La Prédatrice (roman feuilleton)

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Mad Hatter
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Re: La Prédatrice (roman feuilleton)

Message par Mad Hatter »

Elle est partie pour un long séjour avec tout son entrainement. :twisted:
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Joss
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Re: La Prédatrice (roman feuilleton)

Message par Joss »

Mad Hatter a écrit : 06 nov. 2018, 15:50 Elle est partie pour un long séjour avec tout son entrainement. :twisted:
Un long séjour exactement, des vacances forcées...

La prédatrice 15)

9 - PRISONNIÈRE
« Et maintenant, je te rhabille à ma façon : du sur-mesure bien ajusté, ça t’ira très bien et tu n’auras pas froid ! Regarde tout ces rouleaux de jolie corde blanche que je vais te mettre, c’est du pur coton, tout doux, tout confortable, tu vas bien aimer, j’en suis sûre ! » Avec une dextérité étonnante, elle entreprend de me ficeler de partout : Je ne peux que suivre des yeux les longs bobinages autour de mon corps, ressentant l’enserrement de plus en plus complet des chevilles aux épaules. Et quand c’est fini dans le sens horizontal, voilà que ça repart de ma nuque, enserre les seins, parcourt mon ventre, se croise sur le clitoris, se glisse entre mes cuisses, un petit coup sec et ma chatte est envahie, puis l’entre-fesses, bloquant les poignets, repartant vers les cuisses et pour finalement remonter à la nuque en décrivant des quadrillages obliques sur tout mon corps. « Que tu es belle comme ça ma beline ! Ton corps est vraiment fait pour le bondage : T’y es née pour être ficelée ! Tiens admire-toi, tu as l’air d’une belle sirène prise dans le filet du pêcheur ! Quelle bonne pêche ! » Ce disant, elle amène devant moi un miroir à bascule ou psyché. Presque admirative, je ne peux que constater le travail professionnel : Tout est bien serré partout, symétrique, du vrai shibari, aucun de mes muscles n’échappe à la contrainte des liens. Par contre les cordes sont douces, elles ne me grattouillent pas la peau comme lors de mes expériences des jours derniers.

« Oh, j’ai oublié ton bâillon ! Il est affreux celui-là, je vais t’en mettre un de ma spécialité » dit la bondageuse en me montrant une boule de grosse éponge. Les bandes de tissus et la boule de plastique sont ôtées : –« Salo… » Prestement la grosse boule d’éponge mouillée est enfoncée dans ma bouche avec au dessus une bande de tissu noué à l’arrière pour la maintenir. « Tu vois, c’est du naturel, ça remplit bien mais c’est élastique, tu peux mâchouiller, je pourrai t’embrasser les lèvres sans me faire mordre et je peux même te faire boire au travers sans l’enlever ! Simple et génial non ?! Pas besoin de se ruiner dans les sex-shops ! » « Salope tu disais ? Tu as raison et pour te récompenser t’y vas avoir droit à une sucette ! Une sucette de cul ! Pas trop grosse, juste que ton petit trouduc se sente bien ! Regarde ! » Elle me montre un petit objet noir qui ressembles plus à un as de pique qu’à une sucette : Ecartant les cordes d’entre-fesses, elle me plonge ce petit plug lubrifié dans l’anus. « Maintenant je te laisse apprécier ta nouvelle situation, je reviens dans une heure ou deux… Sois bien sage ! - Mmmmmhh…. » C’est tout ce que je peux répondre : Le bâillon est efficace, si je peux fermer à moitié ma bouche, l’élasticité de l’éponge finit toujours par m’écarter la mâchoire, ma langue peut pousser un peu mais doit revenir en arrière. Aucun son ne sort ou presque, rien d’audible en tout. Par contre ce n’est pas douloureux et ma bouche reste humide. Chacun de mes tortillements, chacune de mes respirations me font ressentir l’étreinte des nœuds et des cordes, machinalement mon anus se contracte autour de ce corps étranger que je ne peux expulser, tout cela m’énerve et m’excite en même temps… Je regarde mon corps prisonnier, enserré dans toutes ces entraves, mes seins jaillissant des liens qui les entourent, ma culotte enchâssée dans mon sexe à cause des cordes, ma toison dépassant de chaque côté. Mes mains touchent mes fesses nues, le dos étroit de mon tanga s’est lui aussi retrouvé enfoncé sous les liens d’entrejambe. Avec mes doigts je tente d’écarter les cordes incrustées dans mon intimité, rien à faire, elles sont bien ajustées. « Bon, cette fois aucun moyen de réchapper au passage à la casserole, mais vais-je supporter d’être ligotée de longue ? Surtout serrée comme ça ! »

La geôlière finit par revenir : « Tu sais ma fenotte, je ne te veux aucun mal, au contraire, maintenant tu es ma petite poupée Barbie toute à moi, toute ficelée mais bien vivante. Ton corps ne peut plus bouger mais il ressent toutes les sensations, même mieux que si tu étais libre. Et je vais t’en donner moi des sensations !!! » Elle se met face à moi, ses bras entourent mon visage, elle m’embrasse sur la bouche, sa langue poussant le bâillon. Puis ses mains descendent le long du dos, caressant ma peau de corde en corde, elle palpe mes fesses, remontant mes poignets pour jouer avec les cordes qui maintiennent le plug. Ensuite elle passe derrière, tire sur les cordes rentrées dans mon sexe : « Tu vois ma jolie Sarah, j’adore faire ça, faire frotter le crotchrope dans ton minou, c’est pour ça que je te laisse une culotte, pour pas que ça finisse pas par t’irriter…et puis les cordes ça pompe trop vite ton jus de femme ! Je te ferai mouiller, même si t’y veux pas » Elle ondule et frotte son bas-ventre contre mes fesses, elle saisit mes seins et les triture longuement. Enfin elle me décroche de la poutre, me mets dans le lit, elle fait un aller retour avec la corde qui me pend au dos jusqu’à mes genoux, en passant au dessus des épaules pour revenir dans mon dos, afin qu’ainsi pliée mon fessier reste bien offert… Elle appelle son homme : « Viens mon pélo, il faut filmer le dépucelage de Sarah ! » Il arrive avec son appareil. « Ça y est, j’y passe… Pélo ? C’est un diminutif de Bernard ça ? »

La femme s’allonge derrière moi, munie d’un long godemiché double. Elle écarte cordes et tanga, pousse l’engin lubrifié vers mon vagin. Je tente de me contracter mais ne peux m’opposer à l’intromission, mon intimité est violée, lentement envahie par cet objet froid. La violeuse se branche à l’autre bout. L’homme filme sous tous les angles, insistant sur mon visage, alors je feins d’écarquiller les yeux, comme révulsée, de secouer ma tête en signe de refus « Autant lui donner un peu de spectacle… » Les coups de reins commencent : « Allez bouge ! Bouge ton cul ! Il n’y a que ça que tu peux bouger ! Allez ! » Elle me pince, griffe, mord…Me tiraille les cheveux… Je me résous à accompagner le mouvement. « Bravo ! Vas-y ! Remue-toi ! Continue ! T’es bonne ! » Puis elle me tourne, la face dans les draps, le cul soulevé. Elle se met à genoux, se cramponne aux cordes et me balance en avant, en arrière, en haut, en bas avec frénésie. Ma tête se lève puis s’écrase dans les draps, je suffoque… « Qu’est-ce qu’elle me met ! Quelle énergie cette harpie ! Elle va me démolir si elle jouit pas rapidement ! » Un cri rauque retentit. « Ouf… » Les choses se calment, soulagée je me sens partir moi aussi, je ne peux me retenir, je me trahis : « Moouuuooouuh ! - Tu as entendu !? Elle a jouiiiiii !!! Au premier coup ! Elle est bonne, je te dis ! On va bien s’amuser ! » Puis elle ordonne : « Fais la pisser, mets-la sur les waters - Merci… »

Replacée sur le lit, elle me débarrasse de la corde me pliant vers l’avant mais en échange mes chevilles sont tirées en arrière et rattachées aux cordes du dos, en hogtie . « Tu vas faire une bonne sieste mon bébé, nous on doit aller bosser et faire des courses, surtout maintenant qu’on a une bouche de plus à nourrir ! Veux-tu boire ? » Je fais oui de la tête. Plusieurs fois, à l’aide d’une bouteille d’eau minérale l’éponge bâillon est humectée, et j’arrive à boire en resserrant la bouche. « N’est ce pas une bonne idée ? C’est comme ça qu’on a fait boire Jésus sur la croix avec de l’eau vinaigrée… Mais toi tu n’es que gentiment ficelée et c’est de la bonne eau de source. Allez, encore un petit cadeau avant de te laisser, puisque tu as l’air d’aimer ça, je te fourre un dildo, il va vibrer de temps en temps et il tiendra compagnie à celui que t’as dans le cul, pas de jalousie comme ça ! » L’objet est effectivement introduit, les cordes replacées par-dessus « Comme ça tu le perdras pas ! Je reviens dans quatre heures, sois patiente…» Laissée seule, le corps emprisonné, mes trois orifices envahis, je ne veux pas désespérer, pourtant. S’évader ? Difficile à envisager dans ma situation. A l’Ecole des Cordes ou avec Anicka je n’avais pas trop cherché à me libérer, là je dois tout tenter. Arnaud nous avait donné quelques conseils.

La clef de voûte d’un ligotage, ce sont les liens qui tiennent les poignets. Si l’on arrive à dégager une main, tout le reste pourra suivre, tout aussi serré soit-il. Sauf les coudes s’ils sont très rapprochés et rattachés ensemble. Ce n’est pas le cas. Pour se dégager on peut tenter de faire tourner ses mains en espérant que les liens se relâcheront à la longue. Après de fortes tractions sur mes poignets, j’y renonce, c’est trop bien noué. Autre solution, se déplacer jusqu’à trouver un objet coupant, un couteau de cuisine serait parfait. Pour atteindre la cuisine il me faudrait ramper ou me relever et sautiller pieds joints, ouvrir les portes en se tournant…Sauf qu’attachée en hogtie, impossible de se lever, difficile de ramper. « Si je pouvais me débarrasser de ces fichues cordes… » Je me cabre, mes mains atteignent mes chevilles mais hélas, tout est noué sur l’avant. Je tente autre chose : Me cabrer puis détendre vivement les jambes : Dix fois, vingt fois, rien ne cède, rien ne se relâche vraiment… Que faire ? Je me tourne pour explorer la pièce du regard et vois ce que j’espérais : Un radiateur de chauffage central. Je gigote, je roule sur moi-même pour arriver au bord du lit. Je m’en laisse tomber et atterris un peu rudement. Reptations en poussant sur les pieds, je finis par arriver où je voulais, me tortille pour rapprocher mes mains d’un des angles de l’appareil. Il est à la bonne hauteur. Je réussis à accrocher une boucle de mes liens à l’angle d’aluminium, tire dessus, la boucle s’étire pendant que les autres se resserrent. Avec les doigts de l’autre main, je parviens à dégager la boucle, ça coince aux entournures mais en forçant ça passe. Et je passe à la boucle suivante, ça peut prendre des heures mais la liberté est au bout ! Trois boucles, quatre, cinq, dix… « Combien elle a fait de tours ? » Enfin je réussis à extirper une main : Gagné ! Vite l’autre et se dégager, vite, vite ! J’entends un bruit de moteur. « Merde, ils sont de retour ! » Je continue quand même à me démener mais il y a tant de nœuds ! A peine si j’ai libéré un bras que la porte s’ouvre. Cri de la femme qui ne me voit pas sur le lit ! Deuxième cri quand elle me voit au sol, mes mains et un bras libre ! « Je le crois pas !!! Elle est encore en train de s’échapper ! Mais elle est infernale cette fille, à croire qu’elle a le diable au corps ! - Et toi donc, sale garce ! »


A suivre ...

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Re: La Prédatrice (roman feuilleton)

Message par Mad Hatter »

Le godemichet n'a pas l'air d'avoir donné de la distraction à Sarah. :roll: Quelle négligence de la tortionnaire.
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fredchl
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Re: La Prédatrice (roman feuilleton)

Message par fredchl »

Quoique je pense qu'il va y avoir à nouveau du sport parce que la prédatrice et son complice risquent de faire payer a cette insolente fliquette l'affront de sa tentative d'évasion ! :-)
:menottes:

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Joss
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Re: La Prédatrice (roman feuilleton)

Message par Joss »

fredchl a écrit : 10 nov. 2018, 10:52 Quoique je pense qu'il va y avoir à nouveau du sport parce que la prédatrice et son complice risquent de faire payer a cette insolente fliquette l'affront de sa tentative d'évasion ! :-)
:menottes:
Et pas qu'un peu !

La prédatrice 16)

Raté, je suis de nouveau « sécurisée » selon le terme de la ligoteuse, que c’est rageant, j’étais si près de l’évasion ! De plus elle me punit : Attachée en ball-tie , ou recroquevillée en boule, jambes repliées et genoux ramenés sur le torse, je ne peux guère bouger que la tête. « Alors t’es contente de toi ? Montre-nous comment tu vas t’évader maintenant ! » S’adressant à l’homme : « Va la faire pisser puis tu la poses sur la table, je vais lui chauffer les fesses pendant que tu nous prépares à manger ! » Me voilà disposée et fixée sur la petite table de la chambre, posée à genoux, la tête en bas, le bassin bien replié, fesses exposées. Au bout d’un quart d’heure d’attente inquiète, je vois revenir la tortionnaire munie d’un martinet. Copieusement flagellée j’ai ensuite droit à une vigoureuse fessée avec des coups sur les sex-toys encore en place. Je ne peux réagir que par des soubresauts et des gémissements, malgré ma résistance je sens les larmes couler de mes yeux. « T’as compris là ? Chaque fois que tu me contrarieras, t’y auras une branlée ! Et ça c’est encore rien ! Chéri, viens la mettre sur une chaise de la cuisine ». Toujours en ball-tie je suis transportée dans une petite cuisine avec une table et quatre chaises, on me pose sur l’une d’entre elles, sur mes fesses, tête en haut, on fixe mon dos au dossier de la chaise et on pose une serviette devant moi, sur mes genoux. Pas très confortable comme position pour manger, d’autant que je ressens l’échauffement de ma peau sur la chaise et la pression du plug.

La table est mise, j’ai faim, je n’ai rien mangé depuis le matin « Pas question de faire la grève de la faim, je dois garder mes forces et je ne sais pas ce que cette harpie pourrait encore inventer ! » Enfin la harpie ôte mon bâillon et dit : « Si tu nous casses les oreilles, je te le remets et tu files au lit sans manger ! - Je peux parler ? - A peine ! Et pas de chougnerie ! - Vous allez me garder longtemps comme ça ? - Oui ! - Toujours attachée et bâillonnée ? - Oui ! - Mais c’est terrible ! - Tu t’y feras, tu verras, ton corps va s’accoutumer aux ficelles. Je vais m’occuper de tout, tes besoins, ton cul, ta toilette, ta nourriture, tu n’as pas besoin de pouvoir bouger ! Si tu veux boire, tu fais des clins d’œil, pour aller aux cabinets, tu grognes trois fois, c’est pas compliqué… - Mais je ne pourrai jamais dormir, serrée comme ça ! - On verra ça, t’y as assez parlé là, mange maintenant ! » Elle me tend une cuillère de gaspacho vers ma bouche « Ouvre ! » Je m’exécute, gobe, avale et ainsi tout le repas m’est servi à la becquée même s’il en tombe souvent sur la serviette. On me donne à boire avec une paille, de l’eau et même du vin : « Un bon repas finalement, tout n’est pas pire dans cette maison ! » Je me dis, par dérision…

Soirée télé dans le canapé d’un petit salon, la femme me libère un peu afin de m’asseoir sur ses genoux, retour du bâillon, un pelotage en règle commence. L’homme, lui, paraît blasé et se contente de suivre le programme, un verre à la main. Je sens les doigts passer sous les liens, palper, tirer mes seins, jouer avec les sex-toys, titiller mes mamelons et mon clitoris. Je ne me débats pas, à quoi bon ? J’essaie de m’intéresser au film quant tout à coup je ressens comme une morsure sur un sein et aussitôt sur l’autre ; je sursaute, je gémis et découvre deux pinces accrochées à mes tétons, reliées par une chaîne. « Ah ! Tu réagis là ! Tu sais, moi j’aime les filles qui bougent ! Remue- toi un peu quand je te câline ! ». Elle se remet à me tripoter dans mon intimité et de l’autre main joue avec la chaînette pour tirer et tordre mes tétons, ce n’est pas du tout agréable. J’ondule un peu du bassin et la torsion se relâche… Elle fait de moi son jouet obéissant !

Plus tard je suis ramenée à la chambre, posée au sol et à nouveau bien serrée en position de ball-tie. Je l’entends s’affairer autour de moi, dans ma position je n’arrive pas à voir ce qu’elle fait. Elle monte sur un escabeau, redescend, accroche des attaches aux liens dans mon dos. J’entends un bruit de crémaillère, les cordes se serrent encore plus et je suis soulevée, le dos horizontal. Je monte, maintenant je peux me voir dans la psyché : Un anneau au dessus de moi, des cordes rayonnent de cet anneau vers celles de mon corps ! Au dessus un petit palan : Je ne suis plus qu’un paquet suspendu ! Elle me fait balancer et même tournoyer, voudrait-elle me faire vomir le repas ? Heureusement mon corps se stabilise et elle le règle à la bonne hauteur…pour elle ! Elle s’est munie d’un godemiché spécial, sanglé devant son sexe, elle enlève mon plug… Ah oui, la sodomie, elle ne me l’avait pas encore fait ! « T’y aimes être enculée jolie Sarah ? Je suis gentille, j’ai pris un petit machin, pour la première séance, on va y aller doucement ! Allez, remue ton cul ! » Remuer ? Je ne peux rien bouger, merde ! Complètement bloquée, pliée en quatre, sans aucun point d’appui… ! Je frémis juste un peu, alors c’est cette fichue garce qui m’attrape et me fait tanguer avec ses coups de reins, à sa fantaisie. Je ne suis plus qu’un objet de plaisir, je ne suis plus qu’un sex-toy ! Un objet vivant !

Au bout d’un bon moment, elle sort de moi, change de « machin » et descend d’un étage, les va-et vient reprennent… Et j’ai un orgasme ! Je ne l’ai pas voulu, c’est parti tout seul… Est-ce parce que mon corps est complètement comprimé, au bord de l’étouffement qu’il réagit, se décharge comme ça ? Je ne sais pas si elle s’en est rendue compte mais elle s’agite de plus belle, ahane comme si elle courait un marathon… Ça y est ! Enfin ! Elle pousse son cri de la jungle…Et je repars aussi, 2 à 1… Le calme revient, j’entends « Allez, OK, je vais me coucher, je pars à 5 heures, à demain soir… » Ah, il était là le Bernard avec sa caméra et je m’en suis même pas rendue compte… Quel homme discret… Redescendue, posée sur le lit, libérée du terrible enserrement, je peux enfin me détendre.

Lumière tamisée, elle s’allonge près de moi et me dit d’une voix douce : « Ma chérie, si tu veux bien me sucer, tu dormiras sans bâillon et je relâcherai un peu tes ficelles, t’y veux bien ? » Je fais oui de la tête, au point où j’en suis et ça sert à rien de la mettre en colère, elle est assez énervée comme ça ! Me voilà donc débâillonnée, la bouche plongée dans son sexe, allongée sur le ventre, jambes en l’air et elle sur le dos, jambes écartées et repliées. Elle m’a mis un gros coussin sous la poitrine, ainsi je suis à bonne hauteur. Je la léchouille de tout mon mieux, une bonne vingtaine de minutes, elle jouit et émet cette fois un cri beaucoup plus suave… 2 à 2… « Pourvu qu’elle soit calmée !» je me dis, c’est vrai qu’elle a enfin l’air rassasiée ! Elle reste un bon moment avachie sur le lit. Quand elle revient à elle, elle me détache les chevilles et dit : « Mets-toi debout !» Elle défait une partie des liens, ceux qui serrent mes seins et ceux qui rentrent dans mon entrejambe notamment... « Viens ! » Elle me conduit vers les toilettes, je suis à petit pas, mes genoux sont encore liés. Mon tanga est enlevé en le passant sous les cordes. Assise sur les WC : «Fais ce que tu dois faire, je m’occupe du reste » Je fais, avec ce que j’ai subi, je n’ai pas besoin de laxatif ! Elle me torche, m’emmène dans la douche, passe une serviette entre mes genoux et j’ai droit à une toilette intime tout ce qu’il y a de plus convenable, je suis même pommadée avec une crème anti irritations « Je veux pas t’user trop vite, après y me faudrait en chercher une autre et c’est du boulot - Et quand je serai trop usée, vous allez me liquider ? - Jamais de la vie ! Je suis une grande salope mais pas une tueuse ! Tu seras relâchée et tu ne diras rien…. Pourquoi ? Vous allez me couper la langue ? - Ça va t’y pas bien toi !? Si tu parles tout le monde te verra, à poil, baisée, ficelée, tu ferais baver tout le Web ! Allez, reviens au pieu, demain matin t’auras droit à une douche complète. » Elle délie mes poignets, fait glisser mes bras dans les cordes pour les passer devant, ma main droite est attachée sur mon bas-ventre avec un lien qui revient dans le dos, la main gauche fixée au niveau des seins, accrochée derrière la nuque : « Comme ça tu pourras t’y faire des choses ! - Ça va, merci, j’ai eu plus que ma dose ! - Ah-ah, t’y as de l’humour, t’es gentille et bien gironde, ma fenotte, je crois que je vais te garder longtemps ! » Dit-elle, en riant. « Ça, c’est pas trop une bonne nouvelle… »

Elle me fait boire une verveine puis m’allonge sur le dos, des attaches partant des chevilles et du dos me retiennent au lit, elle doit craindre mes capacités d’évasion, elle va pourtant dormir à côté de moi. Je lui pose encore une question : « Pourquoi faites-vous tout ça ? Vous pourriez trouver une compagne consentante qui aime ça - Tu peux me tutoyer et je m’appelle Valentine. (C’est ça, je te crois !) Oui, peut-être mais moi j’aime que le réel, avoir une vraie prisonnière, pas une qui ferait semblant.. Je veux te posséder de force, de partout, attachée et bâillonnée. Je veux jouir de toi quand et comme je veux, de ton corps, ta chatte, ton cul, tes seins, ta bouche, te forcer, te baiser, rentrer dans tous tes trous ! Tu as compris ? Alors, tais-toi maintenant et dors, demain on reprend… »

Elle s’endort presque aussitôt. Je tente de rapprocher mes mains pour atteindre les nœuds, rien à faire, elles sont trop écartées et bien tenues et puis arriverais-je à me détacher dans le noir, filer nue par la fenêtre et sans la réveiller ? Je fais le bilan de la journée : J’ai réussi mon enlèvement, perdu ma protection, raté mon évasion, je récolte des indices mais j’en prends plein le cul et je dois rester ligotée tout le temps. – Moyen – Les indices quand même : Lui s’appelle Bernard, elle… je ne sais pas. Ils parlent de boulot mais quoi et comment ? Il va partir très tôt pour rentrer le soir ? Où va-t-il ? Le langage de cette soi-disante Valentine : « Fenotte – pélo - belin – beline – chougnerie – t’y aimes – t’y veux » : Ça me dit vaguement quelque chose, ça vient de quelque part… Autre chose de positif, elle répond à mes questions. J’ai vu quatre pièces de la maison, plus terrasse et piscine, c’est bien plus que tout ce qu’ont eu droit les précédentes victimes, restées confinées dans une chambre, WC et salle de bains. Cela, je pense c’est grâce à ma première évasion ratée, du coup ils ont dû décider de me prendre dans la cuisine et le salon télé puisque je les avais déjà vus en passant… J’aurai peut-être droit à la piscine demain ?!

A suivre ...
Dernière modification par Joss le 30 nov. 2018, 05:14, modifié 1 fois.

Galbatorix

La Prédatrice (roman feuilleton)

Message par Galbatorix »

Bonjour bonjour!

Alors, je n'ai pas encore lu toutes les parties que tu as postées Joss mais de manière générale j'aime bien! Par moment, c'est trop ... comment dire ... trop "cru" pour moi disons :oops:

Mais c'est bien écrit, des petits détails originaux (j'aime bien les petits détails hihi) et on voit que tu t'es investi dans ton roman feuilleton!

Donc bravo! Et merci de nous en faire profiter! :)

eric
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Re: La Prédatrice (roman feuilleton)

Message par eric »

Bonjour,

Merci pour ce roman feuilleton très bien écrit, fouillé et qui est parsemé de détails.
Il est très agréable à lire et on en redemande.

Merci beaucoup pour ce partage.

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Joss
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Re: La Prédatrice (roman feuilleton)

Message par Joss »

Merci à eric et à Galbatorix pour leurs encouragements, cela me fait bien plaisir. Je précise que mon roman est déjà rédigé, j'attends la relecture et les corrections d'une amie avant de l'envoyer aux éditeurs (En fait j'avais deux "correctrices" mais l'une a renoncé au bout d'une cinquantaine de pages, elle l'a trouvé trop cru, surtout à cause de l'utilisation de godemichés et de plugs...). Au départ, je n'avais pas prévu d'écrire un feuilleton, mais c'est la meilleure façon d'en faire une prépublication ici.

J'aimerais demander à Galbatorix, ce qu'il trouve "trop cru" à son goût : est-ce le côté sexualité débridée ou le fait que des "problèmes d'hygiène" y soient aussi évoquées ? J'ai voulu faire dans le réalisme - d'où le maximum de détails - et je n'ai pas voulu éluder ce m'a paru faire partie des problèmes posés par la séquestration d'une personne ligotée, même s'il s'agit, bien sûr et heureusement, d'une fiction. Je n'ai pas écrit un roman à l'eau de rose, je ne m'adresserai pas à Harlequin pour l'éditer ! (Même s'ils font dans l'érotisme bien pensant...).
Toutefois j'ai voulu éviter la vulgarité (sauf dans le langage de la prédatrice) et le scato, donc je ne me suis pas appesanti sur les sujets les plus crus, soyez rassurés !
Je suis bien conscient que cet aspect licencieux de mes écrits pouvait sortir de l'esprit de JDL, aussi je rappelle qu'avant de publier j'en ai soumis un extrait aux responsables de ce forum, ils m'ont donné leur aval, merci à eux aussi !

Galbatorix

Re: La Prédatrice (roman feuilleton)

Message par Galbatorix »

Ni l'un ni l'autre Joss! C'est dur à expliquer ....
Disons que tu peux aimer une chose, aimer la voir ou aimer la faire mais pas aimer l'entendre ou la lire. Si ce que je raconte a le moindre sens ....
Mais ce ne sont que mes goûts personnels insignifiants hahaha

J'apprécie ton roman malgré tout et ne remets en aucun cas en question sa présence sur JDL!

Peace!

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Mad Hatter
JdL, c'est ma vie
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Ce que j'adore : Le jeu d'acteur, les bandes dessinées, les nouvelles, les ballades en vélo, l'histoire
Ce que je déteste : Le manque de respect envers autrui, les bettraves, les chiens quand ils veulent jouer avec les cyclistes ;p
Localisation : Partout et nulle part à la fois.

Re: La Prédatrice (roman feuilleton)

Message par Mad Hatter »

Joss a écrit : 12 nov. 2018, 01:55 « Ah ! Tu réagis là ! Tu sais, moi j’aime les filles qui bougent ! Remue- toi un peu quand je te câline ! »
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:-)
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
Jervis Tetch dans L'asile d'Arkham


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les synonymes de fou sont intéressants Image

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