L’étrange aventure de Jessica

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Gwenboyfriend
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L'adaptation de Gwendoline par just jaeckin
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L’étrange aventure de Jessica

Message par Gwenboyfriend »

Bonne année tous.

L'étrange aventure de Jessica


Jessica approche de l’entrée du château. Du passage secret plutôt. Le château est fermé au public depuis des années. En cours de restauration. L’accès est trop dangereux.

Elle sait à présent que ce n’est pas la vraie raison. Que les propriétaires font courir ce bruit pour faciliter l’activité de leur association.

Jessica éprouve une légère angoisse à l’instant de s’aventurer dans le passage soigneusement caché par la végétation. Il s’agit d’un puits fermé par une grille métallique. En même temps que l’invitation. Elle a reçu une clef qui permet d’ouvrir le cadenas qui verrouille la grille.

La jeune femme réalise que l’aspect vieilli et rouillé du métal est un trompe-l’œil obtenu par une peinture qui enduit soigneusement l’ensemble. Elle a été prévenue : ouvrir le cadenas et s’aventurer dans le puits signifie accepter les règles de la guilde comme aime à se désigner cette association qu’elle a découverte au cours de sa navigation sur internet quand elle cherchait des images et des histoires en lien avec sa passion qu’elle a toujours préféré cacher à sa famille et ses amies, certaine de leur réaction.

Découvrir des hommes et des femmes qui éprouvaient le même intérêt avait été un soulagement pour elle. Elle n’était pas seule à éprouver ce plaisir devant des images dans des films des séries ou des comics.

Un des internautes l’avait encouragée à devenir membre de la guilde. Elle avait longtemps hésité puis avait cédé et à présent, elle est face à ce puits ouvert par ses soins. Avec une certaine appréhension, elle enjambe le parapet et met le pieds sur le premier barreau de l’échelle. Elle commence à descendre avec difficulté.

L’échelle est manifestement récente et bien entretenue. Le problème vient plutôt de sa tenue peu adaptée à ce genre de progression. Sa chemise bien ajustée qui permet de deviner la pointe de ses seins, pas de soutien-gorge a insisté son tuteur, n’est pas un problème. Au contraire de ses talons aiguilles qui faisaient partie des conditions non négociables pour son initiation. De même que la jupe droite étroite qui s’arrête en haut des cuisses.

Elle devine avec difficulté le fonds du puits. Elle aimerait saisir le téléphone dans son sac à dos pour éclairer son chemin. Mais c’est difficile. Une angoisse soudaine la saisit. Elle est en train de faire une erreur. Elle doit remonter, sortir de ce puits.

Au-dessus d’elle la grille se rabat. Le bruit du déclic du cadenas qui se referme a un caractère définitif. Elle ne peut à présent que poursuivre sa descente.

Après tout, elle était prévenue. Une fois la grille ouverte, elle renonçait à revenir en arrière et devenait une postulante.

Elle reprend sa descente avec précaution. A l’appréhension se mêle une excitation. Elle va enfin vivre l’aventure dont elle a tant rêvé. Elle devine que le sol est proche.

Elle s’apprête à mettre les pieds à terre quand deux mains saisissent sa taille. La tirent en arrière.
Sous l’effet de la surprise. Elle crie. Proteste. Elle ne pensait pas que cela irait aussi vite. Elle se débat, tente de donner des coups de pieds à la femme qui lui fait face. Qui saisit ses chevilles et les attache avec une corde épaisse pendant qu’un homme fait de même avec ses cuisses.

Les individus la lâchent et lui permettent de poser ses pieds ligotés sur le sol. L’homme derrière elle la tient par les épaules pour lui éviter de tomber. La femme saisit ses poignets et les attache dans son dos. Jessica a cessé de protester. Malgré son excitation, elle ne peut pas s’empêcher d’éprouver une certaine forme de terreur. C’est trop rapide, trop soudain.

Ses bras sont à présent ligotés. Une autre corde liée à celle de ses poignets passe entre ses jambes et fait remonter sa jupe.
- Cette jupe est gênante.

Sans hésiter l’homme arrache la jupe de la jeune femme d’un coup sec. Le cri de surprise de Jessica lui vaut une tape sur les fesses.
- Tu ferais mieux de rester tranquille, pétasse. Personne ne t’a obligé à descendre dans ce puits.
- C’est vrai mais je pensais avoir plus de temps.
- Qu’est-ce-que vous attendez pour la bâillonner.
- Non ne faites pas ça, vous ne pouvez pas le faire aussi tôt. Ce n’est pas ce qui est convenu.
- C’est nous qui décidons de ce qui est convenu, salope.
- Pourquoi est-ce que vous m’insultez, il n’a jamais été question de ça.

La femme intervient.
- Elle a raison, nous sommes allés un peu vite. Mais cela fait partie du jeu. Nous allons te bâillonner.
- Non s’il vous plait ne faites pas ça.

Jessica sait que ce n’est pas ces mots qui empêcheront ses ravisseurs d’agir mais il est trop tôt.
- On n’a pas amené le bâillon boule.
- Il va falloir improviser.

Sans attendre l’avis de ses complices l’homme arrache le slip de la prisonnière qui ne peut pas retenir son cri de protestation. Et tente de garder les lèvres serrées.
- On n’a rien pour le fixer.
- On a tout ce qu’il faut.

Le deuxième homme déchire le bas du chemisier de la jeune femme et obtient une large bande de tissu. La captive pousse alors un cri de rage.

La femme prend le slip des mains de l’homme.
- Si tu as quelque chose à dire, dis-le maintenant parce que tu n’en auras plus l’occasion avant un bon moment.

Jessica sait qu’elle n’a qu’un mot à dire pour mettre fin à ce jeu mais ce n’est pas celui qu’elle prononce.
- S’il vous plait ne me bâillonnez pas.

Ce qui revient à autoriser ses ravisseurs à continuer leur tâche. Acceptant de jouer le jeu elle ferme sa bouche et la maintient obstinément close quand l’ignoble individu approche ce qui était son slip de ses lèvres.

La femme pince le nez de la captive qui doit entrouvrir sa bouche pour reprendre sa respiration. Cela suffit à l’homme pour glisser le sous-vêtement entre les lèvres de la prisonnière et l’enfoncer sans ménagement. Son complice complète la tâche en glissant une fine bande du tissu du chemisier à la commissure des lèvres de la jeune femme et en la nouant sur sa nuque. Il achève son travail en appliquant une plus large bande de même origine que la première qu’il fixe de la même façon.

Bien qu’elle sache que c’est elle qui a fait ce choix, Jessica ne peut pas retenir une larme de rage pendant que l’homme complète son travail de ligotage en tendant la corde reliée aux poignets de la captive pour qu’elle passe dans son entrejambe puis entoure sa taille avec le même lien qu’il noue sous le nombril de la captive.

La ravisseuse caresse la joue de la prisonnière.
- Ne t’inquiète pas, c’est toujours un peu surprenant au début. Mais tu t’y feras. Au fait, je m’appelle Marlène et les deux individus qui sont là se nomment Paul et Marc. Ils sont un peu lubriques mais ils ne sont pas méchants.

Jessica troublée tire sur la corde de ses poignets et constate que le glissement du lien entre ses cuisses déclenche des réactions qu’elle ne peut pas maîtriser. Et gémit dans son bâillon. Honteuse, elle baisse la tête. Ce qui amuse beaucoup la ravisseuse.
- N’aie pas honte, c’est bien pour ça que tu es là.
- Si on finissait le travail.
- Tu as raison.

La femme tire sur les pans du chemisier, arrachant les boutons qui tombent sur le sol avec un petit bruit agréable ou désagréable selon l’auditeur.

Face à la poitrine découverte de sa victime. La femme sourit.
- Tu as respecté la consigne. C’est bien.

Jessica se sent stupide d’être flattée par les félicitations de sa tourmenteuse.

Les trois individus achèvent leur travail en ligotant le torse de la captive avec des cordes qui entourent son buste, passent sur ses épaules et entre ses seins.

Les nœuds sont très serrés et la corde pénètre sa chair. Jessica se sent pourtant de plus en plus excitée. Son angoisse diminue. Elle est en train de réaliser le fantasme qu’elle n’a jamais avoué à personne. Et que ses amants n’ont pas deviné ou compris. Elle laissait pourtant des signes en laissant traîner des foulards, des cordes. Une fois elle avait même déposé des menottes jouet sur la table de nuit. Aucun ne semblait comprendre. Certains fuyaient même.

Un léger pincement sur ses seins la rappelle à l’ordre.
- Reste avec nous chérie.

Jessica est troublée. Comment a-t-elle pu se laisser aller à rêver dans sa situation ?

Marlène saisit son téléphone.
- Attends, je vais te prendre en photo. Que tu puisses voir comme tu es jolie.

Jessica est un instant aveuglée par le flash du téléphone. Mais quand sa ravisseuse lui montre le résultat. Elle est surprise de sa propre réaction.

Elle se trouve vraiment belle. Le bâillon improvisé est soigneusement disposé. Les cordes qui enserrent son torse sont vraiment harmonieuses. Même celle qui va de ses poignets à sa taille en passant par son entrejambe. Les liens de ses cuisses et de ses chevilles complètent l’ensemble.

Le chemisier déchiré, seul vêtement qui lui reste si on exclut ses talons aiguilles, ne constitue pas un inconvénient. Bien au contraire, il met en valeur sa nudité.

Jessica est émue. Elle est devenue une des héroïnes qu’elle admirait et enviait.

Marlène sourit.
- Bienvenue dans la guilde des ligoteurs, ma chérie.

Jessica est étonnée du sentiment de fierté qu’elle éprouve à cet instant. Si elle n’était pas bâillonnée, ses ravisseurs verraient un sourire se dessiner sur son visage. Sourire que n’effacent pas les propos suivants de Marlène.
- Évidemment, toi tu appartiens au groupe des ligotées mais tu devais t’en douter.

Jessica baisse humblement la tête pour monter son assentiment. Elle sent la main de Marc qui caresse ses fesses comme pour la féliciter.
- Je crois que nous avons une bonne recrue.
- Pour l’instant ce n’est qu’une postulante. Elle n’a même pas fini l’épreuve de sélection.
- Bien sûr, mais elle a montré de bonnes dispositions.

Paul intervient.
- On devrait peut-être passer à la suite.
- Nous ne sommes pas pressés. Nous avons quatre jours devant nous.
- Mmmmpffnonppff.
- Elle n’a pas l’air d’accord.
- Parce qu’elle croyait qu’elle n’avait que le week-end. Sa directrice avait refusé de lui accorder deux jours de congé mais elle a changé d’avis.
- Mmmmcommpffment ?
- Tu le sauras bien assez tôt. Il est temps de rejoindre la salle de réception.

Marlène montre à Jessica une corde et une chaîne à laquelle pendent deux anneaux métalliques.
- Qu’est-ce que tu préfères, pétasse.

Les yeux de Jessica brillent quand elle voit la chaîne qu’elle désigne d’un mouvement de menton.
- Excellent choix. Je crois que nous allons bien nous entendre, salope.

Marlène caresse tendrement le visage de la prisonnière qui s’efforce de montrer le plaisir qu’elle éprouve à être ainsi flattée.

Les anneaux métalliques se ferment sur les chevilles de la jeune femme. Elle ignore si le frisson qui la parcourt vient du fait que ses cuisses et se chevilles sont libérées des cordes, du froid du métal ou du plaisir d’être ainsi enchaînée.
- Fais quelques pas, esclave. Que l’on voit comment tu te débrouilles.

La captive marche maladroitement, gênée par la chaîne étroite.
- On devrait peut-être la débarrasser de ses talons aiguilles.
- Non, ça lui va bien, il faut simplement qu’elle apprenne à marcher convenablement. Il est temps de rejoindre la grande salle, les maîtres et les maîtresses doivent nous attendre. Il manque juste un dernier attribut à notre apprentie.

Marlène montre à Jessica un collier auquel pend une liane de cuir.
Jessica se sent défaillir. En laisse. Elle va être mise en laisse. Elle s’empresse de tendre son cou. Et ne cache pas son plaisir quand elle sent le contact du cuir sur sa peau.
- Je crois que nous avons recruté une vraie petite salope.
- Elle a encore beaucoup à apprendre.

Marlène tire les cheveux de sa victime pour l’obliger de garder sa tête en arrière.
- Tu es priée de cacher ton plaisir pour ne pas gâcher celui de tes maîtresses.

Jessica confuse baisse les yeux pour montrer qu’elle a compris la leçon. Marlène la relâche.
- Bien allons rejoindre les maîtres.

Une traction exercée sur la laisse de Jessica déclenche une multitude de petites piqûres dans son cou. Elle gémit dans son bâillon. Marlène sourit.
- Ton collier est garni de pointes microscopiques qui s’enfoncent dans ta peau quand je tire dessus. Tu ne cours aucun danger mais que cela t’incite à ne pas traîner.

Jessica obéissante, suit sa ravisseuse et commence à grimper les marches qui mènent au château aussi vite que ses chevilles enchaînées le permettent. Elle devine les deux hommes derrière elle prêts à la rattraper si elle trébuchait. Elle sait que c’est davantage pour profiter de son corps que pour l’aider.

Elle devrait être outrée mais elle se sent flattée. De même qu’au lieu d’être révoltée par l’usage du collier étrangleur, elle admire les créateurs de ce merveilleux instrument de pression. De traction plutôt. Si elle s’efforce d’avancer aussi vite, c’est bien sûr par crainte de la douleur mais aussi parce qu’elle souhaite satisfaire l’impitoyable Marlène.

Pourtant les marches sont nombreuses et la captive ne voit toujours pas approcher le haut de l’escalier. Elle réalise que le château est situé en hauteur et que le puits est au pied de la colline. Elle a du mal à respirer avec son bâillon mais elle refuse d’abandonner. Son corps nu est couvert de sueur qui la brûle là où les cordes pénètrent sa chair.

Malgré ses efforts, elle avance plus lentement et sent les minuscules pointes s’enfoncer dans la tendre chair de son coup. Elle retient ses gémissements de douleur. Non par crainte d’une nouvelle punition mais par peur de décevoir Marlène et d’être rejetée.

Elle avait pourtant été prévenue. Rejoindre la guilde est très difficile pour les maîtres et les maîtresses comme pour les soumises.

Elle trébuche sur une des marches. Heureusement Marc la rattrape avant qu’elle touche le sol. Il la tire en arrière. Ses bras l’entourent, la collent contre lui. Elle sent ses mains sur ses seins, devine l’expression de son désir contre ses fesses. Elle devrait être outrée, effrayée. Elle est stupidement flattée comme si c’était son premier rendez-vous.

Marlène les rappelle à l’ordre.
- Vous comptez jouer encore longtemps.

Marc s’écarte, donne une tape sur les fesses de Jessica.
- J’ai voulu lui éviter de se blesser.
- Je parie que cette petite salope l’a fait exprès juste pour se faire peloter.

Une nouvelle traction rappelle à Jessica sa condition et la dure marche reprend. La jeune femme sent une soudaine angoisse la gagner.

Est-il possible qu’elle ait fait une erreur ?

Certes ce qui se déroule est conforme à la charte qu’elle a signée quand elle a souhaité rejoindre la guilde mais elle n’aurait pas cru que cela irait aussi vite. Ligotée, enchaînée, bâillonnée, mise en laisse, pelotée, fessée. Tout cela était prévu. Mais sur le temps d’un week-end. Or cela fait à peine quelques heures qu’elle a pénétré dans ce puits.

Et à présent cette montée d’escalier qui n’en finit pas. Elle doute de pouvoir continuer. Marlène tire régulièrement sur la laisse. Les hommes derrière elle frappent ses fesses avec des cravaches qui semblent sorties de nulle part.

Soudain Marlène s’arrête.
- Nous sommes à la moitié de la montée.

Seulement la moitié. Jessica est affolée. Elle n’arrivera pas à monter. Elle va être rejetée. Ce n’est pas possible. Elle sent des larmes couler et mouiller son bâillon.

Marlène caresse tendrement son visage.
- Que se passe-t-il ? Tu veux déjà abandonner ? Tu souhaites que je retire ton ballon ?

Jessica hoche la tête affirmativement. Elle n’en peut plus. Mieux vaut abandonner.

Paul dénoue le bâillon sur sa nuque.
- Quel dommage, je croyais qu’elle allait réussir. On pourrait lui ligoter les jambes et la porter.
- Non, les postulantes doivent arriver à monter l’escalier. C’est la règle. La preuve qu’elles souhaitent vraiment accepter le sort qui leur est promis.

Le bâillon est retiré.
- Alors, petite garce, qu’est-ce que tu as à dire ?

Jessica sait qu’elle n’a qu’un mot à prononcer et que ses épreuves s’achèveront. Mais aussi qu’elle renoncera à vivre les fantasmes qu’elle cache à ses proches depuis des années. Des fantasmes qu’elle a assouvi en collectionnant secrètement des images des situations qu’elle espérait vivre un jour. Qu’elle était sur le point de vivre.

Elle ne peut pas renoncer si près du but.
- Excusez-moi Madame, ma chaîne est trop étroite. J’ai du mal à vous suivre.

Marlène sourit.
- Tu voudrais une chaîne plus large, petite putain ?
- Je n’ai pas le droit de vous demander une telle faveur, Madame.
- Alors pourquoi est-ce que nous retarde ? Remettez-lui son bâillon.

Quand elle sent la boule de tissu s’enfoncer dans sa bouche et les bandes se nouer sur sa nuque, Jessica sait qu’elle a encore une chance de réussir.

Marlène reprend la laisse et tire un coup sec. Malgré la douleur, Jessica se réjouit d’avoir eu le courage de ne pas abandonner.

La montée reprend. Impitoyable, Marlène tire sur le licol de la prisonnière qui escalade les marches avec difficultés et qui reçoit des coups de cravache sur les fesses. Elle trébuche plusieurs fois et constate que les deux hommes apprécient de plus en plus de la rattraper.

L’escalier ne semble vraiment pas avoir de fin. Jessica s’efforce de ne pas tirer sur les liens qui la brûlent. De ne pas s’essouffler malgré son bâillon.

Alors qu’elle désespérait à nouveau de réussir. Elle voit une porte se dessiner. Le groupe arrive sur un palier.

Marlène se retourne vers elle.
- Bravo ma chérie, tu as réussi.

La phrase est accompagnée d’une tape sur les fesses.

Jessica ne peut pas s’empêcher d’éprouver une grande fierté à l’idée d’avoir réussi cette épreuve. Les chaînes de ses chevilles, son bâillon, le collier étrangleur, les cordes qui immobilisent ses bras et ses poignets sont à présent les symboles de sa réussite. De même que cette corde entre ses jambes qui déclenchait des ondes de plaisir qui menaçaient de la faire défaillir et échouer.

Sur un geste de Marlène le bâillon est retiré.
- Merci madame.
- Ne me remercie pas. Tu vas devoir à présent faire un choix. Tout d’abord le mot qui devait te permettre de nous signaler ton désir d’abandonner.
- Joker ?
- Oui. Tu peux à présent l’oublier. Tu n’en auras plus besoin.

Jessica est troublée.
- Je ne vais plus être ligotée ou enchaînée ?

Le ton de la jeune femme exprime la déception. Tous ses efforts pour un aussi piètre résultat.

Marlène éclate de rire.
- Tu es vraiment la recrue parfaite. Non. Ce que je veux dire, c’est qu’une fois franchie la porte, il n’y aura pas de retour en arrière. Tu deviendras une apprentie. Tu seras éduquée pour te soumettre, obéir aux ordres de tes maîtres et maîtresses.
- C’est ce que je souhaite.
- Même à l’extérieur du château, il en sera ainsi. Si un membre de la caste des maîtres s’identifie comme tel tu devras lui obéir. Abandonner ton activité quelle qu’elle soit et suivre scrupuleusement ses ordres. A partir de l’instant où tu franchis cette porte tu deviens notre esclave. Ceci est ta dernière chance d’échapper à ton sort. Il suffit de refuser de passer la porte. Nous te donnerons des habits et tu repartiras par où tu es venue.

Jessica réfléchit un bref instant. Jamais sa vie ne lui a paru aussi intense que quand elle montait cet escalier. Le goût du bâillon dans sa bouche lui manque déjà. Ses liens ne la gênent pas.
- Que dois-je faire pour signifier mon accord. Madame.
- Passer le seuil de cette porte et te soumettre à la maîtresse suprême.
- Comment la reconnaîtrai je ?
- Tu la reconnaîtras ne t’inquiète pas.
- Puis-je vous demander une faveur, madame.
- Bien sûr.
- Pouvez-vous me bâillonner à nouveau ? J’ai l’impression d’être nue ainsi.

Marlène sourit
- Avec plaisir.

Jessica est à nouveau bâillonnée. La jeune femme se sent bien. Pour la première fois en accord avec elle-même et avec ses souhaits.

La porte s’ouvre. La lumière inonde le seuil. Enchaînée, bâillonnée, ligotée, ravie, Jessica avance dans sa direction sans hésiter.
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Mad Hatter
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Re: L’étrange aventure de Jessica

Message par Mad Hatter »

Espérons juste que dans quelques années Jessica n'exerce pas de charges. :lol: Ça serait assez cocasse comme situation. https://www.deviantart.com/stephenschaf ... -440274246

Et bonne année à toi aussi.
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Re: L’étrange aventure de Jessica

Message par Utten »

Bonne année Gwenboyfriend et merci pour cette histoire. J'espère bien qu'il y a une suite en préparation.

eric
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Re: L’étrange aventure de Jessica

Message par eric »

On a envie, hâte de savoir qui est la Maîtresse suprême et d'avoir le bonheur de lire tes histoires si bien écrites.
Au plaisir de te lire à nouveau

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Gwenboyfriend
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Re: L’étrange aventure de Jessica

Message par Gwenboyfriend »

Merci de vos messages. ça fait plaisir de savoir que ce récit vous a plu.
Je l'avais envisagé comme un "one shot" mais je vais penser à une suite.
Il faudra patienter pour savoir qui est la maîtresse suprême.
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Re: L’étrange aventure de Jessica

Message par Gwenboyfriend »

Une vente privée pour Natacha

Natacha marche tranquillement dans les rues de la cité. Le soir commence à tomber. Elle sent dans sa poche, la précieuse invitation au centre commercial. Avec une séance offerte au salon de coiffure. Un esthéticien davantage qu’un coiffeur quand on lit la description. Et ensuite une séance d’essayage des habits de la chaîne de luxe qui s’est installée dans le centre commercial. Et elle pourra partir librement avec les vêtements qu’elle aura choisis. La seule condition sera de les porter en sortant. Ce ne sera pas un problème.

Elle sent la vibration de son téléphone dans son sac. Elle le sort. Cela pourrait être un message de Jessica. Elle n’en a pas reçu depuis que cette dernière lui a annoncé qu’elle se dirigeait vers le rendez-vous avec la guilde des ligoteurs.

Natacha admire son amie. Elle est tentée d’adhérer à cette guilde mais elle n’ose pas franchir le pas. Elle a seulement accepté d’être la référante de Jessica. Celle qui devra donner l’alerte si elle n’avait pas de nouvelles plus de soixante-douze heures après l’heure du rendez-vous.
Une précaution qu’il est conseillé de prendre. Cela l’a un peu surprise que Jessica doive donner son nom à la guilde. Mais c’est une des conditions d’adhésion. La référante devant être elle aussi une future candidate.

Natacha était un peu inquiète de cette condition. Évidemment, elle partage les fantasmes de son amie. Mais pourquoi donner son nom ? Elle aurait préféré attendre que Jessica lui confirme que tout se passait bien. Que tous ces ligoteurs étaient des personnes respectables et attentionnées vis-à-vis des ligotées.

Car Natacha n’a aucun doute sur le groupe auquel elle appartient. Elle ne compte plus le nombre de fois où elle s’est imaginée à la place de la prisonnière dans les séries ou les films. Elle a même réalisé une compilation des meilleures scènes qu’elle conserve soigneusement sur son ordinateur.

Compilation qu’elle n’a partagé qu’avec deux personnes. Jessica bien sûr. Mais aussi, Claudia, sa supérieure qu’elle a surpris en train de contempler des dessins de bondage. Évidemment, Claudia s’était empressée de changer d’écran.

Natacha en riant lui avait demandé si elle était gênée par l’aspect bondage ou vintage de ces dessins. Claudia avait compris qu’elles partageraient la même passion. Et elles étaient devenues amies. C’est pour cette raison que c’est elle la référante secrète de Natacha.

Elle doit lui téléphoner tous les jours à la même heure ou lui envoyer un texto. Natacha doit répondre en employant un mot connu d’elles seules selon une grille qui change chaque jour. La jeune femme sait qu’elle triche avec les règles de la guilde et qu’elle risque de voir sa candidature rejetée mais sa confiance n’est pas aussi grande que celle de Jessica. Et elle préfère renoncer à ses fantasmes que devenir la victime d’hommes et de femmes dégénérées.

Mais aujourd’hui, elle va réaliser un autre fantasme. Se faire relooker. Devenir une autre femme. Et gratuitement grâce à l’invitation qu’elle garde précieusement dans son sac.

Les portes du centre commercial s’ouvrent. On lui fait signe d’approcher. Elles voient d’autres invitées déambuler dans les allées vides et silencieuses.

Le calme dans les allées du centre commercial est surprenant. Elle ne croise que quelques clients privilégiés comme elle. Le sentiment de faire partie à une élite la comble d’aise.

Elle regarde l’invitation. Elle est incitée à commencer par le salon de beauté. Elle s’y rend sans hésiter. Franchit le seuil. Est accueillie par trois femmes souriantes qui la débarrassent de son sac et de son blouson léger. Elles lui tendent une blouse. Natacha glisse ses bras dans les manches. Et c’est à cet instant que tout s’accélère.

La jeune femme entend les stores des vitrines se baisser, porte d’entrée se clore. Mais surtout, elle réalise que ses mains et ses bras sont enfermés dans deux manchons de cuir. Avant qu’elle ait pu réagir, deux femmes tirent les pans de la blouse en arrière jusqu’à ce que les doigts de leur victime soient en contact avec l’extrémité des manches fermés qui la privent d’envisager le moindre usage de ses mains. Natacha comprenant qu’elle est tombée dans un piège appelle à l’aide. Mais à cet instant. Elle entend la voix d’une annonceuse relayée par un haut-parleur qui propose un grand jeu.

Comprenant qu’elle n’a aucune chance d’être entendue à l’extérieur, elle cesse de crier et de se débattre. La femme devant elle tient fermement ses bras. Pendant qu’une autre déroule deux longs lacets. La blouse est arrachée découvrant une camisole de cuir souple. C’en est trop pour Natacha qui crie, tente de donner des coups de pieds, s’efforce de dégager ses bras de la solide étreinte de ses adversaires.

Une traction sur ses cheveux tire sa tête en arrière. Cela suffit à la calmer. Elle tente de négocier.
- Vous ne respectez pas les règles du jeu.
- De quelles règles parles-tu, petite idiote ? Vas-tu prétendre que tu n’as pas demandé à adhérer à notre guilde.

Pendant que celle qui dirige parle. La femme dans le dos de Natacha commence à passer les lacets dans les œillets de la camisole. La prisonnière est obligée de laisser ses bras croisés appuyer sur son torse. Elle devine que bientôt il lui sera impossible de se débarrasser de l’horrible vêtement. Elle tente de bander les muscles de ses bras mais ses adversaires connaissent leur travail et attendent qu’elle se détende pour serrer à nouveau.

- J’avais émis ce souhait mais je n’avais pas pris de décision. J’attendais que mon amie Jessica me dise comment cela s’était passé.
- Tu aurais dû mieux lire le règlement. Les ligoteurs peuvent capturer les candidates ligotées dès l’instant où elles ont émis leur souhait.
- Mais je dois pouvoir choisir de devenir ou non une ligotée.
- Ne t’inquiète pas tu le pourras. Mais assez bavardé, il est temps de te bâillonner.

Natacha blêmit et se jette en arrière bousculant les femmes derrière elle. Profitant de de l’effet de surprise elle se précipite vers la sortie du salon de coiffure. A sa grande satisfaction, elle constate que la porte s’ouvre automatiquement. Elle est dans le centre commercial. Quelques invités la regardent en souriant mais elle ne s’en inquiète pas. La plus urgent est de se débarrasser de la camisole.

Elle tente d’écarter les bras collés contre son torse. Et constate que c’est impossible. Au contraire l’horrible objet semble se resserrer sur son torse. Pendant que son interlocutrice la distrayait, ses complices ont serré et noué les lacets au maximum. Elles ont aussi fixé les sangles dans le dos. La captive peut le constater grâce à un jeu de miroir qui lui confirme l’efficacité de son entrave. Elle n’a aucune chance de se libérer seule.

A sa grande consternation, elle ne peut pas s’empêcher d’apprécier le spectacle qu’elle offre. Les ravisseuses lui ont laissé ses chaussures à talon haut et sa jupe qui s’arrête à mi-cuisse. Ses jambes sont ainsi mises en valeur. La camisole ne nuit pas à l’esthétique. Le cuir qu’utilise les ligoteuses est souple es colle à son corps. Elle ne peut pas s’empêcher de penser que ce serait mieux si ses bras étaient entravés dans son dos.
Qu’est-ce qui lui prend ? Elle ne va tout de même pas accepter le jeu de ses ravisseuses sans réagir. Elle ne peut pas se libérer seule mais elle peut demander de l’aide. D’ailleurs comment se fait-il que personne n’intervienne ? Elle a vu des visiteurs en sortant du salon de coiffure. Ils l’ont regardée. Aucun n’a proposé de l’aider. Et ils continuent de se promener comme si sa tenue était normale.

Elle se dirige vers un couple qui examine la vitrine du magasin.
- Madame, Monsieur. S’il vous plaît. Pouvez-vous m’aider ?

Le couple se retourne. Natacha pense qu’il faut aller vite. C’est déjà une chance que ses ravisseuses ne soient pas à sa poursuite. Peut-être craignent-elles le scandale. La guilde de ligoteurs est officiellement reconnue dans la cité mais à condition de ne pas troubler l’ordre et que les entraves ou les bâillons des captives ne soient pas visibles. Ce n’est pas vraiment le cas de sa camisole.

La femme prend la parole.
- Qu’y a-t-il ma chérie. Tu as perdu ton maître ou ta maîtresse.
- Mais…
- Allons ! Vu ta tenue tu es évidemment une esclave.

A cet instant, Natacha réalise que plusieurs des jeunes femmes sont tenues en laisse, enchaînées, bâillonnées. Elle tente de parler en cachant sa terreur.
- C’est une vente privée pour le bondage ?

Comme pour confirmer ses dires la femme s’écarte et la captive peut voir l’intérieur de la vitrine où sont exposées des cordes, des chaînes, des bâillons.
- Mais ce n’est pas possible, je viens régulièrement dans ce centre. Je n’ai jamais rien vu de tel.
- Une fois par mois. Le centre est ouvert à la guilde. Mais tu devrais le savoir puisque tu en fais partie
- Je n’ai pas encore pris ma décision.
- Ah je comprends. Tu es une débutante. Tu t’es affolée et tu t’es enfuie. Tu as cru que tes maîtresses ne te poursuivaient pas à cause de la foule alors que c’est seulement parce qu’elles savent que tu ne pourras pas t’échapper.

Natacha est décidé à ne pas se laisser impressionner malgré sa situation délicate.
- Je vais sortir du centre et demander de l’aide.
- Les portes sont fermées des vigiles à chaque sortie. Tu ne risques pas de sortir.

L’homme intervient.
- Pourquoi discutes tu avec cette insolente idiote. Il est temps de lui rappeler quelle est sa place dans la guilde.
- Allons, sois un peu indulgent, il est normal qu’elle soit inquiète. C’est une débutante. Mais je pense qu’un bon bâillon l’aiderait à comprendre où est sa place.

Natacha, affolée, tente de fuir. Mais les mains fermes de l’homme s’abattent sur ses épaules. Elle tente de se débattre, d’atteindre les chevilles de l’individu avec ses talons aiguilles.
- Commence par lui entraver les pieds. Cette idiote va finir par me blesser.
- Je fais ce que je peux. Elle n’arrête pas de gigoter.

Une autre femme approche. Contre toute raison, Natacha espère que c’est pour l’aider. Elle doit rapidement déchanter.
- Besoin d’aide, madame ?
- Pourquoi pas. Vous voulez bien enchaîner les chevilles dans cette demoiselle pendant que je les tiens.
La prisonnière constate que son adversaire ne plaisante. Les mains au dessus de ses pieds la tiennent fermement. De même que les bras de son compagnon qui entourent vicieusement son torse.
- Je veux bien mais je n’ai pas d’entraves.
- Vous trouverez des chaînes dans mon sac. Je les avais achetées pour une servante mais elles iront très bien à cette petite dinde.

La nouvelle venue fouille dans le sac et exhibe une chaîne étroite avec deux bracelets métalliques à chaque extrémité.
- Ça lui ira très bien.

Natacha tente de faire appel à la pitié de sa nouvelle adversaire.
- Ne faites pas ça.

L’homme qui presse vicieusement la captive contre son torse lui murmure à l’oreille.
- Tout ce que tu vas gagner, c’est un bâillon. Tu devrais te tenir tranquille.

Natacha sent les bracelets se fermer sur ses chevilles. Elle réalise que plusieurs visiteurs et visiteuses se sont regroupés pour assister au spectacle qu’elle offre. Elle devine alors que cette « attraction » doit avoir lieu à chaque vente privée. Que c’est dans cette perspective que les visiteurs s’équipent de moyens d’entraves et s’entraident. Pourtant, elle ne peut pas s’empêcher de protester.
- C’est injuste. Je n’avais pas donné mon accord. C’est contraire aux règles.
- Ma mignonne, ce sont les ligoteurs qui décident des règles qui doivent s’appliquer. Et tu aurais dû réfléchir avant d’accepter cette invitation. Si tu avais lu les règles, justement, tu aurais su qu’une débutante doit s’attendre à être prise au piège à chaque instant.

Le compagnon de la ligoteuse intervient.
- Quand je la tenais, j’ai eu l’impression que les sangles de sa camisole n’étaient pas assez serrées.
- On doit pouvoir arranger ça.

Natacha envisage de fuir puis réalise que c’est ridicule. Elle peut seulement marcher lentement. Aucun visiteur ne viendra à son aide. Elle laisse l’homme serrer les sangles mais ne peut pas s’empêcher de protester.
- Ne serrez pas les sangles si fort, s’il vous plait.
- Je crois qu’il est temps que cette petite garce connaisse le bâillon.
- Non. Je vais me taire.
- C’est une certitude.

La femme insère un bâillon boule entre les lèvres de sa victime qui ne peut qu’obéir et sentir la sangle se serrer sur sa nuque. Le couple achève son ignoble travail, lui avec la camisole, elle avec le bâillon puis conduit sa victime vers le miroir d’un des magasins.
- Regarde comme tu es belle.

Natacha éprouve un choc en se voyant ainsi. De rage. Mais aussi de plaisir. Celui qu’elle ressentait quand elle voyait des demoiselles en détresse ligotées dans les films ou les séries.

Sa tourmenteuse la rappelle à la réalité de sa situation.
- Tu n’as plus besoin de ta jupe. Et je crois qu’elle m’ira.

Avant même que Natacha ait pu réagir sa jupe lui est retirée. Son cri de protestation heureusement étouffé par son bâillon est couvert par les applaudissements et les hurlements d’un public de plus en plus nombreux.
- Tu as des jambes superbes. C’était dommage de les cacher sous une jupe.
- Et ses fesses sont à la hauteur. Marche un peu que tout le monde puisse t’admirer.

Natacha encouragée par une tape sur ses fesses fait quelques pas sous le regard d’un public qui ne cache pas son plaisir. Elle se déplace maladroitement. Gênée par ses chevilles entravées.
- Tu veux aller trop vite. Tu dois faire des petits pas. Et te tenir bien droite. Commence par un pas puis un autre.

Le conseil dispensé par une des spectatrices est suivi par la prisonnière troublée par le sentiment de reconnaissance qu’elle éprouve alors. Elle constate qu’elle arrive à mieux se déplacer à éviter les pas maladroits si gênants qui étaient les siens. Le sentiment de fierté qu’elle éprouve alors, renforcé par les murmures d’approbation des spectateurs la remplit de honte. Elle a toujours été tentée par le ligotage. Mais cela va trop loin. Elle se comporte comme une esclave.

Malgré elle, elle cesse de marcher et baisse la tête.
- Qui t’a autorisée à cesser de marcher et à baisser la tête, idiote.

Le propos est accompagné d’un violent choc sur les fesses de la prisonnière. Natacha regarde sa tourmenteuse. D’où sort cette cravache qu’elle tient dans la main ? L’homme intervient
- Allons chérie, tu sais bien que c’est toujours ainsi : le moment où elles réalisent quelle sera leur condition.
- Elle doit apprendre à garder la tête haute.
- On doit pouvoir arranger ça.

Natacha est affolée, elle tente de s’éloigner de ce terrifiant couple mais que peut-elle tenter ? Avec ses pieds enchaînés ? Ses bras et son torse enserrés dans la cruelle camisole ? Le bâillon qui l’empêche de demander de l’aide ? Et à qui pourrait-elle demander de l’aide ? Les personnes qui l’entourent s’amusent de son humiliation. Aucune d’entre elles ne semble vouloir lui venir en aide. Elle ne croise que des regards amusés. Elle en vient à souhaiter le retour des ravisseuses du salon de coiffure. Pourquoi n’interviennent-elles pas, d’ailleurs?
Le couple l’a rattrapée en quelques pas.
- Où espérais tu aller, petite garce ?

Le bâillon empêche la captive de répondre autrement que par des borborygmes inaudibles tout en continuant de baisser la tête.
- Il va falloir lui apprendre à garder la tête haute.
- J’ai la solution.

La prisonnière est libérée de son bâillon. Le couple brandit alors un masque qui semble capable de recouvrir toute sa tête à l’exception des yeux et du nez. Natacha supplie ses deux tortionnaires.
- Non ne faites pas ça.

La femme sourit.
- Peux tu m’expliquer pourquoi les débutantes ne comprennent pas que plus elles nous supplient de ne pas le faire plus nous avons envie de le faire ?
- Quelle importance ?
- Tu as raison, achevons notre travail.

L’infâme couple enferme le visage de sa victime dans le masque. Natacha sent que son menton est recouvert par le cuir de même que le haut de son front et l’arrière de son crâne jusqu’à la nuque. Seuls l’extrémité de ses longs cheveux roux qui tombent sur ses épaules est libre. L’horrible cagoule est munie de sangles que les deux individus serrent de toutes leurs forces. La captive constate qu’elle est à nouveau efficacement bâillonnée.
- Regarde comme cette cagoule t’embellit.

La jeune femme est à nouveau conduite face au miroir. Elle peut voir ses longues jambes enchaînées son buste moulé par la camisole qui enserre sa poitrine au point qu’elle croit voir pointer l’extrémité de ses seins. Elle constate que la cagoule met en valeur ses yeux et son petit nez que certains qualifient de mutin.

Elle est à nouveau troublée par le sentiment d’inquiétude à être ainsi exposée. Mais aussi par l’agréable chaleur qui envahit son corps. Dans l’espoir de cacher son trouble, elle baisse à nouveau la tête.
- Elle doit absolument apprendre à se tenir droite.
- Nous avons tout ce qu’il faut pour ça.

La captive malgré sa frayeur ne tente plus de fuir ou de protester.
Que pourrait-elle subir de plus d’ailleurs, entravée et bâillonnée comme elle l’est ?

Elle se trompe.

Une corde est attachée à un anneau fixé sur le haut de sa cagoule. L’homme tire sur la corde pour obliger Natacha à relever la tête. Surprise, la prisonnière tente de résister à la traction.
- Tu n’es pas raisonnable. Tu vas nous obliger à tirer plus fort sur la corde et nous risquons de te blesser.

Consciente de l’inutilité et de la stupidité de sa résistance, la captive laisse l’homme tirer sur la corde jusqu’à ce que sa compagne lui indique que la position de la tête est parfaite. L’individu noue alors l’autre extrémité à une des sangles de la camisole pendant que son épouse veille à ce que leur victime n’en profite pour regagner un peu de mou.
- C’est noué et serré. Et de ton côté.
- C’est parfait, notre petite esclave va apprendre à se tenir droite. Fait quelques ma mignonne.

Natacha obéit et constate l’efficacité du travail de ses tortionnaires. Elle est contrainte de marcher à petit pas en se tenant parfaitement droite. Epuisée, elle s’accroche à l’idée qu’elle doit encore tenir quelques heures. Jusqu’à ce que Claudia tente de la contacter et qu’elle ne réponde. Son amie donnera l’alerte. Et la guilde sera obligée de la libérer. La guilde bénéficie de grands avantages mais elle ne peut pas se permettre un scandale. Et Claudia est une femme puissante avec beaucoup de relations. La guilde ne pourra pas s’attaquer à elle.

Mais pour l’instant, elle doit obéir et marcher sous le regard de tous ces spectateurs et spectatrices qui se complaisent de son humiliation et s’amusent de ses difficultés à marcher.

Soudain le public s’écarte et une des ravisseuses du salon de coiffure apparaît. Pendant un instant, Natacha éprouve un fort sentiment de soulagement et de satisfaction. Ce couple a sûrement outrepassé ses droits. Elle est une apprentie mais les règles interdisent forcément que n’importe quel ligoteur puisse s’accaparer une captive. Certaine d’être excusée, elle cesse de marcher. Attendant ce que va dire la nouvelle venue.
- Je vois que vous vous êtes occupée de notre petite nouvelle, Madame.

Ce n’est pas possible. Non seulement, la ravisseuse n’exprime pas son mécontentement mais elle parle avec respect à ce couple de tortionnaires.
- J’ai supposé que vous étiez occupées à préparer le salon pour les autres recrues et que vous saviez que cette petite garce ne pouvait pas aller bien loin. Nous en avons profité pour compléter sa tenue.
- Je le vois. C’est très réussi, vous êtes toujours aussi habile et efficace.
- Merci, j’apprécie ce compliment venant d’une experte.

Natacha comprend qu’elle n’a aucun soulagement à attendre. Qui peut donc être cette femme. ? Elle ne tarde pas à le savoir. La ravisseuse du salon de coiffure s’approche.
- Tu devrais être honorée. Tu as été ligotée et bâillonnée par Carla la fille de notre maîtresse suprême.

Natacha songe que c’est un honneur dont elle se serait bien passée. Mais ne peut évidemment rien faire pour l’exprimer.

La ravisseuse se tourne vers Carla.
- Nous avons encore deux recrues à prendre en charge avant de nous occuper de celle-ci qui demande un soin particulier.
- C’est en effet une invitée de marque.
- Vous pourriez peut-être lui faire visiter le centre commercial.
- Malheureusement, mon époux et moi-même devons partir dans quelques minutes. Nous amuser avec cette petite idiote nous a fait perdre la notion du temps.
- Je comprends que vous n'ayez pas résisté à la tentation face à une telle recrue.

Ainsi c’est ce qu’elle est à présent : un objet d’amusement.
- Mais je suis certaine que les volontaires ne manqueront pas pour vous occuper d’une aussi charmante esclave.

A ces mots plusieurs mains se lèvent. Carla sourit en tendant sa cravache.
- Il faut deux personnes. Une pour la tenir en laisse, l’autre pour l’inciter à avancer quand elle va traîner ou résister.

En entendant ces mots, Natacha tente de protester. Mais ne peut qu’exprimer des gémissements qui amusent le public.

Deux jeunes femmes s’avancent hardiment.
- Comment vous appelez-vous mesdames.
- Nadia
- Clara
- Je vous reconnais, vous êtes en apprentissage pour devenir des dominatrices. Je vous félicite, vous occuper de cette petite dinde sera un excellent exercice.
- Merci madame.

Natacha voudrait fuir, échapper à ce cauchemar. Elle était venue pour être relookée dans un salon de beauté. Pas être entravée et bâillonnée ainsi. Exposée à des spectateurs vicieux et moqueurs. Pas être promenée dans un centre commercial dédié au ligotage.

Mais elle ne peut rien faire pour échapper à son sort. Elle ne peut qu’espérer l’intervention de Claudia et supporter cette humiliation.

Une laisse est fixée autour de se on cou. Nadia se met devant elle en tenant l’extrémité de la laisse. L’autre se positionne derrière la cravache à la main.
- Allons faire une peu de shopping.
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eric
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Re: L’étrange aventure de Jessica

Message par eric »

Une superbe suite pleine de personnages intéressants...
Merci pour ce partage...

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Strabisme
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Re: L’étrange aventure de Jessica

Message par Strabisme »

L'humiliation qu'elle subit me fait assez frissonner de peur mais en même temps, j'adore la façon dont elle est kidnappée, et une camisole de force c'est tellement bien =w=

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Tiens c'est rigolo cette fonctionnalité
Ok ok on s'amuse ici ?

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Mad Hatter
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Re: L’étrange aventure de Jessica

Message par Mad Hatter »

Il s'agit maintenant de s'assurer que Claudia soit une référente secrète fiable ou alos Natacha va devenir paranoïaque !
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
Jervis Tetch dans L'asile d'Arkham


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Gwenboyfriend
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Re: L’étrange aventure de Jessica

Message par Gwenboyfriend »

Les tourments de Natacha.

Natacha suit docilement ses maîtresses. Que peut-elle faire d’autre encadrée entre celle qui tient la laisse et celle qui effleure ses fesses pour lui rappeler qu’elle n’a pas d’autres choix qu’obéir. Elle ne manquera pas de rappeler à Jessica que c’est elle qui l’a entraînée dans cette aventure quand le jeu pervers des ravisseuses de la ligue prendra fin. Perdu dans ses pensées de revanche, elle réalise tardivement que ces geôlières la conduisent vers l’escalier qui conduit au premier niveau du centre commercial. Terrorisée, elle résiste à la traction de sa laisse et tente de faire comprendre malgré son bâillon qu’elle ne peut pas descendre ainsi. Qu’elle doit passer par l’ascenseur.

- Qu’est-ce qui se passe ? Tu as peur d’un escalier ?

Comment peuvent-elles ne pas comprendre ! Comment voir les marches avec sa tête maintenue droite par le masque lié aux sangles de sa camisole de force. Et comment descendre un tel escalier sans trébucher alors que ses chevilles sont étroitement enchaînées et qu’elle peine à suivre le rythme imposé par ses tourmenteuses.

Malheureusement, ces dernières affectent de ne pas comprendre l’angoisse de leur victime et s’amusent à la rassurer.
- Ne t’inquiète pas. Les chaînes de tes chevilles sont assez longues pour que tu pose un pied sur la marche du dessous en laissant l’autre sur celle du dessus.
- Et comme c’est la première fois, je ne tirerai pas trop fort sur la laisse.
- Et moi, je me contenterai de te caresser avec la cravache.

Les protestations de la captive se réduisent à un simple bafouillement.
- Mais si tu continues de faire ta mauvaise tête, nous devrons nous montrer plus sévères.

Pour appuyer ses dires, Nadia assène un fort cou de cravache sur le postérieur de sa victime dont le cri de douleur et de surprise est efficacement étouffé par le bâillon. La jeune femme prend conscience que le fait de ne pas pouvoir expulser sa rage et sa frayeur les rend encore plus insupportables.

Matée, elle obéit et avance péniblement en direction de l’escalier.
- Tu vois que tu peux être une gentille fille.

Le faux compliment accompagné d’une caresse sur ses fesses accroît le désespoir de la jeune femme alors qu’elle pose son pied sur la première marche. Elle constate que son impitoyable cerbère ne lui a pas menti et que la chaîne est assez longue pour que ses deux pieds soient posés sur deux marches. Mais que l’exercice demeure périlleux surtout du fait que le haut de son corps est bloqué dans une position droite de la taille jusqu’au haut de son crâne.

Le fait d’être chaussée de talons aiguille n’aide pas vraiment. Elle en viendrait à souhaiter en être débarrassée mais devine que ses tortionnaires s’amusent trop pour le faire. Elle réussit à poser son deuxième pied sur la marche du dessous tout en gardant l’équilibre.
- Tu vois que tu peux y arriver. Il ne te reste qu’à continuer jusqu’en bas.

Natacha obéit et descend les marches suivantes avec difficulté. Toutefois, elle finit par adopter un rythme qui lui permet d’arriver au niveau inférieur.
- C’est bien ma mignonne. Tu vois que tu peux y arriver.

Le sentiment de reconnaissance qu’éprouve la captive à être ainsi félicitée la plonge dans la honte d’autant plus que ses encouragements sont accompagnés d’une nouvelle caresse sur ses fesses. Elle s’accroche désespérément à l’appel de Claudia. Mais celui-ci n’aura pas lieu avant plusieurs heures. Combien d’avanies devra-t-elle encore subir avant de faire payer la malignité de ses ravisseuses ? Heureusement, elle n’a pas beaucoup de temps pour s’interroger. Un coup bref sur sa laisse et le passage léger de la cravache suffisent à la rappeler à l’ordre. Elle s’efforce de suivre le rythme de ses geôlières qui avancent d’un pas rapide et léger sans tenir des entraves de leur victime qui découvre le nouvel aspect du centre commercial. Comment ne s’est-elle pas rendue plus tôt que les vitrines des magasins étaient différentes. Pourquoi n’a-t-elle pas remarqué les autres prisonnières bâillonnées, enchaînées, tenues en laisse ? Elle ne pensait qu’à son invitation et n’a rien vue.

- Allons voir les cordes.
- Je ne pense pas que nous aurons l’occasion de les tester sur notre amie.
- Cela ne fait rien, j’ai entendu qu’il y en avait des nouvelles. Plus solides.

Le trio dans un magasin. Natacha effarée n’aurait jamais pensé qu’il pouvait exister une telle variété de cordes de fines à épaisses. Mais le pire est de voir l’exposition des moyens de les utiliser. Les démonstrations ne se font pas sur des mannequins mais sur des captives comme elle. Elle peut voir ainsi un couple pratiquer un ball-tie sur une magnifique jeune femme blonde déposée sur un piédestal.

Terrifiée, elle tente de résister une fois de plus.
- Cesse donc de faire l’imbécile. Tu sais très bien que tu ne peux qu’obéir.

Natacha consciente de l’inutilité de sa résistance obéit et suit ses deux gardiennes à l’intérieur du magasin.

Un vendeur s’approche du trio.
- Bonjour mesdames, c’est toujours un plaisir de recevoir des invitées de marque. Vous voulez choisir des cordes pour votre magnifique esclave.
- Elle n’a pas encore été attribuée. C’est une débutante. Nous profitons de l’occasion pour lui faire découvrir ce qui l’attend.
- Les candidats ne vont pas manquer pour dominer une telle beauté.

En d’autres circonstances, Natacha se sentirait flattée. Mais dans le cas présent, seule l’humiliation domine.

L’ignoble individu s’approche d’elle, la caresse, évalue ses entraves.
- C’est vous qui l’avaient aussi savamment maîtrisée.
- Nous ne sommes pas aussi talentueuses. Ce sont les femmes du salon de beauté.
- De vraies expertes.
- Et la fille de la maîtresse suprême.
- J’espère que cette jeune idiote est consciente de la chance qu’elle a d’avoir profité de tels talents

Les yeux et les borborygmes de la captive expriment son désaccord.
- Comme vous le voyez, ce n’est pas le cas. Cette insolente ne cesse pas de résister et de protester.
- C’est souvent le cas avec les débutantes qui s’imaginent qu’elles n’auront qu’à rouler des yeux et bafouiller dans leur bâillon pour qu’on les libère.
- Le règlement est pourtant clair. Une fois acceptée dans la guilde, on ne peut plus s’en détacher.

Le groupe éclate de rire après sa mauvaise plaisanterie. Natacha, folle de rage tire stupidement sur ses entraves et tire sur sa laisse. Mais ne réussit qu’à resserrer la camisole et à agiter bêtement ses chevilles enchaînées. Un coup de cravache achève de la rappeler à l’ordre et à sa condition.
- Je pense que vous devriez conduire cette écervelée au magasin des punitions. Cela lui permettra peut-être de comprendre son intérêt à se montrer docile.

Le trio se remet en marche. Natacha comprenant la stupidité de ses efforts obéit et suit Clara qui tient l’extrémité de sa laisse. Évidemment, la cruelle jeune femme ne tient pas compte des chaînes de sa victime qui s’épuise à suivre le rythme haletant qui lui est imposé. L’effleurement de ses fesses par l’extrémité de la cravache lui rappelle qu’aucune insubordination n’est autorisée.
- Si on allait d’abord aux bâillons.
- Tu veux changer celui de notre amie ?
- Non, il est parfait. Surtout pour une petite peste comme elle qui doit apprendre ce qu’est la soumission.

Natacha est outrée de ces paroles infâmes. Mais elle sait qu’elle ne peut rien faire pour exprimer son désaccord. Elle a constaté qu’il n’existe aucun moyen de se libérer du bâillon ou de l’horrible camisole. Son corps et sa tête sont maintenus dans cette position droite et fière. Comme si elle était fière d’être ainsi entravée et exposée aux moqueries et « punitions » sans pouvoir répondre. Comme si elle pouvait être fière d’être promenée en laisse telle un animal domestique.

Pourtant, elle est obligée de reconnaître la qualité esthétique de ses entraves. Elle éprouve un véritable choc quand elle croise son reflet dans un des nombreux miroirs installés dans le centre. Le même que celui qu’elle éprouvait face aux scènes de bondage dans les films ou les séries et qu’elle se repassait en boucle. Elle se demandait alors ce qu’elle ressentirait si elle était à l’intérieur des liens. Elle le sait à présent.

Un coup de cravache la rappelle à l’ordre.
- Tu rêves.

Pourquoi ces femmes doivent-elles l’humilier ainsi. Elle goûterait le plaisir d’être prisonnière si elle n’était pas constamment moquée et punie. Et si ses maîtresses du moment tenaient compte de ses chevilles enchaînées qui ralentissent sa marche. Nadia semble avoir compris son désarroi.
- Tu penses que nous ne respectons pas les règles ?
- Mmmpfoui..

La réponse étouffée par son bâillon n’est qu’un bafouillis ridicule que malheureusement ses tortionnaires comprennent.
- Et tu oses répondre oui. Tu as vraiment besoin d’être éduquée.
- Allons Nadia, tu sais bien qu’elle ignore les vraies règles de la guilde.
- Tu la défends ?
- Non bien sûr. Nous devrions peut-être lui donner quelques indications.
- On pourrait se contenter de la première : le seul droit d’une esclave est d’obéir à ses maitres et à ses maîtresses.
- Et comment l’esclave reconnaît-elle les maîtres et les maîtresses ?
- Ce sont ceux et celles qui ne sont pas ligotés.
- Ou enchaînés.
- Ou bâillonnés.
- Et qui sont du bon côté de la laisse.
- Ou de la cravache.
- Ou du fouet.

Les deux jeunes femmes éclatent de rire sous le regard désespéré de Natacha. Ainsi, elle n’a aucun moyen de mettre fin à ce jeu cruel. Elle et Jessica ont été abusées. Pour la première fois, elle doute que le soutien de Claudia suffise à lui permettre d’échapper à ce piège. Les membres de la guilde semblent sûrs de leur impunité. Clara tend la laisse à Nadia.
- Ça t’ennuie si on échange ? J’ai envie de jouer avec la cravache.
- Pas du tout. J’allais te demander de la tenir en laisse.

Les deux femmes échangent leurs positions après que Nadia ait assené un dernier de cravache à sa victime dont le cri de surprise et de douleur est étouffé par le bâillon.
- Tu as raison. Son bâillon est suffisamment efficace.
- Je ne suis pas sûre. On devrait peut-être serrer davantage les sangles.
- Elles sont vraiment très serrées.
- Mais il reste encore un cran de disponible. Allons au magasin demander l’avis d’un expert.

Une traction sur la laisse, suivie d’un coup de cravache et Natacha s’empresse d’obtempérer. Elle s’efforce d’avancer aussi vite que le permettent ses chaînes. Elle ne peut qu’obéir.

Le trio pénètre dans le magasin des bâillons. Natacha n’aurait jamais cru qu’il pouvait en exister autant. Des muselières, des bâillons boule, des casques métalliques plus ou moins ouverts. Des masques de cuir comme le sien.

Un homme s’approche. Onctueux.
- Ah voici la nouvelle, j’étais impatient de la rencontrer. Elle est à la hauteur de sa réputation.

Natacha ne peut pas croire que l’homme parle d’elle. Que sa capture était planifiée depuis longtemps. L’individu examine son masque.
- Je ne peux pas proposer mieux sauf une cagoule qui l’empêche de voir et entendre. C’est très efficace et cela incite les plus indociles à se soumettre.
- Je serais ravie de l’essayer sur elle.
- Mpffnoonnpf

La protestation de la captive amuse beaucoup ses tortionnaires.
- Malheureusement, elle ne nous appartient pas. Nous ne pouvons pas faire d’elle ce que nous voulons. C’est bien dommage.
- Vous pouvez au moins resserrer ses sangles. Cela lui apprendra à rester silencieuse quand ses maîtresses discutent.

Sans que Natacha puisse résister, le trio serre les sangles autour de son visage. La captive sent la pression augmenter sur son visage et grandir son sentiment d’impuissance.
- Voilà, c’est mieux ajusté ainsi. Constatez par vous-même.

L’homme place un miroir face au visage de la prisonnière.
La jeune femme éprouve une fois de plus un sentiment partagé. Elle apprécie l’esthétique de ce qu’elle voit mais l’apprécierait davantage si ce n’était pas sa tête qui est emprisonnée dans la terrifiante cagoule.

- Allons voir les instruments de punition.
- Je vous conseille de passer par les cages. Il y en a de très belles.
- Bonne idée.

Nadia se tourne vers Natacha.
- Tu es d’accord, évidemment.

Le cri de rage et de protestation est heureusement étouffé par l’efficace bâillon. La captive n’a évidemment pas d’autre choix que d’obéir et de suivre ses geôlières jusqu’à l’exposition de cages de toutes sortes. Ce qu’elle voit alors la terrifie. Les membres de la guilde ont une imagination débordante et terrifiante. Suspendues, roulantes. Obligeant la prisonnière à rester debout ou allongée. Ou à genoux.
- Dommage qu’on n’ait pas le temps de les essayer.

Natacha ne partage pas ce sentiment. Elle est obsédée par le temps écoulé. Cherche une pendule qui la renseignerait. Quand enfin elle en voit une, elle est désespérée. Il reste quatre heures avant l’appel de Claudia. Quatre heures d’humiliation et de vexations. Elle se promet de faire payer ses ravisseuses. Elles connaîtront elles aussi le plaisir d’être entravées et impuissantes.

Une traction sur sa laisse la rappelle à sa situation actuelle.
- Elle était encore en train de rêver.
- C’est une maladie dont elle devra guérir.
- Allons voir quelques médicaments.

La prisonnière est conduite vers le magasin des punitions. Une vendeuse attend en souriant.
- Je craignais de ne pas rencontrer notre nouvelle recrue.
Encore ces mots. Sa capture était donc préméditée. Elle voit pourtant d’autres captives. Mais elle est la seule à avoir été « recrutée » aujourd’hui. Elle ne le réalise qu’à cet instant. Au milieu de fouets, de cravaches, de battoirs. L’idée que ses tortionnaires puissent envisager d’en essayer sur elle la terrifie. Heureusement la vendeuse se contente d’évaluer une des cibles possibles de punition en caressant son postérieur.

- Je rêverais de m’occuper de ton joli petit derrière.
- Cela pourrait arriver. Elle n’a pas encore été attribuée.
- Elle va avoir du succès.
- Elle n’est pas très docile.
- C’est encore mieux. Ce sera un plaisir de la soumettre.

Excédée Natacha tente un acte stupide de révolte et donne un coup d’épaule à Clara. C’est tout ce qu’elle peut tenter entravée comme elle l’est. Malheureusement sa geôlière a deviné ses intentions et esquive aisément l’attaque. Déséquilibrée, gênée par les chaînes de ses chevilles la captive se retrouve le nez au sol. Elle se redresse péniblement et constate qu’elle est incapable de se relever seule. Les trois femmes l’entourent sans rien tenter pour l’aider.
- Voici une bien insolente demoiselle.
- Qui a besoin d’une leçon. Penche toi en avant, idiote. Et soulève ton joli petit cul.

Devinant ce qui l’attend, la prisonnière reste immobile. Nadia se penche vers elle.
- Tu ne fais que retarder ta punition. Qui n’en sera que plus sévère. Tu ferais mieux d’obéir.

Matée, la jeune femme cède. Elle devine au-dessus d’elle ses tortionnaires qui discutent de sa punition.
- On ne peut pas utiliser le fouet tant qu’elle n’a pas été attribuée. Ses futurs maîtres ne seront peut-être pas content.
- Un battoir. Ses fesses seront un peu rouges mais ça passera.

Natacha voudrait supplier, s’excuser. Et s’en veut de sa servilité. Elle se conduit déjà comme une esclave. Reconnaît à ces femmes le droit de l’humilier. Mais n’a plus le temps de réfléchir quand le premier coup de battoir s’abat. Jusqu’où iront ses humiliations. Un deuxième coup. Un troisième. La prisonnière supplie dans son bâillon. Mais un quatrième coup s’abat.
- Et bien que se passe-t-il ici ?

Natacha reconnaît la voix d’une des maquilleuses du salon de beauté. Elle est soulagée. Le ton de la voix montre que ses tourmenteuses sont allées trop loin. Ainsi que celui de Nadia quand elle s’excuse.
- Désolée, nous tentions d’apprendre la politesse à notre nouvelle amie.

L’éclat de rire de la vendeuse déconcerte la prisonnière.
- Vous aviez bien raison. Cette jeune femme a beaucoup à apprendre.

La captive comprend qu’elle n’a aucune aide à espérer.
- Je suis désolée d’interrompre vos jeux mais je dois conduire notre recrue au salon de beauté. Il est temps de la préparer pour la suite des événements.
- Je crois que nous allons devoir l’aider à se relever. Elle est très maladroite.
- Elle devra faire quelques progrès si elle ne veut pas goûter trop souvent du fouet.

Natacha sent des mains vicieuses sur son corps qui l’aide à se relever. La maquilleuse saisit la laisse.
Natacha la suit servilement.
En se demandant ce que peut être la suite des événements.
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Don't struggle, it's no use !

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