Le contrat du centre équestre

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moimoi2
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Le contrat du centre équestre

Message par moimoi2 »

Et voilà une autre histoire. Pas de fantasy cette fois ^^. J'espère que ce sera une bonne lecture !
La suite arrivera vite, elle est déjà écrite :P

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Will


- Et maintenant tu vas faire la même chose sans étriers !

En entendant ces paroles, je pestais le temps d'enlever mes pieds des étriers et de remonter ceux-ci sur l'encolure du cheval. Elle en avait de bonnes ! Effectuer le trot assis debout sans l'aide de ces équipements était un exercice encore hors de ma portée. Hors de ma portée et surtout difficile au niveau musculaire. Je voyais déjà le regard amusé de Jessica. Effectivement, cette monitrice d'équitation connaissait mes faiblesses dans ce sport et était au courant que ce genre d'exercice me mettait à rude épreuve.

- Et avec le sourire s'il te plaît ! me lança-t-elle.
Sur le coup, je vous avoue que j'aurais payé cher pour qu'elle se la ferme.
- Je viens à peine de finir la détente et tu veux me tuer tout de suite ? dis-je en faisant semblant de me plaindre. On peut même pas commencer par le trot assis ?
Elle sourit et me répondit :
- Non. On a 2 bonnes heures de cours devant nous et j'aimerais te faire faire de la mise en selle la première heure. Tu as encore des problèmes d'assiette et il faut corriger ça sinon tu garderas cette mauvaise posture longtemps. Et après ce que tu as dit hier sur l'équitation en général, je trouve que je suis gentille ! Aller va bossé jeune homme ! Tu discuteras après une fois que tu seras mort.
Je ne trouvais rien d'autre de mieux que de lui répondre :
- Très bien la vieille !
Vieille est tout relatif. Elle était âgée de seulement de 5 ans de plus que moi soit 25 ans. Elle devait mesurer environ entre 1 mètre 60 et 65 (une naine en fin de compte), elle a les yeux vert et les cheveux de couleur jais. En plus de ça, elle dégageait un air d'autorité. Franchement je plains ses frères. Déjà qu'une fille ça a un sale caractère, mais celles qui travaillent dans le monde du cheval sont encore pires !

Une sonnerie de portable retentit, elle décrocha et revint en arrière vers le pare-botte du manège.
- Tu peux le laisser au pas, j'en ai pas pour longtemps.

Une fois retournée, je ne pu m'empêcher de regarder discrètement ses gambettes bien musclées et moulées dans son pantalon. Ce n'était pas un pantalon bas de gamme qu'elle portait. Oh que non ! Il était de couleur gris claire et avait un effet simili-cuir. Ce genre de pantalon est idéal pour l'hiver et évite d'être trempé s'il pleut. L'hiver était passé depuis longtemps mais un temps de chien s'agitait dehors et je comprenais son choix. Par contre comme la température ne baissait pas sous les 20 degrés, elle s'était munie d'un débardeur blanc lui allant jusqu'à la taille. Ce choix vestimentaire faisait ressortir la couleur de ses cheveux et de ses yeux. Sinon, elle s'était équipée de boots à lacets en cuir et elle laissait ses chaussettes d'équitation bien visibles à la place des minis-chaps. Je détournais le regard avant qu'elle ne s'aperçoive de quelque chose.
(il faut avouer que dans ce sport c'est parfois difficile de ne pas baisser les yeux lorsqu'on est entouré par de belles créatures).
Elle finit sa conversation, raccrocha et se rapprocha vers moi pour continuer le cours (ou à me torturer, à vous de voir). Je vis qu'elle était soucieuse.

- Un problème ?
- Je ne sais pas trop. Aurélie et Pauline ont finis les concours depuis 16h. La sœur de Pauline me demandait si elle était ici, apparemment elle aurait envoyé un message à sa petite sœur comme quoi Pauline et Aurélie allaient à la maison et ensuite au club. Mais dans ce cas, elles auraient dû arrivées bien plus tôt. Elle va appeler Grégoire dans pas longtemps pour savoir si les chevaux sont bien aux prés.
- Les connaissant, elles ont dû discuter bêtement pendant des heures avec leur dada comme toutes les filles ... fis-je légèrement moqueur.
A son regard, je compris qu'elle retenait mes paroles.
- Tu devrais pas bosser au lieu de raconter des conneries ?

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Narrateur

Sur une route départementale, un 4*4 tractant un van à chevaux roulait lentement.
- Tu penses qu'il y aura du monde ? demanda le chauffeur. Une femme lui répondit:
- A cette heure là normalement il n'y a presque personne à part la monitrice et un élève de 18 h à 20 h. On est un jour de concours donc le club est déserté. On aura donc le champ libre.
- Je l'espère. On va s'arrêter quelques temps et on ira au club à 8 heures. Il commencera à faire nuit et on aura moins de chance de se faire repérer.
Sa collègue hocha la tête.

Revoyons la scène.


Sur une route départementale, un 4*4 tractant un van à chevaux roulait lentement. Mais où étaient passés les chevaux ? En tout cas, ils n'étaient pas à l'intérieur.

Dans le van, se trouvaient 2 jeunes filles ligotées et bâillonnées. L'une était blonde (Aurélie) et avait les yeux bandés. Elle était dans sa tenue de concours : pantalon et polo blanc avec ses chaussettes noires. Elle était entièrement attachée avec du tape noir qui avait l'air résistant. Son bâillon était simplement constitué : un morceau de tissu bien enfoncé dans sa bouche enroulé de plusieurs tours de tape.

L'autre fille était dans une tenue de voltige, c'est une combinaison en elasthane / polyamide de couleur verte et bleue lui couvrant son corps des chevilles jusqu'au coup. Elle s’appelait Pauline, avait les cheveux cuivrés et les yeux bleus. Elle aussi, avait les yeux bandés mais le bâillon qui l'empêchait de parler n'était pas le même que sa camarade. Une boule enroulée dans de la soie lui couvrait largement ses lèvres. Le tissu était serré à son maximum et la pauvre fille ne pouvait y faire grand chose. Des cordes de soie la ficelaient sérieusement.

Malheureusement pour elles, elles s'étaient retrouvées au moment endroit au mauvais moment. A la fin de leur concours, elles surprirent 3 individus qui volaient tout ce qui était possible de trouver dans les voitures : équipement en cuir, argent liquide, téléphone etc.
Encore plus dommage pour elles, c'était leur voiture qui était vandalisée. De plus, elle était garée à l'écart des autres participants. Avec leur selle, surfaix et autres équipements dans les bras, elles ne purent presque rien faire pour se défendre et appeler à l'aide.

L'urgence de la situation expliquait donc le ligotage sommaire mais pour le moins efficace dans lequel se trouvaient Aurélie et Pauline.
Aurélie, en tenue de CSO (concours de saut d'obstacles) avait les chevilles croisées retenues par plusieurs tours de tape noir ainsi que le haut de ses genoux. Ensuite, ses poignets attachés derrière son dos la gênait à n'en pas douter.
Pauline, la voltigeuse n'en menait pas large non plus. Elle était attachée de la même manière qu'Aurélie mais les fils de soie la serraient bien plus que le tape. Plus elle essayait de se délivrer , plus les nœuds se serraient. Celui ou celle qui voudra la délivrer ne le fera pas facilement.

Mais ce qui pouvait les gêner le plus, c'était peut-être le fait qu'elles soient reliées l'une à l'autre. Effectivement, des étrivières en cuir reliaient les 2 filles au niveau des chevilles et des coudes. Elles qui aimaient avoir de l'équipement de rechange en grande quantité se maudissèrent car il y en avait largement assez pour immobiliser leurs chevilles et coudes. En plus, de longues cordes blanche les reliaient à partir du fessier jusqu'à la taille. Elles étaient donc "collées" l'une à l'autre dos à dos.

Pour plus de confort, leur ravisseurs eurent l'idée d'installer sur le "sol" les couvertures des chevaux pour éviter qu'elles aient trop mal dans le van. Petite précision, les couvertures se refermaient sur elles ce qui ne plaisait pas du tout aux jeunes filles mais ceci permettait aux voleurs de les cacher plus facilement avec tout le bric à brac dans le van. Avec le bruit du moteur de la voiture, leurs gémissements et appels au secours étaient étouffés, c'est pour cette raison que les chauffeurs purent précédemment sortir en toute impunité du concours et quitter la ville sans être inquiétés le moins du monde.

Cela faisait déjà une heure qu'elles étaient dans cette position, elles avaient chaud, transpiraient abondamment et commençaient à avoir soif.

Elles ne le savaient pas encore, mais ils s'arrêteraient dans peu de temps et surtout, ceci n'était que le début de leur calvaire qui durera un week-end entier ...
Dernière modification par moimoi2 le 12 avr. 2017, 12:19, modifié 2 fois.

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moimoi2
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Re: Le contrat du centre équestre

Message par moimoi2 »

Après cette partie, une "grande" scène de ligotage vous attendra ;)

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Will

- Will ! Serre tes mollets, utilise tes abdos et grandis-toi !

Je n'en pouvais plus, cela faisait déjà une demie heure que je ne faisais que des exercices sans étriers. Je mixais entre le trot assis, trot enlevé et d'autres exercices rajoutaient une difficulté supplémentaire comme les jambes de cession au trot ou au galop. Mais le pire était celui-ci : trot enlevé pour aller sauter au dessus d'un obstacle isolé. Evidemment je me concentrais un maximum et essaya de faire ce qu'elle me demandait.

Je fis une demie-volte (une courbe) dans le manège pour me positionner face à l'obstacle. Je me mis en position et attendit un peu. Juste avant de sauter, ce con de cheval a eu la merveilleuse idée de sauter beaucoup plus haut qu'il n'en fallait et m'envoya valser d'un grand coup de cul. Un pigeon s'était envolé et il avait eu peur.

Je vous laisse imaginer la suite. Je fis une belle chute vers l'avant, presque un salto pour m'échouer lamentablement sur le sol. Comme d’habitude sur ce genre de chute, la douleur est vive à l'impacte mais part rapidement, je n'avais rien de casser et me releva lentement. Dorénavant, j'étais sale des pieds à la tête, la transpiration se mêlait au sable du manège et ce n'était pas le top. Je frottais rapidement mon pantalon pour enlever la poussière sur les cuisses et mes fesses. Je n'avais pas envie de nettoyer la selle après le cours, je serai assez crevé comme ça.
Le cheval alezan s'étant arrêter à proximité de la monitrice, elle revint avec lui en marchant.

- Quand je te dis de serrer tes abdos et tes mollets c'est pas pour rien !
- C'est pas ma faute si le cheval a eu peur de ce pigeon rétorquai-je pour essayer de me défendre. Malheureusement j'ai échoué.
- C'est pas une raison ! Remonte et recommence. Je t'avais prévenu je ne te lâcherai pas me dit-elle.
- Tu es pire qu'un tyran ! fis-je pour rigoler, ou presque.
- Et toi tu vas comprendre ta douleur petit con me dit-elle ironiquement.
Ne voyant rien à y redire, je me remis en selle. Je grimaça, effectivement, la douleur aux adducteurs, aux cuisses et au dos me gênait.
- Ca fait mal aux jambes ? Sa question était forcément rhétorique.
- A peine !
- Bien ! elle donna un léger coup de cravache sur la croupe du cheval et il partit au galop. Ne m'attendant pas à cela je fus déséquilibré et du me remettre en bonne position pour tenir. Décidément elle m'énervait !
Durant cette magnifique prestation, un homme vint à l'entrée du manège. Le voyant, Jessica vint vers lui.

- Bonsoir, vous cherchez quelque chose en particulier ?
- Oui répondit l'homme. Juste quelques informations sur le club en général. J'aimerais y inscrire ma fille dans l'année,
Jessica se retourna vers moi:
- Je t'ai pas dit d'être au pas ! fais des tours en trot assis en attendant, et sans étriers bien-sûr !
Je levais les yeux au ciel d'exaspération. Elle répondit à son interlocuteur.

- Désolé Monsieur mais nous sommes une écurie de propriétaires, Je fais cours ici mais il faut soit avoir un cheval ou soit payer une demie pension pour rentrer. C'est assez différent d'un club ordinaire.
- Oui excusez-moi ! Nous sommes propriétaires d'un jeune cheval. Je voulais dire écurie.
Je vais pas vous déranger plus longtemps, je peux me promener pour repérer les lieux ? On pourra parler après votre si ça ne vous dérange pas.
- Non du tout ! J'attends moi-même 2 amies qui devraient venir vers 20h. Vous pouvez vous balader. A tout à l'heure !

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Alex

- Non du tout ! J'attends moi-même 2 amies vers 20h. Vous pouvez vous balader. A tout à l'heure !

Je luis fis un signe de tête et repartit en arrière. Il fallait donc attendre 20 heures pour qu'elle termine. Je souris rien qu'à l'idée de ce qui m'attendait ce soir. Cependant, un élément venait noircir le tableau. Comment la monitrice pouvait attendre ses 2 jeunes amies ? On avait fait attention tout à l'heure en à ce que Aurélie et Pauline ne puissent communiquer à personne.
Je réfléchis et je me décide. Autant appeler les collègues. Je m’enfonce dans l'écurie pour être sûr d'être tranquil.
- Oui ? me répondit une voix féminine, c'était Stella.
- C'est Alex. J'ai une bonne et mauvaise nouvelle. Le centre équestre est désert. Il n'y a que la jeune monitrice et son élève en ce moment. J'ai discuté avec elle et elle attend Aurélie et Pauline. Quelqu'un a dû la contacter mais je ne sais pas qui. Il faut absolument trouver qui est cette personne et la mettre hors d'état de nuire. Il en va du succès de l'opération.
- C'est plus que gênant. Nous on pourra arriver aux alentours de 20 heures. Tu as tout préparé ?
- Bien-sûr tu me prends pour qui ? J'ai mis les chevaux à l'endroit prévu par les filles. J'ai juste eu le droit à quelques questions de la part des propriétaires des prés mais ils étaient trop occupés pour approfondir l’interrogatoire comme nous nous en doutions.
- Tu arriveras à t'occuper des 2 en même temps ? Je te rappelle que la fille est prioritaire. Essai de lui prendre son portable pour trouver qui est la personne qui l'a appelée.
- Je pense réussir à être assez discret pour que le garçon ne nous remarque pas. En tout cas il a l'air bien fatigué de son cours. On verra pour lui le moment venu. J'ai tout ce qu'il faut pour les mettre tous les 2 au silence au cas où.
Stella ricana.
- Fais attention, on s'occupe des filles et on arrive.
- A tout à l'heure.

Après avoir raccroché, je me dis que me promener dans la propriété serait une bonne idée.
Elle était grande pour une simple écurie de propriétaires. Il y avait là 2 grandes carrières, un endroit où longer les chevaux et 2 petites carrières. En plus des prés, paddocks et manège c'était un bon lieu pour tendre une embuscade le soir. Avec un peu de chance, j'arriverais à attirer la monitrice loin des écuries où devra logiquement se trouver le garçon.

Une fois ma promenade terminée, je retournais à la voiture et rouvrit le coffre. Je pris dans un sac le taser qui me permettra de mettre KO ma cible en un rien de temps et sortit ce sac. Se trouvait dedans plusieurs cordes blanches, certaines en chanvre et d'autres en soies, plusieurs foulards et bande de tissus, 3 rouleaux de tape et 4 bâillons. Normalement, bien assez pour 5 personnes. Oui, j'aime bien être prévoyant. Dommage que les autres avaient le reste !
Je mis le sac sur mon épaule et me dirigea vers le manège pour regarder la fin du cours.
Dernière modification par moimoi2 le 11 avr. 2017, 12:44, modifié 1 fois.

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sockgag
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Re: Le contrat du centre équestre

Message par sockgag »

Jolie mise en bouche, j'ai hâte de lire la suite :D

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moimoi2
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Re: Le contrat du centre équestre

Message par moimoi2 »

Voilà la suite. Le reste suivra sous peu, j'ai déjà une dizaine de pages écrites :P
Jolie mise en bouche, j'ai hâte de lire la suite :D
Merci ;)

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Pauline (cavalière voltigeuse) 

 - Alors mes jolies vous avez bien dormis ? 

Mais quel enfoiré ! Comment on aurait pu bien dormir dans notre position ? Le sol du van est dur malgré les couvertures des chevaux dans lesquels moi et Aurélie étions enroulées. Ces cordes au niveau de mes chevilles, genoux, poignets et ma taille me serraient beaucoup trop. Je me sentais en plus engourdie dans les bras et les jambes. C'était très désagréable. Etre collée à Aurélie était insupportable, on avait chaud toutes les deux, on transpirait. Le pire dans tout étaient le bâillon et le bandeau. Je peux émettre des sons mais pas plus. La boule est énorme et m'empêche même de bouger la langue. Le foulard en soie est tellement serré que je peux à peine relever la tête sans avoir des douleurs à la nuque. Le fait de ne pouvoir respirer que par le nez et de ne rien voir nous obligés moi et Aurélie à être calmes, plus facile à dire qu'à faire ! 

 L'homme souleva les couvertures et les déroula pour nous "libérer". 
-On peut pas dire que vous sentez la rose mesdemoiselles !

 Au vu de la réaction et des gémissements d'Aurélie, je devinais qu'elle aussi était en colère. Rien d'étonnant à cela. Vu comment elle gigotait, je me disais qu'elle était pressée de se dégourdir les jambes, choses promises par nos 2 ravisseurs tout à l'heure. J'y pensais aussi lorsque qu'une main se posa sur ma cuisse et commença à remonter très lentement. Le salop ! il profitait de notre situation pour nous tripoter ! J'enrageais de plus belle en sentant qu'il se faisait plus insistant. Il se mettait maintenant à me tapoter mes cuisses et glissait sa main sur mes postérieurs. Pour finir de nous embarrasser, il remonta lentement sa main sur mon torse tout en le caressant et effleura mes seins. Je faisais tout pour me dégager de ce pervers mais les étrivières et la corde qui me reliaient à mon amie étaient trop bien serrées, on arrivait à peine à bouger ainsi attachées. 

Nos cris ou plutôt nos couinements de colère ne le dérangeaient absolument pas. Enfin il arrêta et se moqua de nous.
- Désolé mais j'étais trop tenté haha ! C'est à ce moment là que sa complice parla. 
- Arrête de les emmerder ! Tu auras tout le temps pour ça après. 

 Comment ça tout le temps après ? Qu'allaient-t-ils faire de nous ? Ils nous avaient bien dits  en nous "installant" dans le van tout à l'heure qu'on ne devait rien craindre d'eux, ils voulaient "seulement" quelques renseignements. Lesquels ? aucune idée. Tout ça n'augurait rien de bon pour nous. En un rien de temps, ils nous débouclèrent les étrivières qui reliaient nos chevilles et genoux pour ensuite enlever la corde pour nous libérer la taille. Cependant, ils nous rajoutèrent une corde fine pour relier nos coudes et laissèrent nos mains attachées avec nos bâillons et les bandeaux. 

Après ça, je sentis qu'on défaisait les cordes qui me retenait prisonnière, j'étais libre maintenant de mes mouvements au niveau des jambes. La femme avait coupé le tape d'Aurélie entre temps. A peine avons eu le temps d'avoir les jambes libres qu'ils nous soulevèrent pour nous déposer non loin du van. Ils nous mirent debout brusquement. La femme prit la parole. 

- On vous enlèvera tout ça du visage lorsqu'on sera rentré. Maintenant, marchez lentement. 

 Heureusement que l'homme (ou la femme ?) me soutenait sinon je me serais écroulée. A vrai dire, marcher en marche arrière accolée à Aurélie et le tout aveuglée n'était pas facile. On devait être dans un jardin car ça sentait fort la végétation et je sentais sous mes pieds nus  des dalles en pierre bien alignées avec de l'herbe entre. 
Quelqu'un ouvrit une porte, on nous emmena lentement mais surement dans une pièce et on nous déposa sur un canapé. Je ne pu m’empêcher de lâcher un soupire de soulagement, ce canapé était bien plus confortable que le van ! 

- Ne faîtes aucun geste et restez calme. Une fois cet ordre donné, l'homme nous enleva, non sans brutalité nos bandeaux. Il me tira au passage quelques cheveux. Une fois habituée à la luminosité, j'en profitais pour lui jeter un regard noir. Il fit comme si de rien n'était.
- On vous donne le droit de vous dégourdir les jambes dans cette pièce, ne cassez rien, on revient vite ! On vous mettra ailleurs pour que vous puissiez boire et manger.

Suite à ces mots, il sortit de la pièce et ferma la porte à double tour. 
J'essayais de repérer notre environnement. La pièce n'était pas très grande, sans fenêtre pour environ 20m2. Aucune décoration ne se présentait dans la pièce à part le petit guéridon posé juste devant nous. Le parquet était bien entretenu et récemment ciré, ce qui montrait que la pièce était souvent utilisée. Un grand miroir derrière le guéridon reflétait notre image. Nous étions assises de côté toutes les deux, elle dans sa tenue de cavalière de CSO et moi dans ma tenue de voltigeuse. Suite à toutes ces émotions, nos respirations se faisaient de plus en plus calmes, le fait de pouvoir enfin voir par nos yeux y aidant beaucoup. Nous avions le visage rougit par la chaleur et par les émotions vécues jusqu'à maintenant.

 A cause de celles-ci, nos vêtements nous collaient encore plus sur la peau que d'habitude, chose qui pouvait paraître impossible hors de notre situation. Le polo d'Aurélie étant fin, il suffisait d'exercer dessus une légère pression sur celle-ci afin de voir plus en détail son corps. Avec son pantalon et ses chaussettes par dessus, je pense qu'elle a dû avoir plus de mal de supporter la chaleur du van que moi tout à l'heure.  Dans un temps normal, je ne sentais pas ma combinaison lorsque je l'utilisais en voltige mais en ce moment c'était tout l'inverse, j'avais l'impression qu'elle s'insinuait en moi par toute les parties du corps et ce n'était pas une sensation des plus agréables. 

 On se regarda dans la glace et je vis qu'elle non plus ne se laisserait pas faire. Sur un signe de tête on se mit d'accord. On se levait tout en essayant de se défaire chacun de nos liens en se dandinant et en essayant de déssérer les nœuds qui entravaient mes poignets. Aurélie était retenue par du tape et je ne pouvais rien faire pour elle. Au bout d'une vingtaine de minutes, on se rendit compte que ça ne servait à rien. Les nœuds qui m'entravaient étaient devenus trop serrés comme pour les liens qui rejoignaient nos coudes. Et même si on arrivait à nous libérer les mains, on ne pourrait pas les utiliser pour nous libérer les coudes ni même enlever nos bâillons. 
On se remit sur le canapé pour attendre qu'ils reviennent. Comme le canapé était assez grand, on essaya de tant bien que de mal de s'allonger. On réussit à tendre nos jambes tout en étant dos à dos. 
Après ce qu'il nous a parut durer une heure, l'homme et la femme revinrent dans la salle. A peine sont-ils entrés qu'ils nous remirent un bandeau sur les yeux. Un des deux coupa la corde entre nos coudes et nous furent enfin séparées.

 Ensuite, ils nous enlevèrent enfin notre bâillon. J'entendais un gémissement d'Aurélie, le tape lui arrachant surement quelques cheveux. Nos poignets étaient toujours derrière notre dos. Je décidais d'attendre encore, je ne pouvais pas courir avec mes mains retenues et avec le bandeau j'avais de grande chance de ne pas aller loin.

 J'avais la gorge sèche et mal à la mâchoire à cause de la boule. Avant que je puisse dire un mot, ils nous remirent debout et je sentis deux bracelets fer s'enfermés sur mes chevilles. Le bruit d'une clé qu'on tourne retentit. C'était des menottes ! Ma déception fut palpable car l'homme dit : 
- C'est pour éviter d'aller trop vite. Maintenant vous allez pouvoir manger. Tout ce sport a dû vous donnez faim ! hahaha.  
Je voulais lui dire ma façon de penser mais il me coupa avant. 
- Si tu as quelque chose à dire ce sera dans la cuisine ! 

Il se mit derrière moi et me poussa doucement mais fermement. N'ayant pas le choix je me mis à marcher comme je pouvais avec les chevilles menottées. Au bout de quelques mètres, il se plaça à ma gauche et en profita pour placer sa main droite au niveau de mes reins. Je rageai de plus belle mais je n'osais pas dire quelque chose de peur qu'il me remette le bâillon. 

- Ne t'inquiète pas me dit-il en me tapotant les fesses. Ça n'ira pas plus loin que ça. C'est pas tout les jours qu'on a à disposition des personnes aussi coopératives que vous ! 
Ce fut Aurélie qui répondit avant moi : 
- Si j'étais pas attachée, je te la foutrai dans ta gueule ma coopération ! 
En entendant cette réplique, Stella (la complice de l'homme) claqua fortement sa main sur une des jambes d'Aurélie. Celle-ci eu un sursaut de surprise et de douleur mais ne tomba pas. 
- Ici on parle correctement mademoiselle. Encore une remarque et je vous remet un bâillon à toutes les 2 pendant 1 heure. Compris ?
Après s'être compris, ils nous emmenèrent dans un dédale de couloir avant d'atteindre notre destination. Je sentais qu'on y arrivait car une odeur délicieuse de nourriture emplissait l'air. Ils nous installèrent sur des chaises, je supposais qu'Aurélie se trouvait en face de moi. 

Ils nous délièrent les mains pour les ramener vers l'avant et nous ajoutèrent une autre paire de menottes sur nos poignets. La voix de l'homme se fit entendre : 
- On vous déconseille d'essayer d'enlever vos bandeaux sinon je pense que vous savez ce qu'il se passera. La fourchette est à votre droite. Si vous voulez boire, on vous donnera un verre directement dans la main sur ce, bon appétit ! 

Ce n'était pas simple de manger avec les mains menottés et les yeux bandés mais ce repas fut le bienvenue pour nous. C'était surement du Baeckeoffe, je sentais le goût du vin, du porc, du bœuf et de l'agneau. C'était un repas consistant avec les pommes de terres et d’ autres légumes. 
Après avoir bu plusieurs verres d'eau, je fut repue. Malgré tout, c'était un bon repas et j'étais surprise, curieuse et inquiète. Que nous voulaient-ils ? 

 Apparemment, ils eurent tout le temps de nous surveiller car ils mangeaient en même temps que nous. Après un petit silence, l'homme prit la parole : 
- Bien bien bien. Passons aux choses sérieuses. Pour commencer, j'aimerais savoir si l'une d'entre vous est attendue par quelqu'un ? 
La femme s'occupa de la suite :
- Il se trouve qu'une personne a prévenue dans votre centre équestre que vous viendriez. Je pense que vous  devinez dorénavant quel est notre problème. Alors des idées ? 

 Je réfléchis quelques secondes avant de deviner que ce devait être ma sœur qui a dû appeler. 
 Même si je connaissais la réponse il fallait que je me taise. Que lui feraient-ils si je leur disais ? Mes parents et ma sœur devaient partir pour quelque jours en Angleterre chez des amis mais ils devaient déjà le savoir. Ma petite sœur était tombée malade peu de temps avant le départ et a préféré rester. Je pris une légère inspiration pour faire en sorte que ma voix ne tremble pas. 
- Je sais pas. Normalement on aurait dû et Aurélie moi rentrées chez moi après le concours. Mes parents et ma sœur ne sont pas là. 
Aurélie renchérit :
- Pareil pour moi, le pensionnat sait depuis longtemps que je serai absente ce week-end. 
- On sait déjà tout ça ! s'écria l'homme. De toute manière je savais que ça ne servait à rien de vous poser la question. Mais attention, si on découvre que vous nous avez menti vous le paierez cher  ! Dernière chance.
Un silence se fit. 
La suite se déroula très vite. Ils nous enlevèrent de nos chaises et nous obligèrent à marcher. Après avoir traversé un couloir, ils nous firent monter des escaliers. En tout il devait y avoir un étage. Ce n'était pas pratique ! Le pire c'est qu'ils nous tiraient les poignets à partir des menottes et que nous devions avancer difficilement enchaînées aux pieds, les bras tendus vers l'avant. 
 Une fois arrivées à l'étage, on fut emmenées dans une autre pièce et là beaucoup de choses changèrent. 

Tout d'abord, je sentis pour la deuxième fois aujourd'hui une boule s’enfoncer dans ma bouche à un détail près : il n'était pas dans un foulard en soie et à la place, une plaque en cuir vint me sceller définitivement ma bouche. J'essayais de me défendre mais ils étaient à 2 contre moi, je ne savais pas ce qui se passait pour Aurélie et d'ailleurs elle non plus ne devait rien savoir pour moi. 

Ils me retirèrent les menottes aux poignets pour les remplacer par une longue corde. Sans rien pouvoir faire, je me retrouvais avec les poignets attachés vers l'avant. Après ça, l' enfoiré baissa la corde pour me la faire passer entre mes jambes, tira d'un coup sec pour remonter la corde dans mon dos et enfin, il enroula le reste du lien autour de mon buste en passant sous mes seins. Je me retrouvais maintenant les bras tirés vers l'avant sans pouvoir les relever tout en pouvant sortir quelques couinements étouffés par le bâillon.

 Il me porta pour me mettre dans un grand lit. Après quoi, il relia à l'aide d'un autre lien mes chevilles à partir des menottes sur ce que je suppose être les barreaux du lit. Cette position était rageante car si j'essayais de lever mon torse, mes bras bougeaient immédiatement et la corde frottait sur mon entrejambe mais si je ne faisais, rien la tension continue me ferait perdre la tête rapidement. Pour mettre fin à mes mouvements brusque, l'homme me glissa 2 choses sous mes deux épaules et serra. Ceci eu pour effet de me bloquer et m'empêcha de relever mon haut du corps. J'étais totalement piégée ! Je pestais, râlait mais je me rendais compte d'une chose : j'étais totalement à sa merci et ceci m'enrageait de plus belle. 
- Tu te sens bien ?
Connard ! Trou du cul ! Salopard !

Mais seulement des "MMpphhmm" colériques se firent entendre avec d' autres gloussements. 
Vint le tour d'Aurélie et je compris à ses plaintes que le même sort l'attendait. Elle fut immobilisée sur le lit à côté de moi en moins d'une minute. Un silence se fit et je m'inquiétais sur ce qui nous attendais. 

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moimoi2
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Re: Le contrat du centre équestre

Message par moimoi2 »

Il va y avoir de la lecture, j'étais en forme ;)
Je divise le pavé en plusieurs messages pour que ce soit plus simple pour la lecture.

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Stella (la ravisseuse) 

Enfin c'en était finis ! Les 2 jeunes étaient dorénavant bien installées sur le lit.  Je jetais vite un coup d’œil sur les caméras de la pièce pour voir si le tournage était toujours en cours, c'était bien le cas.  On fera un carton j'en suis sûr ! 

Restait une chose pour nous amuser et accroître l’audience future des vidéos. Je m'installais devant la blondinette. Je me mis à la caresser doucement sur ses cuisses par dessus son pantalon blanc, puis lentement, je remontais sur son corps. N'aimant pas trop, elle bougea et essaya de se soustraire mais en faisant cela, elle réussit à ne gagner que des frottements supplémentaires sur l'entrejambe. Le comprenant, elle s'obligea à s'arrêter mais je la voyais respirer par halètement preuve qu’elle avait du mal. Une idée me vint à l'esprit. Je me mis de suite à la chatouiller sur la plante des pieds et le résultat fut grandiose. Ne pouvant résister, elle se débattit de tous les diables même si elle ne faisait que d'accélérer l'inévitable. Je continuais et avant d'arriver au moment critique, je m'arrêtais. 

 J'aurais bien voulu continuer mais ce serait aller trop loin.  Effectivement le but de tout ça était juste de réaliser des vidéos des deux filles en mauvaise posture pour les vendre sur le darknet. On ne devait pas être trop insistant pour le moment. Notre employeur voulait juste « de belles filles attachées » et de préférence des cavalières (cavalières de CSO ou autres, peu lui importait) pour susciter l’intérêt. La suite ce sera à lui de la décider.
Mais comme les parents de ces jeunettes étaient riches, prendre un peu de liquide ne serait pas de refus. C’est d’ailleurs une source non négligeable de salaire.

Je souris et me releva, je vis qu'Eric en avait aussi terminé. Sur un hochement de tête, on enregistra les vidéos. Après en avoir terminé avec ça, on remplaça les cartes mémoires par de nouvelles. Une fois tout ça de fait, on sortait pour rejoindre Alex au centre équestre. La suite sera totalement en direct !


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Will (à la fin de son cours)

- Ne te penche pas en avant ! 
Rah mais quelle peste cette fille ! Elle ne me laissé pas une seconde de répit, pas une seule ! Le pire c'est que 20 minutes plus tôt, elle m'avait carrément enlevé les étriers. J'étais dorénavant complètement mort. J'essayais tant bien que mal de serrer mes mollets, prendre appuis sur eux pour effectuer cette saloperie de trot enlevé. 
- C'est mieux qu'avant ! C'est bien ce genre d'exercice, ça t'oblige à corriger ta position. 
J'étais trop crevé pour lui répondre ironiquement. 
- Au pas ! 
 Enfin c'est pas trop tôt ! je me mis directement à cette allure. Elle me laissa souffler quelques secondes.
- Au fait Will, demain et il y a un stage de voltige. 
- Ah, et alors ? 
- Et alors je t'y ai inscrit ! Je t'attends demain à 8h30, on commencera à 9h. J'espère pour toi que tu seras pas en retard !
Je lui fis une grimace. 
- Déjà ce soir j'irai mourir en paix dans mon lit. Demain matin je me lèverai à midi et l'aprem je ...
- Tu joueras aux jeux-vidéos tout le samedi après-midi. Un merveilleux programme ! 
- Et alors ? Demain je dois sauver un royaume ! 
- Je sais pas si tu te souviens mais tes parents m'ont bien dit de tout faire pour te faire sortir de chez toi ! C'est ce que je fais et demain c'est moi qui viendrai te chercher, comme ça tu seras obligé de venir. En plus Maeva et Aurélie seront là, ça fait longtemps que vous vous êtes pas vus aussi longtemps !

Je râlais intérieurement, j'étais un peu piégé. Mes parents étant dans les affaires, ils voyageaient souvent et laissaient la maison libre pour moi seul. J'aimais bien ces moments de tranquillité pour être pénard mais selon eux, rester devant un écran n'était pas productif. J'avais bien essayé de leur expliquer qu'on pouvait se faire de l'argent en ramassant des PO dans les MMORPG et vendre des objets contre de la monnaie réelle à l’hôtel des ventes mais ça n'avait pas marché. Pourtant c'était un marché comme un autre ! Il faudrait que je leur demande si sauter sur un dada était productif, je ne manquerai pas à leur demander. 
- Tu devras réveiller un mort, bonne chance ! 
- Je suis prête à te prendre par la peau du coup pour que tu te bouges haha
C'était tout à fait vrai et d'ailleurs elle l'avait déjà fait il y a quelques années.
- Bah de toute manière je suppose que c'est déjà payer c'est ça ? 
Elle hocha la tête.
- Tu peux sortir, à demain ! Avant de partir tu pourras charger mon portable ? J'ai plus de batterie.
- Oué oué ... 
 Je sortis du manège pour mettre le cheval au box. Après je devais faire un saut chez Pauline, je devais rapporter un de ses matériels d'écurie.
Dernière modification par moimoi2 le 11 avr. 2017, 12:59, modifié 1 fois.

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Re: Le contrat du centre équestre

Message par moimoi2 »

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Alex

- Ne te penche pas en avant ! 

Décidément cette fille lui en voulait à ce jeune homme ! Je ne sais pas ce qu'il lui avait fait mais son cas m'arrangeait énormément. Elle n'a pas arrêté de le "malmener", tous les exercices sans étriers y étaient surement pour beaucoup.  Il sera sans doute trop occupé à s'occuper de lui et du cheval après la séance.
Après quelques tours de pas, elle autorisa le garçon à sortir du manège. Je vis par la même occasion que les étriers n'étaient même plus sur sa selle. Je souris. 
Une fois celui-ci dehors, il descendit de son cheval non sans une grimace en arrivant au sol. Il se dirigea ensuite avec sa bête vers les écuries, justement là où je voulais qu'il soit. 
La monitrice alla dans une salle à côté du manège avant de revenir dans ma direction. Elle était maintenant équipée d'une bombe noir et de minis chaps en cuir de la même couleur. Celles-ci étaient tellement bien faites qu’on aurait pû croire que c’était des bottes.
- Vous avez eu le temps de tout voir ? 
- Non pas totalement, je voulais me renseigner sur les prix et les autres formalités mais le local est fermé. Heureusement qu'il s'est arrêté de pleuvoir fis-je en rigolant. 
- Effectivement ! J'ai les clés, on y va ? Après je dois monter donc désolé si je suis rapide. 

Je lui répondit positivement et je la suivis tout en préparant mon taser dans la poche. Le club-house était à l'entrée du domaine, soit au total opposé des écuries qui se trouvaient à plus d'une centaine de mètres. 
- Nos prix sont dans la moyenne de la région mais je vais vous montrer tout ça en détail. Elle ouvrit la porte et nous purent entrer en toute sérénité. Sans étonnement, il n'y avait personne, pas un chat même.
Elle prit la direction d'un petit bureau dont elle ouvrit la porte et alluma la petite lumière, seule source de luminosité dans le bâtiment. Une aubaine pour moi ! Je décidais d’agir immédiatement.  

- Je vais vous montrer ce qu'on fffff !!!
Je ne lui laissais pas le temps de continuer en la tasant au maximum. Elle trembla pendant un petit moment et je relâchais la pression. Si je ne l'avais pas rattrapée, elle serait tombée comme une pierre. Je vérifiais qu'elle était bien KO pour me mettre au travail. Pour commencer, je la mis sur la chaise à haut dossier du bureau. 
J'ouvrit mon sac et regarda son contenu. et pour plus de simplicité, je lui enlevais son casque.

 En regardant mon équipement du sac, j'optais pour un bâillon boule noir et lui fit une coiffure en queue de cheval (par manque d'originalité sans doute). Je luis enfonçais profondément dans la bouche, fit le tour de la nuque et serra fort en faisant attention de passer sous sa nouvelle coupe. 

Avec cette boule qui lui obstruait les lèvres elle n'arrivera pas à appeler à l'aide ! J'en profitais pour lui remettre son débardeur dans son pantalon pour qu'elle ai plus de style à mon goût. Ensuite je décidais de prendre plusieurs cordes et réfléchis pendant 2 bonnes minutes sur la façon de la rendre immobile. 

 Une fois décidé, je commençais. J'avais opté pour un ligotage classique. Je vint derrière elle et lui mis les bras à l'arrière de son dos. Je lui plia ses avants bras pour faire en sorte que ses poignets arrivent l'un et l'autre au creux de ses coudes. Je fis en sorte de rejoindre ses deux bras par plusieurs tours d'une corde épaisse pour qu'ils soient attachés l'un au dessus de l'autre. Ensuite avec une autre corde, je lui restreignait encore plus ses mouvements en lui rapprochant un maximum le haut de ses bras. Je décidais d'en rajouter une couche en lui enserrant ses bras définitivement sur son dos à l'aide de tape noir cette fois-ci, je voyais qu'elle commençait à se réveiller et il fallait me dépêcher. 
Ensuite je décidais de lui rajouter un petit supplément. C’était un accessoire assez original. Il ressemblait à un poncho sans capuche mais de matière différente. Un mélange d’élasthane et de polyester pour le rendre plus résistant. Des sangles en cuir faisaient le tour du buste et une qui refermait le vêtement pour rejoindre la taille et le dos. Cette chose étant de couleur noir, ce sera beaucoup plus discret la nuit que son débardeur blanc.

Je lui enfilais ça et serra les sangles au maximum. La monitrice se retrouva encore plus restreinte. Il y avait 3 lanières sur son torse. Une au dessus et une en dessous de ses seins. La dernière au niveau du nombril arrivait à passer autour de ses reins, bonne chose pour immobiliser ses bras encore un peu plus. Enfin, une dernière était accrochée verticalement sous le nombril, passée sous ses jambes et sanglée juste au dessus de ses fesses.

Plus par esthétisme, je rajoutais sur son bâillon 5 morceaux de tape noir. Ceci eu pour effet de cacher la boule et la sangle sur tout l’avant de son visage. Ensuite, je rajoutais un foulard en soie noir et lui noua pour qu’il cache à la fois le tape et son nez. Je serrais assez fort pour que ses cris soient plus étouffés mais juste assez pour qu’elle puisse respirer. Enfin je lui renfilais son casque et attacha ses deux chevilles et genoux aux pieds avants de la chaise.
Je reculais pour contempler mon oeuvre, c’était très réussis ! J’en profitais pour sortir mon portable et réaliser quelques photos. Au bout de 3 photos, je voyais qu’elle commençait à se réveiller.
Puis j’entendis un bruit de moteur et je me figeais. J’éteignis vite la lumière avant que quelqu’un ne la remarque, ferma la porte à clé et sortit du local en n’oubliant pas de verrouiller sa porte. Comme ça, si quelqu’un arrive à rentrer, il ne devrait rien entendre dans le petit bureau.

En sortant je vis qu’une voiture blanche venait de se garer. Une cavalière se dirigeait vers les écuries. Je ne pouvais pas la distinguer dans l’obscurité mais je pouvais la suivre. Une fois sûr de moi, je m’approchais. La fille venait de rencontrer le jeune homme précédemment malmené.
- Ton cours s’est bien passé ?
- C’était sympa mais difficile ! La moitié de la séance sans étriers !
- Hahahah ! Ça te fait le pied. Elle est où Jessica ?
- La dernière fois que je l’ai vu, elle mettait ses mini-chaps dans la petite salle du manège. Elle devait donner des infos à un passant.
- Un passant à cette heure ? Il est motivé ! Bon je vais au club-house et j’irai préparer mon cheval. Bonne soirée !
- Ah oui ! Le portable de Jessica n’avait plus de batterie. Je lui ai pris pour le recharger. Je vais chez Pauline, normalement elle et Aurélie devraient être là, sa petite soeur les attend depuis quelques heures. À plus !
- Ok je lui dirai, ciao !

Je vis le garçon sortir des écuries, entrer dans sa voiture et partir chez Pauline.
Je souris, je savais dorénavant qui avait appelé Jessica plus tôt dans la soirée. Une autre cavalière va être prise dans nos filets et en plus nous allons être obligés de faire un tour chez Pauline. La soirée va être excellente !
Je sortis vite mon smartphone pour donner des nouvelles.

--------------------------------------------
Stella

Sur le chemin, je sentis mon téléphone vibrer. C'était Alex et je décrochais immédiatement.
- Je t'écoute.
- La monitrice est prête, elle n'attend plus que vous. En furetant, j'ai surpris une conversation du jeune homme avec une cavalière qui venait d'arriver. Selon lui, Pauline et Aurélie sont attendues par Maeva, la petite sœur de Pauline. Je ne sais pas pourquoi mais elle n'est pas partie avec ses parents en Angleterre. Will est partit avec le téléphone de la monitrice pour rejoindre Maeva. Maintenant on sait tout et il faut absolument éviter qu'elle s'inquiète et ne donne l'alerte. Prend le téléphone de Pauline et essai répondre à sa sœur.
J'écoutais son exposé, réfléchis et répondit.
- Il y a un problème, tout ça va demander du renfort. A la base on devait s'occuper de 3 filles le temps d'un week-end et là on passe ce chiffre à minimum 6 personnes. Il y a les 3 du début : Jessica, Pauline et Aurélie. Et maintenant on rajoute cette cavalière inconnue, le garçon Will et Maeva. On ne sait même pas si elle est réellement seule chez elle. Le temps qu'on arrive, j'envoie le message et toi appelle les renforts. IL en faut 2 pour surveiller Aurélie et Pauline. Le reste, qu'ils nous rejoignent aux alentours du centre équestre discrètement.
- Ça marche, à tout.
Je raccrochais et m’empressais d'envoyer un SMS à cette sotte de petite sœur et le lit à voix haute.
" Hello Maeva ! Désolé de pas avoir envoyé de nouvelles mais moi et Aurélie on a eu un léger empêchement. On devrait arriver entre 21h et 21h15. Bises, Pauline".
- Ça devrait suffire m'exclamais-je à haute voix.
 Celui qu'on appelle le chauffeur acquiesça, il avait tout entendu. Je n'eu même pas à attendre 1 minute que la réponse arriva directement.
" Pas de soucis, Will va bientôt arriver et Jessica va venir un peu après. Ça te gêne pas si Thibaut reste plus longtemps que prévu ? "
Je répondis.
"Non, c'est OK pour moi. Il y a encore quelqu'un d'autre ? ;)"
" J'aurais bien voulue mais c'est pas possible. A tout !"
- Bien ! Normalement on doit encore à s'occuper de 4 jeunes. Un certain Thibaut, Will, la cavalière qui est au centre équestre et Maeva.
- Je commence à croire que ça fait beaucoup de monde en plus. Ce Thibaut il habite où ? Qui est-il ? Il ne faut pas que la situation continue à nous échapper.
Sa remarque était juste.
- Ne t'inquiète pas, on a prévu le coup. C'est pas pour rien qu'on a prévu 5 renforts au cas où !
- Bon on arrive, prépare toi. Je reste pour faire le guet. J'attends les 3 nouveaux.
Je hochais la tête, pris mon sac et sortit rejoindre Alex.

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Re: Le contrat du centre équestre

Message par moimoi2 »

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Alex

Le message était envoyé, il ne restait plus qu'à attendre les 3 lascars qui nous aideraient. Comme la cavalière savait dorénavant que j'étais là, je décidais de me promener dans les écuries. C'était des écuries classiques, un long couloir avec des boxes à gauche et à droite. Après une rapide observation, je vis qu'il n'y avait pas de caméra. J'en profitais pour regarder les bestiaux et observer du coin de l’œil la jeune fille et je souris intérieurement.

Une de plus pour ce soir et donc plus d'argent à gagner avec les vidéos ! Elle était jolie et le mot était faible ! Elle avait les cheveux très longs, fins ( lui allant jusqu'au milieu du dos) et châtains clairs. Ses yeux étaient gris et elle avait un petit nez court. Elle était habillée d'un pantalon d'équitation bleu foncé en fond de peau de couleur grise ce qui mettait plus en valeur son fessier, les basanes étaient adhérentes. Contrairement à son amie Jessica, elle s'était munie de bottes. Celles-ci étaient de couleur caramel lui arrivant juste en dessous de ses genoux. Elle avait opté comme haut une chemise blanche enfoncée dans son pantalon. Je remarquais ses gants noir son casque de marque GPA. Ce dernier détail me confirma qu'elle était une cavalière plutôt fortunée pour pouvoir s'acheter cet équipement. Le reste ne devait pas venir du Decathlon !
 Je marchais vers elle comme l'aurait fait sans doute n'importe quel passant.
- Bonsoir. Excusez-moi mais si j'ai bien compris, la monitrice m'a dit qu'elle préférait vous retrouver dans le club-House. Elle m'a laissé les clés du bâtiment, je ne sais plus ce qu'elle fait.
Je lui tendis les clés et elle les pris.
- Merci de l'information ! Je l'attendrai un peu plus tard. Mais c'est bizarre qu'elle ne sois pas encore prête ! Il est 20h15 quand même.
Elle partit chercher sa selle et je sortis des écuries. J'étais impatient de passer à la suite. Après quelques minutes d'attente, je voyais enfin Stella et le chauffeur arrivés. Stella sortit de la voiture et vint me rejoindre.
Je lui expliquais ensuite la situation lorsque nous vîmes la jeune cavalière, cravache en main se diriger vers le club house. D'un commun accord, on décidait de la suivre sans se faire voir.

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Jessica

Je somnolais sans réellement me rendre compte de mon environnement. Une douleur dans le cou me lançait. J'essayais de mettre la main dessus pour me soulager mais quelque chose me bloqua. Un peu plus réveillée, je choisis de me lever et pour la deuxième fois, je fut bloquée. Commençant à repérer où j'étais je me rendit compte de mon immobilité. Je pensais être fatiguée et je soufflais. Là encore quelque chose n'allait pas. Et d'un coup je me souvint de l'homme, de la douleur  et y compris d'un vague rêve d'être de plus en plus immobilisée. Prise de panique je voulut crier mais une boule bien enfoncée dans ma bouche m'en empêchait, quelque chose me collait les lèvres et le tissus au dessus faisait en sorte que je ne puisse respirer normalement. J'étais bâillonnée !  Mon rythme cardiaque s'éleva d'un coup. 

Encore plus inquiète je bougeais mes jambes mais des cordes me mordaient les genoux et mes chevilles. J'avais mal aux bras et pour cause ! Ils étaient sévèrement plaqués derrière mon dos au niveau des reins, reliés l'un au dessus de l'autre. Je me secouais sur ma chaise pour essayer de bouger mais seul mon torse et ma tête bougèrent. La chaise bien plus massive que moi ne bougea pas d'un pouce. Je vis autre chose, sur le bureau était placé un miroir. Je plissais les yeux et essayait de mieux voir, l'obscurité ne m'aidant pas. Je vis dans mon reflet qu'un espèce de sac en tissus noir, enfermait mon torse et sur lequel des sangles en cuir passaient au dessus et en dessous de mes seins les mettant forcément en exergue. Une dernière sangle passait entre mes jambes pour fermer ce genre de camisole de force. C'était cette dernière qui me mordait l'entrejambe et je comprenais pourquoi je ressentais une sensation à ce niveau de mon anatomie. 

Durant 10 bonnes minutes ou plus, je criais et me débattait un maximum mais je n'arrivais à rien. Celui qui m'avait laissée dans cet état savait ce qu'il faisait. Mes cris se transformaient en de légers couinement, et plus je criais et moins j'arrivais à respirer.  Heureusement que le foulard épais qui retenait mes sons était propre sinon je n'aurais pas su comment supporter une mauvaise odeur. Si je je ne m'obligeais pas parfois à respirer  longuement et calmement, j'avais l'impression d'étouffer. Mon casque accentuait la chaleur de ces lieux et mon pantalon fait pour l'hiver me gênait horriblement. Le pire était surement le fait que je puisse seulement bouger mon haut du corps mes bras bloqués dans le dos. Le bureau était trop loin pour que je puisse donner des coups de casque dessus. 

Un moment dans mon malheur, j'entendis une clé tournée dans la serrure de la porte du club house. La personne chantonnais et je reconnus immédiatement Célia, une jeune cavalière de 20 ans.  J’appelais à l'aide. Malgré mes efforts, je ne fus récompensée que par de légers gloussements et une température corporelle supérieure, ce qui n'était pas agréable. Je commençais à sentir que je bavais de plus en plus, pour le moment la bave était retenue par ce que je supposais être du tape. Je me dit que Célia aurait peut-être l'idée d'ouvrir le bureau. En pensant à ça, je regardais la porte et me figeais. Je la voyais fermée à clé. Ceci ne pouvait dire qu'une chose, l'homme m'ayant séquestrée avait dû donner les clés à Célia tout en sachant qu'elle ne pourrait ouvrir le bureau. Je devinais que c'était un piège ! 

Je mis toutes mes forces à ma disposition pour la prévenir. Dans ma situation, mes sons ne portaient pas à plus de 2 mètres, 3 avec de la chance à cause de cette saloperie de foulard ! Tandis qu'elle allait faire un tour aux toilettes, j'entendis un peu plus tard la porte se ré-ouvrir pour laisser entrer deux personnes. Une alla dans la direction de Célia et l'autre frappa doucement à la porte du bureau où je me trouvais actuellement. Je criais. 
"MMpphmmm" 
La personne inséra la clé dans la serrure et ouvrit la porte. Je reconnu immédiatement mon ravisseur grâce à sa stature. Voyant qu'il s'approchait vers moi, je reculais sur ma chaise et criais instinctivement. Je baissais la tête. 
Il prit la visière de mon casque de sa main gauche et m'obligea à lever la tête bien haute. Ceci eu pour effet de comprimer mon bâillon. Je pouvais à peine prendre quelques inspirations et mes gémissements étaient presque inaudible. Je ne pouvais absolument rien faire. 
- Avant qu'on s'occupe de ton amie, on a voulu te faire une petite blague. 
 Il me montra de sa main libre une feuille avec un message à destination de Célia. Après l'avoir lu, je réussis à gémir assez fort pour marquer ma désapprobation et lui lança un regard noir. Il fit comme de rien n'était, lâcha brutalement ma tête et posa la feuille de façon à ce que Célia pourra la lire dès qu'elle entrera. 
- On va te laisser comme ça le temps que ta copine arrive. On s'occupera d'elle aussi bien qu'on l'a fait avec toi. Tu pourras retrouver Aurélie et Pauline aussi hahaha ! Sur ces mots, il sortit de sa poche une autre corde et me plaqua avec une de ses mains au dossier de la chaise. Sa main était trop baladeuse à mon goût mais avant toute protestation, il me comprima la poitrine et je ne pu plus bouger du tout, avec la respiration coupée, enfin il enleva la pression. Ensuite, l enroula la corde plusieurs fois autour de mon casque et fit un noeud autour du dossier de la chaise. Comme j'étais plutôt petite et que le dossier était très haut, ma tête fut reliée à la chaise, je ne pouvais plus que légèrement bouger ma tête et mon bâillon me comprimait la mâchoire de façon plus prononcée et mes bras me feraient mal au bout d'un moment à force d'être en contact avec la chaise. 
- Je vais vérifier quelque chose.
Il se mit à me toucher de toute part en émettant des commentaires sur ma morphologie.
- Mpphhmmm ! 
Une fois son inspection finie, il sortit discrètement  tout en laissant la porte grande ouverte pour attendre sa future proie me laissant seule et énervée. De rage je me débattit comme une furie mais rien de plus n'arriva ... 

--------------------------------------------
Célia

Mais que faisait Jessica ? On devait normalement monter toutes les 2 entre 20h et 21h. Cette absence sans prévenir ne lui ressemblait pas. Dommage que Will avait pris son portable. Je sortis des toilettes, remis mes gants et repris ma cravache. Je décidais de l'attendre encore 5 minutes dans la grande salle. Mais avant d'y aller, je me dirigeais vers le bureau de la direction. Peut-être qu'elle y était. 

Bingo ! Je voyais depuis le couloir la porte grande ouverte mais aucune lumière ne sortait de la pièce, bizarre. 

 Je m'approchais et je jetais un coup d’œil discret à l'intérieur. Il n'y avait pas beaucoup de lumière, la nuit approchant à grand pas mais je voyais Jessica assise sur la chaise. Quelque chose clochait. J'entendais comme de petits couinements très légers en provenance du bureau et elle bougeait de manière peu naturelle sur sa chaise. Intriguée, je décidais d'entrer et d'éclaircir ce mystère. Quelle  fut ma surprise en la voyant dans cet état ! Ma monitrice était très bien ligotée et bâillonnée sur sa chaise. Un foulard recouvrait la bonne moitié inférieure de son visage, des lèvres au nez mais je supposais qu'autre chose se trouvait en dessous pour qu'elle ne puisse à peine geindre. Le foulard semblait épais car celui ou celle qui l'avait attachée l'avait plié en 2 avant de le nouer autour de son visage. Je voyais une feuille sur la table avec un message. Je m'approchais,  Jessica n'arrêtait pas de se plaindre sur sa chaise. La pauvre ! Elle ne pouvait pas bouger sa tête, elle était enfermée dans une sorte de camisole noir assez moulante quand on y regardait plus attentivement. Ses jambes était reliées aux pieds avants de la chaise. 
- Te voilà dans une drôle de situation Jess ! Je sais maintenant pourquoi tu ne venais pas. Je suis curieuse de lire ce message ! 

 Je pris la feuille dans mes mains et lu à voix haute.

" J'ai surpris son copain et elle en pleine séance. Il m'a laissé le choix de continuer avec lui. Vu comment elle m'a traité lors de mon dernier cours, je me suis fais plaisir à lafaire taire.  Maintenant à toi de décider de la suite. Son copain arrivera normalement un peu avant 21h
Will" 
Je n'avais jamais vu son petit-ami mais ce devait être surement l'homme qui m'a donné les clés. Sacré Will ! Il est bien cachottier ce jeune homme ! 
- Je ne pensais pas que tu aimais ce genre de choses, on est surprise parfois ! 
Bien entendu, un petit gémissement me répondit. Je m'assis sur le bureau juste en face d'elle. Avec ma cravache je lui caressa son buste. Au vu de sa réaction, je pensais que ceci devait lui faire de l'effet. Je lui dit d'un ton moqueur :
- Je pense savoir comment ton homme recycle ton matériel d'équitation petite coquine. C'est pas tout mais je pense te laisser comme ça ! Je ne voudrais pas te déplaire. On se reverra après mon cours lui fis-je dans un clin d’œil.
- Mpphmmm !!?
- Pas la peine de t'énerver ! Tu râlera sur Will plutôt. A tout à l'heure ! 
Je sortis, laissant ma monitrice à son "triste" sort.

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Strabisme
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Re: Le contrat du centre équestre

Message par Strabisme »

J'adore ^^

Hâte de connaître la suite :3

La diversité du matériel utilisé est fort appréciable d'ailleurs, d'autant plus pour l'équitation ^^

Code : Tout sélectionner

Tiens c'est rigolo cette fonctionnalité
Ok ok on s'amuse ici ?

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elias_
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Re: Le contrat du centre équestre

Message par elias_ »

Exact ! Diversifié, intéressant, super bien écris !
J adore !

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fredchl
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Re: Le contrat du centre équestre

Message par fredchl »

Une suite intéressante à lire avec un scénario bien alambiqué... Que nous réserve la suite ?... :-)

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