Soirée Halloween

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Kyoma
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Soirée Halloween

Message par Kyoma »

Bonjour, c'est ma première histoire que j'écrit sur ce site. :)
J'espère que ca va vous plaire. N'hésitez pas à dire ce que vous en avez pensée et comment je pourrais m'améliorer :D

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Chapitre 1

Je m’appelle Elisa, j’entame le début de mes 26 ans du haut de mon 1m52, mes cheveux roux sont l’uns mes atouts dont je suis le plus fière avec mes yeux bleu. Je suis actuellement avec Thomas depuis plus d’1 an à présent. Beau brin de 27 ans, 1m78, et même si c’est pas l’homme le plus musclé, il compense par toutes ses autres qualités.

J’adore tout ce qui est dessein, jeux vidéo, animé et film, particulièrement tout ce qui touche à l’horreur ou les thrillers. Je n’arrive pas à détacher mon regards lorsque je visionne ce genre de film. La seule manière que Thomas a pu trouver pour me faire retourner au monde réelle, c’est de me porter jusqu’au lit pour pouvoir faire quelque gâterie.
J’apprécie à chaque fois c'est quelque moment que l’on passe ensemble, même si pour moi il manque quelque chose. En effet, depuis mon enfance, notamment à cause de certains dessins animés qui mettaient en scène des héroïnes en tenue serré, et qui se faisaient capturer dans chaque épisode, j’ai développé une passion certaine à tout ce qui touche au bondage (ce que j’ai compris des années plus tard).

J’ai essayé plusieurs de me retrouver dans ce genre de situation seul, de se sentir impuissante et à la merci de quelqu’un, de sentir le contact de liens sur mon corps. Mais je n’ai jamais réussi à aller très loin par manque de courage ou de personne pouvant me faire goûter à ce plaisir. Personne n’est au courant de ma passion. Peut-être que je le dirais à Thomas lorsque j’aurais suffisamment de courage pour le lui dire. Mais j’ai peur qu’il trouve ça dérangeant et qu’il me quitte.

Un soir, avec des amies, on a décidé de se faire un petit marathon spéciale film d’horreur. Nous étions 4 au total :
Laura, ma meilleure ami depuis le lycée, blonde à l’extérieur et un peu à l’intérieure.
Samantha, une collègue de travail de Laura, généralement c’est elle qui parle le plus dans ce genre d’événement.
Nathalie, une amie que j’ai rencontré par hasard sur un jeu en ligne, et avec qui le contact s’est directement établie entre nous. Nous aussi timide l’une que l’autre avec d’autres personnes, mais nous étions sereine lorsqu’on parlait ou jouait ensemble.
L’ambiance était bonne, nous nous faisions peur à tour de rôles en fonction de la scène du film. Après un moment, l’alcool ayant un peu aidé, Samantha déclare :
- Hey les filles, j’ai une idée, Halloween est dans 2 semaines, tout le monde est libre pour le moment ? On va se faire une petite expédition dans l’hôpital abandonnée dans la ville d’à côté.
- Ouais pourquoi pas, s’écria Laura.
- Vous êtes sur que c’est une bonne idée ? Demanda Nathalie. J’ai entendu dire que d’autre personnes s’étaient filmé en se promenant dans l’hôpital, et qu’ils auraient entendu du bruit ou senti des présences.
- Bah c’est n’importe quoi, tout le monde sait que les fantômes ça n’existe que dans les films comme ce qu’on regarde. Rétorqua Samantha. Au pire, on n’a qu’à aller vérifier tout ça par nous même.
Nous nous regardions toutes les 4 pour se donner la volonté d’y aller.
- Et puis on dit que celle qui n’y vas pas devra payer la tournée lors de la prochaine soirée. Précisa Samantha.
Elle a finit par nous convaincre de la suivre dans cette nouvelle aventure.
Après en avoir parlé avec Thomas, il était un peu réticent au début et il voulait venir avec nous pour passer Halloween avec moi. Mais après avoir entendu ma “supplication”, il a finit par céder.
Nous serons donc 4 à partir pour l’hôpital Saint-Marie de Joy qui se trouve à environ 30-40 km d’ici.

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Chapitre 2

Après 2 semaine à attendre et à se préparer pour l’expédition, Samantha a voulu rajouter une petite règle, il fallait que nous venions tous déguisé comme c’était halloween et qu’elle respecter toujours les traditions (du moins celles qu’elle trouve drôle). Au final, je me suis déguisé en infirmière, Laura en sorcière, Samantha en Freddy, et Nathalie en nonne. Nous sommes toutes allée de notre petite touche pour rendre les costumes un peu plus sexy, des bottes en cuir par-là, un corset de l’autre, une poitrine qui laisse entrevoir mais pas trop, juste assez pour faire travailler l’imagination sans trop en dévoiler.

Une fois arrivé à destination, le soleil était sur le point de se coucher derrière nous. Nous prîmes nos affaires qui se résumer principalement à 2 caméras pour le groupe, des lampes torches pour chacune, et un talkie walkie pour rester ensemble. Nous passâmes la voiture devant l’entré de l’hôpital.
Le bâtiment devait avoir 2 ou 3 étages et chaque ailes, Est et Ouest s’étendait facilement sur plus de 200 mètres. Alors que nous étions toutes sur le pas de la porte et que le soleil descendu de plus en plus pour laisser la place à la nuit. Nathalie commença à crier, nous faisant toutes sursauter, et montrer une fenêtre vide de l’aile Ouest.
- J’ai cru voir une ombre à cette fenêtre.
- On n’est pas encore rentrer dans le bâtiment que tu veux déjà faire demi-tours ? S’interrogea Laura.
- Je ne vois rien du tout. Dis-je à Nathalie. Ne t’inquiète pas tout vas bien se passer. Ce n’est probablement que le spectre d’une victime où les médecin ont fait des expérimentation et qui se retrouve coincé ici pour hanter les lieux. Dis-je tout en m’approchant de Nathalie de manière à lui faire peur.
- Mais je vous assure que j’ai vu quelque chose.
Samantha dit alors :
- Bon, ce n’est pas tout ça mais le moment du grand frisson a commencé. La nuit a commencé, les créatures des enfers peuvent sortir. Nathalie et moi-même seront chargé de filmer tout ce que nous verront. Tout le monde a branché son talkie walkie ? Parfait. Nous pouvons donc y aller. Mesdames, ALLUMEZ VOS TORCHES!

En entrant dans l’hôpital, le hall d’entrée s'étend sur les 3 étages du bâtiment. Il y avait des décombres partout, les bancs de l’entrée était soit cassé, soit trop vieux pour prendre le risque de s'asseoir dessus.
- Bon, je vous propose de faire 2 équipes, Laura et moi on va vers l’Est, tandis que Elisa et Nathalie partiront vers l’Ouest. Annonça Samantha.
- Pardon ?! s’étonna Nathalie. Tu veux qu’on se sépare dans un bâtiment abandonnée, et qu’en plus j’aille vers la partie du bâtiment où j’ai vu quelqu’un ?.
- Parfaitement, comme tu pourras nous prouver qu’il n’y avait absolument rien. Rétorqua Samantha tout en rigolant de la situation.
- Les films nous ont pourtant bien appris qu’il ne faut jamais se séparer dans ce genre de situation. Dis-je au autres.
- Ne t'inquiète pas va. Tout vas bien se passer. Chaque équipe aura une caméra, des lampes torches, et ce sera bien plus drôle comme ça. Prononça Laura en essayant de me rassurer.
- Allez c’est partie les filles, une voie que chacune aura finie d’explorer son aile, on se retrouve toutes ici pour partir toutes ensembles vers l’aile Nord. Comme ça tout le monde est contente. Exclama Samantha en regardant d’un sourire malicieux Nathalie.

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Chapitre 3

Nous sommes donc partie en direction de l’aile Ouest avec Nathalie. En avançant, Nathalie a commencé l’enregistrement de sa caméra. On voyait certains murs qui était à moitié effondré, d’autre avec des tags, preuve que ce bâtiment a déjà été visité par personne n’ayant aucun respect pour le bâtiment.
- Franchement, lorsque des gens font ce genre d’expéditions, ils pourraient éviter de les décors comme ça. Ca gâche un peu l’ambiance. Dis-je à Nathalie.
- Je suis bien d’accord avec toi.
Nous avançons prudemment en évitant les gravât qui étaient au sol. Pour moi ca va parce que j’ai pris des chaussure plates. Mais Nathalie a eu la mauvaise d'ajouter des talons haut avec sa tenue de nonne un peu trop sexy.
- Pas trop dur d’avancer. Je demandais en connaissant d’avance la réponse.
- Ahah très drôle. Rigola d’un ton sarcastique Nathalie. Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait autant de débris sur le sol. Mais bon, je dois bien faire avec, après tout je suis au service de Dieu.
Je rigolais en voyant sa piètre prestation de bonne sœur.
- Ne t'inquiète pas ma sœur, toi aussi tu comprendras la grandeur de notre Seigneur. Ou la grandeur tout court. Lança-t-elle du haut de son 1m72 (avec ses talon).
Je grommelé face à la pique qu’elle venait de m’envoyer.

Pendant que nous discutions, il n’y avait rien d'intéressant au RDC, juste des chambres avec lits d’hôpitaux, soit à moitié cassé, soit la moisissure s’était complètement emparé de la chambre. Nous sommes donc montées au 1er étage. Nous sommes devant un long couloir où les chambres se trouvaient des deux côtés. Nous avons uniquement la lumière de nos lampes pour éclairer nos pas. Nous marchons pendant quelque minute avant que Nathalie ne s’arrête devant une chambre. Elle semble avoir eu plus de chance que les autres, il n’y avait trou dans les murs, ni moisissure, et le lit semble être en bonne état. Nathalie entra dans la chambre, filma l’ensemble de la pièce, puis posa la caméra sur un meuble qui se trouve dans un coin de la pièce. Elle se retourne vers moi, mit ses deux mains en position de prières, et dit d’une voix calme :
- Ma sœur, merci d’être venu, je connais vos tourment et je suis prête à vous écouter pour que vous puissiez obtenir le pardon du Seigneur.
Amusé de sa petite comédie, je m’avance et joue le jeu :
- Je ne sais pas quoi faire ma sœur, je suis pris dans des tourments inimaginable. Que puis-je faire ? Comment pouvez-vous m’aider ?
- Tout ceci est normale, nous vivons dans le péché en permanence. Mais je peux vous délivrer du Mal, veuillez vous allonger je vous prie.
Sans trop faire attention, je m’exécute et m’allonge sur le lit. Nathalie continua son petit monologue.
- Bien, avant de commencer, veuillez fermer les yeux mettre vos mains au niveau de votre tête. Parfait comme cela.

J’entendis Nathalie s’approcher de moi. Puis tout à coup, je sentis ses mains glisser vers les miennes. Surprise mais pas déçue, je me laissa faire. Je ne pensais pas qu’elle serait autant dans son rôle de bonne sœur. Puis, avant de me rendre compte de quoi que ce soit, je sentis des sortes de bracelet en cuir se refermer autour de mes bras. Je ne pouvais plus les bouger, peu importe comment je bouger. Je rouvris les yeux pour savoir à quoi elle jouait. Puis je la voyais resserrer une autre sangle au niveau de mes chevilles, puis à mon bassin. J’étais désormais complètement immobilisé sur ce lit.
- Hey, je peux savoir ce que tu fous. Détache-moi. Ordonna à Nathalie. C’est plus drôle là.
- Ma sœur, vous êtes possédez par un démon, je l’ai sentie quand vous êtes arrivé en ces lieux. Je dois donc pratiquer un exorcisme pour vous libérer. Dit-elle en me regardant d’un air amusé. Malheureusement pour vous, mais heureusement pour moi, nous nous trouvons dans l’aile psychiatrique réservé au personnes ayant besoin d’aide. Comprenez moi, cette opération comporte des risque pour vous comme pour moi.

J’étais obligé de l’écouter, j’avais beau essayer de bouger, mes bras, mes jambes et même mon corps était complètement immobilisé à cause des sangles. Je voyais que cela ressemblait aux sangles de psychiatrie spécialement conçue pour éviter que le patient ne se blesse lui-même. J’ai beau ne plus pouvoir bouger, je ressentais une certaine excitation dans cette situation. Mon rêve semble se réaliser, j’étais complètement impuissante et à la merci de quelqu’un d’autre. Mais je ne voulais pas qu’elle le remarque. Je faisais tout pour cacher mon excitation.
Elle s’approcha de plus en plus de moi, elle leva ses mains et dit :
- Commençons le rituel.
Puis elle posa ses mains sur moi et commença à me chatouiller comme jamais. Sous les bras, le ventre, partout. J’essayais de me retenir comme je put, mais j’étais sans défense et complètement à sa merci.
- Le démon est particulièrement tenace à ce que je vois. Mais comment va-t-il supporter le prochain traitement.
Elle se mit à accélérer. Je ne pouvais plus tenir. Je commençais à crier et rigoler en même temps, mon corps se contorsionne sous les effets de ses doigts. Mais je pouvais pas bouger à cause de ces sangles.
- Bien ça commence à faire effet, il faut continuer comme ça.
-HA AAAAHHH ARRÊTE JE T’EN PRIE!!! STTTTOOOPPPPPPP ! Hurlais-je pour que le supplice s’arrête.
- Pas tant que le démon n’est pas sortie de ton corps.
Je n’en peux plus, je n’arrive plus à réfléchir correctement. Mes yeux lâche de chaude larmes, je tords mon corps pour essayer d’échapper à ce supplice.
- Encore quelque instant, je sens que ça marche.
- PITIÉ ARRÊTE ÇA, JE N’EN PEUX PLUS!!!
Je la supplie de s'arrêter, j’étais au bord de l’implosion, puis quelque instant après le rythme diminua, jusqu’à s'arrêter complètement.
- Bien, le démon est à présent sortie de votre corps ma sœur. Le rituel s’est déroulé à la perfection.
J’essaye de reprendre mon souffle, mais je la vois sourire, toute heureuse de sa blague.
- Non mais franchement… qu’est ce qui t’a pris de faire ça… . Dis-je en essayant de reprendre mon souffle.
- Mais voyons ma sœur, je sais que le rituel semble infernal mais voyez le bon côté, vous êtes libéré de tout vos péchés à présent. Dit-elle en s'efforçant de rester sérieux et de ne pas rire à sa propre blague.
- Tu vas me le payer ça tu le sais.
- Hein quoi, je n’entend pas, que dites-vous ma sœur, peut-être reste-t-il une part du démon en vous.
Alors qu’elle disait ça, elle se remit à me chatouiller de plus belle. Cette fois-ci je n’arrive pas du tout à me contrôler. J’éclate de rire dans la seconde où elle me touche. Je me contorsionne de plus belle dans mes liens qui n’ont pas bougé malgré tous mes mouvement.

Alors qu’elle était sur le point de s'arrêter. J’entendis un bruit sourd en dehors de la chambre, comme si quelque chose venez de tomber lourdement sur le sol.
Elle s'arrêta immédiatement, et tandis que je reprenais mon souffle, je dit:
- Qu’est ce que c'était ?
- Je ne sais pas, sans doute Laura et Samantha qui s’amuse comme nous. Réponda Nathalie. Attend je vais voir dans le couloir vite fait.
- Non attend reviens! Libère moi avant.
- Ne t’inquiète pas tu risque rien comme tu es, et puis je suis sur que tu as envie de rester quelque instant comme tu es. Dit-elle avec un petit sourire au lèvre avant de quitter la chambre.

À suivre …

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Mad Hatter
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Re: Soirée Halloween

Message par Mad Hatter »

Bien bien. :bravo: Très intéressant, il ne manque plus qu'une petite présentation au registre.
il n’y avait trou dans les murs
Il n y en a pas ou qu'un seul ?
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
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Alexandra_TV
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Alexandra
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Re: Soirée Halloween

Message par Alexandra_TV »

Très belle histoire

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Utten
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Re: Soirée Halloween

Message par Utten »

Une infirmière ligotée et abandonnée toute seule dans un hôpital désaffecté: l'angoisse! Ca promet...

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moimoi2
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Re: Soirée Halloween

Message par moimoi2 »

Mais j'aime beaucoup ce début d'histoire ! Continue dans cette lancée ^^

Kyoma
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Re: Soirée Halloween

Message par Kyoma »

Bonjour à tous. Merci pour vos retour, ça me fait chaud au cœur de voir que mon histoire vous plaît.
J'espère que la suite vous plaira voir plus

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Chapitre 4

Je voyais les réminiscences de la lumière de sa lampe torche s'éloigner de plus en plus jusqu’à qu’elle disparaisse complètement. Je n’entendais plus du tout ses bruits de pas également. Le temps que je comprenne dans quelle situation je me suis retrouvé, j’étais absolument seul, attaché sur un lit d’hôpital, mes poignets sanglé au niveau de ma tête, mon bassin maintenu au centre du lit, et mes pieds écartés à chaque recoin du matelas, tout ça par des sangles que l’on retrouve dans des hôpitaux psychiatrique pour empêcher les patients de blesser les autres et surtout soi-même.
Nathalie a, semble-t-il, laissé la caméra allumée qui semble continuer à filmer la situation et qui est tournée vers ma direction. Et juste à côté il y avait ma propre lampe torche qui me permettait de voir ce qui se trouve dans cette chambre. Comment est-ce qu’on a pu en arriver là. Je n’entend plus aucun bruit, à peine un bruit de vent qui provient soit de la fenêtre de la chambre, soit du couloir.
Je continue à me débattre dans mes liens, tout en sachant que c’était peine perdu. Je ne pouvais pas atteindre les nœuds de mes sangles pour les défaire. J’ai beau bouger dans tous les sens, me contorsionner, tirer sur mes liens le plus fort possible, je n’arrive à rien. Le seul résultat notable, c’est que maintenant je transpire de tout mon corps et je commence à être fatigué.

Je trouve néanmoins cette situation plus ou moins excitante. Pour la première fois de ma vie, j’étais complètement bloqué, impuissante, et je n’avais aucun moyen de me libérer sans l’aide de quelqu’un. Je me suis donc résolu à attendre que Nathalie reviennent me libérer. Je ne peux pas faire grand-chose d’autre de toute façon.
Tandis que je savoure la sensation que cette expérience me procure, les dernières paroles de Nathalie me reviennent soudainement en mémoire. Elle avait prononcé ses mots comme si elle savait qu’être attaché était mon fantasme. Le ton dans sa voix et son sourire au lèvre me disait qu’elle avait tout prévu. Mais ce n’est pas possible. Je suis sûr et certaine que je ne l’ai dit à personne jusqu’à aujourd’hui.

Cela fait presque 10-15 minutes que Nathalie est partie voir l’origine du bruit et elle n’est toujours pas revenue. J’ai l’impression que ça fait plus d’une heure que je suis coincé sur ce lit à espérer qu’elle revienne le plus vite possible. Non pas que je n’aime pas ma situation. Mais j’aurais préféré faire cela avec Thomas.
Tout à coup, la lumière de la lampe torche commence à vaciller, elle devient de plus en plus faible.
- Non mais c’est une blague! Ok c’est Samantha qui a retrouvé de vieilles lampes torches chez elle, mais tu ne vas quand même pas me dire qu’elle a oublié de remplacer les piles. Me dis-je à moi-même, plus par dépit qu'autre chose, alors que le faisceau de lumière continue de diminuer.
Alors que je prie de tout mon être pour que la lampe ne s'éteigne pas, j'entends soudainement le même bruit sourd que tout à l’heure. Je commence à paniquer de plus en plus intérieurement. C’est quoi cette situation digne d’un film d’horreur de série B. Puis j’entendis des bruits de pas venant du couloir.
- Enfin te revoilà Nathalie, c’est pas trop tôt. Allez dépêche toi de venir me détacher. Dis-je à haute voix en espérant que Nathalie se dépêche.
Alors que je terminais ma phrase, les bruits de pas se sont arrêtés.
- Nathalie, qu’est ce que tu fous, viens me libérer à la fin, c’est bon on a fini de rire maintenant, les plus courtes sont les meilleures. Dis-je tout en perdant de plus en plus mon calme à mesure que la lampe torche s'éteignait de plus en plus.
Je remarque tout d’un coup quelque chose de bizarre, ça ne ressemble pas au bruit des talons hauts de Nathalie, mais surtout, je ne voyais pas la moindre lumière dans le couloir. Même si sa lampe torche subissait le même problème que la mienne, je devrais au moins voir un rayon de lumière, aussi petit soit-il.
La peur commença aussitôt à prendre possession de moi. Je bougeais non plus par plaisir de la découverte de ses nouvelles sensations, mais parce que je voulais fuir le plus loin possible de cet endroit.
Les bruits de pas reprirent tout d’un coup. Je bougeais de plus en plus pour m’échapper, mais rien n’avait changé par rapport à tout à l’heure.
- C’est bon Nathalie, c'est plus drôle maintenant. Arrête ça.
La peur se faisait sentir de plus en plus dans le ton de ma voix. Le bruit que je faisais à force de bouger dans mes liens était de plus en plus fort. Les bruits de pas se sont de nouveau arrêtés. Maintenant j’ai l’impression que quelqu’un se trouve juste derrière le mur.
- Nathalie. Murmurais-je plus par peur qu’autre chose.
Soudainement, quelque chose de léger tomba sur le pas de la porte. J'ai mis quelques secondes à reconnaître ce que c’était. C’est la coiffe de nonne que portait Nathalie.
En reconnaissant l’objet, c'était trop tard. J’ai crié comme une forcené, tétanisé par la peur de ce que cela voulait dire. Pile à ce moment-là, les dernières lueur de la lampes torches s'éteignit complètement. C’en était trop, je suis maintenant plongé dans le noir, mes yeux ne s’étant pas habitué au ténèbres. Je suis maintenant incapables de réfléchir correctement à ce qui m’entoure. La seule pensée qui m’habite c’est de rentrer chez moi et de me blottir dans les bras de mon homme. Au lieu de cela, je crie et je bouge dans tous les sens et de toutes mes forces pour me sortir de là.

Sans que je me rende compte de quoi que ce soit à cause, quelqu’un est soudainement entré dans la chambre, s'est mis derrière le lit, puis m’a mis ce qui semble être un bout de tissu sous mon visage. Je ne comprenais pas ce qu’il se passait, mais à force de me débattre dans mes liens sans pouvoir rien faire, je me suis senti de plus en plus faible. Je n’arrive plus à rester éveiller. Mes yeux se fermaient sans que je le veuille. Ce fut maintenant le noir le plus complet.

À suivre...

Kyoma
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Re: Soirée Halloween

Message par Kyoma »

Chapitre 5

Je me réveilla tout doucement. La tête encore toute embrumée, je tentais d’ouvrir les yeux pour savoir où j’étais. Mon esprit émergeait de plus en plus de sa torpeur. Grâce à cela, je me rendis compte que je n’étais plus allongé sur le matelas, et que, par conclusion quelqu’un ou quelque chose m’avait sortie de mes liens. Mais je fus néanmoins incapable de bouger mes bras, ni même mes jambes.
J’étais à présent complètement réveillé et je me suis rendu compte, grâce à un rayon lunaire qui passé à travers une petite fenêtre qui se trouvait en hauteur, que je me trouve non plus dans la chambre, mais dans une pièce complètement blanche, dont les murs, le sol et même la seul porte de la pièce étaient recouverts d’une matière molles.

Mais le plus important, c’est que je suis à présent dans ce qui semble être une camisole de force. Mes bras sont retenus sous ma poitrine par des lanières et sont serrés contre moi-même. Je constate qu’une autre lanière m’entoure au niveau des mes avant-bras, ce qui m'empêchent encore plus de bouger. J’essaye de me lever mais je n’arrive pas à bouger mes jambes comme je le souhaite. Je remarque alors que mes jambes sont entravées dans ce qu’il semble être un legbinder.
Ce n’est pas possible ! D’abord les sangles sur un lit, puis enfermé dans une chambre d’isolement ?! Qu’est ce qui se passe ce soir ?
Alors que des centaines de questions se bousculent dans ma tête, je bouge mes bras dans tous les sens pour essayer de trouver un moyen de me libérer. Mais au lieu de cela, une grande sensation de plaisir me parcourut de tout mon être. Je n’avais pas fait attention, mais la camisole n’était pas uniquement très serrée, il y a également une sangle qui passe sur mon entrejambe. Pile au bon endroit. Je m’arrête immédiatement de bouger pour pouvoir calmer mon esprit qui commence à surchauffer à la suite de ce bonheur imprévu.

Bon, résumons la situation, après nous être séparés en deux groupes, je me suis retrouvé attaché sur un lit à cause de mon idiote d’amie Nathalie… . C’est vrai ça ! C’était bien la coiffe du costume de nonne de Nathalie. Qu’est ce qu’elle est devenue ? Est ce qu’elle va bien ? Qu’est ce qui se passe ici ?
J’ai beau me poser toutes ces questions, je ne risque pas de trouver en étant attaché comme je suis. Je ne peux pas bouger mes bras sous peine de frotter mon entrejambe, mes jambes sont bloquées entre elles ce qui ne me permet pas de marcher. Je vois une porte qui se trouve juste en face de moi mais elle semble totalement fermée, et en plus de cela, j’ai l’impression de ne pas voir de poignet. Je suis donc complètement bloqué et isolé du reste du monde tant que je suis dans cette pièce. Je ne pus m’empêcher de rire un peu à la situation. Cette cellule d’isolement n’a jamais aussi bien porté son nom. Seul point positif, c’est que j’ai toujours mes vêtements sur moi, et je n’ai pas l’impression d’avoir mal quelque part. Ça ne veut peut être pas dire grand chose, mais ça reste un bon point pour essayer de rester positif.

Je ne sais même plus quelle heure il peut être. Combien ai-je bien pu être endormie ? Je n’entend absolument aucun bruit. Seule ma respiration trouble le silence des environs.
Bon. Rien ne va changer si je ne bouge pas. Il faut que je trouve un moyen de sortir. Facile à dire, mais si je ne fais rien, la situation pourrait se dégrader très rapidement.
J’ai dû mal voir tout à l’heure, il y a forcément une poignée de porte, une serrure ou quelque chose qui pourrait me prendre d’ouvrir la porte. Avec cette idée en tête, je me tortille alors sur le sol comme un ver de terre pour essayer d’atteindre la porte. J’essaye de passer outre les sensations de plaisir que me procure cette maudite lanière judicieusement placée. Après ce qui me semble être une éternité, je me retrouve au pas de la porte complètement épuisé et trempé de sueur. Je m’adosse sur le mur pour essayer de me relever. La première fois, je perds l’équilibre à cause de cette matière molle et tombe sur le sol. Néanmoins c’est cette même matière qui m'empêche de me faire mal. Alors que je réessaye pour la deuxième fois, ce sont mes jambes qui lâchent sous l’effort que je leurs demande de faire. Sans l’aide de mes mains ou sans pouvoir bouger comme je le souhaite, c’est bien plus dur que ce que je pensais.
Allez, la troisième fois sera la bonne. ” à force de persévérer, j’ai finalement réussi à me relever. Je faillis tomber de nouveau mais je réussis à garder mon équilibre en s'adossant au mur.
Ca c’est fait, maintenant, la porte. “ Le seul moyen de me déplacer en étant entravé comme j’étais, c’est de faire des petits sauts. Je ne suis pas très loin de la porte, mais je n’arrive pas à bien la voir à cause de l’obscurité. Je sautille donc petit à petit pour éviter de tomber à nouveau. Lorsque je fus plus près, j’arrive maintenant à mieux discerner les détails. Au premier abords la porte peut sembler être sans serrure, mais je remarque une coupure en cercle au milieu de la porte. Je me plaça devant cette coupure et me baissa un petit peu pour mieux voir.
Comment je peux faire pour bouger ce bout sans mes mains ? “. Je pense à utiliser mes dents dans un premier temps, mais je m’arrête immédiatement. Cet hôpital est abandonné depuis pas mal de temps maintenant. Qui sait quel genre de maladie ou de bactérie il pourrait bien y avoir. Même si cette cellule semble être relativement bien entretenue.
Attends une minute. Maintenant que j’y pense, comment cette cellule peut-elle être aussi propre ? Je ne suis pas une experte des lieux abandonnés, mais il ne devrait pas y avoir de la moisissure, de la poussière ou de la verdure dans cette pièce ? Pareil pour la chambre. Comment ces sangles ont pu être aussi efficaces si elles étaient restées à l’abandon depuis tout ce temps ?

Alors que je me pose toutes ces questions, j’entend des bruits de pas derrière la porte qui semble se diriger vers moi. j’ai également l’impression d’entendre plusieurs voix. Je recula instinctivement, mais la peur m’a fait oublié dans quelle état je me trouve. Mes jambes sont toujours entravées ensemble à cause de ce legbinder et mes bras sont reliés entre eux dans une camisole de force. Je tombe donc lourdement sur le sol. Le temps de reprendre mes esprits, je vois la porte s’ouvrir, laissant un faisceau de lumière éclairer de plus en plus la pièce. Je fus complètement ébloui à cause du temps restant dans les ténèbres. Le temps que mes yeux s’habituent à la lumière, un individu rentre dans la cellule, laisse la porte légèrement entrouverte et se dirige vers moi.

C’était un homme, relativement grand vu que je me trouvais allongé sur le sol, il avait un blouson en cuir et un jean, tout ce qu’il y a de plus classique. Il s’approche de plus en plus de moi.
- Qui êtes-vous ? Qu’est ce que vous me voulez ? Demandais-je plus par désespoir que par autre chose.
L’homme ne répondit pas. Il est présent à mon niveau. Il s’accroupit et sortit un objet de sa poche. C’était un bâillon gonflable. Il le mit devant ma bouche mais je ne faisais rien. Je vois dans son regard que si je ne lui obéit pas, il n'hésitera pas à utiliser une méthode plus efficace. De peur de ce qu’il pourrait faire, j’ouvris la bouche. Il sangla le bâillon derrière mon cou et le sangla au dernier cran.
- mmmmmmppphhhhhh. J’essaye de parler mais il ne ressortit que des gémissements.
Il prit le tuyau qui était relié au bâillon et appuya dessus. Au même moment, je sentis la boule dans ma bouche augmenter de volume. Je pris peur et ne put m'empêcher de gémir encore plus.
- mmmppppphhhhh… mmmppphhh… mph. . . .

La boule avait complètement rempli ma cavité buccale. Avec ça, on ne m’entendait pas en dehors de la pièce, même si la porte était ouverte.
Une fois que le tuyau du bâillon retiré, l’air ne pouvait plus rentrer et je me retrouvais réduite au silence par un bâillon des plus efficaces. L’homme me tourna ensuite sur le dos, et vérifia si les sangles de ma camisole étaient bien en place. Par sadisme ou par acquis de conscience peut être, il les serra tous aux maximum sans exception. Je me retrouve bien plus compressé que tout à l’heure. Avant je pouvais bouger mes bras un tout petit peu, mais après son passage, je ne pouvais définitivement plus bouger mes bras. Il passe au niveau des jambes et fait la même chose que précédemment. Si je voulais me relever maintenant, j’en serais bien incapable. Je croyais qu’il en avait fini à présent, mais il approcha ses mains de la boucle qui maintient la maudite sangle. Je ressens d’abord qu’il desserre ce lien, je me dis qu’il avait alors un petit peu de sympathie pour moi, ou alors que cette sangle ne servait à rien vu qu’il venait de serrer tous mes liens au maximum. Ma joie fut de courte durée. Sans prévenir, je sentis qu’il tirait soudainement le lien plus qu’il ne fallait. La sangle commença à rentrer de plus en plus dans mon sexe. Je ne pus m'empêcher de lâcher un gémissement de plaisir qui, bien sûr, était incroyablement bien étouffé par mon bâillon. Une fois content de sa petite prestation, il maintient la sangle et la boucle de nouveau au maximum de sa capacité. Cette fois-ci, je ne risque pas le moindre mouvement de peur de la sensation que cela pourrait me procurer.

Épuisé par ce qu’il vient de se passer, j’ai le regard qui est un peu perdu et j’essaye de reprendre mon souffle. Tout en me regardant, l’homme jeta un coup d'œil à l’ensemble de la pièce, puis sortit de ma cellule. Alors que je me demande ce qui vient de se passer, la porte s’ouvrit en grand et laissa passer une silhouette qui m'est bien trop familière.

À suivre

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Mad Hatter
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Re: Soirée Halloween

Message par Mad Hatter »

Ça s'annonce intéressant, juste une question : le récit est-il au passé simple ou au présent de narration dans ce chapitre car il y a des entre deux, parfois. Ça chatouille toujours un peu quand ça passe entre les…
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
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moimoi2
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Re: Soirée Halloween

Message par moimoi2 »

La suite est intéressante :mrgreen: . Je suis curieux de connaître le reste !

sub122
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Re: Soirée Halloween

Message par sub122 »

En effet, ce début d'histoire est très intéréssant, hâte de lire la suite ! :)

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