L’étrange aventure de Jessica

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Gwenboyfriend
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Re: L’étrange aventure de Jessica

Message par Gwenboyfriend »

Les tourments de Natacha, chapitre 4

Incapable de supporter la vision qu’elle offre dans le miroir, Natacha ferme les yeux. Une employée du salon se penche sur elle.
- A ta place, je ne ferais pas ça, nous avons des moyens pour t’obliger à garder les yeux ouverts que tu n’aimeras pas.

La captive s’empresse d’obéir. Elle sait à présent que ses ravisseuses ne mentent jamais sur leur détermination et leurs moyens. Elle en a une preuve supplémentaire quand ses mains sont enfermées dans des moufles de cuir fermées par un lacet qui est relié à un anneau dans le pied de sa chaise. Elle est incapable du moindre mouvement. Elle ne peut que voir et entendre. La vision de son corps entravé et bâillonné ne la réconforte guère. Et elle préférerait ne pas entendre la conversation des employées du salon qui préparent les recrues pour leur départ.
- On en a eu combien aujourd’hui.
- Des nouvelles ? Seulement dix. Mais il a fallu aussi s’occuper de quelques anciennes. Les maîtres ou les maîtresses voulaient essayer de nouveaux types de bâillons ou de liens. Heureusement, c’étaient toutes des dociles.
- A part notre amie à côté.
- On savait qu’elle serait réticente. Mais c’est elle qui n’a pas respecté les règles.

Encore ces règles qu’elle aurait dû respecter et dont elle ignore tout. Sa situation est trop inconfortable. Mais elle n’a aucun moyen de se dégager. Pire. Ses efforts ne font que confirmer à quel point sa situation est douloureuse. Son seul espoir est son téléphone posé en face d’elle. Elle guette l’instant où il se mettra à vibrer. Mais cet instant est encore bien loin.

- On va s’occuper de toi ma chérie.
Oh non, pas déjà. Ce n’est pas possible.
- Pour commencer on va dégager ta tête et retirer ton bâillon. N’en profite pas pour protester ou supplier. Le mieux est de tenir tranquille et de nous obéir.

La tête de la captive est libérée des sangles qui l'immobilisent. D'abord le front, puis la bouche et enfin le cou. Elle découvre que le dossier était constitué de plusieurs parties démontables quand celle qui était derrière sa tête est retirée.

Natacha résiste à la tentation de supplier qui ne ferait qu’amuser ses ravisseuses. Elle est récompensée par une caresse sur ses cheveux.
- C’est bien, tu deviens raisonnable.

Cette caresse, cette fausse douceur paraissent encore plus insupportable à la jeune femme qui ne peut réprimer un mouvement de rage.
- Vous feriez mieux de me libérer si vous ne voulez pas d’ennuis.
- Et bien, voilà que la petite garce nous menace.

Une des femmes saisit les cheveux de la prisonnière et tire sa tête en arrière.
- Quels ennuis pourrais-tu nous faire ?
Comprenant qu’elle a fait une erreur. Natacha ne répond plus.
- Tu ferais mieux de t’expliquer si tu ne veux pas davantage d’ennuis.
La captive sait qu’elle doit trouver une réponse.
- J’ai un ami dans la police.
Les deux femmes éclatent de rire.
- Tu parles du crétin que tu as plaqué il y plusieurs mois.
- Comment le savez-vous ?
- Tu t’imagines que nous n’enquêtons pas sur les postulantes.
- Il ne m’abandonnera pas.

Natacha sait que son affirmation est un mensonge. Les chances que ce garçon s’inquiète d’elle sont inexistantes mais elle doit tout tenter pour calmer les soupçons de ses ravisseuses.
- La police ne tentera rien contre la guilde et je doute que ton ex petit ami soit assez courageux pour l’affronter seul.
- Tu ne crois pas qu’il est temps de faire taire cette petite idiote.
- Non. Ne me bâillonnez plus. Je me tiendrai tranquille.
- Ne fais pas de promesse que tu ne peux pas tenir.

La femme enfonce une boule de mousse dans la bouche de la captive puis relève les cheveux de la jeune femme pour permettre à sa complice d’insérer une bande de tissu les lèvres de leur victime puis de la nouer sur la nuque de la prisonnière qui constate qu’il lui est impossible de cracher l’infâme boule.
- Parfait.
- Il faut compléter ce bâillon pour qu’il ne gâche pas le teint de notre amie.
- Nous allons trouver.

L’employée ouvre une valise dans laquelle se trouve de minuscule morceau de sparadrap. Natacha réalise que le point commun de tous ces échantillons est de reproduire différentes teintes de chair. La femme sélectionne plusieurs morceaux qu’elle compare à la peau de la captive qui agite sa tête en tous sens comme si cela pouvait lui éviter son triste destin.
- Tu peux t’agiter autant que tu veux cela ne t’aidera pas. Ah ! Je crois que j’ai trouvé la bonne couleur.

La ligoteuse se penche sur un tiroir et sort une plus large bande de sparadrap. Natacha crie dans son bâillon. Tire sur les sangles qui l’entravent. Sans résultat. Elle sent les mains de la complice de sa tortionnaire qui se plaquent de chaque côté de sa tête pour empêcher tout mouvement intempestif.
- Merci, cette petite idiote commençait à devenir agaçante.

La ravisseuse applique soigneusement le sparadrap sur la bouche de la captive. Elle passe la main sur la bande pour la lisser et éviter tout pli qui pourrait attirer l’attention. L’infâme bande collante adhère à la plus infime partie de la peau et jusqu’aux lèvres de la prisonnière
- Tu es superbe. Il ne reste qu’à embellir tes lèvres.
- Et à arranger ses cheveux pour cacher le tissu de la bande qui maintient la balle en place.
- Tu as raison. Quelle chance qu’elle ait une si belle chevelure.
- Cela doit être difficile avec celles qui ont les cheveux courts.
- Tu n’imagines pas. Il faut ruser avec des chapeaux ou des perruques.
- Et elles n’essaient pas d’en profiter ?
- Évidemment. Je me souviens que j’ai pris l’avion avec une soumise dans ce cas. Pendant que nous attendions notre vol, elle a profité que j’étais distraite pour faire glisser sa perruque. Heureusement une employée s’en est aperçue et a remis de l’ordre.
- Et tu en es restée là ?
- Bien sûr que non. Je lui ai appris à ne pas faire de tort à ses maîtresses.

Natacha est outrée de la façon dont ses ravisseuses parlent de leurs victimes et s’amusent de leurs tentatives de se libérer. Sa tortionnaire le remarque.
- Qu’est-ce qui se passe. Tu es choquée. Tu as oublié que tu es devenue volontairement une membre de la guilde.
- Elle devait penser qu’elle aurait la possibilité de revenir en arrière.
- Cela serait bien digne d'une insolente comme elle. Peux tu tenir sa tête le temps que j’achève de la maquiller. C’est le moment le plus délicat.
- Bien sûr.

La prisonnière sent que la femme tire ses cheveux pour l’obliger à garder la tête en arrière pendant que sa complice applique du rouge à lèvres sur le sparadrap à l’emplacement des lèvres. L’ignoble personne prend son temps.
- Reste tranquille. Je te fais belle. C’est tout.

Natacha, résignée, attend que sa tourmenteuse ait achevé sa tâche. La traction sur ses cheveux exercée par l’autre scélérate lui rappelle qu’elle n’a pas d’autre choix.
- Voilà, c’est fini. Lâche la pour qu’elle puisse s’admirer dans le miroir.
- Attend. Je lui arrange de nouveau les cheveux. Voilà tu es parfaite.

La « maquilleuse » s’écarte et permet ainsi à la captive de voir le résultat dans le miroir face à elle. Elle est ébahie quand elle constate que la teinte du sparadrap se confond avec celle de sa peau. Que ses cheveux soigneusement disposés cachent le tissu qui maintient la boule de mousse dans sa bouche. Personne ne remarquera qu’elle est bâillonnée.
- Tu es superbe.

Le pire est que ces horribles femmes ont raison. Elle se trouve superbe. Immobilisée sur cette chaise par ces sangles de cuir qui l’immobilisent.
- Nous allons te libérer de la chaise. N’en profite pas pour faire des bêtises.

Natacha obéit. Les sangles sont retirées. Elle résiste à la tentation d’en profiter pour arracher son bâillon. Se lève une fois ses jambes libérées. Se montre obéissante. Et reçoit une caresse sur les fesses en récompense.
- Tu fais des progrès. Mets tes mains dans ton dos pour que nous puissions les enchaîner.

La captive obéit. Elle sent les bracelets métalliques se fermer à nouveau sur ses poignets. C’est au tour de ses chevilles. Puis de la chaîne qui relient les entraves des chevilles à celles des poignets.

La prisonnière s’interroge. Pourquoi avoir pris la peine d’utiliser un bâillon quasi invisible pour l’entraver de façon aussi évidente.
- Les accessoires à présent.

De quoi parlent-elles. La femme face à elle brandit alors deux œufs vibrants.
- Mppfnonpf
Natacha recule, mais l’autre employée la tient fermement par les épaules.
- Allons, tu devrais avoir compris qu’il ne sert à rien de résister.

La prisonnière cesse de se débattre et laisse la femme introduire les sex-toys dans son intimité puis fixer des sangles autour de sa taille entre ses jambes. Elle frémit quand elle sent la sangle s’insinuer entre les lèvres de son sexe et entre ses fesses.
- Cela t’évitera de perdre tes nouveaux jouets.
- Et comme nous sommes gentilles nous allons te rendre ton téléphone.

La geôlière fixe le téléphone sur le haut du bras gauche de sa victime et introduit deux minuscules écouteurs sans fils dans les oreilles de la prisonnière.
- Le chemin que tu dois suivre est entré dans le téléphone. Si tu t’arrêtes trop longtemps ou si tu dévies du chemin, les œufs vibrants se mettront en marche. Tu imagines l’effet.
- Nous allons commencer par un déplacement simple sans quitter le centre commercial.
- Tu vas aller dans un magasin pour essayer de nouveaux habits. Au revoir petite garce.

Natacha entend dans son écouteur l’ordre de marcher vers la sortie. Elle refuse de bouger. Le message suivant est sans équivoque : « déclenchement des sex-toys dans trente secondes…vingt-neuf secondes… ».

Les secondes s’égrènent. La captive comprend qu’elle n’a pas le choix et se met en marche. Elle reçoit une dernière tape sur les fesses et un dernier compliment douteux.
- Finalement, on va faire de toi une bonne esclave.

La jeune femme, humiliée, obéissant aux ordres qu’elle reçoit se dirige vers un magasin de vêtements.
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Re: L’étrange aventure de Jessica

Message par Mad Hatter »

Et pendant ce temps là Jessica doit être aux anges. http://www.baldursgateworld.fr/filesmods/phrasesbg/Alora-journee.mp3
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Ou est-ce l'inverse ?
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Jeje77190

Re: L’étrange aventure de Jessica

Message par Jeje77190 »

Ou est la suite ?

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Re: L’étrange aventure de Jessica

Message par Mad Hatter »

Quand elle [url=https://www.youtube.com/watch?v=yQjsvIorEwI&feature=youtu.be&t=2008]sortira[/url]. :ane
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
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Gwenboyfriend
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Re: L’étrange aventure de Jessica

Message par Gwenboyfriend »

Les tourments de Natacha, chapitre 5

Les ordres retransmis par les minuscules écouteurs résonnent dans la tête de Natacha. « Va vers l’escalier ». « Va à l’étage supérieur ».

Au pied de l’escalier la jeune femme marque un temps d’arrêt. Comment monter ses marches avec ses chevilles enchaînées ? Sans oublier la chaîne qui relie les entraves de ses poignets à celles de ses chevilles. Chaque pas la contraint à tordre son corps pour apaiser la tension de ses bras.

Mais l’hésitation n’est pas autorisée aux futures esclaves.

La voix dans l’oreillette le lui rappelle aussitôt. « Monte l’escalier. Si la désobéissance persiste déclenchement des œufs dans dix secondes… neuf…huit… ».

Natacha comprend qu’elle n’a pas le choix et met le pied sur la première marche. La tension sur ses chaînes est extrême et elle parvient difficilement à mettre l’autre pied sur la marche. Elle a réussi mais se sent épuisée par ce ridicule effort.
Malheureusement tout repos lui est interdit. La voix dans son oreille le lui rappelle immédiatement.

Elle monte encore une marche et s’efforce de ne plus interrompre son avance. L’escalier n’a que vingt marches mais le sommet lui semble inaccessible. Elle croise des femmes et des hommes qui sourient cruellement. La plupart en profitent pour la peloter. Heureusement, aucun n’a la cruauté d’interrompre son avancée.

Enfin, elle atteint la dernière marche. Elle est épuisée. Un homme l’aborde.
- C’est bien. Tu as fait un effort. Tu as droit à quelques minutes de repos.

Natacha se reproche le sentiment de gratitude qu’elle éprouve à cet instant. Ainsi que la fierté qu’elle ressent à avoir réussi à gravir cet escalier malgré ses chaînes. Comment peut-elle raisonner ainsi ?

Heureusement, la voix artificielle dans son oreille la rappelle à l’ordre « Le magasin d’habillement est au bout à droite. Tu as cent-vingt secondes pour y parvenir ».

Deux minutes. En temps normal, ce serait presque dix fois trop.

Mais elle n’est pas en temps normal.

Elle est enchaînée bâillonnée. Chacun de ses pas lui semble ridiculement court. Et elle n’arrive même pas à démarrer.

Par chance le compte à rebours lui rappelle qu’elle n’a pas le choix. Il ne reste plus que cent dix secondes. Elle avance péniblement. L’entrée du magasin semble encore bien loin et il ne lui reste plus qu’une minute.

Elle tente d’accélérer le pas. Au risque d’accroitre la tension sur ses bras. Elle voit les employées du magasin qui l’attendent en souriant qui échangent des propos inaudibles pour elle.

Parient-elles sur ses chances d’arriver avant le déclenchement des œufs infernaux ? Plus que dix secondes. Natacha sait qu’elle ne parviendra pas à temps au seuil du magasin.

Plus qu’une seconde. « Un bonus de trente secondes vous ait accordé par maîtresse Hélène ». Encore une fois, ce sentiment ridicule de reconnaissance envers une de ses tortionnaires. Elle ne peut pas s’empêcher d’essayer de deviner celle qui l’a ainsi aidée parmi les vendeuses sur le seuil. Sans doute cette magnifique brune qui l’attend en souriant.

Elle la reconnaît. C’est bien Hélène, la gérante du magasin. Il lui est arrivé de discuter avec elle. Elle n’aurait jamais deviné qu’elle était membre de la guilde.

Elle réalise alors qu’elle a franchi le seuil du magasin. Et qu’elle va peut-être avoir droit à un instant de repos. Ce que semble confirmer la voix mécanique dans l’oreillette. « Epreuve réussie. Mise en pause du guide ».

Le soulagement de la captive est de courte durée. Elle est entourée de trois vendeuses qui l’inspectent. Ses chaînes bien sûr. Mais surtout son corps.
- Elle est superbe.
- Une magnifique recrue.
-
Les mains et les doigts la parcourent et l’explorent sans qu’elle puisse protester. Ses protestations seraient sans doute inutiles.

Et ce n’est pas si désagréable. Se sentir ainsi caressée, admirée. Ces femmes savent y faire. Elle en oublierait presque ses chaînes et son bâillon.

La voix de la gérante du magasin la rappelle à la réalité.
- Ça suffit les filles. Vous aurez tout le temps de jouer avec notre nouvelle recrue.
-
Natacha a le sentiment de se réveiller. Elle a honte des sentiments qu’elle vient d’éprouver. Presque du plaisir à être bâillonnée, enchaînée et soumise aux attouchements de ses ravisseuses.

Hélène devine les sentiments de la jeune femme et lui soulève tendrement le menton.
- Qu’est-ce qui se passe. Tu as honte. C’est pourtant ce que tu cherchais en souhaitant adhérer à la guilde.

La captive toujours bâillonnée est évidemment incapable de répondre autrement qu’en bafouillant.
- Tu t’attendais à quoi. Quelques chatouilles. Quelques caresses.

Natacha réalise qu’elle ne sait pas exactement à quoi elle s’attendait.
- Tu as souhaité adhérer à la guilde. Il n’y a pas de retour en arrière. Tu es notre esclave.

La prisonnière baisse la tête pour montrer sa soumission. Et pour cacher son dernier espoir. Beaucoup de temps s’est écoulé. Bientôt Claudia tentera de la contacter. Et ce cauchemar prendra fin. Elle devra admettre qu’elle rêvait d’être ligotée et bâillonnée. Mais cette journée aura été suffisante pour assouvir son fantasme.
- A présent, nous allons te préparer pour que tu puisses sortir et rejoindre la résidence de la guilde.

Ce n’est pas possible, elle ne va pas sortir en étant entravée et bâillonnée. Quel nouveau plan infâme préparent ces femmes ignobles ?
- Qu’est-ce qui se passe ? Tu ne veux pas sortir dans cette tenue ? Tu es vraiment stupide. Evidemment que tu ne veux pas sortir nue et enchaînée ? Si c’était le cas, nous n’utiliserions pas un bâillon à peine visible.

Natacha éprouve un certain soulagement à l’idée de ne pas être exposée ainsi à l’extérieur. Vue par des personnes qui ne seraient pas membres de la guilde.
- Nous allons te proposer une tenue beaucoup plus intéressante.

La captive suit docilement les trois vendeuses en s’efforçant de suivre le rythme de leur marche malgré ses chaînes. Sa docilité lui vaut quelques caresses d’encouragement et quelques mots de félicitations de la part de ses cerbères. Le sentiment d’humiliation qu’elle éprouve alors réveille sa colère. Elle voudrait se révolter. Refuser d’avancer. Mais que peut-elle tenter ? Bâillonnée. Enchaînée. Suivant difficilement la marche énergique de son escorte. Obéir est la seule option.

Le groupe s’arrête enfin.
- Voici ta nouvelle tenue. Elle t’ira à merveille.

Natacha ne peut pas croire qu’il s’agisse de ses futurs habits. Une cape. Un jupe fendue minuscule. Une longue paire de bottes et un étrange manchon.
- Commençons par le gant.
Les vendeuses libèrent les poignets de leur victime puis ses chevilles. Dans un réflexe stupide, la prisonnière lève la main pour arracher son bâillon.

Heureusement, Hélène interrompt son geste.
- Il va falloir apprendre à ne plus agir aussi spontanément. Tu allais gâcher le travail de nos amies.
- Elle mériterait une punition.
- Elle l’aura mais plus tard.
- Ça aussi, elle devra l’apprendre.
- Quoi donc.
- Attendre sa punition.

Les femmes rient cruellement.
- Continuons notre travail.

Les bras de la jeune femme sont tordus et croisés dans son dos.
- Mets bien tes mains à l’intérieur de tes coudes et entourent les avec tes doigts.

Dans une ridicule réaction de révolte, Natacha n’obéit pas à l’ordre reçu. Hélène saisit ses cheveux et tire sa tête en arrière.
- Qu’espères-tu exactement en résistant ainsi ?

Par chance, le bâillon dispense la prisonnière de répondre à cette question. Il ne lui reste qu’à obtempérer et à positionner ses bras et ses mains comme indiqué. Elle sent les pans du manchon de cuir entourer ses bras et devine qu’un lacet est glissé dans les œillets qu’elle avait remarqués. Elle en constate la progression au fur et à mesure que l’infâme gant se referme autour de ses membres. Elle tente de bander ses muscles pour gêner la pression qui s’exerce.

Mais ses tortionnaires s’en aperçoivent et il suffit d’une simple pression pour qu’elle cesse cet effort inutile. Les vendeuses sont des expertes et achèvent rapidement leur ignoble travail. Hélène examine le résultat.
- Vous pouvez encore les serrer. Je veux voir le dessin de ses mains sous le cuir.

Les vaines protestations de Natacha sont étouffées par le bâillon pendant que ses tourmenteuses s’activent joyeusement. La captive sent la pression du cuir devenir de plus en plus forte jusqu’à lui interdire le moindre frémissement.

Malheureusement, elle comprend qu’elle n’est pas arrivée au terme de sa douloureuse épreuve quand elle voit Hélène brandir un sèche-cheveux. Elle comprend pourquoi elle avait le sentiment que le gant avait séjourné dans l’eau.

La gérante met l’appareil en marche et applique le jet d’air chaud sur l’infâme vêtement. La prisonnière sent la matière se resserrer sur ses bras et ses mains au fur et mesure du séchage. Elle voudrait fuir mais les complices de celle qu’elle prenait pour une amie la maintiennent fermement.

Quand le son du sèche-cheveux cesse, la captive ne peut que constater que ses membres sont totalement immobilisés et qu’elle est dans l’impossibilité de bouger ne serait-ce qu’un doigt.
- Les jambes à présent.

Natacha épuisée et soumise laisse ses tortionnaires fixer les bottes en cuir sur ses jambes puis les lacer jusqu’aux genoux.
- Fais quelques pas, esclave.

La captive obéit et marche d’abord avec difficulté gênée par les talons hauts qui l’obligent presque à marcher sur la pointe des pieds.
- Fais un effort. Tu dois pouvoir faire mieux.

L’injonction est accompagnée d’un coup de cravache sur son postérieur. La jeune femme s’efforce d’améliorer sa marche et au bout de quelques instants réussit à progresser plus élégamment.
- C’est bien.

Natacha éprouve un sentiment de fierté à être ainsi félicitée dont elle a immédiatement honte en réalisant qu’elle réagit comme une esclave.
- Nous allons ajouter une petite difficulté supplémentaire.

Un fil de nylon quasi invisible est fixé aux bottes de la captive grâce à deux anneaux à l’intérieur des chevilles. La prisonnière doit alors recommencer à marcher et constate qu’elle ne peut qu’évoluer à petits pas. Hélène estimant que sa marche est trop lente s’approche d’elle.
- Il va falloir faire un effort si tu ne veux pas que tes fesses soient à nouveau caressées par ma cravache.

La jeune femme terrifiée s’efforce de marcher aussi vite que lui permettent ses bottes et ses entraves. Elle craint à chaque instant pour son équilibre instable en raison des talons hauts et du fil de nylon. Sans oublier ses bras enfermés dans l’infernal manchon. Heureusement son bâillon lui évite la tentation de protester face aux ordres indignes que lui donnent ses geôlières.

Au bout de quelques minutes, elle réussit à adopter une démarche relativement élégante qui satisfait ses maîtresses.
- Parfait. Tu peux arrêter de marcher. Mais continue de te tenir bien droite.

La prisonnière obéit. Elle ne peut s’empêcher de ressentir une certaine fierté à avoir réussi à marcher malgré ses entraves et reste immobile pendant que ses ravisseuses ajustent à sa taille une minuscule jupe de cuir fendue qui s’arrête en haut de ses cuisses et cache à peine ses fesses et son sexe. Natacha tente de faire comprendre qu’elle souhaiterait une tenue qui préserve davantage sa pudeur. Ne serait-ce qu’une petite culotte. Evidemment, le bâillon ne l’aide pas à exprimer clairement ses souhaits.

Pourtant ses geôlières semblent la comprendre mais sa soudaine pudeur ne fait que les amuser.
- Quand on a un cul comme le tient, c’est ridicule de le cacher.
Dans d’autres circonstances, la jeune femme se serait sentie flattée. Dans la situation présente, elle se sent humiliée.
- Fais encore quelques pas. Que nous voyons l’effet avec la jupe.

La captive obéit. Que pourrait-elle faire d’autre. Elle s’efforce de mettre davantage d’élégance dans sa démarche. C’est évidemment délicat avec ses talons hauts et le fil de nylon qui la contraint à avancer petits pas. Se souvenant des conseils - des ordres plutôt- d’Hélène, elle se tient droite.
- Tu peux t’aider du miroir pour t’améliorer.

La jeune femme obéit et marche en direction du grand miroir qui occupe un des murs de la pièce. Elle corrige sa tenue de façon à se tenir bien droite. Comme si elle était fière de sa tenue. Elle doit reconnaître qu’elle a fière allure ainsi. Avec ses bottes lacées jusqu’aux genoux. Sa jupe minuscule. Ses bras gantés presque jusqu’aux épaules. Un regard sur un miroir de côté lui permet de constater l’effet de la jupe fendue qui découvre largement ses hanches.
- Reconnaît que tu es superbe ainsi.

Natacha se sent honteuse d’entendre sa ravisseuse exprimer exactement ce qu’elle a ressenti. Elle doit résister. Refuser de penser comme une esclave.
- Il me semble qu’elle pourrait garder la tête plus droite.
- C’est vrai. Il nous reste un peu de temps pour qu’elle apprenne.

Hélène pose une petite planche carrée sur le haut du crâne de la captive qui doit garder la tête bien droite pour éviter qu’elle tombe.
- Pour l’instant essaie de rester bien droite sans que la planche tombe.

Natacha obéit. Garder cette position sans bouger est délicat mais elle y parvient. Le temps s’écoule sans que rien d’autre ne se passe. Les trois femmes se contentent de l’observer sans cacher le plaisir que leur procure la vision de leur victime soumise et obéissante à leurs moindres caprices.
- Parfait. À présent marche vers le miroir sans faire tomber la planche.

Natacha obéit. Elle s’efforce de mesurer ses pas et d’éviter tout mouvement qui provoquerait la chute de l’objet posé sur son crâne. Les talons hauts, le fil de nylon entre ses chevilles ne l’aident pas vraiment.

De même que ses bras emprisonnés dans le gant unique. Mais elle n’a pas le choix et le bâillon lui épargne l’idée d’émettre des protestations que personne n’écouterait.

Le miroir en face d’elle l’aide un peu en lui permettant de corriger sa position. Mais c’est devenu à nouveau un supplice de voir cette femme entravée bâillonnée avancer dans sa direction et d’avoir conscience qu’il s’agit d’elle.

Malgré ses efforts, la petite planche finit par tomber. La réaction de ses tourmenteuses ne se fait pas attendre. Une d’entre elles soulève la jupe de la captive pendant que les deux autres appliquent chacune un sévère coup de cravache sur le postérieur ainsi exposé. Le cri de rage et de douleur heureusement étouffé par le bâillon n’entraîne pas de nouvelles punitions.
- Tu as de la chance que nous manquions de temps pour t’apprendre. Mais tâche de faire un effort quand tu seras à l’extérieur.

La captive blêmit et tente de protester. Elle ne va pas sortir dans cette tenue. Les vendeuses comprennent sa réaction et la rassurent.
- Ne t’inquiète pas. Nous allons achever de te préparer pour préserver ta pudeur.
Natacha se sent légèrement rassurée mais devine l’ironie qui se cache derrière les paroles de ses ravisseuses.
Elle comprend qu’elle avait raison d’être inquiète quand Hélène ajuste la cape sur ses épaules puis la fixe en nouant un lacet autour du cou de la jeune femme désappointée.

La prisonnière tente de protester malgré son bâillon mais ne parvient qu’à exprimer des sons inintelligibles.
Hélène réagit en lui donnant un cou cravache sur les fesses.
- Tu vas te calmer et obéir si tu ne veux pas que nous complétions ta tenue avec des pinces à tétons.

La terrifiante menace suffit à calmer la captive.
- Tu n’as pas à t’inquiéter, la ville autorise les femmes à sortir les seins nus si leurs épaules sont couvertes. A présent regarde toi dans la glace et ose me dire que tu n’es pas superbe.
- Voyons Hélène, elle ne peut pas dire ça.
- Pourquoi ?
- Elle est bâillonnée

La cruelle remarque est saluée par un nouvel éclat de rire. Natacha aimerait croire que cela ne la blesse plus mais elle sait que c’est faux. Comment a-t-elle pu se laisser entraîner dans cette stupide aventure par Jessica ?

Obéissant aux ordres d’Hélène, elle se regarde attentivement dans le miroir. Elle doit à nouveau admettre que la femme qui se tient face à elle est superbe. Qu’on ne remarque pas qu’elle est bâillonnée. Que ses chevilles sont entravées par un fil de nylon. Et que ses bras cachés par la cape sont emprisonnés dans un douloureux gant de cuir.

La voix d’Hélène la rappelle à l’ordre.
- A présent tu vas sortir du centre commercial et suivre les instructions que te transmettra ton oreillette grâce à ton téléphone fixé à ton bras.

Son téléphone. Elle l’avait oublié. Heureusement, il est toujours là. Et avec lui la chance d’échapper au cruel destin que lui promettent ses femmes ignobles. Pour l’instant, elle doit obéir et sortir su centre. Ses chances d’être sauvée seront plus grandes une fois à l’extérieur. Il sera plus facile à Claudia d’intervenir quand elle aura compris que son amie est prisonnière de cette guilde infâme.

Natacha se dirige vers la sortie du magasin.

C’est à l’instant où elle franchit le seuil que le téléphone commence à vibrer.
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Re: L’étrange aventure de Jessica

Message par Mad Hatter »

Pourtant avec les sangles ça doit faire office de culootte. :mrgreen:

Quant à la marche, seins nus. https://www.dailymail.co.uk/femail/article-3790734/Model-walks-topless-New-York-support-Free-Nipple.html :sifflote:
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Gwenboyfriend
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Re: L’étrange aventure de Jessica

Message par Gwenboyfriend »

Les tourments de Natacha Chapitre 6

Hélène bloque immédiatement Natacha qui ne tente pas de résister. Que pourrait-elle faire entravée et bâillonnée comme elle est ? Quelle malchance que Claudia ait choisi cet instant pour envoyer le message qui attend la confirmation que tout va bien. Si cela avait été quand elle était dans la rue ses ravisseuses ne l’auraient pas entendu.
- Tu peux voir qui a appelé ?
- Non, c’est un numéro masqué et je n’arrive pas à remonter à l’origine de l’appel.

Natacha réalise que celle qui a répondu consulte un ordinateur et que son téléphone a été cloné sans doute au moment de sa capture.
- Tu peux vérifier si elle a reçu d’autres messages du même genre.
- Si c’est le cas, elle les a effacés. Et elle a été bien conseillée. Il n’en reste aucune trace.
-
Natacha se félicite d’avoir écouté les conseils de Claudia. Ces horribles femmes vont être obligées de la relâcher. Quant à Jessica, elle n’aura qu’à se débrouiller. Tout ce qui est arrivé est de sa faute.

Malheureusement, Hélène ne réagit pas comme l’imaginait la prisonnière.
- Nous réglerons ça plus tard. Quant à toi, petite garce, tu vas suivre les instructions et te rendre au point de rendez-vous.

La jeune femme regarde sa ravisseuse en tentant d’exprimer sa surprise. Comment peuvent-elles ne pas changer d’avis ? N’ont-elles pas compris qu’elle était protégée ?
- Tu ne crois tout de même pas que nous allons changer nos plans parce qu’une personne inconnue t’a envoyé un message.

Natacha bafouille avec difficulté dans son bâillon pour proposer de négocier.
- Tu pensais que j’allais abîmer le travail de nos amies en te retirant un bâillon qu’elles ont appliqué avec tant de soin. Tu n’as vraiment aucun respect.
- Heureusement, nous aurons le temps de l’éduquer.

La remarque insultante est accompagnée d’une légère tape sur les fesses de la captive qui ne peut pas cacher son désarroi.
- Tu croyais vraiment nous faire peur ? Tu es trop stupide. Comme si une petite dinde comme toi pouvait avoir des amis susceptibles d’inquiéter la guilde.

Malgré sa frayeur, la captive s’efforce de cacher son soulagement. Ces ignobles femmes ignorent son amitié avec Claudia. Elles vont déchanter quand elles découvriront qu’elles font face à une des femmes les plus puissantes de la ville.

La voix métallique lui rappelle que pour l’instant elle ne peut qu’obéir.
- Va vers l’escalier.

La captive s’exécute mais ressent une bouffée d’angoisse. Ils ne vont pas exiger ça !!!
Elle s’arrête en haut des marches.
- Descend l’escalier.

Non. Ils ne peuvent pas exiger ça. Pas avec ces bottes et ces talons qui menacent continuellement son équilibre. Pas avec ses chevilles étroitement entravées par ce fil de nylon. Pas avec ses bras emprisonnés dans cet horrible manchon et bloqués dans son dos.

Elle doit pouvoir s’expliquer, les convaincre. Mais le bâillon lui rappelle que ses tortionnaires ne s’intéressent pas à ses excuses. L’impitoyable voix dans son oreille entame son inéluctable compte à rebours. La captive sent les regards des membres de cette misérable guilde qui l’observent. Se délectent de ses pauvres supplications étouffées par son bâillon.

Le compte à rebours est proche de la fin. La jeune femme comprend qu’elle doit tenter cette descente infernale et tente de poser le pied sur la première marche. Comme elle supposait, le mince fil entre ses chevilles est très court et elle doit lever le pied de la marche du haut avant que l’autre ait pris contact avec celle du bas. Elle réussit ce périlleux exercice mais n’a guère le temps de se réjouir. L’oreillette transmet l’ordre de continuer cette horrible descente. Elle sait qu’elle n’a pas le choix et continue sa progression. Craignant de perdre l’équilibre à chaque pas. Le tremblement de ses jambes, signe de son épuisement, la terrifie. Mais elle continue. Elle remarque à peine le silence qui s’est installé dans le centre commercial. Uniquement soucieuse d’arriver à la dernière marche.

Quand elle y parvient enfin des applaudissements s’élèvent. Elle éprouve alors une certaine fierté. Ils la félicitent d’avoir réussi. Puis elle réalise qu’elle est fière d’avoir satisfait ceux qui la tourmentent depuis son entrée dans le centre commercial. Fière d’avoir réussi à descendre un escalier en étant entravée et bâillonnée. Elle raisonne déjà comme une esclave.

À cet instant son téléphone vibre à nouveau. C’est le deuxième message. S’il ne reçoit pas de réponse, Claudia en enverra un troisième et si il n’y a toujours pas de réponse. Elle viendra à son secours. Les ravisseuses ont fait une erreur en lui laissant son téléphone. Claudia peut le localiser. Elle doit commencer à préparer une opération de sauvetage. La guilde va être surprise quand elle constatera que sa victime est protégée.

Ces pensées redonnent courage à la jeune femme. Elle va faire semblant de se soumettre. D’accepter de devenir une esclave ou une ligotée comme certains de ces individus semblent aimer la désigner.
Elle se tient droite et avance vers la sortie du centre commercial.

Elle croise son reflet dans un des nombreux miroirs du centre. C’est vrai qu’ainsi elle a fière allure. La cape qui recouvre les épaules met sa poitrine dénudée en valeur. De même que ses bottes et sa jupe qui mettent ses cuisses en évidence. En la contraignant à avancer à petits pas, les entraves de ses chevilles lui donnent une démarche altière. Et le fait d’avoir les bras emprisonnés dans le gant unique contribue à l’inciter à se tenir droite.

Qu’est-ce qui lui prend ? Elle ne va pas remercier ses tortionnaires de l’avoir soumise. Elle doit faire semblant. Mais elle ne doit pas se laisser entraîner par de telles pensées.

Heureusement la sortie est proche. Elle ne sera plus soumise au regard ignoble de ces personnes perverses. Les portes s’ouvrent. Une main saisit ses cheveux. Celle d’Hélène.
- Ton téléphone a sonné pour la deuxième fois. Si c’est une personne qui a l’intention de venir à ton secours, j’espère que tu as un moyen de la dissuader parce que, qui qu’elle soit, elle s’expose à de graves ennuis.

L’horrible femme lâche les cheveux de sa victime.
- Tu peux sortir mais réfléchit à ce que je t’ai dit.
-
Après avoir reçu une dernière tape sur les fesses la prisonnière peut enfin sortir du centre commercial.

Elle est surprise par l’intense lumière de cette journée d’été. Et par l’effet de la chaleur sur son corps. Elle devrait se sentir honteuse mais elle est habitée par des ondes de plaisir. Après tout ce n’est pas de sa faute si elle est ainsi exposée au trois-quarts nue sur la voie principale de la cité. Si elle n’était pas bâillonnée, elle sourirait.
La voix dans son oreille la rappelle à l’ordre. « Tu as dix secondes pour commencer à marcher ». Elle n’hésite pas et avance vivement.

Au bout de quelques pas, ses entraves la rappellent à l’ordre. Son pas n’est pas aussi vif qu’elle le souhaite. Les bottes et le fil de nylon n’aident pas. Il n’est pas facile d’essuyer les gouttes de sueur qui coulent sur son visage et son corps quand ses bras sont enfermés dans un manchon qui va d’une aisselle à l’autre. Elle espèrerait presque que la sueur délave le bâillon et le rouge à lèvres mettant en évidence le fait qu’elle est bâillonnée. Mais il suffit qu’elle croise son profil dans le miroir d’un magasin pour qu’elle constate qu’il n’en est rien. Pire. La sueur semble la rendre encore plus excitante.

Ce que confirment les regards des hommes et des femmes qu’elle croise.

Les ordres de l’oreillette ne lui laissent pas l’occasion de réfléchir davantage. Elle doit continue d’avancer. L’avenue est très longue. Elle en a à peine parcouru le quart.

Impossible de marcher plus vite avec cet horrible fil de nylon qui entrave ses chevilles. Et d’ailleurs pourquoi avancer plus vite. Elle arrivera bien assez tôt à la destination que lui promettent les membres de la guilde.

Elle souhaiterait s’arrêter un instant mais la voix dans l’oreillette le lui interdit. Elle est concentrée sur sa marche. A tel point qu’elle ignore si son téléphone a vibré une troisième fois. Cela devrait être pourtant le cas. Claudia aurait-elle renoncé ? C’est pourtant son seul espoir d’échapper à ce piège. De corriger l’erreur qu’elle a faite en suivant les conseils de Jessica.

Elle sent des mains qui passent sous sa jupe. Elle aimerait croire qu’il s’agit seulement de membres de la guilde mais sait que ce sont des passants ou des passantes qui devinent son impuissance.

Les membres de la guilde interviennent pour éloigner les plus audacieux. Aucun reproche ne leur ait fait. Ils sont simplement attirés ailleurs.

Elle croise des policiers. Essaie d’attirer leur attention. Elle serait prête à être arrêtée pour sa tenue provocante. Mais ils lui sourient. Signifiant qu’ils savent ce qu’elle est et qu’ils la désirent et la méprisent tout à la fois.

Un d’entre eux plus jeune, sans doute novice, tente pourtant d’intervenir.
- Vous avez besoin d’aide, Madame ?
- Mppfffouimmpf.

Maudit bâillon. Sa réponse n’est qu’un ridicule bafouillis.
- Je ne suis pas sûr de comprendre votre réponse. Pouvez-vous articuler ?

Ce crétin est en face d’elle et il ne voit même pas qu’elle est bâillonnée. Mais c’est son seul espoir. Elle tente de repousser la cape qui cache ses bras entravés.
- Inutile de vous tortiller ainsi. Je vois très bien vos seins. Rassurez-vous.

Et maintenant, il croit qu’elle essaie de l’exciter. Pour une fois que quelqu’un l’aide, il faut qu’il soit stupide.
- Pouvez-vous me montrer vos papiers d’identité.
-
Montrer ses papiers. Où croit-il qu’elle les cache ? Il se moque d’elle.
Brusquement, elle prend conscience de la réalité. C’est ça, il se moque d’elle. Il est complice de tous les membres de la guilde et s’amuse à la retarder.

Comme pour confirmer cette atroce déduction, la voix dans l’oreillette reprend. Elle doit partir. Mais le policier se tient en face d’elle. L’empêche d’avancer.
- Qu’est-ce qui se passe. Vous voulez fuir ? Vous avez quelque chose à cacher ?

Elle n’a plus que quelques secondes. Les œufs vibrants vont se déclencher.
- Mpfllpfaissezpffmoipfassser.
- Vous vous exprimez trop mal. Faites un effort.

Trop tard, les œufs se déclenchent. Natacha essaie de se maîtriser. Mais c’est impossible. Son corps se tord malgré elle.
- Vous êtes vraiment indécente. Je vais devoir vous arrêter.
-
La jeune femme, honteuse, gémit dans son bâillon. Imagine la foule qui l’observe. Comment s’est elle retrouvée sur le sol ? En train de se tordre en tous sens. De gémir vulgairement. Personne ne vient à son secours. Personne ne voit l’infâme manchon caché sous sa cape.

Soudain les vibrations cessent. De mains l’attrapent. L’aident à se relever. Elle n’ose regarder personne. Le jeune policier ajuste sa tenue. Sa jupe. Sa cape. Il en profite pour la caresser. Il vérifie les lacets du gant.
- Ils n’ont pas bougé malgré tous tes tortillements. Ces ligoteuses sont vraiment très habiles.

Il vérifie ensuite le fil de nylon entre les bottes. La captive n’a plus aucun doute. Cet homme est un membre de la guilde qui sait qui elle est et s’est amusé à la tourmenter.
- Attend que je vérifie ton bâillon.

L’individu passe la main sur le sparadrap pour vérifier qu’il adhère toujours à la peau.
- Parfait. Ton rouge à lèvres n’a pas bougé. Tu vas pouvoir repartir.

L’homme appuie sur un bouton de sa montre et le compte à rebours résonne à nouveau dans les oreilles de la prisonnière. Ainsi. Il pouvait le stopper et le déclencher quand il voulait. C’est trop d’humiliation pour Natacha qui ne bouge pas et n’écoute plus les secondes qui s’égrènent.

Heureusement, le policier la rappelle à la raison par une légère tape sur les fesses.
- Je serais à ta place. Je ne traînerais pas.

La captive sait qu’elle n’a pas le choix et reprend sa marche tête basse.
- N’oublie pas de te tenir droite.

Natacha obéit. Elle a renoncé à tout espoir d’échapper à cette abominable guilde. Il lui suffit de sentir les regards vicieux posés sur elle pour comprendre que le pouvoir de cette organisation est beaucoup plus étendu que ce qu’elle imaginait. Qui oserait l’affronter ?

C’est à cet instant qu’elle aperçoit Claudia qui lui fait signe de rester calme puis d’un geste lui indique l’emplacement où se trouve l’infâme policier. Le chauffeur personnel de l’amie de la prisonnière discute avec l’ignoble individu qui ne remarque pas que son interlocuteur lui vole habilement sa montre. La montre qui commande les œufs vibrants.

Cela signifie que Claudia a un plan. Natacha, l’espoir retrouvé, reprend sa marche.

Portant quelques mètres suffisent pour que la captive doute. Elle avance si lentement sous le regard cruel des passants. Combien parmi eux savent qu’elle est une victime de la guilde ? Combien sont indifférents ? Combien n’osent pas intervenir ? Et pire combien se réjouissent de son sort et souhaiteraient participer ?
Sans compter la complicité de la police comme le lui a appris son expérience récente. Est-ce toute la police ou seulement quelques membres. Elle n’aurait jamais imaginé que cette guilde soit aussi étendue et aussi puissante. Elle pensait qu’il s’agissait de quelques farfelus qui s’amusaient à des jeux de liens. Qui partageaient ses fantasmes. Cela va beaucoup plus loin.

Claudia mesure-t-elle la puissance de son adversaire ? Ne risque-t-elle pas d’être écrasée si elle s’oppose à la capture de son amie ? Natacha n’a aucun moyen de le savoir. Aucun moyen d’alerter sa seule alliée. Le ferait-elle si elle pouvait ? Et accepterait-elle de renoncer ainsi au seul moyen d’échapper au sort qui lui est promis ?

Ces sombres pensées ont caché à la captive la lenteur de son avancée. Elle ignore jusqu’où elle doit marcher ainsi. Ne peut qu’obéir aux ordres retransmis par l’oreillette. Les bottes et le manchon lui paraissent de plus en plus serrés. Ce n’est sans doute pas une illusion. Le soleil qui inonde l’avenue aura contribué à resserrer le cuir et les lacets. Elle baisse la tête pour éviter les regards vicieux des passants. Mais elle ne peut ignorer les mains qui effleurent ses fesses. Et même ses seins. Ils ne peuvent pas exiger qu’elle marche ainsi jusqu’au port au bout. Bien sûr qu’ils le peuvent. Qui serait capable de les en empêcher.

Soudain des mains saisissent son dos et ses cuisses. Elle est soulevée.

Terrifiée elle tente de hurler. Et ne réussit qu’à gémir. Comment a-t-elle pu oublier son bâillon ?

Un homme la tient dans ses bras et commence à courir. La jeune femme devine de l’agitation tout autour d’elle. Des policiers tentent de s’interposer. L’individu en évite un et se débarrasse de l’autre d’un coup de pied. Natacha réalise que parmi les poursuivants elle voit des membres de la guilde qui semblent tout autant surpris qu’elle. Elle continue pourtant de se débattre. Outrée à la pensée d’être devenue un objet que tous et toutes se disputent.

Son nouveau ravisseur court sans être gêné par le poids de sa victime qui aperçoit une limousine. Serait-il possible que ce soit… ?

Une femme tient la portière ouverte. Oui, c’est bien Claudia.

L’individu arrive à hauteur du véhicule, dépose son précieux paquet à l’intérieur. Claudia s’assoit sur le siège face à son amie toujours ligotée et bâillonnée pendant que son employé ferme la portière et s’installe à l’avant à côté du chauffeur.

Natacha toujours à genoux face à son ami entend la voiture démarrer puis commencer à avancer et à prendre de la vitesse. Bientôt les cris des poursuivants deviennent inaudibles. La jeune femme songe qu’elle est sauvée et attend que son amie la débarrasse de ses entraves.

Claudia la regarde en souriant.
- Dans quel guêpier t’es tu fourrée ?
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Re: L’étrange aventure de Jessica

Message par Mad Hatter »

:lol: La guilde ne l'a pas vue venir celle là. Ensuite comment ses membres vont le [url=https://www.baldursgateworld.fr/filesmods/phrasesbg/Irenicus-tu%20oses.mp3]prendre [/url]?
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Re: L’étrange aventure de Jessica

Message par Gwenboyfriend »

Pour comprendre certains détails de ce nouveau chapitre, il faut avoir lu "Jessica's game (https://www.jeuxdeliens.fr/viewtopic.php?f=12&t=1775).

Bonne lecture.


Jessica dans le couloir du vice

A genoux dans son cachot, Jessica ne comprend pas pourquoi la situation s’est dégradée aussi rapidement.

Elle s’attendait à être entravée mais pas aussi durement.

Pas avec les poignets et le cou emprisonnés dans une barre métallique aussi efficace qu’un carcan. Pas à ce que ses cuisses et ses mollets soient enfermés dans un cercle de fer combiné à une ceinture du même métal qui entourerait sa taille. L’obligeant à rester à genoux et légèrement penchée en avant. Les fesses encore brûlantes des coups de fouet reçus avant d’être ainsi entravée.

Parce qu’ils l’avaient immédiatement fouettée. Pas vraiment immédiatement. Ils l’avaient d’abord libérée de ses liens puis l’avaient conduite à une barre de fer à laquelle ils avaient fixé ses poignets grâce à des bracelets de cuir. Ils avaient fait monter la barre de fer jusqu’à que ses bras soient tirés au maximum et que seuls ses orteils soient en contact avec le sol.

Puis les coups de fouets s’étaient abattus sur ses fesses. La jeune femme ne pouvait pas protester ou manifester son indignation. Le bâillon la privait de cette possibilité. Il rendait aussi la situation plus intolérable en étouffant ses cris de rage et de douleur.

Elle ne comprenait pas ce qui lui était reproché. Elle avait bien fait acte de soumission envers la maîtresse suprême aisément reconnaissable grâce à un masque superbe reproduisant le visage terrifiant d’une créature démoniaque. Celle-ci avait accepté sa soumission. Puis avait d’un geste indiqué à ses complices qu’ils pouvaient disposer de leur victime.

Après la douloureuse et injuste punition, Jessica avait été abandonnée toujours suspendue, avec ses seuls orteils en contact avec le sol. Une femme s’était approchée.

- Je vais passer un onguent sur tes fesses pour qu’elles cicatrisent plus vite. La femme était passée derrière la captive et avait commencé à appliquer l’onguent.

Jessica s’attendait à être soulagée. Et avait eu la surprise de sentir une douleur encore plus vive que celle qu’elle avait ressentie en étant fouettée. Elle avait poussé des cris de douleur qui avaient amusés son « infirmière ».

- Qu’est-ce que tu imaginais ? Que je faisais ça pour que tu souffres moins ? Une petite garce comme toi. Tu souffriras plus longtemps et quand ta peau aura cicatrisé tu pourras recevoir une deuxième leçon. Et grâce à l’onguent, les coups seront encore plus douloureux.

Jessica aurait voulu protester mais son bâillon l’en empêchait. Sa tâche achevée l’infirmière s’était éloignée en laissant un indice de son passage matérialisé par deux pinces à tétons fixées sur la poitrine de sa victime.

Pour la première fois, Jessica avait douté de l’habileté de son plan. Etait-il possible qu’ils sachent qui elle était réellement. Cela lui paraissait impossible. De son ancienne identité, elle n’avait gardé que son prénom. Tout le reste avait été effacé.

Quant à son goût pour le bondage, il était bien réel.

Même si elle l’avait enfoui au plus profond d’elle-même, persuadée qu’il s’agissait d’une maladie, et qu’il n’avait été éveillé que par sa précédente rencontre avortée avec la guilde.

Elle n’avait réussi qu’à être à nouveau prisonnière, suspendue au-dessus du sol avec pour seule protection le fait que son amie Natacha savait où elle se trouvait. Elle doutait de la pertinence de ses choix.

C’est alors qu’elle avait enfin été délivrée de cette douloureuse suspension. Mais son soulagement avait été de courte durée. Elle avait été conduite dans un cachot et entravée de telle façon que le moindre mouvement était particulièrement délicat.

A présent, elle ne peut qu’attendre la suite des événements en s’interrogeant sur les raisons de la dureté du traitement dont elle est l’objet.

La porte du cachot s’ouvre. La maîtresse suprême entre. Seule. Toujours masquée. Etrangement, ce masque rassure la prisonnière. La maîtresse suprême doit être connue. Le fait qu’elle soit masquée signifie qu’elle l’a l’intention de relâcher sa victime.

Malheureusement, sa geôlière détruit cette illusion.
- Toi et ton amie avait trahi notre confiance. Tu ne seras libérée que quand vous l’aurez rétablie.
Jessica regarde sans comprendre. Qu’ont elles fait de si grave pour qu’elle soit ainsi traitée.
- Rassure-toi. Natacha ne tardera pas à te rejoindre et vous pourrez partager les mêmes tourments.
Ce n’est pas normal. Natacha ne devait pas être capturée aussi tôt. La captive s’agite dans ses entraves. Proteste dans son bâillon.
- Qu’est-ce qui se passe. Tu estimes que c’est injuste. Tu pourras en discuter avec ta complice qui n’a pas respecté les règles.
Jessica continue de protester stupidement dans son bâillon.
- On dirait que tu as envie de discuter. Je peux t’enlever ton bâillon mais il y a un prix à payer.

Il y a toujours un prix à payer. Jessica l’a compris. La maîtresse suprême montre un homme d’une vingtaine d’année.
- Je te présente Francis, mon fils.
La prisonnière n’avait jamais envisagé que les membres de la guilde aient pu avoir des enfants. Et surtout que ces enfants devenus adultes puissent devenir des membres de la guilde.
- Qu’en penses-tu ? Est-elle conforme à tes souhaits ?
- Tout à fait. Je serai ravi de l’éduquer.
- Il faudra que tu en discutes avec ta sœur.
- Elle pourra s’amuser avec la complice de cette garce.
- Après tout pourquoi pas. Montre moi comment tu te débrouilles avec cette idiote.

L’homme s’approche de la captive.
- Si tu veux avoir la possibilité de parler. Il faudra que tu montres ta reconnaissance.
L’ignoble individu commence à défaire la ceinture de son pantalon. Jessica devine aisément qu’elle reconnaissance il attend.
- Mpffnonpff.
- Comme tu veux. Mais j’ai commencé à retirer ma ceinture. Et je déteste entamer une action qui n’a pas de finalité.

Francis fait claquer sa ceinture. La captive comprend sans peine qu’elle pourrait être l’utilité de l’objet en question.
- Mpffnonpff
- Il va falloir te décider. Ensuite tu pourras discuter avec ma mère.

Jessica hoche la tête. L’homme retire le bâillon qu’il remplace immédiatement par son sexe. La prisonnière n’a pas d’autre choix que d’exécuter la tâche infamante qui lui est exigée.
- Tu te débrouilles bien. On voit que tu as de l’expérience.

Jessica s’active dans l’espoir d’en finir avec ce supplice insupportable et humiliant mais Francis est décidé à retarder l’instant qui la libèrera. Quand cet instant arrive enfin, l’impitoyable individu appuie sur la nuque de sa victime, l’obligeant à avaler la sève infâme qui se déverse dans gorge.

Quand enfin, elle peut retirer ses lèvres du membre ainsi exhibé, elle comprend que son supplice n’est pas fini.
- Qu’est-ce que tu attends pour la nettoyer.
La captive supplie son tortionnaire du regard. N’osant pas croire qu’elle comprend ce qu’il souhaite.
- Je connais une petite idiote qui va retrouver son bâillon.
Admettant qu’elle n’a pas le choix, Jessica s’exécute et nettoie le membre ainsi exposé avec sa langue. Et déclenche un effet inattendu pour elle. Elle ne peut pas le croire. Il ne peut pas être redevenu dur aussi vite.
- Tu es très efficace. Il ne te reste plus qu’à recommencer.

La prisonnière humiliée obéit et reprend sa tâche infamante. Son tortionnaire fait à nouveau durer le plaisir et contraint à nouveau sa victime à le nettoyer. Pour obtenir le même résultat. Avec les mêmes conséquences. Heureusement la troisième fois semble être la bonne.

Francis félicite Jessica en lui caressant la nuque.
- Tu as les qualités d’une bonne esclave. Je te laisse discuter avec ma mère.

La captive réalise que la maîtresse suprême a assisté à l’infamant spectacle. Elle qui croyait atteindre une forme de plénitude craint à présent de s’être offerte à une bande de dégénérés.
- Qu’as-tu à nous dire petite idiote. Et n’essaie pas de me mentir.
- Je ne comprends pas la raison de ce traitement.
- Tu avais pourtant accepté d’être une esclave.
- Mais je devais avoir la possibilité de m’opposer à certaines contraintes.
- C’était avant que je découvre ta véritable identité.
- Je ne comprends pas. De quoi parlez-vous ?
- Si tu t’obstines à mentir tu vas retrouver ton bâillon.
- Je ne mentirai pas, Madame.

Jessica est terrifiée et honteuse. Honteuse de sa stupidité et de la soumission qu’elle doit afficher. Mais comment a-t-elle pu espérer qu’elle réussirait à tromper les membres de la guilde.
- Admets-tu que tu es une journaliste.
- Je l’étais. J’ai démissionné du journal
- Dans l’espoir de nous tromper.
- Non je désirais retrouver les sensations que j’éprouvais en étant ligotée à cet arbre.
- Tu y as passé la nuit. Tu aurais dû être effrayée.
- J’ai même fait un cauchemar. J’ai rêvé que j’étais libérée par un noble pervers qui voulait m’enfermer dans son château. Quand je me suis réveillée…
- Comment te sentais tu ?
- Troublée. Excitée. J’étais toujours attachée à cet arbre et toujours bâillonnée. Mais je me sentais étrangement bien. Et quand mon ami est venu me libérer, j’étais presque déçue.
- Pourquoi ?
- J’étais convaincue que la guilde n’existait pas et que c’était un coup monté de Delphine. Une autre journaliste jalouse de mon succès.
- Qu’est-ce qui t’a fait changer d’avis.
- La disparition de Delphine. J’ai pensé que m’enlever était un test pour adhérer à la guilde.
- Tu t’es trompée. Nous avons enlevé Delphine pour avoir usurpé le nom de la guilde. C’est à présent une esclave des plus soumises.

Jessica, malgré sa situation, éprouve un sentiment de satisfaction à l’idée que son ancienne adversaire a ainsi été punie.
- Je serais ravie de la voir.
Cette remarque vaut à la captive un coup de cravache sur sa poitrine déjà douloureuse.
- Encore une remarque comme celle-ci et tu retrouves ton bâillon. Sache qu’il n’existe aucune différence entre toi et Delphine. Vous êtes des esclaves.
La maîtresse suprême marque un temps avant de continuer à parler. Jessica a le sentiment qu’elle sourit derrière son masque.
- En fait, il existe une différence. Delphine est à présent parfaitement éduquée. Toi ton éducation reste à faire. Et cela va être très agréable.

Jessica tente de plaider sa cause.
- J’ai caché que j’avais été journaliste mais je n’agis plus en tant que journaliste. J’ai totalement changé de travail. Je n’ai plus aucun contact le journal. Je souhaite sincèrement rejoindre la guilde et me soumettre à vous.
- Dans ce cas, il est regrettable que ton amie ait parlé de nous à une personne extérieure à la guilde.
- Vous parlez de Claudia. Mais elle partage notre passion.
- Ce n’est pas suffisant. L’acte de Natacha est une trahison. Et tu viens de reconnaître que tu le connaissais. Tu dois donc être punie au même titre que ta complice.
- C’est injuste. Nous ignorions cette règle.
- Ton insolence mérite une punition. Il est temps que tu retrouves ton bâillon.
- Non. Vous ne pouvez pas me traiter ainsi.
- Qu’est-ce qui pourrait m’en empêcher.
- Claudia justement. Elle est trop puissante pour que vous osiez vous attaquer à elle. Et elle nous protégera.
- Cette fois, tu as gagné. Le bâillon et la punition.

Avant que Jessica puisse protester, un bâillon en forme de cône est inséré entre ses lèvres et sanglé sur sa nuque. Elle tente de protester. Elle éprouve alors un étrange sentiment. Le cône semble avoir grossi dans sa bouche.

Elle devine à nouveau le sourire de sa tortionnaire derrière le masque.
- Tu viens de tester notre version de la poire d’angoisse. A chaque fois que tu tenteras de parler ou de crier, tu la devineras grandir dans ta bouche. Et crois moi, les occasions ne vont pas manquer.
Jessica est libérée de la double ceinture qui entoure ses cuisses et sa taille. Mais elle ne l’est pas de la barre métallique qui entoure ses poignets et son cou. Ses chevilles sont enchaînées par une chaîne étroite qui lui permet d’avancer lentement et maladroitement. Une nouvelle ceinture métallique enserre sa taille. Une membre de la guilde saisit la corde nouée à la ceinture de fer. Une simple traction convainc la captive d’avancer. D’autant plus qu’une autre membre se tient à ses côtés prête à lui asséner un coup de cravache si elle fait mine de résister.

La prisonnière sent la main de la femme caresser ses fesse comme pour la féliciter de sa docilité.
- Tu deviens raisonnable. Heureusement te caresser est aussi agréable que te fouetter.

Ces propos et le geste humiliant semblent insupportables à Jessica qui, incapable de maîtriser son mouvement de révolte tente de frapper sa tortionnaire avec la barre qui enserre ses poignets et son cou. Malheureusement son adversaire a anticipé ce geste et n’a aucun mal à éviter le coup maladroit de sa victime qui empêtrée dans les chaînes de ses chevilles perd l’équilibre et se retrouve au sol face contre terre.

Avant même qu’elle ait pu tenter de se relever maladroitement, Jessica sent deux talons aiguilles appuyer sur ses fesses et comprend qu’elle ne peut que rester dans cette humiliante position.
- On dirait que cette demoiselle a encore des réserves.
- Tant mieux, j’avais peur qu’elle se soumette trop vite. C’est toujours pénible de devoir inventer des raisons pour les punir.

La captive tente de protester et se rappelle un peu trop tard qu’à chaque tentative de s’exprimer le bâillon dans sa bouche ne fait que grossir.
- Tu veux lui donner une leçon tout de suite.
- Ce qui l’attend dans le couloir de l’infamie suffira.
- Tu as raison. Aidons là à se relever. Elle est trop maladroite pour y arriver seule.

Impuissante, la prisonnière doit laisser ses deux tourmenteuses la relever et en profiter pour la peloter. Les deux femmes s’avèrent être des expertes et leur victime, honteuse, est incapable de réprimer des gémissements de plaisir qui contribue à faire grossir le cône dans sa bouche.
- Je crois que nous allons nous amuser avec notre amie.

Le trio arrive alors à l’entrée d’un long et étroit corridor. Juste assez large pour qu’une personne puisse circuler à l’intérieur.
- Qu’est ce que tu attends pour avancer, salope.
L’ordre et l’injure sont accompagnés d’une tape sur les fesses. Jessica comprend qu’elle doit avancer seule et commence à progresser sous le regard cruel des deux femmes.

Elle profite de ne plus être tenue en laisse pour ralentir son pas mieux adapté à l’étroitesse des chaînes de ses chevilles. Elle craint surtout l’instant où elle va franchir le seuil de ce long couloir. Devinant qu’une quelconque diablerie l’attend sans qu’elle parvienne à imaginer ce qu’elle peut être.

- Tu vas traîner encore longtemps.

L’ordre est accompagné du sifflement d’un fouet qui effleure le postérieur de la captive. Terrifiée, elle avance aussi vite que ses entraves le permettent.

Elle est à l’intérieur du couloir. Rien ne se passe. Elle s’est inquiétée sans raison. Ses maitres et maitresses veulent sans doute la voir marcher seule. Sans être tenue en laisse. Seulement enchaînée.

Et bien, elle va leur montrer qu’elle sait se tenir. Elle se redresse. Et commence à faire quelques pas élégants malgré ses chaînes.

Ce n’est pas si dur que ça. L’extrémité du couloir est bien loin mais il suffit d’avancer posément. C’est plus raisonnable en étant bâillonnée avec cet engin qui enfle à chacune de ses tentatives de s’exprimer. Après tout, il n’y aucune urgence à atteindre le bout du couloir.

C’est alors que des mains surgissent des parois du corridor. Derrière elle. Devant elle. Au niveau des ses jambes, de ses cuisses, de ses seins, de ses seins. Certaines s’insinuent entre ses jambes.

Comment n’a-t-elle pas remarqué les multiples orifices dans les parois ?
Elle tente de continuer de forcer le passage mais les mains qui appuient sur son corps sont trop fortes. Une autre main saisit ses longs cheveux. Impossible de se débattre avec ses poignets et son cou prisonniers de la barre métallique. Et avec ses chevilles enchaînées. Elle tente de protester. Mauvaise idée. Le bâillon enfle dans sa bouche. Elle ne peut que subir.

Les caresses se font plus pressantes. Plus insistantes. Plus précises. Ses seins durcissent. Elle ne parvient pas à se contrôler. Comment une des mains réussit-elle à s’insinuer ainsi entre ses jambes. Comment les doigts peuvent-ils avancer aussi profondément.

Son corps est parcouru de spasmes. Elle ne se maîtrise plus. Ne peut pas retenir ses gémissements. Le bâillon continue d’enfler dans sa bouche. Rendant les spasmes de son corps plus puissants. Plus insupportables. Plus excitants aussi. Elle se tord entre les mains. Exulte.

Comment s’est-elle retrouvée à genoux sur le sol. Combien de temps a duré cette séance. Le bâillon ne peut pas grossir davantage. Elle a besoin de temps pour se reprendre. Mais il ne lui est pas accordé.

Une main saisit ses cheveux. L’oblige à se relever.
- Qu’attends tu pour continuer à avancer, esclave.

Elle ne songe même pas à résister. C’est d’autant plus raisonnable que plusieurs mains tiennent à présent une cravache et frappent ses fesses sans ménagement.

Elle se remet en marche. Pas pour longtemps d’autres mains surgissent. Elle n’a fait que quelques pas. Ce couloir est affreusement long. Combien de fois va-t-elle subir ses attouchements ? Elle n’a pas le temps d’approfondir cette question. Les caresses reprennent. Mêlées de pincements sur les seins. De coup plus ou moins appuyés sur les fesses. Est-ce bien elle qui gémit malgré le bâillon qui semble ne plus pouvoir enfler davantage. Est-ce bien elle qui exulte à nouveau ? qui se tord sur le sol ? Qui est relevée à nouveau sans ménagements ? Tirée par les cheveux ? Qui reprend sa marche encouragée par quelques coups de cravache ? Qui s’arrête à nouveau au bout de quelques pas ?

Jessica ne compte plus les haltes. Elle se concentre sur l’extrémité du couloir. Se laisse caresser, pincer, fesser par des personnes dont elle ne connaît que les mains vicieuses. Accepte d’avoir perdu la maîtrise de son corps. Seul compte l’instant où elle atteindra la fin de se corridor du vice.

Elle y parvient enfin.

Est soulagée un court instant.

Jusqu’à ce qu’elle réalise qu’il ne s’agissait que d’un angle ; que le corridor se poursuit sur une longueur aussi importante que la précédente.

Et qu’elle ignore combien il peut y avoir d’angles comme celui-ci.

Déjà des mains ont surgi lui faisant signe d’avancer. Elle sait qu’elle n’a pas le choix. Que ses tortionnaires ont certainement des moyens de la contraindre à obéir. Elle doit admettre qu’elle a choisi de devenir leur esclave. Que son corps ne lui appartient plus.

Résignée. Acceptant son cruel destin. La captive reprend sa marche dans le long couloir.
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eric
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Re: L’étrange aventure de Jessica

Message par eric »

Je suis toujours très content de lire la suite de cette histoire et, je suis surpris de rester sur ma "faim" car j'ai toujours hâte de lire la suite.
Un grand merci pour ce partage. :bravo:

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