L'héritage des soeurs Rigdon

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eric
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par eric »

Merci pour cette suite qui nous laisse sur notre faim ... :o
J'ai réellement hâte de connaître la suite :bravo:
Merci pour ce partage

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fredchl
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par fredchl »

Une suite toujours aussi intense qui nous résèrve son lot de surprises...
Mais jusqu' ou cela ira-t-il ?... :bandeau:
Gwen est un maitre qui sait ménager le suspense et nous tenir en haleine... :bravo:

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Gwenboyfriend
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par Gwenboyfriend »

Dans la forêt

Kathryn et Fergie lancent un regard suppliant à l’inconnu. Gémissent à travers leur bâillon. C’est tout ce que leurs entraves leur permettent de faire. L’homme se penche vers elles.
- On dirait que vous avez besoin d’aide. Mesdames.

Le sanglot des deux soeurs, étouffé par leur bâillon, exprime leur approbation.
- Vous aimeriez que je vous libère.

Le regard des captives manifeste leur incompréhension. Que peux signifie une telle question? Leur situation n'est-elle pas suffisamment claire pour que la réponse soit évidente?
- Qu’est-ce que vous m’offririez pour me remercier ?

L'homme n'attend pas la réponse que les prisonnières sont bien sûr incapables de fournir. Ses mains vicieuses parcourent le corps de Fergie, suivant les contours du harnais puis passent au corps de Kathryn. Les jeunes sont révulsées par ses attouchements auxquels elles n'ont aucun moyen d'échapper.
- Vous avez beaucoup à offrir. Quel dommage que vous n’en soyez pas en position de décider quand et à qui vous l’offrez.

Les captives savent à présent qu’il ne s’agit là que d’un nouveau jeu. Que l’individu est un complice de leurs ravisseurs qui a décidé de jouer avec elles.
Ce que confirme la voix de Kelly.
- ça suffit. Tu t’es suffisamment amusé. Prends ton argent et laisses nous partir.
- Désolé mesdames, cela a été un moment bien agréable.

Sur ces mots, l’ignoble personnage referme le couvercle au-dessus des deux sœurs qui entendent le bruit du loquet puis du cadenas et enfin, hélas, le moteur qui redémarre.

Le camion reprend sa route. Au désespoir des captives qui comprennent qu’elles n’ont aucune chance d’échapper à leur triste sort.

Elles doivent pourtant revivre plusieurs fois cette scène sordide. Il semble que leur oncle ait décidé de mettre d’importants moyens pour les retrouver. Mais qu’il ne fasse appel qu’à des individus vicieux et corruptibles.

Jusqu’au dernier barrage. L’homme joue avec elle, comme les précédents. Empoche son argent mais ce qu’il dit ensuite complique le plan des esclavagistes.
- Il ne vous reste qu’un contrôle juste avant le cargo. Mais celui-là vous ne le franchirez pas par la corruption. Ils sont tous fidèles à l’oncle de ces demoiselles. Et le détective est avec eux.
- Nous verrons bien.

Le couvercle se ferme une nouvelle fois. Le camion repart. Pour s’arrêter au bout de quelques kilomètres.

Les captives sentent que leur caisse est descendue du camion. Le couvercle s’ouvre. Elles sont libérées des sangles qui les lient à leur couchette. Portées jusqu’à un arbre en pleine forêt auquel elles sont attachées sans avoir été libérées de leurs autres entraves ou de leurs bâillons.

Leurs ravisseurs hésitent manifestement sur la suite des événements.
- Nous n’arriverons pas à monter sur le cargo si le barrage est aussi important que ce qu’a dit le dernier garde.
- Patientons ici jusqu’à la fin du délai pour qu’elles touchent l’héritage. Il reste un peu plus de vingt heures.
- C’est trop risqué, le détective a dû surveiller les points de passage. Il sait à peu près où nous sommes et que nous arriverons au cargo dans quatre heures au plus tard.
- Dans ce cas, il sait que nous avons payé tout ceux qui nous ont laissé passer.
- Il s'en moque. Ce qui l'intéresse, c'est de nous arrêter au port. Mais si le camion reste trop longtemps sans passer au point de passage, il resserrera son étau autour de nous.

Les prisonnières commencent à reprendre espoir. Elles tentent d’appeler malgré le harnais qui les bâillonne.
- On dirait que nos amies ont quelque chose à nous dire.
- Elles vont vouloir négocier. Nous dire de les libérer qu’elles demanderont à leur oncle de nous pardonner et même de nous récompenser. Le problème c’est qu’elles ne connaissent pas leur oncle.
- En effet, je doute qu’il nous récompense. Ni même qu’il nous pardonne.
- Et de toutes façons, nous ne négocions pas avec des esclaves. Elles ont de la chance que nous manquions de temps pour les punir de leur insolence.

Les deux sœurs, humiliées, baissent la tête. Leurs ravisseurs sont impitoyables.

- Alors quelle est la solution ?
- On oublie le cargo. On va à pieds jusqu’au port de plaisance pendant que le chauffeur du camion continue son chemin et fait semblant d’avoir des problèmes pour rouler lentement.
- Le port de plaisance ?
- Il y a un port de plaisance à une dizaine de kilomètres. A pied par la forêt, ce sera facile.
- Et ensuite.
- Nous avons un ami dont le yacht est stationné. Un client potentiel : Franck.
- On avait prévu de ne pas les vendre à quelqu’un comme lui.
- Il paiera le prix que nous lui demanderons et il ne craint pas leur oncle.

Les captives devinent qu’être vendues à cet individu n’annonce rien de bon pour elles.
- Et tu comptes les obliger à marcher nues en pleine forêt jusqu’au port de plaisance.
- Qu’est-ce qui te gêne ?
- L’état de leurs pieds par exemple.
- Elles subiront bien pire avec Franck.
- Il paiera plus cher si elles sont en bon état.

Les jeunes femmes sont effrayées à l'idée d'être vendues à cet homme et par l'attitude de leurs geôliers qui ne s'inquiètent que de ne pas les abimer pour éviter perdre de l'argent. L'idée de marcher pieds nus dans cette forêt ne les rassure pas davantage.

Heureusement, il semble que Bob a une solution.
- Elles n’auront pas besoin de marcher.
- Comment ça?
- Nous allons les porter. J'ai envoyé le chauffeur et son assistant chercher quatre branches solides longues et légèrement courbées.

Les deux soeurs ne sont pas sûres d'aimer la solution de Bob pour éviter que leurs pieds soient trop abimés.

A cet instant les complices des esclavagistes reviennent et déposent quatre grosses branches aux pieds des prisonnières comme s’il s’agissait d’un hommage.

Kathryn est détachée la première de l’arbre auquel elle était liée. Allongée sur une couverture elle est débarrassée des sangles qui l’immobilisaient puis écartelée entre les mains de Nicky, Tina du chauffeur du camion et de son assistant. Chacun d’entre eux tient fermement un de ses poignets ou une de ses chevilles.

La jeune femme tente de se débattre mais se sent littéralement clouée au sol et ne réussit qu’à décoller ses fesses de la couverture et à faire onduler son corps pour le plus grand plaisir de ses tortionnaires. Qui attendent tranquillement qu’elle se calme. Tout en s’amusant de ses protestations étouffées par le harnais-bâillon dont ils ne l’ont pas débarrassé.

Fergie qui assiste impuissante à ce triste spectacle se débat tout aussi stupidement dans ses entraves et tente, malgré son bâillon, d’appeler au secours.

Kathryn, épuisée, consciente de la vanité de ses efforts se calme et laisse ses adversaires lier ses poignets écartés de chaque côté de sa tête à une des branches. Il ne leur reste qu’à lier ses chevilles à l’autre branche en maintenant ses jambes écartées. Et à se lever pour apprécier le résultat de leur travail.

La jeune femme écartelée entre les deux branches s’agite quelques instants puis constate son impuissance et reste allongée sur le sol dans l’attente de la suite des événements.

Bob se tourne alors vers Fergie.
- A ton tour.

Sous le regard terrifié de la jeune femme, une deuxième couverture est étalée sur le sol. Libérée de ses cordes et de ses entraves, à l’exception de l’infernal harnais qui la bâillonne, elle est à son tour allongée sur le sol et écartelée entre deux solides branches. Elle s’était promis de ne pas se débattre mais ne peut pas commander aux réflexes de son corps et comme sa sœur ondule au-dessus de la couverture pendant que ses ravisseurs lient ses poignets et ses chevilles. Et se trouve rapidement aux côtés de Kathryn, écartelée comme elle entre les deux solides branches tentant vainement de se soulever sous les yeux cruels et cyniques de ses tourmenteurs qui se délectent du spectacle que leur offrent leurs deux victimes.

Jusqu’à ce que Bob donne le signal du départ.
- Nous devons partir.
- Quel dommage, je pourrais passer des heures à les regarder.

Kelly et Bob se disposent de part et d’autre de Fergie. L’une à la tête, l’autre aux chevilles. D’un même mouvement ils saisissent les branches qui entravent la malheureuse jeune femme et les soulèvent. La captive sent son corps se soulever au-dessus du sol sans pouvoir s’y opposer.
Tina et Nicky procèdent de même avec Kathryn.
Les branches auxquelles sont liées leurs victimes bien calées sur les épaules, les esclavagistes se mettent en marche.

Ecartelées entre leurs tortionnaires, les deux sœurs se débattent et gémissent dans leurs bâillons.

Ce qui inquiète Kelly.
- Elles vont attirer l’attention.
- Cette forêt n’est pas très fréquentée. Et le bruit du vent qui agite les branches et les feuilles se confond avec leurs gémissements. Mais si tu crois que c’est utile, nous pouvons serrer davantage leur bâillon.

Devinant qu’il s’agit d’une menace, les captives s’efforcent de calmer leurs sanglots.

Tina s’adresse alors à Bob.
- On dirait que ça t’amuse.
- Notre commerce devenait trop facile. Un peu de difficultés n’est pas pour me déplaire.
Kelly intervient.
- Et s’occuper de ces deux idiotes est un vrai plaisir.

Le groupe progresse depuis plus d’une heure quand il entend que d’autres personnes viennent dans leur direction.

D’un même mouvement, les ravisseurs s’écartent du chemin et s’abritent des regards derrière une ensemble d’arbres imposants.

Kelly murmure aux oreilles des deux sœurs déposées à nouveau sur le sol.
- Je vous conseille de vous tenir tranquilles et d’éviter de gémir stupidement et inutilement.

Les captives effrayées obéissent et entendent les promeneurs discuter gaiement puis passer à quelques mètres sans se douter de la présence des infortunées jeunes femmes.

Malgré elles, les deux sœurs espèrent que les marcheurs vont remarquer quelque chose. Deviner leur présence. Pourtant, elles n’osent pas désobéir et ne tentent pas d’attirer l’attention. Le son de la discussion diminue devient inaudible puis disparaît. Emportant l’espoir des prisonnières.
- Vous avez été raisonnables les filles. C’est bien.

Comme à chaque fois qu'elles sont ainsi félicitées par leurs tortionnaires, Kathryn et Fergie sont désespérées de se montrer ainsi complices de ceux et celles qui les ont capturées. Heureusement, elles n'ont guère de temps pour s'en vouloir et se sentent à nouveau soulevées et du sol. Ce qui suffit à leur rappeler à quel point elles sont impuissantes entre les mains de leurs ravisseurs.

Le groupe se prépare à reprendre sa route quand une voix féminine s’élève dans son dos.
- Ne faites plus un geste.

Sans lâcher leurs victimes, les quatre criminels se retournent et font face à deux jeunes femmes qui braquent sur eux des révolvers
- Mesdames je suis enchanté de vous rencontrer mais je n’aime pas qu’une femme me menace d’une arme sans qu’elle se soit présentée.
- Je m’appelle Gwendoline, mon amie s’appelle Phyllis. Nous sommes détectives et nous allons libérer vos prisonnières.
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fredchl
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par fredchl »

Il semblerait que l'heure de la délivrance vient de sonner pour les deux sœurs !
A moins qu'un événement imprévu vienne contrecarrer les plans de Gwendoline et de Phyllis... :-)

eric
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par eric »

Une délivrance ou de nouvelles tourmenteuses pour les deux soeurs?
On a simplement envie de lire la suite tellement c'est agréable à lire. :bravo:
Merci pour ce partage.

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Mad Hatter
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par Mad Hatter »

Gwendoline, leurs destin est scéllé !
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Ou est-ce l'inverse ?
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par fredchl »

Mad Hatter a écrit :Gwendoline, leurs destin est scéllé !
Tu connais tes classiques ! :D

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Gwenboyfriend
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par Gwenboyfriend »

Les sauveuses

Bob sourit
- J’ai entendu parler de vous. N’est-ce-pas vous qui avaient été capturées par la Comtesse, humiliées par la Baronne et dépouillées par votre secrétaire.
C’est Kelly qui répond
- Ce sont elles, je les reconnais.
- Et nous aurions été piégés par ces demoiselles.
- On dirait bien que c’est le cas.

Gwen et Phyllis perçoivent l’ironie de leurs adversaires.
Phyllis réagit.
- Vous avez tort de ne pas nous prendre au sérieux.
- Nous prenons toujours au sérieux des femmes armées. Donnez vos ordres.
- Déposez vos prisonnières sur le sol et libérez les.

Kathryn et Fergie sentent revenir l’espoir pendant que leurs geôliers les déposent sur le sol. Mais cet espoir est assombri quand elles constatent qu’ils ne les libèrent pas de leurs liens.
- Je vous ai demandé de les détacher.

Bob ne semble pas décider à obéir.
- Serait-ce trop vous demander de ce que vous allez faire de nous ensuite.
- Ce sera votre tour d’être attachés et nous conduirons ces jeunes femmes jusqu’à leur oncle pour qu’elles reçoivent l’héritage qui leur est dû.
- Vous travaillez pour leur oncle.
- Pour le détective qu’il a engagé. Allez-vous obéir ?
- Une dernière question : comment nous avez-vous trouvé ?
- Nous avions prévu que vous vous échapperiez. Il suffisait de deviner l’endroit où vous iriez ensuite. Le cargo ou le yacht. Le détective surveille le cargo. Nos amies Diana et Beth surveillent le yacht. Nous avons pensé que vous tenteriez de passer par la forêt et que ce serait plus facile de vous intercepter ici.
- C’est plutôt astucieux. Apparemment, vous avez fait des progrès.
- Merci. A présent libérez vos prisonnières.

Kathryn et Fergie, toujours ligotées, couchées sur le dos, écartelées entre les branches d’arbres liées à leurs poignets et leurs chevilles, sont inquiètes. Bob ne semble pas décidé à les libérer.
- Je préfère les garder telles qu’elles sont.
- Vous croyez que nous hésiterons à tirer. Vous essayez de gagner du temps dans l’espoir que l’on vienne à votre secours.
- Non, je voulais savoir à quoi m’attendre quand je rejoindrai le yacht. Ne vous inquiétez pas je prendrai soin de vos amies.
- Vous êtes très amusant. Détachez vos prisonnières où nous tirons.
- Détachez les vous-même.

Gwen intervient.
- On n’y arrivera pas. Je vais les détacher.
Elle s’adresse aux criminels.
- Posez vos armes au sol et reculez.

Les quatre esclavagistes obéissent et posent leur révolver sur le sol. Gwen range son arme et s’approche pour libérer les captives en veillant à ne pas s’interposer entre leurs adversaires et la ligne de tir de Phyllis. C’est alors qu’elle remarque que Bob n’est pas complétement désarmé.
- Le fouet aussi.

Kathryn et Fergie crient « Mppfnpnon » à travers leur bâillon. Phyllis se méprend et tente de rassurer les jeunes femmes.
- Ne vous inquiétez pas. Dans un instant, vous serez libres.
A Bob.
- Obéissez.
- Comme vous voulez.

L’homme détache le fouet de sa ceinture…
Et d’un simple mouvement du poignet le déploie de toute sa longueur.
La lanière s’enroule sur le poignet de Phyllis avant que celle-ci ait eu le temps de comprendre son erreur. Sous l’effet de la douleur, elle lâche son révolver. Bob tire violemment le fouet vers lui et sa victime se trouve au sol.

Gwen réagit enfin et tente de saisir son arme mais Kelly est déjà sur elle et la jette au sol, s’installe à califourchon sur son corps tout en la désarmant.
Pendant ce temps, Tina et Nicky ont achevé de maîtriser Phyllis.

Bob sourit.
- Vous avez fait des progrès mais vous avez encore beaucoup à apprendre.
Fergie et Kathryn échangent un regard désespéré. N’y-a-t-il donc personne qui soit capable de vaincre leurs adversaires.

Kelly pose alors une question importante.
- Qu’allons-nous faire de ces deux jeunes insolentes. Nous ne pouvons pas les emmener avec nous.
- Il suffit de les installer pour qu’elles patientent jusqu’à ce que nous revenions les chercher. Je vois deux arbres qui seront parfaits pour ça.

Les criminelles ne sont pas restées inactives et ont ligotés les poignets et les bras des deux détectives dans leur dos.

Pourtant Phyllis ne se décourage pas.
- Vous ne réussirez pas à passer. Nos amies vous attendent et vous arrêteront.
- Deux femmes contre nous quatre. Vous pensez qu’elles se débrouilleront mieux que vous ?
- Elles sont assistées par les hommes du détective.
- Je ne crois pas. Je crois qu’il ne vous prend pas au sérieux. Qu’il ne prend pas au sérieux l’hypothèse du yacht. Il vous a laissées partir parce que vous l’agacez. Vous auriez pu réussir mais vous vous êtes séparées. Vous deviez surveiller notre passage. Et une fois que nous serions passés les rejoindre et demander des renforts.
- Pourquoi ne l’ont elles pas fait ?
- Quand elles nous ont vus transporter nos prisonnières. Les mains occupées par les branches. Elles ont pensé qu’elles pouvaient se débrouiller seules.
- Elles ont eu tort.
Les criminels éclatent d’un rire cruel.

Que Bob interrompt.
- Je crois qu’il est temps de bâillonner ces deux insolentes gamines.
- J’avais prévu suffisamment de cordes mais je préfèrerai garder les bâillons pour nos deux petites sœurs allongées dans l’herbe.
- Allons Kelly, je suis sûr que nos détectives ont ce qu’il faut sur elles.

Comprenant ce qui les attend, Gwen et Phyllis se débattent appellent l’aide. La main de Kelly se glisse sous la jupe de Gwen. La jeune femme sent la main de la criminelle, qui caresse ses fesses et d’un geste brusque arrache son slip.
- Il sera plus utile dans ta bouche.
La détective sent le tissu du sous-vêtement roulé en boule appuyer contre ses lèvres qu’elle garde obstinément serrées.

Tina pince le nez de la prisonnière qui malgré ses efforts désespérés doit reprendre sa respiration. Sa bouche à peine ouverte, elle sent son slip s’enfoncer entre ses lèvres. Elle voudrait le recracher mais Tina la bloque en appuyant ses mains contre son visage.

Gwen entend le son d’un tissu qui se déchire et comprend que sa tortionnaire a déchiré sa jupe pour en faire une bande de tissu qu’elle glisse une entre ses lèvres, lui retirant toute chance de cracher le slip enfoncé dans sa gorge. Une bande plus large, ayant la même origine recouvre les lèvres de la captive. Il ne reste plus qu’à nouer le bâillon improvisé mais néanmoins efficace sur la nuque de la prisonnière pour la réduire au silence.

Satisfaite du résultat de leur infâme travail, les ravisseuses se relâchent un instant. Gwen en profite pour désarçonner Kelly et se relever. Ses adversaires ont commis l’erreur de ne pas lui attacher les jambes. Elle va pouvoir s’enfuir.

Le claquement du fouet la rappelle à l’ordre. La douloureuse lanière s’enroule autour de ses chevilles et elle se retrouve au sol face contre terre.
Kelly ne perd pas de temps et ligote les cuisses et les chevilles de l’insolente jeune femme.

Les complices de Kelly ne sont pas restées inactives et se sont occupés de Phyllis qui a été bâillonnée de la même façon que son amie avec son slip et des bandes de tissus provenant de sa robe.

Toujours écartelées entre les branches d’arbres, posées à même le sol, le dos et les fesses appuyées contre la terre rugueuse, Fergie et Kathryn se demandent quel démon les a poussées à lever la tête pour assister à la déconvenue de celles qui croyaient être leurs sauveuses.

Bien que leurs jambes soient libres, Phyllis et Gwen ont compris la leçon et restent allongées face contre terre dans l’attente de la suite des événements.

Qui ne tarde pas. Kelly se penche sur Gwen.
- Ta jupe est dans un tel état, il veut mieux t’en débarrasser complètement.

La prisonnière hurle de rage. Mais le bâillon transforme son cri en un gémissement ridicule. Elle tente de se relever malgré ses liens. Une tape sur les fesses la dissuade. Elle laisse son adversaire arracher sa jupe.

Pendant ce temps, Tina et Nicky ne sont pas restés inactives et ont débarrassé Phyllis de sa robe déchirée.
- Tu as raison de ne pas porter de soutien-gorge avec un corps comme le tien. Evidemment, à présent te voilà complètement nue.

Kelly se penche sur Gwen.
- Qu’en penses-tu ma chérie ? Ce n’est pas très juste. Ton amie est nue et toi tu as encore ton chemisier.

Gwen supplie à travers son bâillon. En vain. La criminelle déchire le vêtement de sa victime et le retire. Mettant à jour un élégant soutien-gorge.

Pendant ce temps, Bob a soulevé la tête de Kathryn et Fergie pour qu’elles ne perdent rien du supplice des détectives.

Les jeunes femmes sont horrifiés du sort auquel sont soumises celles qui ont fait l’erreur de s’opposer à leurs ravisseurs.

Pendant ce temps, Kelly continue de jouer avec Gwen.
- Ton soutien-gorge est très joli mais reconnaît qu’il est inutile et presque inconvenant dans la situation présente.

Gwen dans un effort désespéré se retourne pour faire face à sa tourmenteuse et tente de la repousser à coups de pieds. Vaine tentative aisément contrecarrée par son adversaire qui saisit les chevilles ligotées de la détective et la tire vers elle. Puis s’installe à califourchon sur sa victime incapable de la désarçonner malgré les mouvements désordonnés de ses jambes et de son corps.

Kelly sort un minuscule couteau et sourit devant le regard terrifié de la prisonnière.
- Ne t’inquiète pas, c’est juste pour couper les bretelles de ton soutien-gorge.

Ce qu’elle fait sans s’inquiéter des protestations de Gwen que le bâillon rend de toute façon incompréhensibles.
- Voilà, vous êtes aussi nues l’une que l’autre. C’est plus juste ainsi. Tu n’es pas d’accord ?
- Et ça nous permet de nous assurer que vous ne cachez pas un moyen de vous libérer.
- Je crois qu’il est temps d’achever notre travail.

Tina et Nicky aident Phyllis à se relever. La jeune femme envisage un instant une dernière tentative pour échapper à ses adversaires. Mais le regard de Tina la dissuade. Elle sent la main de Nicky saisir ses cheveux pour la conduire vers un arbre à proximité. Matée, la captive obéit et s’adosse au tronc rugueux.

Les criminelles ligotent d’abord ses chevilles, ses mollets et ses cuisses. Elles fixent ensuite d’autres cordes à la taille et au torse de leur victime. Les liens entourent les seins de la jeune femme et s’enfoncent dans sa chair. D’autres cordes relient les jambes et les chevilles de la prisonnière à l’arbre. Leur travail achevé, les criminelles vérifient la tension des liens et se montrent fort satisfaites. A raison car Phyllis constate qu’elle est incapable du moindre mouvement.
- Au tour de ta petite copine à présent.

Gwen, allongée sur le sol, est entourée par les trois assistantes de Bob qui l’observent sans cacher leur plaisir.
- Comme tes chevilles et tes cuisses sont déjà ligotées, on va te porter jusqu’à ton arbre.

La jeune femme se débat de toutes ses forces. En vain. Elle est soulevée par les épaules et les jambes. Ses tortillements stupides ne font qu’amuser ses tortionnaires qui l’adossent à l’arbre face à celui de Phyllis et l’entourent de cordes qui la fixent au tronc jusqu’à ce qu’elle puisse à peine frémir entre ses liens.

Les prisonnières avaient espéré qu’elles seraient attachées au même arbre et qu’elles pourraient tenter de se libérer mais leurs adversaires ne leur laissent même pas cette chance.

Cruellement, Bob contraint Kathryn et Fergie à regarder le triste spectacle de Gwen étroitement ligotée au tronc de l’arbre de la même façon que Phyllis. Depuis ces chevilles jusqu’à la poitrine en passant par la taille. Les cordes sont épouvantablement tendues et s’enfoncent dans la chair des captives. Il est évident qu’elles n’ont aucune chance de se libérer par leurs propres moyens.

Kelly appuie légèrement sur la nuque de Gwen pour l’obliger à pencher la tête en avant.
- Ne t’inquiète pas, ma chérie. Je vérifie juste que ton bâillon est bien noué… C’est parfait. Nicky, tu veux bien vérifier celui de Phyllis.
- C’est parfait pour elle aussi.

Kelly s’adresse ensuite aux prisonnières.
- J’espère que vous appréciez l’attention. Nous vous avons attaché à des arbres qui se font face. Ainsi, vous pourrez vous voir l’une l’autre. C’est mieux ainsi non ?

Le regard des captives montre qu’elles apprécient peu l’attention.
Bob s’approche.
- J’ai entendu dire que la Comtesse vous avait conseillé d’abandonner le métier de détective. Vous auriez dû l’écouter.

Kelly réagit.
- Personnellement, je trouve que cela aurait été dommage.
- Kelly, tu ne penses qu’à ton amusement.
- Tu avais raison. Notre travail est devenu trop facile. Déjouer les plans de ces deux idiotes y a mis un peu de piment.
Bob caresse la poitrine de Phyllis.
- Je suis désolé, mes chéries, nous sommes un peu surchargées. Je dois donc vous laisser ici. Mais ne vous inquiétez pas. Nous reviendrons vous chercher bientôt.

Les deux détectives regardent les criminels soulever Kathryn et Fergie. Pendant un instant les yeux des sœurs Rigdon et des détectives se croisent. Exprimant le même désespoir face au succès de leurs adversaires.

Puis le groupe se met en marche et disparaît laissant Gwen et Phyllis seules, ligotées, bâillonnées, au milieu d’une forêt qui leur semble hostile et inhospitalière.
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Re: L'héritage des soeurs Rigdon

Message par fredchl »

Moi qui pensais que tout était joué, que les soeurs arrivaient au terme de leur captivité ! Eh ben non ! Revirement de situation comme Gwen sait nous les inventer... :bravo:
Une belle suite toujours aussi captivante ! On en redemande !... :-)

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Message par Mad Hatter »

:bave:
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