Une nouvelle vie

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jeana1fr
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Re: Une nouvelle vie

Message par jeana1fr »

Oui ce me plait toujours autant

Pour le lien entre les deux histoires, j'attends la suite

alias

Re: Une nouvelle vie

Message par alias »

je veux la suite!

nonobound
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comme lien j'adore les menottes, le froid au début j'adore, et le fait de se dire que sans la clé on ne peut rien faire
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Re: Une nouvelle vie

Message par nonobound »

on la veut tous bien sur la suite.

mais toi aussi alias on veut tes suites :))

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Karamel
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Re: Une nouvelle vie

Message par Karamel »

Je passais par là et ton pseudo de magasin de meubles m'a poussé vers ta présentation (sans aucune méchanceté :) ), puis ici en parlant d'histoires fantastique et avec ton avatar tout mignon.

Voilà une histoire que je risque de surveiller avec intérêt.

alias

Re: Une nouvelle vie

Message par alias »

Nono, comme je l'ai dit, je suis en période d'examens, j'ai pas le temps d'écrire. J'ai à peine le temps de passer lire!

nonobound
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Re: Une nouvelle vie

Message par nonobound »

je sais tkt pas alias

par contre toutenkit on veux la suite quand meme ^^

Toutenkit

Re: Une nouvelle vie

Message par Toutenkit »

Coucou tous, me voilà à nouveau. Excusez moi pour cette période d'arrêt forcé, mais rassurez vous, me voilà ressuscité d'entre les morts !

La suite demain soir !

nonobound
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Re: Une nouvelle vie

Message par nonobound »

ah ba enfin lol

bon retour

Toutenkit

Re: Une nouvelle vie

Message par Toutenkit »

Marion venait à peine de claquer la porte de son appartement que son téléphone portable se mit à vibrer furieusement dans la poche de son pardessus. Le temps de jetter son sac à main dans un coin de l'entrée, de lancer ses clefs dans le cendrier de la cuisine, elle put vérifier l'identité de son correspondant. Elle soupira en voyant le nom de sa responsable commerciale. Un coup d'oeil à l'horloge : 18h15. Ses horaires dépassés de plus d'une heure, aucune raison qu'elle décroche ! Assez de stress au magasin sans que celà n'empiète sur sa triste vie privée. Sans aucuns remords elle éteignit son appareil, coupant la sonnerie devenue tonitruante.

Le calme revint dans le trois pièces.

Cette petite brune aux longs cheveux tombant sous ses épaules, mignonne avec ses 27 ans, venait de se taper une bonne demi heure de métro parisien, suivit du même temps de marche jusqu'à l'immeuble abritant son appartement. Tout celà avec une température proche de zéro. Alors c'est sur, maintenant qu'elle est rentrée, elle n'aspire plus qu'à une chose, une bonne douche, chaude. Et puis... Nous sommes vendredi soir, le week end est là. Une douche chaude, et après, masque, gommage, épilation... Ce n'est pas très glamour, oui, mais là, elle veut juste prendre soin d'elle.

Machinalement, elle allume la radio portative encastré dans sa salle de bain. Sur son panier de linge salle débordant, elle jette pèle mèle sa veste noire, déboutonne son chemisier blanc... Et s'interrompt. Celà fait trois ans qu'elle vit seule dans cet appartement et elle en connait tout les bruits. Du ronronement du réfrigateur au tic-tac incessant de l'horloge, en passant par la voisine du dessus qui a le pas lourd... Elle termine d'enlever son chemisier en tendant l'oreille, mais non, elle a cru entendre un bruit ressemblant à un raclement, mais... Non. Elle enlève sa jupe et ressort de la salle de bain, vêtu uniquement de ses sous vêtements. Pas tranquille il faut le dire, ce bruit l'a un peu perturbé, elle aimerait savoir ce qui l'a fait. Un coup d'oeil à la cuisine, qui fait aussi petit salon. Un autre coup d'oeil dans sa chambre...

Elle est vraiment mignonne ainsi habillé, de belles formes, des sous vêtements noirs finement dentelés, qui accentuent sa silhouette déjà fine, avec une petite poitrine. Elle plait aux hommes, et les hommes lui plaisent, son lit encore défait de la nuit passé avec un jeune homme rencontré la veille en est la preuve.

Lumière allumée, elle ne voit rien qui puisse justifier ce bruit qui semble s'être arrété. En tout cas, elle ne l'entend plus. C'est alors qu'elle s'apprète à éteindre la lampe, que son regard s'arrète sur un reflet métallique sous le lit. Intrigué, elle s'agenouille et saisit l'objet. En le ramenant à la lumière, elle ne peut s'empécher de sourire. Une paire de menotte.

Objet qui pourrait paraître totalement déplacé dans ce décor, mais qui peut s'expliquer... Du moins, elle, elle pourrait l'expliquer. Même si Marion serait bien en veine de savoir avec qui partager ce secret ! Car oui, c'est un secret qu'elle garde pour elle même depuis toujours. Depuis son adolescence en fait, où, inexpliquablement, elle avait découvert le plaisir des liens, accompagnant celui tout aussi intime du sexe. Elle avait eu son premier orgasme attaché, avec des ceintures maladroitement positionnées certes, mais attaché tout de même. Internet avait fait le reste. Des tutos sur le self-bondage l'avait bien aidé, ainsi que les ventes en ligne pour le matèriel. Et de fil en aiguille, les objets de plaisir avaient suivi. Culotte vibrante, sex toys divers...
Elle entretenait des relations sans lendemain avec des hommes pour se donner le change, mais elle n'avait jamais retrouvé cette sensation première si fulgurante, si passionnante. Et d'un caractère introverti, elle n'en avais jamais parlé.

Elle secoue vigoureusement la tête, tentant de reprendre le fil de ses pensées. Elle frissonne, commencant à avoir la chair de poule. Impossible de savoir si elle est due à la fraicheur de la pièce, ou si c'est l'agréable chaleur qui nait dans le creux de son intimité qui en est la cause.

Se reprenant donc, elle rafle les clé des menottes dans le tiroir de sa commode, prend à peine le temps de se demander pourquoi elles sont sous le lit plutôt qu'à leur place et sort de la pièce en éteignant la lumière. Dans le frigidaire de sa petite cuisine, elle récupère un bac à glaçon vide qu'elle remplit d'eau chaude. Elle y dépose dans un compartiment la clé, et replace le tout au freezer. Ses joues se teintent de rouge, alors que la porte du frigo se ferme doucement. Marion marque un temps d'arrêt en regardant l'horloge.

La radio de la salle de bain continue à cracher indistinctement ses tubes des années 2000.

En un instant elle envoie voler au loin tout son programme de gommage, masque et épilation. Elle cours dans sa chambre, ouvre des tiroirs et récupère de ci de là quelques affaires qu'elle revient jeter sur la table de la cuisine. Tout souvenir du bruit dérangeant est envolé.

On y retrouve une une autre paire de menottes, dont les clés vont rejoindre les premières dans le freezer, un bandeau foulard, un ball gag, deux lanières de cuir reliées entre elle par une fine chaine, un oeuf vibrant... Elle ferme les yeux pour tenter de contenir la vague d'excitation qui veut s'emparer d'elle.

Elle s'en va d'un pas léger profiter de l'eau chaude d'une bonne douche, attendant impatiente que l'eau fige autour des clés.

Dans sa chambre, entre les lattes de la porte de son armoire, plusieurs petites paires d'yeux observent..

Toutenkit

Re: Une nouvelle vie

Message par Toutenkit »

L'eau chaude provoque sur les vitres et miroir une épaisse buée. La chaleur de la pièce contraste avec le froid mordant de l'extérieur. Marion se rassérène sous cette douche bouillante. Il lui fallait au moins ça ! Elle a coupé la radio afin de profiter de ce moment. L'eau ruisselle sur ses épaules, emmenant au passage la mousse de ses cheveux fins. Son excitation, loin d'être retombée et entretenue par le souvenir de ce qui l'attend sur la table. Elle s'imagine déjà, luttant vainement pour se libérer, n'ayant plus qu'à enchainer des orgasmes de plus en plus violents en attendant que les glaçons contenant les clés ne fondent et lui donnent enfin accès à une libération épuisante et méritée.

Elle essayait de ne prendre aucun risques, prévoyant des clés supplémentaires pour le cas où elle devrait se libérer avant la fonte des glaçons. Il lui était arrivé une fois d'être en difficulté. C'était alors qu'elle habitait encore avec ses parents. Ils étaient partis tout un weekend end, laissant à Marion la grande maison familiale, et celle ci avait décidé de profiter de l'occasion pour passer à l'acte. Comprenez pratiquer pour la première fois un véritable self-bondage. Elle s'était liée les pieds avec une corde, rattaché à un pied de table en chêne massif extrêmement lourde, s'était réduite au silence avec un ball gag maison bien (trop ?) serré, puis s'était menotté les mains dans le dos. Devant elle, posé en évidence, le glaçon contenant les clés. On était en plein été,et Marion avait calculé devoir attendre vingt minutes, une demi heure tout au plus.
Naïve... A 19 ans, on croit tout savoir. Une heure et demie après, le glaçon avait bien fondu, la clé gisant dans une petite mare d'eau à quelques centimètres de son nez. Elle même était couverte de sueur, résultat des efforts qu'elle déployait pour atteindre la clé. Frustrée par les sensations naissantes dans son bas ventre, sans moyen pour les faire éclater, elle se démenait pour atteindre ses pieds. Elle parvenait, plié en deux vers l'arrière, à toucher du bout des doigts la corde enserrant ses chevilles, mais elle n'avait pas assez de force, pas assez de préhension pour défaire ses satanés liens. La corde elle même en devenait glissante à force de travail, mais se resserrait plus que l'inverse. De plus, le nœud avait été formé à l'avant de ses chevilles, et non à l'arrière où ses mains tâtonnaient.
Totalement nu à part une culotte blanche, la sueur perlait sur ses jambes, ses bras, sa nuque, ses seins... Le chaud soleil de cette fin d'après midi donnait une impression de cristal renvoyant une lumière nimbant tout son corps. Par contre le carrelage froid était devenu glissant à force d'eau qu'elle étalait à force de mouvement. Elle avait finalement réussi à forcer la table en se jetant en avant. Parvenu au niveau de la clé, une fois libéré, elle était resté un long moment sans bouger, soufflant et reprenant son souffle.

Tout ses souvenirs...Ses mains passent sur ses seins lentement, revenant doucement alors qu'elle rêve de tout ça. Elle n'avait pas réussi à prendre son plaisir ce jour là, mais à présent, elle pouvait prendre un peu d'avance. L'eau coule dans le creux de ses reins, ses mains accompagnant le tout toujours plus bas. Elle commence à caresser ses lèvres doucement, sans pénétration, s'imaginant avec un bâillon en bouche. Sa respiration se fait de plus en plus longue... Ou courte... Ou...

Le raclement, le grésillement ou quoi que ce soit, reprend, dix fois plus fort que tout à l'heure, la faisant sursauter. Plus ou moins long... Qu'est ce que c'est ? La fumée et la buée sont omniprésentes, elle ne voit pas très bien dans la pièce. Elle pousse la verrière rétractable coupant la baignoire du reste de la salle de bain mal à l'aise. Elle n'a vraiment aucune idée de ce qui pourrait produire un tel bruit.
Concentré sur ce bruit, ce raclement de fer contre fer, qui s'interrompt et reprend sans cesse à présent, elle coupe l'eau. Elle aperçoit seulement à ce moment, sous la porte légèrement entrebâillée, le bracelet métallique d'une paire de menotte. Tout excitation retombée, Marion tend une main peu assurée vers le séchoir dans le but de se couvrir d'une serviette. Elle ne comprend pas ce qu'elles font là. Et ces bruits... Alors qu'elle passe une jambe en dehors de la baignoire, le bracelet commence, dans une sorte de reptation irréelle, à se déplacer. Le mouvement se transmet le long de la courte chaine jusqu'au deuxième bracelet qui vient tinter contre le carrelage de la salle de bain. On dirait une chenille avançant sur une branche. La situation n'aurait pas aussi bizarre... Marion n'aurait pas été aussi terrifié, elle en aurait ri, mais là...

Et tout se passe très vite. Enroulant sa serviette autour d'elle même, s'assurant sur sa jambe déjà en dehors, elle s'apprête à courir vers la porte. Les menottes quittent alors le sol et fonce droit vers le visage de Marion à toute vitesse. Dans un mouvement dérisoire de défense, elle tente d'abriter sa tête derrière ses mains en reculant dans la baignoire, trop choqué pour seulement penser à crier. Fermant les yeux, elle ne peut voir les menottes s'ouvrirent en gueule béante pour attraper adroitement ses poignets. N'arrêtant pas leur course, elles rabattent les mains de Marion par dessus son crâne, la forçant à se rabattre en arrière, manquant de la faire tomber à la renverse. Elles finissent par se nicher par dessus le support de fixation pour la douchette.

La serviette est tombée. Elle est maintenant détrempée dans le fond de la baignoire. Elle est nue, dans une pièce envahie par la buée. Marion est menottée à sa douche, ses deux bras douloureux maintenus à la verticale. Elle tente de reprendre son souffle. Dans l'appartement tout est maintenant silencieux. Elle n'est pas grande, elle touche avec peine le fond de la baignoire. Elle se crispe, ça lui fait mal.

Elle appelle au secours à grands cris, complètement paniquée, sa voix peu assurée résonnant dans la salle de bain.

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