui lui fit gouter aux joies des suspensions et du bondage japonais appelé Kinbaku.

Et c’est ainsi que depuis cette année grâce à Sarah et aux autres lutins de Noël, les adultes eux aussi auront le 25 décembre, leurs cadeaux de Noël sous le sapin suivant leurs vœux.

dark gentleman

Re: Concours d'histoires

Message par dark gentleman »

Harajuku a écrit :.....

Et c'est alors qu'Hara fit les cent pas et s'écria : "Pourquoi j'ai proposé ce concours ? ! , Pourquoi j'ai proposé ce concours ? ! , Pourquoi j'ai proposé ce concours ? !
Décidément, ce Dark est vraiment trop fort ! Mais je n'abandonnerais pas !!!
Tu as très bien fait de ne pas abandonner Hara. Car c'est une très bonne histoire de Noël, avec une jeune lutine bien peu farouche... ce qui n'est pas pour me déplaire ;)

Tous mes compliments, Dark.

Avatar de l’utilisateur
Grognar
Amateur(trice) de JdL
Messages : 191
Inscription : 12 août 2013, 06:26
Pratique : Oui
Ligoté(e) :
Ce que j'adore : Le bondage , le bondage et bien sur le bondage :)

Re: Concours d'histoires

Message par Grognar »

Excellent récit Hara , tout aussi inventif que celui de notre ami dark.

Bouya2

Re: Concours d'histoires

Message par Bouya2 »

J'aime bien l'histoire d'Utten. Mais puisque j'ai déjà posté un commentaire dans le sujet qui lui est consacré, je ne vais pas recommencer ici. Ca ferait doublon.
Pour ton histoire Hara, elle est assez originale. Et bien écrite. Donc, de ce côté là, bon point ;)
Par contre, un truc bien dommage, c'est que tu passes vraiment beaucoup plus de temps sur l'intro que sur les bondages eux-mêmes, et en plus seul celui de Victoria est détaillé. Et quand on est en situation de concurrence avec Dark, ce genre de détail ne pardonne pas ;)

Donc, en temps normal, je dirais que tu as écrit une bonne histoire. Et d'ailleurs, c'est bel et bien le cas, ton histoire est agréable à lire.
Mais puisque c'est un concours, pour l'instant je continue de donner mon point à Dark.
Cependant, tout n'est pas fini. Utten n'a pas fini son récit. Et d'autres personnes n'ont pas encore posté :miam:

Avatar de l’utilisateur
caroline
Fana de JdL
Messages : 312
Inscription : 25 juil. 2013, 11:38
Pratique : Oui
Ligoté(e) :
Ce que j'adore : raconter et lire des histoires
les jeux, les liens serrés,
Ce que je déteste : l'obscénité, la vulgarité, la minoration de la femme
Localisation : bretagne

Re: Concours d'histoires

Message par caroline »

Belle histoire Hara!.
Bien écrite, inventive, cool!
:bravo: :bravo:
Ca fait déjà 2 beaux contes de Noël
Bouya2 a écrit :Par contre, un truc bien dommage, c'est que tu passes vraiment beaucoup plus de temps sur l'intro que sur les bondages eux-mêmes, et en plus seul celui de Victoria est détaillé. Et quand on est en situation de concurrence avec Dark, ce genre de détail ne pardonne pas
Dark non plus ne passe pas beaucoup de temps sur le bondage..
et pourtant son histoire est superbe
Bouya2 a écrit :Et d'autres personnes n'ont pas encore posté
Hum ça ne me donne pas envie de poster...:timide:

Avatar de l’utilisateur
Mad Hatter
JdL, c'est ma vie
Messages : 2058
Inscription : 19 juil. 2013, 17:25
Ce que j'adore : Le jeu d'acteur, les bandes dessinées, les nouvelles, les ballades en vélo, l'histoire
Ce que je déteste : Le manque de respect envers autrui, les bettraves, les chiens quand ils veulent jouer avec les cyclistes ;p
Localisation : Partout et nulle part à la fois.

Re: Concours d'histoires

Message par Mad Hatter »

Et bien moi je pardonne et de toute façon je vote au scrutin préférentiel, plus sérieusement beau travail Hara maintenant c'est à moi :salut:

Merci à Caroline et à Dark Gentleman et à tant d’autres artistes qui m’ont inspiré.

Magnar JeaÑ

L’anneau par le foulard poussé dans sa gorge étouffait ses gémissements lascivement plaintifs provoqués par les coups secs de la main gauche de Mêthrwiï sur la fine chaine reliée aux tétons de la suppliciée tandis que de la droite il diminuait l’intensité des coups de boutoirs du bois d’ébène taillé en forme de phallus dans sa caverne lubrifiée.

<< Mêthrwiï, double ration pour ma dame, ma dame a tellement besoin de reprendre des forces et doit continuer de poser pour moi. >>

Ses poignets étaient étroitement arrimés à leurs chevilles respectives tout comme ses cuisses enserrées aux mollets de plusieurs tours de chanvres, la tête tirée en arrière, encerclée par une lanière de cuir fixée à l’arrière de la selle percée qu’elle trônait, le missile vissé sur un ressort était retenu dans ses assauts.
Mêthrwiï revint avec la double ration, entreprit d’ôter maladroitement de sa main gauche le foulard.
<< T’ai-je demandé de t’occuper de ma dame ?
-Je m’en excuse maître.
- De quoi ? D’avoir voulu devancer mes souhaits ? Surprenant venant d’une personne qui désapprouve mes agissements.
-C’est qu’avec Monsieur qui se moque du quand dira-t-on.
-Et que dit-on ? Allons parle, je te donne ma permission.
- Et bien… on n’approuve pas les agissements de Monsieur, on dit que Monsieur et un débauché qui s’adonne aux pires vices.
- Et toi qu’en penses-tu ? Je t’écoute.
- Ma foi avec monsieur toutes les folies deviennent si tentantes ?
-Folie, n’est-ce donc folie de ne pas mettre la beauté en valeur ? Viens près de moi et effleure la douceur de cette peau, observe ces formes mises en valeurs. Pourquoi diable refuse d’apprécier la beauté sous toutes ses formes. Pourquoi refuser de reconnaitre les charmes d’une personne sous prétexte de l’ainesse d’une autre à notre connaissance ?
Mon cœur ne peut s’y résoudre et ma tête le soutient. Conclut-il en extirpant le foulard de la gorge de sa dame.
-Bien des cœurs ont été brisés. La théière fut avancée.
-Suis-je à blâmer d’avoir refusé de m’attacher à ces demandes d’exclusivité ? Il se mit à verser le thé dans la gorge de sa dame.
-Monsieur c’est tromperie de faire croire une chose et de faire son contraire, monsieur n’a jamais pu en garder deux en même temps.
-À mon grand regret, mais toi-même ne nies-tu plus apprécier cet art, tu en voudrais une pour toi.
Un petit coup sur la chaine, un gémissement.
-Je ne suis pas sûr qu’elle veuille tous accepter ces plaisirs.
-Allons il te reste encore beaucoup de ficelles à maitriser. Pour savoir jouer avec ces poupées et obtenir d’elle des sonorités divines. L’entends-tu ?
Viens souper avec moi j’ai une place vacante à ma table.
-Monsieur ne devrait pas se moquer des choses sacrées.
-Quoi ? Cette personne me semblait si seule, oubliée de tous en ces occasions de fraternité que tu m’as tant vantées je me suis senti obligé de l’inviter.
-Il s’agissait d’une immense statue qui n’a pu n’être réalisé que par des géants disparus. Monsieur s’en est moqué.
-Je ne crois pas en ces fables qui n’existent qu’à cause des faibles d’esprits. >>

Un bruit sourd se fit entendre, un second le suivit de plusieurs secondes, le son montait, une ombre se dessina dans la grande salle, la porte s’ouvrit et un colosse apparut.

<< Magnar JeaÑ tu m’as invité et je suis venu.
-Je ne l’aurai jamais crû, Mêthrwiï un autre couvert
-Laissez, je ne me nourris pas de nourritures charnels, mais spirituels, je ne suis pas venu festoyer une affaire grave m’amène ici.
- Que cherches-tu Que veux-tu ? Nous t’écoutons. Parle.
-J’ai accepté ton invitation, maintenant en retour tu dois accepter la mienne, écoute moi, réponds moi. Viendras-tu diner avec moi ?
-Dites-lui maître que vous n’avez pas le temps.
-Jamais personne ne dira de moi que je suis un lâche.
-Décide.
-J’ai déjà décidé.
-Alors viendras-tu ?
-Dites-lui non ! Dites-lui non !
-Mon cœur est vaillant, je ne te crains pas, oui je viendrai.
-Donne-moi ta main comme gage.
-Là voilà… Quel froid mortel…
-Repens toi, change de vie c’est ton ultime chance.
-Jamais je ne me repentirai ! Lâche-moi !
-Repens-toi vaurien !
-Non maudit vieillard sénile !
-Repens-toi !
-Non !
-Repens-toi !
-Non !
-Si !
-Non !
-Si !
-Non !
-Sii ! Siii !
-Noon ! Nooooooon !
- Ta perte est scellée. >>

D’étranges et sombres formes se modelaient sur le bras du Magnar JeaÑ tandis que des ombres inquiétantes émergeaient de l’âtre de la cheminée et que d’autres suintaient du plafond, le colosse agrippait maintenant les deux poignets de sa proie et que sur le corps du magnar les formes se nouaient entres elles et le faisaient se cabrer, l’Homme se débattait furieusement mais refusait d’hurler ou d’appeler à l’aide, les ombres passèrent à côté de la Dame sans lui prêter attention, se dirigeant vers le maître pour l’enlacer, le colosse desserra les mains, JeaÑ s’enfonçait à travers une flaque noire à ses pieds enchevêtrés dans ces ombres, silencieux.

Le colosse se tourna vers Mêthrwiï tendit sa main, le valet jeta sa prothèso-main gauche et s’enfuit hors du manoir, pleurant ses gages dans une nuit hurlante.
Ne restait plus que le Femme et le Colosse dans son large manteau. Il s’agenouilla auprès d’elle, tendit sa main, elle la serra, les entraves et les tourments se dissipèrent, elle tituba, s’effondra sur le sol, il la drapa de son manteau. De fines mailles de coton s‘entrelaçaient le long de ses membres pour l’abriter du vent mordant. Le colosse tendit puis apposa une main sur son cœur, instinctivement elle en fit de même, les battements de leur cœur se posèrent, le colosse sourit puis s’évanouit.

Elle se releva et quitta le manoir avec une torche, enveloppée dans le manteau pour s’enfoncer dans la nuit et la neige.

‘’ Au cœur de l’Hiver je me suis découvert un éternel été ‘’ Albert Camus
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
Jervis Tetch dans L'asile d'Arkham


Image
les synonymes de fou sont intéressants Image

Avatar de l’utilisateur
Emma
JdL, c'est ma vie
Messages : 1526
Inscription : 28 oct. 2012, 11:52
Ligoté(e) :
Ce que j'adore : Les cordes en chanvre, et en jute, (et même en polypropylène!) être attachée et ne plus pouvoir bouger dans les liens, être à la merci de mon bondageur qui prend plaisir à jouer avec moi
j aime les bons chocolats, le tiramisu, le beaume de Venise
Rire lire et écrire
Ce que je déteste : les obsédés, les curieux mal intentionnés, les trolls, les prétentieux et les pédants
le bâillon, les épinards, le fromage qui ne sent pas bon

Re: Concours d'histoires

Message par Emma »

Raymond et sa muse Huguette

Cette année encore, le soir de Noël, chacun se pressait de rentrer pour savourer un bon repas, soit une dinde aux marrons, façon farcie les quatre pattes en l’air, dorée au four, ou bien un rôti de veau aux pruneaux dans son filet élastique, ou encore des huîtres farcies, ou crues, avec un petit vin blanc sec, donnant espoir des vertus aphrodisiaques, puis des chocolats, durs, mous, fondants, blancs, noirs, au lait, des oranges givrées, des macarons de toutes les couleurs,... une omelette norvégienne fondant sous la flamme d’un bon cognac… bref, un panel de petits plats émoustillant les papilles…

Il y avait aussi cet homme, Raymond, la quarantaine, pressé de rentrer chez lui,… seul. Dans ses yeux sombrement pétillants, cette nuit-là, on aurait pu lire un mélange de regrets, de souvenirs, d'envies, de désirs. Un mélange de pensées indomptées et sulfureuses, lui tiraillait les neurones. Marchant sur un trottoir enneigé, il donnait des coups de pied dans la neige fraîchement tombée. Sous les réverbères, celle-ci scintillait, cela lui rappelait toutes ces étoiles scintillantes qu’il avait eu la chance de voir le Noël passé, chez lui, devant son sapin,… Cette merveilleuse nuit où un ange lui apparut dans une boite à musique. Justement cette boite à musique, il l’avait achetée dans cette boutique… la veille de Noël, il y a tout juste un an…

Raymond venait de fermer son atelier de cordes, après avoir vendu son plus grand lot de cordes de couleurs, à un nouveau couple de jeunes alpinistes,… enfin, c’était ce que ces deux tourtereaux lui avaient dit avec des petits clins d’œil discrets entre eux. Il avait fait mine de ne rien voir, mais Raymond n’était pas dupe,… il ne pouvait pas s’empêcher de leur dire au revoir en glissant discrètement dans le sac, entre les cordes un petit manuel de bondage, il savait ainsi que les deux tourtereaux reviendraient le voir dans quelques mois.

Après avoir fait quelques courses en solitaire, Raymond se réjouissait presque de pouvoir passer ce réveillon seul devant son petit sapin enguirlandé, enfin disons plutôt,... bien ligoté puisqu'on ne voyait plus trop les branches sous les guirlandes lumineuses. Il s'était défoulé à le décorer avec autant de guirlandes que pour un sapin de trente mètres, faute d’avoir une petite femme, une Huguette,… la Huguette de ses rêves, à attacher. Il s'était offert ce Noël là une antiquité : une vieille boite à musique, qu'il avait trouvée dans une vieille boutique du centre-ville. Le vendeur, un vieux japonais, proposait des objets étranges, originaux, et uniques. Il disait souvent que chaque objet appartenait avant même d’être créé à celui qui l’achèterait. Cette boite à musique était donc destinée à Raymond. Le vieux japonais lui avait certifié que cette boite était magique s'il l'ouvrait le soir de chaque Noël...
Et cela s'était avéré vrai.

Dès qu'il l'ouvrait devant son sapin, un ange apparaissait. Et au son d’une valse doucement aiguë, l'ange lui demandait de faire un vœu. Bien sûr il aurait pu faire celui de ne pas finir ses jours seul, mais pas habitué, le premier qui lui vint à l'esprit fut celui de passer un bon réveillon de Noël devant son sapin et sa cheminée. L'ange lui dit qu'il n'était pas bien exigeant et que le vœu se réalisait déjà.
« Fais-en un autre lui dit-il, un qui te plonge dans ce que tu aimes. »

Alors il réfléchit et demanda s il était possible que le sapin se mette à danser devant lui. L'ange sourit et des étincelles vinrent tourner autour de lui. Le sapin illuminé plus que jamais, entamait une danse lente en ondulant presque, paré de toutes ses guirlandes. Au fur et à mesure de ses mouvements, il prenait presque la forme d’un corps, entouré de lumière. Enfin, c’est l’impression qu’avait Raymond… Les guirlandes le cachaient à peine maintenant mais l'entravaient bel et bien. Raymond ne comprit pas pourquoi l'ange avait poussé le vœu si loin. Il avait sans doute lu dans ses pensées et lui répondit de la même façon
« Je suis l'ange des Jeux de liens, je veille sur tous ceux qui aiment faire des nœuds, sur tous ceux qui prennent plaisir à ligoter. Et comme tes désirs seront des réalités en cette nuit de Noël et toutes les autres nuits de Noël, chacune de tes pensées deviendra réalité dans la seconde ».

Raymond avait les yeux comme des billes, non comme des grosses billes !! . Il ne cessait de penser, à tout ce qu’il avait désiré, avoir une Huguette, près de lui, sacrifier ses cordes rien que pour elle, la ligoter, la bâillonner, la presser contre lui, l’habiller, la déshabiller, son Huguette, son rêve, sa muse, qu’il n’a jamais pu avoir…
Ce fut sa première nuit de Noël où tout lui tomba dessus, ses pensées, ses rêves, son imagination... Tout!!! Des sacs de cordes, de toutes les couleurs, de toutes les matières, son Huguette en mère Noël, un tapis rouge en fourrure au pied de l'arbre,... et toutes sortes d'objets auxquels il ne pouvait se retenir de penser, des baillons, un fouet, une badine, des foulards, du tape, des menottes, des boules chinoises, un œuf vibrant, des chaines,…. Huguette le regardait avec un sourire complice. Elle lui tendit ses mains comme si elle savait ce qui l'attendait. Il était dans un tel état d'excitation qu'il eut du mal à se concentrer. Enfin, son Huguette était là devant lui, rien que pour lui !!! Elle était encore plus belle que dans son imagination, et dans cette petite tenue de mère Noël, c’était tout simplement divin. Il appela l'ange dans la boite pour lui demander à quelle heure elle devait repartir ou bien si elle restait pour de bon… Mais celui-ci lui répondit qu'il avait tout ce qu'il faut pour la soirée et qu'il devait en profiter avant le lever du soleil du lendemain.

Oui il avait tout ce qu'il faut mais c'était presque ... trop d'un coup... Il devait s'habituer...

Alors il s'approcha de Huguette, son Huguette, et saisissant ses mains, il les attacha dans son dos avec la première corde tirée du sac. Il serra fermement en tirant ses bras dans le dos,… il en oublia même les rhumatismes qu’elle pourrait avoir,… son Huguette… Puis il trouva une jolie corde en coton, rouge comme l'habit de mère Noël. Il guida Huguette sur le joli tapis et la fit asseoir. Il ligotait ses cuisses puis ses chevilles tout en regardant combien elle était excitée de se sentir prisonnière au pied d'un sapin de Noël. Il eut envie de la garder pour de bon avec lui, et au diable l’ange, en mettant un cadenas à la boite à musique, il ne pourrait plus sortir et Raymond resterait avec Huguette jusqu’à la fin de ses jours,…

Elle lui sourit de nouveau et il comprit qu'elle lisait dans ses pensées. Il eut donc le réflexe de lui bander les yeux, avec l'espoir qu'elle serait freinée. En vain, elle lui dit : " raté Raymond, je lis tout, et l’ange est mon ami "
Alors il lui bâillonna la bouche pour être tranquille. Ce qui la fit rire et baver. Décidément,... Tout en continuant de l'attacher, il sentit sa respiration s'accélérer. D’un geste il dégrafa son joli bustier rouge à pompons blancs. Une corde blanche entoura sa poitrine bien conservée se dit-il, et il serra celle-ci de façon à regarder ses seins se durcir sous l'effet du ligotage et du plaisir. L'envie de la caresser devint si forte qu'il dut reculer quelques secondes pour se calmer. Il lui en voulait presque d'être aussi belle dans cette posture alors il la coucha sur le côté, sa mini-jupe cachant à peine ses fesses bien rondes. Quand il trouva dans le sac une jolie badine, il lui caressa la joue pour la faire languir avant de claquer celle-ci sur ses fesses. A sa grande surprise les clochettes du sapin se mirent à bouger et au son d'un gling gling et des hummpphhh de sa belle Huguette, il prit plaisir à rougir ses jolies fesses. Lorsqu'il posa la badine il approcha ses mains pour effleurer sa peau rougie. Elle sursauta en se cambrant. Alors dans un élan de douceur il la rassura dans ses bras tout en la caressant sans relâche entre les cuisses bien serrées. Les gémissements de plus en plus significatifs d'un plaisir imminent, il sentit couler entre ses doigts une douce et brûlante liqueur.

Huguette se trémoussait sur le tapis, et le spectacle plaisait tant à Raymond qu’il filma la scène quelques minutes, histoire de se souvenir dans l’année qu’il n’avait pas rêvé. Tout doucement, Raymond retira le bandeau, le bâillon, et les cordes de sa belle Huguette, il n’était que minuit, mais il lui avait improvisé un bon petit repas. L’installant sur un fauteuil, à moitié nue, il lui attacha ses bras sur les accoudoirs, et les chevilles sur les pieds du fauteuil. Il lui fit déguster avec les doigts, des toasts et du foie gras, du saumon fumé, et du champagne, et le dessert, un tiramisu glacé en forme de bûche. Huguette était rassasiée et souriait en regardant Raymond s’éloigner vers une commode à tiroirs. Lorsqu’il se tourna, il montra à Huguette une jolie pochette rouge velours, qu’il lui offrit de bon cœur. « Joyeux Noël mon Huguette »
« Oh merci mon Raymond », et toute excitée, Huguette laissa Raymond ouvrir la boite devant elle. « Ahhhh, des boules de geisha ! Ohhh et un œuf vibrant… coquin, va… ! »
Alors toujours envie de retourner avec l’ange ?!!!
« Je n’ai pas le choix Raymond, mais si tu veux, Noël prochain, tu auras droit à plus encore avec moi »
« Mais c’est long un an !!!!!!!! »
Et en regardant ses cadeaux, Huguette lui souriait déjà de plaisir, « oh que non !!!, je n’aurai pas le temps de m’ennuyer Raymond… »
«Ok, la batterie de l’œuf est inusable et je garde la télécommande, il n’y a pas de limite de distance. » Tout en la détachant, il lui promit un prochain Noël encore plus original. Les clochettes du sapin tintèrent doucement, et s’allongeant sur le tapis l’un contre l’autre, ils se souhaitèrent bonne nuit de Noël.
Au petit matin, Raymond se réveilla, il était seul, la bouche pleine,… un bâillon !! Il ouvrit un œil, et s’aperçut qu’il était nu comme un ver, enfin presque, il était ligoté comme un saucisson, sur le tapis, et avait du mal à bouger,… une petite pancarte se balançait au-dessus de lui sur le bout d’une branche du sapin, il lisait :
« Mon Raymond, je suis repartie avec l’ange, si tu veux te détacher, rampe jusqu’au pied du sapin, j’ai laissé la petite boite magique ouverte, il te suffit de la toucher pour que tes liens se délient tout seuls,… ah oui aussi mon Raymond, j’appppprécieeeeeeeeee beaucouuuup tes cadeaux…ils me fooont un biennnnnnnnn fouuuu. A l’année prochaine.
Raymond était à la fois en colère et heureux, Huguette ne perdait rien pour attendre …
Une année venait de s'écouler, Raymond était prêt...
Fin

Vu que la barre est vraiment très haute, j'avoue que j'ai mis un temps fou à trouver le fil de mon petit récit. Il est finalement venu tout d'un coup devant un extrait d'une série TV toute bête. Et du coup, je suis partie sur une scène comique, faute de sérieux de ma part.
En tout cas, je peux vous dire que tout ce que j'ai lu de vos récits me fait plaisir, parce que ce concours n'est peut-être pas grand chose pour certains, mais il prouve que Jeux de liens a sa raison d'être et je vous en remercie!!! :bravo: :bravo: :bravo: :bravo: :bravo: :bravo: :bravo: :bravo:
:gagged: :bandeau: L'art si attachant du bondage :bandeau: :gagged:

Répondre