Les "mes"aventures de Chloé

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Crazycoyote
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Les "mes"aventures de Chloé

Message par Crazycoyote »

Bonjour à tous,
Mes talents d’écrivain se situant entre le « nul » et le « zéro absolue », ne soyez pas trop dur avec moi…J’espère simplement que vous aurez plaisir à lire.

En cette belle matinée de printemps, Chloé, une belle trentenaire rouquine, regardait fixement l’écran de son smartphone.

Encore une journée tranquille se dit-elle.

C’est vrai que ce boulot en intérim d’hôtesse d’accueil dans une galerie d’art n’était pas le meilleur job du monde, mais au moins ça avait le mérite de payer les factures. Une moitié d’appartement en banlieue parisienne, c’est pas donné. Étant donné que l’autre moitié était prise en charge par sa colocataire, Alice.
Et oui, au grand dam de beaucoup de garçons, Chloé était célibataire et compter bien le rester. Le fait d’avoir trouvé son mec au lit avec une autre fille, une après-midi où elle voulait lui faire une « surprise », y était certainement pour beaucoup.
Chloé avait bien fréquenté quelques fois, de manière plus ou moins sérieuse, mais la dernière, les deux tourtereaux s’étaient installés ensemble et elle commençait à entendre cette petite voie dans le tête qui lui disais : C’est lui le bon.

Autant dire que Chloé lui a fait fermer sa mouille à celle-là. S’étant posée en colocation avec son amie depuis toujours, elle voulait se concentrer sur sa carrière, trouver un bon job et simplement être heureuse. Heureuse, elle l’est, libre sans contrainte. Internet est parfait pour trouver les petits coups d’un soir, ces messieurs sont tellement contents de décrocher un rendez-vous avec elle. Elles leur faisait simplement comprendre, avant même le rendez-vous qu’il n’y aura aucune suite et que ça restera une histoire sans lendemain. Pour le boulot, elle enchainait les missions en intérim mais arrivait à s’y retrouver sur le plan financier.
Le remplacement qu’elle effectuait ne durer qu’un mois, il fallait donc qu’elle commence à chercher ailleurs.

Dommage, Madame Furiosa est sympa. Sympa oui, mais qui porte bien son nom quand il s’agit de gérer ses affaires Pensa Chloé.

Elle ne pût s’empêcher un petit sourire nerveux lorsqu’elle repensa à son deuxième jour à la galerie lorsque sa patronne à littéralement fichu dehors un client et son garde du corps, un type plutôt costaud, mais même le plus gros faisait pâle figure face à cette harpie.
« Un contrat est un contrat monsieur Dugland, ne fichez plus jamais les pieds ici. »
« C’est Dublanc, gourdasse, mais croyez bien que je saurais vous le faire regretter », le client, ne s’appelant visiblement pas Dugland, même si sa tête y faisait nettement référence, était sorti passablement énervé en claquant la porte au passage et en éructant tel le capitaine Haddock.
« Sombre petite merde, ce connard a juste voulu renégocié au moment de la livraison » A ce moment, madame Furiosa s’était tournée vers un Chloé.
D’un ton bienveillant, qui contrastait avec la scène précédente, elle regarda Chloé « Désolé que vous ayez dus assister à ça, je ne vous ai pas fait peur, j’espère »
« Non madame. C’est plutôt pour vous. Ce type n’avait pas l’air de plaisanter. »
« Ce guignol ? » répondit elle d’un air amusé. « Trois poils dans le creux des fesses et ça se prend pour un ours »
La suite avait parue surréaliste pour Chloé, sa patronne s’était approché d’elle en souriant, s’était baissée lentement au niveau de son visage et lui avait dit, avec un calme olympien : « Je n’ai pas construit tout ce que j’ai construit en me laissant piétiner par des trous du cul dans son genre. Vous seriez étonné de savoir jusqu’où je peux aller pour arriver à mes fins. Je suis même prête à parier que votre imaginaire est à des années lumières de ce que j’ai déjà fait » là-dessus, la patronne lui fît un clin d’œil.
Chloé était resté figé, n’étant même pas sûr de savoir comment elle devait réagir. La panique, l’affolement, l’envie, le désir. Elle était resté figé dans ses pensées et ne s’était même pas rendu compte qu’elle arborait un sourire béat, probablement d’admiration, en regardant cette femme, si belle, si sûre d’elle.
« Je vais déjeuner, à toute à l’heure. »
Nouveau changement de ton, celui-ci totalement léger. Tandis qu’elle s’approchait de la porte. Ne voyant pas au passage, l’air totalement niais de Chloé.

Cette scène était restée figée dans la mémoire de Chloé depuis ce jour et parfois elle s’était surpris à faire des rêves, particulièrement agréable, où elle se trouvait avec sa patronne… Non, elle se disait qu’elle n’était pas lesbienne, elle n’a rien contre ça ou contre les homosexuelles, elle a d’ailleurs de fort soupçons sur sa colocataire. Mais elle, non. Ou alors, essayait elle de s’en convaincre ?

Et oui, il fallait trouver du boulot ailleurs, plus facile à dire qu’à faire. Surtout que sa plus grande crainte était de tomber sur Dugland lors d’un entretien d’embauche.
C’est peut être cette horrible pensée qui lui occupa tellement l’esprit qu’elle ne fit guère attention aux deux hommes habillés tout en noir devant la vitrine. Elle ne réagit pas non plus lorsque ceux-ci, avant de passer la porte, prirent le soin d’enfiler une cagoule masquant leur visage, ne laissant apparaître que leurs yeux.

Pilote de montgolfière, c’est pas vraiment que je recherche, se dit-elle. Encore que…elle sourit à sa propre bêtise.

Pilote de montgolfière, elle qui a eu la peur sa vie la seule fois où elle est montée sur un grande roue à la fête foraine.
C’est, perdue dans ses pensées de fête foraine, qu’elle entendit la porte claquée. S’attendant à voir débarquer un client, elle se releva toute souriante.
« Bon….gmmmppfff »
Avant d’avoir prononcé le moindre mot, une main gantée s’était plaquée sur sa bouche. Elle senti aussitôt une seconde pression , cette fois sur sa nuque. Les deux mains, combinées, formaient une telle combinaison, avaient une telle pression qu’il lui était impossible de bouger les lèvres, de prononcer un mot, bref, d’appeler au secours. Rien, impossible.
Pendant une seconde, qui parût une heure, elle essaya de se débattre. Mais là non plus, deux autres mains puissantes lui avaient agrippé les poignets et les avaient tirés dans le dos. En essayant de comprendre, elle essaya de tourner la tête, mais impossible, les deux mains, sur sa bouche et sa nuque étaient bien trop puissantes. Elle posa son regard devant elle. Un homme, visiblement, cagoule sur la tête, habillé de noir tenait une main sur sa bouche, l’autre sur la nuque. Les humains étant équipés de deux bras, ses deux bras à elle, devaient être retenus par une autre entité. Probablement un homme ou une femme très forte car il lui impossible de les bouger.
« Est-ce que vous êtes seule ici ? »
L’homme qui faisait face à Chloé, lui empêchant de prononcer le moindre mot au passage, venait de lui poser la question. Une voie forte et rauque, qui n’aurait inspiré aucune sympathie en temps normal, alors là…
« Mmmmpppf »
L’homme paru déconcerté.
« Contentez-vous d’un signe de tête »
Chloé hocha la tête de haut en bas comme elle pût. Elle se ravisa presque aussitôt. Dans un éclair de lucidité, elle compris qu’elle était seule avec deux agresseurs qui n’auraient aucun mal à la soumettre et faire ce qu’il voulaient d’elle. Si la harpie avait était là, elle les aurait probablement mis au tapis d’un seul coup de poing ou d’une prise de kungfu digne d’un film. Elle essaya de tourner le tête de gauche à droite. Leur faire croire à la présence d’une autre personne était la moins mauvaise idée qui lui venait à l’esprit sur le moment.
« Prenons ça pour un oui »
La voix de l’autre entité. Un homme donc, beaucoup plus douce et posée, limite charmeur.

Essayant de garder son calme, Chloé ne savait pas vraiment comment réagir. Elle ne pouvait pas appeler au secours, elle ne pouvait pas bouger les bras.
Le coups de genou dans l’entrejambe, c’est ça la solution : un coup bien placé au premier, il tombe au sol en se tordant de douleur. Le deuxième est surpris, il détend son emprise, elle se libère. Nouveau coup à l’entrejambe, il tombe lui aussi par terre. Elle s’enfuit.
Bon, seul petit problème, les deux mains au niveau de sa tête lui maintenait vers l’arrière, son regard était posé sur le plafond et même en baissant les yeux, elle ne voyait pas vraiment son agresseur.

Tant pis, je tente

Un, deux, trois et trois fois, mais rien. Ses longues jambes fines s’agitaient dans le vide.
« Ehhhh ? On dirait que la donzelle se rebiffe. Excellent ! »
Le ton sarcastique de Voix Rauque ne rassuraient aucunement Chloé.
Ensuite ce fût Charmeur qui s’exprima : « Je vous mettrais une bonne correction » il marqua une pause. « Mais on a pas le temps »
A peine eût-il fini sa phrase, Chloé se retrouva le visage collé au comptoir. Ses agresseurs, sans être violent, étaient fermes et ne lui laissait aucune liberté de mouvement.
Les poignets retenus en hauteur, elle avait beau essayé de bouger, impossible. Elle senti ses bras se rapprocher, ses mains se plaquées l’une à l’autre et elle compris que Charmeur lui retenait les poignets avec une seule main désormais. C’est alors qu’elle entendue ce bruit, léger mais perceptible, des pièces métalliques qui s’entrechoque, qui se frottent les unes aux autres.
C’est alors qu’elle ressenti le contact du métal froid contre sa peau au niveau du poignet gauche.

Qu’est que c’est ? On dirait un bracelet.

Un premier cliquetis, puis un autre, puis tout une série, trop pour les compter. Et vint la légère pression tour autour du poignet, c’était donc bien un bracelet.

La tronche du bijou

Au tour du poignet droit, même cliquetis, même sensation.
Et la main de Charmeur qui se libère. Pendant une fraction de seconde, Chloé pensait être libre, elle allait avoir une sacrée explication avec ces deux gugusses. Mais c’était sans compter sur la chainette qui relié les fameux bracelets.
Les salauds, des menottes. Sur le moment, Chloé ne savait pas si elle devait en vouloir à ces deux pourritures où à elle-même ne pas avoir compris tout de suite que c’était.
Le visage toujours collé au comptoir, une main sur la bouche, une autre lui callant fermement la nuque et désormais les mains bloqués par ces saletés de menottes, Elle entendit Charmeur :
« Bon dieu il est où ? Ah le voilà »
Il posa un objet sur le comptoir. Chloé s’attendait à voir un couteau, un pistolet. Non, c’était une sorte de balle en plastique rouge vif. De chaque côté était pris une sangle, une avec plusieurs trous et l’autre avec un boucle.

Une seconde

Elle avait déjà vu un truc du genre. En faisant le ménage dans l’appartement, elle avait trouvé le même genre de boule. L’objet était légèrement différent, la boule était noire, ce n’était pas des sangles sur les côtés mais une ficelle qui traversait de part et d’autre la boule. Lorsqu’elle la ramassa, elle constata que la boule, sans être molle, n’était pas très dure, une sorte de silicone. Et quand elle demanda à Alice si l’objet était à elle, la jolie brune lui répondit par un grand « heuuuuuuuuuuu, oui ». Visiblement surprise et gênée par la situation, Alice avait marqué un temps d’arrêt.
« Et ça sert à quoi ? » avait demandé innocemment Chloé.
Sans sourciller et avec un léger sourire, Alice s’avança vers Chloé. Et tandis qu’elle approcha son visage près de celui de son amie, elle posa sa main sur l’objet. Visage à quelques centimètres l’un de l’autre, Alice s’avança encore plus pour placer sa bouche juste à côté de l’oreille de Chloé et de lui murmurer : « Je pourrais te le dire, mais je préférais tellement te le faire découvrir . Peut-être un jour. Qui sait ? » Alice saisit le truc et s’éloigna non s’en adresser un petit sourire et un clin d’œil à Chloé. Tandis qu’Alice repartait vers sa chambre, à ce moment, Chloé s’était amusé de la situation et avait repris son ménage.

Eh bien, apparemment, je risque de comprendre à quoi ça sert ce truc. J’aurai préféré avec Alice

Tout alla très vite, les mains de part et d’autre de sa tête la fit se relever. La main sur sa bouche se retira mais avant que Chloé puisse émettre le moindre son, la boule fût insérer dans la bouche.
« Meuhhhhhhhhgnpfffff »

Merde, c’est quoi cette saloperie ?

Très vite, elle compris la fonction du machin, bâillonner une jeune fille sans défense aux mains de deux tordus cagoulés qui se promène dans la rue avec des menottes et un engin de ce genre. Elle senti clairement les sangles être reliées derrière sa nuque et juste après la pression se faire au niveau se mâchoire. La boule s’enfonça dans sa bouche, les sangles plaquées aux joues reliées entre elles au niveau de la nuque.

La vache, redoutablement efficace.

« Gnnnnnppphhhhhhfffff »
Chloé voulait faire éclater sa colère mais aucun mot compréhensible ne pouvait être émis. Juste une série de grognements incompréhensibles. Et même les sons les plus forts, étaient étouffés par le bâillon. C’est sûr, on ne risquait pas de l’entendre. Etonnement, la boule était plus souple que ce qu’elle pensait au départ. La même densité que celui qu’elle avait trouvé à l’appartement, limite confortable.
« Bon maintenant que la petite est maitrisée…C’est pas tout ça mais, nous, on a un métier » déclara le plus normalement du monde Charmeur. « Amène la dans le bureau»
« Ok » répondit Voix rauque. Visiblement, c’est Charmeur qui commandait.
Chloé senti un bras se glisser entre ses poignets menottées et son dos. Une forte pression sur le haut de son dos la fit basculer vers l’avant tandis ses poignets, eux, étaient tirés vers le haut.
En position particulièrement inconfortable, elle se retrouva debout le regard orienté vers le sol, les mains menottés, elles, vers le haut. Et surtout avec cette saleté de boule dans la bouche, impossible à enlever malgré ses efforts.
Voix Rauque conduisit Chloé jusqu’au bureau qui se laissa faire. En même temps, avait-elle le choix ? Ils étaient deux, l’avait maitrisé sans difficulté et dans la position où elle était, difficile de résister.
Entré dans la pièce, Charmeur passa derrière un bureau, pris le fauteuil à roulette et le poussa jusqu’au milieu de la pièce « Mets la sur le fauteuil » s’adressant à Voix Rauque.
Voix Rauque conduisit Chloé encore quelques mètres, lui fit faire demi-tour, relâcha la pression sur le dos de la jeune fille, dégagea son bras complètement et la poussa de manière à ce qu’elle s’assoie dans le fauteuil.
Elle connaissait le bureau, c’était celui de Madame Furiosa. Et le fauteuil, c’était celui de sa patronne.
« Asseyez-vous bien dans le fond » Le ton de voix Rauque était étonnement calme, aucune animosité.
Chloé s’exécuta. Pas trop dans le fond, n’étant pas une spécialiste des menottes, elle se doutait bien que les bracelets serraient automatiquement mais se desserraient pas sans clés. Elle pris soin de se mettre dans la position la moins inconfortable possible et surtout de ne pas appuyer sur les menottes.
Voix Rauque fouilla dans une poche. Il en sorti un rouleau, apparemment un adhésif de couleur noire assez brillant.
Il s’agenouillât, saisi les deux chevilles pour les rapprocher et entreprit de les ligoter solidement. Chloé essaya bien de résister son geôlier était très fort et il n’eût aucun mal à lui maintenir les chevilles.
Les chevilles solidement maintenues, Voix Rauque entreprit maintenant de répéter l’opération au-dessous des genoux.
« Gnnnnffffff »
Voix Rauque regarda Chloé tout en continuant à faire des tours avec l’adhésif.
« C’est bientôt fini » dit-il avec un ton plus proche du sarcasme que du sérieux qu’aurait exigé la situation.

J’ai été kidnappée par les Marx Brothers

Il continua par une troisième bande de plusieurs tours, cette fois au-dessus des genoux.
« Dernière touche » dit Voix rauque toujours sur le même ton.
Il tira d’un coup sec l’adhésif étirant une longue bande. Posa le bout au niveau des côtes de sa captive et entreprit de faire plusieurs tours, non seulement autour du corps mais aussi des bras de Chloé qui n’en demandait pas tant.
Se relevant, probablement pour admirer son œuvre, il regarda quelques secondes la jeune fille.
« Encore une » Et se penchât à nouveau.

Quoi ? Non ! Mais il est givré ce taré ?

« Gnnnnnnffffffggggg »

J’y crois pas, je suis menotté, j’ai une boule coincée dans la bouche. D’ailleurs on se peut se demander comment un être sain de corps et d’esprit peut inventer un truc pareil ? Probablement un descendant de celui qui à inventer la vierge de fer, cela dit en passant. Mes jambes sont ligotées, je peux même pas bouger mes bras et il veut en ajouter ?

« Voilà, vous êtes parfaite » Voix Rauque, penché sur Chloé, finissait un énième tour de torse de jeune fille.
« Gnnnnnn ? »
Perdue dans son analyse de la situation, Chloé ne s’était même pas aperçu que son ravisseur avait ajouté une nouvelle bande d’adhésif, cette fois au-dessus des seins.

Non, mais c’est pas possible. Quand est ce qu’il va s’arrêter ?

Voix Rauque se releva, la cagoule ne suffisait pas à cacher sa satisfaction.
« Qu’est-ce que t’en penses ? » Chloé regarda Voix Rauque. Il s’adressait à son complice. Charmeur, qui été penché sur l’ordinateur de madame Furiosa vint et regarda Chloé.
« J’adore, les deux bandes font ressortir sa magnifique poitrine »
« GNNNNNNPPFFFFFFGNNFFFF »
Ce auquel répondit Charmeur « Totalement d’accord »
GNNNNNNNNPPPFPFPFPFFFFFPFPFPPPPPPFFFFFFFPFP

Là ils se foutent carrément de ma gueule

Tout en continuant de regarder la captive, Charmeur dit à Voix Rauque « Je suis sûr que si on plaçait une plaque d’acier entre son regard et nous, elle fondrait sur place »

Hilarant

« Bon j’ai un souci avec le PC. Appelle Marco. » Charmeur et Voix Rauque avaient donc une connaissance du nom de Marco.
« Et au fait, mademoiselle, j’aimerais récupérer mes menottes. Elle me viennent de ma grand-mère »

Et ça continue

Charmeur posa la main sur la nuque de Chloé et la fit penché vers l’avant. La jeune femme entendit les cliquetis et senti les bracelets se détacher.
« Passe-moi l’adhésif »
« Gnnnppppf ? » Et aussitôt, elle senti l’adhésif entourer ses poignets à plusieurs reprises.

Super…qu’est ce qui pourrait être pire ?

Et là, alors qu’on était déjà à onze sur dix dans l’échelle de la bizarrerie. Charmeur continua de tirer sur l’adhésif et cette fois autour de la taille de Chloé.

Là, je vais exploser, j’en ai marre.

« GNNNNNPPPFFFPFPFFFFNNNNNN »
« Voyons, vous êtes tellement mieux ainsi » Charmeur se releva et admira son œuvre. Plusieurs tours d’adhésif autour de la taille de la jeune fille, bloquant ses poignets contre son dos venaient compléter le saucissonnage.
« Allo, ouais salut…on a problème avec le PC » Chloé tourna la tête vers le bureau. Voix Rauque était au téléphone « T’es sûr…Ok on attends »
Voix Rauque raccrocha, regarda Charmeur. « Il me rappelle » « Putain, je déteste cette cagoule. Comme si les masques, ça suffisez pas »
Les deux hommes se regardaient. Un coup d’œil sur Chloé. Charmeur acquiesça.
Il regarda dans la pièce et s’approcha d’un porte manteau.
Charmeur pris un long foulard noir qui pendait.
« Mhhh, de la soie »

Quoi de la soie ?

Et tandis que Charmeur s’approchait de Chloé, elle le vit le plier pour en faire une longue bande.
Chloé regarderait attentivement Charmeur. Qu’est-ce qu’il préparait ? Qu’est-ce qu’il voulait faire ?
Charmeur fit face à Chloé posa la main sur un coin du fauteuil et d’un coup sec la fit pivoter de cent quatre-vingt degrés. Chloé faisait maintenant face au mur opposé.

Et maintenant ? Réfléchi. Observe la pièce. Dans les films, c’est toujours là que l’héroïne aperçoit un détail qui va la sauver.

Ça, c’était dans les film. Tandis qu’elle s’imaginait trouver LE détail qui aller inverser la situation. La dernière chose qu’elle vu, c’était le foulard, tendu, à hauteur de son regard qui s’approchait de plus en plus de ses yeux, jusqu’à obstruer complètement sa vue.
« Gnnpppfff ? »

Et merde. Mais qu’est-ce qu’il fout ?

Elle sentie le foulard se resserrer autour de son crâne.

Et maintenant, Colin Maillard

Comme tout le monde, elle y avait déjà joué, mais jamais ligotée et bâillonnée. Ce qui en l’occurrence limitait les possibilités de reconnaître quelqu’un.
« Oh purée, ça fait du bien »
« Tu m’étonnes »
Apparemment, ils avaient enlevé leur cagoule.
Charmeur, resté à coté de Chloé, retourna le fauteuil. Elle lui faisait face, ou du moins le pensait elle.
Tandis qu’il regardait sa captive, il dit à son complice « Combien de temps ? »
« Il m’a pas dit »
« On va attendre dans le hall, si elle arrive, je veux la surprendre »

Chloé entendit des bruits de pas, les deux se déplaçaient, c’est sûr. Ils s’éloignaient. La porte du bureau se ferme.
Je suis seule ? Ou alors c’est une de leur petit jeu pervers…Surprise, tu te croyais seule ligotée, bâillonnée, les yeux bandés mais non, on était là.
Chloé se concentra sur son ouïe, s’arrêtant même de respirer quelques instants. Non, rien, pas un bruit.

Et maintenant…Qu’est-ce que je fais. Impossible de bouger les bras. Je pourrais me déplacer jusqu’au téléphone du bureau…Non, les chevilles liées ainsi, en haut talons, c’est la gamelle assurée.

Chloé essaya se frotter l’arrière de la tête contre le dossier du fauteuil.

Peut-être que j' arriverait à faire glisser le bandeau…non trop bien serré...Même si son contact contre ma peau ne pas si désagréable en fait… Je suis dans le noir total. J’ai les yeux grands ouverts, je le sais, mais c’est l’obscurité absolue… La soie, sur le contour de mes yeux...cette sensation…Et merde connasse, n’oublie pas ce qui se passe.

Elle secoua la tête pour se réveiller.

Ok, peut être une solution ? Le fauteuil est sur roulette après tout. Je connais la pièce, je sais à peu près où se trouve le bureau. Si je fais rouler le fauteuil jusqu’au bureau, je peux relever et attraper le combiné. Faire le 17, hurler comme je peux, la police finira par comprendre. Ils pourront identifier le numéro et enverrons des agents.
Allez c’est parti. La dernière fois que je voyais quelque chose, j’étais orienté vers la fenêtre. Il a retourné le fauteuil, un quasi demi-tour. Le bureau devrait être sur ma droite. Normalement.


Chloé tourna le dossier du fauteuil dans la direction qu’elle pensait être celle du bureau. Elle poussa sur ses pieds. Une fois, deux fois, trois fois. Le dossier toucha quelque chose de dure.

C’est gagné. Et maintenant, demi-tour

Elle s’exécuta. Maintenant le plus dur restait à faire. Elle se releva tant bien que mal. Se relever n’était pas le plus compliqué, tenir l’équilibre l’était beaucoup plus. Elle sautilla en avant et heurta quelque chose.

Ok. C’est le bureau. A présent, nouveau demi-tour et j’attrape le téléphone

Chloé sautilla jusqu’à ce que ses mains pour ses mains touchent quelque chose.

C’est pas le bureau ça ? L’étagère ? Celle qui est contre le mur ?

Elle tâtonna comme elle pût. La bande au niveau de sa taille jouait parfaitement son rôle. Ses mains étaient collées contre son dos, ce qui ne faciliter pas la tâche.

Des classeurs, c’est celle-là. Et merde, le bureau est donc à environ un mètre sur la droite.

Chloé décida de se rassoir sur le fauteuil. Demi-tour et…

Une seconde, si je me loupe, c’est foutu. Non seulement, je risque de me blesser mais aussi de me retrouver au sol. Impossible de me le relever harnachée comme je suis.

Elle réfléchit. Tant pis, je sautille jusqu’au bureau.
Quelques sauts et une ou deux grosses frayeur en perdant l’équilibre plus tard, elle couvrit la distance. Elle heurta à nouveau un obstacle. Nouveau demi-tour. Ses mains sondèrent l’obstacle.

C’est bon j’y suis.

Elle se colla les fesses contre le bureau. Elle se pencha, mais non impossible d’aller aussi loin. Elle voyait clairement l’emplacement de téléphone dans son imaginaire.

Voyons voir. Je m’assoie sur le bureau. Je me dandine jusqu’au téléphone et je l’attrape

Toujours aussi facile à dire qu’à faire. Cependant, elle réussit , elle posa les fesses sur le bureau, une petite impulsion sur les jambes et c’est bon. Les cuisses étaient posées sur le bureau.

Le téléphone devrait être par là. Elle chercha à tâtons, malgré le peu d’envergure qu’elle avait ses mains attachées. Yes…il est là

La jeune femme sentit la base du téléphone... et là…le combiné. Elle le prit dans les mains, chercha les touches du bout du pouce.
Le 1. Un premier bip. Le 7. Un deuxième bip
« Tu me dois vingt euros »
Voix rauque. Chloé senti l’effroi dans tout son corps. Ils étaient là depuis tout ce temps, ils attendaient dans la pièce. Les idées fusaient à toute allure dans son esprit. Ils ont fait semblant de partir, sont restés parfaitement silencieux. Le bandeau, c’était prévu depuis le départ.
« T’as gagné. En tout cas, bravo ma belle, à deux minutes près vous aviez perdu »
« Gnnpppff ? »

Qu’est-ce qu’il raconte ce con ?

« Explique lui abruti » dit Voix Rauque.
Charmeur s’approcha de Chloé, elle entendit clairement les pas des deux hommes qui s’approchaient.
Charmeur posa sa main sur l’épaule de la jeune femme qui sursauta. De l’autre il saisit le téléphone.
« Inutile de vous inquiéter, j’avais débrancher la ligne. »

Connard

« J’avais parié avec mon amie ici présent que vous ne seriez pas capable de contacter des secours. Toquer à la fenêtre était valable aussi. » Et d’ajouter « Le tout en moins de vingt minutes »

Comment ça vingt minutes. Il a dit à deux minutes prêt. J’ai mis dix-huit minutes à arriver jusqu’au bureau et prendre le téléphone. Non, c’est pas possible, cinq maxi

Charmeur descendit la main dans le dos de Chloé et la poussa vers l’avant. Elle redescendit du bureau, Charmeur la tourna pour lui faire face.
Chloé ne savait plus quoi faire. Elle avait perdu toute notion du temps de l’espace ainsi que toute envie de lutter. Elle entendit les roulettes du fauteuil et sentit le siège l’assise se coller à l’arrière de ses genoux. Charmeur la supporta pour l’asseoir.
Ensuite, elle senti clairement qu’on la déplaçait, probablement en plein milieu de la pièce.
« C’est terminé. De toute façon, on a eu ce qu’on voulait depuis le début. Le pari, c’était un bonus »

Parle pour toi

Clic. Un bruit bizarre comme un appareil photo.
Charmeur se pencha à l’oreille de Chloé « Maintenant ma belle, voilà ce qui va se passer. Nous allons partir et envoyer un message à votre patronne. Une jolie photo de vous »
« Gnnpppff ? »
« Elle déjeune à deux pas d’ici. Espérons qu’elle est son téléphone avec elle »
« Gnnnpppppfffff….gnnnnnfffffff….gnnnnnnffff »
Dernier cadeau pour la jeune fille. Une dernière bande d’adhésif autour sur le ventre de Chloé et autour du dossier du fauteuil. Au moins trois tours pensa-t-elle.
« Au revoir ma belle »

Les deux hommes sortait du bureau. Chat échaudé craignant l’eau froide. Chloé écouta attentivement les bruit de pas s’éloigner, la porte d’entrée de la galerie s’ouvrir et se refermer.

Cette fois, c’est sûr je suis seule. Et maintenant ? Ma patronne va arriver, dieu sait quand. Je suis épuisée, incapable de bouger, muette et aveugle. Qu’est-ce que je me suis dit tout à l’heure ? Encore une journée tranquille. Mes fesses…
C’était qui ces deux cons ? Qu’est-ce qu’ils ont pris ? C’est vrai, ils ont dit qu’ils avaient depuis le début. C’était moi ce qu’il voulaient ? Deux tarés qui s’introduisent chez les gens pour les ligotés ?...Et puis c’est quoi cette impression que je ressens ? Pourquoi j’ai cette boule dans le ventre ? Pas la panique, pas de la peur…non…de l’excitation…


La pression retomba, le silence de la pièce, le confort du fauteuil, l’épuisement autant physique que psychologique, tout ceci contribuait à calmer la captive. Et c’est alors qu’elle se surpris à avoir certaines pensées. Dans un autre contexte, elle aurait presque affectionner sa condition Les bandes d’adhésifs l’empêchaient de bouger ne lui faisait pas mal. Elle l’avait remarqué dans les films, les héroïnes qui se font détacher par le héros se frottent toujours les poignets après, ça devait être douloureux.
Mais là, non, tant qu’elle ne forçait pas, c’était tout à fait supportable. Idem pour le bâillon, elle s’en serait bien passé, mais à part un engourdissement de la mâchoire et quelques litres de bave qui sortait de sa bouche, la boule n’était pas si dure et inconfortable qu’elle puisse paraître au premier abord.

Et ce foulard…La douceur de la soie sur le contour de mes yeux…incroyable…J’ai déjà joué à Colin Maillard mais les circonstances étaient tellement différentes, c’était une serviette ou une écharpe, souvent inconfortable. Aujourd’hui, c’est tellement différent, tellement plaisant…Nous sommes en plein jour, au mois de Mai. Les fenêtres sont grandes, la pièce est baignée de lumière en temps normal. Mais pas pour moi, j’ai beau ouvrir grand les yeux, c’est le noir absolu qui m’entoure. Où que je tourne la tête, que j’essaie de poser mon regard, je ne vois rien. Lorsque je cherchais le téléphone, ils étaient là mais je ne le savais pas. Je n’étais pas dans la direction du bureau mais je ne le savais pas…Mais au final... quel plaisir de ne pas savoir. J’ai toujours besoin de tout contrôler, de savoir ce qui va se passer, aucun imprévu, aucune surprise, la dernière étant de trouver mon mec au lit avec une autre...Et pourtant, là, je ne savais rien, j’étais dans l’inconnu, comme maintenant…Je ne contrôle rien…Je dois m’abandonner. Impossible d’appeler à l’aide, impossible d’analyser mon environnement. Mes mains sont prisonnières, mes jambes sont prisonnières. Je suis prisonnière. J’ai peur, bien sûr, peur qu’un détraqué arrive et me fasse subir les pires horreurs. C’est normal dans cette situation…Mais là, franchement, soyons logique. Le pire qui puisse m’arriver, c’est un client ou un livreur qui me trouverait ainsi, me détachera et me…peu importe, je ne veux pas qu’on me libère…Oui, je veux rester ainsi ligotée, bâillonnée, les yeux bandés jusqu’à…Je ne sais pas…Quelques minutes, quelques heures, toute une nuit ?...Mais je ne veux pas que ce soit n’importe qui me libère…un beau garçon, oui…ou mieux, madame Furiosa…Oui, elle, si élégante, si sûre d’elle. Elle arrive, me regarde longuement…Elle prend un coupe papier sur son bureau, je sais exactement où il est. Elle coupe d’abord les bandes au niveau des chevilles, remonte le coupe papier et libère mes genoux, continue et déchire l’adhésif qui me retient au fauteuil. Et lorsque je crois qu’elle va continuer de me débarrasser de mes liens…non. Elle me relève me conduit jusqu’au bureau, me colle à lui et attend, encore…Je n’en peux plus…Elle glisse doucement la lame de ma taille vers ma poitrine…Tout en douceur, elle la caresse avec la pointe, d’abord un sein, puis l’autre…J’ai envie de la supplier de me libérer mais…non, je n’ai aucune envie qu’elle me libère…C’est trop bon…Maintenant, elle remonte vers ma gorge. Je penche la tête en arrière pour mieux lui offrir, tel Mina Harker qui s’offre au comte Dracula. Elle promène la lame avec une infinie douceur, avec une lenteur parfaitement calculée. Aucun mot n’est échangé depuis qu’elle est là. Elle a reçue la photo, s’est précipitée vers la galerie, mais tout en venant, elle n’a pût s’empêcher de regarder la photo à plusieurs reprises. Et lorsqu’elle est rentrée, elle m’a trouvé là, immobile…Offerte…Et en a profité… Elle remonte encore, je sens la lame sur mon front qui descend maintenant vers ma joue endolorie, mais peu importe la douleur du bâillon, la sensation de bien-être est tellement plus forte...Et oui, la jouissance... Non impossible, comment jouir dans une telle situation, ce n’est pas moi ça, on ne pas prendre plaisir à être entravée de la sorte, être effleurée par une femme…Si élégante, si belle…Et après tout, en quoi ce serait un problème ? Je n’ai rien de mal. Je suis venu travailler. Deux hommes m’ont immobilisé et c’est elle…Oui, elle…Qui se délecte de moi. Pourquoi j'aurais je honte de ce je ressens ? Tandis qu’elle s’approche de mes lèvres, je sens cette sensation montait en moi, de plus en plus forte. Je vais exploser, exploser de plaisir, je n’ai jamais ressenti ça et je le sais je ne ressen…

« Chloé ? Vous êtes où ? Dans le bureau ? »
Chloé ne savait plus si elle rêvait ou si c’était la réalité. Une seconde, les entraves, le bâillon, le bandeau. Sa patronne allait la trouver dans cet état. Et qu’avaient-ils pris ? Une pièce de la galerie ? Toutes les pièces ? Est-ce qu’ils avaient détruit quelque chose ? Sa patronne allait la trouver comme ça. La honte. Elle ne trouvera plus jamais de travail sur Paris, c’est foutu…
« Mon dieu, Chloé, je suis là. Ne vous inquiétez pas »
Madame Furiosa venait d’entrer. Elle courue jusqu’à Chloé se baissa à hauteur de la captive et commença par lui enlever le bandeau sans ménagement.
Le premier réflexe de Chloé fût de détourner le regard et de fermer les yeux, elle était donc en face de la fenêtre depuis tout ce temps.
« Désolé »
Avec une douceur inattendue, Madame Furiosa, posa sa main sur les yeux de Chloé, pas pour l’aveugler, juste pour protéger ses yeux fragilisés par le port prolongé du bandeau. De l’autre main, elle glissa son index entre la joue de la captive et la sangle du bâillon boule, tira et fit glisser la boule au bas de son visage.
Premier réflexe, fermer la bouche.

Ahhhhhhhhhhhh. Quel bonheur

Chloé ne pût s’empêcher un sourire béat alors sa patronne lui retirait doucement la main des yeux.
« Attention, prenez votre temps. Ne regardez pas la lumière directement. Je connais »
Chloé ne réagit pas à cette dernière phrase, elle était bien trop soulagée qu’on lui retire la boule de sa bouche.
En panique, la mâchoire endolorie, Chloé essaya d’articuler aussi clairement qu’elle pût « Madame, vous allez bien ? Est-ce qu’il ont volé quelque chose ? Je suis désolé, j’ai rien pût faire, ils étaient deux, bien plus fort que moi, ils ont… »
Chloé s’arrêta net dans ses propos lorsqu’elle s’aperçue que sa patronne arborait un grand sourire et était à la limite du rire.
« Je reçois une photo de vous saucissonner et vous vous inquiétez de moi et de la galerie ? C’est gentil, mais je crois que c’est moi de vous poser la question. »
Par amusement mêlé d’une certaine gêne Chloé sourit et baissa le regard.
Ce qui suivi s’enchaîna très vite, trop vite. Madame la Harpie, se releva, alla jusqu’au bureau, saisit le fameux coupe papier et revint pour couper toutes les bandes afin de libérer la jeune fille. Chloé ne pût s’empêcher de se frotter les poignets, comme dans les films se dit-elle.
Posant son regard vers le bureau où était posé ce fameux coupe papier qui aurait dût servir à d’autre chose, Chloé fini par remarqué qu’il manquait quelque chose.
« Merde, le pc »
Avec l’étonnement qui allait avec la surprise d’entendre son employé aussi vulgaire. Il est vrai que c’était la première fois, madame Furiosa lui répondit « Quoi, le pc ? »
« Ils l’ont pris, c’est ça qu’ils voulaient. Le pari, ça n’avait rien à voir »
« Le pari ? Quel Pari ? »
« Trop long à expliquer »

Et surtout aucune envie

« Il faut qu’on les rattrape, ils sont sûrement pas loin »
Madame Furiosa pris un air circonspect : « Disons que là. Ca fait une heure et demi que j’ai reçu la photo. Même dans Paris, ils sont loin »
Ces mots résonnèrent comme un grand coup de masse dans l’esprit de Chloé.

Une heure et demi…Et à réception de la photo. Quand est-ce qu’ils ont envoyé ? Aussitôt après l’avoir pris ? Une heure, deux heures après? J’ai donc perdu toute notion de temps ? Mais…ça veut dire qu’elle à une photo de moi, ligotée, bâillonnée et les yeux bandés dans son téléphone ?

Ses pensées furent interrompus lorsqu’elle regarda sa patronne qui souriait d’un air machiavélique.
« Tous les dossiers sensibles de mon affaire sont sur une clé que je porte constamment sur moi ma chère. Quand au pc, si vous aviez été plus observatrice, vous auriez constaté que je ne l’emporte jamais avec moi. Il est équipé d’une puce indétectable qui envoie un signal dès qu’il s’éloigne de la galerie. On aura aucun mal à le retrouver »
« Ah ? Tant mieux alors »
Chloé se releva du fauteuil, non sans mal.
« Rentrez chez vous, ne venait pas demain, on se voit Lundi »
« Madame, non, je dois aller à la police, vérifier si ils n’ont rien pris d’autre, je… »
Interrompue par l’index de sa patronne qui venait de se poser sur ses lèvres, elle se tût. Il y avait quelque chose dans son regard…Un feu, ardent et intense.
« Je m’occupe de tout. La seule chose que je demande, c’est de pas aller à la police. Je sais exactement ce que j’ai à faire »
Incroyable, magnifique, les adjectifs manquaient pour qualifier cette femme. Sa prestance, son assurance semblaient la rendre inatteignable, invincible et surtout irrésistible.
D’un ton tremblant, Chloé lui répondit « Vous êtes sûr ? »
« Vous avez été assez secoué pour aujourd’hui, allez-vous reposez »
Le ton qu’elle utilisait, bienveillant, rassurant, mais aussi autoritaire. A ce moment, Chloé le savait, elle aurait obéi à n’importe quel ordre.
« Vous avez mon numéro, madame. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, s’il vous plaît, n’hésitez pas »
« Promis. Rentrez chez vous »
Chloé revînt à son bureau, ramassa sa veste et regarda une dernière cette femme, si lumineuse.
« Au revoir, madame »
« Au revoir Chloé »
La jeune fille marcha jusqu’à l’entrée, ouvrit la porte et..
« Chloé ? »
Elle se retourna. La lumineuse femme la regardait en souriant.
« Moi, c’est Olga »

Fin ??????????????????????????????????????????????

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Mad Hatter
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Ce que je déteste : Le manque de respect envers autrui, les bettraves, les chiens quand ils veulent jouer avec les cyclistes ;p
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Re: Les "mes"aventures de Chloé

Message par Mad Hatter »

:bravo: Pour un permier coup, c'est très bien, je me suis bien attaché à ta Chloé et ses petites réflexions internes, tes personnages sont bien caractérisés.
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
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moimoi2
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Re: Les "mes"aventures de Chloé

Message par moimoi2 »

Hello ! Je ne suis pas très actif en ce moment mais ton histoire es ttrès bien écrite ! J'aime beaucoup naviguer entre les pensées de l'héroïne et les actions des deux hommes.
Le ligotage est bien décrit, une très bonne histoire !

Vraiment au top ^^N'hésite pas à publier la suite ! :mrgreen: :dada:

Mrnamnam
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J'adore écrire des petits scénarios ou de belle demoiselle se retrouve kidnappée, ligotée et baillonée.
J'espère un jour je pourrais donner vie à des courts métrages sur ces scénarios
Ce que je déteste : Pas grands chose je suis ouvert à toutes discutions

Re: Les "mes"aventures de Chloé

Message par Mrnamnam »

J'étais complètement transporté en lisant ton histoire. Vraiment magnifique.
J'attends avec impayiente la suite

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Crazycoyote
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Ce que je déteste : Bon, les grands classiques, l’hypocrisie, le racisme et le disco. Le manque de respect dans une relation aussi bien intime qu'amicale.

Re: Les "mes"aventures de Chloé Partie 02

Message par Crazycoyote »

Je m'étais pourtant juré de ne pas écrire la suite, sauf si il y a avait au moins un commentaire positif. Tant pis pour vous.

Partie 02:

Il faisait nuit noire, en cette belle nuit, Chloé n’arrivait pas à fermer l’œil. Comment aurait-elle pu ? Avec tout ce qu’elle avait vécu. Elle était revenue chez elle dans l’après-midi, Alice, non. Dommage, elle aurait tellement voulu se confier à elle. Se disant qu’elle lui parlerait à son retour, elle s’était allongée, épuisée et s’était assoupie. Lorsqu’elle se réveilla, elle regarda son réveil : 02H33. Constatant que la porte de sa chambre était fermée et qu’elle était couverte par un drap, elle comprit qu’Alice, en rentrant, l’avait trouvé ainsi et n’avait pas voulue la réveiller.

Alice…ma meilleure amie… celle qui a toujours était là pour moi et moi pour elle. On en a vécu des choses, des bonnes et des moins bonnes, surtout lorsque j’ai trouvé l’autre crevard avec une autre. Alice était là…Mais moi est-ce que j’ai été autant là pour elle ?

Alice, la belle Alice. Cette magnifique brune aux cheveux longs. Alice, avec son corps de rêve, qui pouvait faire fondre n’importe quel homme. Elle le savait très bien et adorait jouer là-dessus. Chloé savait pertinemment que lorsqu’elle faisait une sortie entre copines, les regards se retournaient sur Alice, pas sur elle. Elle n’était pas jalouse, plutôt admirative.
Alice, la belle Alice, qui se disait être une asexuelle assumée. Qui refusait toujours qu’un garçon lui offre un verre ou l’invite à danser. A d’autre…au fur et à mesure que les années passaient, Chloé surpris son amie posant des regards envieux et pleins d’envie sur d’autres filles.

Tant pis pour les garçons, tant mieux pour les filles après tout.

Alice…Toujours la belle Alice qui hante mes pensées cette nuit où je n’arrive pas à dormir. J’aurai tellement voulu lui raconter cette journée si terrible…et si plaisante. Lui raconter comment deux hommes m’ont ligotée, m’ont bâillonnée, bandé les yeux et…Le plus effrayant, cette phrase que je n’oublierais jamais « Tu me dois vingt euros » J’étais entravé comme jamais je ne l’avais été, cette boule étrange dans ma bouche qui m’empêchait de crier…et ce foulard, si soyeux, si agréable sur ma peau. Le noir, le fait de ne pas savoir, de chercher le téléphone, tout en étant attaché…J’aurai voulu lui raconter tout cela…Et lui parler aussi d’Olga. La toute aussi belle Olga, qu’elle aurait tant préféré qu’elle se serve du coupe papier mais d’une autre façon…Oui…Je suis encore dans ce fauteuil, entravée, muette, aveugle .. Les salauds ont bien envoyé une photo à Olga mais aussi à Alice. Elles sont arrivées au même moment dans la galerie. A l’instant où elles rentrent, je les sens, leurs parfums si caractéristiques à toutes les deux. Pas un mot n’est échangé, c’est inutile. Et la scène reste la même, le coupe papier, les jambes détachées, l’une d’elle me fait me déplacer jusqu’au bureau et Alice…Alice en plus d’Olga. Alice, qui approche sa main du bandeau et dénoue le foulard. Même sensation que la première fois, une clarté aveuglante et la douce main d’Olga posée sur mes yeux et ces mots si énigmatique « ne vous inquiétez pas je co… »

« Chloé ? Chloé ? Allo, ici la terre ? »
Chloé ouvrit les yeux.

Pas possible, j’étais en train de rêver.

Dépitée, elle ramena le drap sur sa tête.
« Et merde, je déteste ma vie »
« Ah, ben c’est sympa pour moi. Debout feignasse, tu vas être en retard »
Tandis qu’elle émergeait tant bien que mal. Chloé essaya de rassembler les morceaux de sa mémoire éparpillés aux quatre coins de sa boite crânienne.
« Comment ça en retard. Tu te fous de moi, il est deux heures… » Elle regarda son réveil: 08H20.
« La vache, j’ai dormi combien de temps ? »
« Euh…Etant donné que je suis rentrée hier soir vers 18H30. Etant donné que je t’ai trouvé endormie. Etant donné que je n’ai pas voulu te réveiller. Et étant donné que je t’ai laissé dormir jusqu’à présent, je dirai, IL EST SURTOUT TEMPS DE SE LEVER POUR ALLER BOSSER…Enfin, je dis ça je dis rien »
« Mais comment tu fais pour être aussi chiante dès le matin ? Je comprendrai jamais »
« Des fibres…Et beaucoup d’eau. Sinon, t’as l’intention de te lever un jour ? »
« Mademoiselle, la casse nouille, vous apprendrez que je ne travaille pas aujourd’hui…PFTTTTTT » Chloé tira la langue vers son amie qui lui rendit la pareille.

Tandis que Chloé s’asseyait difficilement sur le rebord du lit. Elle constatait qu’elle était toujours habillée comme la veille. Toujours le même chemisier blanc, la jupe, les bas.

Bon, ben moi, je vais déjà me mettre plus à l’aise.

Elle se déshabilla, alla jusqu’à la penderie, enfila un tee-shirt et un jogging.

Purée…aujourd’hui, c’est journée cocooning. Le téléphone ? Il est où ?

Elle jeta un œil sur sa table de nuit, il été là où elle l’avait laissé.
Le téléphone ? C’est vrai que depuis hier, elle ne l’avait pas consulté. Elle, qui comme tous les gens normalement constitués le regardait entre dix et quatre mille fois par jour à guetter la moindre notification. Elle débloqua l’écran, sur l’écran de veille, effectivement, entre dix et quatre mille notifications, elle balaya l’écran pensant trouver la page d’accueil.

Putain, c’est quoi ce bordel ?

La page restée ouverte était celle des messages. Et le dernier…une photo.

Le con, il a pris mon téléphone. Il a pris la photo avec mon téléphone et l’a envoyé…à qui ?

Paniquée, elle ouvrit le message regarda à qui la photo avait été envoyé ?

Un seul numéro…ouf.

Elle connaissait bien ce numéro. Consciencieuse, elle l’avait appris au début de sa mission à la galerie.

C’est le numéro de mad…D’Olga.

Et la photo...

Merde…

Elle se voyait…Tel qu’elle était hier, entravée sur ce fauteuil. Les deux bandes d’adhésifs lui enserrant les bras faisant effectivement ressortir sa si jolie poitrine.

Bordel, elle est tellement belle cette fille. Ça peut pas être moi…Si c’est moi...C’est comme ça qu’elle m’a trouvé…Olga...A ce moment, j’étais si belle, incapable de résister si…Si elle avait voulu…Elle pouvait faire de moi ce qu’elle voulait.

Elle repensa à son rêve.

Oui, elles seraient entrées et m’auraient vu…et elles m’auraient…
Elle zooma l’image sur son visage. La boule rouge faisait ressortir son gloss de la même teinte. Et ce foulard…

Ce putain de foulard, que l’autre tordu m’a posé. Le seul but était de m’aveugler. Me faire croire qu’ils n’étaient plus dans la pièce. Que je sois obligé de chercher à tâtons.

Elle avait tellement entendu des gourdasses à la télé « Oh mon dieu, lorsque l’on me bande les yeux, mes autres sens sont tellement plus développés »

Mon cul ! Je ne les avais pas entendus. J’avais retenu ma respiration. J’écoutais. Je ne les ai pas entendus, pas sentis, rien…Rien que cette sensation, de tissu soyeux sur ma peau. L’obscurité, malgré la chaleur du soleil que je ressentais clairement. Ma bouche ouverte à cause…non…avec cette boule. Et le ligotage total de mon corps…ne plus pouvoir bouger…comment j’aurais pu savoir que ça me ferait un tel effet ?

Elle mit le téléphone dans sa poche et sortit de la chambre. Chloé trouva sa co-locataire avachie dans le canapé dans la même tenue qu’elle.
« Tu te fous de moi ? Tu m’harcèles pour que j’aille bosser et toi ? »
« La boite est fermée. Tu te rappelles pas ? J’t’en avais parlé avant-hier. Une inspection des trucs électriques qui servent aux bidules informatiques. Donc pas d’électricité, donc pas de serveur informatique, donc même pas de télé travail. Cooool »
Tandis que Chloé se dirigeait vers la cuisine, Alice, tout en regardant la télévision, l’interpella :
« Et à la galerie d’art ? Ils font aussi des inspections des machins électriques ou c’est juste qu’elle a enfin décidé de te virer ? »
« Non, j’ai juste eu ma journée »
« Cool, on va pouvoir sortir alors ? »
Chloé revint vers son amie « Non, j’ai envie de la jouer soft aujourd’hui »
« Ça me va »
Retournée dans la cuisine, Chloé lui lança : « Je te prépare un thé, pétasse ? »
« Oui. Merci gourdasse »
Alice était là, dans le salon. Comment en parler ? Comment ne serait-ce qu’aborder le sujet ? Elle allait la prendre pour une folle, c’était sûr.

Regarde-moi, j’ai adoré être saucissonnée, muselée, aveuglée et j’ai même failli avoir un orgasme lorsque j’ai imaginé ma patronne caresser un couteau sur ma peau.

Pire, elle allait peut-être prendre peur, ne plus vouloir d’elle et partir. Comment aurait-il pu en être autrement ? Comment une personne normalement constituée pouvait prendre plaisir à être dans cette situation. Le pire, c’était qu’après, elle avait rêvé d’elle.

Non, c’est mon amie. Pas question que je lui en parle.

Mais il fallait qu’elle se confie, elle en avait besoin. Elle lui dirait le minimum et espérait juste un gros câlin.
Chloé prépara deux thés et revint vers Alice, lui donna « Merci » dit Alice en souriant. Son air changeât lorsqu’elle regarda Chloé s’asseoir en face d’elle. « T’es sûr que ça va toi ? »
« Oui t’inquiète »
« Mouais »
Et c’est à la seconde où Alice commença à boire son thé, que Chloé, avec un timing quasi parfait, lui annonça : « J’ai été agressé hier à la galerie »
Sous le choc de la nouvelle, Alice continua de faire couler le liquide dans sa bouche, mais pas dans le bon trou. Elle recracha, son thé et manqua de peu d’asperger son amie.
En panique, elle se précipita sur Chloé.
« Comment ça agressé ?...Ça va ?...Qu’est-ce qu’on t’a fait ?...C’était qui ?...Putain. Je vais la tuer cette pute… »
« Hein ? Non mais calme toi » Chloé était presque amusée de la situation. Et elle entreprit alors de lui racontait l’histoire de A à…R, le reste étant vraiment trop gênant.
Arrivé à la fin officielle de son récit, Chloé reçut effectivement un gros câlin de son amie. Au final, c’était juste ce qu’elle voulait.
Tout en serrant son amie dans les bras, Alice essaya de la réconforter : « J’suis désolé, je savais pas »
« Pourquoi désolé ? Tu y es pour rien »
Tout en continuant à la serrer « Oui mais j’aurai dû le voir. Je t’ai trouvé endormie, je me suis dit, elle est fatiguée, j’ai pas été plus loin. J’aurai dû voir les marques sur tes poignets et un bâillon-boule porté aussi longtemps ça laisse des traces »
« Ah ? Ça porte un nom ce truc alors ? » Les yeux de Chloé s’écarquillèrent.
Elle écarta son amie et la regarda fixement.
« Comment tu sais ce que sait ?...Que ça s’appelle comme ça ?...C’est toi qui leur as donné, c’est ça ? »
Alice pouffa de rire, ce qui ne manqua pas de déconcerter Chloé.
« Prend ton téléphone. Recherche bâillon boule, tu verras que c’est un objet très commun. T’en trouve même sur Amazon »
Chloé était de plus en plus déconcertée, ces engins-là sont en vente libre.

On n’arrête pas le progrès

Elle prit son téléphone sous le regard amusé de sa colocataire.
En déverrouillant, le téléphone, Chloé constata, avec effroi, qu’elle avait la page ouverte avec LA photo. Ce que ne manqua pas de remarquer la magnifique brune qui se trouvait en face d’elle.
« C’est quoi ça ? »
En un éclair, elle arracha le smartphone des mains de Chloé qui paniqua.
« Non non non. Interdit Verboten. Pas touche »
D’un bond, Alice s’était relevée, voulu se précipiter vers sa chambre, verrouiller la porte et faire peur à son amie en lui faisant croire qu’elle fouillait dans le téléphone. Elle s’arrêta net et se retourna.
Chloé était derrière elle, rouge, honteuse.
« Jolie photo, tu la mettras sur Insta ? »
« Très drôle »
Chloé ne pût s’empêcher de regarder à nouveau la photo avec un regard troublé, regard que ne manqua pas de remarquer Alice.
« Dis-moi si ils t’on fait du mal ?» La jolie brune n’avait plus même air, elle semblait soudainement froide.
« Non, j’te l’ai dit. Un peu rude mais surtout une grosse frayeur »
Alice tendit le téléphone. Chloé le reprit mais son amie le maintenait. Elle avait quelque chose dans le regard.
« Qu’est ce qui se passe ? » demanda Chloé d’un ton inquiet.
« Tu m’as dit que quand ils étaient partis, tu t’es retrouvé seul. T’avais perdue toute notion de temps. Qu’est-ce que tu ressentais à ce moment-là ? »
« Je t’ai expliqué, je me suis trimballé jusqu’au bureau… »
Alice l’interrompit. Elle posa son index sur les lèvres de Chloé. « Pas à ce moment-là, après, lorsque t’étais sûre d’être seule. T’es resté plus d’une heure, harnachée et aveugle. Mais pourtant, t’as rien vu passé ? »
Chloé se détourna d’Alice.
« Je sais plus, j’ai dû m’endormir »
Alice s’avança vers Chloé. Elle avait un air…une lionne en chasse, froide, déterminée.
A force de reculer, Chloé senti le mur dans son dos. Et tandis que la lionne s’approchait, elle sentie une boule montait en elle.
« Chloé…Ma belle »

Bon dieu, elle ne l’avait jamais appelé comme ça.

« Si je retrouve ces fils de pute, je les égorges. Mais la fille que je vois sur cette photo, la fille qui m’a raconté qu’elle est restée plus d’une heure dans cette position. » Elle frappa le mur de sa paume, au-dessus de l’épaule de Chloé.
«La fille qui est devant moi. Elle a ressenti quelque chose. Dis-moi quoi ! »

Putain, elle déconne pas. Ce regard…profond, intense. Qu’est-ce qu’elle attend de moi ? Est-ce que je lui dis ?

« Promets-moi que tu vas pas rire »
« Promis »
« Du plaisir. Un putain d’orgasme. J’avais jamais ressenti ça »
En voyant Alice esquisser un sourire, Chloé voulue se dégager.
« Vas-y, fous toi de moi »
Alice posa sa main libre sur la joue de Chloé. « Pas question de me moquer de toi. J’ai ressenti ça, moi aussi la première fois »
Une bombe venait d’exploser dans l’esprit de Chloé

J’ai ressenti ça aussi la première fois ?

« Est-ce que le terme de bondage ou Shibari ça te dit quelque chose ? »
« Non »
« Est-ce que tu veux le découvrir ? »
« Je…Je suis pas sûr »
« Est-ce que tu me fais confiance ? »
« Evidement »
« Première règle : A la seconde où tu veux arrêter, tu dis citron. Ok ? »
Chloé acquiesça d’un léger signe de tête ne pouvant détacher son regard de celui d’Alice.
« C’est quoi le mot pour tout arrêter ? »
« Citron »
« Bien ma belle »

Elle l’a redit

« Maintenant, accepte ceci. Nous sommes dans un environnement totalement sécurisé. Il ne t’arrivera rien et tout s’arrêtera à la seconde où tu prononceras le mot »
Chloé se mit à chuchoter « J’ai pas envie de le prononcer. Qu’est- ce que tu attends de moi ? »
Alice arbora un magnifique sourire mêlé à un air de satisfaction.
« Je veux te faire découvrir un nouveau monde, un monde où tu n’auras qu’à te laisser faire, lâcher prise et savourer l’instant. »
Chloé sentit montait quelque chose en elle…Oui cette sensation. Elle la connaissait, elle l’avait ressenti la veille, mais là c’était infiniment plus intense.
Alice embrassa à pleine bouche Chloé.

Mon dieu, c’est si bon

« Attends-moi là, je reviens »
Et tandis qu’elle restait debout contre le mur, totalement éberluée par la situation, elle regarda Alice se dirigée vers sa chambre.

Non, ne pars pas, embrasse-moi, parle-moi de nouveau…Ma belle

Alice revint après quelques instants, elle portait un sac de sport qu’elle posa sur la table. Prit une chaise, la tira et la posta face à Chloé. Elle fit signe à Chloé.
« Viens ici et assis toi »
Hypnotisée, Chloé s’avança et s’exécuta. Elle faisait maintenant face au mur et tournait le dos à Alice.
« Tout d’abord, créons une ambiance » Alice venait de mettre une musique douce sur l’enceinte Bluetooth. Peut-être une musique yoga selon Chloé.
Chloé tournant le dos à sa belle, elle ne voyait pas ce qu’elle cherchait dans le sac. Elle était face au mur du salon, à environ deux mètres. Elle n’avait qu’à tourner la tête. Non, c’était si bon de ne pas savoir.
Elle comprit lorsque « sa belle » lui présenta une longue corde.
« Mets tes mains dans le dos »
Chloé obéit, elle ne pouvait qu’obéir. Refuser était impensable.
Alice, avec une infinie délicatesse, poussa la nuque de Chloé l’obligeant à se cambrer. Ses bras furent passé au travers des barreaux et tirer vers l’arrière. Alice commença par promener la corde, encore nouée sur elle-même, sur les bras de son amie. Elle croisa ensuite les poignets de Chloé et commença le ligotage.
La corde était douce, confortable. Chloé avait bien évidement touchait des cordes auparavant, mais celle-ci était différente, elle n’aurait su l’expliquer.
Le ligotage terminé, Alice prit une autre corde, plus longue celle-là. Elle entoura le corps et les bras de Chloé, doucement, mais avec une assurance inattendue.
La corde lui maintenait désormais les bras contre son torse, Alice la passa ensuite sous la poitrine de celle qui était désormais sa captive. Il restait suffisamment pour refaire le tour du corps cette fois au-dessus des seins. Ensuite, elle remonta jusqu’aux épaules, passa sous les seins et revint vers le haut, l’autre épaule et nouveau passage derrière.
Chaque geste était posé, assuré. La corde était tout aussi douce. Elle venait l’enserrer et la bloquait sur la chaise. Attachée…Prisonnière.
Lorsqu’Alice eût terminé, Chloé essaya de bouger les mains où les bras. Non, rien, aucun mouvement possible. Ses doigts ne sentaient pas non plus le moindre nœud au niveau de ses poignets.

Impossible de bouger les bras. Impossible de me libérer…J’adore.

Pas un mot ne fût prononcé, tandis que la ligoteuse prit une nouvelle corde et lia les chevilles de la ligotée. Combien en avait-elle ?
Sans oublier, à chaque fois, de passer les cordes sur le visage de la ligotée avant de les utiliser, les chevilles puis les genoux furent, à leurs tours, parfaitement liés. Une fois terminé Les nœuds, étaient invisibles, inatteignables.

Bon sang. Des cordes magiques. Elles vous attachent et les nœuds disparaissent.

Une dernière corde fût ajoutée autour de la taille de la jeune fille et relié à ses poignets. La même configuration que la veille.
Aucun mot n’avait été prononcé depuis qu’elle avait demandé à sa captive de s’asseoir. Alice regarda Chloé. Elle était en transe, les yeux fermés. Elle se pencha vers son amie et murmura :
« Est-ce que je continue ? »
Toujours en transe, toujours les yeux fermés, Chloé répondit :
« Oui »
« Demande le mieux que ça »
« S’il te plait…Ma belle »
« Excellent »
Alice embrassa longuement Chloé.
Nouvelle fouille dans le sac. Et ce qui aurait dû être une vision cauchemardesque était aujourd’hui un rêve éveillé. Une longue bande noire s’approchait de plus en plus de ses yeux, les recouvrit et fût nouer derrière sa tête.
Chloé ne pût s’empêcher un râle de plaisir. C’était trop bon.
Toujours d’une voix douce, Alice chuchota :
« Je vais maintenant te bâillonner. Si tu as un problème, si tu veux arrêter, tape deux fois des pieds au sol. Compris ? »
« Compris »
« Compris qui ? »
Chloé lança avec un sourire : « Ma belle »
« Gentille fille »
Après quelques secondes, elle senti quelque chose contre ses lèvres. Elle ouvrit la bouche, espérant secrètement qu’il s’agissait du même bâillon boule que la veille.
Gagné, la même boule dure et souple à la fois. Mais…autre chose…Elle senti bien les sangles se serraient et se verrouiller au niveau de sa nuque mais là, il y avait une différence. Elle ne savait pas l’expliquer jusqu’à ce qu’elle sente une autre sangle se serrait, cette fois sous son menton, lui bloquant définitivement la capacité de s’exprimer.
Chloé goûtait au plaisir de se retrouver dans la même situation que la veille. Cette fois, c’était tellement…différent.
Soudain, un bruit caractéristique sorti la captive de sa torpeur. Un objet lourd qu’on déplace, mais elle n’arrivait pas l’identifier.
Après quelques instants, elle senti le souffle d’Alice derrière elle.
Chuchotant, Alice lui dit : « Gentille fille, tu sais ce que j’ai fait ? Bien sûr que non. Je viens de placer le miroir du salon en face de toi. Maintenant dis-toi que si tu pouvais voir...Ce que tu verrais, ce serait toi…La sublime toi. Maintenant, tu vas rester dans cette position le temps que JE désire. Dis-toi simplement que ce sera entre cinq secondes…et le mois de Juin. Ensuite, nous aurons deux solutions. Soit je te détacherais, soit…qui sait ? Avant que je te laisse. Rappelle-toi bien ses paroles : je ne serai jamais loin. Nous sommes toujours dans un lieu sécurisé. Il ne t’arrivera rien. A bientôt, gentille fille »
Un dernier baiser sur la joue et plus rien.
Les mots d’Alice résonnaient en Chloé. Elle devenait folle, folle de désir.

Le miroir du salon. Il est là, en face de moi. Je suis obligé de m’imaginer. Moi, ligotée, bâillonnée, les yeux bandés une fois de plus. Je suis face au miroir, il me renvoie une image. Cette image…Que l’autre enflure a pris de moi hier. Les vêtements ont changé, bien sûr…Mais la fille, la si belle fille sur la photo, c’est moi. Je ne suis jamais trouvé particulièrement belle même si Alice me soutient constamment le contraire. Mais là, pour la première fois, je me suis trouvé…Magnifique…Et c’est ce que j’ai en face de moi…Maintenant…Oui…Mais je ne peux pas le voir. Cruel dilemme, je pourrai me voir, mais il faudrait que j’enlève le bandeau. Non, je ne veux pas l’enlever. Je veux le garder, garder le bâillon, garder mes entraves. Ligotée avec ces cordes si douces, si confortables. J’ai beau essayé de me libérer…Non…Je suis trop bien attaché…Lorsque mon attacheuse m’a lié les mains, j’ai voulu sentir les nœuds. La seule chose que j’ai senti, c’est lorsqu’elle serrait les cordes. Ce bâillon, bon sang encore plus de sensations. Et l’autre ?…Qu’est-ce que j’en ai fait ? Je l’ai laissé dans le bureau d’Olga. Et le foulard aussi. Le foulard qu’elle m’a enlevé sans ménagement avant de mettre sa main si douce sur mes yeux pour me protéger…C’est alors qu’elle m’a dit…Je connais…Qu’est-ce qu’elle connait ? Le fait d’avoir les yeux bandés ou bien plus…Oui…Bien plus…Je la vois. Elle entre dans le bureau, me trouve dans son fauteuil, me libère non sans avoir pris soin de caresser la pointe du coupe papier de longues minutes sur ma peau. Elle enlève mon bâillon, doucement, délicatement. Elle dénoue le foulard, « Je connais »…Oui, elle connait…Pourquoi ?
Parce qu’elle a déjà fait cela. Mais oui, tout ceci n’est qu’un coup monté, elle engage des hôtesses pour des courtes périodes et pendant que Madame va déjeuner, les types nous tombent dessus et nous enferment dans le bureau. C’est pour ça le pari. Il y en a eu combien avant ? Dix, vingt. Le scénario est toujours le même, ils ont fini par s’ennuyer et ont inventé ce pari stupide. Selon lui, dix-huit minutes, c’était soi-disant le temps qu’il m’a fallu pour atteindre le téléphone. Non, j’ai mis beaucoup moins de temps que ça. Pareil pour Olga, j’ai reçu la photo il y a une heure et demi. Non, elle déjeunait à quinze minutes maxi. Elle avait donc menti…Lorsqu’elle finit de me détacher, je trouve le rouleau d’adhésif que les types ont laissés sur le bureau. Je saisi les poignets d’Olga quand elle me tourne le dos. Je la plaque sur le bureau, elle est trop surprise, elle ne peut rien faire. Et moins de temps qu’il ne faut pour le dire, je lui attache les mains. Je saisi le bâillon boule qu’elle a eu la bonne idée de laisser sur le bureau et je lui enfonce dans la bouche. Je l’attache, la voilà muette à son tour. Nos regards se croisent. Qu’est-ce que je vois ? Elle adore ça. Je devine son exaltation malgré le bâillon.
« Vous voulez que je continue ?»
Elle me fait un signe affirmatif de la tête.
Je l’entrave au-dessus de ses magnifiques seins, maintenant en dessous. Une dernière bande autour de sa taille si parfaite. Elle est à moi désormais. Elle gémit.
Je continue par ses longues jambes, si fines, si belles. La voici complètement entravé, prisonnière. Ma prisonnière. Je l’installe avec précaution sur le fauteuil et je n’oublie pas la touche finale. Son foulard, l’aveuglante, la rendant totalement soumise à mon bon vouloir. La seule chose qui me déplait, c’est que je ne vois plus ses magnifiques yeux.
Je lui explique ensuite le jeu.
« Olga, il y a un coupe papier dans ce bureau, vous, qui êtes si ordonnée, vous le placez toujours à la même place. C’est là qu’il sera. Vous aussi, vous aurez vingt minutes pour le trouver et vous libérer. Au bout des vingt minutes, nous aurons deux solutions, soit je vous détacherais, soit…qui sait ?
Et là, l’impensable se produit sous mes yeux. Olga se tortille de plaisir sur le fauteuil, elle ne veut absolument pas jouer, elle veut perdre le pari pour obtenir ce fameux…Qui sait ?
Je me penche à son oreille. « Bien joué, mais vous devez attendre la fin du temps réglementaire »
Elle gémit…De plaisir…Oui du plaisir.
Je la regarde…Elle joue avec moi. Elle n’essaie même pas de se libérer, elle se tortille et profite à son tour de la situation.
Et au bout de vingt minutes pour elle, dix-huit pour moi, le minuteur de mon téléphone se déclenche. Je le prends et je regarde la photo, cette photo avec cette fille si belle.
Il est temps de la libérer, doucement, comme elle a fait dans mon rêve. Même scénario, je commence par lui libérer les jambes. Je l’aide à se relever et je la cale contre le bureau. Je dégage d’un coup sec sa veste de tailleur puis sa chemise. Par deux fois elle se trémousse mais ne résiste à aucun moment. L’adhésif ne facilite pas les choses mais j’arrive à dégager sa poitrine. Je contemple maintenant son fabuleux soutien-gorge en dentelle.
« C’est incroyable à quelle point la lame est bien affûtée »
Je passe la lame entre la dentelle et sa peau, je tire d’un coup sec. Nouveau gémissement.
Et là, j’admire ses fabuleux, ses magnifiques seins.
C’est à mon tour de promener la pointe de la lame sur ses tétons offerts. Elle gémit, encore un gémissement de plaisir. Elle ne peut rien y faire, elle m’appartient.
Après quelques minutes de ce traitement, je pose le coupe papier. J’attrape ses mains ligotées et je me colle à elle. A présent, je passe ma langue sur ses lèvres, ses joues, son cou. Toujours par surprise, elle ne sait jamais où et quand se poseront mes caresses.
Elle jouit, je le sens.
Je glisse ma main dans sa culotte, la jouissance est là. Oui, je la sens bien. Ma main étant là où elle est, je veux profiter de la situation et la faire jouir encore plus. Je lui caresse les lèvres, d’abord doucement, de simples effleurements. Et au fur et à mesure, je la caresse de plus en plus vite.
De plus en plus fort. Bon sang j’ai la main trempée. Alors que je ralentis mes mouvements, elle se calme et reprend son souffle. Sa bouche obstruée cherche mon visage. Je la regarde amuser.
J’alterne les caresses lentes, douces, et, sans prévenir, rapides, puissantes. Maintenant c’est elle qui n’en peut plus.
C’est alors que je décide : « Je vais partir Olga. J’ai remis le coupe papier à sa place. Vous n’aurez aucun mal à l’attraper. J’ai bien réussi à attraper le téléphone. »
Un dernier baiser sur le bâillon et je la laisse. Sur le bureau, seule, prisonnière.
Tandis que je pars, je l’entends se lamenter. Ses complaintes sont si douces à mes oreilles. Le bâillon étouffe tous ses efforts pour établir un contact censé.
Le bâillon, le bâillon boule, comme l’appelle Alice.
Alice, la belle Alice, à qui j’ai expliqué ce matin ce qui m’est arrivé.
Alice, la sublime Alice, qui m’a collé au mur, m’a transpercé de son regard lorsque je lui ai avoué mon ressenti.
Alice, la magnifique Alice, qui m’a attaché sur cette chaise. Elle m’a bandé les yeux et à placer le miroir devant moi. Je veux me voir mais je ne peux pas.
Il faut que je lui dise : « Enlève-moi ce bandeau que je me contemple mais remet le moi. Je veux me voir avec même si c’est impossible. Tu m’as amené à cet état, débrouille-toi »
Illusoire, elle m’a réduite au silence, si facilement. Avec ce bâillon, le bâillon boulle, qu’elle connaît si bien visiblement. Elle n’en ai pas à son coup d’essai, non, c’est une experte, j’en suis sûr.
Je sens qu’elle m’observe, ses magnifiques yeux verts me regardent.
Mais comment lui faire comprendre ce que j’ai envie ? Comment lui faire entendre ce que j’attends d’elle ? Elle m’a si bien immobilisée, je ne peux pas bouger un muscle, j’y prends un tel plaisir, c’est incroyable.


Chloé senti un souffle près de son oreille.
D’une voix douce : « Chloé ? Réveille-toi ma belle »
Chloé se réveilla effectivement, combien de temps était-elle restée ainsi ? Peu importe. Elle était partie tellement loin.
« Il est temps de te détacher ma belle »
Alice détacha d’abord le bâillon, elle l’enleva de la bouche de son amie avec douceur avant de lui passer un mouchoir sur les lèvres. Un langoureux baiser vint terminer l’opération.
« Combien de temps ? »
Alice se mit à sourire, surprise de la question de sa captive.
« Tu veux vraiment le savoir ? Qui te dit que c’est terminé ? »
A ces paroles, le cœur de Chloé s’emballa.
Alice détacha d’abord les jambes de sa captive, lentement, sans aucune précipitation, marquant plusieurs pauses. Ce qui n’était pas pour déplaire à Chloé.
Lorsqu’elle eût presque terminé, le haut de son corps restait attaché. Elle s’arrêta.
« Que tu es belle ! »
« Mais bien sûr » répondit Chloé d’un air sarcastique.
« Je veux que tu me promettes une chose »
« Quoi ? »
« La photo dans ton téléphone. J’avais tout le loisir de la copier, de me l’envoyer où de la mettre sur les réseaux. Je t’interdis de l’effacer. Je veux pouvoir la voir quand je te le demanderais »

La photo ? Quand je te le demanderais ? Elle me dit qu’elle ne la pas copier. Je sais que je peux lui faire confiance. Mais pourquoi la garder ?

« Pourquoi tu veux que je la garde ? »
Chloé senti que son amie se rapprochait de son visage. Elle sentait le souffle d’Alice. Elle était toute prête d’elle.
« Parce que tu es magnifique, parce que lorsque je t’ai vu regardé cette photo, j’ai vu cette lueur dans tes yeux. Non seulement tu as adoré te faire ligoter mais tu as adoré te voir comme ça…Alors ? »
Chloé ne pouvait répondre qu’une seule chose.
« D’accord ! »
« Gentille fille » lui répondit Alice arborant un large sourire.
Alice s’agenouilla, toujours avec la même douceur, elle prit la cheville de Chloé et l’attacha au pied de la chaise. Elle répéta l’opération sur l’autre cheville. Ce fût au tour des deux genoux d’être ligotés.
Chloé sentit une chaleur montée en elle. Elle avait désormais l’entrejambe totalement offert.
Est-ce qu’elle devait prononcer le mot ? ...Non, elle était en sécurité et elle avait une confiance aveugle en Alice.
Le bâillon fût remis en place.
Chloé entendît son amie fouillait dans son sac. Qui sait quel instrument de torture elle allait en sortir.
Un bruit étrange, quelque chose qui vibre.

Qu’est-ce que…

« GNPPPPPPPPFFFTTT »
Un objet vibrant venait lui stimuler l’entrejambe. Même au travers des vêtements, la sensation était incroyable, indescriptible, inconcevable.

Putain, c’est quoi ce truc ? Je…Non…J’en peux plus…Je vais exploser…

« GGGGGGPPPPPFFFFF »
Alice fût surprise, à la limite de la frayeur tellement la réaction de sa captive était intense.
« PPPPPFFFFFTTTTFF »
Oui, elle adorait ça. Alice se délectât de sa victime encore quelques minutes. Alternant les phases de stimulation et de repos. Chloé gémissait de plus en plus intensément. C’était sûr, elle chérissait cette situation.
Alice coupa l’appareil et attendit que sa captive s’apaise.
Elle détacha le bâillon.
« Ma belle ? Comment tu te sens ? »
Aucune réponse
« Chloé ? »
« Laisse-moi redescendre…S’il te plait » lui répondit Chloé avec un sourire.
Qui aurait pu imaginé cette situation quelques heures auparavant ?
D’une voix douce, Alice murmura à l’oreille de Chloé.
« Je te laisse. Prononce mon nom quand tu voudras que je te détache »

Oui, me détacher. Mais est-ce que j’en ai seulement envie ? Alice…Je vais te faire découvrir un monde. Non c’est une galaxie que je viens de découvrir. Mon corps est endolori, mais je ne veux pas qu’elle me détache. J’ai envie de m’étirer mais je ne veux pas qu’elle me détache. Je veux prendre une douche chaude mais non, je ne veux pas qu’elle me détache. Mais qu’est-ce que je veux ?

« Al…Ma belle ? »
Alice, dans ses pensées, se releva du canapé et s’approcha de son amie.
« Oui ? »
« Je veux que tu détaches mais je veux être attaché. Je veux que tu me remettes le bâillon, mais je veux pouvoir parler. Je veux que tu me mettes le bandeau mais je veux me voir avec. Débrouille-toi comme tu veux »
Alice resta figée. C’était son amie qui lui parlait ? Elle était littéralement en transe. Avait-elle seulement conscience des paroles qu’elle venait de prononcer.
D’une voix langoureuse : « Ça va pas être facile. Je vais te libérer et on en reparlera après »
Doucement, elle détacha les liens de son amie, en terminant par le bandeau.
Chloé reprenait lentement ses esprits. Sa vision complètement revenue, elle adressa un large sourire à Alice.
« Merci »
« Deuxième règle. On ne dit pas merci »
Alice caressa la joue de Chloé tout en la regardant avec tendresse.
« Détends-toi et va prendre une douche. J’en ai pas fini avec toi »
Chloé se mit à rougir.
« Ma belle Chloé ? Tu connais la place des cordes ? »

A suivre ???????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????

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Mad Hatter
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Ce que je déteste : Le manque de respect envers autrui, les bettraves, les chiens quand ils veulent jouer avec les cyclistes ;p
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Re: Les "mes"aventures de Chloé

Message par Mad Hatter »

Je m'étais pourtant juré de ne pas écrire la suite, sauf si il y a avait au moins un commentaire positif. Tant pis pour vous.
Pour que j'écrive un commentaire destructeur, il faut vraiment que le texte auquel je réagisse sois jugé dangereusement mauvais, ce qui n'est absolument pas le cas de ta suite. :langue: J'aime bien ta Chloé. :biere:
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Ou est-ce l'inverse ?
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BondageStef
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Ce que j'adore : Être attaché les poignés dans le dos, ainsi que les chevilles, les genoux, et le torse. Et tenter désespérément de me libérer le temps que ma femme décide enfin de me libérer.

J'aime tout type de lien, mais mes préférences se tournent plutôt vers les menottes (pour leur côté rapide et efficaces), mais surtout vers les cordes (chanvre, coton, polypropylene...) qui permettent une immobilisation beaucoup plus efficace avec une sensation sur la peau très agréable.

J'apprécie depuis peu les bâillon boule, car je trouve que ça renforce grandement l'impression de vulnérabilité du fait de ne pas pouvoir l'enlever une fois les mains bien attachées.

J'adore mon chat également, à part quand il vient me déranger pendant un bondage...

Et j'adore surtout ma femme qui me permet de m'épanouir encore plus dans mon amour pour les liens !
Ce que je déteste : Un bondage trop facile à défaire. J'en ai déjoué un paquet, même difficile au premier abord, mais cela devient de plus en plus rares grâce à l'expérience grandissante de ma femme (pour mon plus grand plaisir), et ma capacité à pratiquer le self bondage de manière toujours plus efficace.

Je n'aime pas non plus tout ce qui s'apparente à du SM hard. La domination doit rester très soft pour que j'apprécie.

Je déteste les courbature pendant un bondage, notamment les douleurs à l'épaule, ce sont elles qui me fixent ma limite de temps à ne pas dépasser lors de mes séances de ligotage.
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Re: Les "mes"aventures de Chloé

Message par BondageStef »

Très agréable à lire. Bonne idée d'avoir écrit les pensées en caractères gras.
Comme dit dans les commentaires précédents, j'apprécie également le très gros travail qui a été fait sur les pensées de Chloé, ses divagations, et ses ressentis.
On se laisse facilement happé par cette histoire, et comme pendant une seance de bondage, on perd la notion du temps durant la lecture, à tel point, qu'une fois arrivé à la fin du pavé, on a la sensation qu'il est encore trop petit, et on en voudrait toujours plus.

Donc même si je n'ai pas mis de commentaire après ma première lecture, j'ai envie d'écrire après une deuxième relecture que tu as du talent, et que j'espère ne pas être le seul à y être admiratif afin que tu puisse trouver le courage de continuer :bravo:

Dans l'attente, je te remercie pour m'avoir fait passé un agréable moment :)
Quand je pense qu'il existe des personnes dans ce monde qui peuvent toucher une corde sans penser un seul instant au bondage :shock:
Comme je les plains :tap: Elles ne savent pas ce qu'elles loupent :admire: :police: :bandeau: :gagged:

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Crazycoyote
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Ce que j'adore : L'oxygène, j'ai essayé une fois de m'en passé, j'ai arrêté. J'avoue avoir une passion pour les bandeaux sur les yeux, aussi bien en porter que de mettre à mon épouse. Pour les baillons, je ne trouve rien de plus beau qu'un bâillon boule avec une lanière qui passe sous le menton, là je craque.
Ce que je déteste : Bon, les grands classiques, l’hypocrisie, le racisme et le disco. Le manque de respect dans une relation aussi bien intime qu'amicale.

Re: Les "mes"aventures de Chloé

Message par Crazycoyote »

Partie 03:

« Comment ça, place des cordes ? C’est quoi ? C’est où ? »
Alice se délecta de la situation.
« Tant de questions, mais aucune réponse » Employant un ton des plus ironique elle ajouta « Je ne dirai rien, la seule chose que tu dois savoir c’est que c’est l’heure de prendre une douche pendant que je prépare à manger. J’ai la dalle »
« Manger ? Il est quelle heure ? »
Chloé regarda la pendule du salon, bientôt 11H30.

Bordel, je suis resté attaché combien de temps ?

« Non, attends je vais te filer la main »
Alice regarda avec amusement son amie.
« Va prendre une douche » Alice murmura à l’oreille de Chloé « Tu schlingues, gentille fille, surtout au niveau du bas ventre »
Chloé devint rouge écarlate en l’espace d’une seconde. Elle se rendit compte, qu’effectivement, sa petite culotte était trempé.
Plus gênée qu’embarrassée « On se demande à cause de qui ? »
Alice fit un clin d’œil complice à Chloé.
« Va te laver, dégoutante. Il faut que je range »
En effet, il y avait un gros tas de cordes à ramasser.
Après une douche revigorante, le déjeuner se passa tout à fait normalement. Même si toutes les questions que posaient Chloé, se terminaient par un sourire d’Alice ou un « Tu verras ».
L’heure tournait, bientôt 14H30.
Chloé regardait frénétiquement son téléphone mais guettait surtout la moindre action de sa co-locataire. Ce qui semblait beaucoup amusé cette dernière.
15H00, Toujours rien.

Elle s’est bien foutue de moi. Elle m’a tellement donné ce matin. Je vais pas me plaindre.

Commençant juste à se détendre, Chloé s’allongea sur le canapé, songeant aux évènements du matin.

Alice…Alice qui m’a attaché, comme ça, sans sommation…Qui l’eût cru ? Et Olga ?
Imaginons une seconde qu’elle soit venue ce matin. Pour prendre des nouvelles. Pourquoi pas ? Alice l’aurait fait entrer et elle m’aurait trouvé ainsi. Ligotée, bâillonnée, les yeux bandés…offerte.
Mise à disposition de ses caresses sur ma peau. Je ne suis plus habillé. Je suis totalement nue. Par un procédé magique, mes vêtements ont disparu. Chaque partie de mon corps, qui n’est pas recouverte par ces cordes si exquises, est soumis à la vue et aux envies des deux plus belles femmes que je connaisse. Elles promènent leurs mains sur mon corps dénudé. Chaque effleurement, chaque frôlement m’enivre. Elles s’arrêtent parfois, l’espace de quelques secondes, dans le seul but de me faire languir.
Olga est derrière moi, je la sens. Elle me fait pencher la tête en arrière et fait courir sa langue sur ma bouche maintenue ouverte. Ma langue, contenue par cette boule, ne peut l’atteindre. C’est si bon. Alice caresse mes autres lèvres, alternant les passes douces et lentes et d’autres puissantes et rapides. Mes mains essaient désespérément de se libérer pour attraper l’une d’elles et la serrait contre moi. En vain, je suis toujours immobilisée, attachée, ligotée, prisonnière. Quelle frustration, mais quel délice. Tout mon corps est électrisé. Je suis à la merci de deux déesses, Aphrodite et Athéna. Elles me caressent, m’enlacent, m’effleurent. Je perds toute notion de temps et d’espace. Mon corps ne m’appartient plus, Aphrodite et Athéna se sont appropriées chaque parcelle de mon être. Athéna continue d’utiliser sa divine langue sur mon visage. Toujours de manière aléatoire, je déteste ça…Mais j’adore. Je ne peux que subir…Je ne peux rien contrôler…Je dois…


« Lâcher prise » S’exprima à voix haute Chloé.
Alice, dont la surprise fût égale à l’enchantement de voir son amie dans cet état, était aux affûts depuis la fin du déjeuner. Elle comprit que c’était le bon moment.
Elle se leva discrètement et alla fouiner dans son sac aux merveilles.
Chloé était allongée sur le canapé, léger sourire aux lèvres. Sans s’en rendre compte, elle avait posé sa main sur son sexe et le caresser doucement.
Perdue dans ses pensées, Chloé sentit, une main douce se posait sur ses yeux.
« Il est temps, ma belle »
Chloé sentit cette chaleur dans son ventre. Une énergie qui irradiait à l’intérieur d’elle.
« Ouvre la bouche »
Chloé s’exécuta. Gardant les yeux fermés, elle senti la boule s’enfoncer dans sa bouche. Les sangles se serraient. Elle était de nouveau bâillonnée. Qu’est-ce qu’Alice avait prévu, cette fois ?
Elle senti Alice, tirant son pantalon de jogging, puis la culotte.
Vingt-quatre heures auparavant, elle n’aurait jamais accepté cette situation. Mais aujourd’hui, elle voulait plus…Tellement plus.
Chloé soupirait de bonheur. Ses lèvres étaient déjà humides. Ce qui déconcerta au plus haut point Alice.

Si elle savait ?

A ce moment, Chloé senti clairement un objet s’introduire en elle.
« Gnnnnffff ? »
« Ne t’inquiète pas gentille fille. Tu me fais confiance ? »
Chloé hocha la tête.
« C’est un petit appareil inoffensif. Tu vas le garder en toi pour le moment, je l’enlèverai le moment voulu. Pour l’instant, mets tes chaussures »
Chloé s’exécuta.
Une fois Chloé prête, Alice sortit de sa chambre, habillé dans une tenue décontractée, prête à sortir.
« Je vais chercher ton sweat vert, attends là »
Elle disparue quelques secondes dans la chambre de son amie et ressortie avec un sweat à capuche qu’elle enfila à sa victime, toujours bâillonnée.
« Pffffgggggnnnnnn ? »
Alice prit son petit air ironique « Pardon ? Désolé, je ne parle pas le Chloé »
« Grrrrrrrrrrppppppffff ! »
« Oui, sûrement »
Alice ajusta le sweat de Chloé, elle sortit un masque chirurgical de sa poche et l’appliqua sur le visage de Chloé. Elle rabattit la capuche.
« Parfait, ni vu, ni connu. On passera pour deux copines en balade.
Sortir ? Non ! Impossible ! Elle allait croiser des gens de l’immeuble ! Des connaissances !
En panique, elle essaya de parler pour répondre à Alice.
« GGGGGNNNNNNNNPPPPPPFFFFFF »
Ce qu’elle n’avait pas vu, c’est qu’Alice tripatouillait son smartphone et….

Ahhhhhhhhh ! Putain. C’est quoi ce truc ? …La pétasse !

Alice regarda, enchantée, son amie qui se trémousser.
« GNNNNNNNNNNNNNNNNNNPPPPPPPPPPPTTTTTTTTTTTTTTTTTTT »
Chloé arrêta de gigoter.
Alice prit le menton de son amie et la regarda fixement.
D’un ton calme mais ferme, elle lui dit « La petite chose en toi, c’est un œuf vibrant. Avant que tu te poses des questions, c’est moi qui le commande en Bluetooth. Oui, je sais, on n’arrête pas le progrès. Est-ce que tu me fais confiance ?»
Chloé hocha la tête malgré son appréhension.
« A partir de maintenant, tu m’obéis. Je contrôle tout ce qui va t’arriver. Quant à se promener dans la rue avec un bâillon boule, crois-moi que je l’ai fait plus d’une fois »

Dans la rue ? ...Plus d’une fois ? …Mais en fait, je suis nulle comme amie, je la connais pas du tout.

« Nous allons sortir de l’immeuble, prendre le métro et nous rendre là où JE le veux. Compris ? »
Chloé hocha la tête à nouveau.
Alice mit son masque et les deux amies sortirent en direction de l’ascenseur. L’épouvante ne tarda pas à surgir lorsque les portes s’ouvrirent et que les filles croisèrent monsieur Blandin, charmant retraité, qui les salua.
Alice lui rendit la pareille d’un joyeux « Bonjour » et regarda Chloé d’un air facétieux.
Chloé, qui n’en menait pas large, son visage devenu rouge vif, se tourna vers Alice, les yeux grands ouverts.
« GRRRRR »
Suivi d’un petit coup sec dans les côtes d’Alice pour lui montrer sa désapprobation. Alice observa son amie, les sourcils relevés et plongea la main dans sa poche.

Ahhhhhh…La pétasse

Chloé ne pouvait retenir sa jouissance. Elle fermait les yeux et profitait de la sensation. Si bien qu’Alice dût stopper les vibrations lorsque les portes de l’ascenseur s’ouvrirent au rez-de-chaussée.
Chloé repris ses esprits.

Merde…On est déjà en bas

Alice prit la main de Chloé et elles sortirent de l’immeuble. Alice marchait tout à fait normalement, quant à Chloé, elle n’arrêtait pas de regarder à droite, à gauche, derrière, d’un air inquiet. Au bout d’une centaine de mètres, elle se calma, personne ne prêtait spécialement attention à elle. Direction la station de métro.
Arrivé devant la station, Alice s’arrêta, tripota quelques secondes son smartphone, elle se tourna vers Chloé. « Voilà, je viens de le mettre en aléatoire » Un clin d’œil et elle reparti. Chloé suivait Alice dans les dédales du métro, ignorant tout de sa destination finale, s’attendant à chaque seconde à un déclenchement de l’œuf. Une fois de plus, elle ne savait pas, elle ne contrôlait rien et elle adorait cette situation. Elle s’efforçait de marcher normalement, hormis à certains moments où elle était au ralenti ou quasi à l’arrêt en train d’essayer de garder bonne figure. Assise dans la rame, Chloé ressenti à nouveau l’inquiétude d’être découverte. Mais rien ne se passa, tout était normal, tout sauf peut-être, une jolie rouquine qui se dandiner sur son siège les yeux fermés tandis qu’une belle brune la surveillait, amusée dès qu’elle devinait une décharge.
Combien de stations, quelle direction, quel arrêt, Chloé s’en fichait. Elle n’avait pas atteint l’orgasme mais c’était plutôt un ensemble de sensations qui la maintenait dans cet état second.
Alice coupa l’œuf. « On descend »
Chloé suivi son amie, ignorant à quel arrêt elles se trouvaient. Sorties du métro, les filles continuèrent leur chemin. Chloé, ne connaissant pas le quartier, en profitait pour faire du tourisme malgré son handicap du moment. Traversant un parc, Alice se posa sur un banc, elle invita Chloé à faire de même.
« Tu peux enlever ton bâillon » Chloé retira son masque, sans omettre de regarder autour d’elle si quelqu’un pouvait la voir. Elle ôta le bâillon et adressa un magnifique sourire à son amie.
« A y est ? On est arrivé ? »
Alice secoua la tête « Sombre idiote, t’as cru que ça serait aussi simple ? »
Chloé regarda autour d’elle. Non rien de spécial…Non elle n’allait pas ? …
« Même pas en rêve ! »
« Pardon ? » rétorqua Alice.
« Même pas en rêve que tu m’attaches ici »
Alice éclata de rire, ce qui désempara son amie.
« Tu pourrais le dire plus fort ? » Criant « Les gens du bout de la rue n’ont pas entendus. »
Amusée Chloé répondit « C’est vrai que je l’ai peut-être dit un peu fort ? »
« Un peu, oui. T’inquiète, on arrive bientôt »
Tout en fouillant dans sa poche « Le lieu où je t’emmène est secret où seul un petit groupe d’initiés a le droit d’entrer. Vois-tu, ces membres représentent une élite sur le plan aussi bien physique qu’intellectuel. Je ne sais même pas si j’ai le droit de t’y amener »
« Ou alors, ça a rien de secret et tu te fous de moi ? »
« Ouiiiiiiii » répondit Alice ravie de sa propre bêtise.
Elle fouilla dans sa poche et sorti un foulard rouge. Chloé le connaissait bien étant donné que c’est elle qui lui avait offert à son dernier anniversaire.
Alice plia le foulard et s’approcha de Chloé.
Elle lui banda les yeux. « T’en fais pas, je te l’enlèverai une fois arriver. Debout ! »
Alice se releva, entrainant Chloé, la maintenant par la taille pour la guider et reprit sa marche.
Sorti du parc, Alice bifurqua dans une rue adjacente.
Tout en marchant, elle regarda Chloé.
« Ça va ? »
« Oui »
« Je suis sûre que tu ressens pleins de choses, des bruits, des odeurs »
Chloé repensa à la veille. « Je ressens que dalle. Ce principe qui dit que lorsqu’on te bande les yeux, tu ressens plus de trucs. C’est de la daube. Je vois rien du tout, tout ce que je ressens, c’est toi qui me guides. Et au passage, j’ai très bon goût pour tes cadeaux d’anniversaire. Il est très confortable »
« Bonjour Monsieur »
Surprise « Quoi ? Bonjour qui ? Y a quelqu’un ? »
« Peut-être que oui ? Peut-être que non ? Qui sait ? »
« C’est officiel, je te déteste »
« Moi aussi, je te hais »
Les filles continuèrent leur marche. Ce que ne savait pas Chloé, c’est que son amie l’avait faite tourner en rond à plusieurs reprises. Elle voulait juste profiter de ce moment.
Au bout d’un moment, Chloé interpella Alice.
« Je peux te dire un truc ? »
« Bien sûr »
« J’aime bien. Je suis là, à te suivre, dépendante de toi »
Chloé senti le ralentissement de rythme.
« Tu veux dire plus que ce matin ? »
Chloé sourit « C’est, différent »
« Je vais te faire un aveu. Je te fais tourner en rond depuis dix bonnes minutes. Je veux profiter au maximum de la situation »
« Je sais pas comment je dois le prendre »
« Bien ma belle. Prends le bien »
Chloé s’arrêta. Elle chercha de sa main le visage de son amie, s’approcha et l’embrassa.
« Deux filles qui s’embrassent comme ça en pleine rue. Où va le monde ? »
« J’emmerde le monde » rétorquât Chloé.
Elle l’embrassa à nouveau. Un baiser long, langoureux.
Au bout de quelques secondes, Chloé lança en souriant « Et maintenant ? »
Alice lui répondit d’une voix suave « Maintenant, on continue. Même si on risque de tourner encore un peu en rond »
« Oui j’aimerais bien. Je veux juste que tu me dises quand on est devant »
« Ok ! » Acquiesçât Alice, dubitative.
Encore une dizaine de minutes de marche. Alice profitait pleinement du moment mais ne se doutait pas que Chloé en jouissait encore plus.
« Ça y est. On est devant »
« Je voudrais te demander un truc. Je veux pas que tu m’enlèves le bandeau. Au moins dans un premier temps »
L’étonnement fit place à l’admiration dans le cerveau d’Alice.
« Dis-moi…Bandeau, tout simplement quand tu voudras que je te l’enlève »
« Ouais, sinon je l’enlève moi-même »
De plus en plus aux anges, Alice chuchota à Chloé : « Ma belle Chloé, je ne suis pas sûr que tu puisses te servir de tes mains dans cette endroit »
De nouveau, Chloé sentie une chaleur l’irradier.
« On y va alors ? »
Fronçant les sourcils tout en souriant, Alice répliqua « Mhhhh…Mademoiselle est pressée ? »
« Curieuse »

Alice a poussé une porte, comme ça. C’est donc un endroit public. Elle me fait entrer…Oh…Bizarre comme ambiance…Cette chaleur…L’atmosphère…Même la musique de fond…Tout appelle…Au calme…

« Salut Alice »
« Salut Paul, ça va ? »
« Ça va. Mademoiselle, les yeux bandés, je ne vous connais pas mais soyez la bienvenue »
« Merci, euh Paul, Chloé »
« Ah, la fameuse Chloé. Ravi de vous rencontrer »
« Comment…Vous…Alice ? »
« J’ai juste dit que t’étais ma meilleure amie et ma coloc, c’est tout »
« Je confirme » dit Paul. « Je vous sert quelque chose ? »
« Deux thés à la menthe, s’il te plait »
« Ok. Installez-vous, je vous amène ça »
Alice conduisit Chloé jusqu’à un canapé et la fit s’assoir. Elle lui retirât ses chaussures et le sweat.
« Et deux thés qui marchent »
Chloé senti une odeur de menthe.
« Merci chef »
Les deux amies dégustèrent tranquillement leur boisson. L’environnement était si apaisant.
Chuchotant à l’oreille de Chloé : « Je vais maintenant t’expliquer où nous sommes et ce que tu ne peux pas voir. Cet endroit ressemble un peu à un dojo japonais. Le sol est fait de tatamis, nous sommes peut-être une dizaine aujourd’hui. La déco est plutôt asiatique. De ce côté, une femme attache un homme et de l’autre c’est le contraire. Comment tu sens l’atmosphère ? »
« Euh. Calme, chaleureuse »
« Un dernier détail. Le principe, ici, c’est respect. Personne ne te jugera et chacun reste bienveillant avec l’autre »
« Ok, respect et bienveillance »
« Si tu savais à quel point je t’envie ma belle ? J’aurai dû mettre un bandeau, moi aussi, la première fois que je suis venu »
« Peut-être qu’il n’est pas trop tard ? »
Alice fût amusée par la réaction de son amie.
« J’ai contacté un ami ce matin. Tu peux lui faire confiance, de plus je resterai constamment à coté de toi »
« Je dois faire quoi ? »
Alice se colla à l’oreille de Chloé « En deux mots : Lâcher prise »
Ces mots résonnèrent dans l’esprit de Chloé. Elles attendirent plusieurs minutes, profitant de l’ambiance du lieu.

Qu’est-ce qu’elle a préparé ? Je vois toujours rien…J’écoute, je ressens…
Alice m’aide à me lever. Une main se pose sur mon épaule. Une main ferme. C’est sûrement son ami. Il me guide. Pourquoi il ne dit rien ? ...On me conduit un peu plus loin. Peut-être pas une super idée de garder le bandeau ? ...On s’arrête…Toujours pas un mot…Je reste debout, au milieu de, je ne sais où et j’attends…Il prend ma main. Je sursaute et lâche un « Désolé ». Toujours aucune réponse…Il prend mon autre main et les ramènes dans mon dos. Il me les place de manière à ce qu’elles touchent les coudes de l’autre bras. Je sens quelque chose, une odeur particulière, la même odeur que ce matin…Les cordes, elles viennent peut-être d’ici ? Il commence à m’attacher les mains. Mes avants bras se retrouvent à la perpendiculaire de mon corps. J’aime bien cette position. Il serre les cordes. Il pose une main sur le foulard qui m’aveugle et me fais pencher la tête en arrière. Je sens son épaule, je devine une forte corpulence. J’entends juste son souffle. Il pose son autre main sur ma gorge. C’est si bon. Maintenant, il fait courir une nouvelle corde, uniquement dans le but de me la faire ressentir. Il l’enroule maintenant autour de mon bras gauche, derrière la nuque puis le bras droit…Etrangement, il alterne les passes rapides et fortes à d’autres, plus lentes. Mais au moment de serrer les nœuds…Ouh…Il n’y va pas de mains mortes. Pourtant c’est si…Ensorcelant…Une nouvelle corde passe autour de mon corps, enserrant mes bras en même temps. Tout le haut de mon corps est prisonnier…une nouvelle fois. Il me force à m’agenouiller, sans violence mais avec fermeté. Il commence à me ligoter au-dessus des genoux puis en dessous, maintenant les chevilles. La précision, l’assurance dans les gestes, c’est pas croyable. Un nouveau lien est relié dans mon dos, il passe de part et d’autre de mon cou. Pendant plusieurs minutes, je sens qu’il ajoute des nœuds, passe les cordes sur mon torse. Je ne peux que subir. Quand je pense qu’il a fini, il me prouve le contraire, avec de nouveaux liens, de nouveaux entrelacements. Il me pousse vers l’avant, je n’ai pas peur, il me retient fermement et me pose au sol avec une délicatesse extrême. Mes chevilles sont ramenées vers mes fesses, presque à les toucher. Un nouveau cordage, Mes chevilles ne peuvent plus repartir en arrière, De nouveau je ne peux plus bouger un muscle, encore plus immobilisée qu’hier ou encore ce matin, quelle position fantastique. Je frissonne, pas de froid, de plaisir. Je reste comme ça…Combien de temps…Impossible à dire…Et après tout, je m’en fous…Lâcher prise…C’est ce qu’elle m’a dit…Oui, la merveilleuse Alice qui m’a placé sous son emprise ce matin, qui m’a amené dans ce fantastique endroit…Aphrodite…qui m’a laissé sous les mains expertes de cette personne. Qui est-ce ? Un homme ? Une femme ? Olga ? Je peux pas le savoir et je ne veux pas. Nouvelle corde, je suis tellement entravée, je ne sais plus où il fixe ses nouveaux liens.
Putain…Qu’est-ce ? …Il me soulève ? ...Mon corps ne touche plus le sol…Comment il a fait ? ...Comment je dois réagir ? …Est-ce que je dois réagir ? ...Cette sensation…Je vole…Je ne sais même pas dire à quelle hauteur je suis. Les cordes doivent être nombreuses, les surfaces de pression contre ma peau, multiples, je ne souffre pas. Je ressens juste ce plaisir inconnu jusque-là. Tu peux lui faire confiance, c’est ce que m’a chuchoté Aphrodite. Elle est là, elle m’observe. Je plane silencieusement, immobilisé, une fois de plus prisonnière d’une nouvelle personne. Suis-je seule ? Peut-être au milieu d’une foule silencieuse ? Combien de personnes me regardent ? ...Non, il n’y a personne, juste lui et…Aphrodite…Est-ce que, lui, est encore là au moins ? Pas grave, je veux juste qu’Aphrodite soit à mes côtés.. Je sens que je tourne sur moi-même, lentement, mais je contrôle rien, une fois de plus. Je lâche prise. Et cette fois, dans tous les sens du terme… Ça bouge. Il me descend. Mon corps touche le sol mou, je pose ma tête contre le sol. Les cordages sont défaits d’une façon toute aussi assurée et professionnelle…Mes jambes sont libres…Le soulagement de pouvoir m’étirer…Il me tourne sur le dos et relève mon corps avant de me faire pencher pour m’appuyer contre lui…Non pas lui, elle, Aphrodite. Même plongé dans le noir, je reconnais son corps de déesse. Je penche la tête et colle mon visage au sien. C’est divin. Aphrodite me berce lentement, je suis au paradis. Elle glisse ses doigts parfaits sur mes lèvres. Je me laisse faire…Je lâche prise. Les cordes disparaissent une à une. Quelle délivrance mais aussi quel dommage. Je suis si bien. Ça fait plusieurs minutes qu’il s’affaire à retirer mes liens, bon sang, combien il en avait mis ? Mes mains sont enfin libérées. Bienveillante, Aphrodite attend que les cordes soient retirées, pour ramener lentement mes poignets vers l’avant et les croiser. Elle me serre fort contre elle. Quand on sera rentré je veux qu’elle récidive, mais cette fois, je veux être nu, en étant à sa merci Je veux qu’on recommence comme ce matin, sentir ses douces mains sur ma peau. Je veux qu’elle m’immobilise aussi bien que lui.


Alice murmura à Chloé : « Comment tu te sens ma belle ? »
Hésitante « Bien…J’avoue que je sais plus trop »
« Prends ton temps. Dis-moi quand tu seras prête »
Chloé décida de prendre effectivement son temps et après plusieurs minutes.
« T’es encore là ? »
Amusée Alice lui répondit « Bien sûr que je suis encore là. Pour info, t’es appuyé contre moi »
« On peut rester comme ça ? »
« Aussi longtemps que tu veux ma belle »
Et Chloé voulu effectivement rester ainsi, bercée tendrement par son amie, le corps pourtant endolorie par l’expérience qu’elle venait de vivre.
Au bout d’un moment, elle voulue se relever.
« Tu dois en avoir marre ? »
Alice la retînt « C’est ton moment, ton expérience. Tu restes comme ça autant que tu veux »
« Oui mais toi, tu… »
La main d’une nymphe venait de se posait sur sa bouche.
« On reste comme ça et TU décides quand tu voudras te relever »
Chloé hocha la tête. C’est ainsi qu’elle resta, dans les divins bras d’Aphrodite encore un long moment.
« Je sais pas si tu dois enlever le bandeau ? »
« Et toi t’en penses quoi ? » répliquât Alice.
« Je voudrais remercier le monsieur qui m’a attaché »
« Qui t’a dit que c’était un gars ? Il s’appelle Alex. Là, il est parti faire autre chose »
« Attacher quelqu’un d’autre ? »
« On ne juge pas, il fait ce qu’il a à faire »
« Alors, je le garde. Je veux qu’on fasse exactement le contraire qu’à l’aller »
« Avec joie, ma belle »
Alice aida son amie à se relever et la conduisit jusqu’au canapé. Elle l’aida à se rhabiller.
Alice observa un long moment Chloé.
« Petite question. Pourquoi tu veux pas enlever le foulard ? »
« Je veux garder l’idée que je me fais de cet endroit. Au moins jusqu’à ce qu’on revienne »
Ravie, Chloé caressa la joue de son amie.
« Bien sûr qu’on reviendra… »
Elle se releva. « Je vais payer les consos, je reviens »
Chloé profita encore de cette ambiance si particulière. Alice revint vers elle.
« Allez, ma belle on y va »
Au moment de sortir, Alice lança à Paul un salut amical.
« Salut Alice, au revoir Chloé »
« Au revoir, vous remercierez Alex de ma part, s’il vous plait »
« Pas de souci »
Les filles sortirent et marchèrent.
« On va où ? »
« Ben pour l’instant, direction le métro »
Chloé s’arrêta. « On fait tout comme à l’aller, jeune fille »
Alice resta perplexe, elle comprit rapidement en voyant le sourire en coin de Chloé.
« Tu parles sans doute de ceci »
Alice embrassa longuement Chloé.
« T’as raison, deux filles qui s’embrassent, comme ça en pleine rue. Où va le monde ? »
Alice répondit « Moi aussi, j’emmerde le monde »
Nouveau baiser langoureux. Et Alice entreprit de faire, à nouveau marcher son amie plus longtemps qu’il n’était nécessaire pour rejoindre le parc. Alice fit s’assoir Chloé.
« Il va être temps de l’enlever »
« Ouais, t’as raison »
« Prends ton temps »
Chloé desserra le nœud du foulard. La clarté du jour l’aveugla quelques secondes. Elle regarda son amie en souriant.
« J’avais oublié à quel point t’étais belle »
Ce fût au tour d’Alice de rougir.
« Espère pas t’en sortir comme ça. On a dit tout pareil »
Chloé se rappela des petits plaisirs du trajet aller.
« J’ai perdu une occasion de me taire »
« Exactement »
Elle sortit le bâillon boule de sa poche et l’installa sur Chloé sans même se préoccuper on les voyait.
Elle vérifia les sangles.
« On remet le masque ou pas ? »
« RRRRRRR »
« Oh, t’es pas drôle »
Elles repartirent. Ce que n’avait pas remarqué Chloé, ce que sa tortionnaire avait plongé sa main dans sa poche et regardait quelque chose en coin.

Oh putain…La pouf….

L’œuf, dont Chloé avait oublié jusqu’à l’existence, venait à nouveau de s’actionner. Et avec lui, toute la mesure de réjouissance qui l’accompagnait.
Le retour à l’appartement se déroulât normalement, si ce n’est cette saloperie d’œuf qui faisait n’importe quoi, selon celle qui devait subir ses improbables décharges.
Arrivé à destination, Chloé embrassa longuement Alice.
« Je sais que j’ai pas le droit mais, merci »
« De rien ma belle, je te pardonne pour cette fois »
« Je vais me poser un peu. Un peu trop d’émotions en deux jours »
Alice regarda tendrement Chloé partir vers la chambre et s’installa dans le canapé. Ce qu’elle ne savait pas sur le moment, c’était ce que préparait Chloé.

Mais que préparait elle ??????????????????????????????????????????????????????

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Ce que j'adore : Le jeu d'acteur, les bandes dessinées, les nouvelles, les ballades en vélo, l'histoire
Ce que je déteste : Le manque de respect envers autrui, les bettraves, les chiens quand ils veulent jouer avec les cyclistes ;p
Localisation : Partout et nulle part à la fois.

Re: Les "mes"aventures de Chloé

Message par Mad Hatter »

"-Bon c'est pas tout ça mais il est temps de passer à la caisse.
- La quoi ?
- La quoi ?" Les Chevaliers du Zodiaque, La Série Abrégée : Maison #1
Ne te presse pas, "Une histoire à la va vite c'est une mauvaise histoire."The Princess Bride

:) Juste une petite modification concernant l'adresse sms, intradiégétiquement les adresses postales /téléphoniques /mail ne doivent pas être public.
De l'Ordre nait le Chaos.
Ou est-ce l'inverse ?
Jervis Tetch dans L'asile d'Arkham


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Ce que j'adore : L'oxygène, j'ai essayé une fois de m'en passé, j'ai arrêté. J'avoue avoir une passion pour les bandeaux sur les yeux, aussi bien en porter que de mettre à mon épouse. Pour les baillons, je ne trouve rien de plus beau qu'un bâillon boule avec une lanière qui passe sous le menton, là je craque.
Ce que je déteste : Bon, les grands classiques, l’hypocrisie, le racisme et le disco. Le manque de respect dans une relation aussi bien intime qu'amicale.

Re: Les "mes"aventures de Chloé

Message par Crazycoyote »

Bonjour à tous ceux qui lisent les "mes" aventures de la gentille fille.
Je tenais juste à préciser que la petite phrase de la fin de la partie 03 concernant le sms était évidement une blague. En parcourant un peu le forum discord, j'ai vu que certains se posaient la question. Je pense que je suis victime du syndrome: Arrête de raconter des bêtises encore plus grosse que toi parce les gens te croient.
Ce qui d'ailleurs m'a déjà valut quelques problèmes surtout le jour où on a fait déplacer un gars parce qu'on m'a crut lorsque j'avais dit que j'avais shunté une sécurité pour gagner du temps. Il était content le gars.
Je vous promets pas d'être plus sage à l'avenir, j'en suis bien incapable.
La partie 04 est en cours d'écriture, nos deux héroïnes continuent leurs péripéties, indice: elles ne jouent pas au scrabble.

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