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Ce que j'adore : Être attaché les poignés dans le dos, ainsi que les chevilles, les genoux, et le torse. Et tenter désespérément de me libérer le temps que ma femme décide enfin de venir me taquiner avant de me libérer.
J'aime tout type de lien, mais mes préférences se tournent plutôt vers les menottes (pour leur côté rapide et efficaces), mais surtout vers les cordes (chanvre, coton, polypropylene...) qui permettent une immobilisation beaucoup plus efficace avec une sensation sur la peau très agréable.
J'apprécie depuis peu les bâillon boule, car je trouve que ça renforce grandement l'impression de vulnérabilité du fait de ne pas pouvoir l'enlever une fois les mains bien attachées.
J'adore mon chat également, à part quand il vient me déranger pendant un bondage...
Et j'adore surtout ma femme qui me permet de m'épanouir encore plus dans mon amour pour les liens !
Ce que je déteste : Un bondage trop facile à défaire. J'en ai déjoué un paquet, même difficile au premier abord, mais cela devient de plus en plus rares grâce à l'expérience grandissante de ma femme (pour mon plus grand plaisir), et ma capacité à pratiquer le self bondage de manière toujours plus efficace.
Je n'aime pas non plus tout ce qui s'apparente à du SM hard. La domination doit rester très soft pour que j'apprécie.
Je déteste les courbature pendant un bondage, notamment les douleurs à l'épaule, ce sont elles qui limitent le temps à ne pas dépasser lors de mes séances de ligotage. C'est pourquoi il est très important de connaître ses limites avant de pratiquer les jeux de liens en étant abandonné ! Toujours prévoir une issue de secours pour se libérer !
Elle était bonne la blague, elle m'a bien fait rire
Rajoute un smiley la prochaine fois, ça évitera les doutes
Vivement la suite de la p'tite Chloé (la veinarde )
J'espère que la patronne Mme Furiosa va revenir dans la partie de Scrabble
Quand je pense qu'il existe des personnes dans ce monde qui peuvent toucher une corde sans penser un seul instant au bondage Comme je les plainsElles ne savent pas ce qu'elles loupent
Ce que j'adore : L'oxygène, j'ai essayé une fois de m'en passé, j'ai arrêté. J'avoue avoir une passion pour les bandeaux sur les yeux, aussi bien en porter que de mettre à mon épouse. Pour les baillons, je ne trouve rien de plus beau qu'un bâillon boule avec une lanière qui passe sous le menton, là je craque.
Ce que je déteste : Bon, les grands classiques, l’hypocrisie, le racisme et le disco. Le manque de respect dans une relation aussi bien intime qu'amicale.
Lorsqu’ elle s’allongea sur son lit, la rouquine passa les trois heures suivantes à découvrir le monde du bondage, des images, des vidéos. Hommes attachants des femmes, le contraire. Femme entre elles, homme entre eux, des associations et même des forums de discussions…
Après le diner, alors Alice avait décidé de se vider le cerveau devant la télé, Chloé, assise à table, cogitait à la façon dont elle pouvait remercier son amie…Son Aphrodite.
Alice…Je veux te remercier pour ce que tu m’as fait découvrir. J’ai envie de sentir ta peau…J’ai envie de…
Merde, il faudrait que je lui dise…J’en suis incapable…Mais j’en ai tellement envie…Qu’est-ce que je dois faire ?
Chloé prit son téléphone et rédigeât le mail le plus étrange de sa vie.
Alice…Ma belle. Je n’ai pas le courage de te le dire de vive voix, alors je me lance.
J’ai envie de toi, je veux te remercier pour ce que tu m’as fait découvrir. J’ai envie de te voir nue, j’ai envie d’entendre ton souffle, j’ai envie de te sentir sous mes doigts, j’ai envie de respirer l’odeur de ta peau, j’ai envie de goûter tes lèvres. Je ne veux pas te dire que je suis amoureuse de toi, mais là, maintenant, je te veux. Tu m’as tellement donné, j’ai tant reçu. Je serais comblé si je te rendais un centième de ce que tu m’as offert. Fais-moi l’honneur de me laisser t’attacher, s’il te plait mon Aphrodite…
C’est bon. Plus qu’à appuyer sur envoi. Je le fais ? ...J’ai peur…Peur de la perdre si je vais trop vite…J’appuie…J’appuie pas…Trop tard.
Avant que la notification n’arrive sur le téléphone d’Aphrodite. Chloé se rendit dans la salle de bains. Le terme de fuite aurait été plus approprié à ce moment précis. Un bruit de notification se fit entendre. La notification d’un mail sur le téléphone de la plus belle fille du monde, Chloé l’avait reconnu. Et ce qui était une minute pour le restant de l’humanité parût une éternité pour une personne. Elle se rendit compte qu’elle n’avait jamais eu aussi peur de sa vie, même la veille.
Et merde, pourquoi j’ai fait ça ? J’aurai jamais dû. Je vais aller la voir…Je vais m’excuser, lui dire que c’était une bla…
Une notification : un sms d’Alice.
Bandeau
Le cœur de Chloé implosât.
Elle accepte…Bordel…Plus question de faire demi-tour. Plus maintenant…
Chloé, tremblante, réapparu dans le salon. Alice était face à l’écran de télévision éteint. Une musique douce contribuait maintenant à créer une ambiance encore plus irréaliste. Aphrodite était là, elle attendait en souriant.
Chloé saisit le foulard. Ce foulard si confortable, qu’elle avait porté une bonne partie de l’après-midi. La dernière chose que vit Alice, c’était une longue bande rouge s’approchait de son visage. Elle sentit sa belle serrait le nœud derrière sa nuque.
C’était pourtant vrai qu’il était confortable songea Alice.
Elle devina son amie faire le tour du canapé pour lui faire face. Elle entendit son souffle court lorsqu’elle approchât, elle senti ses lèvres lorsque Chloé les posa contre les siennes. Elle goûta sa langue, lorsque celle-ci lui inséra dans sa bouche.
« Et maintenant ? » dit Alice.
« C’est à ton tour de lâcher prise, mon Aphrodite »
Chloé prit le sac aux merveilles de son amie. Elle connaissait bien ce sac mais, par amitié pour Alice, elle ne l’avait jamais interrogé sur le contenu.
Des cordes, des cordes, encore des cordes…Ah, oui ! Parfait.
Tel Indiana Jones ayant trouvé la clé du temple maudit, Chloé jubila de trouver les parfaits accessoires en perspective de ce qu’elle avait augurer. Elle sortit quatre bracelets en cuir. Chacun était équipé d’une boucle, c’était idéal
Alice peinait de toutes ses forces pour ne montrer aucun signe de nervosité. Elle était plus qu’enchantée. Son esprit filait à toute allure.
Les poignets et les chevilles d’Aphrodite furent rapidement parer de ses nouveaux attributs. Chloé s’accroupit, elle saisit le pantalon de jogging d’Alice et n’oublia pas la culotte lorsqu’elle les fit glisser le long des jambes de sa déesse. Elle ôta ensuite son tee-shirt. Aphrodite était désormais nue, toute juste ornée de son bandeau et de ses bracelets. Chloé l’aida à se relever, amena ses poignets vers l’avant, prit une corde et passa un bout dans chacune des boucles des bracelets qui entouraient ses poignets. Elle fit un premier nœud, ce qui eût pour effet de coller les bracelets l’un contre l’autre. Le reste de la corde passa autour de la taille d’Alice, fit plusieurs tours pour finalement être noué dans le bas du dos.
Chloé retourna son Aphrodite, lui faisant face.
Alice ne pût retenir son délice. Elle était aux anges. Elle s’avança pour attraper Chloé. Celle-ci, devinant le geste, se recula d’un bond, amusée.
Alice était pourtant sûre d’elle, un pas en avant, elle aurait dû sentir son amie. Par réflexe, elle voulue lever les mains pour chercher à tâtons. C’était sans oublier ses bracelets qui lui maintenaient les poignets.
« Eh ! C’est pas du jeu »
Pas un mot ne fût prononcé en retour. « Chloé ? »
La seule réponse qu’elle obtint, ce fût un claquement de doigt, sur sa droite.
Elle se tourna. Nouveau claquement de doigt. Réjouie par ce petit jeu, elle s’approcha de l’endroit où elle pensait trouver sa belle. Encore un claquement, encore une nouvelle direction. A plusieurs reprises, Alice se tourna, changea de sens, perdant peu à peu son sens de l’orientation.
Tandis qu’Alice s’avançait prudemment, tâtonnant de la pointe des pieds chaque nouveau pas. Elle sentie une main se posait délicatement sur sa bouche. Chloé plaqua son corps contre elle et appuya avec fermeté sur la bouche de celle qui était devenue sa captive.
« Ma belle, si seulement tu pouvais voir ce que moi je vois. Tu te trouves pile en face du miroir. Ça te rappelle quelque chose ? »
Chloé senti le souffle d’Alice s’accélérer.
« Tu es si belle, mais tu ne peux pas le voir. Moi je le vois. Ton corps parfait, tes magnifiques yeux masqués, tes mains capturées. Mais tu ne peux pas le voir et tu n’y peux rien »
La main libre de Chloé saisit le sein d’Aphrodite, elle le caressa avec douceur et descendit langoureusement, de plus en plus bas. Au fur et à mesure que sa main descendait, Chloé entendit clairement le souffle d’Alice qui s’accélérait. La main se promena au-dessus de la zone interdite quelques instants.
Avec le peu de liberté que lui laissé les bracelets, Alice essaya d’attraper cette main baladeuse, si douce. En vain, elle la toucha à plusieurs reprises, mais à chaque fois la maline lui échappait et allait électriser une autre partie de son corps mis à nu.
Alice ressentit l’effleurement de ses lèvres, de simples frôlements, presque imperceptibles mais suffisants pour l’enflammer. C’était à son tour de ne plus pouvoir tenir, à son tour d’être prisonnière.
Alice essaya de communiquer, elle voulait crier à Chloé de continuer, d’exprimer son désir pour elle, l’embrasser à pleine bouche, hurler son plaisir…Non ! Impossible ! Une main, si ferme, si douce, restait plaquée contre ses lèvres. Les seuls sons qu’elle réussissait à émettre était des gémissements que sa geôlière accueillait avec le plus grand régal.
« Tu commences à avoir les lèvres humides, grosse dégoûtante. Et je ne parle pas de ta bouche »
Nouveau gémissement.
« Je n’en ai pas fini avec toi, ma belle »
Tout en gardant la main sur la bouche d’Alice, Chloé la conduisit à travers le salon puis vers la chambre de celle-ci.
« Je me permets d’utiliser ton lit. Il est plus approprié que le mien pour la suite. Oh suis-je bête. Tu as peut-être envie de savoir ? »
Nouveau gémissement
« Je prends ça pour un non »
Petit rire étouffé d’Alice ? Visiblement, le plaisir était partagé par les deux protagonistes.
Chloé relâcha son étreinte et aida Alice à s’asseoir au milieu du lit.
« Tu vas attendre ici, j’en ai pas pour longtemps »
Avec une voix langoureuse, Alice répondit : « Pas trop longtemps, j’espère »
La réponse arriva rapidement sous la forme d’un voluptueux baiser.
Chloé sortit de la chambre, Alice se remettait peu à peu de ses émotions tout en attendant l’improbable suite.
Chloé revint avec le sac aux merveilles. Et tandis qu’Alice, toujours aveugle et encore menottée, écoutait avec attention le moindre bruit pour deviner les intentions Chloé, elle, de son côté s’affairait à préparer son dispositif.
Lorsqu’elle fût prête, elle saisit une cheville d’Alice et passa une corde dans la boucle du bracelet. Elle tira vers le coin du lit, non sans une certaine fermeté et répéta l’opération pour l’autre cheville. Alice était désormais offerte, jambes écartées.
Chloé entreprit ensuite d’ôter la corde qui retenait les poignets de sa belle. Elle allégea Alice de cette contrainte mais saisit aussitôt les bracelets par les boucles et invita sa belle à s’allonger. Celle-ci s’exécuta, se laissant guider. Chloé commença par passer une nouvelle corde dans une boucle des bracelets et passa derrière les barreaux du lit, non sans oublier de tirer à nouveau fermement sur le bracelet, de faire un tour autour du barreau et prendre soin de nouer la corde au bas du lit. Bien évidement là où il sera inatteignable pour la captive. Récidive de l’autre côté.
Chloé se releva. Était-ce un rêve ? Aphrodite était là, les yeux bandés, bras et jambes écartés, aucune possibilité pour elle de se libérer. Elle était sa prisonnière.
Elle s’approcha du visage d’Alice et lui chuchota : « Maintenant, voilà ce qui va se passer. Tu vas rester ainsi le temps que JE désire. Dis-toi simplement que ça sera entre cinq secondes et le mois de Juin. Ensuite, nous aurons deux solutions : Soit je te détacherais, soit… Qui sait ? »
Déjà dans un état d’extase, Alice voulut répondre. Mais à la seconde où elle voulut prononcer un mot, elle senti une boule en silicone s’enfoncer dans sa bouche. Elle gémit de plaisir, ne s’attendant pas à ce que Chloé aille aussi loin. Le bâillon boule fût harnaché.
« Tu te rappelles peut-être, c’est celui que j’avais trouvé en faisant le ménage. Tu voulais me faire découvrir à quoi ça servait, je pense que j’ai compris »
Nouveau râle de plaisir pour la prisonnière.
« Je te laisse mon Aphrodite, pense à moi » La phrase fût ponctuée par un baiser sur la boule.
Alice sentit Chloé descendre du lit. Elle entendit la porte se fermer. Elle était désormais seule.
Du moins le pensait elle. Ce qu’elle ne savait pas, c’est que Chloé n’était pas sortie, elle était incapable de décrocher son regard de sa belle. Elle resta ainsi appuyer contre la porte à regarder son Aphrodite.
Non. Impossible que je sorte. Elle est trop belle. La situation est trop irréelle pour que je laisse échapper une seule seconde. Alice, la fille parfaite, est ici devant moi, ligotée, bâillonnée, les yeux bandés…Prisonnière. Profite Chloé. Profite de chaque instant. L’expérience d’hier m’a montré une chose. La vie est trop courte pour ne pas jouir des meilleurs moments qu’elle nous offre. Je n’ai qu’une envie, l’embrasser, la caresser, passer ma langue sur ses lèvres humides… Non je dois attendre. Elle est là, devant moi, elle prend son pied. Je le vois. Elle aussi adore ce moment, je n’ai pas le droit de l’en priver. Je me suis fixée dix-huit minutes de délai, je vais attendre, attendre et la contempler. Tu es si belle Alice, tu es ma meilleure amie, tu es la personne la plus fantastique que je connaisse. Comment j’ai fait pour ne pas me rendre compte que j’étais amoureuse de toi depuis tout ce temps... Non, je vais un peu vite… Laissons les choses se faire. Je vais profiter, profiter de ce que je vois maintenant. Je sais déjà quels délices je veux te faire subir, où je vais passer mes mains, où je ferai effleurer ma langue. Patiente Chloé, c’est avant tout pour elle. Tu n’as pas le droit de la priver de ce moment. Bon dieu, c’est long. Trois minutes… Et merde. Attends Chloé. Attend et profite.
Et Chloé profita. Elle profita du tableau ou plutôt du chef d’œuvre qui se dévoilait à elle. Le chef d’œuvre en question semblait vouloir se libérer. Elle chercher visiblement un nœud à délier, mais en vain. Chloé remarqua que sa captive essaya ensuite de défaire les bracelets, toujours en vain. Les bras et jambes tendus ne lui offraient que peu de possibilité. Après plusieurs minutes de lutte, elle sembla se résigner.
Aphrodite resta un long moment sans bouger, probablement perdue dans ses pensées selon sa geôlière.
Qu’est-ce que je fais ?... Bordel, encore cinq minutes…J’attends ou non…Elle bouge plus…Merde, elle dort ?
Les pensées de Chloé furent interrompues par une Alice qui commença à se trémousser. Elle se dandinait de plus en plus fort.
Elle essaie de se libérer ? Elle a peut-être un problème ? Et si elle faisait un malaise ? Merde… On a rien prévu au cas où ?... Comment je fais ?... Qu’est-ce que je dois faire ?
Alice laissa s’échapper un profond râle de plaisir.
J’y crois pas. Elle vient de jouir en live sous mon nez
Soulagée, Chloé s’amusa presque lors qu’elle vit son Aphrodite se tortillait à nouveau mais d’une manière beaucoup plus lascive. Son soulagement fit place à la panique lorsque l’alarme du téléphone sonna la fin du temps réglementaire. Alarme qui surprit aussi bien la geôlière que sa prisonnière.
Alice redressa la tête et écouta attentivement. Rien, à part l’alarme du téléphone.
Chloé avait eu la présence d’esprit de ne pas acquitter l’alarme du téléphone, ce qui l’aurait trahie. Elle posa le plus discrètement du monde l’appareil sur un meuble et ouvrit la porte comme si rien n’était.
Alice sembla soulagée en entendant la porte s’ouvrir.
C’est mieux comme ça
Chloé s’approcha d’Alice, non sans prendre le temps de promener son index de la pointe du pied jusqu’au menton de sa captive.
« Tu as aimé, gentille fille ? »
Alice secoua la tête de droite à gauche.
« Tu mens très mal » répondit Chloé amusée.
Chuchotant à l’oreille d’Alice « Tu es si belle. Il est temps que je te récompense pour le temps que tu as passé ainsi. A moins que tu préfères que je te détache ? »
« GNNNNNFFFFF »
« Désolé, je ne parle toujours pas le Alice. Je prends ça pour un… Qui sait ? »
Aphrodite ne pût s’empêcher un râle de jouissance lorsque les mains de sa tortionnaire se posèrent sur elle. Une se promena sur ses seins et l’autre effleura à nouveau des lèvres déjà humides.
Chloé n’hésita pas à goûter les tétons d’Aphrodite à plusieurs reprises tandis que sa main caressait de plus en plus vigoureusement son vagin.
Les seuls sons qui se faisaient alors entendre étaient les cris étouffés d’Alice qui explosait littéralement de plaisir.
Après les seins, Chloé passa ensuite lentement sa langue sur la bouche maintenue ouverte d’une Alice qui, elle, essayait de deviner où se poserait cette divine langue à la prochaine reprise.
Une fois sur la lèvre, ensuite la joue, maintenant le front, Alice ne savait jamais où se porterait la prochaine faveur, la prochaine offrande de cette suprême nymphe qui l’avait immobilisée. Elle ne pouvait rien faire, c’est elle qui devait maintenant lâcher prise.
Chloé, elle, était aux anges. Elle continuait ses caresses sur ce corps si parfait, cette peau si douce. Promenant ses mains aux gré de ses envies, sa captive ne pouvait que subir. La seule contrainte que Chloé s’était fixée, c’était qu’Alice prennent autant de plaisir qu’elle. Visiblement, elle y arriver très bien. Chaque nouveau contact, chaque nouveau frôlement provoquait l’effet d’une bombe chez Alice. Elle jubila tout le long du temps où sa déesse la gratifia de ses attouchements. Après quelques minutes, et visiblement, un orgasme plus tard, Chloé relâcha son emprise et se tourna vers le sac aux merveilles. Alice écouta attentivement, le plus petit son étant un nouvel indice qu’il informerait de la suite des évènements.
Un objet rond toucha son sexe et dans la seconde qui suivi, une tempête de sensation fût liée aux vibrations de l’appareil.
Chloé venait de mettre la main sur le vibromasseur de son amie et savait visiblement s’en servir. Après quelques instants, le sentiment de jouissance fût accentué par une série de picotements dut au contact d’une petite roue hérissée de pics sur la jambe d’Alice. La roue se promena le long d’une jambe puis l’autre, un avant-bras, son ventre. Le but, étant moins de faire mal que de stimuler ses terminaisons nerveuses. A ce titre, l’objet s’avérait particulièrement efficace.
Le bâillon exerçait, lui aussi, pleinement son rôle, jugulant les cris d’Alice qui ne pouvait retenir sa jouissance.
L’excitation de ses lèvres, la roue à pic qui se baladait sur son corps, la langue d’une déesse qui l’électrisait à chaque rencontre avec sa peau. Elle ne voyait rien, elle ne pouvait en rien deviner les intentions de sa belle. Elle ne pouvait pas non plus lui répondre, ce bâillon qui lui obstruait la bouche, le foulard qui l’aveuglait, les bracelets qui ne lui autorisaient aucun mouvement. C’était trop, elle hurla à travers le bâillon.
C’est seulement après cet ultime cri d’orgasme que Chloé relâcha doucement son étreinte. Elle décida d’ôter le vibromasseur et posa la petite roue sur la table de chevet.
Alice, elle, reprenait peu à peu son souffle. Chloé la gratifia de lentes caresses sur la joue. Elle attendit un long moment, ne prononçant pas un mot, laissant son Aphrodite se tranquilliser. Après plusieurs minutes, Chloé passa son index entre la ficelle du bâillon et la joue d’Alice. Elle fit glisser la boule. Alice soupira.
« Merci »
« Règle numéro deux, on ne dit pas merci » lui répondit Chloé.
« Moi, j’ai le droit »
« Et de quel droit tu peux dire merci et pas moi ? »
« Ben, c’est comme ça et pis c’est tout »
La réponse à la réflexion d’Alice ne se fit pas attendre et prit la forme d’un long baiser.
« Mon amour ? »
Merde. Elle a dit… Mon amour ?
« Que ?... Quoi ? ... »
« Tu voulais me rendre un centième de ce que je t’ai soi-disant offert. Maintenant, c’est moi qui suis redevable »
Encore éberluée par le, mon amour, Chloé ne réagit pas.
« Je… Non… Je sais plus là »
« Je vais te faciliter les choses. Tu vas poser ton téléphone à côté de moi et lancer le dictaphone. Reviens dans cinq minutes et écoute »
« Je… Ouais… Si tu veux »
Chloé ne savait pas si elle vivait un rêve ou un cauchemar ? Machinalement, elle lança l’enregistreur, posa le téléphone et sorti de la chambre en jetant un dernier coup d’œil à sa déesse.
Les cinq minutes qui suivirent parurent encore plus terrifiantes que l’attente à la réponse de son dernier mail, si on ajoute en plus le fait que Chloé resta figée à regarder les aiguilles de la pendule du salon, au cas où elles avanceraient plus vite.
Elle attendit donc cinq minutes et retourna vers la chambre. Elle hésita au moment de poser la main sur la poignée.
Est-ce que je rentre ?... Qu’est-ce qu’elle a fait ?... Qu’est-ce que je dois lui dire ? ...Putain… Je sais plus là.
Elle se décida à entrer. Aphrodite était là, toujours solidement amarrée aux barreaux de son lit. Son corps angélique offert à toutes les fantaisies de la folle qui l’a attaché ainsi.
« Ma belle ? J’ai fini. Tu peux écouter le message »
Chloé ne pouvait prononcer le moindre mot, la situation était trop surréaliste pour être vrai.
Tout aussi machinalement qu’elle avait posé le téléphone sur le lit. Elle le reprit en main et stoppa l’enregistreur.
« Tu veux que je sorte pour l’écouter ? »
« Je déteste entendre ma voie. Ce serait peut-être mieux que tu sortes »
« Je reviens »
Alice, toujours aveugle, pensait qu’elle avait pris le smartphone avec elle pour écouter le message.
Un bruit de notification. Alice reconnût sans peine le son. C’était celui de Chloé.
« Chloé ? T’es là ? »
Aucune réponse.
Chloé réapparut dans la chambre.
« Tu détestes ta voix mais moi je refuse de te laisser seule. Cruel dilemme, n’est-il pas ? »
Alice se sentit soulagé du ton ironique de son amie.
« Et ? On fait comment ? »
« Rap, pop ou musique classique ? »
« Hein ? »
« Ok, va pour Adèle »
« T’as picolé ? »
Chloé s’approcha du visage d’Alice : « Oui, c’est toi qui m’as enivrée »
« Qu’est-ce que tu…Gnnnn ?»
Chloé venait de remettre en place le bâillon.
Alice senti un écouteur se placer dans le creux d’une oreille, puis dans l’autre.
« Tu n’entendras pas ta si belle voix mon Aphrodite. Mais je ne te quitte pas »
Chloé lança la musique sur le téléphone d’Alice.
Résignée, Alice se laissa aller, ne sachant plus si elle devait être en colère ou ravie.
Chloé s’entreprit d’écouter maintenant le message de son amie.
Rien les premières secondes.
Elle s’est foutue de moi ?
« Bon ben je me lance…T’a pas osé me dire en face ce que tu pensais et j’avoue que j’ai tout autant les pétoches. Peut-être que d’avoir les yeux bandés et pas te parler directement, ça aide. Chloé, ça fait très longtemps que je suis amoureuse de toi. Voilà, c’est dit. J’ai jamais voulu te l’avouer. T’as toujours était hétéro et j’ai toujours respecté ça. Notre amitié était trop importante pour moi pour que je te confesse mes sentiments. Mais putain, ce qu’on vit depuis ce matin. Ce que tu m’as fait ce soir, je peux te le dire, je vis le plus beau jour de ma vie. Et voilà, je suis morte de trouille à l’idée que tu vas écouter ce message, mais maintenant que je te l’ai dit, je peux plus rien y faire. Bordel, là tu vois, j’ai qu’une envie, c’est d’attraper le téléphone et effacer l’enregistrement. Tu m’as trop bien ligoté, j’arrive pas à me libérer. J’espère que tu m’en voudras pas. Je t’aime ma Vénus… Et merde, tu m’as vraiment bien attaché »
Chloé réécoutât à trois reprises l’enregistrement. Elle voulait presque se pincer pour être sûre qu’elle ne rêvait pas. Ce qu’elle fît d’ailleurs. Non, elle ne rêvait pas.
Elle coupa la musique et enleva les écouteurs.
« La vache, je réponds quoi là-dessus moi ? »
« Gnnnnnnpffff »
« Ouais, probablement »
« RRRRRRRR »
Chloé fit glisser à nouveau la boule de la bouche d’Alice. Elle l’embrassa longuement.
« Je t’aime mon Aphrodite »
« Je t’aime ma Vénus »
Les deux déesses se goutèrent à nouveau longuement.
« Juste une question, t’as écouté l’enregistrement jusqu’au bout ou pas ? »
« Euh. Je crois oui »
« Donc t’as écouté la partie où je parle de ton déodorant ? »
« Hein ? »
« J’ai laissé un temps mort après t’avoir avoué certaines choses. Après je te parle de ton horrible déo. Ce truc qui pue et dont l’odeur n’a jamais quitté la pièce quand tu m’as soi-disant laissée toute seule »
Heureusement qu’Alice ne voyait rien, Chloé était plus rouge qu’une tomate mûre.
« Je… Je sais pas… J’étais pas là… »
« Mon amour, tu mens tellement mal » Répondit Alice amusée par la situation. « Je suis sûre que t’as deviné qu’à un moment, j’ai littéralement pris mon pied. C’est parce que je savais que t’étais là. J’avais qu’une envie, c’était que tu me rejoignes »
« Je… En fait, je voulais continuer de te regarder. J’étais incapable de sortir mais je voulais te laisser profiter du moment »
Alice murmura
« Et ça t’as plu ce que t’as vu ? «
Chloé n’osait même plus répondre
« S’il te plait, mon amour, dors avec moi cette nuit »
Chloé, murmurant à son tour « Je peux te laisser attacher ? »
« Ne demande pas. Exige »
« Alors tu restes comme ça »
Chloé se déshabilla. En tenue d’Eve, elle prit un drap dans l’armoire et s’allongea aux cotés de sa nymphe. Alice ne pût retenir un sursaut de plaisir en ressentant le corps de son amie contre sa peau.
Simplement recouvertes d’un drap et collées l’une à l’autre, les deux divinités ne tardèrent pas à s’endormir.
Chloé se réveilla, il faisait toujours nuit, sa nymphe était là, toujours attaché, le bandeau toujours en place. Elle semblait dormir profondément.
Dors Alice, dors du sommeil des justes. Alice qui m’a tant offert. Tu m’as dit que c’était le plus beau jour de sa vie, mais pour moi aussi. J’ai vécu l’enfer avec deux connards mais un paradis s’est révélé à moi par la suite. Une autre déesse, Athéna, m’a libéré… Et cette phrase quand elle m’a enlevé le bandeau : Je connais…Tu m’étonnes qu’elle connait…Je parie qu’Olga connaît bien Alice.
Oui…Parce qu’elles sont de mèche toutes les deux. C’est une spécialiste du Shibari, comme elle dit... Elle se sont rencontrées il y a longtemps. Avant que j’emménage avec Alice. Déjà, elle l’attachait, peut-être même dans le bureau de la galerie ? Dans le fauteuil où j’étais moi-même hier. Non…Mieux, ici…Olga est allongée nue sur le lit, son corps parfait exposé au regard d’une autre fille au corps tout aussi extraordinaire. De quelle façon l’a-t-elle ligotée aujourd’hui ? ...Oui. Ses mains sont maintenus ensemble sur le plus haut barreau, les pieds ligotés eux aussi ensembles. Les nœuds sont inatteignables, si bien que la captive ne peut en rien les atteindre et espérer se libérer.
Et ce foulard, toujours ce putain de foulard qui revient dans mes rêves. Alice a bandé les yeux d’Olga avec. Elle ne voit rien mais elle ressent tout. Aphrodite a pris un glaçon qu’elle promène doucement sur ses jambes. Athéna gémit, un plaisir mêlé de jouissance au fur et à mesure qu’elle s’approche de son entre jambe. Aphrodite joue avec le glaçon, elle le pose à un endroit puis le fait poindre à un autre. Athéna se retient de crier, elle n’est pas bâillonnée mais Aphrodite lui a interdit de prononcer le moindre mot. C’est encore plus difficile pour elle de se retenir. Plus le glaçon s’approche de son sexe, plus le souffle d’Athéna s’accélère. Maintenant, elle caresse le sein d’Athéna avec, une goutte perle dans le creux des seins et se perd jusqu’à son nombril. La main libre d’Aphrodite se perd elle aussi, mais sur les lèvres du sexe d’Athéna, elle les effleure avec une extrême volupté. Des frôlements délicats, furtifs puis des attouchements de plus en plus vigoureux. Cette fois, c’est trop, la jouissance est plus forte que sa volonté de se retenir. Elle ne peut s’empêcher de crier son plaisir. Aphrodite exhibe un large sourire en savourant sa victoire.
« Je t’avais dit que je te ferai crier »
Encore un pari ? Elle promène ses doigts humides sous le nez d’Athéna.
« Tu schlingues gentille fille »
Aphrodite prend un bâillon boule, le même qu’elle m’a posé ce matin. Elle ouvre lentement la bouche de sa prisonnière, elle prend tout son temps pour harnacher cette sublime invention.
Athéna est là, esclave d’une autre déesse, esclave des caresses sur ses lèvres détrempées, esclave des attouchements de sa divine langue sur sa peau nue, esclave du moindre désir de la fille dont je sais désormais que je suis amoureuse…
Ce furent les rayons du soleil qui réveillèrent Chloé. Elle émergea doucement et se rappela de la soirée la plus étrange qu’elle avait vécue mais aussi la plus belle. Et que dire de ce rêve, elle aurait voulu qu’il ne se termine jamais. Sa captive, elle aussi commençait à s’éveiller.
Alice commença à tirer inconsciemment sur ses liens mais fût vite rattrapé par la réalité. Sa première sensation était de sentir une Vénus contre son corps nu.
« Bonjour ma Vénus »
« Bonjour mon Aphrodite. Je te demande pas si tu as bien dormi »
« Très drôle »
Chloé prit tout son temps pour ôter les liens de sa belle et termina par le foulard.
Tandis qu’elle détendait ses muscles endolorie, Alice interpella sa belle « La prochaine fois, c’est toi qui dors comme ça »
« Je t’ai demandé »
« Ouais et je t’ai dit d’exiger. J’avais toujours voulu essayer mais j’avais jamais osé »
« Et ? »
« Tu verras » lui répondit une Alice souriante.
Chloé et Alice restèrent un long moment dans les bras l’une de l’autre et profitèrent de cette grasse matinée un peu particulière. Vers 10H00, les filles étaient sur le canapé, le téléphone de Chloé sonna.
« C’est Olga »
« Qu’est-ce qu’elle veut ? »
Que voulait elle ???????????????????????????????????????????????????????????????
Ce que j'adore : Être attaché les poignés dans le dos, ainsi que les chevilles, les genoux, et le torse. Et tenter désespérément de me libérer le temps que ma femme décide enfin de venir me taquiner avant de me libérer.
J'aime tout type de lien, mais mes préférences se tournent plutôt vers les menottes (pour leur côté rapide et efficaces), mais surtout vers les cordes (chanvre, coton, polypropylene...) qui permettent une immobilisation beaucoup plus efficace avec une sensation sur la peau très agréable.
J'apprécie depuis peu les bâillon boule, car je trouve que ça renforce grandement l'impression de vulnérabilité du fait de ne pas pouvoir l'enlever une fois les mains bien attachées.
J'adore mon chat également, à part quand il vient me déranger pendant un bondage...
Et j'adore surtout ma femme qui me permet de m'épanouir encore plus dans mon amour pour les liens !
Ce que je déteste : Un bondage trop facile à défaire. J'en ai déjoué un paquet, même difficile au premier abord, mais cela devient de plus en plus rares grâce à l'expérience grandissante de ma femme (pour mon plus grand plaisir), et ma capacité à pratiquer le self bondage de manière toujours plus efficace.
Je n'aime pas non plus tout ce qui s'apparente à du SM hard. La domination doit rester très soft pour que j'apprécie.
Je déteste les courbature pendant un bondage, notamment les douleurs à l'épaule, ce sont elles qui limitent le temps à ne pas dépasser lors de mes séances de ligotage. C'est pourquoi il est très important de connaître ses limites avant de pratiquer les jeux de liens en étant abandonné ! Toujours prévoir une issue de secours pour se libérer !
Hé beh, elle en a passé du bon temps là p'tite Chloé en l'espace de quelques jours
Elle vit un vrai comte de fée en découvrant un fantasme qu'elle ne soupçonnait même pas, tout en mettant fin à son célibat avec sa colocataire pleine de surprises.
Qu'est-ce que Olga va-t-elle bien pouvoir apporté de plus à cette histoire pleine de rebondissements ?
Une bonne surprise j'espère ( )
En tout cas bravo pour ton histoire bien écrite et qui ne manque pas de détails
J'attends la suite et j'espère ne pas être le seul
Quand je pense qu'il existe des personnes dans ce monde qui peuvent toucher une corde sans penser un seul instant au bondage Comme je les plainsElles ne savent pas ce qu'elles loupent