Une fête encordante

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moimoi2
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Une fête encordante

Message par moimoi2 »

Petite histoire que j'ai écrit rapidement (pour une fois ^^). La suite se fera beaucoup plus courte pour clore
..................

Amandine se trouvait au beau milieu du rassemblement pour la soirée. Elle et des connaissances avaient décidé de participer à une petite party pour le grand évènement d'Halloween. Beaucoup de monde était présent et tous étaient costumés. La jeune femme avait choisis un costume assez simple mais efficace. Celui d'un squelette. Les motifs étaient imprimés sur une combinaison plutôt moulante. Elle portait des bottes mustang à lacets de couleur Cognac et un blouson en cuir.

Plus la soirée s'avançait et plus l'alcool malmenait les esprits. Actuellement, Amandine avait un sacré problème : elle était ligotée sur un grand poteau en bois au beau milieu des différents groupe de participants ! Leur « jeu » drôle et mignon avait dégénéré et elle se retrouvait coincée sur ce maudit poteau ! Dorénavant, on entendait le crissement de ses bottes en cuir et le bruit du tape qui résiste face à une traction .

Du tape noir la relirait solidement piquet de bois. Plus elle essayait de se détacher, et plus certains garçons s'amusaient à lui rajouter du tape pour la bloquer. Ne voulant plus entrer dans leur jeu, elle restait dorénavant calme. Mais ce n'était pas simple ! Elle regrettait d'avoir accepté les gages.

« Bande de gros cons pervers ! » insulta t'elle en silence de peur que son cas n'empire. Mais pourquoi elle s'était muni de cette combinaison ? Si les garçons l'avaient choisis elle en particulier, le costume a du jouer une place primordial pour leurs cerveaux reptiliens embués d'alcool et de testostérone.

« On va vite me détacher,je pourrai prendre mes affaires et rentrer ! »

Amandine gardait un air neutre et détaché face à tous les regards concupiscents dont elle faisait l'objet. Masculins et féminins pour certains.

L'un dans la foule avançait vers elle avec certains outils en main. Elle prit immédiatement peur et fit un signe négatif de la tête.
- Allez, on film ! Amandine va se faire bâillonner hahahahah
- Non ! Arrêtez ça tout suite ! S'énerva t'elle. Ce n'est pas drôle et ça va trop mmmhpmmm !!
Un autre participant, discrètement s'était glissé derrière elle et avait plaqué sa main gantée contre la bouche de la jeune fille.

« Enfoiré ! »

Elle bougeait la tête dans tous les sens, mordait dans le gant de son agresseur mais elle n'y arrivait pas. L'autre garçon dénoua le petit foulard rouge que portait Amandine, le roula en boule et sourit. Il lui parla ensuite, d'une haleine puant l'alcool à plein nez.

- Un petit bisou et je te délivre ?!
- Mmpphmmmooonnn !!!! elle mordit à pleine dent dans la main de l'autre homme et celui-ci, même avec son gant pesta.
- Aïe ! C'est une coriace celle-là. Je crois que ça veut dire non.
Le garçon, paraissant vraiment vexé changea de visage et la peur s'empara d'Amandine. Une peur viscérale lui dictant de tout faire pour sa survie.
Elle réussis à se dégager de la maudite main.
- AU SECOURS ! À l'mmphmmmm !!!!!! mmpphmmmmm !!!!!!!




Brutalement, le garçon en face d'elle lui enfonça son foulard rouge dans sa mâchoire. Il dut y mettre les pouces pour caler le tout à sa convenance. Ensuite, il déroula une partie de son rouleau adhésif et tout aussi finement, il enrubanna les lèvres de la captive à l'aide de plusieurs tours de tape.

Avec l'autre tortionnaire qui bloquait les mouvements à la nuque d'Amandine, elle se retrouvait à leur merci !
Elle sentit inlassablement le tape entourant ses lèvres et serrant sa nuque. Le garçon fit trois tours dans le sens horaire et 3 autres dans l'autre sens.

Il recula et cria :
- On est tranquille les gars elle va se la fermer maintenant ! Allez on va fêter ça !
Des cris d'assentiment retentirent au grand dam de la jeune femme.
Comment en était-elle arrivée là ?

Au bord de la crise d'hystérie, Amandine gigotait dans tous les sens pour marquer sa désapprobation. .
Parmi le groupe d'une quinzaine de personnes, une voix s'éleva pour se faire entendre.
- Mais vous êtes tarés les gars ? Détachez là la pauvre ! Vous ne voyez pas que vous lui faîtes mal ??!
Une femme dans la trentaine avança. C'était Lucie ! Déguisée en sorcière, son attirail se composait d'une robe courte dentelée, d'une paire de collant opaque et de chaussures à talon.
-Lucie, ma douce Lucie ! Répondit le jeune ayant bâillonné Amandine. Elle l'a bien cherchée ! Se défendit-il en montrant Amandine du doigt.

- Sobre tu en tiens une couche mais bourré et drogué, tu deviens complètement con Antoine ! Détache là tout de suite ! Elle peut s'étouffer avec ce bâillon !
- Mais non c'est bon t'inquiète ! Je gère !
Lucie se lança dans un discours moralisateur et essayait de faire en sorte que si la captive sortait maintenant, elle ne ferait pas d'histoire par la suite.
La pauvre blonde essayait de prévenir sa « sauveuse » que d'autre membres du groupe s'approchait d'elle dangereusement dans son dos.
- Tu veux que j'appelle les flics ? Je peux le faire alors ne déconne pas !
- Emparez-vous d'elle ! A mort la traîtresse ! Fit une voix féminine cette fois.

Surprise, Lucie fut attaquée par 5 personnes voulant en découdre.

Deux filles s'occupèrent de ses jambes. Comme Amandine, la rousse eu les chevilles liées par du tape. Ensuite deux bandes au dessus et en dessous de ses genoux suivirent peu après. Sa robe, sous le cri étouffé de la sorcière fut relevée pour mieux lui lier les cuisses puis rabaissée ensuite.

Ses poignets furent croisés et liés avec le même type de tape (ils ne pouvaient pas se permettre de traîner ! ). Les tortionnaires s'occupèrent des coudes et relièrent ses bras à son dos par plusieurs tours de tape autour de ses reins et de sa poitrine.
L'un des garçons maintenant la bouche fermée de Lucie à l'aide d'un handgag bien serré de ses 2 mains.
Les deux filles sortirent quelques outils d'un sac posé non loin.

L'une d'elle prit un bâillon boule noir. Au préalable, ils déposèrent la future prisonnière sur le dos au sol, certains se posèrent de tout leur poids sur ses jambes et torse pour bien l'immobiliser.
Les femmes relevèrent la tête de Lucie et enfoncèrent la boule en cuir derrière les dents de la rousse. La lanière se resserra fortement pour l'empêcher de le recracher.

Une fois incapable de prononcer la moindre parole intelligible. Ils la portèrent tous vers le second poteau installé juste à côté d'Amandine.
Ils firent plusieurs tours de tape pour la liée au poteau. Au dessus et en dessous de ses seins, ses cuisses, genoux et chevilles.

Lucie était très très énervée. Ce qui fit encore plus rire les ligoteurs.
- Maintenant que les deux rabats joies sont bien silencieuses, que la fête continue !

Ce qu'ils firent sans aucunement se soucier des appels à l'aide d'Amandine et de Lucie. Les pauvres filles se voyaient exposées contre leurs grès. La drogue et l'alcool passait à profusion et personne ne semblait plus s'intéresser à elles.
D'un côté tant mieux car elles passaient inaperçues et elles ne se faisaient pas « embêter » mais d'un autre côté, elles voulaient partir d'ici !
Regard noir, regard d'imploration, pleurs, gémissements, elles ne réussirent aucunement à attirer l'attention. Aussi bien des garçons (étonnement) que des filles !
…………………

2 heures plus tard.

Toujours à la même place, les prisonnières n'avaient pas fière allure. La seule différence se situait sur leur bâillon, un foulard noir y était enroulé par dessus car d'autres personnes trouvaient que ça faisait « plus jolie ».
Une discussion se déroulait juste en face d'elles. Il restait quelques participants à la fête mais tout le monde était tellement bourré que soit ils les avaient oublié, soit ils pensaient qu'elles étaient déjà détachées.

- Alors ça, -fit l'un des derniers jeunes hommes présent- c'est ce qu'on appelle le shibri ?
- Non répondit son interlocutrice, c'est « shibari » je crois bien. Tu sais, attacher ou s'attacher avec des cordes ou autre. Comme avec les deux filles quoi.
- Ahhh ouaiiiii mais….

N'y croyant pas leurs oreilles et leurs yeux, Amandine et Lucie n'en revenaient pas. Oui l'alcool malmenait le cerveau mais ils ne voulaient pas les détacher ? C'en était assez pour elles ! Maudit bâillon !

- Mpphmmmmmmmmm gémirent t'elles de concert. Mais pris dans leur débat, les intéressés ne tournèrent même pas la tête vers eux.

- Ça marche aussi avec du scotch alors ? Qui va les détacher ? Si elles sont en train de faire un jeu, je veux pas les gêner ! Hips
- Je sais pas ! On pourrait leur demander qui sait ?
« Enfin, ils vont nous enlever ces bâillons ! » se réjouit Amandine perclus de crampes.

- Et Mesdemoiselles ! Commença le garçon. Excusez-moi de vous déranger dans votre … (il perdit ses mot) « shibribra ». Mais comme ya plus grand monde là dehors, vous voulez attendre que vos maîtres viennent ou je peux vous détacher ?

« Mes maîtres ! Et puis quoi encore ! » Fulmina la jeune blonde.
- Ou maîtresse ! Fit la fille.
« Pas du tout ! »
- Ah oui ou vos maîtresses peut-être. Excusez moi mesdamesoielles. Mesdames ! Pardon, on a plus le droit de dire mademoiselle. Pas vrai Stéphanie ?
- Ouép dit celle-ci en titubant.

Gardant patience, les prisonnières les invectivèrent à les détacher en leur faisant de grands gestes de la tête.

- Ah, on peut les détacher nous même alors ? Très bien, j'ai un couteau dans ma poche !

« Oh putain, il a pas intérêt à me planter ce con ! »

Il sortit son couteau, avança vers Lucie. En chemin, il perdit l'équilibre, trébucha et se ramassa à terre en perdant le couteau dans les broussailles situés en arrière.

« Le con ! » pensèrent Lucie et Amandine en même temps.

- Ah merde je l'ai perdu stéph !
- Pas grave je vais le chercher ! Dit elle en se précipitant vers les fourrés. Malheureusement pour les prisonnières, Stéphanie buta dans son ami et se ramassa à son tour.

Des gémissements désespérés sortirent de la bouche des deux ligotées.
- Et les gars ! Cria une voix au loin. La fête est finie ! La police est venue et on doit tous partir d'ici ! Déconnez pas et revenez ! Vous êtes les derniers !

Le coeur d'amandine fit un bon dans sa poitrine et elle cria du mieux qu'elle le put.
- MMPPHMMMMM !!!!
- Tu sais quoi ? On va laisser leurs copains ou copines les détacher. J'ai pas envie de poser problème tu vois ?
- Je suis d'accord ! Répondit Stéphanie. Et puis on va aller chercher de l'aide ! A demain les filles !
Ils se relevèrent et sûrs de leur idée, s'en allèrent en abandonnant les deux malheureuses à leur triste sort.

A moins d'un miracle, elles risquaient de rester là toute la nuit !

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Re: Une fête encordante

Message par leodominateur »

L’histoire est top, j’adorerai être à leur place 😱 mais qu’e étais le gage alors ?🤔

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Re: Une fête encordante

Message par moimoi2 »

Merci pour ton commentaire, ça fait plaisir à lire ^^

Le gage ... j'en ai aucune idée ! peut-être que j'écrirai une sorte de préquelle pour mieux contextualiser la situation (pour le moment ce n'est pas trop "logique" ce qu'il se passe je le sais bien :P )

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Re: Une fête encordante

Message par leodominateur »

En effet une petite mise en contexte aurait été la bienvenue mais ne t’inquiète pas on a quand même envie d’être à leur place avec des jolies filles qui nous ligote ☺️

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Re: Une fête encordante

Message par Mad Hatter »

Très belle histoire, il va falloir que je me renseigne encore une fois pour les termes vestimentaires mentionnés pour mieux visualiser les deux femmes.

La suite sera intéressante quand les entraveurs réaliseront ou pas que deux personnes manquent, mais il se peut qu'une fois sobre elles décident de pousser leur avantage.

"Un seul être vous manque et tout est dépeuplé".

Alors deux :lol:
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moimoi2
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Re: Une fête encordante

Message par moimoi2 »

Mad Hatter a écrit : 22 déc. 2022, 13:51 Très belle histoire, il va falloir que je me renseigne encore une fois pour les termes vestimentaires mentionnés pour mieux visualiser les deux femmes.
C'était voulu la façon de rester vague sur leurs vêtements. De cette manière je trouve que ça facilite l'écriture (donc gain de temps) et ça permet aux lecteurs d'imaginer ce qu'il veut. Est ce que ça marche ? Apparemment pas haha. Je ferai un petit effort à ce niveau là ^^ . Mais merci pour l'avis ;)

Et oui je vais chercher un contexte un peu plus précis ^^
-------------------------------

Amandine et Lucie frissonnèrent dans le froid glacial. Il faisait nuit noire et seule une lune rouge sang brillait parmi les astres.

Se battant pour ne pas finir frigorifiées, les filles faisaient tout pour survivre. Sautillant, effectuant des petits balancements en avant et répétés, il ne fallait surtout pas s'endormir !
Les heures passèrent lentement. Selon son estimation, Amandine pensait devoir tenir encore une petite avant que la première lueur du jour ne le réchauffe.
Dans les histoires, il y avait toujours un preux chevalier pour sauver la demoiselle en détresse.
Mais elle ne lisait pas une histoire. Elle se trouvait dans la vie réelle, avec ses dangers les plus mortels.

Son coeur se glaça lors qu'elle aperçu une bonne dizaine de paire de yeux rouges, brillants dans la nuit d'un regard malveillant. Elle pleurait. Maudissant ses « amis » de l'avoir mis dans cet état. Les maudissant de devoir mourir d'une manière aussi injuste. Elle le sentait, la mort lui tendait le bras.

Plissant les yeux, la prisonnière se rendit compte que la faucheuse avait choisit des loups comme messagers ! Effectivement, de grandes créatures canines, noires comme la nuit approchaient en quinconce. Lentement mais dans une démarche parfaitement synchronisée.
D'un même élan, leurs pattes musclées s'activèrent et ils s'élancèrent sur Lucie. 5 loups la mordirent à pleine dent. Sous ses cris de douleurs et de peur, des morceaux de chairs furent déchiquetées. Dès les premières bouchées, ils devirent plus excités encore et entreprirent de lui dévorer les parties les plus exposées de la pauvre Rousse, qui souffrait le martyr et suppliait pour que la mort l'emporte rapidement. A la fin de sa longue agonie, elle eu un dernier regard plein de larmes pour Amandine et son regard de vint vitreux et vide.

Les 5 autres loups du groupe pointaient leur regard sur Amandine, comme s'ils attendaient l'odre d'attaquer. Suppliant, priant, pleurant, elle essaya juqu'au bout de se battre dans ses liens . Les créatures s'élancèrent et s'attaquèrent à sa gorge !

---------

- Ouaf, ouaf ouaf !
Une langue baveuse se glissa à sa joue.
- Ouaf ouaf !
- Mphmmmm… se souvenant de son cauchemar, elle sursauta et cria de peur.

Elle fut définitivement réveillée par un jeune berger allemand qui sauta pour lui lécher les joues. Surprise et dégoutée à la fois, elle décala son visage comme elle le put. A droite, à gauche mais le chien ne la lachait pas !
« berk ! Mais lâche moi ! » pesta cette dernière.

Au final tout ceci n'était qu'un rêve ! Au moins le réveil fut moins brutal que prévu ... Vu la tête que tirait Lucie, elle aussi a du s'endormir. Avec l'air frisquet et son immobilisme, elle se rendit compte qu'elle était en fait frigorifiée ! Comme dans son rêve, elle frissonna. De peur ou de froid ? Elle ne savait que dire. ET dire que les températures étaient au dessus de la normale pour un mois d'octobre !

Il faisait encore bien nuit, depuis combien de temps se trouvaient-elles ici ?
« D'ou le rêve » pensa t'elle.

Lucie essayait d'attirer l'attention du propriétaire du chien mais elle était trop fatiguée. Heureusement que ce dernier aboyait comme si sa vie en dépendait !
Elle en déduit qu'il essayait sûrement d'alerter son maître. Elle en profita pour tester ses liens. Poignets toujour impossibles à bouger, ses genoux la faisaient souffrir, ses coude étaient toujours reliés et son bâillon encore bien plus gênant ! Elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait l'impression qu'elle se retrouvait encore plus immobile qu'avant. Elle respirait de façon saccadée, elle n'arrivait même plu à prendre une respiration complète !

- Albatros ! Fit une voix . Arrête d'aboyer, j'arrive  Mais qu'eet ce que tu as trouvé pour avoir foncé comme ça tupide chien?!! Reviens ! Il siffla.
Le chien fit demi tour au grand dam des filles. Elles gémirent pour faire du bruit.
- Alors qu'est ce que tu as vu ? Ça fait longtemps qu'on s'est plus promené dan le coin mais quand même !

L'homme se rapprochait, elles entendaient ses bruits de pas.
À une vingtaine de mètres de distance, il ne les avaient toujours pas vues. La nuit se faisaittoujours sombre et épaisse.
- Aucun respect ces fêtards dit-il marchant dans le noir. Ils ont tous salit et après on se demande pourquoi la forêt est polluée ! Ah mais je te jure !

-Hhummmmmmphmm gémirent doucement les filles. C'était leur seule chance !
- Gregory ?
- Ouaff ouaf ouaf ! Fit le chien en s'élançant vers l'emplacement des deux filles.
-MMPPHMMMMMMMM firent-elles plus fortement. Elles avaient repris un peu de force !

Les entendant bien cette fois, le garçon marcha plus vite et se trouva rapidement devant les deux filles. Il sortir une lampe torche et éclaira les lieux en faisant attention de ne pas les éblouir.

- Ah ben merde ! Si je m'attendais à ça ! Vous m'entendez ? Vous parlez français ? S'inquiéta immédiatement le garçon.
- Il les éclaira. Recevant la lumière dans les yeux, les filles se plaignirent et détournèrent la tête très rapidement. Leurs rétines en prenant un sale coup dans cette obscurité.
Il s'excusa et baissa la lumière.
- Désolé, vous parlez français ?
Une par une et elles hochèrent la tête dans un signe d'assentiment. Le garçon rougit légèrement lorsqu'il vit en détail les tenues qu'elles portaient. Faisant comme si de rien n'était, il s'approcha et doucement il prit le poux des deux captives. Il chercha ses mots et les observa de plus près.

- Vous n'avez pas l'air d'avoir de blessures sérieuses ou sévères c'est déjà ça. Mais votre coeur bat trop lentemet à mon goût. Vous n'avez pas de blessures apparente mais ... il remarqua cependant leurs lèvres bleues.
- Vous êtes congelées ! Vou risquez l'hypothermie les fille, bougez du mieux que vous le pouvez. Je vais essayé de vous détacher ! J'ai un poignet cassé et j'ai rien pour couper mais je vais le faire !

Les fille remarquèrent son bandage et son plâtre, effectivement, elles n'étaient pas encore sorties d'affaires ! Au moins il pouvait appeler de l'aide ?

Comme s'il avait entendu les pensées d'Amandine, il sortit son téléphone de sa main valide tandis que son chien s'asseyait sagement dans l'herbe.

- Comme par hasard, pas de réseau ! Et je suis le seul sur les sentiers à des km à la ronde. Rien d'étonnant à 4h du matin. Même en pleine journée, on ne vous aurait pas trouvé tout de suite, cette clairière est située très à l'écart des routes piétonnes. Pour les voiture c'est différent, il faut grimper la grande butte à une centaine de mètres pour tomber sur la route mais dans votre état ce ne sera pas posible. Ça fait deux heures que je marche. Sans Grégory, je ne vous aurais jamais vues !

- Ouaf ! Aboya le chien comme pour confirmer les dires du jeune homme.

Lucie ferma les yeux et pleura. Tout son stress refit surface d'un coup mais au moins elles n'étaient plus seules !

- Je ne pourrai pas faire demi tour pour appeler, je n'ai aucune idée de combien de temps ça me prendra et ce serait trop dangereux. Vous risquez de vous évanouir à tout moment vu votre état.

Il s'essaya donc à retirer leur bâillons. Il commença par amandine. Avec beaucoup de mal il desserra le foulard recouvrant ses lèvres mais il jura lorsqu'il vit les tours de tape. Il s'obstina à la tâche durant 5 longues minutes mais à part faire mal à Amandine , il ne réussit à rien faire.

- Je suis désolé, je n'y arrive pas avec une seule main. Et vu comment c'est collé , ça aurai été très difficile sans outils !

Il passa à Lucie au grand dam d'Amandine. Elle ne supportait plus ce bâillon ! Comme avec la blonde, il réussit à enlever le foulard noir. Une fois le bâillon boule d'apparent, il voulut le dé-sangler. Il tomba sur quelque chose de spécial.
- Et merde ! Il y a un cadenas ! Je peux rien faire.
- Hummmmmpphmm ??? fit Lucie, très contrarié.
- Oui ici, vous ne le sentez pas ?

Elle aussi gémit longuement.
- On m'a parlé d'une fête s'étant terminée vers 2h du matin par la police. Vous vous êtes faits attachées avant j'imagine ?
Réfléchissant à la question, amandine pensait s'être fait ligotée entre 23h30 et minuit. Surtout ce que disait son corps, perclus de crampes !
- Moouii essaya de prononcer lucie, mais son signe de tête fut plus compréhensif que ses paroles.
- Vous savez s'ils n'ont pas laissé des ciseaux pas loin ? Ou un Couteau ? Quelque chose que je peux utiliser ? Là actuellement, sans outil et sans moyen de communiquer, je ne sers à rien. Je n'ai pas le choix de faire demi tour en courant !

« Et merde, il a raison ! » Persifla Amandine.

D'un coup Lucie se souvint de quelque chose et gémit fortement en bougeant dans tous les sens.
Inquiet le garçon s'approcha d'elle.
- Tu es malade ? Mal quelque part ?
- mphonn fit elle en secouant sa tête négativement. Elle avec ses yeux de biche et d'un coup de menton elle lui montrait les broussailles derrière elles.
Se souvenant aussi, Amandine consentit et fit de même.
- Il y a quelque chose dans les buissons ?
- Mmphmmmuii !
- Un couteau ?
Synchros, elles hochèrent la tête.

Le jeune homme prit sa lampe de poche et avec son chien, partit à la recherche de l'outil.
Les filles ne pouvant le guider correctement, il chercha pendant 5 bonnes minutes avant de mettre la main dessus.

- Je l'ai !
Il se rapprocha tout content de pouvoir enfin se rendre utile.
Il se plaça devant Amandine. Il débloqua l'opinel et commença par taillader le tape qui la retenait à son poteau. Au niveau des hanches. Il remarqua vite que le tranchant de la lame était émoussé et que de la rouille s'y trouvait en grande quantité.
Voyant qu'il galérait, Amandine lui lança un gémissement de reproche et se dandina pour montrer son impatience.

Compréhensif, le garçon arrêta sa tâche et vint se positionner devant la blonde.
- Il y a un problème, la lame comme tu peux le voir (il tenait dans sa main valide la torche et le couteau) est émoussée à mort et rouillée. Je vais mettre un certain temps ! Surtout que ce scotch est de qualité ! Il est fait pour résister au froid et se rétracte au fur et à mesure que la température baisse. Comme vous étiez là toute la nuit, vous devez vous sentir hyper serrées. Ce n'est pas n'importe qui qui achète ce genre d'équipement vu son prix. Ils ont dû bien prévoir leur coup ceux qui vous ont laissés là !

Elles comprirent alors leur impression d'être littéralement collées au poteau.

Thibault s'acharna une bonne dizaine de minutes, dans le noir à couper correctement ce foutu tape en faisant très attention à ne pas blesser la jeune fille. Il finit par y arriver et déroula parfaitement les différentes bandes adhésives qui la liaient la jolie blonde à son poteau. Amandine ne tenant plus en équilibre chuta droit sur le garçon. Celui-ci le rattrapa et la déposa délicatement à terre.

Une fois qu'il aura détachée Lucie, comment arrivera t'il à les ramener à bon port ?

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Re: Une fête encordante

Message par leodominateur »

Très sympa la suite j’aime beaucoup ton style mais on en veux encore 😂😂 comment vas t’il faire et que vastil faire aussi ?🤔

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Mad Hatter
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Re: Une fête encordante

Message par Mad Hatter »

moimoi2 a écrit : 22 déc. 2022, 18:27
Mad Hatter a écrit : 22 déc. 2022, 13:51 Très belle histoire, il va falloir que je me renseigne encore une fois pour les termes vestimentaires mentionnés pour mieux visualiser les deux femmes.
C'était voulu la façon de rester vague sur leurs vêtements. De cette manière je trouve que ça facilite l'écriture (donc gain de temps) et ça permet aux lecteurs d'imaginer ce qu'il veut. Est ce que ça marche ? Apparemment pas haha. Je ferai un petit effort à ce niveau là ^^ . Mais merci pour l'avis ;)

Et oui je vais chercher un contexte un peu plus précis ^^
Oh tu sais il y a toujours des incultes qui ne connaitront pas des choses élémentaires, comme une corde ou une robe, je crois que tu n'as pas à te sentir obligé d'appauvrir ton texte en le simplifiant à l'excès même si certains textes par leur simplicité sont bien plus intemporel que d'autres.

Si par exemple je balance le mot " palan " on peut supposer que tout le monde ne saura pas qu'il s'agit d'un ensemble de deux jeux de poulie utilisé pour réduire l'effort à déployer ou démultiplier la puissance pour soulever un objet.
Un palan est un mécanisme de transmission du mouvement constitué de deux groupes (ou moufle), l'un fixe, l'autre mobile, contenant chacun un nombre arbitraire de poulies, et d'une corde qui les relie. Il sert à réduire l’effort nécessaire (ou démultiplier la force utilisée) pour rapprocher les deux groupes de poulies. On en utilise par exemple pour soulever des objets lourds, ou bien en voile sur un bateau pour border les voiles.

On mesure le taux de démultiplication au nombre de brins, c'est-à-dire le nombre de passages que fait la corde entre les deux groupes de poulies. L'effort nécessaire au bout du compte est divisé (au frottement près) par le nombre de brins, tandis que la longueur de corde à tirer pour rapprocher les groupes de poulies est multipliée d'autant (voir poulie).

La partie de la corde sur laquelle l'on tire (entre les mains et la poulie du haut) pour soulever la charge s'appelle le garant.

Le palan a été inventé par Archimède1.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Palan

Ensuite pour le contexte le tropeur propose des vidéos tutos sur l'art de la narration. (attention aux amoureux de la nouvelle série sur l'univers du "seigneur des anneaux")
on coeur se glaça lors qu'elle aperçu une bonne dizaine de paire de yeux rouges, brillants dans la nuit d'un regard malveillant. Elle pleurait. Maudissant ses « amis » de l'avoir mis dans cet état. Les maudissant de devoir mourir d'une manière aussi injuste. Elle le sentait, la mort lui tendait le bras.

Plissant les yeux, la prisonnière se rendit compte que la faucheuse avait choisit des loups comme messagers ! Effectivement, de grandes créatures canines, noires comme la nuit approchaient en quinconce. Lentement mais dans une démarche parfaitement synchronisée.
D'un même élan, leurs pattes musclées s'activèrent et ils s'élancèrent sur Lucie. 5 loups la mordirent à pleine dent. Sous ses cris de douleurs et de peur, des morceaux de chairs furent déchiquetées. Dès les premières bouchées, ils devirent plus excités encore et entreprirent de lui dévorer les parties les plus exposées de la pauvre Rousse, qui souffrait le martyr et suppliait pour que la mort l'emporte rapidement. A la fin de sa longue agonie, elle eu un dernier regard plein de larmes pour Amandine et son regard de vint vitreux et vide.

Les 5 autres loups du groupe pointaient leur regard sur Amandine, comme s'ils attendaient l'odre d'attaquer. Suppliant, priant, pleurant, elle essaya juqu'au bout de se battre dans ses liens . Les créatures s'élancèrent et s'attaquèrent à sa gorge !
:o
Très belle, mais terrifiante image , :ugeek: serais tu aller voir le chat potté 2 ?
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
Jervis Tetch dans L'asile d'Arkham


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les synonymes de fou sont intéressants Image

stephanie
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Ce que j'adore : Beaucoup de choses en fait, même si je suis une fan des blouses nylon et de la soumission. Surtout être ligotée strictement et bâillonnée, à la merci d'un maître ou une une maîtresse exigeant(e), avec caresses et punitions alternées. Mais j'aime aussi dominer et avoir à mes pieds une soubrette attendant mon bon plaisir.
Ce que je déteste : Les relations uro-scato, la violence non consentie, la vulgarité, les a priori sur les autres.

Re: Une fête encordante

Message par stephanie »

Cela fait longtemps que je n'étais pas venue sur le forum.
Belle histoire, beau cadeau de Noël.
Merci beaucoup,
Stéphanie

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