Les aventures de Katy Stone

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Mad Hatter
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Re: Les aventures de Katy Stone

Message par Mad Hatter »

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Gwenboyfriend
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Re: Les aventures de Katy Stone

Message par Gwenboyfriend »

Je vous remercie de vos encouragements. Voici la suite

Interrogée

Dans le salon suffisamment vaste pour accueillir un meeting, Richard et Michaël l'attendent. Un copieux petit déjeuner est servi sur une table. Michaël, élégamment, écarte la chaise pour qu'elle puisse s'installer. Ce qu'elle fait avec un sentiment intense de satisfaction. Les événements ont enfin repris leur cours normal. Ce que confirme Richard en servant son café.

- Merci, cher monsieur. Retrouver des gentlemen après ce que j'ai vécu... Vous n'imaginez pas à quel point cela peut être bon.
- Vous m'en voyez ravi mademoiselle Stone.

Katy se fige.
- Pourquoi m'appelez-vous ainsi.
- Je sais que vous prétendez vous appeler Julie Green mais la photo de Katy Stone est dans tous les journaux et la ressemblance est étonnante. Par ailleurs, vous semblez en grande forme pour une morte.

Katy décide de jouer franc-jeu. Jusqu'à un certain point.
- J'ai échappé à l'attentat grâce à Marc. Je n'étais pas dans l'avion quand il a explosé.
- Je m'en doute mais je ne comprends pas le rôle de Marc.
- Il m'a enlevée.

Katy se lance alors dans un bref récit des événements dans lequel elle ne néglige que certains détails inutiles parmi lesquels le fait d'avoir abattu son sauveur.
- Quelle étrange histoire, Marc vous a sauvé la vie en vous enlevant et a fini par devenir votre allié.
- Oui, malheureusement son idée de me faire sortir du pays en me cachant sous l'apparence d'une esclave a mal tourné
- Je ne comprends pas pourquoi ?
- Milo semblait penser que j'étais un trop bon produit pour en laisser le bénéfice à Marc.

Elle prononce ces paroles avec un sourire coquin qui semble faire son effet sur les deux hommes.
- Votre histoire est passionnante autant pour ce que vous racontez que pour ce que vous ne racontez pas.

Katy sent un signal d'alarme retentir dans sa tête.
- Je ne suis pas certaine de comprendre.
- Je pense au policier corrompu, à vos multiples tentatives d'évasion. A votre mésaventure dans le village.

Il ne s'agit que de ça. Katy est soulagée Mais sent une vague inquiétude la gagner.
- Vous pouvez comprendre que je n'étais pas très fière de tout ça. Mais vous pouvez aussi comprendre mes actes. J'étais entourée d'ennemis qui ne semblaient songer qu'à me violer ou m'humilier.

L'homme approuve d'un mouvement de tête.

- Je suis surprise que vous soyez aussi bien renseigné. C'est Marc qui vous raconté tout ça.
- Un homme dans ma position doit être bien renseigné. C'est pour cette raison que j'espère que vous allez m'expliquer pourquoi Marc n'est pas avec vous.

Nous y voilà. Katy sent qu'elle est sur un terrain dangereux. Mais que peut-elle faire d'autre que continuer à mentir.
- Nous avons dû nous séparer. Marc espérait attirer nos poursuivants.
- Ça n'a pas vraiment marché.
- Pas vraiment non. Avez-vous des nouvelles de Marc.
- J'en ai. Pas très bonnes malheureusement.

Vite, prendre un air inquiet.
- Que voulez vous dire. Il a été...
- Tué.

Kathy n'a pas le temps de prendre un air horrifié. Michaël tire ses bras en arrière et les enchaîne.
- Mais ! A quoi vous jouez?
- Ce n'est pas un jeu. Seulement un avertissement.
- Un avertissement. Un avertissement de quoi?

Tout en parlant Katy tente de se lever de sa chaise. Mais les mains fermes de Michaël s'appuient sur ses épaules et la contraignent à s'asseoir.
- Qu'à partir de cet instant vous n'êtes plus une invitée. Les chevilles, Michaël.

Le chef de la sécurité enchaine les chevilles de la jeune femme. La chaîne qui les relie est très étroite. A peine suffisante pour marcher.
- Je vous prenais pour des gentlemen mais je vois que vous êtes comme tous les autres hommes de ce pays qui ne semblent que penser à m'entraver de toutes les façons possibles. Quelle est la suite à présent?
- Il semblerait que vous deveniez raisonnable. Pouvez-vous m'expliquer ce qui est arrivé à Marc.
- Comment est-ce que je le pourrais. Quand nous nous sommes séparés il allait bien.
- Vous êtes partie la première?
- Oui.
- Il est resté en arrière.
- Oui.
- Quel véhicule allait-il utiliser?
Katy devine le piège.
- Je ne sais pas.
- Vous n'avez pas vu d'autre voiture.
- Non.
- Vous ne vous êtes pas demandé comment il allait partir.
- Non. A présent, j'en ai assez de ce jeu dites moi ce que vous croyez ou laissez moi partir.

Richard fait un geste de la main et Franck tire sur les pans du chemisier. Les boutons sont arrachés, les seins de Katy découverts. La jeune femme révoltée, crie.
- Espèces de salauds.

Dans son mouvement de colère, elle réussit à se lever, renverse sa chaise. Michaël s'écarte pour l'éviter. Katy prise d'une inspiration subite lui donne un coup de tête dans le ventre. L'homme se plie en deux le souffle coupé. La jeune femme se réjouit un court instant de sa victoire. Un trop court instant.

- Qu'est-ce-que tu comptes faire à présent.
Richard est face à elle. Calme. Inquiétant
- Je vais t'aider à décider. Tu es enchaînée. Tu peux marcher mais pas courir. En admettant que tu réussisses à me surprendre, tu ignores où sont les clefs de tes chaînes. Il y a deux marins sur le pont qui te maîtriseront sans peine. De toutes façons où pourrais tu aller. Nous sommes en pleine mer. Et pendant que je parlais, Michaël a retrouvé son souffle.

Katy sent les mains du chef de la sécurité se poser sur ses épaules, faire glisser le chemisier le long de ses bras, découvrant son torse,ne s'arrêtant que quand le vêtement est roulé sous la forme d'une boule autour des poignets enchaînés de la jeune femme qui consciente de la vanité de ses efforts et de ses protestations se laisse faire sans résister. Que pourrait elle faire avec ses bras et ses chevilles enchaînées. Elle est à nouveau une captive. Elle doit convaincre les deux hommes qu'elle n'est pour rien dans la mort de Marc. Difficile tant qu'elle ignore ce qu'ils savent.

- Vous me soupçonnez d'avoir tué Marc et vous ne me dites même pas comment il est mort ni où.
- Vous ne l'avez pas demandé.
- C'est difficile quand on est assaillie de questions, entravée et déshabillée contre sa volonté.
- A ce sujet, je pense que vous ne pourrez plus utiliser ce chemisier.

Katy entend le bruit du tissu qui se déchire, et voit les bouts de vêtement inutile jetés sur le sol devant elle. Elle s'efforce de contenir la rage qui monte en elle et qui ne lui sera d'aucune utilité.

- Je ne répondrai à aucune de vos questions tant que vous ne m'aurez pas dit ce qui est arrivé à Marc et pourquoi vous me soupçonnez.
- Le corps de Marc a été retrouvé dans le hangar de l'aérodrome et il semble évident qu'il a été surpris.
- Et c'est suffisant pour m'accuser. Je vous répète qu'il était en bonne santé quand je l'ai quitté.
- Donc si je compare une balle tirée par ce révolver avec celle qui a tué Marc, elles ne correspondront pas.

Katy sent les mâchoires du piège se refermer sur elle. Ont-ils le moyen de comparer les balles à distance ? Elle choisir de cacher son mensonge par un autre.
- De quel révolver parlez-vous ?
- De celui-ci.

Richard montre à Katy le révolver dont elle s'est servi pour abattre Marc. Son coeur s'emballe. Elle surmonte sa frayeur.
- Quel rapport entre moi et cette arme?
- Elle était dans la voiture avec laquelle vous êtes arrivée
- Est-ce-que je peux l'examiner ?
- Pourquoi donc?
- Pour que je m'assure qu'il s'agit bien du révolver que Marc m'a donné.
- Je vous en prie.
- Pouvez-vous libérer mes mains?
- Certainement pas. Mais nous allons les enchaîner par devant quant à vos chevilles, elles resteront entravées.
- Si ça vous amuse.

Elle a mis dans cette phrase tout le mépris dont elle était capable. Michaël retire les chaînes de ses poignets puis les refixe par devant. Katy avance péniblement vers l'arme tendue vers elle. Est-il possible qu'ils soient aussi stupides ? Elle s'empare du révolver. Vérifie qu'il est chargé. Ils sont vraiment stupides. Sans hésiter, elle braque l'arme sur eux.

- A présent, les rôles sont inversés. Vous allez me libérer.
- Vous semblez oublier que nous sommes toujours en pleine mer et que vos chevilles et vos poignets sont toujours enchaînées.
- Une balle pour chacun, une pour briser la chaîne. Il reste quatre balles pour vos hommes. Sans compter les chargeurs que je devrais trouver.
- Vous serez toujours en pleine mer avec vos poignets enchaînés.
- Vous avez une radio, j'appellerai les secours.
- Comment expliquerez tous ces cadavres. ?
- Je m'appelle Julie Green. Ces hommes m'ont enlevée. J'ai réussi à m'emparer d'un révolver et à les tuer. Et à briser les chaînes que j'ai encore aux pieds. Je n'ai pas trouvé les clefs de celles de mes poignets. Je vous en prie... Libérez moi et faites-moi examiner par un médecin. Vous trouverez aussi des traces des cordes.
- Vous êtes imaginative. Quel dommage que votre arme soit inutile.
- Vous oubliez que j'ai vérifié qu'elle était chargée.
- Vous pensez à tout. Vous admettez donc que vous avez tué Marc.
- Evidemment que je l'ai tué. Il m'avait enlevée, abandonnée plusieurs fois entre les mains d'individus méprisables pour soi-disant le bien de la planète. Qu'est-ce-que j'en ai à faire du bien de la planète.
- Il vous avait sauvé la vie et vous aidait à retrouver la place que votre cousin vous a volée.
- C'était aussi son intérêt. Sa vie aussi était en danger.
- Cela justifie donc vos actes.
- Je n'ai pas à me justifier. Et j'en ai assez de discuter avec vous.

Sans hésiter Katy appuie sur la gâchette.
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Gwenboyfriend
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Re: Les aventures de Katy Stone

Message par Gwenboyfriend »

Déception
Et n'obtient qu'un clic ridicule.
- Il existe beaucoup de moyens de rendre une arme à feu inutilisable, mademoiselle Stone.
Comprenant qu'elle a été jouée. Katy jette le révolver en direction de Michaël qui l'évite sans peine. Elle tente de fuir, oubliant que ses chevilles sont toujours enchaînées. Elle trébuche, se retrouve sur le sol la figure contre le plancher du navire. Richard s'installe sur elle à califourchon. Folle de rage et de désespoir, elle se débat.
- Vous avez de l'énergie mais c'est inutile.
Michaël saisit la chaîne des poignets de la jeune femme.
- Tu peux te lever je la tiens bien.
- La position n'est pas désagréable.
Katy enrage d'avoir été une nouvelle fois abusée et insulte ses adversaires.
- Bande de salauds. Vous êtes des minables, des ordures. Je vous tuerai tous.
- On devrait peut-être la bâillonner.
- Laisse la crier. Dans quelques instants, elle aura besoin de tout son souffle.
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
- Cette petite garce a besoin d'une bonne leçon et je sais comment la lui administrer
Katy réalise la vanité de ses efforts et tente de se montrer docile.
- C'est bon vous avez gagné. Qu'est-ce que vous allez faire de moi à présent.
- Vous le saurez bien assez tôt. Pour l'instant, je pense qu'un bon bain vous fera du bien.
Katy sent le poids de l'homme sur son dos qui disparaît et obéissant à la traction sur ses chaînes se relève péniblement. Michaël continue de tenir les entraves de ses poignets et la conduit vers le pont.
Soudain inquiète des intentions des deux cruels individus, elle tente de résister.
Mécontent de la réticence de la prisonnière, Richard lui applique une violent claque sur les fesses. Elle continue de refuser de suivre son tortionnaire. Elle devine que Richard retire la ceinture de son pantalon et comprend ses intentions quand elle reçoit un violent coup du plat de la ceinture sur ses fesses. La douleur et l'humiliation sont intenses. Pourtant, elle continue de résister et récolte une nouvelle volée de coups de ceinture.
Humiliée, désespérée la jeune femme obéit et suit avec difficulté son tourmenteur qui ne s'inquiète pas des difficultés qu'elle éprouve à le suivre avec ses chevilles enchainées. Elle trébuche plusieurs fois et se relève en hâte par crainte de la ceinture qu'elle devine encore dans son dos.
Le trio arrive enfin à la poupe du navire où deux marins les attendent patiemment devant un treuil fixé à la poupe auquel pend un crochet suspendu à une chaîne.
Comprenant que ses pires craintes vont se réaliser, la jeune femme stoppe une nouvelle fois. Supplie ses ravisseurs.
Richard se penche sur elle.
- Vous avez mérité cette leçon et vous n'y échapperez pas. Si vous continuez de crier ainsi, je vais vous bâillonner. Vous devinez que cela sera très désagréable dans un instant.
Matée, Katy se calme et laisse les marins fixer les chaînes de ses poignets au crochet du treuil. Elle ne s'offusque même pas des mains qui la pelotent sans vergogne. Qu'est-ce-que ça peut faire par rapport à ce qui l'attend.
Le treuil tourne et elle se trouve au-dessus de la mer. Terrifiée. Malgré le mépris qu'elle éprouve envers sa réaction, elle supplie ses tortionnaires.
- Ne faites pas ça j'ai compris la leçon. Je vous obéirai.
Sans un mot Michaël fait un geste et la jeune femme commence à descendre vers l'océan. Perdant toute contenance, elle hurle, insulte ces criminels qui ne pensent qu'à la tourmenter.
Ses pieds sont déjà dans l'eau puis ses jambes, son corps enfin. Trainée par le bateau fouettée par l'écume, elle ne sait pas si les cris qu'elle entend sont les siens. Elle tente de se calmer de plus avaler qui semble s'engouffrer dans sa bouche. D'oublier la douleur de ses bras.
Enfin, elle sent qu'elle est à nouveau tirée vers le haut. Extirpée de l'eau. Remontée vers la poupe. Elle est à nouveau à la hauteur du pont.
- Alors ma chère. Vous avez compris la leçon.
- Vous êtes une bande d'ordures. Je vous ferai payer ce que vous m'avez fait subir.
- Décidément, vous avez du mal à comprendre.
La chaîne recommence à descendre. Katy voit à nouveau l'écume terrifiante s'approcher d'elle. Elle supplie à nouveau. Affirme qu'elle a compris la leçon. Mais se retrouve à nouveau plongée dans l'océan. Tirée par le bateau. Cela lui semble ne jamais devoir finir. Jusqu'à ce qu'elle soit à nouveau hissée à hauteur du pont et qu'elle soit à nouveau face à ses tourmenteurs.
- Alors, vous avez compris la leçon ?
- Oui, j'ai compris. Vous êtes les plus forts. Je vous obéirai.
- Parfait, pour être sûrs que tu as bien compris - tu permets que je te tutoie - tu resteras suspendue à la poupe le temps de sécher et de réfléchir à tes mauvaises actions. Tu y vois quelque chose à redire ?
- Non. C'est vous qui décidez.
- J'apprécierais que tu finisses tes phrases par " Monsieur " quand tu t'adresses à un d'entre nous.
- Comme vous voudrez… Monsieur.
Katy se déteste pour répondre ainsi. Elle a beau savoir qu'elle n'a pas le choix, elle trouve son attitude méprisable.
Richard prend alors la parole.
- Je dois te faire un aveu. Je t'ai menti. Marc n'est pas mort. Il a été trouvé à temps et a pu être opéré. Tu avais raté le cœur. Mais comme il était inconscient, je voulais savoir à quel point tu étais une menteuse, j'ai donc décidé de te cacher ce détail. Tu ne m'en veux pas j'espère.
- Non monsieur. Vous avez raison, je suis une menteuse.
- C'est bien. Profite du temps où tu seras suspendue pour réfléchir à tes mauvaises actions.
Le groupe s'éloigne abandonnant la captive nue, enchaînée suspendue au-dessus de l'océan exposée au soleil couchant.
Dans cette inconfortable position, Katy tente de rassembler le peu de conscience qui lui reste. De ne pas sombrer dans le sommeil. Elle s'inquiète du sort que lui réservent ces individus qui semblent n'éprouver aucune conscience. Elle s'inquiète aussi de l'impunité qui est la leur et qui leur permet de la laisser ainsi suspendue sans crainte qu'elle soit vue par d'autres navires. Elle aimerait penser qu'elle se vengera mais ne voit pas qui pourrait la secourir.
Elle tente de faire la petite voix qui dans son état de semi-conscience lui souffle qu'elle a été victime de sa cruauté. Que si elle n'avait pas tiré sur Marc, elle ne serait pas dans cette situation.
Les heures passent et malgré ses efforts elle a commencé à sombrer dans un sommeil rempli de rêve fiévreux quand elle est enfin ramenée sur le pont.
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Re: Les aventures de Katy Stone

Message par Mad Hatter »

Elle pest sacrément éprouvée.
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Re: Les aventures de Katy Stone

Message par Gwenboyfriend »

Tenue de gala

Epuisée Katy reste à genoux devant ses geôliers souriants. Elle n’ose pas prononcer la moindre parole. S’appuie sur ses mains enchaînées.
- On dirait que la petite garce a compris la leçon.
Les paroles de Richard et Michaël la blessent mais elle n’ose pas répondre. Ils ont raison. Elle a compris la leçon. Cette pensée la blesse encore plus. Mais que peut-elle faire seule entourée d’ennemis ou au mieux d’adversaires.

Un des marins, la relève. Elle se retrouve face à ses deux infâmes ravisseurs.
- Vous avez gagné. Mais puisque je n’ai pas tué Marc je n’ai rien commis d’irréparable. On pourrait trouver un accord.
- Marc est en vie mais dans un sale état. Et je n’ai pas fini de te le faire payer.
- Allez-y. Qu’est-ce-que vous pouvez faire de pire que ce que j’ai déjà subi.
- Tu devrais éviter de ma lancer un tel défi.

Sur un geste de l’homme, les chaînes des poignets et des chevilles de la captive sont retirées. Le soulagement qu’éprouve alors Katy est de courte durée. Ses bras sont pliés et croisés contre son ventre. Ses mains placées à l’intérieur des coudes. Un des marins enferme ses membres dans un manchon de cuir qui les entoure depuis chaque épaule. L’horrible gant unique est ensuite lacé jusqu’à ce que la jeune femme constate que l’on peut deviner la forme de ses mains et de ses doigts toujours bloqués à l’intérieur des coudes sous l’infernal vêtement.
Des sangles fixées au manchon sont alors serrées autour de son torse. L’empêchant d’écarter les bras de son ventre.

Malgré son désespoir, Katy tente de faire preuve de courage face à son ravisseur.
- D’accord, vous avez de l’imagination. M’immobiliser ainsi alors que je suis sur votre bateau sans espoir d’être secourue est presque flatteur.

Richard sourit alors que les hommes entourent les cuisses et les chevilles de la captive de deux bandes de sparadrap.
- Tu crois que c’est tout. Cela ne sert qu’à te faire tenir tranquille. C’est maintenant que les choses sérieuses commencent.

Il se tourne vers ses hommes.
- Montrez donc sa nouvelle robe à la demoiselle.
Katy lève les yeux et hurle de rage quand elle voit ce que les ignobles individus brandissent. Il s’agit d’une gaine de cuir dans lequel son corps entier va être enfermé. Elle voudrait résister mais que peut-elle espérer avec ses bras emprisonnés dans le manchon et ses cuisses et ses chevilles entravées avec le sparadrap.

Pourtant, elle se débat de toute ses forces. Se tortille plutôt.
- Qu’est-ce-que vous attendez pour la tenir ?
Des mains fermes appuie sur ses ses jambes son dos. Elle ne peut plus bouger. Elle est levée, portée déposée sur l’infâme vêtement de cuir. Que les hommes referment sur elle comme une seconde peau. Son corps entier depuis le cou jusqu’au pied est recouvert de l’ignoble matière.

- Les lacets maintenant. Qu’est-ce-que vous attendez.
- C’est un tel plaisir, Monsieur. On a envie de prendre notre temps.
- Je comprends. Mais ne traînez pas trop.

Humiliée, désespérée, Katy n’a même plus la force ni le désir de hurler. Elle devine les longs lacets passés dans les œillets de l’infernal vêtement.
Elle ne tente plus de se débattre alors que son corps est progressivement totalement emprisonné dans la gaine de cuir. A l’exception de ses fesses qu’elle devine découvertes et exposées.
- Serrez bien les lacets.
- Pas de problème.
Les hommes tirent sur les lacets jusqu’à ce que les deux pans du vêtement se rejoignent et les nouent avec soin. Katy est totalement emprisonnée dans cette horrible gaine. Elle a juste réussi à gonfler son torse et bander ses muscles pour éviter que le cuir soit totalement collé à sa peau.
Ses tourmenteurs s’écartent pour admirer leur « œuvre ». Elle relâche un peu sa respiration et ses muscles. Sent qu’elle a gagné un peu de mou. Doute que cela lui soit très utile pour se délivrer mais sait qu’elle doit se contenter de cette maigre victoire.

Elle est toujours allongée sur le sol face contre terre. Au prix d’un douloureux effort, elle réussit à se mettre à genoux pour faire face à ses tortionnaires et ne résiste pas au besoin de les défier bien qu’elle soit consciente de la stupidité de cet acte.

- J’espère que vous vous amusez bien.
- Tout à fait ma chère et ce n’est pas fini.

Katy sent alors que sa tête est recouverte d’une capuche qui est fixée à la gaine. La capuche recouvre sa nuque, le haut de sa tête et son front ainsi que son menton et son cou. Une bande de cuir à laquelle est fixée un cône de caoutchouc pend au niveau de sa bouche. Katy oublie toute fierté et son désir de défier ses adversaires.

- Non. Ne faites pas ça.
- Ma chère, je ne vois pas ce qui pourrait nous en empêcher.

Katy tente de garder ses lèvres closes.
- Votre résistance est amusante mais inutile.

Un des marins pince le nez de la captive jusqu’à ce qu’elle n’ait pas d’autre choix que celui d’ouvrir la bouche. Le cône de caoutchouc est inséré entre ses lèvres. La bande de cuir recouvre sa bouche et est fermement sanglée sur sa nuque. La jeune femme devine que les seules parties de son corps qui n’est pas recouverte de cuir sont son nez, ses yeux et ses sourcils. Dans son désespoir, elle tente de trouver une maigre consolation dans le fait que ses tourmenteurs n’ont pas remarqué qu’elle avait réussi à les empêcher de serrer au maximum la terrifiante gaine.
- Resserrez davantage les lacets à présent.

Les marins s’empressent d’obéir. Katy comprend la vanité de sa tentative de résistance. Et ne tente plus de s’opposer aux marins qui tirent énergiquement sur les lacets. Comprimant son corps emprisonné dans le terrifiant fourreau.

Leur ignoble tâche achevée, les hommes entourent leur victime et admirent leur victime impuissante allongé sur le dos qui ne peut que leur lancer des regards terrifiés.
- Bon travail, Messieurs. Il ne reste qu’à y mettre une dernière touche.

Katy n’a pas le temps de se demander quel nouveau tour ses tortionnaires ont préparé.
Elle est soulevée, portée jusqu’à un lit de bois fixé sur le pont et muni de sangle sur lequel elle est déposée.
Les marins serrent les sangles autour de son corps à présent exposé aux rayons du soleil.
Michaël et Richard s’approchent d’elle.

- Ma chère, vous devriez nous remercier. Ce fourreau met magnifiquement les courbes de votre corps en valeur.
La jeune femme ne peut que lancer un regard de rage en réponse à l’ignoble moquerie.
- Et la capuche bâillon fait ressortir vos superbes yeux.

Epuisée, impuissante, Katy tente de détourner le regard quand elle voit les hommes s’approcher avec des sceaux d’eau qu’ils déversent sur son corps enserré de cuir.
Sous l’effet de l’humidité, la captive sent le fourreau qui l’emprisonne se relâcher légèrement mais son soulagement est de courte durée quand elle devine l’infâme intention de ses ravisseurs.
- Je vois que vous avez deviné ma chère. Ce cuir est très sensible. Il reste encore quelques heures de soleil auxquelles votre admirable corps va être exposé. Vous sentirez ainsi cette membrane se coller davantage à votre peau jusqu’à vous sembler indissociable.

Le regard suppliant de Katy laisse ses ennemis de marbre.
- Rassurez-vous, nous veillerons à ce que vous restiez consciente. Ce n’est que le début de vos épreuves. Et puis ainsi vêtue, vous ne risquez pas les coups de soleil.

La jeune femme ne peut que suivre du regard ses tourmenteurs qui s’éloignent alors qu’elle devine déjà l’infâme fourreau qui se resserre autour de son corps sous l’effet du soleil brûlant.
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Re: Les aventures de Katy Stone

Message par eric »

C'est vraiment une splendide histoire, merci beaucoup pour le partage.
Chaque chapitre amène des rebondissements.

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Re: Les aventures de Katy Stone

Message par cowboygf »

ils ont raisons :lol: :lol:

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Re: Les aventures de Katy Stone

Message par Gwenboyfriend »

Bain de soleil

Le soleil ne se couchera donc jamais. C’est la seule pensée qui tourne dans la tête de la malheureuse jeune femme qui sent l’horrible vêtement de cuir se resserrer autour de son corps. Les marins viennent régulièrement la mouiller à nouveau. S’amusant de ses regards suppliants et des gémissements étouffés par son bâillon qu’elle ne peut retenir.
- Elle fait moins la fière à présent.
- Sa tenue a l’air très serrée. On devrait peut-être l’arroser à nouveau.
Katy lance aux ignobles individus un regard suppliant. Elle sait que le cuir se détendra quelques instants puis recommencera à sécher et continuera d’enserrer son corps dans cette effrayante prison.
- Je crois qu’elle ne veut pas.
- Qui s’intéresse à ce qu’elle veut ?
- Personne.
- ça doit être nouveau pour elle.
L’homme se penche vers Katy. La regarde droit dans les yeux.
- Tu n’as pas l’habitude qu’on ignore tes désirs. Il va falloir changer ça.
Deux hommes s’approchent porteur de sceaux. Katy se débat tente de les supplier malgré son bâillon. L’étroite gaine dans laquelle son corps est enfermé et les sangles réduisent ses efforts à des tortillements ridicules et ses protestations à des soupirs à peine audibles. Les ignobles individus déversent l’eau sur elle. Comme prévu, elle sent le cuir se relâcher un instant mais ce n’est pas suffisant pour la soulager.
Le soleil lui paraît encore bien haut. Cela n’est pas possible, cela fait des heures qu’elle est dans cette situation atroce. Les marins s’éloignent retournent à leurs occupations.
Katy sent le cuir qui se resserre autour de son corps. La rage qui l’habite recule chassée par la peur et le désespoir. Elle doit se montrer soumise. Reléguer cette colère au fond d’elle-même. Oublier ses désirs de vengeance. Jusqu’à être libéré de ce corset atroce. Et faire payer tous ceux qui l’ont humiliée à la première occasion.
Une des domestiques du bateau s’approche d’elle. En portant un plateau sur lesquels sont disposés des mets délicieux et un verre d’eau.
Katy prend conscience qu’elle a faim et soif. Elle n’ose pas croire que ce plateau lui soit destiné.
La servante vêtue d’une simple robe qui s’arrête à mi-cuisse avance d’une démarche joyeuse et chaloupée qui plonge la captive dans un abime de désespoir en lui rappelant son impuissance.
La servante pose le plateau sur le sol et s’adresse à Katy.
- Vous devez avoir soif, mademoiselle.
Katy ne peut répondre que par un hochement de tête et un regard suppliant.
La domestique sourit.
- Ne vous inquiétez pas, on va arranger ça.
Elle détache les sangles qui maintiennent Katy fixée au banc puis l’aide à s’asseoir. Elle la libère ensuite de la capuche qui la bâillonne. Eperdue de reconnaissance, Katy la manifeste sans attendre.
- Merci !!!
Elle reçoit une gifle légère qui la surprend.
- Merci qui !!!
La captive se reproche son enthousiasme. Comment a-t-elle pu croire que la venue de cette femme était un geste de mansuétude. Ce n’est qu’une humiliation supplémentaire. Mais elle oublie que son silence peut aussi avoir des conséquences.
- Si tu le prends ainsi, je vais te remettre ton bâillon.
- Non, ne faites pas ça !!!
- Tu donnes des ordres !!
- S’il vous plait… Madame.
- On dirait que tu deviens raisonnable. Je vais t’aider à t’installer pour que tu puisses boire et manger.
- Merci madame.
Katy se déteste de devoir ainsi supplier cette garce qui profite de son impuissance pour l’humilier. Mais elle a trouvé un moyen de supporter cette intolérable situation. Elle grave les traits de cette femme dans sa mémoire et elle se promet que quand elle aura retrouvé le pouvoir elle le lui fera regretter.
La servante l’aide à se mettre à genoux face au plateau.
- Je te laisse le temps que tu te restaures.
Katy la regarde sans comprendre.
- Et bien qu’est-ce-que tu attends ?
- Mais je ne peux pas manger et boire ainsi.
La servante se frappe la tête.
- Tu as raison, je suis bête.
Elle se penche et verse le contenu du verre d’eau dans une écuelle.
- Voilà, ce sera plus facile.
Katy ne peut pas croire qu’elle doive subir une telle humiliation.
- Je n’y arriverai pas ainsi.
- Les chiens et les chats y arrivent. Tu n’as qu’à faire un effort. Tu as intérêt à avoir tout fini quand je reviendrai et ne fais pas de saleté.
Sur ces cruelles paroles la servante s’en va en remuant les hanches.
Katy voudrait avoir la force de résister et de garder un peu de dignité mais la soif la dévore et elle se penche pour tenter d’atteindre l’écuelle remplie d’eau. Elle se rend compte qu’ainsi entravée dans cette gaine, son équilibre est particulièrement précaire. Elle réussit pourtant à approcher sa bouche de l’écuelle. Elle est sur le point de boire quand elle entend la voix d’un marin au dessus d’elle.
- Quel magnifique spectacle.
Katy résiste à la tentation de demander de l’aide au marin qui se moque ainsi d’elle et approche sa bouche de l’eau tant désirée quand la main du marin saisit l’écuelle. La jeune femme surprise par cette nouvelle avanie perd l’équilibre et se retrouve allongée sur le sol. Incapable de se redresser, elle demeure allongée sur le sol entourée de trois marins.
Un d’entre eux se penche sur elle et la relève pour la mettre à genoux. Elle tente de rester dans cette position honteuse les fesses appuyées sur les chevilles. Attendant la prochaine humiliation. Certaine d’être incapable de s’y opposer.
Un des marins, celui qui semble être le chef brandit l’écuelle.
- Tu dois avoir soif.
Katy a honte d’être incapable de protester et hoche la tête en signe de soumission.
- Tu pourras boire et manger si tu paies le prix.
Le geste des trois hommes vers leur entrejambe est sans équivoque.
- Tu n’as qu’à ouvrir la bouche et avaler.
- Et sucer.
- Et lécher.
Les trois hommes fiers de leur infâme plaisanterie éclatent de rire.
C’en est trop pour la jeune femme qui malgré son impuissance ose se révolter.
- N’y comptez pas.
- Comme tu voudras.
Les marins renversent les deux écuelles renversant lentement le contenu sur le pont du navire.
Oubliant ses résolutions et toute dignité la captive supplie les deux individus.
- Trop tard ma chérie.
- Tu réfléchiras avant de répondre la prochaine fois.
- Espèces de salauds.
La prisonnière réalise trop tard son effroyable erreur que ces hommes ne vont pas lui pardonner.
- Cette fois tu vas devoir t’excuser.
Un des marins saisit les cheveux de Katy et tire sa tête en arrière. Un deuxième s’approche d’elle tout en dégageant son sexe. Katy garde les lèvres serrées mais devine qu’elle ne va pas pouvoir résister à la volonté de ses ignobles individus.
- Qu’est-ce qui se passe ici !!
Katy est soulagée de reconnaître la voix de la servante.
- On a voulu aider cette garce et elle a tout renversé.
La femme sourit.
- Elle a réussi à faire ça en étant entravée dans cette gaine.
Le marin sourit en retour.
- Oui. Elle est intenable. On pensait qu‘elle méritait une punition.
- Et vous une récompense.
Katy devine que le sourire de l’homme s’élargit. Comment a-t-elle pu croire que la servante allait la secourir ? Pourtant cette dernière décide d’interroger la jeune femme.
- Et toi quelle est ta version ?
- J’ai refusé de les sucer alors ils ont renversé l’eau et la nourriture.
- Et tu en es restée là.
Katy hésite à répondre.
- Et bien j’attends.
- Je les ai traités de salauds.
- Et qui t’a permis de croire que tu avais le droit de les insulter ?
- Je n’ai pas réfléchi madame. J’ai tellement soif. Je me sens si impuissante.
Katy se déteste de se montrer aussi servile mais elle est terrorisée à l’idée que la servante pourrait l’abandonner aux mains de ses tortionnaires.
- Tu nous reproche de t’avoir fermement entravée ?
- Non Non !!!
- Reconnais que tu l’as bien cherché après le mal que tu as fait !
Katy tente de calmer la colère qui monte en elle et répond le plus servilement qu’il lui est possible.
- Je le reconnais madame et je regrette d’avoir encore une fois mal agi.
- C’est bien. Je vais te donner à boire et les hommes vont réparer les dégâts que tu as faits.
- Oh merci madame.
Katy aimerait croire qu’elle se vengera de ce qu’elle subit mais ce jour lui semble loin, presque inaccessible.
Pendant que les marins remettent de l’ordre elle boit goulûment au goulot de la bouteille que la servante a glissé entre ses lèvres. Goulot qui lui est retiré trop tôt mais il lui semble judicieux de ne pas protester. Au contraire.
- Merci madame.
- Je vois que les leçons commencent à porter leurs fruits. Reste tranquille pendant que je remets ta capuche en place.
Katy se contente d’un regard suppliant vers la servante qui n’en tient pas compte et se contente d’ajuster le cuir sur sa tête et sa bouche et de serrer énergiquement les sangles. La captive constate qu’à nouveau elle peut à peine gémir.
- Tu es bien sage à présent.
Katy s’efforce de retenir ses larmes de rage et d’humiliation. Mais elle n’est pas au bout de ses épreuves.
- Il est temps que tu reçoives ta punition.
Le regard de terreur et d’incompréhension de sa victime comble la servante d’aise.
- Tu croyais que tu allais insulter nos hommes et t’en sortir sans être sanctionnée. Mais puisque tu te comportes comme une gamine tu seras traitée comme une gamine.
La servante s’installe sur le banc de bois et hisse sa victime sur ses genoux. Katy, le ventre appuyées sur les cuisses de sa tortionnaire, la tête au dessus du sol, les fesses exposées, ne peut pas croire à ce qui l’attend quand la servante saisit un battoir de bois plat et lui en assène un violent coût sur les fesses. La jeune femme constate que le cuir n’exerce qu’une faible protection alors qu’elle reçoit un deuxième coup sous le regard ravi des marins.
- À votre avis les garçons combien de coup pour punir son incroyable insolence.
- Dix me parait un minimum.
- Vingt ça me parait l’idéal
Les protestations de Katy se perdent dans le bâillon et ressemble à de misérables supplications. Le premier coup s’abat sur ses fesses. Elle entend les marins compter. La douleur se mêle à l’humiliation. Au bout de cinq coups la servante s’arrête.
- Je commence à avoir mal au bras qui prend le relais ?
- Gnnnpfggnon
- Elle n’a pas l’air d’accord.
- Qui s’intéresse à son avis. Elle a seulement gagné cinq coups de plus.
Katy se retrouve alors juchée sur les genoux d’un des marins. Elle sent contre son ventre le sexe dur de l’individu. Qui semble grossir quand s’abat le premier coup. Au cinquième coup, l’homme s’interrompt.
- On dirait qu’elle réagit moins.
- C’est normal, elle commence à avoir les fesses meurtries.
- On a qu’à s’interrompre et reprendre plus tard.
- Bonne idée, on va l’installer autrement.
Katy est alors mise à genoux face au banc sur lequel elle est contrainte d’appuyer son torse. Des sangles entourent son dos l’obligeant à garder cette douloureuse position. Ses pieds sont fixés au sol de la même façon. Ses fesses moulées dans l’horrible vêtement sont exposées aux regards et aux coups.
La servante s’approche.
- Repose toi ma chérie. Il va bientôt faire nuit. Tu souffriras moins de la chaleur. Nous passerons te rendre visite pour voir si tout va bien.
- Et la caresser un peu avec le battoir.
Sur ces cruelles paroles, le groupe s’éloigne abandonnant la prisonnière dans sa douloureuse situation.
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Mad Hatter
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Ce que j'adore : Le jeu d'acteur, les bandes dessinées, les nouvelles, les ballades en vélo, l'histoire
Ce que je déteste : Le manque de respect envers autrui, les bettraves, les chiens quand ils veulent jouer avec les cyclistes ;p
Localisation : Partout et nulle part à la fois.

Re: Les aventures de Katy Stone

Message par Mad Hatter »

Je te frapperai sans colère
Et sans haine, comme un boucher,
Comme Moïse le rocher !
Et je ferai de ta paupière,

Pour abreuver mon Saharah,
Jaillir les eaux de la souffrance.
Mon désir gonflé d'espérance
Sur tes pleurs salés nagera

Comme un vaisseau qui prend le large,
Et dans mon cœur qu'ils soûleront
Tes chers sanglots retentiront
Comme un tambour qui bat la charge !

Charles Baudelaire
http://blog.legardemots.fr/post/2006/04 ... moroumenos
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
Jervis Tetch dans L'asile d'Arkham


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