La compagnie...! A mon commandement ! (Souvenir du temps où temps où l'on faisait le service militaire...)
La prédatrice 26)
Coussins entassés sur le lit, posée par dessus sur le ventre, Valentine à genoux, à califourchon sur mes fesses, elle nous branche puis démarre grand train, à coup de martinet … Re-muselée, le vibro sous mon sexe, mes mains qui doivent lui caresser le sien…Camille assiste, sidérée, à une grande scène de cavalcade, elle accompagne mes mugissement par des petits « Mhhf », elle ne doit pas savoir si je souffre ou si j’ai du plaisir, je me tourne vers elle et lui fait un clin d’œil pour la rassurer. Valentine finit par me faire glisser du lit et la séance se prolonge, je me retrouve à genoux devant le lit, mon buste sur les draps et toujours ma baiseuse derrière. Enfin calmée, elle me remet sur les draps et nous abandonne à nouveau… Cette fois je ne suis pas fixée aux pieds du lit, alors je tente une manœuvre : je descends mes jambes et me remets sur pied, ainsi je me lève et je sautille jusqu’à Camille. Je frotte d’abord mes joues contre les siennes, mon nez contre le sien, manière de nous faire des bises. Elle semble apprécier. Ensuite je me tourne pour nous mettre dos à dos et j’entreprends de délier ses mains. Je défaits quelque nœuds, Camille pousse un gémissement et aussitôt je reçois un fort coup de cravache sur une fesse. Je ne l’ai pas vue ni entendue revenir, elle devait se méfier… « Ah je t’y prends ! T’y as de la suite dans les idées ma Sarah ! Tu n’abandonnes jamais, toi, hein !? Camille est pour toi mais tu me la laisse ficelée ! Allez, puisque tu es debout, tu vas lui montrer comment tu sais avancer en sautant… Avec la cravache, t’y aimes pas ça mais là t’y as droit, tu le sais, faut pas chercher à me contrarier, allez avance, nous allons dehors ! » Et ça pleut dru sur mon postérieur, je saute mais je n’évite pas les coups pour autant ! « Camille, je te décroche et tu la suis, tu vois comment ça avance ici, si tu n’y vas pas assez vite, gare à tes fesses ! » Décrochée du plafond, elle se lance, maladroitement, elle n’a pas encore la pratique de ce sport spécial, elle trébuche mais se rattrape à un mur, elle avance et me suit tant bien que mal, Valentine l’aide, qu’elle est sympa !
Nous voilà dehors : « Allez mes filles, sieste ficelées au soleil, chacune sur votre matelas. Camille a un peu de retard sur toi, Sarah mais sa peau est mate, elle te rattrapera vite, vous vous tournerez de temps en temps. Tu lui montres comment on va à la piscine quand vous aurez trop chaud ou besoin de pipi, tu le fais très bien, alors apprends-lui tout ce que tu sais faire, enfin, le peu que tu peux.... » Elle nous met côte à côte, nos têtes sous le parasol, nous enduit de crème solaire avec des caresses lascives. Elle a pris la précaution d’entourer nos doigts dans de l’adhésif et nous met une clochette à chacune… « Voilà, comme ça, vous aurez du mal à défaire vos nœuds et je vous surveille ! Je reviens dans deux heures, nous irons nager !»
Toutes les deux au soleil, Camille se tourne, se retourne, ça doit être une épreuve pour elle de subir son ligotage permanent, elle gémit, elle a du mal à trouver des positions moins incommodes mais il faudra bien qu’elle s’y fasse, je ne crois pas que l’on me laisse à nouveau la possibilité d’atteindre ses nœuds et comment les dénouer avec les doigts emprisonnés dans du sparadrap ? Au bout d’une heure j’entreprends une reptation assise et je me dirige vers la piscine, je fais des signes de tête à Camille, elle me suit, je lui montre comment avancer puis descendre dans les escaliers et nous nous asseyons avec de l’eau jusqu’au buste. Cela nous rafraîchit et je pense qu’elle devait avoir besoin de se soulager, cela fait plus de quatre heures qu’elle est arrivée. Elle doit avoir soif aussi. Ah tiens, Valentine doit lire dans nos pensées, elle arrive avec une bouteille pour nous faire boire à travers le bâillon. D’abord à moi, pour montrer une des fantaisies de la maison et puis à ma sœur de captivité, elle ne refuse pas, au contraire, elle n’avait pas dû boire depuis le début de la journée. Une heure de plus et notre éducatrice revient avec tout le matériel pour se faire des amours aquatiques. Elle équipe d’abord ma petite sœur de flotteurs et d’une monopalme, elle m’en met aussi une et puis me fixe à elle avec un de ses engins double et sa ceinture natatoire, nous voilà parties pour de nouveaux ballets et danses aquatiques sous le regard éberlué de Camille. Elle doit vraiment se demander si elle est dans la réalité cette pauvre fille ! Pourtant elle se lance dans la piscine, elle ne se débrouille pas trop mal pour la natation sans les mains, un autre des sports particuliers de notre stage de détention.
Valentine me décroche et puis va chercher Camille, elle l’attache à elle mais sans le branchement intime. Comme à moi, elle lui fait parcourir de nombreux tours et plongées de piscine, elle est bien obligée de suivre mais Camille n’a pas l’air du tout heureuse de cette promiscuité. Quand elles s’arrêtent à mi-hauteur d’eau, elle lui refuse sa bouche en tournant la tête mais elle ne peut éviter les caresses intimes, dans et sur les fesses, sur les seins, elle rechigne à accompagner les mouvements de bassin. « Détends-toi : c’est juste pour te montrer, demain je t’accouplerai avec Sarah, je suis sûre que vous vous entendrez bien ! Ce soir nous ferons une petite baise à trois pour commencer ! Tu sais quand Sarah m’obéit bien, ça lui évite d’avoir trop de punitions, elle l’a vite compris, tu comprendras toi aussi ! » Bon, au moins le programme est clair, nous voilà en triplette ! Je me dis quand même que cela ne me déplairait pas de faire des câlins amoureux avec Camille, bien plus qu’avec Valentine ! Seulement il faudra aussi que ça lui plaise à elle avant tout, elle n’a peut être jamais câliné avec une autre femme…
En fin d’après midi Bernard vient se baigner puis dit au revoir à son épouse : « Je pars maintenant, il faut que j’y sois tôt demain, je rentrerai le soir — Tu penses à ce que je t’ai commandé ? — Oui, c’est noté, je passerai à l’Empire. — Essaie de trouver assorti ! — OK, oui, allez, j’y vais, soigne bien tes filles ! » Wouah ! Il n’avait jamais autant causé le Bernard ! Est-ce à cause de la vue de deux belles sirènes ficelées nageant dans la piscine ? Le soir à table, Valentine me passe les mains devant pour que je puisse manger et donner la becquée à Camille, cette fois elle hoche la tête pour accepter d’être nourrie, je crois qu’elle préfère que ça soit moi qui m’en occupe. Quand son bâillon est ôté, elle soupire : « C’est le monde à l’envers ! Je suis attachée dans un asile dirigé par une folle ! Folle à lier et c’est nous qui le sommes ! — Voilà, tu as bien résumé les choses… Une folle qui s’occupe de deux handicapées… par force ! — Dites les frangines, je sais bien que je suis cinglée mais quand je vous ouvre le clapet c’est pour manger, pas pour bavasser ! Compris ? » Camille chuchote « OK ! Donne-moi à manger, compañera ! » Elle me fait un petit sourire, le premier. Alors je lui donne son repas, comme à un bébé. Je l’essuie, je la fais boire. Plus tard nous sommes allongées sous les étoiles, à nouveau bâillonnées, Camille semble assommée, est-elle épuisée, est-elle résignée ? Toujours dans les mêmes liens serrés depuis son arrivée, dure journée pour elle !
Plus tard, nous sommes conduites dans la chambre, Camille est déposée dans le lit. Ses jambes sont enfin déliées pour être aussitôt attachées bien écartées aux pieds du lit, puis ses bras de même, Valentine ayant su agir avec dextérité sans lui donner une possibilité de s’échapper, elle se retrouve écartelée sur le dos, offerte. Le double gode lui est introduit malgré tous ses mugissements. « Va sur elle Sarah, tu seras bien entre nous deux ! » Je dois m’allonger sur Camille, me faire rentrer le machin, menacée de la cravache. Mains liées au-dessus de sa tête, mes jambes également écartelées. Et enfin Valentine par-dessus nous, elle me prend par derrière. Quel empilement ! Prise en sandwich, baisée des deux côtés. Mais en fait c’est Valentine qui nous baise toutes les deux en même temps. Camille halète, elle étouffe presque sous le poids de deux femmes ! Je m’efforce de la soulager en m’appuyant sur mes coudes pour soulever mon torse. Enfin, les coups de boutoirs cessent, Valentine a tiré son coup et elle se dégage, nous laissant ensemble. Je fais quelques va-et-vient, Camille à l’air d’aimer mais je n’ose continuer, je l’embrasse à travers nos bâillons, elle ne se refuse pas, au contraire. Je reprends, tout doucement, elle accompagne, je jouis et je l’entends pousser trois courts et petits gémissement, a-t-elle joui elle aussi, ou est-ce sa façon de me montrer son acquiescement ? Pour dormir, ses mains et chevilles sont liées, moi je suis mise dans la même position, mon ventre contre ses reins, ma poitrine contre son dos, nos quatre poignets sont attachés ensemble et reliés au pied du lit, mes pieds sont aussi fixés vers le milieu du bas du lit, ainsi nous allons dormir côte à côte sur la moitié du lit, Valentine occupant l’autre côté. Camille ne refuse pas mon contact, elle semble même se blottir contre moi, je mets mon visage dans son abondante chevelure. Le sommeil finit par nous prendre ainsi.
A suivre ...