Le miroir

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Kyoma
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Le miroir

Message par Kyoma »

Bonjour/Bonsoir à tous. :salut:
Je vous présente le début d'un nouvel épisode. En espérant que cela vous plaira.

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Chapitre 1

Je m’appelle Nathalie et je suis à la moitié de mes 26 ans. De taille moyenne (environ 1m65), brun avec les cheveux qui arrive à hauteur d’épaule. Toujours célibataires depuis que j’ai rompu avec mon ex à la sortie du lycée car nos opinions et nos envies divergeaient beaucoup trop. Je passe pas mal de temps sur les jeux vidéos avec des amies, dont Elisa avec qui je me suis très bien entendu quand nous nous sommes rencontrées en ligne. Lorsque mon travail en tant que développeuse me le permet, j’aime bien prendre mon carnet et dessiner ce qui me vient en tête. Je n’ai pas de talent particulier pour le 9éme art, mais ça me permet de me détendre et de penser à autre chose, de mettre en place mes idées, d’oublier le reste du monde.

Il m’arrive également de participer à certains événements particulièrement coquins. Car si le jour je suis de nature gentille et timide, la nuit je peux me transformer en maîtresse qui aime attacher ses soumis lors d’évènement organisé par une petite communauté que j’ai rencontré par hasard sur internet. Ça me permet d’avoir un petit plaisir secret, et peut-être de rencontrer quelqu’un avec qui partager le reste de ma vie (homme ou femme, peut m’importe).

C' est samedi, et pendant que je m’ennuie chez moi, que je ne sais pas quoi faire, je décide de sortir faire un petit tour. Après 15-20 minutes a erré au hasard des rues, je tombe sur une grande place de la ville où se tient le marché hebdomadaire. Je décide d’y aller pour voir ce qu’il y a. J’en profite pour acheter quelques fruits et légumes frais qu’on ne trouve généralement pas en grande surface.

Alors que je suis sur le point de partir, je passe devant un stand qui a soudainement attiré mon attention. Il était tenu par une dame qui avait l’air d’avoir dans les 40 ans passés. Mais le plus important, c’était les produits qui y étaient proposés. Des antiquités. Il y avait des vieux ustensiles en bronze, des petits jouets en bois, du tissu dont le style avait presque 50 ans de retard. Mais ce qui m' attirait dans tous ses articles, c’était le petit miroir qu’elle proposait. Il faisait environ 30 cm de haut pour 15 cm de largeur. Sa structure était faite de bronze et était de couleur orange. Je n’arrivais pas à savoir en quoi cet objet pouvait autant m’attirer mais plus je le regardais, plus j’avais envie de le prendre.
- Combien pour le miroir ? Demandai-je à la dame.
- Normalement je vous le vendrais pour 60€, c’est un objet qui a jadis appartenu à l’un des nobles de la région dans l’ancien temps. Mais comme vous êtes ma première cliente de la journée, je veux bien vous le vendre pour 20€.


Bizarrement mon esprit était complètement absorbé par le miroir et je n’arrivais plus à aligner deux pensées correctement.
- Vendu. Affirmai-je en donnant l’argent à la dame.
- Je vous remercie de votre achat. Dit-elle en rangeant la monnaie dans son coffre.
Je ne comprenais pas pourquoi j’ai acheté compulsivement cet objet. Je mis mon achat dans un sac et alors que j’étais sur le point de partir. J’entendais la vendeuse me dire :
- Bonne chance pour la suite.
Ne comprenant pas ce qu’elle voulait dire par là, je la remercia tout de suite après et je suis directement rentré chez moi.

Une fois rentré à la maison, je rangeais tout ce que j'avais acheté, puis j’ai décidé de mettre l’étrange miroir sur le bureau de ma chambre. La journée était quasiment finie. Je pris une douche bien chaude et me prépara une ratatouille grâce au légume que j'avais acheté sur le marché. Une fois la vaisselle faite et rangée, je me dirigea vers ma chambre, puis, prit d’une envie soudaine, je me mit à dessiner une jeune femme qui était complètement attaché dans un hogtied.
Ses mains étaient attachées ensemble, ses coudes et avant bras également. Un harnais de corde lui enserrait son buste, faisant ressortir sa poitrine volumineuse. Ses jambes étaient également liées entre elles, que se soit en dessous et au-dessus des genoux, et ses chevilles étaient étroitement attachées. Une corde venait lier les pieds et les mains de la pauvre victime entre elles, la forçant à se contorsionner. à tout cela se rajoutait une dernière corde qui avait attacher les cheveux de la jeune femme en une queux de cheval, cette dernière était également relier à la corde qui retenait ensemble les pieds et les mains de la femme. Cette dernière corde augmentait la pression du hogtied, forçant la jeune femme a relevait la tête et faisait davantage ressortir sa poitrine.

Une fois la base du dessein terminée, je réalisais soudainement qu’il était minuit passé. Etonné par le temps que j’ai pu passé dans la création de ce dessein, je me suis allongé, complètement épuisé par ce qu’il vient de se passer et m'endormi sans trop de difficulté.

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Chapitre 2

J’étais actuellement dans une petite pièce complètement cernée par des rideaux rouges me coupant du reste du monde. Un énorme lit était entreposé dans un coin de la pièce. D’autres rideaux étaient attachés aux hauteurs du lit. Grâce à cela, les heureux élus pouvaient être tranquilles lors de leurs ébats. De l’autre côté de la pièce se trouvait une sorte de tapis de sol dont chaque coin était littéralement cloué au sol. Deux menottes en cuir pendait au-dessus de ce même tapis. Enfin, une croix de saint André était placée à l’opposé du lit. Comme ça, le maître ou la maîtresse pouvait observer son soumis droit dans les yeux, tout en étant confortablement installé sur le lit.

Je suis actuellement en plein milieu de la pièce, ne sachant comment je me suis retrouvé dans cet endroit. J’observe les environs et me dirige vers l’un des rideaux qui fait office de mur. Je pousse un petit peu le rideau pour regarder ce qui se cache derrière. Je ne vois qu’un amas de ténèbres qui semble sans fin. Ne comprenant pas ce qui se passe, je me rends soudainement compte que je porte la tenue de dominatrice que j’utilise habituellement lors des événements de soirée.

Elle était composée d’un harnais en cuir qui recouvrait l’ensemble de ma poitrine et qui faisait également ressortir ma poitrine. Je portais des gants en latex qui remontaient jusqu’au coude. Un corset en latex qui comprimait tout mon ventre et qui relevait encore davantage ma poitrine. Le bas était composé d’un porte-jarretelle en latex également, et je portais également de grandes bottes avec des talons hauts pour véritablement dominer mon soumis.

Soudainement, je voyais Elisa qui était attachée et complètement nue sur le tapis dans le coin de la pièce. De nombreux anneaux en métal enroulaient ses jambes. Ils étaient vissés directement sur le tapis, entravant les jambes de la jeune femme, obligeant la pauvre petite rouquine a être a genoux devant moi. Ses mains étaient attachées dans son dos aux deux menottes qui étaient reliées aux plafonds de la pièce. Malheureusement pour elle, la hauteur de ses menottes l'obligeait à se pencher en avant. Elle était donc à genoux devant moi, la tête baissée, signe de sa soumission.

Une cravache apparut naturellement dans ma main, cela ne m’étonna pas plus que cela. Je m’approcha à petit pas d’Elisa. Elle savait qu’elle n’avait pas le droit de me regarder dans les yeux, ni de parler sans mon autorisation. Une fois arrivé à son niveau, je posa le bout de la cravache sous son menton pour lui faire signe de lever la tête. Je vis dans ses yeux une soumission absolue, que je pouvais faire ce que je voulais d’elle. Je lui demandais alors.
- Qui es tu ?
- Je suis Elisa, votre jouet, votre objet, votre possession. Me répond-t-elle.
- Bien, mais tu as oublié quelque chose de primordial ma petite.
Je lui donna soudainement un coup de cravache sur les fesses en guise de punition.
- Tu as oublié de m'appeler Maîtresse à la fin de ta phrase.
à chaque fois qu’elle recevait un coup, elle disait :
- Pardonnez-moi Maîtresse. Merci Maîtresse.
Je m'arrêtais au dixième coup. Ces fesses étaient complètement rougies par les marques de ma cravache. Une nouvelle fois, je lui demandais avec un sourire coquin:
- Alors, qui es tu ?
- Je suis Elisa Maîtresse. Je suis votre jouet, votre objet, votre possession, Maîtresse. Me répond-t-elle de tout son être.
- Bien, je peux donc faire ce que je veux de toi ?
- Je suis à votre service et je n’existe que pour votre bonheur, Maîtresse.
Fière de sa réponse, je retirais la cravache de sous son menton, je me mit à sa hauteur, puis l’embrassa langoureusement. Elle accepta le baiser et nos langues s'enroulaient ensemble de plaisir. Tout en l'embrassant, mon autre main était descendue et venait titiller son entre-jambe. Elle apprécia sa récompense pour sa soumission, et ne tarda pas à convulser sous l’effet de l’explosion que venait de subir son corps. Son fluide se posa sur ma main. Fâché de son orgasme incontrôlé, je luis dis :
- Est ce que je t’ai autorisé à jouir ?
- Non maîtresse. Pardonnez-moi Maîtresse. Dit-elle complètement rouge de honte et en baissant la tête.
Je la fouetta de nouveau en guise de punition. Je mis ma main pleine de son jus devant sa bouche et lui dit :
- Nettoie toujours ce que tu salies.
Elle hésita un petit instant, mais voyant que je ne bougeais pas et fixant la cravache du coin de l’œil, elle ouvrit la bouche et avala ce qu’elle venait de relâcher quelque instant plus tôt. Elle continua pendant 5 bonnes minutes, elle mit dans sa bouche chacun de mes doigts où elle enroula sa langue autour de chacun d’entre eux pour être sûr de bien lécher et de bien nettoyer. Une fois sa tâche terminée, elle se mit un peu en arrière et dis :
- Merci Maîtresse.

Alors que je profitais de ce pur instant de bonheur, une voix s’éleva dans chaque recoin de la pièce.
- Ainsi donc c’est ce que tu désires ? Intéressant. Mais j’ai l’impression que tu oublies l’autre facette de ton cœur ma jolie brune.

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Chapitre 3

Je fus soudainement propulsé en arrière par une force inconnue. Je m'arrêta sur la croix de Saint André. Chacun de mes membres furent attaché dans un anneau qui était vissé à la croix. En quelque seconde à peine, je suis passé de la Maîtresse à la soumise. Je voyais toujours Elisa attaché sur le tapis mais j’avais l’impression qu’elle avait les yeux vides telle une marionnette. J’essayais de hurler mais aucun son ne sortait de ma bouche. Je n’étais pas bâillonné, mais c'était comme si mes cordes vocales ne produisaient plus aucune vibration. J’avais beau hurler de toutes mes forces, rien ne sortait de ma bouche.
- Allons ne t’excite pas comme ça Nathalie, je ne suis qu’un humble serviteur au service de son maître ou de sa maîtresse.
Je regardais autour de moi mais je ne voyais absolument rien ni personne. La voix semblait venir de chaque recoin de la pièce.
- Ne t’inquiètes pas, je vais me montrer à toi.
Soudainement, un homme apparut devant moi. Il semblait être dans la trentaine, portait une grande veste en satin bleu avec des manches à revers, un justaucorps, un baudrier et il avait un chapeau à plume sur la tête. En le voyant, je ne pouvais m'empêcher de rigoler face à son accoutrement digne du 17éme siècles.
- Je sais que la mode peut beaucoup changer en plus de 400 ans, mais la loi veut que je me montre comme j’étais avant à chaque fois que quelqu’un m’invoque.

Je n’ai écouté qu’à moitié son petit discours tellement j’étais occupé à rire.
- Bien j’imagine qu’on va directement commencer par les bases, à savoir le respect et l’écoute des autres. Dit-il d’un ton passablement énervé.
À la fin de sa phrase, il claqua des doigts et tous mes vêtements disparurent. La seconde d’après, j’essaya de hurler, et de couvrir mon corps qui a été mis à nue, mais aucun son ne sortit de ma bouche et mes mains et mes jambes étaient toujours attaché sur la croix derrière moi.
- Cela ne sert à rien ma petite. Vous êtes certes dans votre rêve, mais je contrôle tout ici. Laissez moi me présenter. Je suis le comte Louis Bartier, seigneur de la région dans laquelle nous nous trouvons actuellement. Pour certaines raisons, je me trouve devant vous pour vous rendre un grand service. Mais avant de passer par les explications longues et compliquées, laissez-moi profiter du spectacle que j’ai sous les yeux.

J’essayais de remuer dans tous les sens pour me sortir de mes entraves, mais les anneaux de métal n’ont pas bougé d’un centimètre. J’ai beau gesticulé, gigoté dans tous les sens pour couvrir ma poitrine et mon sexe face à ce voyeur, je ne pouvais rien faire. Ce Louis Bartier pouvait profiter de la vue que je lui offrais aussi longtemps qu’il le voulait.

Soudainement, une sonnerie bizarre surgit de chaque recoin de la pièce, devenant de plus en plus forte.
- Ah, j’imagine que c’est maintenant l’heure pour vous de vous réveiller de ce doux rêve.
à ses mots, un profond soulagement m'envahit. Je vais enfin pouvoir me libérer de son regard lubrique.
- Je vois à votre regard que vous pensez que tout est fini. Que Nenni ma petite, je suis loin d’avoir rempli ma mission.
La sonnerie devient de plus en plus forte, tellement forte que je m’endormi sur place, toujours les bras et les jambes collé sur la croix. Tout devint noir autour de moi.

À suivre...

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Alexandra_TV
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Re: Le miroir

Message par Alexandra_TV »

Très intéressant j’adore ce que je lis

Je me demande bien ce qui va se passer pour la suite des choses

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fredchl
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Re: Le miroir

Message par fredchl »

Original, l'idée d'un miroir qui vous propulse dan un milieu BDSM. Jusqu'ou cela peut-il aller ?... :)

Kyoma
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Re: Le miroir

Message par Kyoma »

Bonjour à tous et à toutes
Voici la suite de l'histoire. En espérant qu'elle soit à la hauteur de vos attentes :D

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Chapitre 4

Le bruit de mon réveil devenait de plus en plus assourdissant. Je me retournais encore et encore dans mon lit, essayant de faire abstraction du bruit, mettant mon oreiller sur mes oreilles pour couvrir le bruit et essayer de gagner quelques minutes de sommeil en plus. C’était peine perdue.
Je dirigeais mon bras vers mon réveil et appuya sur le bouton pour arrêter la musique. La tête encore embrumée, je me relevai difficilement et sortit de mon lit. Il m'a fallu 5 min pour retrouver mes esprits et me dire que je venais de faire un rêve particulièrement bizarre. Rêver de BDSM, c’est quelque chose qui m'était déjà arrivé par le passé, mais cette fois-ci, les choses étaient différentes. Je me souvenais clairement de ce qui venait de se passer, de comment j’étais heureuse de jouer avec Elisa (même si c’était un rêve), mais aussi de ce noble, Louis quelque chose.
Je dois commencer à perdre la tête à force de penser à mes fantasmes.” Pensais-je

Une fois à peu près réveillé, je quitte ma chambre pour aller prendre une bonne douche bien chaude. Je me déshabille et lance mes vêtements dans un coin de la pièce en pensant que je les rangerai plus tard. Habitant seul chez moi, je prenais quelquefois l’habitude de me balader complètement nue dans la maison. Le chauffage étant efficace, je n’avais pas peur d’attraper un coup de froid en plein hiver. Une fois arrivée dans la salle de bain, je laisse le temps à l’eau chaude d’arriver, puis je me plonge entièrement dans la douche ou je profite pleinement de la chaleur pour me réveiller complètement. Après avoir profité de cet instant de détente, je repars dans ma chambre pour me changer.

Cependant, quand je suis rentré dans ma chambre, quelque chose n’était pas normal. Je vis une tenue déjà toute prête allongée sur mon lit. En la regardant de plus près, je remarquai que c’était une tenue de soubrette. Elle était composée d’une grande robe noire en soie, dont le contour était plissé avec de la dentelle blanche. Un corset en cuir entouré également la taille de la robe, avec en plus un tablier blanc en dessous. Il y avait également des gants en satin blanc posé sur le côté du lit. Des bas noirs, ainsi que des chaussures avec des talons haut de 10cm.
Que fait cette tenue ici ? Quand est-ce que j’ai pu acheter ces vêtements ? ” Me demandai-je.
Bizarrement, je trouvais cette tenue magnifique, autant dans le respect du thème des habits d’une soubrette, que dans le choix de la matière des vêtements. Lorsque j’ai touché le tissu, j’avais presque envie de la porter pour profiter de cette sensation sur tout mon corps. Je vois également à côté un objet qui ressemble à un collier. Il n’est ni trop grand, ni trop petit. L’ensemble du collier est fait à partir d’un cuir de couleur noir particulièrement bien traité. Il ne comporte pas de motif particulier, mais c’est sa simplicité qui renforce son efficacité et la preuve de soumission pour celui qui le porte. Rien qu'en regardant le collier, un sourire apparaît sur le coin de mes lèvres et de nombreuses pensées apparaissent dans mon esprit.

Qu’est-ce que tout cela signifie ? Comment tous ces objets ont pu atterrir dans ma chambre ?

Soudainement, je voyais du coin de l'œil une lumière blanche qui surgissait du miroir sur mon bureau. Je me couvrais instinctivement les yeux pour les protéger de cette lumière aveuglante. Quelque seconde plus tard, la lumière disparut pour laisser la place à un homme. Je le reconnu immédiatement :
- Vous êtes ce Louis quelque chose ! Qu’est-ce que vous venez faire ici et comment avez-vous fait pour rentrer ? Hurlais-je tout en me couvrant le corps qui été encore nue.
- Vous êtes bien sévère avec moi ma chère. Je me réveille à peine que vous m'accueillez déjà de question. En plus vous ne vous rappelez même pas mon prénom correctement, cela mérite une petite punition. S’exclama-t-il un petit sourire aux lèvres.
À la fin de sa phrase, il claqua des doigts. Deux bracelets en cuir apparurent soudainement à mes poignets, puis une force invisible les tirant en arrière pour les placer derrière mon dos. Je sentis une toute petite chaîne relier mes poignets ensemble. Une corde jaillit de nulle part et relia la chaîne de mes menottes au barreau du lit. J’étais désormais attaché à mon lit et je ne pouvais me déplacer que dans un petit périmètre autour de celui-ci.
- QU… ! Comment avez-vous fait ça ?! Détachez-moi immédiatement !

Je n’en croyais pas mes yeux. Il a littéralement fait apparaître des objets devant moi. J’ai beau essayer de bouger les bras, j’ai l’impression que les menottes ne bougent pas d’un centimètre, comme si elles étaient collées sur ma peau.
- Ma chère, si vous voulez bien me laisser le temps de vous expliquer toute l’histoire sans m'interrompre, je vous en saurais gré. Sinon je vais devoir sévir encore plus, bien que ce ne serait pas pour me déplaire. Dit-il en rigolant un petit peu.
Prise de peur, j'ai décidé de me calmer tout en continuant de gigoter mes bras pour pouvoir les libérer. Non seulement ça ne marchait pas, mais je voyais dans ses yeux que me voir bouger dans tous les sens l'amusait et l'excitait.
- Vous pouvez continuer de vous débattre comme vous le faites, ça ne servira à rien. Annonça-t-il d’un air calme et serein. Mais cela m’amuse. En plus, si je puis me permettre, vous avez un corps absolument sublime dont vous ne devriez pas avoir honte.

Mon visage rougit immédiatement lorsqu’il prononça ces mots.
- Bien, puisque vous avez retrouvé votre calme, nous pouvons à présent commencer.

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Chapitre 5

- Je me présente à nouveau, je m’appelle Louis Bartier. J’étais autrefois un noble sur ces terres. Cependant, à cause de quelques maléfices, je me suis retrouvé enfermé dans le miroir que vous avez acheté hier. Je vais commencer à te tutoyer d’ailleurs, ça sera plus simple pour moi. Tu peux me considérer comme un génie des temps modernes dont le rôle est de révéler la face cachée des désirs de ses propriétaires. Je ne le fais cependant pas pour tout le monde. Comme tu as pu le constater hier, il n’y a que toi, ma petite Nathalie, qui as été attiré par le miroir. On peut dire que c’est le destin qui choisit. Je fais cela depuis plus de 400 ans environ et j’ai vu et aidé toutes sortes de personnes.
Mais enfin de quoi il parle, il est complètement fou ce gars. “ Pensais-je en attendant qu’il finisse son petit discours.
- Non je ne suis pas fou, je suis juste une personne d’un autre temps qui essaye de s’occuper comme il peut.
Je m’étonnai de sa réponse, c'était comme s’il pouvait lire dans les pensées des gens.
- De part cette petite démonstration, tu as découvert que d’une part, je peux lire dans les esprits, et que d’autre part, tu ne pourras pas me mentir. Je reprends donc, ça m’a pris un peu de temps de sonder l’intégralité de ton cœur pour y découvrir ce que tu caches au plus profond de toi. D’ailleurs, je ne comptais apparaître qu’aujourd’hui, mais ton petit fantasme dans ton rêve m'a tellement plu que je n’ai pas pu m’empêcher d’intervenir dans ton petit peu.
Rouge de honte et de colère, je criai :
- Comment oses-tu t’introduire dans les rêves des autres ? En quoi ça peut t’aider à faire quoi que ce soit ? Attend de voir que je sois libéré, tu feras moins le mal….

Soudainement, il claqua des doigts et un bâillon boule apparut dans ma bouche, la lanière du bâillon bougea comme par magie et alla derrière ma tête pour se sangler au maximum de sa capacité. La boule remplissait l’intégralité de ma bouche, comme si elle avait été faite sur mesure. J’étais à présent réduite au silence et seuls quelques gémissements sortaient de ma bouche.
- Je sais par expérience que certaines personnes réagissent comme ça, mais après t’avoir observé, je pensais que tu serais un peu différente. J’imagine que j’aurais juste un peu plus de travail avec toi. Dit-il en soufflant avec un air un peu blasé au visage avant de reprendre une tête sérieuse. Reprenons où nous en étions, veux-tu ?
J’essayais de hurler de rage mais seul quelque grognement incompréhensif sortait de ma bouche à cause de ce bâillon.

- En explorant ton cœur, je me suis vite rendu compte que dominer les personnes dans le cadre d’activités BDSM était vraiment ta voie, ce que tu aimes vraiment faire si tu préfères.
Evidemment, tu me prends pour qui sale perv… ”.
Soudainement, je sentis une claque sur mes fesses. Je me suis retourné instinctivement pour voir ce qui m’avais tapé et je vis une cravache volée dans les airs.
- Pas d’insulte en ma présence ma petite. Sinon gare à la punition que tu recevras. Dit-il avec un air tout joueur au visage. Je disais donc que tu faisais belle et bien partie de la caste des dominateurs, ta petite démonstration dans ton rêve avec la petite Elisa me l'a bien montré. Néanmoins, en fouillant un peu plus profondément, ton passé, tes expériences et tes passions, j’ai trouvé la face cachée de tes désirs. Tu souhaites également faire partie de la caste des soumis.
À la fin de sa phrase, je m'écriai et bougeais de toutes mes forces malgré mes liens pour montrer que je n’étais pas d’accord avec sa théorie. Mais la seule réponse que j’ai reçue fut un nouveau coup de cravache sur les fesses.
- Je sais que tu n'es pas d’accord avec mon verdict, mais c’est le principe d’un désir caché, tu n’es pas encore consciente de cela, et c’est là que j’interviens. Mon rôle va être de te guider dans ton éducation de soumise. Et comme j'aime faire les choses correctement, je resterai avec toi le temps qu’il faudra pour que tu prennes conscience de ce que tu veux vraiment et que tu acceptes les choses comme elles sont.

Je crie de plus belle malgré mon bâillon, je bouge comme un diable malgré mes mains menottées dans le dos. J’essaye de l'attraper pour le faire sortir de chez moi, mais je fais à peine un demi pas que la corde qui relie mes poignets à la tête du lit se tend, ce qui m'empêche d’atteindre ma cible. Il me laisse m’énerver pendant environ 5 minutes avant de reprendre les choses en main. Il fait un petit moulinet du poignet, puis je sentis un troisième coup de cravache s’abattre sur mes fesses.
- Bien maintenant que les explications sont faites, il est temps de signer le contrat.
Il claqua de nouveau les doigts et un parchemin apparut devant lui. Il annonça d’une voix claire :
- Moi, Louis Bartier, fils unique de Cédric Bartier, promet d’accomplir la tâche qui m’a été confié en éduquant la femme ici présente, Nathalie Udamier, comme future soumise. Je ne serais libéré de mon contrat que quand ma tâche sera accomplie et que Nathalie Udamier ici présente prendra pleinement conscience du désir caché qu’elle possède dans son cœur.
Une fois sa déclaration faite, le parchemin s’illumina et se dirigea vers l’un des objets qui se trouvait sur mon lit. Alors que je voyais le parchemin se déplacer dans les airs, j’essayais de bouger dans tous les sens comme si ma vie en dépendait. Je sentais que si je ne trouvais pas une solution pour me libérer très vite, ma vie allait radicalement changer. Je me débattais comme un diable, je bougeais mes bras dans tous les sens pour essayer de me débarrasser de ces foutus menottes. Mais plus je tirais, plus j’avais l’impression que la corde qui me retenait à la tête de lit devenait de plus en plus petite. Jusqu’au point où mes mains étaient à présent collées au lit.
Le contrat brilla encore plus et fusionna avec l’objet qui se trouvait sur le lit. Une fois la fusion terminée, une lumière aveuglante remplit complètement la pièce, m’obligeant à détourner le regard et à fermer les yeux, puis j’ai soudainement entendu un clic. À ce moment-là, j’ai compris que j’avais échoué dans ma tentative de m’échapper, sans même me regarder dans un miroir, j’ai senti quelque chose changer en moi, comme si quelqu’un avait touché à mon âme. Une fois la lumière disparut, je me voyais dans le miroir en bronze qui se trouvait devant moi. Désormais, je portais au cou le collier de soumis que j’avais vu tout à l’heure.
- Le contrat est à présent signé par les deux parties. Nous pouvons commencer ton éducation.

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Mad Hatter
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Re: Le miroir

Message par Mad Hatter »

:boufon:
- Je sais que tu n'es pas d’accord avec mon verdict, mais c’est le principe d’un désir caché, tu n’es pas encore consciente de cela, et c’est là que j’interviens. Mon rôle va être de te guider dans ton éducation de soumise. Et comme j'aime faire les choses correctement, je resterai avec toi le temps qu’il faudra pour que tu prennes conscience de ce que tu veux vraiment et que tu acceptes les choses comme elles sont.
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C'est une personne assez présomptueuse pour prétendre savoir lire une âme.
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C'est déjà pas facile de montrer l'âme d'une personne, alors l'âme d'une carte.
:boufon:
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
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Kyoma
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Re: Le miroir

Message par Kyoma »

Comme le dit le proverbe, les yeux sont le reflet de l'âme. Il faut "juste" être un bon observateur :D

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Chapitre 6

J’essayais de hurler pour savoir ce qu’il venait de me faire, mais mes questions furent complètement étouffées par mon bâillon. Je me débattais dans mes liens, folle de rage par ce qu’il venait de se dérouler sous mes yeux, mais également par l’apparition de ce collier que je sentais sur mon cou. Il n’était pas inconfortable et il ne m’empêcher pas de respirer normalement, mais je n’acceptais pas le faite de le porter comme si j’étais une soumise.
« Je suis celle qui met un collier aux autres, pas l’inverse ! » Hurlais-je en dans ma tête.
- Plus maintenant. Réponda-t-il. Comme tu peux le voir, tu portes désormais un collier qui a été relié au contrat que tu as vu précédemment. Grâce à cela, c’est devenu un objet un peu particulier. En effet, tant que les deux parties n’auront pas accomplies leurs parts du contrat, je devrais rester avec toi, et toi tu ne pourras pas enlever le collier qui se trouve à ton cou.
« C’est une blague j’espère ?! » Pensais-je avec un mélange de colère et de peur.
- J’ai bien peur que non. Tu pourras le remarquer plus facilement quand je t’enlèverais tes liens. Mais ne t’en fais pas, il est spécialement conçu pour une utilisation de longue durée. Dit-il avec un petit sourire moqueur.

Je hurlais dans un premier temps dans mon bâillon pour exprimer ma rage malgré la faite que cela soit complètement inutile.
« Comment je suis censé vivre avec ? Je ne vais pas me promener dans la rue avec ce truc attaché au cou ? Encore allez au travail avec ? Comment tu veux que j’explique ça ? Espèce de … »
Une violente claque, bien plus forte que les précédente, se répercuta immédiatement sur mes fesses avant que je n’aie pu exprimer la fin de ma pensé.
- Qu’est-ce que j’ai dit au sujet des insultes ? Leçon numéro 1 d’une bonne soumise, tu dois respecter ton Maître et en aucun cas l’insulte sous peine de recevoir une punition immédiate. Tu devrais le savoir pourtant.
Mon visage rougit immédiatement en voyant que je ne pouvais rien faire d’autre que d’accepter la situation.
- Bien, comme je l’ai annoncé précédemment, je vais commencer ton éducation dès maintenant. Ta première mission sera simple. Tu me serviras en tant que soubrette pendant toute la journée. Je vais quitter la chambre pour m’installer dans la salle à manger. Tes liens disparaîtront quand je serais sortie, tu auras alors 30 min pour mettre les vêtements que j’ai préparer sur ton lit, descendre me rejoindre et me préparer le déjeuner.
« Tu crois vraiment que je vais t’obéir uniquement parce que tu m’as mis un collier au cou, sale perv… »
Un nouveau coup de cravache d’abat sur mes fesses avec encore plus de force que la dernière fois. Je hurlai presque de douleur mais mes plaintes se sont tues dans mon bâillon.
- Plus tu désobéiras, plus la punition que tu recevras sera important Nathalie. J’ajoute à cela que tu n’as pas vraiment le choix. Si tu ne respectes pas les consignes que je te donne, tu passeras un très mauvais moment, et pour l’instant sa serait contre pédagogique. Je disais donc que tu devras enfiler ta nouvelle tenue. J’ai fait en sorte que si tu ne portes pas exactement les vêtements qui se trouve sur ton lit, tu seras bloqué dans cette pièce. Tu connais tous les détails à présent. Je vais te laisser un peu de temps pour que tu puisse te changer et accepter la nouvelle vie qui viens de commencer pour toi.

Je le vois qui commence à se diriger vers la porte de la chambre, et alors qu’il est sur le point de sortir, il se retourne, et avec un grand sourire aux lèvres, il dit :
- Ne me fais pas trop attendre, d’accord ma petite.
Il n’a eu pour seul réponse que des petits gémissements à cause de mon bâillon. Ayant toujours les mains attachés dans le dos à la tête du lit, je ne pouvais pas faire grand-chose d’autre. Puis il ferma la porte et je me retrouvai toute seule, complètement dépassé par ce qui venait de se passer.


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Chapitre 7

Une ou deux minutes après qu’il eu fermé la porte, mes menottes, mon bâillon, ainsi que la corde qui me retenait encore au lit disparurent comme par magie. Ayant retrouvé ma liberté de mouvement, je bougeais mes poignets pour les étirer et éviter d’avoir des problèmes plus tard. Je m’empressais ensuite d’examiner le collier à mon cou afin de trouver la sangle ou quelque chose pour l’enlever. J’avais beau le toucher dans tous les sens, je ne sentais aucune sangle, ni aucun cadenas susceptible de bloquer l’ouverture. Après quelque tentative infructueuse à l’aveugle, je me regardais dans le miroir en bronze sur mon bureau pour constater que non seulement il n’y avait aucun système d’ouverture, mais que le seul accessoire, si je pouvais dire, qu’il y avait dessus, c’était un petit cercle en métal sur le devant du collier.

Après avoir touché le collier dans tous les sens et fini mes observations, je remarquais dans le miroir que j’afficher un petit sourire en coin. J’étais pourtant folle de rage par rapport à ce qu’il venait de se passer. Je ne comprenais pas quelle partie de moi pouvait aimer l’idée d’être traitée comme une soumise.
« Maintenant qu’il est parti, réfléchissons un plan pour me débarrasser de ce truc et le faire sortir de ma vie. J’ai toujours du mal à y croire mais il semble effectivement posséder des pouvoirs magiques. Merde, je me croirais presque dans un mauvais film, un mauvais film érotique même au train où les choses se déroulent. La police ? C’est mort ils me prendraient pour une folle et pour une perverse en plus de ça. Appeler des amis ? Qui pourraient bien m’aider et comment leurs expliquer la situation ? Surtout que ce Louis n’a eu aucun mal à me maîtriser en quelque seconde, je n’ai pas envie d’impliquer des personnes dans cette histoire. Voila ce que je vais faire, je prendrais un couteau dans la cuisine et le menacerais pour qu’il sorte de chez moi. Une fois que ce sera fait, j’aurais juste à coupe le cuir du collier et la situation sera réglé. »

Après avoir mis au point mon plan, je me dirigeais vers mon placard où était entreposé tous mes vêtements. Pendant que je prenais de quoi me changer, je regardais du coin de l’œil la tenue de soubrette posé sur le lit. Je me disais intérieurement que j’aurais bien aimé l’essayer mais avec l’autre gars chez moi, il était hors de question que je porte une tenue aussi humiliante. Après avoir enfilé les premiers vêtements qui me passé sous la main, à savoir un pantalon et un tee-shirt tout ce qu’il y a de plus simple, je me dirigeais vers la porte. Au moment où je touchais la poignée, j’ai ressenti comme une sorte de décharge électrique me parcourir dans tout mon corps puis j’entendais une voix féminine qui semblait venir de ma tête.
- Premier échec, vous ne portez aucun des vêtements qui vous a été assigné. Veuillez vous déshabillez complètement et porter la tenue que votre Maître vous a préparer. Attention, au prochain échec, vous recevrez une punition.
Je n’en croyais pas mes oreilles, je ne pouvais pas sortir tant que je ne serais pas habillé en soubrette. Prise d’une violente montée de rage, je cognais le mur qui se trouvait à côté de moi.
« Comment oses-tu me faire subir une humiliation comme ça ! Tu ne t’en tireras pas aussi facilement. » Pensais-je tout en bouillonnant de rage et d’humiliation.

Je repris mon souffle quelque instant pour essayer de me calmer. Comme j’étais obligé de faire ce qu’il demande pour le moment, je me suis de nouveau mise complètement nue puis j’ai commencé à regarder plus attentivement ce qu’il se trouvait sur le lit. C’était à ce moment-là que quelque chose me sauta aux yeux. Il y avait bien la tenue complète, donc une robe, un corset, un tablier, des gants, des collants et des chaussures, mais je ne voyais aucune trace de sous-vêtements. Étonné du résultat, je regardais tout autour du lit pour voir s’ils n’étaient tombés par terre, mais il n’y avait absolument rien.
« Alors là tu peux toujours rêvez l’ancêtre, je peux accepter la tenue à la limite, mais si tu crois que je vais me pavanez devant toi sans aucuns sous-vêtements, il en ait hors de question. »

J’enfilais donc de nouveau ma culotte et mon soutien-gorge en premier. En mettant la robe, elle s’arrêtait pile au début de mes cuisse, laissant entrevoir ma culotte en fonction des mouvement que je faisais, et elle avait un décolleté un petit peu trop prononcé pour moi. J’ai essayé de tirer un peu sur la robe pour gagner quelque centimètre de plus mais cela ne fonctionnait pas. Devenant de plus en plus en rouge de honte à mesure que j’enfilais les vêtements, je sentais au fond de moi une petite chaleur agréable. Après avoir mis la dernière chaussure, je me relevais et ne put m’empêcher de ressentir un petit plaisir lors du frottement entre le tissu et ma peau. C’était tellement doux et agréables à porter que je n’en revenais pas moi-même. En me regardant dans le miroir, je fus étonné de voir le résultat. Je me trouvais absolument ravissante, tout dans la tenue était provocateur mais pas trop, c’était la limite parfaite entre montrer trop ou pas assez. La distinction entre le noir et blanc typique des costumes de servantes étaient magnifiques. J’avais honte de l’admettre, mais le collier rajoutait la touche finale à l’ensemble. C’est comme si j’étais faite pour porter cette tenue. Seul petit point qui venait noircir un petit peu le résultat, c’étaient les bretelles de mon soutien-gorge que l’on voyait à cause du décolleté un peu trop large.
« Enfin, ce n’est pas trop grave, il ne devrait pas m’en vouloir pour si peu » Pensais-je en essayant de rester optimiste.

Je me dirigeais donc de nouveau vers la porte, et au moment où je posais ma main sur la poignée, je recevais une nouvelle décharge et j’ai de nouveau entendu la voix de toute à l’heure.
- Deuxième échec, vous portez trop de vêtements. En accord avec les règles dictés par votre Maître, vous recevrez 20 coups de cravaches. Veuillez-vous mettre en position.
- Qu’est-ce qu’elle me chante la voix de robot, de quel droit je devrais être punis alors que j’ai mis la tenue qu’il voulait. Dis-je à voix haute. De quelle position tu parles ? Et puis tu m’énerves. Ouvre toi saleté de porte. Hurlais-je en frappant la porte.
- Tentative d’infraction, la soumise fait usage de la force. Augmentation du nombre de coup de cravache à 30. Utilisation de la force accordée.

Tout d’un coup, j’ai senti deux cordes s’enroulaient autour de chacun de mes poignets. En voyant cela, j’ai essayé de les retirer moi-même mais je n’arrivais à enlever le nœud de corde qui entouraient mes poignets. Je fus ensuite tiré par les cordes volantes en direction de mon lit. Elles me posèrent sur le bas de mon lit puis elles s’attachèrent toutes seules dans chaque recoin supérieur de mon lit m’empêchant de plier les bras. A cause de cela, j’avais le haut du corps complètement immobilisé, tandis que j’étais à genoux, deux nouvelles cordes firent leurs apparitions pour tournoyer autour de mes genoux. Je les sentais bouger dans tous les sens, jusqu’à ce que je sois incapables de remuer les jambes. Elles avaient formé une sorte carcans de cordes qui reliaient mes jambes aux pieds de mon lit.

J’étais incapable de bouger, mes deux bras étaient tendus aux maximums au recoin supérieure du lit, ne me laissant pas la moindre liberté de mouvement. C’était pareil pour mes jambes. Etant à genoux, je ne pouvais plus me relever car chacun de mes genoux étaient attaché à chaque pied du lit mais ils étaient également reliés entre eux par une autre corde. Mais le point le plus important, c’était que dans cette position, je me retrouvais les fesses en l’air. Comme un enfant qui allez se faire taper sur les genoux de sa mère. Comprenant ce qui allait se passer, je hurlais :
- Quelqu’un, s’il vous plaît, à l’aide ! Pitié ne fait pas ça !
- Volume sonore trop élevé. Utilisation du bâillon autorisé.
- Non s’il vous plait, pas le bâillon, promis je ne hurlerai pl….
Mais il était trop tard, un bâillon boule noir apparut devant et alla se loger dans ma bouche et il se sangla automatique au cran le plus élevé, réduisant tout mes supplices à de simple petit gémissements.
- Début de la punition.

A la seconde où la voix finit sa phrase, je ressentis une violente claque sur mes fesses. Je vis du coin de l’œil la même cravache que tout à l’heure. Puis j’entendis la voix dire 1, une seconde claque suivit d’un 2. Les coups n’étaient pas violents, mais elles étaient suffisamment forte pour me faire bouger de surprise et d’humiliation à chaque nouveau coup. Des larmes de honte coulèrent sur mes joues à mesure que les coups s’enchainaient. J’avais l’impression qu’à chaque fois que je recevais une nouvelle claque, mon ego et ma dignité en prenez un en même temps que moi. J’essayaient vainement de supplier pour que ça s’arrête, mais je ne produisais que des gémissement incompréhensible, mélangé à mes sanglots.
Après un temps qui me semblait infini, la voix annonça :
- 30. Fin de la punition. Libération de la soumise.
Chacun de mes liens, ainsi que mon bâillon disparurent aussi vite qu’ils étaient apparus. J’avais les fesses en feu et complètement rouge après ce que je venais de recevoir.
- Veuillez mettre uniquement les vêtements que votre Maître a préparé pour vous. Ne faites plus honte à votre Maître.
Honteuse de ce qui venait de se passez, j’enlevais ma culotte et mon soutien-gorge. Cette fois ci, la porte s’ouvrit sans aucun problème. Puis j’entendis la voix me dire :
- Votre maître vous attend dans la salle à manger. Ne le faites pas attendre.

A suivre...

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Mad Hatter
JdL, c'est ma vie
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Inscription : 19 juil. 2013, 17:25
Ce que j'adore : Le jeu d'acteur, les bandes dessinées, les nouvelles, les ballades en vélo, l'histoire
Ce que je déteste : Le manque de respect envers autrui, les bettraves, les chiens quand ils veulent jouer avec les cyclistes ;p
Localisation : Partout et nulle part à la fois.

Re: Le miroir

Message par Mad Hatter »

:cartes:
Comme le dit le proverbe, les yeux sont le reflet de l'âme. Il faut "juste" être un bon observateur :D
Vu que de toute façon dans ce récit c'est toi qui pose les postulats. :ane
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Enfin si tu décides de faire le dressage de Nathalie par la puissance du courant alternatif, j'espère que tu sauras éviter que ça ne devienne trop violent.
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OU alors une bonne séance d'exorcisme pour Louis ! :biere:
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
Jervis Tetch dans L'asile d'Arkham


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les synonymes de fou sont intéressants Image

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