Madame est servie

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Utten
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Re: Madame est servie

Message par Utten »

Ton histoire est délicieuse: on devine ou on imagine ce qui va arriver, mais quel bonheur d'attendre en lisant toutes tes descriptions.

stephanie
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Re: Madame est servie

Message par stephanie »

Merci Utten pour tes aimables mots qui font bien plaisir.
L'attente prend fin…
Stéphanie

5

Le lever à 5H30 fut difficile : Pierre se leva le premier et descendit avec la promesse de Stéphanie qu’elle allait également vite se lever. Dès qu’il fut parti de la chambre, Stéphanie se leva, fit une rapide toilette avant de fixer bas et porte-jarretelles, d’enfiler la même petite robe noire moulante que la veille, et sa blouse par dessus.
« C’est juste pour ne pas tâcher ma robe » dit-elle à son mari qui la regarda l’air un peu surpris alors qu’elle le rejoignait au petit déjeuner.
Il était l’heure d’y aller et lui fallut quitter sa blouse à regret, atténué par la perspective de cette semaine seule à la maison où elle ne les quitterait plus.
Encore mal réveillés, les deux époux ne parlèrent guère pendant le trajet. Pierre gara la voiture au parking courte durée de l’aéroport et ils se rendirent au hall de départ. L’avion de Pierre était annoncé à l’heure et Pierre n’aimait pas être pressé. Il enregistra ses bagages rapidement et les deux époux firent leurs adieux : « Bon voyage et attention à toi » lui dit tendrement Stéphanie en l’embrassant. « Merci, et désolé de t’abandonner de la sorte. Prends soin de toi » lui répondit-il affectueusement.
Puis Pierre partit vers la zone d’embarquement. Dès qu’elle ne le vit plus, Stéphanie tourna les talons et rejoignit le parking le cœur battant.

Sans savoir que cela arrangeait Stéphanie, Pierre avait garé sa voiture dans un coin peu passant du parking. Stéphanie ouvrit la voiture, sortit le sac de dessous le siège et commença à déboutonner son imperméable, pensant tout à coup à celui en PVC noir de Catherine qui lui plaisait beaucoup : elle irait acheter le même dans la semaine. Plaisante perspective. Mais là il lui fallait faire vite pour ôter sa robe afin d’enfiler la blouse à même la peau. Elle serait pendant quelques instants en sous-vêtements dans ce parking. En se contorsionnant, Stéphanie fit descendre la fermeture éclair de sa robe et la fit glisser au sol. Il faisait frais et Stéphanie frissonna, se dépêchant d’enfiler la blouse noire à manches longues avant de la boutonner entièrement, poignets compris. C’est alors qu’elle passait son tablier blanc qu’une voiture arriva. Stéphanie monta dans la voiture et referma la porte. La voiture venait se garer à quelques places de la sienne. C’était trop bête, il ne lui avait manqué que 30 secondes pour compléter sa tenue avec son tablier blanc. Avec les bretelles à croiser et le nœud à faire dans le dos, se contorsionner dans la voiture serait compliqué. « Oh et puis zut » se dit Stéphanie en ouvrant la porte de la voiture. Elle en sortit et s’appliqua à bien placer les bretelles et faire un beau nœud dans son dos pour compléter sa tenue. Levant la tête elle vit que le couple sorti de sa voiture l’observait, intrigué, à une dizaine de mètres. Stéphanie leur décocha son plus beau sourire, tourna un peu gracieusement sur elle-même pour s’admirer, et se faire admirer, puis remonta dans sa voiture devant le regard médusé de ses deux spectateurs avant de claquer sa portière.

Heureuse de ce qu’elle venait de faire Stéphanie démarra, recula prudemment la voiture et sortit du parking : c’était une caisse automatique à la sortie : il y avait certainement quelqu’un en train de contrôler les moniteurs de toutes ces caméras qui parsemaient le parking. Stéphanie sourit en pensant qu’elle était filmée : elle aurait bien aimé avoir une copie de sa prestation en blouse dans le parking.

Stéphanie reprit le périphérique qui commençait à se charger peu à peu. Heureusement la circulation n’était pas trop dense et elle pouvait admirer le col rond de sa blouse noire dans le rétroviseur dont elle avait modifié l’angle à cet effet. En baissant les yeux elle pouvait également apercevoir le haut de son tablier à bretelles qui couvrait juste la pointe de ses seins, les mettant ainsi en valeur. Sa blouse noire s’arrêtait à mi-cuisse et révélant les bas- couture qu’elle avait choisi. Stéphanie était enchanté de l’effet produit par ce tablier en satin sur sa blouse noire : elle faisait une soubrette très crédible. Elle regretta d’avoir laissé la coiffe qui allait avec chez elle. Mais d’ici quelques minutes elle serait chez elle. Toute à ses rêveries Stéphanie ne s’était pas rendue compte tout de suite que cela freinait devant elle. Quand elle réalisa la situation elle pila et ne dut son salut qu’à la qualité de freinage de la voiture. Tremblante, Stéphanie mit un peu de temps avant de se réinsérer dans le flux de la circulation, se faisant doubler par des véhicules dont les conducteurs lui jetaient des regards noirs … qui se radoucissaient vite pour la plupart. Stéphanie était très jolie mais se demanda si l’uniforme de soubrette qu’elle portait n’y était pas également pour quelque chose.

Concentrée sur la circulation pour éviter tout accrochage et la perspective de devoir remplir un constat dans sa tenue ancillaire, Stéphanie fut de retour dans sa rue puis devant la maison. Elle hésita à sortir pour ouvrir le portail et risquer ainsi d’être vue par des voisins. Ne se sentant pas encore assez prête à cela elle utilisa la télécommande qui était dans le vide-poche : le portail s’ouvrit et Stéphanie entra prudemment la voiture.
Elle coupa le contact, prit son sac à main et les clés de la maison, ainsi que les habits qu’elle portait lors du voyage aller. Il n’y avait que quelques mètres de la voiture à la maison, et le parcours était en grande partie caché de la rue par une haie fournie et le portail qui se refermait automatiquement derrière elle.
Stéphanie ouvrit la porte, rentra chez elle, ferma la porte à clé et posa trousseau de clés et sac à main sur la table d’entrée. Elle monta à sa chambre, y déposa soigneusement ses vêtements comme la bonne petite soubrette qu’elle était.
Elle quitta ses escarpins pour enfiler une paire de chaussure à talons-aiguilles dont elle ajusta les brides pour être sure de ne pas les perdre ;
Toute excitée, elle alla chercher dans la chambre d’amis toutes ses blouses et tout son matériel, revint dans sa chambre, et exposa soigneusement l’ensemble sur le lit conjugal dont elle avait retiré la couette. Il lui fallait aussi chercher au congélateur son ice-timer.
En le sortant du congélateur elle put vérifier que les deux ficelles qui plongeaient dans l’eau étaient bien emprisonnées dans la glace. Stéphanie pensa qu’en fondant l’eau de la bouteille risquait de mouiller son plancher : elle prit donc une bassine en plastique destinée à être placée sous la bouteille.

De retour dans sa chambre Stéphanie prépara tout le matériel dont elle avait besoin pour son premier self bondage. Elle y avait pensé plusieurs fois et la séquence à suivre était claire dans sa tête. Elle commença par nouer une des ficelles sortant de l’ice-timer au pied de l’armoire à glace de sa chambre et plaça la bouteille congelée dans la bassine. Elle relia l’autre ficelle sortant de la bouteille à une corde à l’aide de plusieurs nœuds bien serrés et attacha cette corde au petit escabeau en bois à une marche et une assise sur lequel elle allait s’asseoir. Attachée à une entretoise latérale du tabouret, la corde ne pouvait s’enlever d’elle même ou glisser. Stéphanie prit ensuite le bâillon muselière avec toutes ses courroies en cuir. Elle dut bien ouvrir la bouche pour y placer la grosse boule rouge destinée à la réduire au silence. Elle boucla les unes après les autres les courroies en cuir derrière son cou, sa nuque, sa tête. L’ensemble était bien mis et Stéphanie ne pouvait maintenant plus parler, juste grommeler quelques sons étouffés et incompréhensibles. Stéphanie fixa par dessus sa coiffe de soubrette dont elle fit passer les liens sous les courroies en cuir de la muselière : elle n’était pas prête de bouger. Stéphanie s’observa dans la glace de l’armoire et aima beaucoup ce qu’elle y vit. Elle prit ensuite une longue corde, y attacha ses menottes en cuir au milieu puis noua la corde autour de sa taille en faisant un nœud devant elle. Les menottes se trouvaient sagement positionnées dans son dos, attendant ses poignets, le nœud hors de portée, le reste de la corde pendant devant elle.

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moimoi2
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Re: Madame est servie

Message par moimoi2 »

Ton histoire est très sympa à lire. On attend avec impatience la suite des évènements :mrgreen:

:bravo:

stephanie
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Re: Madame est servie

Message par stephanie »

La suite.
Bonne lecture et bon week-end à toutes et tous.
Stéphanie

6

Stéphanie prit deux cadenas dont elle déposa les clés sur la commode qui était située à 5 mètres environ de l’armoire. Pour récupérer les clés, il lui faudrait attendre la fonte de l’ice-timer. Pendant tout ce temps elle resterait bâillonnée, ligotée sur son tabouret, reliée à cette armoire qu’elle ne pourrait évidemment pas déplacer. Elle eut un moment d’hésitation en se disant qu’elle était folle, que si un feu se déclarait ou si elle avait un malaise personne ne pourrait l’aider. Stéphanie chassa ses mauvaises pensées : elle était jeune et en bonne santé, et en ce début de mois de juin la chaudière ne tournait plus, aucun feu ne brulait dans la cheminée de la maison et son matériel électroménager était récent, de qualité. Le risque qu’un feu se déclare était nul, ou quasi nul.
Elle vint se remettre devant la glace de son armoire, récupéra les deux bouts de la corde qui pendait devant elle et leur fit faire deux fois le tour de ses cuisses, serrant les liens et terminant par un nœud. Il restait encore beaucoup de cordes : elle répéta l’opération sous ses genoux puis au niveau de ses chevilles, autour de ses chaussures à talons. Après un dernier double-nœud Stéphanie se releva et admira dans la glace le résultat. Sur le noir de la blouse, des bas et de ses chaussures à talons la corde blanche formait des bandes régulières qui maintenaient ses jambes et ses pieds comme soudés l’un à l’autre. C’était beau et efficace. Stéphanie s’assit avec précaution. Elle prit une autre corde sur le lit juste derrière elle qu’elle doubla. Elle la passa autour de ses chevilles puis sous le tabouret pour aller l’accrocher à l’entretoise arrière, ce qui l’obligea à une petite gymnastique, mais désormais ses jambes étaient tirées en arrière, maintenues contre la marche de l’escabeau. Il restait beaucoup de corde encore dont elle se servit pour solidariser ses cuisses avec l’assise du tabouret. Penchée, elle fit un dernier nœud au niveau de l’entretoise latérale gauche de l’escabeau : une fois les mains menottées dans le dos, elle serait dans l’incapacité d’atteindre ce nœud et donc condamnée à rester assise sur le tabouret.

Stéphanie se redressa et admira dans la glace la soubrette ligotée et bâillonnée qu’elle y découvrit. C’était exactement comme elle l’avait imaginé, et très excitant. Dans quelques minutes elle serait une did en blouse nylon et tablier en satin, condamnée à se tortiller dans ses liens en attendant que l’ice-timer fonde et la libère de l’armoire pour qu’elle puisse, en déplaçant petit à petit le tabouret auquel elle était solidarisée, se rapprocher suffisamment de la commode pour y récupérer les clés des cadenas verrouillant ses menottes.

Justement, il était temps de passer les menottes. Stéphanie mit ses bras derrière son dos et entreprit de mettre la première menotte. Disposant encore de ses deux mains c’était plus facile. Elle boucla la courroie en cuir sur le cran le plus serré possible et prenant un des deux cadenas qui attendaient sur ses genoux, elle le passa dans le trou de la courroie le plus près de la boucle afin d’éviter tout débouclage. Elle eut plus de mal avec le deuxième poignet, le second cadenas serré dans son poing. Une fois la courroie bouclée, Stéphanie hésita avant d’installer le second cadenas. Là elle maitrisait encore la situation et pouvait tout arrêter, se délivrer. Verrouiller le second cadenas, c’était franchir le rubicond : plus moyen de reculer, il faudrait atteindre la fonte de la glace dans l’ice-timer.
Le spectacle qu’elle vit dans le miroir l’incita à poursuivre et fébrilement elle essaya de placer le second cadenas. Après quelques essais infructueux elle réussit à bien positionner le cadenas et c’est avec un soupir de contentement qu’elle pressa sur la boucle et l’entendit se verrouiller. Elle était en sueur mais bel et bien les mains menottées dans le dos, dans l’incapacité de se délivrer seule sans les clés des cadenas. Elle était parvenue à ses fins : que c’était bon.

Après s’être admirée attentivement, avoir longuement caressé de ses doigts le nylon de sa blouse, Stéphanie essaya de bouger. Elle avait beau se tortiller, ses bras restaient obstinément bloqués derrière le dos, ses jambes collées l’une à l’autre, et aucun nœud n’était à portée de ses mains. Stéphanie était ravie ; elle avait parfaitement réussi son premier self-bondage. Et elle avait plein de temps pour en profiter, s’admirer, vivre son fantasme, imaginer des scénarios où elle serait bien sûr la victime, la soubrette agressée et ligotée par son maître ou sa maîtresse, ou un cambrioleur…

C’est alors qu’elle était plongée dans ces agréables rêveries, qu’elle se tortillait sur son escabeau que des bruits se firent entendre au rez-de-chaussée. Pendant quelques secondes Stéphanie crut avoir rêvé, puis elle entendit distinctement la porte de sa maison se refermer et quelques secondes plus tard la voix de Catherine se faire entendre : « Bonjour Madame, vous êtes là ? ».

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foulards6384
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Re: Madame est servie

Message par foulards6384 »

Magnifique histoire, la pauvre avait tout prevue sauf cette arrivé imprévue :lol:.
Quel va être la réaction de Catherine a la vue de Stéphanie toute ligoter et bâillonner sur son tabouret ?
Passe un bon week-end Stéphanie et offre nous une suite aussi savoureuse que celle-ci.
je bouge pas :police: je ne regarde pas :bandeau: je ne parle pas :gagged:

stephanie
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Re: Madame est servie

Message par stephanie »

7

Passée la stupeur de réaliser que sa bonne était dans la maison, Stéphanie se reprit et essaya à nouveau de se défaire de ses menottes. Mais pas plus qu’avant elle ne réussit à dégager ses poignets : elle avait trop bien serrée les bracelets de cuir et le verrouillage de ces derniers par les cadenas était très efficace : impossible de se défaire de ces bracelets sans déverrouiller les cadenas, dont les clés étaient sur la commode de sa chambre, hors de portée... La panique commença à s’emparer de Stéphanie

-« Madame, vous êtes là ? ». En bas, Catherine appelait. Fébrilement, Stéphanie se tortilla sur son tabouret mais sans plus de succès : la corde enserrant ses chevilles, ses jambes et ses cuisses ne bougeait pas, pas plus que celles la maintenant assises sur ce maudit tabouret. Quant à l’ice-timer, il n’avait pas fondu d’un iota ce qui signifiait que le dispositif reliant le tabouret à la lourde armoire de sa chambre n’était pas prêt de lâcher. Il lui était tout bonnement impossible de se délivrer seule à cet instant. Son cœur battant la chamade sous sa blouse, Stéphanie était partagée entre angoisse et envie de pleurer.
Dressant l’oreille pour savoir ce que sa bonne faisait, elle l’entendit arpenter le rez-de-chaussée, toujours à sa recherche. Stéphanie se prit à espérer ; si Catherine ne la trouvait pas en bas, peut-être repartirait-elle. Après tout, il n’était pas du tout prévu qu’elle vienne aujourd’hui puisque Stéphanie lui avait dit de ne pas venir. Comment se faisait-il d’ailleurs qu’elle n’ait pas obéi ? Stéphanie sentit la colère monter en elle, mais elle se rendit compte que cela ne servait à rien. Elle en tirerait toutes les conséquences plus tard mais pour l’heure il était primordial qu’elle ne soit pas découverte. Stéphanie cessa donc tout mouvement ; il ne fallait plus faire le moindre bruit qui révélerait sa présence à l’étage.
Le silence se fit dans la maison. Après un moment qui lui parut long, Stéphanie crut entendre un faible tintement métallique puis une porte qui se fermait, celle du placard de l’office. Stéphanie comprit avec effroi que sa bonne s’était changée pour passer blouse et tablier.

8
-« Madame, où êtes-vous ? ». Catherine était de retour dans le hall. Si seulement elle pouvait repartir…
-« Vous êtes à l’étage ? ». A ces mots Stéphanie se raidit dans ses liens, puis elle entendit ce qu’elle redoutait : les pas de sa bonne dans l’escalier. Elle était perdue…

Les pas raisonnaient maintenant sur le palier de l’étage.
« Madame … ». Catherine ne termina pas sa phrase : par la porte ouverte de la chambre de sa patronne elle avait aperçu les blouses et tout le matériel inutilisé par Stéphanie et répandu sur le lit.
Quelques pas –prudents- encore et Catherine découvrit sa patronne en tenue de soubrette, ligotée et bâillonnée. Rouge de honte, Stéphanie baissait la tête en se demandant bien ce qu’elle allait pouvoir lui dire. Elle sentait les larmes monter en elle.
Regardant tout autour d’elle partagée entre la surprise et l’inquiétude, Catherine demanda : « Madame, qui vous a fait cela ? ». Mais découvrant le ice-timer, les clés posées sur la commode en plus des blouses et cordes inutilisées et exposées sur le lit, Catherine changea de visage et demanda cette fois-ci mi-amusée mi-incrédule : « Madame, c’est vous qui vous êtes fait cela ? ». Il n’y avait pas d’issue et Stéphanie hocha faiblement la tête de bas en haut puis la releva et tenta un regard vers Catherine. Quelle humiliation ! Et qui allait perdurer quand sa bonne allait la libérer… Catherine recula un peu, contempla pendant de longues secondes sa patronne comme si elle réfléchissait à la situation, puis un petit sourire apparu au coin de ses lèvres. Stéphanie mortifiée, baissa à nouveau la tête.
Elle entendit Catherine bouger et sentit qu’elle passait derrière elle pour fouiller les affaires étalées sur le lit ; elle devait chercher les clés des cadenas. Stéphanie essaya de lui dire qu’elles se trouvaient sur sa commode mais elle ne réussit à émettre qu’un faible grognement dont le côté ridicule la fit cesser immédiatement.
Toujours le dos tourné, Catherine lui répondit : « Que Madame ne s’inquiète pas, j’ai la situation bien en main », puis quelques secondes plus tard elle l’entendit s’exclamer : « Ah, parfait ». Sans que Stéphanie puisse la voir, Catherine se retourna avec la paire de menottes en acier à la main. Elle se pencha vers le dos de Stéphanie qui sentit un bracelet enserrer son poignet gauche, un cliquetis puis une pression autour de son poignet. La même opération se répéta pour le poignet droit et Catherine se releva satisfaite : « Voilà, Madame est bien sécurisée ». Sentant nettement cette seconde paire de menottes passée autour de ses poignées, Stéphanie regarda dans la glace avec surprise sa bonne qui, sans se soucier des états d’âme de sa maîtresse mit la clé des menottes dans la poche de sa blouse puis se pencha pour étudier l’ice-timer, tester sa résistance avant de se relever l’air satisfait.
-« Que Madame ne s’inquiète pas, je reviens de suite ».
Interloquée, Stéphanie observa sa bonne sortir de sa chambre dans le doux bruissement de sa blouse nylon : pourquoi sa bonne quittait-elle sa chambre ? Etait-ce pour aller chercher les clés des cadenas, alors qu’elles étaient bien en vue sur la commode ? Mais alors pourquoi lui-avait-elle passé les menottes et vérifier la solidité du dispositif qui la maintenait hors de portée des clés ? Que voulait-elle dire par « Madame est bien sécurisée » ?

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foulards6384
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Re: Madame est servie

Message par foulards6384 »

Jolie suite, je sens que Catherine va satisfaire sa patronne :lol: .
:bravo: Stéphanie .
je bouge pas :police: je ne regarde pas :bandeau: je ne parle pas :gagged:

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Mad Hatter
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Re: Madame est servie

Message par Mad Hatter »

:bravo: Pas mal du tout. :bravo:
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Alexandra
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Re: Madame est servie

Message par Alexandra_TV »

Bravo

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Joss
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Ce que je déteste : Le SM pur et dur et toute sa quincaillerie de cuir, métal ou latex, ses rituels quand il sont rigides genre Maître-soumise, le manque d'humour, de second degré... Sinon il a des choses que je n'aime pas dans la vie de tous les jours, la liste serait longue... Mais bien plus courte que celle des choses que j'aime!
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Re: Madame est servie

Message par Joss »

Ça y est, j'ai eu le temps de tout lire!
Super, on dirait du vécu, les (més)aventures de Stéphanie par Stéphanie !

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