Le stage

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fredchl
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Re: Le stage

Message par fredchl »

Toujours aussi captivant, il y a un mélange de sensualité et de perversité bien racontée...

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Mad Hatter
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Re: Le stage

Message par Mad Hatter »

J'aime beaucoup la narration de cette relation, pas trop larmoyant.
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Ou est-ce l'inverse ?
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baillonadhesif

Re: Le stage

Message par baillonadhesif »

Des collants, du bon ligotage, de l'adhésif en guise de bâillon, une histoire bien écrite..je kiffe !!!!!!!!!!!

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Utten
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Re: Le stage

Message par Utten »

- Martin? Martin, c'est toi?

- Alice?

- Oui, je suis là. Mais je ne vois rien: elle m'a bandé les yeux.

- Tu ne peux pas l'enlever?

- Non. Je suis attachée, impossible de bouger le petit doigt.

- On est où? Il est quelle heure?

- Je ne sais pas. Dans le débarras à l'étage peut-être. Quant à l'heure, aucune idée, je suis ligotée depuis ce matin. Elle m'a changé de pièce plusieurs fois. Je me rappelle seulement avoir vu 11 heures sur le réveil de la chambre à un moment, mais c'était il y a un bout de temps. Et toi?

- Pareil ou presque. Je suis attaché sur une chaise et elle m'a enfilé un sac tout noir sur la tête.

- Oh, non!

- Ne t'inquiète pas: un sac en toile, je peux respirer facilement mais je n'y vois strictement rien. Et je ne peux pas bouger non plus.

- T'es attaché comment?

- Ben, sur la chaise, les mains dans le dos. Elle m'a ligoté les poignets avec une corde qu'elle a dû relier à celle qui serre mes chevilles parce que dès que j'essaye de bouger les pieds, ça tire sur mes bras. J'ai les genoux attachés et les cuisses aussi. Et elle a passé un corde à ma taille: je suis complètement collé au dos de la chaise.

- Est-ce qu'elle t'a déshabillé?

- Euh... Presque. Enfin non. J'ai été forcé de mettre une petite culotte, rose, assez large, style grand-mère si tu vois. Et des collants par dessus.

- Hi hi...

- Ne rigole pas, c'est pas drôle. Le pire c'est qu'elle m'a mis du rouge à lèvres en plus. (...). C'est quoi ce bruit?

- Quel bruit?

- Comme un froissement de plastique.

- Ah, ça... C'est mon tablier.

- Ton tablier?

- C'est un peu long à raconter.

- Je crois qu'on a un peu de temps, non? (...) Tu es en train de te débattre là?

- MMrrrr. Un peu. Mais ça ne sert à rien. Depuis ce matin. Je t'ai entendu te lever en fait.

- Ah oui? Désolé si je t'ai réveillée.

- Bah, en fait, non. J'ai dû me rendormir un peu. C'est ma tante qui m'a réveillée vraiment. J'ai senti la couette s'enlever, au début je pensais que c'était toi qui revenait, parce qu'elle s'est agenouillée sur moi, avec ses jambes qui m'empêchaient de bouger les bras. Et elle a posé sa main sur ma bouche en appuyant fort. Je ne pouvais pas crier, j'ai essayé quand même. Elle m'a bâillonnée avec des morceaux d'adhésif gris qu'elle avait préparés et collés sur sa manche. Un par un, elle les a posés sur ma bouche sans que je puisse rien faire. Après, elle a réussi à me retourner sur le ventre, ne me demande pas comment, et m'a scotché les poignets. J'ai bien cru que tout le rouleau allait y passer. Ou qu'elle en avait deux: parce qu'ensuite, elle m'a attaché les chevilles et les genoux de la même manière. Tu imagines? Presque toute nue, en petite culotte, comme ça dans le lit. Et puis elle m'a bandé les yeux avec un masque de nuit, tu te rappelles, comme ceux qu'on nous avait distribué dans l'avion.

- Oui, je vois.

- Et ben moi, je ne voyais plus rien du tout. Si bien que je n'osais plus bouger. Je l'ai bien entendue sortir mais j'avais peur de tomber du lit. Je me suis dit que tu allais bientôt remonter. Mais où étais-tu d'ailleurs? Pourquoi tu n'es pas venu me détacher?

- Si seulement j'avais pu, ma chérie.

- Qu'est-ce que tu veux dire?

- Que, heu... En fait quand je suis descendu, je ne voulais pas te réveiller. J'ai essayé de faire le moins de bruit possible. Ta tante était dans la cuisine, toute habillée, dis-donc, plutôt sexy ta tante pour son âge: des bottes en cuir, un pantalon d'équitation, un chemisier blanc fermé jusqu'en haut, je crois que ça t'irait bien pour... Bref. J'avais juste mon short un peu serré et mon t-shirt, ça faisait moins glamour. Elle m'a proposé un café, on a discuté un peu et elle m'a demandé si on avait quelque chose de prévu pour la journée. Rien je crois, enfin tu ne m'avais rien dit, n'est-ce pas? Alors elle m'a dit qu'elle voulait te faire une surprise. On est allé dans la salle, elle m'a demandé d'attendre. J'ai attendu. Pas longtemps. Quand elle est revenue, dans mon dos, elle a posé ses mains sur mes bras et les a amenés derrière moi et m'a menotté. Elle disait: ne t'inquiète pas, c'est la surprise, Alice va adorer. Mmouais... Si on veut. Et puis, toujours derrière moi, elle m'a enfoncé un bâillon-boule dans la bouche et elle a bouclé la sangle. Pas trop gros heureusement mais bon sang qu'est-ce qu'elle a serré fort! Elle m'a demandé de m'asseoir sur le canapé et s'est agenouillée avec une autre paire de menottes. Mais celles-ci n'étaient pas assez large pour mes chevilles. Quand elle s'en est rendue compte, elle avait l'air fâchée. Alors elle a juste pris une ceinture toute fine, elle l'a enroulée autour de mes pieds en disant que ça irait en attendant la suite. Ca m'a un peu inquiété quand elle a parlé de suite, je crois que j'ai laissé échapper un petit cri, ça l'a fait sourire et elle est partie.

- C'est là qu'elle est venue m'attacher je suppose.

- Non, je ne crois pas.

- Ah bon? Pourquoi?

- Tu étais ici en haut. Elle n'a pas pris l'escalier, je l'aurais vue. J'ai cru entendre la porte de l'arrière-cuisine. A mon avis, elle est allée dans le garage.

- Ah!

- En tout cas, elle a fait vite. J'ai pensé que j'avais un peu de temps et j'ai essayé d'atteindre la ceinture qui m'attachait les chevilles en me tortillant un peu.

- Vraiment? Pourtant d'habitude tu aimes bien quand je t'attache. Et on ne peut pas en douter, si tu vois ce que je veux dire... Tu n'étais pas bien?

- Si, mais... Bref, elle a repassé la porte et m'a vu. Elle a fait 'non, non, non', elle a ouvert un tiroir dans la cuisine et en a sorti un petit sac en plastique transparent, tu vois, genre pour mettre des restes de repas au frigo ou au congélateur.

- Oui, oui.

- Elle m'a rejoint avec son sac et un rouleau de tape gris. Je me suis retrouvé la tête dans le canapé. Elle m'a placé les mains paume contre paume, a enfilé le sac par dessus et l'a scotché complètement, du bout des ongles jusqu'aux poignets si bien que je ne pouvais plus bouger un doigt. Et pour finir, elle a descendu mon short jusqu'à mes chevilles ou presque en me disant que ça m'aiderait à me tenir tranquille.

- Oh! Mon pauvre doudou.

- Très drôle. C'est un peu plus amusant maintenant que je sais que pendant ce temps-là elle était en train de te ligoter. J'aurais bien voulu voir ça.

- Ah! Très drôle...

- Tu l'as cherché. Mais tu ne m'as toujours pas dit pour le tablier.

- Ah, ça? Et bien, je suis restée attachée sur le lit un bon moment, je dirais au moins une demi-heure. Toute seule, j'en suis sûre même si par moment je croyais l'entendre à côté. Elle est revenue me voir et m'a assise au bord du lit, toujours attachée, toujours bâillonnée mais elle m'a enlevé le bandeau. Elle m'a dit de rester bien sage pour qu'elle puisse couper mes liens, c'est ce qu'elle a fait, et m'a fait mettre debout. Pas touche au bâillon, elle a dit. J'ai obéi. Puis elle m'a obligée à enfiler des gants épais, des gants ménagers, roses, longs, qui remontent au-dessus des poignets, et puis un grand tablier en plastique ou en vinyle, je sais pas, blanc, tu vois?

- Non. Style tablier de femme de chambre, un peu sexy?

- Mais non! Plutôt genre boucher ou poissonnier.

- Ah, oui!

- Un grand truc blanc, à moitié rigide qui descend presque jusqu'aux pieds et qui remonte quasiment jusqu'au cou, retenu par une sangle qui passe derrière la nuque. Elle l'a noué sur dans mon dos, l'autre sangle, au niveau de la taille. Tu vois le dessin? Qu'est-ce que je me sentais bête. Après elle m'a mis les mains devant moi et les a attachées avec une corde. Heureusement que j'avais les gants sinon j'aurais des marques jusqu'à la semaine prochaine tellement elle a serré. Mais ça va: pas au point de couper la circulation. J'étais debout face à elle et là c'est devenu bizarre: elle me regardait fixement, elle a commencé à me caresser les cheveux sans rien dire, puis les épaules et la poitrine. Vraiment étrange parce que avec le tablier qui me recouvrait les seins, elle ne devait pas sentir grand chose. Et puis elle a enlevé mon bâillon très délicatement et elle m'a embrassée sur la bouche.

- Mince! Cela dit, raconté comme ça, plutôt sensuel non?

- Ben, surprenant mais pas désagréable, j'avoue. Sauf qu'au final, c'est elle qui avait l'air gênée. Ne t'inquiète pas: elle s'est vite reprise. Elle a tiré la chaise en bois au milieu de la chambre et...

- Le fauteuil.

- Quoi?

- Le fauteuil. C'est pas une chaise, c'est un fauteuil: il y a des bras, enfin des accoudoirs, pour poser les bras justement. Tu parles bien de celui qui se trouve dans le coin?

- Oui, bon, le fauteuil. Elle m'a assise dessus et elle a attaché mes poignets à l'un des accoudoirs, ça, il restait une longueur de corde suffisante. Après elle s'est agenouillée, elle m'a ligoté les chevilles ensemble avec une autre corde qu'elle a fixée contre le pied de la chaise. Et comme il restait plusieurs cordes à traîner par terre, elle m'a attaché les genoux, bien enveloppés par le tablier comme ça, et puis une dernière tout autour de la taille, attachée au dossier de la chaise. Toute calme, toute gentille, tu l'aurais vue. Elle s'est remise à me regarder bizarrement et à me caresser les cheveux. Et puis elle m'a demandé si elle devait me bâillonner. J'ai dit oui, qu'il valait mieux.

- C'est pas vrai!?

- Parce que tu crois qu'elle m'aurait laissée comme ça? Ne rêve pas. Elle est partie deux minutes, à peine, aussi vite partie que revenue, avec un bâillon-boule et...

- Un blanc?

- Oui. Comment tu as deviné?

- Comme ça. Je... Il faut que je te raconte ce qui s'est passé après qu'elle t'a attachée sur le lit. Mais, vas-y, termine.

(à suivre...)

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foulards6384
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Re: Le stage

Message par foulards6384 »

intéressant l'idée du dialogue alors qu'il sont ligoté, voyons si la tante décide de couper court a leurs conversation avec deux bon bâillon :lol:
vivement la suite.
je bouge pas :police: je ne regarde pas :bandeau: je ne parle pas :gagged:

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Utten
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Re: Le stage

Message par Utten »

- Euh, ok. Donc le bâillon et un bonnet de bain. Retro le bonnet, façon années 30, qui couvre bien les cheveux et les oreilles, avec une mentonnière pour le garder en place. Rose, comme les gants. Elle m'a enfoncé la boule, blanche, monsieur a toujours raison, dans la bouche. Hé maintenant que tu le dis, je l'ai trouvée bien baveuse, comme si elle était couverte de salive!

- Oui, ben je te raconterai.

- Elle a bouclé la sangle derrière ma tête et puis elle m'a enfilé le bonnet et a fermé la mentonnière. Et puis elle est partie.

- Et?

- Et rien. Qu'est-ce que tu crois? J'étais ligotée et bâillonnée, solidement ça tu peux me croire. Impossible de me détacher. Tu serais peut-être venu me libérer si j'avais appelé? MMmmphfff! MMmmmpppffff! Hein?

- Aucune chance.

- Ah oui?

- Sûr et certain. A ce moment-là, si je remets le film dans l'ordre, donc après qu'elle t'a réveillée et attachée sur le lit, je l'ai vue descendre l'escalier. J'étais encore assis sur le canapé et menotté. Bâillonné moi aussi, avec le bâillon-boule blanc.

- Ah, je vois.

- Pas trop gros, mais quand même, je ne pouvais pas m'empêcher de saliver, j'avais une grosse tache qui s'était formée sur mon t-shirt.

- Mon pauvre chéri...

- Ah ah ah! Très drôle. Bon, elle est passée devant moi en disant qu'elle arrivait tout de suite. Elle est revenue avec un très grand sac en plastique, une paire de collants et un chiffon ou un foulard, je n'ai pas bien vu. D'abord elle a ôté mon bâillon et puis elle a détaché la ceinture autour de mes chevilles. Comme ça elle pouvait enlever complètement mon short. Je n'osais rien dire: je te rappelle que j'avais mon... mes... enfin, tout à l'air libre quoi! Alors elle a enfilé cette culotte rose, celle que j'ai maintenant et puis les collants sur mes jambes, jusqu'à la taille, et elle les a attachées avec son tape gris: les chevilles, les genoux, les cuisses et même la taille, peut-être pour que les collants tiennent bien en place. Elle m'a fait mettre debout pour m'enlever les menottes et continuer de m'attacher. Faut dire qu'avec le sac qu'elle m'avait enfilé sur les mains auparavant, les menottes ne servaient plus à grand chose. Mais elle a continué de me ligoter: elle m'a collé les bras dans le dos et les a serrés contre mon corps avec une bonne dizaine de tours d'adhésif. Juste au niveau des coudes d'abord et puis au niveau des épaules et pour terminer à hauteur des avant-bras. C'était sympa mais j'étais un peu préoccupé par son grand sac en plastique. Transparent qu'il était. Avant qu'elle ne se mette à me bâillonner, je lui ai quand même demandé ce que c'était. Elle a fait: oh, ça, je l'ai récupéré quand j'ai acheté le porte-manteaux.

- Celui de l'entrée?

- Je ne sais pas, probablement. Alors elle a dit qu'elle allait me mettre dedans, et de ne pas m'inquiéter: elle ferait une ouverture pour que je puisse respirer facilement. Mais je crois que quand elle a vu ma tête, elle s'est ravisée, un peu déçue. Ca ne va pas mon petit Martin? elle a fait. Un peu trop extrême? Ah, c'est dommage, ça semblait bien pourtant...

- Tu l'imites bien.

- N'est-ce pas? Mais j'ai bien cru qu'elle allait le faire, tu te rends compte!

- Non, mais je suis prête à essayer.

- Sérieuse?

- Oui.

- Mince, si je m'attendais à ça...

- Du coup, qu'est-ce qu'elle a fait?

- Et bien, elle l'a quand même étalé tout à plat par terre. Et elle m'a allongé dessus. Là, je suis sûr: il était assez grand pour que je rentre dedans. Heureusement, elle ne l'a pas fait. Elle est resté une ou deux minutes penchée sur moi, les bras croisés ou la main posée sur sa bouche. Je n'osais rien dire ni bouger le petit doigt de pied. Finalement, elle est allée chercher des sacs poubelles dans la cuisine: elle en a pris deux de son rouleau et elle est revenue. Le premier, elle l'a mis à plat et plié dans le sens de la longueur, en une longue bande de 5cm ou 10cm de large et elle m'a bâillonné avec, glissé entre les dents comme un foulard et noué derrière la tête. L'autre, elle l'a plié pareil et m'a bandé les yeux avec. Après, je crois qu'elle s'est tout simplement assise sur le canapé et qu'elle a profité du spectacle. J'entendais des petits bruits par moments, comme si elle feuilletait un magazine. En tout cas, si je bougeais ou que j'essayais de tirer sur mes liens, le plastique faisait du bruit et elle me râlait dessus en me disant de cesser de bouger. J'ai essayé de rester le plus immobile possible.

- Tu as réussi?

- Je crois oui. En fait, je n'entendais plus trop de bruit. L'odeur du café à un moment mais c'est tout. Ah, si! Pas très longtemps avant de me monter ici, elle est partie, ça j'en suis sûr.

- C'est quand elle m'a emmené dans l'autre chambre, je crois. Oui, effectivement, pas longtemps avant que moi aussi je ne me retrouve ici. Je n'y suis pas restée très longtemps. En fait, elle m'a détachée presque complètement sauf les mains et m'a tirée jusqu'à côté.

- Je croyais qu'elle était vide?

- Elle l'est. Sauf qu'au mur il y a un crochet qui est fixé, assez haut. Elle y a attaché la corde qui me liait les poignets. Je me suis donc retrouvée attachée les bras en l'air, plus haut que ma tête en tout cas, bâillonnée et... et c'est tout: encore cet espèce de bonnet sur la tête et le tablier. Et c'est à peu près là qu'elle t'a fait monter.

- Comment tu le sais?

- Je vous ai entendus, toi surtout, à lui demander où elle t'emmenait, et elle en train de dire qu'elle allait regretter de ne pas t'avoir remis de bâillon.

- Mmm... oui, je me rappelle. J'étais presque content lorsqu'elle m'a détaché, surtout ce sac en plastique sur mes mains, mais je ne m'attendais pas à ce qu'elle m'attache les poignets dans le dos aussitôt. En plus, elle avait bien serré la corde. Quant au bâillon, tu parles, elle m'avait bien enlevé celui en plastique parce qu'elle trouvait que ça me faisait saliver de trop, je confirme. Elle m'a dit: je ne te bâillonne pas Martin si tu promets d'être sage. J'ai dit oui un peu trop tôt. A la place, elle a sorti un tube de rouge à lèvres et m'en a mis tout plein en souriant. Et au final, elle m'a recouvert la tête avec un sac en tissu: j'y voyais rien. Si tu crois que c'est facile de monter les escaliers à l'aveugle. Et depuis, je suis ici, sur cette chaise. Tu ne m'as pas vu quand elle t'a amenée?

- Nan. Rien. Je suis pas restée longtemps accrochée au mur mais quand elle est revenue, elle m'a bandé les yeux. Enlevé le bâillon-boule et le bonnet quand même. Elle m'a assise sur une chaise, elle m'a levé les bras par dessus la tête et a attaché la corde au dossier de la chaise. Je te laisse imaginer: j'ai les coudes relevés et les mains derrière la nuque. Et puis j'ai les jambes attachées aux pieds de la chaise, écartées.

- Je commence à avoir faim, pas toi?

- Je rêve plutôt d'une douche...

- Chut! Ecoute: elle remonte.

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moimoi2
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Re: Le stage

Message par moimoi2 »

J'aime bien cette suite ^^. Je me demande bien ce qui va leur arriver !

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Mad Hatter
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Re: Le stage

Message par Mad Hatter »

:bravo: Pas mal du tout.
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Utten
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Re: Le stage

Message par Utten »

Mince! Ca veut dire que je dois me mettre à bosser sur la suite...

:oops:

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