Maison de redressement

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stephanie
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Ce que je déteste : Les relations uro-scato, la violence non consentie, la vulgarité, les a priori sur les autres.

Re: Maison de redressement

Message par stephanie »

Je ne sais pas si je l'ai déjà écrit, mais j'aime beaucoup.
Description précise et vivante, on s'y croirait.
Vivement la suite,
Stéphanie

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moimoi2
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Re: Maison de redressement

Message par moimoi2 »

Merci stéphanie pour ton message, j'ai vu que tu as aussi publié une histoire mais j'ai pas beaucoup de temps pour lire en ce moment, je ferai ça quand je pourrai ! ;)


------------------------------

Elle commença la conversation :

- Alors, comment ça c'est passé ?
Il lui raconta tout depuis le début puis posa une question.
- Tu sais où sont Marie, Arianna et Élisa ?
- Ça, je suis dans l'interdiction de t'en parler maintenant. Tu en sauras plus dans quelques minutes.
- Au fait, ta première journée s'était bien passée ? demanda le jeune homme.

Elle resta dubitative un court instant.

- Tout dépend de quel point de vue on se pose. Du côté de la direction oui mais du mien, absolument pas.
- Oh ?! Après les dernières heures qu'il venait de passer, Alexis pouvait très bien comprendre ce que signifiait "une mauvaise journée".
- Tu comprendras lorsque l'on arrivera chez nous.
- D'ailleurs tu peux m'indiquer le chemin ? L'école est immense et je ne sais pas encore me repérer.
- Non. Je te rappelle qu'il a été décidé dans l'équipe que nous n'allons pas vous lâcher facilement cette année. On a eu trop de problèmes l'année dernière. Une fois qu'on sera sûr que vous êtes clean, ce sera différent. Maintenant retourne toi et laisse moi te mettre un bandeau. Ne dis rien ! Sinon je te jure que je te bâillonne !  finit-elle d'un ton menaçant.

Blasé, le jeune homme du obtempérer. Il savait bien qu'elle ne plaisantait pas.
Une fois aveuglé, il dut mettre une main sur l'épaule droite de la jeune fille. Préférant se concentrer à marcher, il ne dit rien de toute l'ascension. Il fut vite perdu, une grande succession de couloirs et d’escaliers lui avaient faits perdre l'orientation. Il allait perdre patience lorsque Sophie reprit la parole :
- Tu vas maintenant voir ce qui est arrivé à tes équipières. Attention baisse la tête, la porte est large mais trop basse pour toi.

Bien-sûr, il s’exécuta. Une fois les portes closes, Sophie lui enleva son bandeau. Clignant des yeux le temps de s'habituer à l'obscurité, il retrouva la même pièce et ses camarades de promotion à une différence près. Les 3 filles qui l'avaient ligoté auparavant se retrouvaient dans une situation comparable. Elles avaient les chevilles et poignets menottés dans leur dos. Une chaîne faisait le tour de leur bassin et leur bloquait leurs avants bras au niveau des reins. Pour finir, les 3 étaient bâillonnées à l'aide d'un bâillon boule noir. Vu la longueur des menottes aux chevilles, elles pouvaient se déplacer facilement mais pour le moment, elles restaient assises sur 3 sofa disposés autour d'une table basse.

- Ah bah merde alors ! s'exclama Alexis en les voyant. Je ne m'attendais pas à ça !
Les 3 filles le regardèrent d'un air assez mécontent. Sophie continua.

- C'est leur punition de la semaine pour avoir mal réalisé l'exercice demandé. Ici, les filles ont et auront leurs mains enchaînées derrière leur dos en plus d'être bâillonnées. En cours, par contre, elles n'auront pas à subir de bâillon et leurs mains seront devant elles.
- Punition de la semaine ? C'est pas un peu trop abusé ?
- SI tu savais à quel point ce n'est pas grand chose par rapport à d'autres ...
- Ah, c'est bon à savoir ... Dis voir, je peux leur dire quelque chose ? Tout à l'heure elles ont bien profité, j'aimerais leur rendre la pareille.
- Fais ce que tu veux ! Mais attention, elles se sont faites avoir une fois,sûrement pas 2.

Dès qu'il obtint son assentiment, Alexis se dirigea vers les filles. Il déplaça la table basse, recula légèrement et pu observer les trois à la fois.

- Alors les filles, vous êtes mignonnes ainsi ! Pourquoi faire cette tête ? demanda le garçon avec un sourire aux lèvres.

Elles le regardèrent méchamment.

- Je vais vous proposer quelque chose, vous m'avez bien fait suer tout à l'heure. Les cordes, le bâillon étaient serrés et je n'ai pas pu m'en sortir sans aide extérieure. Maintenant, vous paraissez tout de suite moins futées que vous en aviez l'air tout à l'heure. Comme il s'y attendait, elles répliquèrent verbalement mais avec des "paroles" inintelligibles.

Alexis se dit que c'était sa petite vengeance et sourit.
- Je vais prendre ça pour des excuses n'est-ce pas ? fit-il en riant.
Elles furent encore plus énervées et ne répondirent pas.
- Très bien, voilà ce que je vous propose. Comme je ne suis pas de la même catégorie sociale que vous,  je ne connais rien à votre monde. Comme on est dans la même promo, vous m'apprendrez vos règles et coutumes. Ça me permettra de commettre moins d'impair face aux professeurs et de ne pas plomber l'équipe. Par contre pour le ligotage, je ne suis pas très doué comme vous l'avez vu et donc, il me faudra un peu de temps à m'y faire. En échange je pourrai vous rendre service de temps en temps, tout dépendra des cas. J'imagine que vous acceptez ?
Des hochements de têtes affirmatifs lui répondirent.
- Parfait !
Il se retourna vers Sophie  :
- On fait quoi maintenant ?
- Pour l'instant on est en "période blanche". C'est à dire qu'on peut accéder à certaines salles de l'école : notre "salle commune" où on peut réviser les cours, discuter, lire des livres de la bibliothèque.
- J'imagine qu'il n'y a pas de télé, d'internet, d’ordinateurs à proximité ? fit amèrement le garçon. 
- Il y a bien des télés mais elles ne servent qu'à un but précis. Je te montrerai après.
- OK. Cela-dit, on se croirait presque à Pouddlard ! Dans quelles autres salles peut-on se déplacer ?
- Les salles de sport et les jardins. Mais attention, la période blanche est dangereuse. Quand on te dit "à 21 heures dans vos dortoirs", tu dois être à l'heure. Si jamais tu es encore dehors 5 minutes avant l'heure fixe, tu es cuits ! Les portes ferment automatiquement à 21h et si jamais les surveillants ou les profs te choppent, tu auras le droit à une sacrée correction. Il y a encore quelque chose : tous les élèves sont prêts à faire n'importe quoi pour sortir le plus rapidement possible et avantager son équipe. En bloquant les autres membres adverses pendant ces "périodes blanches", ils s'enlèvent des jours de rétention.
- Comment ça en bloquant ?
- C'est simple, avec des cordes, foulards, menottes ... C'est le cours de madame Kean. C'est comme ça que ça marche ici. Apparemment, cette méthode nous enseignerait à se méfier des adversaires et à consolider une équipe.

Alexis continua :

- L'année dernière, cette traîtresse d'Alicia, qu'a t'elle fait exactement ?
- Elle donnait des informations aux autres équipes car elles connaissaient certains autres membres personnellement.Il faut savoir aussi qu'on peut se faire "enlever". C'est à dire si jamais une autre équipe te capture et te garde un mois dans leurs locaux sans que tu parviennes à t'échapper, tu es transféré dans celle-ci. Si c'est le cas, crois-moi qu'ils ne te feront aucun cadeau.

Whhattt thee ffuucckk


- Et j'imagine qu'on ne peut se libérer que durant les périodes blanches ?
- Théoriquement non mais dans la pratique si à moins d'être très doué ce que tu n'es pas. Excuse moi de te le dire termina t-elle avec un clin d’œil.
- Une équipe peut-elle disparaître ?
- Non, ll y a toujours un nombre minimal. Mais ça n'empêche pas de collectionner les jours en plus à passer ici. Alicia a le plus perdu, elle doit redoubler sa première année. Mais on discutera de ça plus tard. Suis-moi.


Elle le dirigea vers une salle annexe. Il s'agissait d'une cuisine : un micro-ondes et un four étaient disponibles en plus d'une plaque de cuisson. Une table était à disposition ainsi que tous les ustensiles de bases. Mais ce que voulait montrer Sophie se trouvait accrochée au mur en face d'eux.

- C'est ce qui nous permet de voir ce qui se passe en dehors de notre équipe et de surveiller nos membres. Cette télé est connectée à toutes les caméras de surveillance de l'établissement. Malheureusement, elle nous fournit tout en direct mais n'enregistre pas. Regarde ici. Elle pianota sur sa télécommande.

Ce qu'il vit à l'écran l'étonna. Dorénavant, dans la "cellule capitonnée", se trouvaient Sarah et Élodie : les deux modèles de l'équipe noire et verte précédemment rencontrées (et délivrées par la même occasion). Comme la première prisonnière, elles étaient munis d'une camisole de force et étaient bâillonnées. 

- Oh ! Elle ne perd pas de temps Madame Kean. J'avoue que je pourrais bien envoyer les 3 autres derrière ça ne me dérangerait pas !

Sa cheffe répondit avec malice :

- Je suis sûr qu'à l'heure actuelle, tes équipières rêveraient de TE voir dans cette cellule. Petite précision, ces 3 filles que tu vois là devront être dans ce cachot 1 heure ou 2 par jour pendant une semaine. Toutes les punitions s'étalent sur ce laps de temps et elles peuvent s'accumuler comme je l'ai expliqué aux filles tout à l'heure. Sans parler de tes résultats aux différents cours ...

- Ah, très gênant donc. Il faut vraiment qu'on m'apprenne le plus rapidement possible à m'en sortir avec une corde sinon je ne donne pas cher de ma peau et à celle d’Éléonore dans le cours de Madame Kean !
- Tu as tout à fait raison. Maintenant, retiens-bien ça.
Sans que le jeune homme l'ait vu venir, il se retrouva coincé dans une clé de bras, le torse plaqué contre la table.
- Tu vas pouvoir commencer ton apprentissage !
Avant qu'il ai pu répondre, il sentit une piqûre au niveau de son coup. Dès l'instant ou la mini aiguille se planta dans sa peau, Alexis se sentit mou et tomba très rapidement dans une sorte de somnolence.

Busturman
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Re: Maison de redressement

Message par Busturman »

Encore bravo ! Cette histoire est très prenante !

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cowboygf
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Re: Maison de redressement

Message par cowboygf »

cette histoire est passionnante, je suis admirarif de ton imagination, en plus tu est trés précises sur les methodes de bondage et de baillon! (ce que j'apprecie!)
j'attend la suite avec impatience :bravo:

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moimoi2
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Re: Maison de redressement

Message par moimoi2 »

Merci pour vos 2 messages, ça fait toujours plaisir ! ^^ Je reviens un peu en arrière avec cette suite.


Après le cours de madame Kean : Marie, Arianna, Elisa.


 Dès qu'elles eurent quitté la salle de cours, les 3 filles virent leur cheffe de groupe ainsi que les autres chefs. Ce fut elle qui les apostropha en première.

- Et les filles ! c'est par là fit-elle en leur faisant signe d'approcher. Dès qu'elle furent à portée de voix raisonnable, elle continua.
- J'imagine que vous avez choisis ce pauvre Alexis comme modèle ?

Elles rirent et ce fut l'irlandaise qui répondit la première.

- Pas vraiment mais la professeure l'a tout de suite pris en grippe. On n'a fait qu'obéir à ses ordres mais aucune de nous trois n'a été déçue.
Les deux autres acquiescèrent.
- Pauvre garçon ... Vous savez qu'un modèle est normalement "élu" au sein même de l'équipe pour un trimestre ?
- Non répondirent-elles en chœur.
- Maintenant vous saurez qui choisir je suppose. Bref passons à la suite. Elles ne l'avaient pas vu plus tôt mais Sophie détenait dans son poing gauche 3 bandeaux.
- Vous connaissez la marche à suivre il me semble non ?
Elles savaient évidemment à quoi s'attendre. Elles restèrent sages et immobiles le temps que leur cheffe les aveugle.
- Ah ! Voilà Jeremy qui arrive. Tout est prêt ?
Les filles entendirent la réponse du jeune homme.
- Bien-sûr.
- Alors allons-y.

Normalement, la traversée ne dure qu'à peine 3 minutes mais avec les 3 filles aveuglées, le groupe arriva à destination 10 minutes plus tard. Tout le groupe entra dans l'une des innombrables salles. Les 3 équipières entendirent une voix jusqu'alors inconnue à leurs oreilles.

- Merci Sophie et Jeremy. Vous pouvez revenir dans 2 min.

L'une des trois, l'italienne voulut retirer ce qui l'aveuglait mais elle se fit réprimander.

- Je ne serais pas longue Marie donc s'il vous plaît, gardez toutes votre bandeau. Je suis l’assistante de Madame Kean. Comme elle est trop occupée ailleurs, ce sera moi qui vais vous prononcer votre sentence.

Toutes eurent le souffle coupé. Quelle sentence ? Pourquoi ? Mais aucune n'osa protester vu le ton qu'employait l'assistante.

- Au dernier cours avec votre professeure, vous avez oublié l'une de ces consignes les plus importantes. La sé-cu-ri-té. Vous n'avez même pas pensé à rendre plus confortable la position de votre camarade. Lorsque Madame Kean, par sa grande bonté l'aura détaché, il sera affreusement courbaturé ! S'il était prévu qu'il reste plus d'une heure dans sa position, il aurait pu avoir de grave séquelles (bien-sûr, l'assistante aimait enjoliver la situation). Tenez, mettez-les sur vos chevilles !

Un cliquetis métallique se fit entendre aux pieds des 3 demoiselles. Elles se baissèrent et furent surprises par l'accessoire envoyé.
Lorsque l'assistante vit qu'elles hésitaient, elle les admonesta :

- Dépêchez-vous je n'ai pas toute la soirée à vous consacrer ! Il y a encore la suite. Si je viens vous aider; vous le regretterez, que vous soyez aveuglées ou non !
 Cet accès de colère les motivèrent. L'assistante fut ravie lorsqu'elle entendit les "clics" des menottes.
- Très bien, ces bandeaux ne vous ont pas retiré le peu d'intelligence que vous aviez.

Les filles entendirent un bruit de tiroir. La femme y retira quelque chose puis elle se plaça devant les 3 pensionnaires et ordonna.

- Tendez-votre main. Elle posa dans leur main tendues un morceau de tissus et un bâillon boule plus original que la plupart. Sur la sangle y était inséré un clips. On ne pouvait le déverrouiller que d'une seule manière : à distance via un ordinateur ou un smartphone. Parfois, avec un nombre important de pensionnaires, il arrive que certains oublis apparaissent ... 
- Vous vous rappelez surement ce que vous avez fait à votre camarade ? Et bien faîtes-le maintenant avant que je ne perde patience UNE BONNE FOIS POUR TOUTE !

 Comme l'assistante s'y attendait, les 3 filles sursautèrent et durent se faire une raison. Résignées, elles mirent le tissus en boule dans leur mâchoire avant de clipser le bâillon boule par dessus. Bien-sûr, elles n'avaient pas serrer très fort et espéraient que ceci ne se verrait pas ...
- J'ai oublié de vous le dire mais personne ne pourra vous les retirer sans mon autorisation ou votre cheffe d'équipe en cas d'urgence. Essayez de les enlever à présent.
Ce qu'elles firent et horrifiées, comprirent qu'elle ne plaisantait pas. Elles tentèrent bien de forcer le mécanisme.
- Je vois que vous comprenez, maintenant arrêtez de bouger, je saurais peut-être me montrer magnanime (évidemment c'était un mensonge éhonté). Elle prit 3 longues chaines sur lesquelles deux cercles de fer étaient soudés. Elle passa derrière les filles et entoura leur ventre au niveau du nombril. Une fois bien fixées et les cercles de fer à l’arrière de leur dos, elle glissa les bras des 3 filles au travers et les serra. Elle retourna à son bureau, prit 3 menottes et menotta au maximum les poignets des 3 têtes en l'air. Bien-sûr en les croisant au préalable.

Elle ignora complètement les couinements bien trop forts des prisonnières. Elle sortit un smartphone de sa poche droite.
- Il faut que vous sachiez, vous allez être punies pour une semaine.En pause ou dans vos dortoirs, vous serez attachées et bâillonnées de cette manière mais pas en cours. Vos mains seront reliés à l'avant et vous ne serez ni bâillonnées et ni aveuglées sauf exception.
Quand elle vit la gêne de ses captives, un grand sourire se dessina sur se visage de la tortionnaire.
- Oh, encore une chose, vous avez vraiment cru que je ne saurais pas pour votre bâillon ? Elle appuya sur plusieurs touches de son smartphone et d'un coup sec, les 3 bâillons se serrèrent sous la surprise des prisonnières.
- La prochaine fois je serais bien plus sévère si vous essayez de m'entourlouper. Jérémy et Sophie ! Vous pouvez les ramener !

Les intéressés entrèrent, prirent les filles et quittèrent le bureau sans mot dire.


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En se remémorant cette scène, Arianna était en colère. Marie, Élisa et elle s'étaient faites avoir en beauté ! Seule chose pour la consoler, Sophie voulait déjà donner une petite leçon à Alexis. Celui-ci, complètement amorphe après avoir reçu le sédatif, était attaché de manière très sommaire. Une simple corde lui liait les poignets et une autres les chevilles. Sophie n'avait pas trop serré les nœuds de façon à ce qu'il puisse réussir à se tirer d'affaire "facilement". Voyant que les filles l'observaient, elle se retourna vers elles.
- Comme premier entrainement ce sera suffisant surtout s'il n'a jamais connu de cours avant d'entrer ici  et sans oublier le fait que vous l'avez mal saucissonné tout à l'heure.
 Arianna grogna légèrement en entendant ces dernières paroles. Son travail n'avait pas été si mauvais ! Elle était sûre que cette punition était beaucoup trop injuste comparé aux faits.
Sophie en finit avec le garçon lorsqu'elle lui noua fortement plusieurs bandes de tissus noir autour de ses yeux. Le jeune homme était placé juste en face des 3 filles, sur un autre sofa. Elles attendirent toutes qu'Alexis se réveille complètement et à ce moment là, la cheffe reprit la parole.

- Pour ta première fois, j'y suis allée mollo. Le but de l'exercice est simple : tu dois te délivrer seul en trouvant par toi même la bonne méthode. Tu n'as pas le droit d'enlever tes bandeaux, d'ailleurs ils sont très bien serrés, ça m'étonnerait que tu y arrives. Par contre, tu peux toujours demander conseil aux filles, après tout elles sont là aussi pour t'aider et elles te voient parfaitement.
- Heuu tu n'étais pas obligée de m'endormir tu sais ?
- Bien-sûr mais je voulais tester une nouvelle composition chimique et elle marche à merveille. Je pense que tu y arriveras, bonne chance ! Je dois partir.
- Et si jamais je n'y arrive pas ??!
- Tu attendras mon retour. Mais les filles t'aideront surement n'est-ce pas ? Sans qu'elles se lèvent évidemment.

Contrariées, les 3 filles la regardèrent de travers.

Pendant les 2 premières minutes après le départ de Sophie, Alexis testait ses liens. Tout d'abord lentement puis de plus en plus rapidement. Arianna et les autres savaient que cette technique n'était pas du tout la bonne. Il ne pouvait pas desserrer ces nœuds de cette manière. Elle fut la première à communiquer avec le garçon.
- Mpppoon !
- Qu'est ce qu'il y a ? fit ce dernier en continuant de gigoter dans tous les sens pour rien .
Les 3 lui répondirent de concert :
- MMPHMMoon !
- Ah mince, j'avais oublié vos bâillons ! Je sens que la conversation ne va pas être simple.

 Non tu crois ? Tu es vraiment une lumière ...

- Vous criez une fois pour dire oui et 2 pour dire non, ça vous va ?
- Mphm ! firent-elles.
- Très bien. Arianna où es-tu ?
Elle émit un sons étouffé et le garçon su qu'elle se trouvait à sa gauche.
- Marie et Élisa ?
A leur tour, il devina que l'italienne se situait au milieu et Élisa sur sa droite.
- Ok, est-ce que je m'y prends bien ?
- Mphm ! Mphm !

Si ce n'était pas elle qui était en train de se faire humilier, Arianna aurait trouvait cette situation amusante. Elle devina que le garçon réfléchissait.
- C'est bizarre, tout à l'heure j'ai utilisé cette technique et ça a très bien marché. Selon vous, si je frotte mes jambes l'une contre l'autre, la corde sur mes chevilles peut partir ?
La réponse ne se fit pas attendre. Deux gémissements bien distincts sortirent de la gorge des captives.
- Pas possible avec mes poignets ?
- Mphm ! Mphm !
- J'imagine que vous connaissez la technique.

Des cris affirmatifs fusèrent de concert.

- Je commence par le nœud aux chevilles ? 
Rahhhh, mais ça lui arrive de réfléchir à celui-là ? Comment il veut défaire le nœud aux chevilles s'il ne se délit pas les mains ? Arianna regarda Marie et l'irlandaise, elles leur fit signe de répondre.
- Mphm ! Mphm !
- Ok, j'essaye !

Au bout de 10 minutes et avec des indications imprécises de ses équipières, le jeune homme eu enfin l'idée de bouger de sa chaise et de s’asseoir au sol non loin de sa position initiale.

Ah ça avance ! Il était temps ... Il te reste plus qu'à passer tes mains à l'avant et le tour est joué !

Plus il se rapprochait de la bonne technique et plus les filles l'encourageaient.
- Bon je vais essayer quelque chose ...

Il essaya plusieurs fois de remettre ses mains devant lui. Il dut s'y reprendre à 5 reprises, son manque de souplesse était évident ! Les filles rirent doucement afin d'éviter qu'il ne se vexe.

Il se rendit compte qu'avec les poignets entrecroisés il était tout de même très difficile de défaire manuellement la corde. Il prit donc ses dents et arriva à desserrer assez le nœud pour qu'il puisse se libérer facilement ses poignets. Le lien aux chevilles suivit peu de temps après et son bandeau ne fut qu'une formalité.
- Ah quel plaisir de revoir à nouveau ! Au final ce n'était pas si difficile, juste le temps de trouver la bonne technique c'est tout.
 Les filles le regardèrent d'un air ironique.
- OK je l'avoue vous m'avez bien aidé, merci beaucoup !

Il fut interrompu lorsqu’ils entendirent un bruit de porte qu'on ouvre et qu'on claque.

C’était évidemment Sophie qui revenait accompagnée d'autres membres de l'équipe.
- Ta prestation n'était pas terrible même pour un néophyte. Tu auras le droit à un entraînement c'est moi qui te le dit ! Fin bref, vous devez vous présenter à la visite annuelle des lieux. On vous accompagne.

Elle prit 4 bandeaux éparpillés dans la pièce et en donna un à Alexis tout en se mettant juste devant lui.
- Vous connaissez la chanson affirma t-elle aux membres plus haut gradés.
Blasé, Alexis soupira et s'aveugla de lui même.
- Et pour les filles ? demanda-t’il. Effectivement, il n'avait pas l'impression qu'elles étaient détachées.
- Elles restent comme ça, on est toujours dans la période blanche. Et si tu veux savoir, les autres en camisoles le seront toujours.

Alexis ne voulait pas être à la place de ses 3 camarades. Il comprenait parfaitement leurs couinements étouffés lorsque Jeremy leur imposa un bandeau. 

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fredchl
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Re: Maison de redressement

Message par fredchl »

C'est un vrai festival d'exercices ! J'adore ! :lol:

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Re: Maison de redressement

Message par foulards6384 »

c'est vraiment une école a part :shock: , des méthodes bien particulières, je pense pas qu'un établissement adopterai ses façons de faire.
sa donnerai presque envie de retourner a l'école :lol: .
une très bonne histoire.
je bouge pas :police: je ne regarde pas :bandeau: je ne parle pas :gagged:

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moimoi2
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Re: Maison de redressement

Message par moimoi2 »

Je n'ai pas était présent dernièrement mais je me rattrape un peu ^^ Et merci pour vos commentaires. La première partie sera un peu longue mais ça devient plus intéressant par la suite

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La cour intérieure.


Ils étaient en fin d'après midi durant le milieu de l'automne. L'air commençait à être très frais et Alexis sentait qu'une averse avait eu lieu récemment. Sous l'injonction de Sophie, il continuait de fermer les yeux lorsque celle-ci lui enleva le tissu. Il attendit quelques secondes avant de les entrouvrir et de les ouvrir complètement. Il fut ravi de voir le résultat.
- C'est super beau ! s'exclama t-il.


Les autres premières années, les accompagnateurs et lui-même se trouvaient dans une petite cour hexagonale. Un banc était présent sur chaque extrémité. Des pavés -dans une nuance de couleurs  entre le rouge et le rose- étaient posés sur le sol de la cour. Ils formaient un contraste saisissant avec la pierre de jaumont qui composait le bâtiment de l'établissement  se trouvant devant lui. Il en déduisit que les pavés étaient en fait du grès des Vosges. Enfin, pour couronner le tout, une futaie de bouleaux les entouraient. A cette époque de l'année, les  feuilles de ces arbres détenaient leurs couleur automnale ce qui rendait la place tout à fait charmante du point de vue du jeune homme.


Sophie fut étonnée de la réaction spontanée de son "protégé" et rit légèrement.
- Tu me diras si tu trouveras le coin toujours aussi sympathique lorsque tu courras le matin de 5 à 7h ou que tu devras dormir à la belle étoile sous la pluie, le froid ou la neige.
Cette remarque ne l'empêcha pas de rester estomaqué.


Un raclement de gorge attira son attention. Il sortait d'un petit homme vêtu d'un costume classique. Il portait des lunettes sur le bout de son nez et regarda Alexis de ses yeux perçants.
- Merci jeune homme pour votre intérêt, je suis heureux de voir qu'un pensionnaire admire le paysage ! Sachez que c'est mon équipe qui est en charge de l'entretien de ce lieu. Que ce soit au niveau extérieur ou intérieur.
Puis il s'adressa à tous :
- Tout le monde est présent ?
Ce fut à ce moment qu'Alexis commença à observer sa promotion. A part lui, Éléonore et le garçon de l'équipe rouge (dont il ne connaissait pas encore le nom), tous les pensionnaires de première année étaient ligotés comme Arianna, Marie et Élisa. Il vit qu'il y avait 3 exceptions : la modèle de l'équipe noir et les deux filles de la verte qui étaient, quelques instants lus tôt, dans la cellule "capitonnée". Des carcans reliés à des chaines les liées toutes les 3. Elles étaient toujours en camisole de force et bâillonnées.


Selon Sophie, tant qu'elle n'auront pas effectué la totalité de leur "peine" dans la cellule, elles resteront telles quelles. Je suis vraiment dans une école avec une direction complètement tarée.



Il compta les personnes présentes, oui tout le monde était là.
- Très bien, les 3 qui peuvent parler et marcher librement vous venez derrière moi. Les autres, et bien ... vous nous suivez.


 Et c'était parti pour une longue visite ...


Le majordome leur fit découvrir toutes les installations présentes au sein du domaine : les 3 terrains et salles de sport où l'on pouvait pratiquer de tout, la bibliothèque,les écuries, la piscine olympique, les jardins et la "petite" forêt qui se trouvait à proximité. Seulement 500 hectares ...
Alexis se contentait d'écouter ce que l'homme racontait tout le long de la visite. Il répondit à quelques questions de ce dernier sur ses habitudes, ses loisirs et autres sujets pour le moins banal. Somme toute, la visite fut agréable, du moins pour lui : il n'imaginait pas la galère de ses camarades à se promener durant 2 bonnes heures dans leur situation. ! Au bout d'un moment, ils retournèrent à la petite cour. Une fois arrivés, le petit homme sortit plusieurs feuilles de papiers d'une pochette posée à proximité de l'entrée principale. Il s'agissait d'un emploi du temps en fonction des équipes. Chaque membre d'un même groupe pouvait ne pas détenir les mêmes matières aux mêmes heures de la journée. Ce fut à ce moment là qu'Alexis apprit que le guide était lui aussi un professeur. Les élèves devaient le nommer " Monsieur Endwick". Il était en quelque sorte le majordome du "château".


Une fois que tous les membres de son équipe eurent ses horaires, ils furent congédiés dans leur quartier. Le jeune homme eu tout le loisir de découvrir ce qu'il attendait. Au final, son rythme hebdomadaire s'élevait entre 40 et 45h par semaine du dimanche au dimanche prochain sans compter les séances "extra-scolaires".
Certaines matières l'étonnaient: : arts appliqués, arithmétique, philosophie mais la plus originale de toute était sans conteste "comportement en société". Il avait le droit à 15 heures de ce cours par semaine !


Je vais surtout mourir d'ennui ... Si je dois me taper toutes leurs règles sur l'étiquette, je suis un homme mort !


La soirée se finit sur des conseils avisés de la part de Sophie et des autres années. La période blanche se finissant à 21 heures, les filles de première année purent un petit peu discuter et se rassasiées. Après une douche, ils partirent dormir car, le lendemain, une longue journée les attendait ...



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La sonnerie retenti à 7 heures du matin, Alexis, complètement déboussolé se réveilla en sursaut, son cœur battant à tout rompre. Jeremy commençait déjà à beugler :

- Aller on se réveille !
- Poouahhhh, le réveil de dingue ! C'est comme ça tout les matins ? demanda le jeune homme en se levant.
- Oui mais tu t'y habitueras. Le petit déjeuner t'attends sur la table et tes habits de la journée sont sur ta chaise attitrée. Mange, change toi et attend nos instructions.

N'ayant pas le choix, Alexis obéit aux instructions du bras droit de Sophie. Il s'attendait à un petit déjeuner frugal mais il se trompait. Se trouvaient dans son assiette des fruits de saison : raisins, poire, pommes ... accompagnés de pain et de confiture.

- Oh ! C'est pas ici qu'on risque de mourir de faim, c'est déjà une bonne chose.

Il leva les yeux et vit qu'il était encore seul à la table. Sûrement que d'autres membres devraient arriver dans peu de temps.

Je les attends ou je commence tout de suite ?

Il décida de préparer du pain à la confiture pour lui et ses équipières et commença à manger. Les filles arrivèrent peu de temps après. Comme lui, elles étaient toujours vêtues de leurs habits de nuit à savoir un simple bas et haut de pyjama de couleur bleu nuit. Il les salua.

- Bien le bonjour mesdames ! Bien dormies ?

Vu leur tête débraillées, il imaginait que le réveil avait du être douloureux. Elles maugréèrent quelque peu une réponse intelligible et commencèrent comme lui leur petit déjeuner sans oublier de le remercier. Il ne voyait toujours pas Alicia, cette fameuse "traîtresse" et rebelle. Il imaginait qu'il la verrait bien un jour.


  Deux grands verres d'eau finirent de le restaurer. Il prit les habits pliés et emballés puis partit dans la salle de bains dédiée aux membres masculins de son équipe. Il fut assez rapide, il ne dut mettre qu'une chemise blanche avec boutons de manchettes, une veste, un pantalon et des chaussures noir. Par contre, il noua sa cravate du mieux qu'il put. Enfin, il se coiffa rapidement et simplement (une simple mèche à l'avant). Le voilà prêt !

 Il sortit et attendit les autres. Quelques instants plus tard, les filles arrivaient vêtues d'un tailleur de couleur bleu, de collants opaques noir et munies d'une paire de richelieu. Leur chemisier sous la veste était blanche. Derrière, se trouvait Sophie et Jeremy avec tout l'attirail pour les attacher. Cette dernière fit signe au jeune homme de le rejoindre.

- Prends-voir ça deux secondes s'il te plaît. Elle lui donna, à l'insu de son plein grès, deux paires de menottes et le cercle en fer.
- Tu vas voir ce n'est pas compliqué. Tu me regardes faire et tu feras la même chose sur Marie, compris ?

Deux sentiments contradictoires montèrent en lui : tout d'abord, le plaisir de se venger par rapport au dernier ligotage qu'il avait du subir de la part des filles. Mais le problème, c'est que s'il profitait trop de la situation, elles pourraient devenir aussi bien ses pires ennemies ce qu'il voulait éviter à tout prix. Elles étaient filles de nobles, lui pas et elles pourraient sans aucun doute lui pourrir la vie une fois cette maison de redressement derrière lui. Il décida de paraître neutre même s'il se réjouissait intérieurement.


 Lui et Sophie se placèrent devant Marie et Elisa.


- D'abord, tu dois toujours commencer par les chevilles. Rien de particulier jusque là. Veille juste à ne pas serrer trop fort sinon tu lui coupes la circulation sanguine. Il aima immédiatement les deux petits clics des menottes lorsqu'il enserra les chevilles de sa captive. Vint ensuite le "cercle" de fer. Il ne connaissait pas le nom de cet outil mais peut lui importait. Il s'agissait en fait d'un anneau muni d'un clips qui devait se situer à l'arrière du dos de la victime (tous comme les anneaux de fer présents sur ce cercle). Une fois celui-ci correctement installé, il ne restait plus qu'à croiser les bras de la captive, de lui appliquer les menottes aux poignets et le tour était joué !

Il eu du mal à garder contenance mais y arrivera tout de même.
- Et voilà ! J'imagine qu'on va en cours maintenant ?

Il eu sa confirmation et comme d'habitude, il fut aveuglé avant d'être accompagné.


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Cours avec le majordome


Ce n'était pas un cours individuel, Marie était restée à ses côtés, dépourvues de ces entraves. Ils se trouvaient tous les deux dans ce qui semblait être un salon de réception. Bien éclairé par le soleil, le parquet brillait tellement qu'Alexis se disait qu'avec un peu plus de cirage, il pourrait  presque apercevoir son reflet. Une impressionnante collection de tableaux, de chaises plus ou moins anciennes et de mobilier diverse étaient disposés dans la salle entière. Il fit le tour des lieux et revint vers sa camarade. 

- Tu as une idée de ce qu'on va faire ici ? lui demanda t-il.
Marie soupira : 

- Oui, j'ai ma petite idée ...
- Ah ? Et quelle est-elle ?
Avant qu'elle n'ai pu répondre, une voix la coupa dans son élan à la surprise des 2 pensionnaires.
- Mes chers amis ! 

Sursautant, Alexis se retourna très rapidement vers la source du bruit : il s’agissait du majordome !

- Monsieur ! Je suis encore jeune et sauf votre respect, j'aimerais atteindre votre âge avant de mourir d'une crise cardiaque ! 

Le petit homme était ravi de son effet. Il sourit. 
- Bien-sûr Alexis, mais sachez que j'aime surprendre mes élèves ... Bon commençons ! Marie, vous disiez à ce jeune homme que vous aviez une idée sur la raison de votre présence ici même. Je vous écoute. 
Le jeune femme soupira.

- En sachant mon rang hors de cette école et l'agencement de cette pièce, je dirai que nous allons apprendre les règles de l'étiquette à Alexis.

Étonné, le jeune homme fit une remarque.

- Comment ça "nous" ? Et de quel rang es-tu ?
Ce fut le professeur qui répondit.

- Marie est la future duchesse de l'île de France. Je la prendrai comme assistante. Étant donné son haut rang, elle connaît déjà sur le bout des doigts chaque règle de l'étiquette et autres habitudes mondaines. Il n'y a pas meilleur candidate pour vous surveiller lorsque vous ne serez pas avec moi ! Elle aura pour rôle de vous noter en dehors de mon cours. Avez-vous des questions ou des remarques ?

Durant les explications de M.Endwic, Alexis avait légèrement pâlit.

La future duchesse d'une des régions les plus importantes d'Europe ? J'ai intérêt à faire gaffe avec elle.

Il essaya de rester neutre dans sa réponse.

- En temps normal, il serait impensable qu'un citoyen lambda comme moi soit en simple compagnie d'une ... future duchesse alors qu'elle devienne ma tutrice est totalement fou !
- Ce que tu dis est faux répondit Marie et je serai ravie de te le faire comprendre. Évite aussi de me vouvoyer, je déteste ça finit-elle d'un ton qui fit comprendre au garçon qu'elle ne plaisantait pas.

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moimoi2
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Re: Maison de redressement

Message par moimoi2 »

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Chapitre 3 : Première épreuve


4 heures plus tard. Sonnerie de midi



M. Endwick conclut son cours en s'adressant à Alexis.


- J'espère jeune homme que ce cours vous aura été bénéfique. A partir de maintenant, j'aimerais que vous appliquiez ce que nous vous avons appris tout le temps au sein de l'établissement. Marie, votre camarade, me fera un rapport hebdomadaire. Vous pouvez disposer.


Après avoir salué le professeur et enchaîné Marie, Alexis repensa à son cours. Tout d'abord, lors de la première heure, le petit homme avait commencé par lui poser des questions de culture générale (science, histoire, éducation etc.) autour d'une table tout en buvant plusieurs cafés. A la deuxième heure, il lui fit passer un test sur les principaux gestes de l'étiquette (saluts, révérences ...). Durant la troisième heure, il eu le droit à une présentation de divers tableaux et de peintres. Et enfin, la dernière heure fut consacrée à l'histoire des différentes familles régnantes actuelles d'Europe .


Au final, ce n'était pas si affreux qu'il ne le pensait. Par contre, le fait que Marie devait le surveiller de près ne l'enchantait guère. En attendant leurs tuteurs dans le couloir, ils discutèrent sur différentes subtilités des blasons européens lorsque sans prévenir, une sirène les prit au dépourvu. Un message automatique se fit entendre partout dans le bâtiment.


- Ceci est un exercice. Rentrez directement dans vos dortoirs, les skals sont lâchés. Vous avez jusqu'à 18 heures. 


Ils attendirent la suite mais rien ne vint. Alexis vit que sa camarade avait fortement pâlit.

- Tu sais ce que c'est un "skal" ? demanda - t-il.
- Oui, ce sont des robots utilisés dans des prisons à haute sécurité ou chez les familles riches. Soit ils sont programmés pour t'aider dans les tâches quotidiennes soit ils sont utilisés pour des missions militaires. Ils peuvent être de forme humanoïdes ou prendre l’apparence d'un animal. Le problème est qu'ils imitent très bien l’apparence, la voix et les gestes des hommes ou des animaux.

- Je m'en souviens maintenant. Je croyais que c'était une légende urbaine. Bref, une chasse à l'homme est ouverte et nous ne savons pas à combien d'ennemis nous avons à faire. En plus pour couronner le tout, le bâtiment où on se trouve se situe dans les bois. Je saurai retourner à l'établissement principal mais pour retrouver le dortoir pas du tout ! On nous a jamais montré le chemin.
- Et tu oublies une chose ... fit Marie.
- Quoi ?
Elle lui montra ses menottes aux chevilles et ses poignets menottés à l'arrière de son dos (sans parler du cercle en fer entourant son ventre).
- Et merde, j'avais oublié ! Il se baissa tout de même et réussis à rallonger les chaînes aux cheville d'une trentaine de centimètres. J'espère que ça ira mieux. Je n'ai pas les clés pour t'enlever tout ça.
- Je te remercie mais ça ne va pas être très utile. On fait quoi ?
- Ma foi on a pas le choix, si on reste ici on sera vite coincé. Je te propose qu'on contourne le chemin principal tout en gardant un œil dessus et entrer lorsque le champ sera libre. Si ça se trouve, il y a plein de pièges sur la route.

Marie soupira.

- Ça ne va pas être une partie de plaisir mais tu es sensé. Ne me ralentit pas ! fit-elle d'un ton ironique.
- Oh mais je n'oserai pas Duchesse fit-il dans une parodie de révérence.

Elle rit nerveusement et s'aventurèrent dans les bois ...


-------------


Éléonore n'avait jamais eu de chance dans sa vie. Depuis toute petite, c'était toujours sur elle que tombait la malchance. Tant au niveau scolaire, d'adresse et des relations amoureuses. Cette journée ne ferait pas exception à la règle. Tandis que Marie et Alexis étudiaient avec M.Endwick, elle était obligée de réaliser un parcourt de running depuis 10 heures du matin. Elle était habillée d'un pantalon de course noir, de baskets blanches et d'une veste de course de même couleur que son pantalon. Mis à part le fait qu'elle détestait courir même si elle était en léger surpoids, courir en automne à cette heure-ci était pire que tout.

Elle était en train de finir son deuxième tour lorsqu'elle entendit  le message et la sirène. Elle s'arrêta un instant pour réfléchir.


Logiquement, je suis presque seule dehors. Les skals sont sûrement encore loin. Je peux rentrer directement au niveau des cuisines et me faufiler discrètement jusqu'au dortoir.

Elle décida donc de faire demi tour par le chemin principal. Toujours en courant, elle suivit le sentier. A peine 10 minutes plus tard, elle décida de marcher. Elle aurait plus de temps pour réfléchir ! En marchant, elle zyeutait à droite à gauche.  Soudain, un bip strident retentit. Sur deux arbres (à sa droite et gauche), elle vit deux lumières qui clignotaient rapidement.


Merde ! J'ai déclenché une alarme !


Plus paniquée qu'elle ne l'était quelques instants plus tôt, elle se mit à courir droit devant elle. 
Bien-sûr, elle fonçait droit dans un piège. Elle s'en rendit compte une centaine de mètres plus loin. Elle ne l'avait pas vu, mais deux canons bien spécifiques la visaient. Au moment opportun, les gâchettes s'actionnèrent. 

Tandis qu'elle accélérait, en pleine course, elle fut brutalement arrêtée. 

Du coin de l’œil, elle vit arriver deux grandes masses blanche. Elle réussit à éviter celle qui venait de sa droite mais trébucha et se prit la deuxième alors qu'elle était agenouillée ! 


Non non NON ! 


La masse la frappa de plein fouet. Elle chuta et tout le haut de son corps fut bloqué dans un amas de fils blancs. La matière adhérait à son survêtement. Il lui était impossible de s'en débarrasser dans un laps de temps aussi cours ! C'était serré mais elle réussit, à terre, à ramener ses deux bras devant elle. Tandis qu'elle se relevait, un troisième projectile fut tiré et cette fois-ci, ses jambes connurent le même sort. Elle gigotait à terre lorsqu'elle aperçu deux silhouettes avançant dans sa direction. Elle se rendit compte qu'il ne servait à rien de se débattre, le filet durcissait et se serrait  au fur et à mesure du temps. Elle n'arrivait plus à bouger ses bras et ses jambes, elle était prise au piège ! 
Lorsque les deux agresseurs furent sur elle, elle remarqua directement qu'il étaient des "skals". Ceux-ci n'avaient pas l'apparence d'êtres humains. Il s'agissait de deux robots humanoïdes détenant une tenue de camouflage pour les bois. Ils avaient deux orifices rouges en guise de yeux et une fente pour les lèvres. La voix moqueuse d'une des surveillantes se fit entendre du robot à sa gauche. 

- Chère Éléonore, permettez-moi de vous accompagner, vous avez l'air perdue. 

Pendant ce temps, l'autre robot sortait un pistolet avec un canon très large. Il plaqua la tête de la pauvre fille au sol et pointa son arme sur le visage de celle-ci à 30 ou 40 centimètres.

Avant que la captive ai pu crier, le robot tira. Une fine couche de matière blanche se colla sur le bas du visage d’Éléonore jusqu'à l'arrière de son crâne.Cette matière lui bloqua les lèvres tout en lui bouchant le nez. Le plus rageant dans tout ça était que cette "toile" très légère adhérait parfaitement à sa peau, ne l'empêchait pas à respirer mais bloquait parfaitement sa mâchoire et les sons lorsqu'elle essayait de crier. 
Sans un mot, un des robots ramassa les armes au sol. Le second porta sa captive contre son torse et malgré les protestations de la fille, partirent vers un point de destination inconnu. 


-------------


Alexis et sa camarade marchaient aussi rapidement que le pouvait Marie. C'est à dire très, très lentement ! Ils se cachaient comme ils le pouvaient entre les arbres tout en restant assez éloignés de la route. Ils jetaient souvent un œil sur celle-ci. Ils virent de loin Éléonore se faire capturer par les 2 skals. A ce moment là, ils avaient réussis à se cacher dans des buissons pour observer la scène. Alexis chuchota : 
- Ouah ! je ne m'attendais pas à ça. Tu crois qu'il y en a d'autres à proximité ? 

Soucieuse, Marie mit un petit temps avant de répondre. 

- A proximité, je n'en n'ai aucune idée mais d'autres j'en suis sûr. Et honnêtement, ça me semble suicidaire d'entrer par la porte principale. Regarde ce qu'il s'est passé ici et encore, on est assez loin dans la forêt. Il y a une chose qui m'étonne : on est toujours libre. Normalement, ils auraient dû nous voir. Donc soit on est repéré et ils vont pas tarder à revenir nous voir soit on a eu de la chance. 
- Dans tous les cas, mieux vaut se barrer d'ici. Problème, si on va sur la grande route, on se fait avoir. SI on reste ici pareil et si on va à la porte principale encore pareil ! 
- On trouvera bien une solution en s'approchant de l'école. Je passe devant et tu m'aides si besoin. 
- A part si j'ai envie de te laisser là ! fit Alexis en plaisantant.

Elle s'arrêta et le regarda d'un regard froid.

- N'oublie pas que je suis aussi ta professeur d'une certaine manière.
Et elle continua sa route sans un regard en arrière. Légèrement vexé, Alexis répliqua : 
- Ohh, c'était une blague madame la princesse. On ne vous apprend pas l'humour dans votre château ? 

Il ne voyait pas le sourire de la jeune femme ... 
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La directrice, Madame Pervenche était ravie. C'était la première fois qu'elle utilisait des skals pour ses épreuves et elle devait dire qu'ils faisaient merveilles. Elle le voyait sur une myriade d'écrans accrochés au mur devant elle. Chaque morceau du mur montrait une partie de l'école (forêt, gymnases, cuisines etc.). Bien-sûr, son assistante l'aidait dans sa tâche. C'était elles et les surveillants qui contrôlaient les robots à distance. 
Elle venait de repérer la jeune Marie et Alexis. Comme elle le pensait, ils ne s'étaient pas fait avoir dès la sortie de leur cours. Par contre, la chance était avec eux : les robots ne les avaient pas repérés à peu de chose près. La directrice avait hâte de voir comment ils s'en sortiraient. 
Elle chercha des yeux les autres premières année de l'équipe bleu. Lorsqu'elle les repéra toutes, elle se dit qu'elles allaient passer une mauvaise après-midi ...

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Mad Hatter
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Re: Maison de redressement

Message par Mad Hatter »

De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
Jervis Tetch dans L'asile d'Arkham


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